Chez Magalie (1)
Récit érotique écrit par NAT-LM [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-06-2014 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Chez Magalie (1)
Chez Magalie …(1)
J’étais entre deux ? Pas entre deux portes, ni entre deux chaises, plutôt entre deux lits … enfin, si on peut dire !
Façon de parler, car quand ça arrive, à moins que nous ne dépassions pas le divan du salon, ça se passe toujours dans le même lit, le mien ! … eh oui, dans le sien, il y a déjà sa femme, et si j’ai bien compris, ce n’est pas le genre à aimer les fantaisies !
J’aurais jamais cru, parce que sa femme, je la connais bien, Gina, jolie brune bien en chair, une amie de longue date que je croyais plutôt coquine et que les messieurs, dans leurs commentaires toujours subtils, trouvent super bandante … c’est vrai qu’elle a ce qu’il faut pour çà !
Pas vraiment la taille mannequin, avec une paire de fesses capable de remplir plusieurs grandes mains et qui fait grimper les queues dans les calecifs comme dirait Pierre Perret … lui, il disait plutôt le zizi …
Même mon mari, c’est vrai du genre vicelard, me disait que de la voir marcher en balançant son arrière-train, ça le faisait bander … à ce moment-là, il aimait encore le cul de sa femme, alors les fesses de Gina … c’était moi qui en profitais !
Je l’invitais souvent à la maison … je pensais au moment où elle allait partir, et où, appuyée sur le rebord de la fenêtre en la regardant s’en aller dans la rue en se déhanchant, je lui ferai des « au revoir » de la main pendant que mon homme profiterait de ma position pour rendre hommage à mes fesses, excité qu’il était par les siennes … même que pour que ce soit plus facile, ces jours-là, je m’arrangeais pour retirer ma culotte avant !
J’étais pas jalouse vous pensez bien, au contraire, mais je ne le lui ai jamais dit !
Sans être vraiment intimes de … nos intimités, il y a peu, elle m’a tout de même confié un jour, qu’au lit avec son mari c’était extra … alors je me suis tue bien sûr, mais je sais que ce n’est pas tout à fait la vérité car c’est lui qui de temps en temps réchauffe (un peu) ma couche … et je n’arrive pas à me sentir coupable … ni à éprouver de remords à demeurer son amie !
Il est vrai que je ne lui prends pas grand-chose … je me contente de peu … quand elle dit que c’est extra … j’ai la preuve qu’elle en rajoute pas mal, mais dans un sens, je la comprends … pas facile de dire que notre bonhomme n’est qu’un petit faiseur en matière de cabrioles … par contre, peut-être aussi qu’elle ne fait pas grand-chose pour le stimuler … moi je sais ce qu’il aime et il me semble qu’elle pourrait l’aider à s’améliorer … même si il ne paraît pas capable de grandes réalisations !
Avant de continuer, il faut que je m’explique :
Quand je parle d’être entre deux, ça veut dire que je suis en pleine incertitude de mes envies d’aimer, enfin, je veux dire de baiser … de jouir quoi, et avec qui? … et comment !
Mais une évidence : Aimer, pour moi, c’est devenu seulement physique. Mon cœur est en solitude depuis longtemps et n’a pas vraiment envie de courir après des chimères.
Mariée puis séparée, il a été vidé de ses sentiments par mon homme, avant qu’il n’accorde les siens à d’autres comme lui … comme lui, devenu homo exclusif ! Pourtant, je ne lui ai jamais refusé quoi que ce soit ! Je regrette un peu de ne pas l’avoir fait languir assez longtemps … l’envie l’aurait peut-être retenu ?
Moi, après ça, petit à petit, je suis devenue introvertie … et ma libido m’a suivie.
Mes plaisirs, je ne les ai partagés qu’avec mes lectures érotiques et quelques DVD … et des petits jouets, qui eux, ne demandaient rien en retour.
Mais la nature est exigeante, insistante même ! Et c’est Norbert, le mari de Gina qui y a pourvu, fort mal d’ailleurs, ne recherchant en fait pour lui-même que quelques fantaisies absentes de ses activités conjugales. Pour moi, le meilleur, c’est après, quand il est parti … je me besogne en pensant à ce que j’aurais aimé … C’est mieux que rien, mais pas beaucoup … et c’est toujours comme ça …
Déçue, je l’ai quand-même gardé … ne serait-ce que pour le caresser … le bisouter …le minoucher … le faire dégorger comme on dit … n’hésitant pas à m’abreuver de ses sanglots, et puis, en le voyant abdiquer et perdre de sa superbe, ce sexe d’homme est utile, même quand il ne bande plus … quand je suis seule … ça m’aide d’y penser … ce qu’il aurait dû … et qu’il n’a pas fait … et que je me fais !!
Mais c’est vrai que l’appétit vient en mangeant, et pour le cul c’est pareil ! Vous pouvez imaginer tout ce que vous voulez … ! Tellement que, vraiment pas gâtée, au bout d’environ un an (une fois par semaine, c’était quand-même pas beaucoup), je me suis dit qu’avec un deuxième, ça augmenterait la moyenne. Au tout début de la quarantaine, j’avais envie d’en profiter …
Encore le conjoint d’une connaissance, portrait parfait de l’époux modèle … les mecs sont quand-même souvent de beaux hypocrites … mais c’était bien comme ça, pas trop de risques de le voir devenir collant et possessif … je me suis encore trompé ! Bruno qu’il s’appelle.
Pour lui, dont l’épouse de caractère est paraît-il la patronne dans le couple, c’était le moyen de se valoriser, de s’octroyer une autorité qu’il n’avait pas chez lui, de s’affirmer, d’être le maître … un peu trop à mon goût !!
La première rencontre, tout de suite, le mec qui se donne des airs, genre autoritaire, malgré tout, à peine sûr de lui, qui se débraguette
- Allez, à genoux, suce … c’est le cas de dire … ça commençait raide !!
À part la manière d’exiger, ça ne me changeait pas beaucoup de l’autre … je lui ai montré que je savais faire, si bien même, que ça lui a pris du temps à s’en remettre, tellement que finalement je n’y ai pas trouvé mon compte … J’étais méfiante, mais il y eut quand-même un second rendez-vous … ça veut dire pas de troisième !
Il ne paraissait même pas s’être rendu compte du flop du premier et crut bon d’y aller d’un vocabulaire ordurier digne d’un porno de vingt-cinquième catégorie, et de gestes qui font mal … Après l’amuse-bouche, juste la braguette ouverte … …
- Allez espèce de salope, tourne toi, montre-moi ton cul, je vais te baiser comme une chienne, te faire hurler … te remplir de foutre …
Quelle classe !!!
En plein le faible qui veut jouer au matamore ! Mais où ça s’est vraiment gâté, c’est quand il s’est mis à accompagner ses mots de violentes claques sur les fesses, ça m’a réellement fait mal, et je n’ai pas aimé du tout ! Je me suis même fâchée !
Avouez que ce n’est pas une façon de traiter une femme, moi en tout cas, je n’ai pas du tout apprécié … surtout la fessée !... il aurait dû demander avant ! … chez moi … dans mon salon en plus … y’a des limites !
J’avais eu raison de me méfier et de prendre mes précautions ! Un mouvement en me retournant, sous un coussin, je prends la bombe d’auto-défense … il avait les mains occupées à baisser son froc … vlan, en pleine face, je l’ai vidée ! Lui par réflexe, remontée du pantalon, et les mains sur les yeux, se précipite vers la porte que j’ai tout juste le temps d’ouvrir et de l’y pousser, avant de refermer, après lui avoir jeté sa veste … ouf !
Quelques jours plus tard, sa femme m’a dit qu’il avait souffert d’une allergie qui l’avait fait pleurer et moucher … Il a dit ne pas savoir quoi, et elle, elle se demande bien aussi de quelle sorte d’allergie il pouvait s’agir ? Rendu en septembre, c’est la saison, probablement que c’était l’herbe à poux … ?
Moi, j’avais envie de me marrer, sauf que je me suis encore retrouvée au régime !
Pour ne rien arranger, il y a quelques temps, j’ai lu une belle histoire, d’une vendeuse dans un magasin de lingerie … un bijou d’érotisme qui m’a fait mouiller ma culotte et jouir de mes touchers … et me tourne dans la tête depuis, après avoir ravi une autre partie de mon anatomie, qui en ressent encore les émois quand j’y pense ! C’est que, comme par hasard … je suis aussi vendeuse dans une boutique de mode, mais seulement féminine, alors forcément, en voyant une cliente entrer dans une cabine, l’histoire me revient … surtout s’il faut lui donner un article ou lui en reprendre un autre par l’entrebâillement du rideau … moi qui ai toujours été un modèle de discrétion, je dois me forcer pour empêcher un œil d’être un peu trop curieux.
