Charlotte (XVI)
Récit érotique écrit par Kaminu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-05-2013 dans la catégorie Plus on est
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Charlotte (XVI)
Pour la première fois, Charlotte et moi nous étions faits une infidélité. Bien sûr, aucun contrat ne nous liait et nous étions encore moins mari et femme, nous n'avions même jusque là jamais évoqué pareille éventualité. Ni elle ni moi n'étions traumatisé, ça faisait implicitement partie du "jeu".
Puisque maintenant, nous jouons.
L'idée qui m'est venue quand je l'ai vue les seins couverts du sperme de Fabrice, c'est qu'elle reste ainsi le reste de la journée. Salie, souillée, baveuse. Après tout, elle m'en a fait autant subir quand elle m'a tartiné la gueule de mon propre sperme et m'a forcé à en avaler une partie sous la menace de me pisser dessus. Je ne suis pas prêt d'oublier la terreur qu'elle m'a inspiré ni sa proposition, après, de lui en faire subir autant.
Aujourd'hui encore, je ne sais pas d'où m'est venu la force de lui donner cet ordre, ça ne me ressemble pas. Toujours est-il qu'elle s'est inclinée, sans objection, et que Julie et Fabrice se sont tus devant ce qui devait bien ressembler à de l'autorité de ma part.
L'heure du déjeuner approche. Nous aidons Patrice à la cuisine pendant que Julie met la table dehors sur la terrasse. Melons, salade niçoise, poulet rôti (froid), chips, oeufs durs, c'était un peu des restes mais encore frais et tout à fait mangeables, chacun piquera dans ce dont il aura envie.
À table, Patrice nous demande si nous ne voulons pas rester la nuit prochaine et partir tôt demain matin. Comme la semaine dernière, je lui réponds que je préfère rentrer ce soir pour pouvoir être à l'heure demain au boulot sans être à la bourre. Julie acquiesce, Charlotte ne dit mot puisqu'elle est déjà en vacances. Après le dessert – sommaire, il ne restait pas grand-chose à part des yaourts, des biscuits et quelques fruits –, nous retournons vers la piscine dans laquelle Julie plonge la tête la première. Charlotte s'apprête à en faire autant :
– pas toi, tu restes comme ça", lui dis-je sèchement. Personne alors ne nous entend.
Le sperme avait bien sûr séché, ne laissant plus par endroits qu'une pellicule blanchâtre, craquelée çà et là. Mais l'odeur subsistait qu'elle devait renifler à chaque inspiration, on la sentait même en étant par trop proche d'elle.
– sinon, tu me pisses dessus ?", me répond-elle en se marrant.
– je ne rigole pas.
– ...
– à force de jouer les salopes, tu en es vraiment devenue une.
– et alors ?
– alors rien. Ça me plaît de te voir comme ça et comme ça te plaît aussi, tu vas rester comme ça jusqu'à ce soir.
– pas mal.
– ta gueule."
Quelle est la part du jeu, quelle est celle de la vengeance, est-ce vraiment elle, vraiment moi ? Les mots que je viens de prononcer d'ordinaire me font rire ou me dégoûtent, ils appartiennent à des films de cul ou traînent dans de lointains fantasmes. Elle semble résignée, prête à jouer son rôle, moi aussi. Allons-y.
Nous nous baignons tous les trois sous le regard de Charlotte interdite de se laver. Elle s'assoit sur un transat, face à la piscine, ouvre les cuisses et se caresse sans un mot.
Depuis mon premier ordre donné ce matin, Julie ne s'est encore formalisée de rien, comme lors d'une engueulade entre deux amis, un troisième reste soigneusement à l'écart et feint de ne rien voir pour ne pas avoir à prendre parti. Mais là, il devient difficile de faire semblant de ne s'apercevoir de rien, la situation tourne au plan baise bien salace, il faudrait être aveugle pour l'ignorer. Ma plus grande interrogation n'était pas que Charlotte se plie ou non au jeu, j'étais sûr qu'elle le ferait, mais comment Julie allait prendre la chose : dégoûtée ou excitée ? effrayée ? La réponse n'allait plus tarder.
Elle continue de se baigner visiblement sans être perturbée, nage même vers le bord à un mètre duquel se trouve Charlotte, s'accoude, la regarde et lui demande :
– c'est Sylvain qui t'a obligée ?
