Chapitre 7 : Une première expérience échangiste osée. - histoire érotique

Petits secrets d’un couple ordinaire - Chapitre 7 : Une première expérience échangiste osée.
Avant de poursuivre l’écriture de notre vie sexuelle chronologiquement, je souhaiterais revenir sur nos deux expériences échangistes que Roger évoquait précédemment dans un dialogue avec Bernard.
C’était avant la naissance de notre fils. Nous avions vingt-huit et trente ans, c’était l’achèvement des travaux de notre maison neuve où nous avions réalisé ensemble un très grand nombre de travaux. Nous étions très fatigués par les journées à rallonge, mais nous étions restés très actifs sexuellement. Pour moi, le sexe était un décontractant, une compensation du stress de la vie de tous les jours. Tout comme l’effet de plénitude engendré par une séance de sport, j’avais donc besoin de sexe souvent. Je ne maitrisais pas toujours mes pulsions, je devais impérativement assouvir mon envie d’avoir un rapport sexuel ou de me masturber. Malgré la fatigue, Roger essayait de me satisfaire comme il le pouvait. J’éprouvais également un besoin de varier les plaisirs. Je dois vous avouer que j’avais très envie d’aller voir ailleurs, mais je n’osais pas et donc si nous étions deux, ce n’était pas tromper !
Pas forcément portés sur le libertinage, nous avions développé peu à peu un désir d’essayer cette pratique coquine. Même si l’échangisme fait désormais partie du langage courant de notre sexualité, il y a trente-trois ans, nous rencontrions quelques difficultés au moment de nous lancer.
En plus, malgré mes envies, j’étais réticente au départ car je pensais y voir un problème dans notre couple, j’avais fini par m’intéresser à ce partage de plaisirs et à le voir comme une expérience nouvelle, bénéfique et surtout très excitante.
Mais comment pouvions nous faire nos premiers pas ?
Nous avions pris cette décision en couple, le but consistait à réaliser un échange et je me savais déjà très jalouse, donc nous avions beaucoup discuté au préalable afin de fixer des limites, les points à autoriser et ceux à interdire.
Mais où pouvions nous rencontrer d’autres couples échangistes ?
Les sites de rencontres ne devaient pas exister, donc nous fréquentions quelques plages naturistes, des cinémas libertins et même des sexshops, mais sans grand succès, ce n’était pas simple pour nous d’aborder un couple.
Mais quelquefois les choses se réalisent par hasard sans les rechercher vraiment. C’est ainsi que nous avions finalement pu réaliser notre première expérience échangiste. C’était lors d’une soirée chez des amis communs que nous avions rencontré Jean Paul et Fabienne, un couple de trentenaire attirant et très sympa. Après quelques verres, la discussion avait pris une tournure assez surprenante et nous avions évoqué ensemble les joies du libertinage. C’était Fabienne qui faisait le premier pas en abordant le sujet avec beaucoup de subtilité et d’élégance et sans nous bousculer, ni nous forcer la main.
Nous avions vraiment sympathisés, ils étaient vraiment charmants. Aborder l’échangisme avec des couples d’amis pouvait être excitant, mais également délicat car cela impliquait de toucher un sujet intime et parfois sensible : les relations sexuelles. Même si chaque personne, chaque couple est unique et qu’il n’existe pas une manière universelle d’entrer dans le sujet du sexe échangiste avec ses amis, nous avions abordé la discussion de façon légère et simple, afin de découvrir ce que nos amis pensaient de l’échangisme et pouvoir ainsi pimenter nos ébats.
Après cette soirée, nous étions restés en contact, nous nous téléphonions régulièrement, et ce joli couple nous avait finalement invités chez eux. A la base il nous avait proposé une soirée échangiste à choisir entre une soirée dans un club libertin ou une soirée privée. Avec Roger, nous préférions aborder le libertinage avec eux en petit comité, tous les quatre uniquement dans un cadre détendu et confortable. Pour nous, l’objectif était clair, nous allions découvrir avec eux ce qu’était l’échangisme. Nous souhaitions embellir notre sexualité.
Le jour J, Roger était un peu stressé, il s’était changé plusieurs fois, avant d’opter pour une tenue chemise blanche, jean classique mais qui lui allait bien. De mon côté, j’avais osé la jupe courte avec des porte-jarretelles surmontée d’un chemiser bleu pâle. Etais-je trop sexy ? Des doutes avaient commencé à nous envahir mais nous nous étions mis en marche, impossible pour nous de faire marche arrière.