Bon il faut que j’arrête de penser à tout çà … ce n’est pas le moment de me donner des envies … il est 8h, c’est plutôt celui d’y aller dans cette boutique.
Le lundi matin c’est fermé … ménage comme tous les jours, mais en plus, nouvelles présentations de la semaine, habillage des mannequins, enfilage des bas, ajustage des petites culottes … des soutiens-gorge … réorganisation des présentoirs … réorientation des petits spots sur telle ou telle nouveauté … etc … etc …
Pour Ginette l’autre vendeuse, c’est congé, et pour la propriétaire aussi, qui laisse sa place de caissière à Louise, une amie à elle, une artiste aux doigts de fée, pour des retouches éventuelles, et qui en plus, fait aussi la comptabilité.
Voilà donc, la patronne me laisse seule avec Louise. C’est moi qui vais ouvrir le magasin, qui porte son nom … « Chez Magalie » … La mode en général, et un grand rayon de sous-vêtements, « Les dessous de Magalie » … et ils sont beaux ses dessous, ceux qu’elle vend bien sûr, mais aussi ceux qu’elle porte ! Elle ne le sait pas évidemment, mais un soir, à la fermeture elle me croyait partie, j’étais revenue chercher mon foulard et je l’ai vue se changer, en pleine lumière dans l’arrière-boutique … moi dans le noir, je l’ai regardée, ça me faisait drôle de la voir en petite tenue ! Elle ne paraît pas ses cinquante ans, elle aurait fait un joli mannequin, vision agréable, excitante même …
Je ne suis pourtant pas une femme à femmes …Jamais eu d’aventure du genre. J’ai bien un peu plus que des moiteurs à en lire des histoires, mais jamais plus que ça, … bien que depuis ce fameux récit, je me suis …disons … aimée plusieurs fois, et je me surprends de plus en plus souvent à avoir de drôles de pensées … et la vue de mon employeuse presque nue n’a fait que m’en apporter d’autres … depuis ce soir-là, je la regarde plus souvent … très souvent même, en essayant d’imaginer ses dessous, et surtout … le dessous de ses dessous …
Je débloque la poignée, je retourne la petite pancarte, le magasin est ouvert, jusqu’à 17h30.
Située à l’intérieur d’un grand centre commercial, toujours à l’abri des intempéries, notre boutique a ses habituées, chaque jour a les siennes, et ce lundi s’annonçait comme tous les autres.
Des bonjours, des sourires, des nouvelles échangées, et puis tiens, une personne encore jamais vue … simple curieuse qui comme beaucoup aime flatter les étoffes et rêver à des tenues qu’elles ne peuvent pas s’offrir ? … ou peut-être nouvelle cliente ?
Je suis frappée par ses grands yeux, d’un bleu tellement foncé que je me demande si elle ne porte pas des lentilles de couleurs, et un regard si intense que j’ai de la difficulté à m’en détacher . Elle me fixe un instant, j’en oublie presque de la saluer …
- Bonjour madame, est-ce que je peux vous aider ?
- Non merci, peut-être plus tard, je vais regarder avant …
- Je vous en prie …
Un sourire énigmatique, charmeur, presque insolent … avec un regard fascinant, je me sens troublée … pourtant je ne suis pas du genre timide.
Elle passe doucement devant moi … pas vraiment Miss monde, mais un visage beau , d’une féminité un peu mystérieuse, hâlée … pas maquillée … quand-même une belle femme, de belles rondeurs, quarante-cinq ans, peut-être moins, des cheveux blonds, une coupe un peu comme un homme, avec des mèches folles … je la regarde marcher, je la vois de profil … sa poitrine qui avance, arrogante sous un chemisier mauve dont les boutons semblent peiner pour le garder fermé… la cambrure de ses reins presque indécente tellement elle attire l’attention sur son postérieur étroitement moulé par une jupe grise qui semble lui coller au corps … qui laisse voir le bas de ses cuisses nues, au-dessus des genoux … sa main gauche qui retient la courroie du sac assorti gris et mauve sur son épaule … l’autre qui se balance au rythme de sa démarche, semblant au passage frôler sa cuisse de ses doigts longs et fins … je les imagine caresser les touches d’un piano … sur le dessus de ma main … sur mon bras … sur moi , je suis partie … je rêve … une main sur mon épaule …
- Oh là ma belle, réveille-toi … t’es rendue où, là ?
C’est la voix et la main de Louise qui viennent de me ramener à la réalité …
- Pas bien loin … un peu dans la lune …
- Je ne sais pas ce que tu y faisais, mais à voir ton sourire, ça avait l’air bien … tu me racontes ?
- Non, aujourd’hui, j’ai pas le goût de partager, je garde tout pour moi … espèce de curieuse !
Et nous rions du sous-entendu. D’habitude nous aimons échanger des confidences croustillantes, mais là, je n’ai pas envie de lui dire, d’autant plus que je ne saurais comment faire tellement c’est diffus dans ma tête.
Je vois notre visiteuse, elle tourne autour des jupes, des robes, les touche, les palpe, en décroche, se les met devant elle et se regarde dans le miroir, puis les raccroche et se dirige vers les présentoirs des dessous.
Maintenant je la vois de face, ses jolies mains semblent caresser des culottes sur un étalage, elle en prend, les élève, les tourne et les retourne … je ne peux pas m’empêcher de la fixer. Elle doit se sentir observée, plusieurs fois, ses sourcils se soulèvent … ses yeux sont sur moi … ses petits sourires indéfinissables qui me troublent … je lui rends ses sourires, et je ne sais pas ce qui m’arrive, je me sens toute remuée.
Elle retourne prendre une jupe, entre dans une cabine. J’ai envie d’aller voir, des fois que le rideau soit mal tiré … j’hésite, puis me décide. En approchant, il me semble que le rideau est grand ouvert mais je ne m’arrête pas, j’ai envie de voir, de « la » voir, de la surprendre, quitte à lui bredouiller quelques excuses !
J’ai trop attendu, mais elle a fait drôlement vite aussi ! Quand j’arrive, elle sort avec la jupe sur le bras …
- Excusez-moi, je viens de me rappeler un rendez-vous tout près d’ici, je vais en avoir pour une heure environ, pouvez-vous me garder cette jupe, je vais revenir, j’ai aussi besoin d’une robe ?
- Mais certainement, je vous la mets de côté …
- Merci, vous êtes gentille, à tout à l’heure …
En disant ça, ses grands yeux dans les miens, elle me tend la jupe, sa main frôle mon bras nu, je voudrais lui dire … oui, c’est ça, à tout à l’heure … mais je reste muette.
Je ne sais pas ce qui m’arrive, je ne me reconnais pas, on dirait que je suis intimidée … une bonne chose qu’elle s’absente pour une heure, je vais avoir le temps de me ressaisir.
Pendant qu’elle s’éloigne, j’aperçois quelque chose sur une tablette dans la cabine … on dirait une culotte, elle a dû oublier de dire qu’elle voulait que je la lui réserve … je vais la mettre avec la jupe, au cas où ?
Surprise!, elle n’a pas notre étiquette, et elle n’est pas neuve ! Je ne comprends pas bien … je la fourre dans un sac et la mets avec la jupe.
Deux heures sont passées, pas mal de clientes … bien occupée pour un lundi. Je n’ai plus pensé, puis un moment de calme, je regarde l’heure, 16h 30 … plus qu’une heure avant la fermeture, et voilà que j’y repense … va-t-elle revenir ?
Bien sûr, j’ai toujours une commission sur mes ventes, mais ce n’est pas ça qui me préoccupe … je serais déçue qu’elle ne revienne pas, et puis il y a la culotte … pourquoi l’a-t-elle quittée ?
Cachée dans une cabine, je la sors du sac, et regarde bien, toute en dentelle rose, à fines bordures rouges et noires, elle n’est pas neuve mais propre … pas de traces …machinalement, comme j’aime faire avec les miennes, je la porte à mon visage, pour la sentir.
Elle ne la portait sûrement pas depuis longtemps, juste assez pour avoir gardé un peu de son parfum de femme … c’est la première fois que j’en respire un autre que le mien … je ne peux pas définir, on dirait qu’il est pareil … j’aime bien … ça me fait drôle …
Je ne la remets pas dans le sac … je la glisse dans ma poche … si fine, elle ne prend pas beaucoup de place … douce au toucher, je la tripote, la fait glisser entre mes doigts … je la caresse … une idée folle, je vais la garder ! Il est venu d’autres personnes, l’une d’elles l’aura prise !