– à ne pas me baigner avec vous, oui.
– pourquoi ?
– il veut que je reste comme ça", elle baisse les yeux vers sa poitrine et son ventre tachés.
– ça lui arrive souvent ?
– c'est la première fois."
Puis elle s'en retourne nager comme si de rien n'était.
Fabrice, en tant qu'homme et pas le dernier des pervers, apprécie bien sûr la situation qu'il trouve particulièrement excitante. Voir Charlotte se caresser est toujours un plaisir, même pour moi qui l'ai vue souvent. Mais une autre vision me plaît, celle de sa queue. Depuis hier, j'ai envie de la toucher, de la prendre : il y a une semaine, je la trouvais gigantesque, presque monstrueuse, maintenant je la trouve belle. Sans être vu des filles, je saisis son membre sous l'eau et observe sa réaction : il sourit.
– tu en as envie ?
– oh que oui..."
Mais ça commençait à faire beaucoup vis-à-vis de Julie.
Je le branle discrètement, la sentant grossir dans ma main. Quel manche, quel bâton, je meurs d'envie de le sucer mais dans l'eau, ce n'est pas évident. D'en haut, je l'observe, apparemment bandée à son maximum, son énorme gland découvert, je la sers fort et la fait coulisser dans ma main. Vite, de plus en plus vite tout en lui massant les couilles.
– doucement quand même.
– pardon.
– non, ça va, mais si tu continues comme ça...
– d'accord, je vois."
Je ne savais même pas s'il était bi depuis toujours ou si j'étais le premier mec qu'il avait sodomisé, il avait aussi sodomisé Charlotte il y a quelques années mais à part ça ? À l'entendre quand il m'a enfilé dimanche dernier (« rassure-toi, je fais attention, je ne vais pas te faire mal. Ton cul est très accueillant, il faut le temps qu'il se fasse aux dimensions de mon sexe et tu vas prendre ton pied »), il n'en était pas à son premier ni même à son deuxième essai. Un peu frustré, je ralentis mon mouvement. Il ne faut pas le faire juter maintenant, il a déjà giclé ce matin et je veux qu'il lui reste un maximum de sperme pour arroser Charlotte une seconde fois, avec le mien en prime que je lui réserve.
Accaparé par la bite de Fabrice, je ne remarque pas encore que Julie est sortie de la piscine pour rentrer dans la maison. Un coup d'oeil circulaire me l'apprend :
– où elle est passée ?
– elle est rentrée", répond Charlotte.
– pour quoi faire ?
– elle n'a rien dit.
– arrête de te branler et va voir, dépêche-toi."
Elle se lève et se dirige vers la maison. Seul avec lui, je profite de l'aubaine :
– tu t'assois sur le bord pour que je te suce ?
– avec plaisir."
Il se hisse hors de l'eau et s'assoit face à moi, la queue à quelques centimètres de mon visage. Tout en commençant à le branler – doucement pour ne pas risquer de le faire juter (l'idée me plairait beaucoup mais on verra ça pour une autre fois) –, je lui fais part de mon plan :
– j'aimerais qu'on prenne Charlotte tous les deux.
– ensemble ?
– comment ça ensemble ?
– oui, un dans chaque trou.
– ah, j'ai jamais fait ça.
– c'est pas très difficile.
– d'accord pour essayer. Tu prends lequel ?
– comme tu veux."
Je réfléchis un court instant :
– toi dans son cul.
– ça marche, mais tu crois qu'elle est d'accord ?
– t'inquiète."
Ma main quitte son membre et ma bouche prend le relais, qu'est-ce que j'aime ça. Je n'arrive toujours pas à la prendre entier mais elle me remplit bien la bouche, je le suce sans les mains, comme une vraie salope, tout en me branlant dans l'eau. Au bout d'une minute, il me dit d'arrêter...
– ... sinon, tu vas tout te prendre dans la bouche.
– merci, c'est sympa de me prévenir.
– en plus...
– quoi ?
– regarde..."
Je m'arrête net et me retourne : de l'autre côté de la piscine, Charlotte et Julie nous observent en souriant. Charlotte, je m'en fous, Julie c'est autre chose.
– toujours aussi discrète."
