Chaudes vacances dans le sud de l'Espagne
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-06-2023 dans la catégorie Plus on est
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Chaudes vacances dans le sud de l'Espagne
Du comptoir de sa pharmacie, Amandine en voyait passer, des gens mal dans leur corps et mal dans leur peau. Passe encore pour les malades organiques, elle était là pour les soigner, mais les malades de la tête lui faisait encore plus souffrir. Surtout quand ils venaient réclamer leur drogue dûment prescrite par des médecins plus ou moins complaisants. Elle avait envie de leur dire : mais qu'est-ce que vous faites de votre vie sexuelle ? Faire l'amour, baiser, c'est la meilleure des thérapies quand c'est bien fait. Mais une pharmacienne ne peut pas dire ça. Le faire, en revanche...
Amandine n'avait pas été gâchée par ses parents. A 40 ans, c'était toujours la jolie poupée blonde qui avait tant fait fantasmer les hommes depuis qu'elle avait eu l'âge de copuler. Petit format bien proportionné avec une chair ferme, des seins et des fesses rondes, elle avait vite compris que le sexe était la meilleure chose de la vie. Pas mal de mecs lui étaient "passés dessus", pendant ses études, ce qui lui avait valu une mauvaise réputation auprès des filles de son âge et même certains hommes pudibonds, ou simplement meurtris de ne pas lui plaire. Mais elle avait trouvé l'âme soeur auprès de Boris, un étudiant en médecine, beau brun aux yeux bleus, joueur de rugby dans l'équipe de la fac. Ils s'étaient mariés, avaient eu deux enfants, et leur vie de couple était en tout point exemplaire. Boris avait compris que pour garder sa jolie épouse, il devait répondre à sa demande, quel que soit le jour et quelle que soit l'heure. Et pas seulement le soir ou le matin dans le lit conjugal, comme tout un chacun.
L'envie de baiser saisissait parfois Amandine sans crier gare. Il suffisait qu'un client sexy lui fasse un peu de charme pour que ça fasse tilt dans sa tête et pas seulement sa tête. C'était le cas le plus fréquent, mais parfois, l'envie la prenait subitement sans raison apparente. Alors, elle prenait son téléphone et appelait Boris. Car c'était la bite de son mari qu'elle voulait, et pas une autre. Une bite en or, disait-elle. Rigide, épaisse, puissante, allant loin.
Au coup de fil d'Amandine alors qu'il était à son cabinet en pleine consultation, Boris comprenait. Elle lui chuchotait simplement "j'ai envie". Elle ôtait sa blouse, laissait les clients aux préparateurs sous un prétexte futile, et accourait au cabinet de Boris, pas très éloigné de son officine. Elle prenait place dans la salle d'attente comme une patiente ordinaire et dès que Boris ouvrait sa porte, au lieu de faire entrer la suivante, il s'excusait auprès de la patientèle et faisait entrer Amandine.
C'était alors une union brève, fougueuse, toujours jouissive. Amandine, entièrement nue, elle y tenait, pieds compris, exigeait que Boris soit nu lui-même, considérant qu'il ne faut pas que les peaux soient gênées pour apprécier le contact et s'électriser. Ils négligeaient la table de soins, trop fragile, pour s'accoupler tantôt sur le bureau, tantôt sur une chaise ou carrément par terre, selon l'humeur du jour. Ils se fixaient en baisant, guettant leur orgasme respectif pour conjuguer leur plaisir et exultaient comme un couple ayant fait l'amour tout en ayant baisé. Car à ces moments là, elle voulait être l'amante, la maitresse, mais pas l'épouse. Encore moins la pharmacienne. Elle voulait que la bête en elle sorte dans l'extase. Cochonne, vicelarde même, suçant couilles et léchant anus, réclamant d'être "enculée", méconnaissable pour qui ne connaissait que la petite praticienne aimable et dévouée à sa clientèle, elle se confirmait la bombe sexuelle découverte au sortir de l'adolescence. Et elle se rhabillait, revenant à sa pharmacie comme si elle était allée faire une simple course. Boris reprenait ses consultations, vidé de sa substance, se félicitant chaque jour de sa chance d'avoir épousé "une femme qui baise". Folle de sa queue.
Au bout de quinze ans de mariage, ils avaient expérimenté à peu près toutes les fantaisies du sexe. De la cuisine à la salle de bains, de la voiture aux WC d'un restaurant entre deux plats, de la forêt à l'arrière d'une plage, en catimini ou devant des voyeurs, il ne leur restait plus grand chose à expérimenter pour satisfaire leur goût des accouplements hors du lit conjugal. La routine finirait-elle par les guetter ? C'eût été un comble. En jour que leurs enfants avaient été confiés à la grand-mère, ce qui leur avait permis de baiser en pleine nature sous un soleil radieux, elle lui demanda, la tête sur son ventre, apaisée :
- C'est quoi ton fantasme maintenant ?
Un peu interloqué par la question, il réfléchit quelques secondes et lui dit :
- Je ne sais pas si c'est un fantasme mais je me demande comment tu te comporterais en faisant l'amour avec un autre homme.
- Tiens donc. Et tu ferais quoi ? Le voyeur ?
- Sûrement pas. Enfin, en partie.
- Et ça t'exciterait, de me voir baiser avec un autre mec ?
- Tout dépendrait de toi, de ton comportement, et si ça t'exciterait aussi.
- Tu me tends une perche.
- Ne me dis pas que tu n'as jamais eu envie de baiser avec un autre que moi, un jour ou l'autre.
Amandine pensa alors à ce beau métis qui venait parfois à la pharmacie pour sa vieille mère. Il la couvait du regard et ça la remuait dans les profondeurs.
- Oui, ça m'est parfois arrivé mais à toi aussi, non ? Quand une belle patiente se met quasiment à poil devant toi, tu ne penses pas au sexe, des fois ?
- Euh... certes mais je me concentre pour rester pro.
- Tu vois. Bon, il faut qu'on rentre maintenant, on pourrait venir nous surprendre.
Le couple regagna sa voiture et le voyage du retour se poursuivit dans un certain silence, comme si cette discussion occupait encore leur esprit.
Il ne fallut pas longtemps avant que Boris la relance. L'idée d'un trio amoureux s'était peu à peu imposée dans sa tête et quand il en parla à nouveau à Amandine, il s'aperçut qu'elle était sur la même longueur d'ondes. Ils convinrent que cette nouvelle expérience méritait d'être tentée, mais en vacances, loin de leur domicile, afin de ne pas risquer d'être découverts par un de leurs nombreux clients ou patients. Un voyage en duo en Espagne leur fournit cette occasion. Ils avaient d'abord pensé au Cap d'Agde, temple du libertinage, mais ils trouvèrent le lieu un peu glauque. Ibiza ou Marbella leur plaisaient davantage, pour le côté festif. Ce fut finalement une station de la Costa del Sol, Este Pona, qui retint leur choix parce qu'il comptait un village naturiste. Bien que n'étant pas pratiquants réguliers du bronzage intégral, ils jugèrent que c'était la meilleure option pour des rencontres érotiques. Et c'est très excités qu'ils gagnèrent le sud de l'Espagne.