Dans la voiture, la tension était palpable, entre excitation, questionnement et un certain stress, mais nous avions tous les deux envies de profiter de cette expérience à fond. A notre arrivée chez nos hôtes, Jean Paul nous avait accueillis et nous avait fait entrer poliment avec beaucoup de classe.
Dans leur petite maison, l’ambiance cosy ne laissait présager de rien. Je ne savais pas pourquoi mais nous nous étions imaginés une atmosphère avec bougies et lampes tamisées, mais non, seule la table basse du salon, ses petits fours et son vin nous attendaient. Nous avions apporté une grande tarte aux fraises, et une bouteille de champagne. D’après Roger, il était bien connu à l’époque qu’apporter une tarte aux fraises à un dîner chez des amis signifiait en réalité que nous avions envie de faire des cochonneries avec eux ! C’était pour l’anecdote.
Fabienne était ravissante, très sexy également avec un haut noir transparent et une jupe assez courte qui laissait apparaitre des bas en dentelle rouge. Roger était complètement submergé par de nouvelles sensations et avait du mal à ne pas regarder, tandis que Jean Paul me dévisageait en souriant. L’ambiance était étonnamment détendue, Roger me paraissait moins à l’aise, il avait une petite appréhension des événements qui allaient suivre, mais nous trinquions et grignotions en toute décontraction.
Après avoir partagé un bon repas entre nous quatre et avoir créé une atmosphère détendue et conviviale, Fabienne était venue s’asseoir sur le canapé à mes côtés, et avait posé sa main sur ma cuisse, naturellement. Roger prenait place à ma droite, il souriait, amusé par la situation. Fabienne l’avait incité d’un signe de tête à me caresser. Au milieu, je me laissais aller, tandis que Fabienne me remontait ma jupe lentement. Elle avait commencé à m’embrasser dans le cou, puis était descendue vers mes seins, avant de s’agenouiller devant moi. Face à Fabienne et moi, Jean Paul se délectait de la scène, et semblait apprécier de voir sa femme titiller mon entrejambe. Sa langue jouait avec mon sexe pour mon plus grand plaisir pendant que Roger jouait avec mes seins. Il était évident que nous allions terminer cette soirée de façon plus qu’amicale !
Soudain, Jean Paul s’était levé, et avait fait signe à Fabienne de venir s’occuper de Roger, alors que lui allait jouer avec moi. Les choses sérieuses commençaient.
Roger m’avouera plus tard avoir eu une certaine jalousie en me voyant déboutonner le pantalon de Jean Paul, et commencer à lui faire une fellation, comme si de rien n’était. Pour la première fois, il me voyait sucer une autre queue que la sienne, Fabienne pompant son nœud tout en lui demandant de prendre des photos.
J’évitais son regard au début mais je finissais par lui jeter un coup d’œil, qui voulait dire « c’est bon, ça va ? ».
Il acquiesçait, en pensant que je devais aussi trouver ça étrange qu’une femme qui s’était déshabillée commençais par se saisir de son sexe, avant de le mettre dans sa bouche.
Deux femmes occupées à sucer deux hommes qui n’étaient pas les leurs, c’était à ce moment que je réalisais vraiment que je vivais ma première expérience échangiste.
Rapidement, les choses s’étaient accélérées et je cherchais moins l’approbation de mon mari. J’avais l’impression de devenir déjà plus à l’aise, comme dans mon élément, sur ce canapé ou les corps se mélangeaient. J’espérais que ça lui plaisait aussi, mais je pense que oui, car Fabienne était une femme bien et plutôt pas mal physiquement.
Je décidais d’ailleurs de retirer mon haut, puis de relever ma jupe pour monter à califourchon sur Jean Paul. Du côté de Roger, il demandait délicatement à Fabienne de se retourner, pour qu’il la prenne en levrette. Il s’en était suivi une longue série de va et vient et de caresses de toutes parts, Jean Paul et Roger échangeaient des regards complices pour signifier qu’ils appréciaient le moment.
A ce stade, mes souvenirs étaient presque troubles, j’avais apprécié particulièrement, entre la montée de plaisir et l’excitation de se savoir prise sous les yeux de mon mari, nous avions enchainé par une ou deux positions supplémentaires. A la fin, Jean Paul avait jouit alors que j’étais en amazone sur lui, pendant ce temps Fabienne accélérait ses mouvements de bassins allongée sur le sofa, pour faire atteindre l’orgasme à Roger.