Ça m'ennuie qu'elle me voit en train de faire une pipe à un mec, mon image de « mâle » en prend un coup. Qui plus est, une histoire était en train de naitre entre elle et moi qui dépassait un cadre purement sexuel, j'avais vraiment un gros coup de coeur pour elle. Comment réagit une fille de 21 ans quand elle voit un potentiel petit copain en train de sucer un mec ? 99 filles sur 100 s'enfuient à toutes jambes, écoeurées, révulsées. En même temps, elle ne s'était pas gênée pour se gouiner avec Charlotte sous mes yeux, prenant même du plaisir à s'exhiber. Mais deux mecs ensemble...
– vous faisiez quoi ?", demandè-je d'une voix peu assurée.
– je suis allée prendre un verre d'eau à la cuisine, j'ai bu trop de rosé. Et vous ?
– euh... Désolé Julie, on ne voulait pas te choquer.
– pas de problème."
Aïe.
– tu aimes ?" poursuit-elle.
– je ne le ferais pas, sinon (sourire).
– c'est la première fois que je vois un mec faire ça", dit-elle en tournant la tête vers Charlotte.
– il est très doué", répond cette dernière.
– [moi] je suis à bonne école.
– [Charlotte] c'est vrai.
– [moi à Julie] elle t'a dit qu'elle était la reine des pipes ?
– [Julie] la reine des quoi ?
– la reine des pipes, elle adore sucer si tu préfères, d'ailleurs tu as pu voir une démonstration ce matin.
– si j'avais su que ce week-end tournerait comme ça...
– [moi] et c'est pas fini."
Je ne sais pas si à la fin de cette journée Charlotte et moi serons encore ensemble mais je dois aller au bout de ce que j'ai décidé. D'abord, il faut ménager Julie, je la prends à part :
– si ce qui se passe te choque, dis-le moi, on arrête. Le but n'est pas de te heurter.
– elle m'a dit ce qui allait se passer.
– quand ça ?
– toute à l'heure dans la cuisine.
– et... quoi exactement ?
– vous allez la pénétrer tous les deux.
– c'est tout ?
– non.
– ...
– que tu aimais les mecs aussi.
– et tu trouves ça...
– ben, ça fait drôle.
– ça ne te choque pas ?
– non, si toi tu aimes. Je trouve même ça un peu excitant.
– après tout, tu aimes bien les filles aussi.
– oui.
– qu'est-ce que tu vas faire alors ?
– je vais regarder" (sourire).
À suivre . . .
Puisque maintenant, nous jouons.
L'idée qui m'est venue quand je l'ai vue les seins couverts du sperme de Fabrice, c'est qu'elle reste ainsi le reste de la journée. Salie, souillée, baveuse. Après tout, elle m'en a fait autant subir quand elle m'a tartiné la gueule de mon propre sperme et m'a forcé à en avaler une partie sous la menace de me pisser dessus. Je ne suis pas prêt d'oublier la terreur qu'elle m'a inspiré ni sa proposition, après, de lui en faire subir autant.
Aujourd'hui encore, je ne sais pas d'où m'est venu la force de lui donner cet ordre, ça ne me ressemble pas. Toujours est-il qu'elle s'est inclinée, sans objection, et que Julie et Fabrice se sont tus devant ce qui devait bien ressembler à de l'autorité de ma part.
L'heure du déjeuner approche. Nous aidons Patrice à la cuisine pendant que Julie met la table dehors sur la terrasse. Melons, salade niçoise, poulet rôti (froid), chips, oeufs durs, c'était un peu des restes mais encore frais et tout à fait mangeables, chacun piquera dans ce dont il aura envie.
À table, Patrice nous demande si nous ne voulons pas rester la nuit prochaine et partir tôt demain matin. Comme la semaine dernière, je lui réponds que je préfère rentrer ce soir pour pouvoir être à l'heure demain au boulot sans être à la bourre. Julie acquiesce, Charlotte ne dit mot puisqu'elle est déjà en vacances. Après le dessert – sommaire, il ne restait pas grand-chose à part des yaourts, des biscuits et quelques fruits –, nous retournons vers la piscine dans laquelle Julie plonge la tête la première. Charlotte s'apprête à en faire autant :
– pas toi, tu restes comme ça", lui dis-je sèchement. Personne alors ne nous entend.