*****
Au début, ça leur fit tout drôle de se balader à poil dans ce village magnifiquement situé au bord d'une plage de rêve, mais comme tout le monde était nu, ils finirent par s'habituer, puisqu'on s'habitue à tout. La plastique impeccable d'Amandine, bien que vierge de tout bronzage, ne tarda pas à attirer l'attention des hommes, de même du reste que l'équipement génital fourni de Boris chez certaines femmes (ou hommes), et les conversations, souvent en anglais vu la composition sociologique du lieu, ne tardèrent pas. Mais avant de penser trio, Amandine et Boris pensaient duo. L'atmosphère forcément érotique qui planait dans le village avait pour effet de stimuler leur libido et ils baisaient dans leur chambre au moins deux fois par jour. Leurs voisins, un couple mûr de Néerlandais, faisait de même à entendre les cris de la femme qui perçaient la cloison de la chambre. Mais comme le village était composé essentiellement de couples, la perspective était davantage un quatuor qu'un trio, ce qui ne correspondait pas, du moins pour le moment, aux intentions de la pharmacienne et du médecin.
Toutefois, Amandine avait remarqué un serveur du restaurant qui collait assez bien à ses goûts de masculinité. Il lui rappelait ce client métis qui venait parfois à la pharmacie pour sa mère. Grand et souple, la peau mate, doté d'un impressionnant costume trois pièces qu'il masquait mal derrière un pagne, le serveur semblait particulièrement apprécier le style cheveux blonds, peau blanche et seins ronds affiché par Amandine. Boris avait évidemment remarqué le regard luisant de son épouse dès que le serveur presque nu intervenait à leur table, sa manière de le suivre du regard lorsqu'il s'éloignait, exposant un fessier nerveux après le ballottement de ses couilles plantureuses, tout comme l'empressement de l'intéressé auprès de la cliente.
- Il te fait envie ? demanda-t-il à Amandine.
- Il faudrait être difficile pour ne pas en avoir envie. Il est superbe, minaudait-elle.
- Tu es prête à baiser avec lui ?
- Il faudrait déjà qu'il ait envie de moi. Tu as vu toute la concurrence qu'il y a ici. Regarde-le en train de servir la brune aux gros seins là-bas. J'ai l'impression qu'il bande.
De fait, le pagne manifestait une légère excroissance tandis que l'homme s'occupait d'une table où deux femmes mûres faisaient des risettes au serveur. Ce qui décida Boris à agir au plus vite. A la fin du service, il s'en alla trouver le garçon et lui parla. Amandine les vit la regarder tous les deux en discutant. Une onde de chaleur parcourut son bas-ventre, une de plus, car depuis qu'elle était arrivée, elle avait l'impression d'être en incendie permanent. Toutes ces bites exposées lui portait sur le système au point qu'elle avait constamment les cuisses entrouvertes, sauf en marchant. Elle n'avait jamais autant pris conscience qu'elle était femelle en attente de bite.
- Il est d'accord, il nous retrouvera dans notre chambre après son service, il s'appelle Alberto, lui souffla-t-il, visiblement très excité lui aussi.
En Espagne, on déjeune tard. Amandine, en attendant le rendez-vous qui la mettait déjà en transes, préféra s'allonger à l'ombre d'un parasol au bord de la piscine plutôt que d'accompagner Boris à la sieste. Mieux valait éviter un contact préalable, elle n'aurait pas tenu. Tout en sommeillant sur son bain de soleil, elle observait le manège des baigneurs autour du bassin, résistant difficilement à l'envie de se masturber. A côté d'elle, un jeune couple se faisait des papouilles dans une attitude pré-coït qui se confirma quand il se leva pour prendre la direction de sa chambre, l'homme déjà en érection. Plus loin, deux couples d'âge mûr papotaient allongés sur leur natte. L'un des deux hommes caressait la cuisse de la femme de l'autre sans que celui-ci ne s'en offusque. Et pour cause : il était branlé par l'autre épouse. Tous les quatre se levèrent aussi pour aller baiser à quatre, selon toute vraisemblance. Amandine en conclut que son trio s'inscrivait dans une tendance générale dans cet après-midi brûlant.
Elle surveillait du coin de l'oeil le service au restaurant et lorsqu'il lui apparut que celui-ci était terminé, elle se leva pour gagner sa chambre. Boris dormait à plat-ventre, la queue sortant entre ses cuisses d'une manière terriblement tentante. Mais Amandine se contenta de lui caresser le dos pour le réveiller. C'est alors qu'on frappa à la porte. C'était Alberto, le serveur. Il avait troqué son pagne de travail pour un autre encore plus court et plus coloré, fendu sur le côté. Il n'était bien sûr pas question de se sauter dessus d'entrée. Boris proposa au serveur une boisson fraiche sortie du mini bar. Il parlait un français incertain mais accepta de s'asseoir sur le fauteuil de la chambre face au lit, exposant sans complexe ses avantages face à une femme nue qui se sentait encore plus nue dans ces circonstances inédites. Boris semblait vivre sa propre nudité sans la moindre réticence. On parla de l'hôtel, de la clientèle, de son travail jusqu'au moment où Boris dit à Amandine, qui était restée silencieuse :
- Chérie, suce-le maintenant.
Incertaine et hésitante, l'épouse s'avança vers le serveur, releva le pagne avec précaution et se saisit avec deux doigts du membre viril qui commençait à se redresser. Déplaçant une touffe de cheveux derrière son oreille, elle avança les lèvres et prit possession du gland en regardant Boris du coin de l'oeil, assis par terre à côté du nouveau couple. Mais dès que le contact buccal intervint, Amandine devint une autre femme. De précautionneuse, elle devint ardente. C'était comme si le pénis qui gonflait avait déclenché dans sa bouche des automatismes de femelle apte à copuler. Elle n'avait dès lors plus qu'un objectif, puisque son mari lui donnait son aval : faire en sorte que l'organe mâle fût bien dressé, bien raide, afin qu'il puisse entrer en elle avec toute l'efficacité désirable. Elle pompa avec ardeur en pressant les couilles plantureuses, oubliant toute notion de fidélité conjugale d'autant plus facilement qu'elle vit Boris en train de se masturber en la regardant. Alberto voyait la jolie tête blonde s'agiter sur son giron et savourait l'activité d'une langue qu'il jugea experte. Ce fut lui qui la releva, pagne retroussé sur une verge proéminente et il dit à Amandine en anglais :
- Now I want to fuck you.
C'était désormais une autre phase qui s'annonçait. Amandine allait donner accès à l'intérieur de son corps à un inconnu pour la première fois depuis son mariage. Elle pouvait encore s'en tenir à une simple pipe. Mais Boris avait déjà sorti un préservatif d'une boite achetée avant de partir. Et Amandine, surchauffée par sa fellation, n'était plus en mesure de résister à une pénétration autre que celle de son mari puisqu'il s'en tenait encore à l'observation. Elle s'allongea en travers du lit et ouvrit les cuisses. Il lui fallait une bite, d'urgence, et ce fut celle d'Alberto. L'homme, avant de faire son oeuvre de mâle, considéra le joli corps de cette poupée blonde aux pointes de seins dressées, à la petite chatte bien rasée, au ventre à peine bombé, aux yeux azur écarquillés fixant son corps finement musclé, tapotant son pénis sur sa fente, retardant l'échéance, jusqu'au moment où elle souffla :
- Come, please, come !
Et il la pénétra. Elle était fondante. Il la creusa de toute sa vigueur et de toute sa longueur, conscient de la chance qu'il avait d'honorer une aussi jolie femme, aussi ardente, aussi participative, le contraire d'une de ces planches à pain qui faisait souvent son ordinaire. Il se fichait pas mal de la présence du mari, du reste discret tout en étant attentif. Boris, en effet, ne perdait pas une miette du spectacle. C'était évidemment la première fois qu'il voyait son épouse faire l'amour non pas à travers un miroir, comme cela leur arrivait souvent, mais en direct live avec un homme qui n'était pas lui. Il était à la fois surpris et ravi de la voir aussi passionnée, à l'image de ses mains qui pétrissaient les fesses dures du serveur et de ses pieds qui battaient l'air au rythme des coups de boutoir de plus plus rapides et virulents, sans parler de ses exclamations de plaisir qui, cette fois, n'étaient pas dues à sa bite. Elle exprimait même ce miaulement caractéristique, "marraawww" quand elle prenait son pied et dont il se croyait le dépositaire exclusif.