Une autre idée encore plus folle, je vais lui substituer la mienne, et mettre la sienne.
17h 20, si elle vient, faut que je me dépêche avant qu’elle arrive. Dans la cabine, je me retrousse, des deux pouces j’écarte les bords et baisse ma culotte, à mi-cuisse, puis le signal sonore que quelqu’un entre … vite, je la descends, lève un pied puis l’autre, ça s’accroche dans mon talon, ça me retarde, j’ai peur de ne pas y arriver … juste le temps de la mettre dans le petit sac. La sienne … tant pis, elle restera dans ma poche.
Je sors, nue sous ma jupe, toute rouge de m’être dépêchée, et je la vois, elle, qui attend près de la caisse … qui m’attend …
- Désolée d’arriver à la dernière minute … un imprévu … il est peut-être trop tard ?
- Mais non, vous avez tout le temps, n’est-ce pas Louise ?
- Bien sûr, mais moi il faut que je vous laisse. De toute façon c’est toi qui ferme …au revoir madame … au revoir Carole, à demain.
Verrous tirés, pancarte retournée, c’est fermé, nous voilà seules. Troublée mais quand-même détendue, je l’accompagne pour aller décrocher les robes qu’elle avait remarquées plus tôt. En marchant, elle dit …
- Je vais voir pour quelques culottes. Tout à l’heure j’en ai pris une que j’ai mise, je la trouve très confortable, vous l’ajouterez sur la facture, et à propos, celle que j’avais, je l’ai oubliée, l’avez-vous … …
- Oui, je l’ai vue, elle est avec la jupe que vous avez réservée ... je me demandais, maintenant je comprends … la voilà …
Elle regarde un peu dans le sac, mais ne dit rien, n’a pas dû se rendre compte …
Elle veut essayer la jupe en premier, quitte ses escarpins et commence à descendre la sienne … je vais pour sortir …
- Non non restez, ça ne me gêne pas, au contraire, vous allez me dire ce que vous en pensez, j’aime bien avoir un avis …
Elle a pris son temps, je la voyais de dos, les hanches larges, dans la culotte de coton blanc les fesses paraissaient fermes, les cuisses et les jambes aussi, hâlées et brillantes comme celles d’une athlète … sûrement qu’elle est sportive … lisses, pas un poil, une invitation … une tentation … une provocation même … une invite à y toucher.
Dans le miroir, j’ai vu qu’elle voyait ce que je regardais. Quand elle a enfilé la jupe neuve, j’ai avancé mes mains pour aider à passer l’arrondi de ses fesses, juste avant qu’elle me dise … j’allais vous le demander … elle a remarqué mon empressement, et moi son sourire de satisfaction. Je me suis sentie fouillée par son regard, devinée dans mes pensées que je ne cherchais même plus à chasser. J’étais dans un état second, consciente que s’il devait se passer quelque chose, je n’essaierais pas de l’éviter … et j’ai osé … osé le geste de mon envie … de mon envie de connaître … d’apprendre … de jouir de ce plaisir là !
Pour bien lisser le tissu, penchée, j’ai passé mes mains par-dessus sa jupe, autour de ses hanches, sur le haut de ses cuisses, sur le bas de ses reins …la courbe de ses fesses, en descendant jusqu’à l’arrière de ses genoux, sur sa peau nue que j’ai un peu caressée …
Mon cœur battait vite et fort … et si je me trompais ? si elle n’était pas le genre que je croyais ?
Mon audace me parut insensée, je me suis mise à trembler, prête à subir ses reproches pour mes gestes déplacés …
Elle s’est retournée lentement, m’a prise par les épaules et m’a relevée … bien en face, son regard me pénétrait, sévère, puis des petites rides dans les coins … séduisant, attirant … ses mains qui descendent dans mon dos … ses bras qui m’enlacent … qui me serrent sur sa poitrine … ses lèvres sur les miennes … sa langue qui s’insère et pénètre ma bouche …
Elle est calme, sûre d’elle, m’embrasse comme si c’était naturel, et moi je ne dis rien … mon premier baiser de femme pourtant … je le trouve bon … je voudrais qu’il ne finisse pas.
Je ferme les yeux, puis les rouvre quand nos bouches se séparent. Je la regarde, je veux lui montrer que j’ai aimé, elle m’attire de nouveau contre elle et c’est ma bouche qui s’ouvre la première, nos langues et nos salives se mélangent jusqu’à ce que nous soyons obligées de reprendre notre souffle … je m’attendais bien à quelque chose, mais pas aussi fort.
L’inconnu ? la nouveauté ? ... deux baisers viennent de me transformer. Elle écarte mon petit gilet sans manche, sort mon chemisier de la jupe, en défait les boutons, et du dos de la main me caresse les seins par-dessus mon soutien-gorge, puis dans mon dos le dégrafe, le fait glisser et le laisse tomber.
Elle me roule un téton entre deux doigts et pose sa bouche sur l’autre, le lèche, le tète, le mordille, pendant que l’autre main descend doucement, par petites poignées remonte le devant de ma jupe … et moi qui n’aie pas de culotte … qu’est-ce qu’elle va penser ? Pas le temps de me poser la question, et puis juste une envie, qu’elle n’arrête pas, qu’elle continue, avant je ne savais pas, je n’étais pas sûre … là je veux aller jusqu’au bout, je veux tout connaître … recevoir et apprendre à donner.
Le bas de ma jupe retombe sur son avant-bras, sa main remonte à l’intérieur de mes cuisses, je me sens couler … depuis les bonnes années avec mon mari, je n’ai jamais été excitée comme ça, et encore … je crois que ça n’a jamais été aussi fort !
Je sens ses doigts me frôler tout le long de mes lèvres, glisser sur les bords mouillés de moi, masser en tournant le clitoris qui durcit … un doigt … puis deux … puis trois qui pénètrent et ressortent doucement, puis de plus en plus vite et plus profond, au rythme de sa langue qui entre et sort de ma bouche inondée de sa salive …
Sa main en arrière, sur mon cou, qui nous tient serrées bouche contre bouche, descend, je l’entoure de mes bras pour que nous restions collées … je sens l’arrière de ma jupe être relevé … sa main sur mes fesses … un doigt qui se promène dans la raie … va chercher un peu de lubrifiant qui coule de ma chatte et m’en enduit l’anus, plusieurs fois … j’ai l’impression de mouiller de là aussi, et je le sens à l’entrée, qui tourne en appuyant … ses yeux tout près des miens, elle me fixe pendant que le doigt s’enfonce, sûrement pour voir ma réaction … elle ne peut pas savoir que j’ai déjà accepté beaucoup plus gros !
Bien enfoncé, son doigt amorce son va et vient, en accord avec les trois autres … je me sens prise, possédée comme jamais il me semble, et je jouis dans un mélange de râlements et de halètements … j’ai l’impression de chercher ma respiration …
Elle ralentit ses mouvements, mais ne se retire pas de moi … encore elle me fouille, devant et derrière, reprend son rythme avec peut-être plus de vigueur, elle a chaud, la sueur de son front dégoûte sur mes joues et coule jusqu’à nos bouches où elle se mélange à nos salives
… un nouvel orgasme m’envahit, encore plus fort que le premier … tremblante de partout, si je n’avais pas eu les épaules adossées à la cloison, je crois que je serais tombée … elle me regardait jouir, et moi, baisée et enculée par ses mains, je voyais dans son regard une lueur spéciale, comme le triomphe de m’avoir séduite.
Nous n’avons échangé aucune parole, elle se retire de moi, elle remonte une main et me caresse le visage, elle est toute mouillée et sent mon sexe … je tourne un peu la tête, elle
passe ses doigts sur mes lèvres … j’ouvre la bouche, un à un, elle me les donne à sucer puis je lui lèche la main, partout, même le poignet, ça a coulé jusque-là ..
Son autre main, l’autre doigt … lui aussi je le suce, elle lève les sourcils, probablement étonnée que je n’ai pas hésité … elle ne sait pas que je me le fais souvent toute seule …
Je veux la toucher … mes mains sur ses fesses … elle les retire …
- Non ma belle … pas encore … je ne te demande pas si tu as aimé … tu l’as montré, mais es-tu bien sûre de vouloir aller jusqu’au bout ?, que ce n’est pas que l’excitation du moment
qui t’a fait t’abandonner ?