Le sperme avait bien sûr séché, ne laissant plus par endroits qu'une pellicule blanchâtre, craquelée çà et là. Mais l'odeur subsistait qu'elle devait renifler à chaque inspiration, on la sentait même en étant par trop proche d'elle.
– sinon, tu me pisses dessus ?", me répond-elle en se marrant.
– je ne rigole pas.
– ...
– à force de jouer les salopes, tu en es vraiment devenue une.
– et alors ?
– alors rien. Ça me plaît de te voir comme ça et comme ça te plaît aussi, tu vas rester comme ça jusqu'à ce soir.
– pas mal.
– ta gueule."
Quelle est la part du jeu, quelle est celle de la vengeance, est-ce vraiment elle, vraiment moi ? Les mots que je viens de prononcer d'ordinaire me font rire ou me dégoûtent, ils appartiennent à des films de cul ou traînent dans de lointains fantasmes. Elle semble résignée, prête à jouer son rôle, moi aussi. Allons-y.
Nous nous baignons tous les trois sous le regard de Charlotte interdite de se laver. Elle s'assoit sur un transat, face à la piscine, ouvre les cuisses et se caresse sans un mot.
Depuis mon premier ordre donné ce matin, Julie ne s'est encore formalisée de rien, comme lors d'une engueulade entre deux amis, un troisième reste soigneusement à l'écart et feint de ne rien voir pour ne pas avoir à prendre parti. Mais là, il devient difficile de faire semblant de ne s'apercevoir de rien, la situation tourne au plan baise bien salace, il faudrait être aveugle pour l'ignorer. Ma plus grande interrogation n'était pas que Charlotte se plie ou non au jeu, j'étais sûr qu'elle le ferait, mais comment Julie allait prendre la chose : dégoûtée ou excitée ? effrayée ? La réponse n'allait plus tarder.
Elle continue de se baigner visiblement sans être perturbée, nage même vers le bord à un mètre duquel se trouve Charlotte, s'accoude, la regarde et lui demande :
– c'est Sylvain qui t'a obligée ?
– à ne pas me baigner avec vous, oui.
– pourquoi ?
– il veut que je reste comme ça", elle baisse les yeux vers sa poitrine et son ventre tachés.
– ça lui arrive souvent ?
– c'est la première fois."
Puis elle s'en retourne nager comme si de rien n'était.
Fabrice, en tant qu'homme et pas le dernier des pervers, apprécie bien sûr la situation qu'il trouve particulièrement excitante. Voir Charlotte se caresser est toujours un plaisir, même pour moi qui l'ai vue souvent. Mais une autre vision me plaît, celle de sa queue. Depuis hier, j'ai envie de la toucher, de la prendre : il y a une semaine, je la trouvais gigantesque, presque monstrueuse, maintenant je la trouve belle. Sans être vu des filles, je saisis son membre sous l'eau et observe sa réaction : il sourit.
– tu en as envie ?
– oh que oui..."
Mais ça commençait à faire beaucoup vis-à-vis de Julie.
Je le branle discrètement, la sentant grossir dans ma main. Quel manche, quel bâton, je meurs d'envie de le sucer mais dans l'eau, ce n'est pas évident. D'en haut, je l'observe, apparemment bandée à son maximum, son énorme gland découvert, je la sers fort et la fait coulisser dans ma main. Vite, de plus en plus vite tout en lui massant les couilles.
– doucement quand même.
– pardon.
– non, ça va, mais si tu continues comme ça...
– d'accord, je vois."
Je ne savais même pas s'il était bi depuis toujours ou si j'étais le premier mec qu'il avait sodomisé, il avait aussi sodomisé Charlotte il y a quelques années mais à part ça ? À l'entendre quand il m'a enfilé dimanche dernier (« rassure-toi, je fais attention, je ne vais pas te faire mal. Ton cul est très accueillant, il faut le temps qu'il se fasse aux dimensions de mon sexe et tu vas prendre ton pied »), il n'en était pas à son premier ni même à son deuxième essai. Un peu frustré, je ralentis mon mouvement. Il ne faut pas le faire juter maintenant, il a déjà giclé ce matin et je veux qu'il lui reste un maximum de sperme pour arroser Charlotte une seconde fois, avec le mien en prime que je lui réserve.
Accaparé par la bite de Fabrice, je ne remarque pas encore que Julie est sortie de la piscine pour rentrer dans la maison. Un coup d'oeil circulaire me l'apprend :
– où elle est passée ?