Il s'avança pour scruter son visage et leurs regards se croisèrent. Il vit dans les yeux embués d'Amandine l'exaltation que lui procurait ce coït inédit et la reconnaissance à son endroit de lui permettre cette transgression. Puis Alberto s'interrompit, à la limite de l'éjaculation. Amandine le fixa, inquiète. C'était donc déjà fini ?
Non. Il s'allongea sur le lit, pine dressée comme un mât, et elle s'empressa de venir s'empaler. Boris la vit alors faire aller et venir son cul avec une frénésie dont il avait été auparavant l'unique jouisseur. Elle baisait, sans entraves, comme elle baisait toujours. Quand elle se retourna pour s'empaler à nouveau, ce fut pour le regarder, lui, Boris, en ondulant de la croupe, comme si elle vérifiait qu'il était toujours là à la regarder. C'est alors qu'elle eut une inspiration :
- Chéri, donne-moi ta queue.
Comme il bandait comme un cerf, la bouche d'Amandine lui procura à son tour une sensation inédite. Elle le suçait pendant qu'elle ondulait de la croupe sur l'axe de chair du serveur. Il vit dans son regard tout le plaisir que lui procurait cette double copulation. C'était le sens même de ce trio qu'ils avaient programmé sans en connaitre les tenants et les aboutissants. Et c'est ce qu'il lut sur son visage lorsqu'elle levait les yeux vers lui. Sans rompre le contact, Alberto modifia sa position pour la prendre en levrette. Amandine lâcha la queue de Boris pour se concentrer sur ce qui était sa pénétration favorite. Ses cheveux se balançaient au rythme des virulents coups de bite et Boris se contenta de la regarder, grimaçante et secouée, la croupe nerveuse, totalement dévouée à sa baise. Elle se retourna pour regarder son amant et lui souffler "thanks thanks", merci merci, ce qui en disait long sur son adhésion. Elle pencha même la tête entre ses bras pour regarder par en-dessous l'activité du pénis, comme pour vérifier la source de son extase. Boris commençait à se dire qu'Amandine lui échappait. C'est pourquoi il prit une initiative qui allait, beaucoup plus tard, susciter des échanges dans le couple. Il commanda le serveur à s'allonger à nouveau et à Amandine de venir sur lui. Mais cette fois, le mari ne resta pas passif. Pendant qu'Amandine ondulait, il lui mit un doigt dans l'anus, ce qui déclencha sur sa peau une éruption de chair de poule. Et il lui dit :
- Chérie, penche-toi en avant, je vais t'enculer en même temps.
La double pénétration anale-vaginale, le couple ne la connaissait que par l'intermédiaire de vidéos pornos qu'ils avaient visionnées nus avant de copuler. C'était évidemment une grande première. Mais Amandine était dans un tel état d'excitation qu'elle ne chercha pas à discuter, d'autant que la sodomie faisait partie de leur panoplie sexuelle, quoique nullement systématique. Elle posa les mains de chaque côté de la tête d'Alberto, creusa les reins et laissa Boris venir à petits coups secs avant que son rectum ne s'ouvre comme Sésame. Lorsque les deux hommes réussirent à trouver leur rythme, si près l'un de l'autre dans le tréfonds d'Amandine, elle poussa un râle profond, tellement possédée qu'elle ne remuait même plus, subjuguée par les deux bites qui la ramonaient, sensible des orteils à la racine des cheveux. La posture dura suffisamment longtemps pour que les deux hommes, pas moins électrisés, finissent par prendre leur plaisir en grognant à l'unisson. Boris éjacula le premier et Amandine eut l'impression d'un jet tellement puissant qu'à peine le coït achevé, elle courut vers les toilettes pour se soulager d'un lavement improbable. La capote du serveur pendouillait, gavée de sperme, et lui gagna la douche en premier. Ainsi s'achevait ce trio, par des ablutions rendues nécessaires par une explosion de liquide séminal, témoignage d'une jouissance extrême largement partagée.
********
Après cette expérience inédite, le couple considérait que ses vacances étaient déjà réussies. Amandine ne pensait pas être capable de jouir avec un autre homme que son mari. Elle n'en revenait toujours pas, tant cela heurtait ses stéréotypes. Quant à Boris, il s'était aussi étonné lui-même en prenant plaisir à voir sa femme prendre son pied avec un simple serveur de restaurant et devant lui qui plus est. Le couple avait bien conscience qu'une étape avait été franchie dans leur vie sexuelle. Il n'envisageait pas pour autant de faire revenir Alberto dans leur chambre.
Au restaurant, ils avaient remarqué qu'un couple d'âge mûr, assis à une table assez proche, les regardait souvent et leur faisait même des risettes. Visiblement, il cherchait la conversation. Déambulant nus au bord de la piscine, exposant sans complexe lui un corps trapu et bedonnant, elle une chair abondante et néanmoins ferme, lui chauve et elle brune, tous deux intégralement bronzés, ils s'arrêtèrent devant le bain de soleil d'Amandine et Boris, couchés prudemment à l'ombre d'un parasol. Ils engagèrent la conversation, s'annoncèrent Belges aux prénoms d'Eddy et Frida et invitèrent les deux Français à prendre un verre au bar, ce qu'ils acceptèrent, heureux de sortir de leur léthargie.
Ils découvrirent un couple jovial et débonnaire qui les mit d'emblée à l'aise. La conversation dura, sautant du coq à l'âne. Ils la prolongèrent encore dans un dîner en commun, se baignèrent ensemble et bronzèrent ensemble le lendemain. Ils partagèrent à nouveau leur table au déjeuner de ce qui devait être la dernière journée du couple français. C'est au cours de celui-ci que les deux Belges avouèrent qu'ils étaient libertins, habitués du Cap d'Agde auquel ils avaient fait une infidélité cette fois-ci. Amandine remarquait que Boris reluquait de plus en plus le corps pulpeux de Frida, elle-même étant dévorée du regard par Eddy. Lorsque ce dernier demanda aux deux Français si, par hasard, ils avaient vécu une expérience échangiste, ils durent répondre non et l'autre enchaina aussitôt :
- Pourquoi ne pas commencer ce soir avec nous ?
- C'est que... on n'a pas l'habitude, répondit Amandine.
- Mais tu t'es bien amusée avec le beau Alberto, non ? rétorqua Frida dans un sourire entendu.
Surprise d'Amandine, qui resta coite. Ils n'avaient décidément pas été discrets.
- Rassure-toi, je sais ce que c'est aussi et tu as bien eu raison, c'est un merveilleux "lover", poursuivit la Belge.
- On ne vous met pas le couteau sous la gorge, réfléchissez jusqu'à ce soir, conclut Eddy avant de se lever de table.
Amandine et Boris se sentirent pris au piège. D'un côté, ce plan à quatre n'était pas dans leurs projets initiaux et le trio avait été tellement réussi qu'ils pouvaient aisément s'en contenter. Mais de l'autre, c'était peut-être une occasion inespérée d'approfondir leur connaissance du sexe dans un contexte approprié avec un couple sympathique.
- Avoue-le, tu baiserais bien Frida, je t'ai vu mater ses gros nichons, gloussa Amandine.
Boris ne nia pas. La pulpeuse belge était un réceptacle à fantasmes en tous genres avec son opulente poitrine encore ferme et son fessier large et joufflu.