- Oh oui je sais que … …
- Non !, ce soir tu crois savoir … tu sais, je connais ça, peut-être que dans deux heures, tu vas regretter … je garde la jupe, je vais te donner mon numéro, et si tu veux toujours, appelle-moi, demain …ou après-demain … et tu m’aideras à essayer …
En disant ça, elle reboutonne mon chemisier, me le replace dans la jupe, effleure mes seins nus sous le tissu, ramasse le soutien-gorge et le met dans son sac …
- Je te le rendrai … quand tu me rendras ma culotte … et que tu m’expliqueras ce que tu voulais en faire …. Tu sais, tout à l’heure en arrivant, j’ai tout de suite vu le petit bout qui dépassait de ta poche … tu me diras pourquoi …
Puis je suis redevenue la vendeuse et elle la cliente, elle a payé la jupe et la culotte, nous nous sommes embrassées sur les joues seulement, comme deux amies. J’ai débarré la porte et elle est partie, je l’ai suivie des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse au tournant de l’allée sans se retourner une seule fois, le sac de « Chez Magalie » à la main droite.
Soirée à essayer de retrouver ma lucidité … ça n’a pas de bon sens … je ne l’appellerai pas!, comme si je voulais me berner moi-même, ne pas reconnaître que j’en mourais d’envie ! … combat inégal bien sûr … j’appellerai … et j’ai passé une bonne nuit, embellie de rêves de toutes sortes.
Mardi matin : j’arrive au magasin en avance, tout de suite, je prends le téléphone …
- Oui bonjour, c’est Carole … quand tu voudras … je …
- C’est bien … je savais que je ne m’étais pas trompée … un détail à régler et je te rappelle …bisous ma jolie
- Bisous à t … …
Elle a déjà coupé !
Ma patronne arrive, contente de la demi-journée d’hier, pour un lundi, plutôt bien. J’ai droit à des félicitations quand je lui parle de ma cliente de dernière minute, ça fait toujours plaisir à entende, car c’est vrai que je ne suis pas regardante sur mes heures.
Le détail a pris du temps à se régler … elle n’est venue qu’à 13 heures !
Je la trouve changée … un jean gris bleu, pas serré, et un polo vert pâle et gris, ample, tellement que ses seins sont à peine marqués, des sandales à talons plats, en cuir couleur du jean, toujours pas maquillée, sans la finesse des traits, on dirait presque un homme … c’est ça oui, et il me revient le souvenir d’un livre trouvé dans le grenier de ma grand-mère, que ma mère s’était empressé de faire disparaître sans explication, j’avais une dizaine d’années.
« La garçonne », plus tard j’ai su pourquoi … aujourd’hui le mot me fait penser à elle … elle … elle ? … je ne sais même pas son nom … !
Tout de suite, deux robes décrochées, et dans une cabine …elle a l’air pressée ! Elle quitte son jean … je la vois en culotte … c’est « ma » culotte, et moi, déjà démasquée, je me suis culottée de la sienne ce matin.
Elle avait deviné, elle soulève ma jupe et la coince à la ceinture …
Je sens la chaleur de sa bouche sur mon oreille, elle parle à voix basse …
- ôte-la, … un peu grande pour toi, et la tienne me serre un peu … elle touche …oh, déjà mouillée !
Je baisse sa culotte sur moi, elle me regarde faire …
- Maintenant, ôte-moi la tienne ! doucement, juste çà …
Je vais pouvoir la toucher … impatiente, trop, faut croire, mes mains remontent sur ses cuisses …
- tss tss … seulement la culotte !
Je fais comme elle veut… ma culotte est à ses pieds, elle la repousse vers moi …
- Remets là !
Je me baisse, prends la culotte, elle est humide elle aussi … passe un pied, puis l’autre, arrivée presque aux genoux, je sens une main dans mon dos qui pousse … pousse, me force à me courber … l’autre qui se plaque sur mon sexe, le serre fort … qui me fait un peu mal, et qui remonte … je veux écarter les jambes mais ma culotte à mi-hauteur m’en empêche, je voudrais m’ouvrir davantage … ça ne l’empêche pas de pousser entre mes fesses … elle me susurre à l’oreille qu’elle va me faire jouir en imaginant me violer, et d’autorité ses doigts se font une place, pénètrent, tournent … fouillent entre mes lèvres trempées, puis sortent et vont plus haut … et ce n’est pas un, comme hier, mais deux et même trois doigts qui s’invitent, j’ai l’impression d’être préparée pour quelque chose de gros ! Heureusement que mon gode me garde assez réceptive de ce côté-là ! je ne veux pas faire de bruit, mais difficile d’être silencieuse … c’est un peu la tempête dans mon ventre, j’échappe quelques gémissements … sa main en arrière m’abandonne et apparait devant ma bouche avec sa culotte qu’elle enfonce … je ne fais plus de bruit … je l’entends ouvrir son sac, et presque aussitôt quelque chose me pénétrer et elle qui s’appuie derrière moi … je sens sa main de mon dos se placer entre nous … aller et venir, je devine un gode double …elle et moi en même temps … je jouis comme ça, baisée par une femme … son pouce enfoncé entre mes fesses … sa main au milieu disparaît ... quelques coups, plus rapprochés, puis un dernier collée sur moi … je la sens frémir … elle jouit elle aussi …
Elle retire sa culotte de ma bouche, essuie la bave de mon menton avec, le mouillage de mes cuisses et de mon ventre, et me renculotte ,,.
Relevée, jupe descendue, je retrouve mon apparence respectable … juste un peu dépeignée … elle me prend le visage dans ses mains … c’est un baiser un peu sauvage, presque violent, ardent, comme l’éclat de ses yeux, je me sens à sa merci …
De son sac elle ressort la culotte de coton prise hier et la met … pas encore pu la toucher !
- Ce soir 20 h, je t’attendrai … tu demanderas à la réception.
Elle cherche même pas à savoir si je suis libre … mardi, justement le jour de Norbert … je sais déjà qu’il trouvera porte fermée …
Elle enlève son polo, ses seins paraissent moins gros que dans son chemisier serré, j’avance mes mains …
- Ce soir ma belle … ce soir … allez, aide moi à essayer les robes … !
Hasard, probablement ? les deux lui vont parfaitement, elle choisit celle avec les motifs d’automne, feuilles d’érables multicolores, du mordoré au rouge vif … très sage, pas de décolleté, juste trois boutons … je lisse du plat de la main sur ses fesses … son regard dans le miroir me fait comprendre de ne pas insister
Elle semble hésiter, puis décide de prendre les deux … c’est vrai que l’autre est belle aussi.
Il me semble que nous sommes dans la cabine depuis longtemps, un œil à ma montre … à peine vingt minutes, je croyais bien plus … avec tout ce qui s’est passé !
Elle se rhabille, seule, comme si je n’étais pas là …écrit quelque chose sur une carte qu’elle glisse dans ma poche, sans un mot … comme hier, redevient simplement la cliente de « Chez Magalie » …
Elle prend deux culottes en passant, je l’accompagne à la caisse puis mets ses achats dans un sac et comme hier, je la regarde partir …
Subitement elle fait demi-tour …
- J’ai failli oublier quelque chose …
Elle ne demande pas, elle a l’air de savoir où trouver ce qu’elle veut, et elle revient .a la caisse avec un ensemble porte- jarretelles et string en dentelle rouge et noir.
- Vous ne voulez pas essayer ?
- Inutile, je connais la marque, je sais que c’est la bonne taille … merci quand-même …
En disant, elle a un petit sourire un peu spécial, genre de dire « tu voudrais bien me voir avec çà » … assez pour me faire imaginer des choses !! Je crois que j’ai rougi un peu, je me suis retournée pour que ça ne se voit pas.
Magalie encore à son repas au resto d’à côté, c’est Louise qui est là …
- Bien dis-donc, ça lui a pris du temps à se décider, mais au moins elle n’est pas partie les mains vides … hé … je ne sais pas pourquoi, mais me semble qu’elle a l’air un peu bizarre, tu trouves pas ?
- Non, pas spécialement, mais bien sympa en tout cas … j’étais pas pour tout lui dire !
Je regarde la carte, celle d’un hôtel, « Château F…… », et écrit à la main, en dessous
Madame Réjeanne … c’est tout. !
***
La suite, ça vous intéresse ? … peut-être pas ! Bon, bien tant pis pour vous ! … parce qu’elle est prête … je ne vais quand-même pas la jeter à la corbeille !! Je l’envoie, là … tout de suite après … on ne sait jamais, au cas ou ? …
NAT-LM 06/2014
J’étais entre deux ? Pas entre deux portes, ni entre deux chaises, plutôt entre deux lits … enfin, si on peut dire !
Façon de parler, car quand ça arrive, à moins que nous ne dépassions pas le divan du salon, ça se passe toujours dans le même lit, le mien ! … eh oui, dans le sien, il y a déjà sa femme, et si j’ai bien compris, ce n’est pas le genre à aimer les fantaisies !