– elle est rentrée", répond Charlotte.
– pour quoi faire ?
– elle n'a rien dit.
– arrête de te branler et va voir, dépêche-toi."
Elle se lève et se dirige vers la maison. Seul avec lui, je profite de l'aubaine :
– tu t'assois sur le bord pour que je te suce ?
– avec plaisir."
Il se hisse hors de l'eau et s'assoit face à moi, la queue à quelques centimètres de mon visage. Tout en commençant à le branler – doucement pour ne pas risquer de le faire juter (l'idée me plairait beaucoup mais on verra ça pour une autre fois) –, je lui fais part de mon plan :
– j'aimerais qu'on prenne Charlotte tous les deux.
– ensemble ?
– comment ça ensemble ?
– oui, un dans chaque trou.
– ah, j'ai jamais fait ça.
– c'est pas très difficile.
– d'accord pour essayer. Tu prends lequel ?
– comme tu veux."
Je réfléchis un court instant :
– toi dans son cul.
– ça marche, mais tu crois qu'elle est d'accord ?
– t'inquiète."
Ma main quitte son membre et ma bouche prend le relais, qu'est-ce que j'aime ça. Je n'arrive toujours pas à la prendre entier mais elle me remplit bien la bouche, je le suce sans les mains, comme une vraie salope, tout en me branlant dans l'eau. Au bout d'une minute, il me dit d'arrêter...
– ... sinon, tu vas tout te prendre dans la bouche.
– merci, c'est sympa de me prévenir.
– en plus...
– quoi ?
– regarde..."
Je m'arrête net et me retourne : de l'autre côté de la piscine, Charlotte et Julie nous observent en souriant. Charlotte, je m'en fous, Julie c'est autre chose.
– toujours aussi discrète."
Ça m'ennuie qu'elle me voit en train de faire une pipe à un mec, mon image de « mâle » en prend un coup. Qui plus est, une histoire était en train de naitre entre elle et moi qui dépassait un cadre purement sexuel, j'avais vraiment un gros coup de coeur pour elle. Comment réagit une fille de 21 ans quand elle voit un potentiel petit copain en train de sucer un mec ? 99 filles sur 100 s'enfuient à toutes jambes, écoeurées, révulsées. En même temps, elle ne s'était pas gênée pour se gouiner avec Charlotte sous mes yeux, prenant même du plaisir à s'exhiber. Mais deux mecs ensemble...
– vous faisiez quoi ?", demandè-je d'une voix peu assurée.
– je suis allée prendre un verre d'eau à la cuisine, j'ai bu trop de rosé. Et vous ?
– euh... Désolé Julie, on ne voulait pas te choquer.
– pas de problème."
Aïe.
– tu aimes ?" poursuit-elle.
– je ne le ferais pas, sinon (sourire).
– c'est la première fois que je vois un mec faire ça", dit-elle en tournant la tête vers Charlotte.
– il est très doué", répond cette dernière.
– [moi] je suis à bonne école.
– [Charlotte] c'est vrai.
– [moi à Julie] elle t'a dit qu'elle était la reine des pipes ?
– [Julie] la reine des quoi ?
– la reine des pipes, elle adore sucer si tu préfères, d'ailleurs tu as pu voir une démonstration ce matin.
– si j'avais su que ce week-end tournerait comme ça...
– [moi] et c'est pas fini."
Je ne sais pas si à la fin de cette journée Charlotte et moi serons encore ensemble mais je dois aller au bout de ce que j'ai décidé. D'abord, il faut ménager Julie, je la prends à part :
– si ce qui se passe te choque, dis-le moi, on arrête. Le but n'est pas de te heurter.
– elle m'a dit ce qui allait se passer.
– quand ça ?
– toute à l'heure dans la cuisine.
– et... quoi exactement ?
– vous allez la pénétrer tous les deux.
– c'est tout ?
– non.
– ...
– que tu aimais les mecs aussi.
– et tu trouves ça...
– ben, ça fait drôle.
– ça ne te choque pas ?
– non, si toi tu aimes. Je trouve même ça un peu excitant.
– après tout, tu aimes bien les filles aussi.
– oui.
– qu'est-ce que tu vas faire alors ?
– je vais regarder" (sourire).
À suivre . . .
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