- Et toi, tu baiserais avec Eddy ? interrogea Boris
- Il ne m'excite pas autant qu'Alberto, tu t'en doutes, mais je te dois bien ça après ce que tu m'as permis de connaitre, répondit sa femme.
Et c'est ainsi qu'ils frappèrent à la porte de la chambre des deux Belges vêtus de simples sandales, comme le voulait la règle des lieux, le restaurant faisant seule exception. Ils étaient un peu tendus, conscients qu'une nouvelle étape allait entrer dans leur vie de couple. Pour les rassurer, Eddy et Frida leur firent fête, leur offrirent à boire et les amenèrent petit à petit vers le lit XXL pour entamer la reconnaissance de leurs corps. Amandine avait calculé qu'en pompant généreusement la bite courte et épaisse du Belge, elle précipiterait son éjaculation, peut-être même dès la fellation, et laisserait Boris batifoler avec Frida. Elle emboucha résolument le gland plantureux du Belge, non sans difficulté car elle avait une petite bouche, pendant qu'il doigtait sa chatte. Boris et Frida avaient entamé un 69. Amandine ne voyait plus la tête de son mari, couverte par la croupe majestueuse de la Belge. Malgré la pipe ardente d'Amandine, renforcée par le mouvement rotatif de sa main, Eddy n'avait pas giclé lorsqu'il la repoussa pour enfiler un préservatif. Il allait donc la baiser, que cela lui plaise ou non. Elle s'y résigna d'autant plus facilement que Boris était entré dans le corps de Frida et lui décernait les virulents coups de queue dont elle était l'habituelle destinataire, faisant trembler les copieux nichons de la Belge qui couinait d'importance. Puis qu'il baisait, eh bien, elle baiserait aussi.
Eddy dominait maintenant ce petit corps parfaitement proportionné d'Amandine, savourant la chance de posséder un tel morceau de roi (des Belges). A genoux sur le lit, il lui prit les pieds, les écarta et la pénétra. Amandine ne put retenir un gémissement qui n'était pas de douleur car le doigtage l'avait bien préparée, qu'elle le veuille ou non. L'envahissement massif du gros Belge lui procurait une sensation indiscutable de plaisir qui faisait oublier son ventre bedonnant. Néanmoins, décidée à hâter l'éjaculation de son partenaire, elle se mit à gigoter sous lui en l'encourageant. Mais l'effet fut inverse de celui qu'elle recherchait. Non seulement Eddy n'éjaculait pas mais cette pénétration puissante la mettait de plus en plus en transes. Depuis son arrivée dans ce village du stupre, son sexe était devenu si sensible qu'il était devenu insatiable. Eddy ne faisait que combler ponctuellement ce besoin physiologique de pénétration masculine propre aux femmes sensuelles très échauffées.
D'autant qu'en tournant la tête sur le côté, elle pouvait voir le visage de Frida collé au matelas, bavant de plaisir sous les assauts de Boris dans une levrette frénétique qui faisait claquer leurs peaux. Manifestement, elle jouissait d'être baisée par un aussi bel homme, ses "oh", ses "ah", ses "mmm" en faisaient foi. Amandine en fut un peu piquée et demanda à Eddy de la prendre par derrière. Dès qu'il commença à limer, elle exprima son contentement par des "oui", "encore", " je la sens bien ta grosse bite" qui fit se retourner Boris vers elle. Une fois de plus, il découvrait son épouse dans l'extase, mais cette fois avec un homme qui était l'exact contraire de lui-même et d'Alberto. Il est vrai qu'il pilonnait en même temps une femelle bien plus charnue que son épouse.
Quand Amandine vit qu'il sodomisait la Belge, lui faisant pousser de hauts cris, elle réclama le même traitement d'Eddy, ce qui ne laissa pas d'étonner celui-ci. Enculer un aussi joli cul, il n'en aurait même pas rêvé. Il eut le bon goût de bien la lécher et la doigter avant, de sorte qu'il s'introduisit plus facilement qu'il ne l'aurait cru. Dès lors, Amandine perdit complètement les pédales. Cette grosse bite dans son fondement, Frida couinant sous les assauts de Boris fiché dans son cul en lui pétrissant les nichons, tout contribua à ce qu'elle éprouve un orgasme puissant, inattendu, inespéré qui vainquit la résistance du gros Belge, subjugué par le tempérament volcanique de cette poupée blonde qui cachait si bien son jeu. Il gicla, bientôt suivi par Boris, vaincu quant à lui par la main aux couilles qu'avait glissé Frida entre ses jambes. Les couples basculèrent sur le dos, repus, haletants, comblés. Frida et Amandine s'embrassèrent sur la bouche comme deux complices pendant qu'Eddy se laissait aller à des propos grivois sur leur cul enchanté.
Ils décidèrent d'aller prendre un dernier verre au bar, rencontrant au passage des couples qui s'apprêtaient aux mêmes ébats qu'eux. Mais Amandine avait envie de dormir, d'autant que le lendemain, le bus de l'hôtel devait les emmener tôt à l'aéroport. Ils embrassèrent les deux Belges et s'en furent dans leur chambre, encore un peu secoués par ce quatuor imprévu, et s'endormirent aussitôt. Ils eurent beaucoup de mal à se réveiller pour partir à temps et ne purent même pas saluer leurs partenaires de la veille.
*******
De retour de vacances, la vie repris son cours. Amandine retrouva le comptoir de sa pharmacie et Boris son cabinet de médecin. Ils avaient conservé par politesse le numéro de téléphone des deux Belges mais ils n'avaient pas l'intention de renouer avec eux. Reviendraient-ils dans ce village naturiste ? Ils ne le savaient pas encore. Néanmoins, ils reconnurent que leur vie sexuelle avait pris un tour nouveau. Boris avait vu sa femme jouir avec un autre homme (et même deux) et Amandine avait vu une autre femme qu'elle jouir avec son mari. Leurs rapports intimes n'en furent pas affectés, loin de là, mais ils savaient l'un et l'autre que cette expérience serait appelée à se renouveler tôt ou tard. Il fallait juste trouver le bon moment et le bon endroit.
Par une curieuse coïncidence, un couple ami, Véronique, également médecin, et son mari Denis, leur avouèrent au cours d'une soirée qu'ils avaient passé une semaine au Cap d'Agde et que, voilà, ils avaient "couché" avec un autre couple. Une discussion s'ensuivit durant laquelle Boris et Amandine finirent par avouer que, eux aussi, ils avaient découvert le quatuor et même le trio. Boris n'avait jamais pensé baiser Véronique, une quadra assez replète, qu'il ne voyait que comme une consoeur amie, mais Denis, chaud lapin, rêvait depuis longtemps de sauter Amandine. C'est lui qui émit l'éventualité d'un plan à quatre "entre amis". Les deux femmes devaient décider. La réflexion ne dura qu'une semaine. Véronique s'était bien éclatée au Cap d'Agde en se faisant sauter plusieurs fois par des hommes qui n'étaient pas Denis. Elle appela Amandine pour lui demander si elle verrait un inconvénient à ce qu'elle "fasse l'amour" avec Boris devant elle. Amandine lui répondit qu'il n'était pas question de "faire l'amour" mais de baiser. Le souvenir brûlant de ses vacances fit le reste. Boris se fit à l'idée de voir Véronique nue et de lui rendre l'hommage viril qu'elle attendait. Amandine voulait voir la bite de Denis. Et le samedi suivant, deux couples nus s'ébattaient dans un lit XXL, heureux de se (re)découvrir dans une autre activité qu'un simple dîner en commun.