J’aurais jamais cru, parce que sa femme, je la connais bien, Gina, jolie brune bien en chair, une amie de longue date que je croyais plutôt coquine et que les messieurs, dans leurs commentaires toujours subtils, trouvent super bandante … c’est vrai qu’elle a ce qu’il faut pour çà !
Pas vraiment la taille mannequin, avec une paire de fesses capable de remplir plusieurs grandes mains et qui fait grimper les queues dans les calecifs comme dirait Pierre Perret … lui, il disait plutôt le zizi …
Même mon mari, c’est vrai du genre vicelard, me disait que de la voir marcher en balançant son arrière-train, ça le faisait bander … à ce moment-là, il aimait encore le cul de sa femme, alors les fesses de Gina … c’était moi qui en profitais !
Je l’invitais souvent à la maison … je pensais au moment où elle allait partir, et où, appuyée sur le rebord de la fenêtre en la regardant s’en aller dans la rue en se déhanchant, je lui ferai des « au revoir » de la main pendant que mon homme profiterait de ma position pour rendre hommage à mes fesses, excité qu’il était par les siennes … même que pour que ce soit plus facile, ces jours-là, je m’arrangeais pour retirer ma culotte avant !
J’étais pas jalouse vous pensez bien, au contraire, mais je ne le lui ai jamais dit !
Sans être vraiment intimes de … nos intimités, il y a peu, elle m’a tout de même confié un jour, qu’au lit avec son mari c’était extra … alors je me suis tue bien sûr, mais je sais que ce n’est pas tout à fait la vérité car c’est lui qui de temps en temps réchauffe (un peu) ma couche … et je n’arrive pas à me sentir coupable … ni à éprouver de remords à demeurer son amie !
Il est vrai que je ne lui prends pas grand-chose … je me contente de peu … quand elle dit que c’est extra … j’ai la preuve qu’elle en rajoute pas mal, mais dans un sens, je la comprends … pas facile de dire que notre bonhomme n’est qu’un petit faiseur en matière de cabrioles … par contre, peut-être aussi qu’elle ne fait pas grand-chose pour le stimuler … moi je sais ce qu’il aime et il me semble qu’elle pourrait l’aider à s’améliorer … même si il ne paraît pas capable de grandes réalisations !
Avant de continuer, il faut que je m’explique :
Quand je parle d’être entre deux, ça veut dire que je suis en pleine incertitude de mes envies d’aimer, enfin, je veux dire de baiser … de jouir quoi, et avec qui? … et comment !
Mais une évidence : Aimer, pour moi, c’est devenu seulement physique. Mon cœur est en solitude depuis longtemps et n’a pas vraiment envie de courir après des chimères.
Mariée puis séparée, il a été vidé de ses sentiments par mon homme, avant qu’il n’accorde les siens à d’autres comme lui … comme lui, devenu homo exclusif ! Pourtant, je ne lui ai jamais refusé quoi que ce soit ! Je regrette un peu de ne pas l’avoir fait languir assez longtemps … l’envie l’aurait peut-être retenu ?
Moi, après ça, petit à petit, je suis devenue introvertie … et ma libido m’a suivie.
Mes plaisirs, je ne les ai partagés qu’avec mes lectures érotiques et quelques DVD … et des petits jouets, qui eux, ne demandaient rien en retour.
Mais la nature est exigeante, insistante même ! Et c’est Norbert, le mari de Gina qui y a pourvu, fort mal d’ailleurs, ne recherchant en fait pour lui-même que quelques fantaisies absentes de ses activités conjugales. Pour moi, le meilleur, c’est après, quand il est parti … je me besogne en pensant à ce que j’aurais aimé … C’est mieux que rien, mais pas beaucoup … et c’est toujours comme ça …
Déçue, je l’ai quand-même gardé … ne serait-ce que pour le caresser … le bisouter …le minoucher … le faire dégorger comme on dit … n’hésitant pas à m’abreuver de ses sanglots, et puis, en le voyant abdiquer et perdre de sa superbe, ce sexe d’homme est utile, même quand il ne bande plus … quand je suis seule … ça m’aide d’y penser … ce qu’il aurait dû … et qu’il n’a pas fait … et que je me fais !!
Mais c’est vrai que l’appétit vient en mangeant, et pour le cul c’est pareil ! Vous pouvez imaginer tout ce que vous voulez … ! Tellement que, vraiment pas gâtée, au bout d’environ un an (une fois par semaine, c’était quand-même pas beaucoup), je me suis dit qu’avec un deuxième, ça augmenterait la moyenne. Au tout début de la quarantaine, j’avais envie d’en profiter …
Encore le conjoint d’une connaissance, portrait parfait de l’époux modèle … les mecs sont quand-même souvent de beaux hypocrites … mais c’était bien comme ça, pas trop de risques de le voir devenir collant et possessif … je me suis encore trompé ! Bruno qu’il s’appelle.
Pour lui, dont l’épouse de caractère est paraît-il la patronne dans le couple, c’était le moyen de se valoriser, de s’octroyer une autorité qu’il n’avait pas chez lui, de s’affirmer, d’être le maître … un peu trop à mon goût !!
La première rencontre, tout de suite, le mec qui se donne des airs, genre autoritaire, malgré tout, à peine sûr de lui, qui se débraguette
- Allez, à genoux, suce … c’est le cas de dire … ça commençait raide !!
À part la manière d’exiger, ça ne me changeait pas beaucoup de l’autre … je lui ai montré que je savais faire, si bien même, que ça lui a pris du temps à s’en remettre, tellement que finalement je n’y ai pas trouvé mon compte … J’étais méfiante, mais il y eut quand-même un second rendez-vous … ça veut dire pas de troisième !
Il ne paraissait même pas s’être rendu compte du flop du premier et crut bon d’y aller d’un vocabulaire ordurier digne d’un porno de vingt-cinquième catégorie, et de gestes qui font mal … Après l’amuse-bouche, juste la braguette ouverte … …
- Allez espèce de salope, tourne toi, montre-moi ton cul, je vais te baiser comme une chienne, te faire hurler … te remplir de foutre …
Quelle classe !!!
En plein le faible qui veut jouer au matamore ! Mais où ça s’est vraiment gâté, c’est quand il s’est mis à accompagner ses mots de violentes claques sur les fesses, ça m’a réellement fait mal, et je n’ai pas aimé du tout ! Je me suis même fâchée !
Avouez que ce n’est pas une façon de traiter une femme, moi en tout cas, je n’ai pas du tout apprécié … surtout la fessée !... il aurait dû demander avant ! … chez moi … dans mon salon en plus … y’a des limites !
J’avais eu raison de me méfier et de prendre mes précautions ! Un mouvement en me retournant, sous un coussin, je prends la bombe d’auto-défense … il avait les mains occupées à baisser son froc … vlan, en pleine face, je l’ai vidée ! Lui par réflexe, remontée du pantalon, et les mains sur les yeux, se précipite vers la porte que j’ai tout juste le temps d’ouvrir et de l’y pousser, avant de refermer, après lui avoir jeté sa veste … ouf !
Quelques jours plus tard, sa femme m’a dit qu’il avait souffert d’une allergie qui l’avait fait pleurer et moucher … Il a dit ne pas savoir quoi, et elle, elle se demande bien aussi de quelle sorte d’allergie il pouvait s’agir ? Rendu en septembre, c’est la saison, probablement que c’était l’herbe à poux … ?
Moi, j’avais envie de me marrer, sauf que je me suis encore retrouvée au régime !
Pour ne rien arranger, il y a quelques temps, j’ai lu une belle histoire, d’une vendeuse dans un magasin de lingerie … un bijou d’érotisme qui m’a fait mouiller ma culotte et jouir de mes touchers … et me tourne dans la tête depuis, après avoir ravi une autre partie de mon anatomie, qui en ressent encore les émois quand j’y pense ! C’est que, comme par hasard … je suis aussi vendeuse dans une boutique de mode, mais seulement féminine, alors forcément, en voyant une cliente entrer dans une cabine, l’histoire me revient … surtout s’il faut lui donner un article ou lui en reprendre un autre par l’entrebâillement du rideau … moi qui ai toujours été un modèle de discrétion, je dois me forcer pour empêcher un œil d’être un peu trop curieux.
Bon il faut que j’arrête de penser à tout çà … ce n’est pas le moment de me donner des envies … il est 8h, c’est plutôt celui d’y aller dans cette boutique.