Quand l’action fut passée, nous étions tous les quatre essoufflés et c’était avec un mélange de satisfaction et de gêne que nous avions ramassé nos vêtements.
Nos hôtes nous avaient gentiment indiqué la salle de bain, et une fois propres, nous étions revenus dans le salon.
L’après fut un peu plus étrange, et nous ne nous étions pas éternisés, car il n’était pas simple de discuter avec nos nouveaux amis après avoir couché ensemble, mais nous étions ensuite restés en excellent termes ! Malgré leurs demandes répétées, nous n’avions pas renouvelés l’expérience avec eux.
Sur la route du retour, nous avions débriefé la soirée, nos expériences et notre bilan étaient à peu près similaire et c’était une très bonne chose !
Nous avions tous les deux pris du plaisir et trouvé très excitant ce moment de partage. Le choix de ce couple était une excellente idée, car ils avaient su nous guider délicatement et sans jamais nous brusquer. Il était important, pour une première expérience échangiste, de choisir des pratiquants ouverts et pédagogues. Mais je voudrais laisser à Roger le soin de conclure ce récit afin qu’il puisse délivrer son ressenti.

Premièrement, et je vais très certainement décevoir Carole, mais j’ai toujours l’image en tête des deux culs offerts en levrette de Fabienne et de ma chérie au bord du canapé, nos regards de connivence avec Jean Paul avant de les pénétrer toutes les deux simultanément. Cela avait été une belle découverte pour moi, une autre bite dans la jolie chatte de Carole, un autre rythme, une façon différente d’aborder le sexe et de se donner à un homme sous mes yeux amoureux.
Pourtant j’avais avoué à Carole que lorsque je l’avais vu sucer un autre homme, mon estomac s’était noué pendant un instant même si j’étais préparé. Un court instant, je voulais partir, mais rapidement, j’avais réalisé que j’étais dans la même position que cet homme et donc, qu’elle devait éprouver un sentiment similaire. C’était le cas, avec cette pointe de jalousie initiale.
Il était important pour nous de nous aimer, il était capital d’être prêt mentalement à voir l’autre avec un partenaire qui n’était pas vous.
Nous en avions longuement parlé avant et ça avait certainement aidé. Au final, cette expérience libertine restera inoubliable, car c’était la première, bien entendu, mais aussi uniquement pour ces sensations nouvelles, une grande sensualité, une excitation inconnue, et le plaisir de l’interdit que nous ne connaissions pas.
Personnellement, j’étais submergé de nouvelles sensations aussi. Bêtement je me souviens de petites choses qui me troublaient : le con que j’investissais était plus large que celui de Carole, mais Fabienne contractait son vagin en cadence, et pendant que je lui aspergeais les fesses et le sillon de ma généreuse crème, j’entendais Carole proposer à Jean Paul de l’enculer. Même si Carole ne l’avait pas formulé de cette manière car elle avait et a toujours horreur de la vulgarité. Cette demande m’avait vraiment surpris, cela faisait partie des choses interdites. C’est une précision importante et c’était certainement un oubli de ma chérie, volontaire ou non dans son récit. Sincèrement, je ne pensais pas qu’elle irait si loin ce jour-là, c’est vrai qu’elle avait toujours apprécié la pénétration anale, et elle en avait tout simplement envie. Mais pour une première expérience échangiste, j’avais été un peu vexé qu’elle ne respecte pas les limites fixées. Au contraire de Jean Paul qui avait largement apprécié d’explorer la bouche, la chatte et le cul de ma femme. Ce même Jean Paul avait joui en râlant tout au fond de son trou du cul bien ouvert en lui malaxant ses beaux seins bien fermes ce qui semblait l’exciter à mort. Elle était partie aussi l’instant d’après, elle criait et était secouée de spasmes en jouissant. J’étais spectateur du plaisir de mon épouse. J’en oubliais Fabienne.
Et pour tout vous dire, mon épouse m’avait confié que si elle devait revire cette première expérience échangiste, elle changerait quelques petites choses. Malgré tout cela, elle souhaiterait être plus avenante, plus audacieuse, et surtout elle n’hésiterait pas à jouer avec les deux hommes à la fois, car c’était ce qui lui avait manqué cette fois-ci.
Pour le reste, elle avait compris que le libertinage lui correspondait plutôt bien. Elle aimait le sexe, elle m’aimait, mais elle avait compris qu’elle n’aimait pas me voir prendre du plaisir ailleurs avec une autre femme, même sous son contrôle.