Amandine n'avait pas été gâchée par ses parents. A 40 ans, c'était toujours la jolie poupée blonde qui avait tant fait fantasmer les hommes depuis qu'elle avait eu l'âge de copuler. Petit format bien proportionné avec une chair ferme, des seins et des fesses rondes, elle avait vite compris que le sexe était la meilleure chose de la vie. Pas mal de mecs lui étaient "passés dessus", pendant ses études, ce qui lui avait valu une mauvaise réputation auprès des filles de son âge et même certains hommes pudibonds, ou simplement meurtris de ne pas lui plaire. Mais elle avait trouvé l'âme soeur auprès de Boris, un étudiant en médecine, beau brun aux yeux bleus, joueur de rugby dans l'équipe de la fac. Ils s'étaient mariés, avaient eu deux enfants, et leur vie de couple était en tout point exemplaire. Boris avait compris que pour garder sa jolie épouse, il devait répondre à sa demande, quel que soit le jour et quelle que soit l'heure. Et pas seulement le soir ou le matin dans le lit conjugal, comme tout un chacun.
L'envie de baiser saisissait parfois Amandine sans crier gare. Il suffisait qu'un client sexy lui fasse un peu de charme pour que ça fasse tilt dans sa tête et pas seulement sa tête. C'était le cas le plus fréquent, mais parfois, l'envie la prenait subitement sans raison apparente. Alors, elle prenait son téléphone et appelait Boris. Car c'était la bite de son mari qu'elle voulait, et pas une autre. Une bite en or, disait-elle. Rigide, épaisse, puissante, allant loin.
Au coup de fil d'Amandine alors qu'il était à son cabinet en pleine consultation, Boris comprenait. Elle lui chuchotait simplement "j'ai envie". Elle ôtait sa blouse, laissait les clients aux préparateurs sous un prétexte futile, et accourait au cabinet de Boris, pas très éloigné de son officine. Elle prenait place dans la salle d'attente comme une patiente ordinaire et dès que Boris ouvrait sa porte, au lieu de faire entrer la suivante, il s'excusait auprès de la patientèle et faisait entrer Amandine.
C'était alors une union brève, fougueuse, toujours jouissive. Amandine, entièrement nue, elle y tenait, pieds compris, exigeait que Boris soit nu lui-même, considérant qu'il ne faut pas que les peaux soient gênées pour apprécier le contact et s'électriser. Ils négligeaient la table de soins, trop fragile, pour s'accoupler tantôt sur le bureau, tantôt sur une chaise ou carrément par terre, selon l'humeur du jour. Ils se fixaient en baisant, guettant leur orgasme respectif pour conjuguer leur plaisir et exultaient comme un couple ayant fait l'amour tout en ayant baisé. Car à ces moments là, elle voulait être l'amante, la maitresse, mais pas l'épouse. Encore moins la pharmacienne. Elle voulait que la bête en elle sorte dans l'extase. Cochonne, vicelarde même, suçant couilles et léchant anus, réclamant d'être "enculée", méconnaissable pour qui ne connaissait que la petite praticienne aimable et dévouée à sa clientèle, elle se confirmait la bombe sexuelle découverte au sortir de l'adolescence. Et elle se rhabillait, revenant à sa pharmacie comme si elle était allée faire une simple course. Boris reprenait ses consultations, vidé de sa substance, se félicitant chaque jour de sa chance d'avoir épousé "une femme qui baise". Folle de sa queue.
Au bout de quinze ans de mariage, ils avaient expérimenté à peu près toutes les fantaisies du sexe. De la cuisine à la salle de bains, de la voiture aux WC d'un restaurant entre deux plats, de la forêt à l'arrière d'une plage, en catimini ou devant des voyeurs, il ne leur restait plus grand chose à expérimenter pour satisfaire leur goût des accouplements hors du lit conjugal. La routine finirait-elle par les guetter ? C'eût été un comble. En jour que leurs enfants avaient été confiés à la grand-mère, ce qui leur avait permis de baiser en pleine nature sous un soleil radieux, elle lui demanda, la tête sur son ventre, apaisée :
- C'est quoi ton fantasme maintenant ?
Un peu interloqué par la question, il réfléchit quelques secondes et lui dit :
- Je ne sais pas si c'est un fantasme mais je me demande comment tu te comporterais en faisant l'amour avec un autre homme.
- Tiens donc. Et tu ferais quoi ? Le voyeur ?
- Sûrement pas. Enfin, en partie.
- Et ça t'exciterait, de me voir baiser avec un autre mec ?
- Tout dépendrait de toi, de ton comportement, et si ça t'exciterait aussi.
- Tu me tends une perche.
- Ne me dis pas que tu n'as jamais eu envie de baiser avec un autre que moi, un jour ou l'autre.
Amandine pensa alors à ce beau métis qui venait parfois à la pharmacie pour sa vieille mère. Il la couvait du regard et ça la remuait dans les profondeurs.
- Oui, ça m'est parfois arrivé mais à toi aussi, non ? Quand une belle patiente se met quasiment à poil devant toi, tu ne penses pas au sexe, des fois ?
- Euh... certes mais je me concentre pour rester pro.
- Tu vois. Bon, il faut qu'on rentre maintenant, on pourrait venir nous surprendre.
Le couple regagna sa voiture et le voyage du retour se poursuivit dans un certain silence, comme si cette discussion occupait encore leur esprit.
Il ne fallut pas longtemps avant que Boris la relance. L'idée d'un trio amoureux s'était peu à peu imposée dans sa tête et quand il en parla à nouveau à Amandine, il s'aperçut qu'elle était sur la même longueur d'ondes. Ils convinrent que cette nouvelle expérience méritait d'être tentée, mais en vacances, loin de leur domicile, afin de ne pas risquer d'être découverts par un de leurs nombreux clients ou patients. Un voyage en duo en Espagne leur fournit cette occasion. Ils avaient d'abord pensé au Cap d'Agde, temple du libertinage, mais ils trouvèrent le lieu un peu glauque. Ibiza ou Marbella leur plaisaient davantage, pour le côté festif. Ce fut finalement une station de la Costa del Sol, Este Pona, qui retint leur choix parce qu'il comptait un village naturiste. Bien que n'étant pas pratiquants réguliers du bronzage intégral, ils jugèrent que c'était la meilleure option pour des rencontres érotiques. Et c'est très excités qu'ils gagnèrent le sud de l'Espagne.
*****
Au début, ça leur fit tout drôle de se balader à poil dans ce village magnifiquement situé au bord d'une plage de rêve, mais comme tout le monde était nu, ils finirent par s'habituer, puisqu'on s'habitue à tout. La plastique impeccable d'Amandine, bien que vierge de tout bronzage, ne tarda pas à attirer l'attention des hommes, de même du reste que l'équipement génital fourni de Boris chez certaines femmes (ou hommes), et les conversations, souvent en anglais vu la composition sociologique du lieu, ne tardèrent pas. Mais avant de penser trio, Amandine et Boris pensaient duo. L'atmosphère forcément érotique qui planait dans le village avait pour effet de stimuler leur libido et ils baisaient dans leur chambre au moins deux fois par jour. Leurs voisins, un couple mûr de Néerlandais, faisait de même à entendre les cris de la femme qui perçaient la cloison de la chambre. Mais comme le village était composé essentiellement de couples, la perspective était davantage un quatuor qu'un trio, ce qui ne correspondait pas, du moins pour le moment, aux intentions de la pharmacienne et du médecin.