Le lundi matin c’est fermé … ménage comme tous les jours, mais en plus, nouvelles présentations de la semaine, habillage des mannequins, enfilage des bas, ajustage des petites culottes … des soutiens-gorge … réorganisation des présentoirs … réorientation des petits spots sur telle ou telle nouveauté … etc … etc …
Pour Ginette l’autre vendeuse, c’est congé, et pour la propriétaire aussi, qui laisse sa place de caissière à Louise, une amie à elle, une artiste aux doigts de fée, pour des retouches éventuelles, et qui en plus, fait aussi la comptabilité.
Voilà donc, la patronne me laisse seule avec Louise. C’est moi qui vais ouvrir le magasin, qui porte son nom … « Chez Magalie » … La mode en général, et un grand rayon de sous-vêtements, « Les dessous de Magalie » … et ils sont beaux ses dessous, ceux qu’elle vend bien sûr, mais aussi ceux qu’elle porte ! Elle ne le sait pas évidemment, mais un soir, à la fermeture elle me croyait partie, j’étais revenue chercher mon foulard et je l’ai vue se changer, en pleine lumière dans l’arrière-boutique … moi dans le noir, je l’ai regardée, ça me faisait drôle de la voir en petite tenue ! Elle ne paraît pas ses cinquante ans, elle aurait fait un joli mannequin, vision agréable, excitante même …
Je ne suis pourtant pas une femme à femmes …Jamais eu d’aventure du genre. J’ai bien un peu plus que des moiteurs à en lire des histoires, mais jamais plus que ça, … bien que depuis ce fameux récit, je me suis …disons … aimée plusieurs fois, et je me surprends de plus en plus souvent à avoir de drôles de pensées … et la vue de mon employeuse presque nue n’a fait que m’en apporter d’autres … depuis ce soir-là, je la regarde plus souvent … très souvent même, en essayant d’imaginer ses dessous, et surtout … le dessous de ses dessous …
Je débloque la poignée, je retourne la petite pancarte, le magasin est ouvert, jusqu’à 17h30.
Située à l’intérieur d’un grand centre commercial, toujours à l’abri des intempéries, notre boutique a ses habituées, chaque jour a les siennes, et ce lundi s’annonçait comme tous les autres.
Des bonjours, des sourires, des nouvelles échangées, et puis tiens, une personne encore jamais vue … simple curieuse qui comme beaucoup aime flatter les étoffes et rêver à des tenues qu’elles ne peuvent pas s’offrir ? … ou peut-être nouvelle cliente ?
Je suis frappée par ses grands yeux, d’un bleu tellement foncé que je me demande si elle ne porte pas des lentilles de couleurs, et un regard si intense que j’ai de la difficulté à m’en détacher . Elle me fixe un instant, j’en oublie presque de la saluer …
- Bonjour madame, est-ce que je peux vous aider ?
- Non merci, peut-être plus tard, je vais regarder avant …
- Je vous en prie …
Un sourire énigmatique, charmeur, presque insolent … avec un regard fascinant, je me sens troublée … pourtant je ne suis pas du genre timide.
Elle passe doucement devant moi … pas vraiment Miss monde, mais un visage beau , d’une féminité un peu mystérieuse, hâlée … pas maquillée … quand-même une belle femme, de belles rondeurs, quarante-cinq ans, peut-être moins, des cheveux blonds, une coupe un peu comme un homme, avec des mèches folles … je la regarde marcher, je la vois de profil … sa poitrine qui avance, arrogante sous un chemisier mauve dont les boutons semblent peiner pour le garder fermé… la cambrure de ses reins presque indécente tellement elle attire l’attention sur son postérieur étroitement moulé par une jupe grise qui semble lui coller au corps … qui laisse voir le bas de ses cuisses nues, au-dessus des genoux … sa main gauche qui retient la courroie du sac assorti gris et mauve sur son épaule … l’autre qui se balance au rythme de sa démarche, semblant au passage frôler sa cuisse de ses doigts longs et fins … je les imagine caresser les touches d’un piano … sur le dessus de ma main … sur mon bras … sur moi , je suis partie … je rêve … une main sur mon épaule …
- Oh là ma belle, réveille-toi … t’es rendue où, là ?
C’est la voix et la main de Louise qui viennent de me ramener à la réalité …
- Pas bien loin … un peu dans la lune …
- Je ne sais pas ce que tu y faisais, mais à voir ton sourire, ça avait l’air bien … tu me racontes ?
- Non, aujourd’hui, j’ai pas le goût de partager, je garde tout pour moi … espèce de curieuse !
Et nous rions du sous-entendu. D’habitude nous aimons échanger des confidences croustillantes, mais là, je n’ai pas envie de lui dire, d’autant plus que je ne saurais comment faire tellement c’est diffus dans ma tête.
Je vois notre visiteuse, elle tourne autour des jupes, des robes, les touche, les palpe, en décroche, se les met devant elle et se regarde dans le miroir, puis les raccroche et se dirige vers les présentoirs des dessous.
Maintenant je la vois de face, ses jolies mains semblent caresser des culottes sur un étalage, elle en prend, les élève, les tourne et les retourne … je ne peux pas m’empêcher de la fixer. Elle doit se sentir observée, plusieurs fois, ses sourcils se soulèvent … ses yeux sont sur moi … ses petits sourires indéfinissables qui me troublent … je lui rends ses sourires, et je ne sais pas ce qui m’arrive, je me sens toute remuée.
Elle retourne prendre une jupe, entre dans une cabine. J’ai envie d’aller voir, des fois que le rideau soit mal tiré … j’hésite, puis me décide. En approchant, il me semble que le rideau est grand ouvert mais je ne m’arrête pas, j’ai envie de voir, de « la » voir, de la surprendre, quitte à lui bredouiller quelques excuses !
J’ai trop attendu, mais elle a fait drôlement vite aussi ! Quand j’arrive, elle sort avec la jupe sur le bras …
- Excusez-moi, je viens de me rappeler un rendez-vous tout près d’ici, je vais en avoir pour une heure environ, pouvez-vous me garder cette jupe, je vais revenir, j’ai aussi besoin d’une robe ?
- Mais certainement, je vous la mets de côté …
- Merci, vous êtes gentille, à tout à l’heure …
En disant ça, ses grands yeux dans les miens, elle me tend la jupe, sa main frôle mon bras nu, je voudrais lui dire … oui, c’est ça, à tout à l’heure … mais je reste muette.
Je ne sais pas ce qui m’arrive, je ne me reconnais pas, on dirait que je suis intimidée … une bonne chose qu’elle s’absente pour une heure, je vais avoir le temps de me ressaisir.
Pendant qu’elle s’éloigne, j’aperçois quelque chose sur une tablette dans la cabine … on dirait une culotte, elle a dû oublier de dire qu’elle voulait que je la lui réserve … je vais la mettre avec la jupe, au cas où ?
Surprise!, elle n’a pas notre étiquette, et elle n’est pas neuve ! Je ne comprends pas bien … je la fourre dans un sac et la mets avec la jupe.
Deux heures sont passées, pas mal de clientes … bien occupée pour un lundi. Je n’ai plus pensé, puis un moment de calme, je regarde l’heure, 16h 30 … plus qu’une heure avant la fermeture, et voilà que j’y repense … va-t-elle revenir ?
Bien sûr, j’ai toujours une commission sur mes ventes, mais ce n’est pas ça qui me préoccupe … je serais déçue qu’elle ne revienne pas, et puis il y a la culotte … pourquoi l’a-t-elle quittée ?
Cachée dans une cabine, je la sors du sac, et regarde bien, toute en dentelle rose, à fines bordures rouges et noires, elle n’est pas neuve mais propre … pas de traces …machinalement, comme j’aime faire avec les miennes, je la porte à mon visage, pour la sentir.
Elle ne la portait sûrement pas depuis longtemps, juste assez pour avoir gardé un peu de son parfum de femme … c’est la première fois que j’en respire un autre que le mien … je ne peux pas définir, on dirait qu’il est pareil … j’aime bien … ça me fait drôle …
Je ne la remets pas dans le sac … je la glisse dans ma poche … si fine, elle ne prend pas beaucoup de place … douce au toucher, je la tripote, la fait glisser entre mes doigts … je la caresse … une idée folle, je vais la garder ! Il est venu d’autres personnes, l’une d’elles l’aura prise !
Une autre idée encore plus folle, je vais lui substituer la mienne, et mettre la sienne.
17h 20, si elle vient, faut que je me dépêche avant qu’elle arrive. Dans la cabine, je me retrousse, des deux pouces j’écarte les bords et baisse ma culotte, à mi-cuisse, puis le signal sonore que quelqu’un entre … vite, je la descends, lève un pied puis l’autre, ça s’accroche dans mon talon, ça me retarde, j’ai peur de ne pas y arriver … juste le temps de la mettre dans le petit sac. La sienne … tant pis, elle restera dans ma poche.