Toutefois, Amandine avait remarqué un serveur du restaurant qui collait assez bien à ses goûts de masculinité. Il lui rappelait ce client métis qui venait parfois à la pharmacie pour sa mère. Grand et souple, la peau mate, doté d'un impressionnant costume trois pièces qu'il masquait mal derrière un pagne, le serveur semblait particulièrement apprécier le style cheveux blonds, peau blanche et seins ronds affiché par Amandine. Boris avait évidemment remarqué le regard luisant de son épouse dès que le serveur presque nu intervenait à leur table, sa manière de le suivre du regard lorsqu'il s'éloignait, exposant un fessier nerveux après le ballottement de ses couilles plantureuses, tout comme l'empressement de l'intéressé auprès de la cliente.
- Il te fait envie ? demanda-t-il à Amandine.
- Il faudrait être difficile pour ne pas en avoir envie. Il est superbe, minaudait-elle.
- Tu es prête à baiser avec lui ?
- Il faudrait déjà qu'il ait envie de moi. Tu as vu toute la concurrence qu'il y a ici. Regarde-le en train de servir la brune aux gros seins là-bas. J'ai l'impression qu'il bande.
De fait, le pagne manifestait une légère excroissance tandis que l'homme s'occupait d'une table où deux femmes mûres faisaient des risettes au serveur. Ce qui décida Boris à agir au plus vite. A la fin du service, il s'en alla trouver le garçon et lui parla. Amandine les vit la regarder tous les deux en discutant. Une onde de chaleur parcourut son bas-ventre, une de plus, car depuis qu'elle était arrivée, elle avait l'impression d'être en incendie permanent. Toutes ces bites exposées lui portait sur le système au point qu'elle avait constamment les cuisses entrouvertes, sauf en marchant. Elle n'avait jamais autant pris conscience qu'elle était femelle en attente de bite.
- Il est d'accord, il nous retrouvera dans notre chambre après son service, il s'appelle Alberto, lui souffla-t-il, visiblement très excité lui aussi.
En Espagne, on déjeune tard. Amandine, en attendant le rendez-vous qui la mettait déjà en transes, préféra s'allonger à l'ombre d'un parasol au bord de la piscine plutôt que d'accompagner Boris à la sieste. Mieux valait éviter un contact préalable, elle n'aurait pas tenu. Tout en sommeillant sur son bain de soleil, elle observait le manège des baigneurs autour du bassin, résistant difficilement à l'envie de se masturber. A côté d'elle, un jeune couple se faisait des papouilles dans une attitude pré-coït qui se confirma quand il se leva pour prendre la direction de sa chambre, l'homme déjà en érection. Plus loin, deux couples d'âge mûr papotaient allongés sur leur natte. L'un des deux hommes caressait la cuisse de la femme de l'autre sans que celui-ci ne s'en offusque. Et pour cause : il était branlé par l'autre épouse. Tous les quatre se levèrent aussi pour aller baiser à quatre, selon toute vraisemblance. Amandine en conclut que son trio s'inscrivait dans une tendance générale dans cet après-midi brûlant.
Elle surveillait du coin de l'oeil le service au restaurant et lorsqu'il lui apparut que celui-ci était terminé, elle se leva pour gagner sa chambre. Boris dormait à plat-ventre, la queue sortant entre ses cuisses d'une manière terriblement tentante. Mais Amandine se contenta de lui caresser le dos pour le réveiller. C'est alors qu'on frappa à la porte. C'était Alberto, le serveur. Il avait troqué son pagne de travail pour un autre encore plus court et plus coloré, fendu sur le côté. Il n'était bien sûr pas question de se sauter dessus d'entrée. Boris proposa au serveur une boisson fraiche sortie du mini bar. Il parlait un français incertain mais accepta de s'asseoir sur le fauteuil de la chambre face au lit, exposant sans complexe ses avantages face à une femme nue qui se sentait encore plus nue dans ces circonstances inédites. Boris semblait vivre sa propre nudité sans la moindre réticence. On parla de l'hôtel, de la clientèle, de son travail jusqu'au moment où Boris dit à Amandine, qui était restée silencieuse :
- Chérie, suce-le maintenant.
Incertaine et hésitante, l'épouse s'avança vers le serveur, releva le pagne avec précaution et se saisit avec deux doigts du membre viril qui commençait à se redresser. Déplaçant une touffe de cheveux derrière son oreille, elle avança les lèvres et prit possession du gland en regardant Boris du coin de l'oeil, assis par terre à côté du nouveau couple. Mais dès que le contact buccal intervint, Amandine devint une autre femme. De précautionneuse, elle devint ardente. C'était comme si le pénis qui gonflait avait déclenché dans sa bouche des automatismes de femelle apte à copuler. Elle n'avait dès lors plus qu'un objectif, puisque son mari lui donnait son aval : faire en sorte que l'organe mâle fût bien dressé, bien raide, afin qu'il puisse entrer en elle avec toute l'efficacité désirable. Elle pompa avec ardeur en pressant les couilles plantureuses, oubliant toute notion de fidélité conjugale d'autant plus facilement qu'elle vit Boris en train de se masturber en la regardant. Alberto voyait la jolie tête blonde s'agiter sur son giron et savourait l'activité d'une langue qu'il jugea experte. Ce fut lui qui la releva, pagne retroussé sur une verge proéminente et il dit à Amandine en anglais :
- Now I want to fuck you.
C'était désormais une autre phase qui s'annonçait. Amandine allait donner accès à l'intérieur de son corps à un inconnu pour la première fois depuis son mariage. Elle pouvait encore s'en tenir à une simple pipe. Mais Boris avait déjà sorti un préservatif d'une boite achetée avant de partir. Et Amandine, surchauffée par sa fellation, n'était plus en mesure de résister à une pénétration autre que celle de son mari puisqu'il s'en tenait encore à l'observation. Elle s'allongea en travers du lit et ouvrit les cuisses. Il lui fallait une bite, d'urgence, et ce fut celle d'Alberto. L'homme, avant de faire son oeuvre de mâle, considéra le joli corps de cette poupée blonde aux pointes de seins dressées, à la petite chatte bien rasée, au ventre à peine bombé, aux yeux azur écarquillés fixant son corps finement musclé, tapotant son pénis sur sa fente, retardant l'échéance, jusqu'au moment où elle souffla :
- Come, please, come !
Et il la pénétra. Elle était fondante. Il la creusa de toute sa vigueur et de toute sa longueur, conscient de la chance qu'il avait d'honorer une aussi jolie femme, aussi ardente, aussi participative, le contraire d'une de ces planches à pain qui faisait souvent son ordinaire. Il se fichait pas mal de la présence du mari, du reste discret tout en étant attentif. Boris, en effet, ne perdait pas une miette du spectacle. C'était évidemment la première fois qu'il voyait son épouse faire l'amour non pas à travers un miroir, comme cela leur arrivait souvent, mais en direct live avec un homme qui n'était pas lui. Il était à la fois surpris et ravi de la voir aussi passionnée, à l'image de ses mains qui pétrissaient les fesses dures du serveur et de ses pieds qui battaient l'air au rythme des coups de boutoir de plus plus rapides et virulents, sans parler de ses exclamations de plaisir qui, cette fois, n'étaient pas dues à sa bite. Elle exprimait même ce miaulement caractéristique, "marraawww" quand elle prenait son pied et dont il se croyait le dépositaire exclusif.
Il s'avança pour scruter son visage et leurs regards se croisèrent. Il vit dans les yeux embués d'Amandine l'exaltation que lui procurait ce coït inédit et la reconnaissance à son endroit de lui permettre cette transgression. Puis Alberto s'interrompit, à la limite de l'éjaculation. Amandine le fixa, inquiète. C'était donc déjà fini ?
Non. Il s'allongea sur le lit, pine dressée comme un mât, et elle s'empressa de venir s'empaler. Boris la vit alors faire aller et venir son cul avec une frénésie dont il avait été auparavant l'unique jouisseur. Elle baisait, sans entraves, comme elle baisait toujours. Quand elle se retourna pour s'empaler à nouveau, ce fut pour le regarder, lui, Boris, en ondulant de la croupe, comme si elle vérifiait qu'il était toujours là à la regarder. C'est alors qu'elle eut une inspiration :
- Chéri, donne-moi ta queue.
Comme il bandait comme un cerf, la bouche d'Amandine lui procura à son tour une sensation inédite. Elle le suçait pendant qu'elle ondulait de la croupe sur l'axe de chair du serveur. Il vit dans son regard tout le plaisir que lui procurait cette double copulation. C'était le sens même de ce trio qu'ils avaient programmé sans en connaitre les tenants et les aboutissants. Et c'est ce qu'il lut sur son visage lorsqu'elle levait les yeux vers lui. Sans rompre le contact, Alberto modifia sa position pour la prendre en levrette. Amandine lâcha la queue de Boris pour se concentrer sur ce qui était sa pénétration favorite. Ses cheveux se balançaient au rythme des virulents coups de bite et Boris se contenta de la regarder, grimaçante et secouée, la croupe nerveuse, totalement dévouée à sa baise. Elle se retourna pour regarder son amant et lui souffler "thanks thanks", merci merci, ce qui en disait long sur son adhésion. Elle pencha même la tête entre ses bras pour regarder par en-dessous l'activité du pénis, comme pour vérifier la source de son extase. Boris commençait à se dire qu'Amandine lui échappait. C'est pourquoi il prit une initiative qui allait, beaucoup plus tard, susciter des échanges dans le couple. Il commanda le serveur à s'allonger à nouveau et à Amandine de venir sur lui. Mais cette fois, le mari ne resta pas passif. Pendant qu'Amandine ondulait, il lui mit un doigt dans l'anus, ce qui déclencha sur sa peau une éruption de chair de poule. Et il lui dit :
- Chérie, penche-toi en avant, je vais t'enculer en même temps.
La double pénétration anale-vaginale, le couple ne la connaissait que par l'intermédiaire de vidéos pornos qu'ils avaient visionnées nus avant de copuler. C'était évidemment une grande première. Mais Amandine était dans un tel état d'excitation qu'elle ne chercha pas à discuter, d'autant que la sodomie faisait partie de leur panoplie sexuelle, quoique nullement systématique. Elle posa les mains de chaque côté de la tête d'Alberto, creusa les reins et laissa Boris venir à petits coups secs avant que son rectum ne s'ouvre comme Sésame. Lorsque les deux hommes réussirent à trouver leur rythme, si près l'un de l'autre dans le tréfonds d'Amandine, elle poussa un râle profond, tellement possédée qu'elle ne remuait même plus, subjuguée par les deux bites qui la ramonaient, sensible des orteils à la racine des cheveux. La posture dura suffisamment longtemps pour que les deux hommes, pas moins électrisés, finissent par prendre leur plaisir en grognant à l'unisson. Boris éjacula le premier et Amandine eut l'impression d'un jet tellement puissant qu'à peine le coït achevé, elle courut vers les toilettes pour se soulager d'un lavement improbable. La capote du serveur pendouillait, gavée de sperme, et lui gagna la douche en premier. Ainsi s'achevait ce trio, par des ablutions rendues nécessaires par une explosion de liquide séminal, témoignage d'une jouissance extrême largement partagée.
********
Après cette expérience inédite, le couple considérait que ses vacances étaient déjà réussies. Amandine ne pensait pas être capable de jouir avec un autre homme que son mari. Elle n'en revenait toujours pas, tant cela heurtait ses stéréotypes. Quant à Boris, il s'était aussi étonné lui-même en prenant plaisir à voir sa femme prendre son pied avec un simple serveur de restaurant et devant lui qui plus est. Le couple avait bien conscience qu'une étape avait été franchie dans leur vie sexuelle. Il n'envisageait pas pour autant de faire revenir Alberto dans leur chambre.
Au restaurant, ils avaient remarqué qu'un couple d'âge mûr, assis à une table assez proche, les regardait souvent et leur faisait même des risettes. Visiblement, il cherchait la conversation. Déambulant nus au bord de la piscine, exposant sans complexe lui un corps trapu et bedonnant, elle une chair abondante et néanmoins ferme, lui chauve et elle brune, tous deux intégralement bronzés, ils s'arrêtèrent devant le bain de soleil d'Amandine et Boris, couchés prudemment à l'ombre d'un parasol. Ils engagèrent la conversation, s'annoncèrent Belges aux prénoms d'Eddy et Frida et invitèrent les deux Français à prendre un verre au bar, ce qu'ils acceptèrent, heureux de sortir de leur léthargie.
Ils découvrirent un couple jovial et débonnaire qui les mit d'emblée à l'aise. La conversation dura, sautant du coq à l'âne. Ils la prolongèrent encore dans un dîner en commun, se baignèrent ensemble et bronzèrent ensemble le lendemain. Ils partagèrent à nouveau leur table au déjeuner de ce qui devait être la dernière journée du couple français. C'est au cours de celui-ci que les deux Belges avouèrent qu'ils étaient libertins, habitués du Cap d'Agde auquel ils avaient fait une infidélité cette fois-ci. Amandine remarquait que Boris reluquait de plus en plus le corps pulpeux de Frida, elle-même étant dévorée du regard par Eddy. Lorsque ce dernier demanda aux deux Français si, par hasard, ils avaient vécu une expérience échangiste, ils durent répondre non et l'autre enchaina aussitôt :
- Pourquoi ne pas commencer ce soir avec nous ?
- C'est que... on n'a pas l'habitude, répondit Amandine.
- Mais tu t'es bien amusée avec le beau Alberto, non ? rétorqua Frida dans un sourire entendu.
Surprise d'Amandine, qui resta coite. Ils n'avaient décidément pas été discrets.
- Rassure-toi, je sais ce que c'est aussi et tu as bien eu raison, c'est un merveilleux "lover", poursuivit la Belge.
- On ne vous met pas le couteau sous la gorge, réfléchissez jusqu'à ce soir, conclut Eddy avant de se lever de table.
Amandine et Boris se sentirent pris au piège. D'un côté, ce plan à quatre n'était pas dans leurs projets initiaux et le trio avait été tellement réussi qu'ils pouvaient aisément s'en contenter. Mais de l'autre, c'était peut-être une occasion inespérée d'approfondir leur connaissance du sexe dans un contexte approprié avec un couple sympathique.
- Avoue-le, tu baiserais bien Frida, je t'ai vu mater ses gros nichons, gloussa Amandine.
Boris ne nia pas. La pulpeuse belge était un réceptacle à fantasmes en tous genres avec son opulente poitrine encore ferme et son fessier large et joufflu.
- Et toi, tu baiserais avec Eddy ? interrogea Boris
- Il ne m'excite pas autant qu'Alberto, tu t'en doutes, mais je te dois bien ça après ce que tu m'as permis de connaitre, répondit sa femme.