Je sors, nue sous ma jupe, toute rouge de m’être dépêchée, et je la vois, elle, qui attend près de la caisse … qui m’attend …
- Désolée d’arriver à la dernière minute … un imprévu … il est peut-être trop tard ?
- Mais non, vous avez tout le temps, n’est-ce pas Louise ?
- Bien sûr, mais moi il faut que je vous laisse. De toute façon c’est toi qui ferme …au revoir madame … au revoir Carole, à demain.
Verrous tirés, pancarte retournée, c’est fermé, nous voilà seules. Troublée mais quand-même détendue, je l’accompagne pour aller décrocher les robes qu’elle avait remarquées plus tôt. En marchant, elle dit …
- Je vais voir pour quelques culottes. Tout à l’heure j’en ai pris une que j’ai mise, je la trouve très confortable, vous l’ajouterez sur la facture, et à propos, celle que j’avais, je l’ai oubliée, l’avez-vous … …
- Oui, je l’ai vue, elle est avec la jupe que vous avez réservée ... je me demandais, maintenant je comprends … la voilà …
Elle regarde un peu dans le sac, mais ne dit rien, n’a pas dû se rendre compte …
Elle veut essayer la jupe en premier, quitte ses escarpins et commence à descendre la sienne … je vais pour sortir …
- Non non restez, ça ne me gêne pas, au contraire, vous allez me dire ce que vous en pensez, j’aime bien avoir un avis …
Elle a pris son temps, je la voyais de dos, les hanches larges, dans la culotte de coton blanc les fesses paraissaient fermes, les cuisses et les jambes aussi, hâlées et brillantes comme celles d’une athlète … sûrement qu’elle est sportive … lisses, pas un poil, une invitation … une tentation … une provocation même … une invite à y toucher.
Dans le miroir, j’ai vu qu’elle voyait ce que je regardais. Quand elle a enfilé la jupe neuve, j’ai avancé mes mains pour aider à passer l’arrondi de ses fesses, juste avant qu’elle me dise … j’allais vous le demander … elle a remarqué mon empressement, et moi son sourire de satisfaction. Je me suis sentie fouillée par son regard, devinée dans mes pensées que je ne cherchais même plus à chasser. J’étais dans un état second, consciente que s’il devait se passer quelque chose, je n’essaierais pas de l’éviter … et j’ai osé … osé le geste de mon envie … de mon envie de connaître … d’apprendre … de jouir de ce plaisir là !
Pour bien lisser le tissu, penchée, j’ai passé mes mains par-dessus sa jupe, autour de ses hanches, sur le haut de ses cuisses, sur le bas de ses reins …la courbe de ses fesses, en descendant jusqu’à l’arrière de ses genoux, sur sa peau nue que j’ai un peu caressée …
Mon cœur battait vite et fort … et si je me trompais ? si elle n’était pas le genre que je croyais ?
Mon audace me parut insensée, je me suis mise à trembler, prête à subir ses reproches pour mes gestes déplacés …
Elle s’est retournée lentement, m’a prise par les épaules et m’a relevée … bien en face, son regard me pénétrait, sévère, puis des petites rides dans les coins … séduisant, attirant … ses mains qui descendent dans mon dos … ses bras qui m’enlacent … qui me serrent sur sa poitrine … ses lèvres sur les miennes … sa langue qui s’insère et pénètre ma bouche …
Elle est calme, sûre d’elle, m’embrasse comme si c’était naturel, et moi je ne dis rien … mon premier baiser de femme pourtant … je le trouve bon … je voudrais qu’il ne finisse pas.
Je ferme les yeux, puis les rouvre quand nos bouches se séparent. Je la regarde, je veux lui montrer que j’ai aimé, elle m’attire de nouveau contre elle et c’est ma bouche qui s’ouvre la première, nos langues et nos salives se mélangent jusqu’à ce que nous soyons obligées de reprendre notre souffle … je m’attendais bien à quelque chose, mais pas aussi fort.
L’inconnu ? la nouveauté ? ... deux baisers viennent de me transformer. Elle écarte mon petit gilet sans manche, sort mon chemisier de la jupe, en défait les boutons, et du dos de la main me caresse les seins par-dessus mon soutien-gorge, puis dans mon dos le dégrafe, le fait glisser et le laisse tomber.
Elle me roule un téton entre deux doigts et pose sa bouche sur l’autre, le lèche, le tète, le mordille, pendant que l’autre main descend doucement, par petites poignées remonte le devant de ma jupe … et moi qui n’aie pas de culotte … qu’est-ce qu’elle va penser ? Pas le temps de me poser la question, et puis juste une envie, qu’elle n’arrête pas, qu’elle continue, avant je ne savais pas, je n’étais pas sûre … là je veux aller jusqu’au bout, je veux tout connaître … recevoir et apprendre à donner.
Le bas de ma jupe retombe sur son avant-bras, sa main remonte à l’intérieur de mes cuisses, je me sens couler … depuis les bonnes années avec mon mari, je n’ai jamais été excitée comme ça, et encore … je crois que ça n’a jamais été aussi fort !
Je sens ses doigts me frôler tout le long de mes lèvres, glisser sur les bords mouillés de moi, masser en tournant le clitoris qui durcit … un doigt … puis deux … puis trois qui pénètrent et ressortent doucement, puis de plus en plus vite et plus profond, au rythme de sa langue qui entre et sort de ma bouche inondée de sa salive …
Sa main en arrière, sur mon cou, qui nous tient serrées bouche contre bouche, descend, je l’entoure de mes bras pour que nous restions collées … je sens l’arrière de ma jupe être relevé … sa main sur mes fesses … un doigt qui se promène dans la raie … va chercher un peu de lubrifiant qui coule de ma chatte et m’en enduit l’anus, plusieurs fois … j’ai l’impression de mouiller de là aussi, et je le sens à l’entrée, qui tourne en appuyant … ses yeux tout près des miens, elle me fixe pendant que le doigt s’enfonce, sûrement pour voir ma réaction … elle ne peut pas savoir que j’ai déjà accepté beaucoup plus gros !
Bien enfoncé, son doigt amorce son va et vient, en accord avec les trois autres … je me sens prise, possédée comme jamais il me semble, et je jouis dans un mélange de râlements et de halètements … j’ai l’impression de chercher ma respiration …
Elle ralentit ses mouvements, mais ne se retire pas de moi … encore elle me fouille, devant et derrière, reprend son rythme avec peut-être plus de vigueur, elle a chaud, la sueur de son front dégoûte sur mes joues et coule jusqu’à nos bouches où elle se mélange à nos salives
… un nouvel orgasme m’envahit, encore plus fort que le premier … tremblante de partout, si je n’avais pas eu les épaules adossées à la cloison, je crois que je serais tombée … elle me regardait jouir, et moi, baisée et enculée par ses mains, je voyais dans son regard une lueur spéciale, comme le triomphe de m’avoir séduite.
Nous n’avons échangé aucune parole, elle se retire de moi, elle remonte une main et me caresse le visage, elle est toute mouillée et sent mon sexe … je tourne un peu la tête, elle
passe ses doigts sur mes lèvres … j’ouvre la bouche, un à un, elle me les donne à sucer puis je lui lèche la main, partout, même le poignet, ça a coulé jusque-là ..
Son autre main, l’autre doigt … lui aussi je le suce, elle lève les sourcils, probablement étonnée que je n’ai pas hésité … elle ne sait pas que je me le fais souvent toute seule …
Je veux la toucher … mes mains sur ses fesses … elle les retire …
- Non ma belle … pas encore … je ne te demande pas si tu as aimé … tu l’as montré, mais es-tu bien sûre de vouloir aller jusqu’au bout ?, que ce n’est pas que l’excitation du moment
qui t’a fait t’abandonner ?
- Oh oui je sais que … …
- Non !, ce soir tu crois savoir … tu sais, je connais ça, peut-être que dans deux heures, tu vas regretter … je garde la jupe, je vais te donner mon numéro, et si tu veux toujours, appelle-moi, demain …ou après-demain … et tu m’aideras à essayer …
En disant ça, elle reboutonne mon chemisier, me le replace dans la jupe, effleure mes seins nus sous le tissu, ramasse le soutien-gorge et le met dans son sac …
- Je te le rendrai … quand tu me rendras ma culotte … et que tu m’expliqueras ce que tu voulais en faire …. Tu sais, tout à l’heure en arrivant, j’ai tout de suite vu le petit bout qui dépassait de ta poche … tu me diras pourquoi …
Puis je suis redevenue la vendeuse et elle la cliente, elle a payé la jupe et la culotte, nous nous sommes embrassées sur les joues seulement, comme deux amies. J’ai débarré la porte et elle est partie, je l’ai suivie des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse au tournant de l’allée sans se retourner une seule fois, le sac de « Chez Magalie » à la main droite.