Et c'est ainsi qu'ils frappèrent à la porte de la chambre des deux Belges vêtus de simples sandales, comme le voulait la règle des lieux, le restaurant faisant seule exception. Ils étaient un peu tendus, conscients qu'une nouvelle étape allait entrer dans leur vie de couple. Pour les rassurer, Eddy et Frida leur firent fête, leur offrirent à boire et les amenèrent petit à petit vers le lit XXL pour entamer la reconnaissance de leurs corps. Amandine avait calculé qu'en pompant généreusement la bite courte et épaisse du Belge, elle précipiterait son éjaculation, peut-être même dès la fellation, et laisserait Boris batifoler avec Frida. Elle emboucha résolument le gland plantureux du Belge, non sans difficulté car elle avait une petite bouche, pendant qu'il doigtait sa chatte. Boris et Frida avaient entamé un 69. Amandine ne voyait plus la tête de son mari, couverte par la croupe majestueuse de la Belge. Malgré la pipe ardente d'Amandine, renforcée par le mouvement rotatif de sa main, Eddy n'avait pas giclé lorsqu'il la repoussa pour enfiler un préservatif. Il allait donc la baiser, que cela lui plaise ou non. Elle s'y résigna d'autant plus facilement que Boris était entré dans le corps de Frida et lui décernait les virulents coups de queue dont elle était l'habituelle destinataire, faisant trembler les copieux nichons de la Belge qui couinait d'importance. Puis qu'il baisait, eh bien, elle baiserait aussi.
Eddy dominait maintenant ce petit corps parfaitement proportionné d'Amandine, savourant la chance de posséder un tel morceau de roi (des Belges). A genoux sur le lit, il lui prit les pieds, les écarta et la pénétra. Amandine ne put retenir un gémissement qui n'était pas de douleur car le doigtage l'avait bien préparée, qu'elle le veuille ou non. L'envahissement massif du gros Belge lui procurait une sensation indiscutable de plaisir qui faisait oublier son ventre bedonnant. Néanmoins, décidée à hâter l'éjaculation de son partenaire, elle se mit à gigoter sous lui en l'encourageant. Mais l'effet fut inverse de celui qu'elle recherchait. Non seulement Eddy n'éjaculait pas mais cette pénétration puissante la mettait de plus en plus en transes. Depuis son arrivée dans ce village du stupre, son sexe était devenu si sensible qu'il était devenu insatiable. Eddy ne faisait que combler ponctuellement ce besoin physiologique de pénétration masculine propre aux femmes sensuelles très échauffées.
D'autant qu'en tournant la tête sur le côté, elle pouvait voir le visage de Frida collé au matelas, bavant de plaisir sous les assauts de Boris dans une levrette frénétique qui faisait claquer leurs peaux. Manifestement, elle jouissait d'être baisée par un aussi bel homme, ses "oh", ses "ah", ses "mmm" en faisaient foi. Amandine en fut un peu piquée et demanda à Eddy de la prendre par derrière. Dès qu'il commença à limer, elle exprima son contentement par des "oui", "encore", " je la sens bien ta grosse bite" qui fit se retourner Boris vers elle. Une fois de plus, il découvrait son épouse dans l'extase, mais cette fois avec un homme qui était l'exact contraire de lui-même et d'Alberto. Il est vrai qu'il pilonnait en même temps une femelle bien plus charnue que son épouse.
Quand Amandine vit qu'il sodomisait la Belge, lui faisant pousser de hauts cris, elle réclama le même traitement d'Eddy, ce qui ne laissa pas d'étonner celui-ci. Enculer un aussi joli cul, il n'en aurait même pas rêvé. Il eut le bon goût de bien la lécher et la doigter avant, de sorte qu'il s'introduisit plus facilement qu'il ne l'aurait cru. Dès lors, Amandine perdit complètement les pédales. Cette grosse bite dans son fondement, Frida couinant sous les assauts de Boris fiché dans son cul en lui pétrissant les nichons, tout contribua à ce qu'elle éprouve un orgasme puissant, inattendu, inespéré qui vainquit la résistance du gros Belge, subjugué par le tempérament volcanique de cette poupée blonde qui cachait si bien son jeu. Il gicla, bientôt suivi par Boris, vaincu quant à lui par la main aux couilles qu'avait glissé Frida entre ses jambes. Les couples basculèrent sur le dos, repus, haletants, comblés. Frida et Amandine s'embrassèrent sur la bouche comme deux complices pendant qu'Eddy se laissait aller à des propos grivois sur leur cul enchanté.
Ils décidèrent d'aller prendre un dernier verre au bar, rencontrant au passage des couples qui s'apprêtaient aux mêmes ébats qu'eux. Mais Amandine avait envie de dormir, d'autant que le lendemain, le bus de l'hôtel devait les emmener tôt à l'aéroport. Ils embrassèrent les deux Belges et s'en furent dans leur chambre, encore un peu secoués par ce quatuor imprévu, et s'endormirent aussitôt. Ils eurent beaucoup de mal à se réveiller pour partir à temps et ne purent même pas saluer leurs partenaires de la veille.
*******
De retour de vacances, la vie repris son cours. Amandine retrouva le comptoir de sa pharmacie et Boris son cabinet de médecin. Ils avaient conservé par politesse le numéro de téléphone des deux Belges mais ils n'avaient pas l'intention de renouer avec eux. Reviendraient-ils dans ce village naturiste ? Ils ne le savaient pas encore. Néanmoins, ils reconnurent que leur vie sexuelle avait pris un tour nouveau. Boris avait vu sa femme jouir avec un autre homme (et même deux) et Amandine avait vu une autre femme qu'elle jouir avec son mari. Leurs rapports intimes n'en furent pas affectés, loin de là, mais ils savaient l'un et l'autre que cette expérience serait appelée à se renouveler tôt ou tard. Il fallait juste trouver le bon moment et le bon endroit.
Par une curieuse coïncidence, un couple ami, Véronique, également médecin, et son mari Denis, leur avouèrent au cours d'une soirée qu'ils avaient passé une semaine au Cap d'Agde et que, voilà, ils avaient "couché" avec un autre couple. Une discussion s'ensuivit durant laquelle Boris et Amandine finirent par avouer que, eux aussi, ils avaient découvert le quatuor et même le trio. Boris n'avait jamais pensé baiser Véronique, une quadra assez replète, qu'il ne voyait que comme une consoeur amie, mais Denis, chaud lapin, rêvait depuis longtemps de sauter Amandine. C'est lui qui émit l'éventualité d'un plan à quatre "entre amis". Les deux femmes devaient décider. La réflexion ne dura qu'une semaine. Véronique s'était bien éclatée au Cap d'Agde en se faisant sauter plusieurs fois par des hommes qui n'étaient pas Denis. Elle appela Amandine pour lui demander si elle verrait un inconvénient à ce qu'elle "fasse l'amour" avec Boris devant elle. Amandine lui répondit qu'il n'était pas question de "faire l'amour" mais de baiser. Le souvenir brûlant de ses vacances fit le reste. Boris se fit à l'idée de voir Véronique nue et de lui rendre l'hommage viril qu'elle attendait. Amandine voulait voir la bite de Denis. Et le samedi suivant, deux couples nus s'ébattaient dans un lit XXL, heureux de se (re)découvrir dans une autre activité qu'un simple dîner en commun.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pour répondre à Didier, j'aime bien reprendre des personnages déjà évoqués dans des histoires différentes. Oui, ce sont les même que pour le texte écrit avec Olga.
En effet ce très beau texte rappellent des souvenirs d'écriture, mais pas seulement. "Sea, sex and sun", ce n'est pas qu'un mythe, mais du vécu!
Micky,
C'est toujours aussi bien écrit, et plaisant à lire.
Quelle belle histoire que celle de ce couple qui découvre la pluralité et l'échangisme.
A propos Eddy et Frida sont-ils les mêmes belges que ceux de la Saga Africa pour Olga?
Didier
C'est toujours aussi bien écrit, et plaisant à lire.
Quelle belle histoire que celle de ce couple qui découvre la pluralité et l'échangisme.
A propos Eddy et Frida sont-ils les mêmes belges que ceux de la Saga Africa pour Olga?
Didier