Soirée à essayer de retrouver ma lucidité … ça n’a pas de bon sens … je ne l’appellerai pas!, comme si je voulais me berner moi-même, ne pas reconnaître que j’en mourais d’envie ! … combat inégal bien sûr … j’appellerai … et j’ai passé une bonne nuit, embellie de rêves de toutes sortes.
Mardi matin : j’arrive au magasin en avance, tout de suite, je prends le téléphone …
- Oui bonjour, c’est Carole … quand tu voudras … je …
- C’est bien … je savais que je ne m’étais pas trompée … un détail à régler et je te rappelle …bisous ma jolie
- Bisous à t … …
Elle a déjà coupé !
Ma patronne arrive, contente de la demi-journée d’hier, pour un lundi, plutôt bien. J’ai droit à des félicitations quand je lui parle de ma cliente de dernière minute, ça fait toujours plaisir à entende, car c’est vrai que je ne suis pas regardante sur mes heures.
Le détail a pris du temps à se régler … elle n’est venue qu’à 13 heures !
Je la trouve changée … un jean gris bleu, pas serré, et un polo vert pâle et gris, ample, tellement que ses seins sont à peine marqués, des sandales à talons plats, en cuir couleur du jean, toujours pas maquillée, sans la finesse des traits, on dirait presque un homme … c’est ça oui, et il me revient le souvenir d’un livre trouvé dans le grenier de ma grand-mère, que ma mère s’était empressé de faire disparaître sans explication, j’avais une dizaine d’années.
« La garçonne », plus tard j’ai su pourquoi … aujourd’hui le mot me fait penser à elle … elle … elle ? … je ne sais même pas son nom … !
Tout de suite, deux robes décrochées, et dans une cabine …elle a l’air pressée ! Elle quitte son jean … je la vois en culotte … c’est « ma » culotte, et moi, déjà démasquée, je me suis culottée de la sienne ce matin.
Elle avait deviné, elle soulève ma jupe et la coince à la ceinture …
Je sens la chaleur de sa bouche sur mon oreille, elle parle à voix basse …
- ôte-la, … un peu grande pour toi, et la tienne me serre un peu … elle touche …oh, déjà mouillée !
Je baisse sa culotte sur moi, elle me regarde faire …
- Maintenant, ôte-moi la tienne ! doucement, juste çà …
Je vais pouvoir la toucher … impatiente, trop, faut croire, mes mains remontent sur ses cuisses …
- tss tss … seulement la culotte !
Je fais comme elle veut… ma culotte est à ses pieds, elle la repousse vers moi …
- Remets là !
Je me baisse, prends la culotte, elle est humide elle aussi … passe un pied, puis l’autre, arrivée presque aux genoux, je sens une main dans mon dos qui pousse … pousse, me force à me courber … l’autre qui se plaque sur mon sexe, le serre fort … qui me fait un peu mal, et qui remonte … je veux écarter les jambes mais ma culotte à mi-hauteur m’en empêche, je voudrais m’ouvrir davantage … ça ne l’empêche pas de pousser entre mes fesses … elle me susurre à l’oreille qu’elle va me faire jouir en imaginant me violer, et d’autorité ses doigts se font une place, pénètrent, tournent … fouillent entre mes lèvres trempées, puis sortent et vont plus haut … et ce n’est pas un, comme hier, mais deux et même trois doigts qui s’invitent, j’ai l’impression d’être préparée pour quelque chose de gros ! Heureusement que mon gode me garde assez réceptive de ce côté-là ! je ne veux pas faire de bruit, mais difficile d’être silencieuse … c’est un peu la tempête dans mon ventre, j’échappe quelques gémissements … sa main en arrière m’abandonne et apparait devant ma bouche avec sa culotte qu’elle enfonce … je ne fais plus de bruit … je l’entends ouvrir son sac, et presque aussitôt quelque chose me pénétrer et elle qui s’appuie derrière moi … je sens sa main de mon dos se placer entre nous … aller et venir, je devine un gode double …elle et moi en même temps … je jouis comme ça, baisée par une femme … son pouce enfoncé entre mes fesses … sa main au milieu disparaît ... quelques coups, plus rapprochés, puis un dernier collée sur moi … je la sens frémir … elle jouit elle aussi …
Elle retire sa culotte de ma bouche, essuie la bave de mon menton avec, le mouillage de mes cuisses et de mon ventre, et me renculotte ,,.
Relevée, jupe descendue, je retrouve mon apparence respectable … juste un peu dépeignée … elle me prend le visage dans ses mains … c’est un baiser un peu sauvage, presque violent, ardent, comme l’éclat de ses yeux, je me sens à sa merci …
De son sac elle ressort la culotte de coton prise hier et la met … pas encore pu la toucher !
- Ce soir 20 h, je t’attendrai … tu demanderas à la réception.
Elle cherche même pas à savoir si je suis libre … mardi, justement le jour de Norbert … je sais déjà qu’il trouvera porte fermée …
Elle enlève son polo, ses seins paraissent moins gros que dans son chemisier serré, j’avance mes mains …
- Ce soir ma belle … ce soir … allez, aide moi à essayer les robes … !
Hasard, probablement ? les deux lui vont parfaitement, elle choisit celle avec les motifs d’automne, feuilles d’érables multicolores, du mordoré au rouge vif … très sage, pas de décolleté, juste trois boutons … je lisse du plat de la main sur ses fesses … son regard dans le miroir me fait comprendre de ne pas insister
Elle semble hésiter, puis décide de prendre les deux … c’est vrai que l’autre est belle aussi.
Il me semble que nous sommes dans la cabine depuis longtemps, un œil à ma montre … à peine vingt minutes, je croyais bien plus … avec tout ce qui s’est passé !
Elle se rhabille, seule, comme si je n’étais pas là …écrit quelque chose sur une carte qu’elle glisse dans ma poche, sans un mot … comme hier, redevient simplement la cliente de « Chez Magalie » …
Elle prend deux culottes en passant, je l’accompagne à la caisse puis mets ses achats dans un sac et comme hier, je la regarde partir …
Subitement elle fait demi-tour …
- J’ai failli oublier quelque chose …
Elle ne demande pas, elle a l’air de savoir où trouver ce qu’elle veut, et elle revient .a la caisse avec un ensemble porte- jarretelles et string en dentelle rouge et noir.
- Vous ne voulez pas essayer ?
- Inutile, je connais la marque, je sais que c’est la bonne taille … merci quand-même …
En disant, elle a un petit sourire un peu spécial, genre de dire « tu voudrais bien me voir avec çà » … assez pour me faire imaginer des choses !! Je crois que j’ai rougi un peu, je me suis retournée pour que ça ne se voit pas.
Magalie encore à son repas au resto d’à côté, c’est Louise qui est là …
- Bien dis-donc, ça lui a pris du temps à se décider, mais au moins elle n’est pas partie les mains vides … hé … je ne sais pas pourquoi, mais me semble qu’elle a l’air un peu bizarre, tu trouves pas ?
- Non, pas spécialement, mais bien sympa en tout cas … j’étais pas pour tout lui dire !
Je regarde la carte, celle d’un hôtel, « Château F…… », et écrit à la main, en dessous
Madame Réjeanne … c’est tout. !
***
La suite, ça vous intéresse ? … peut-être pas ! Bon, bien tant pis pour vous ! … parce qu’elle est prête … je ne vais quand-même pas la jeter à la corbeille !! Je l’envoie, là … tout de suite après … on ne sait jamais, au cas ou ? …
NAT-LM 06/2014
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Le début de votre récit reflète un peu ma vie actuelle (en tant qu’homme envers les femmes). Sur le point de curiosité érotique et la réflexion sur le même sexe, je l’ai dégustée à volonté et malheureusement, parfois, aussi à mon plain grès. C’est fou ce que l’on peut faire, lorsque le cerveau se déconnecte pour faire place à l’envie sexuelle.
La lecture sur la première rencontre, les baisées et l’érotisme sont bien formulée et renvoie une bonne image de la sensualité de la situation. Également elle reflète la dominance montante de Madame Réjeanne.
En tous les cas, c’est un plaisir de vous lire et je vous en remercie.
La lecture sur la première rencontre, les baisées et l’érotisme sont bien formulée et renvoie une bonne image de la sensualité de la situation. Également elle reflète la dominance montante de Madame Réjeanne.
En tous les cas, c’est un plaisir de vous lire et je vous en remercie.