Clara m'a dominante

- Par l'auteur HDS Mlle A -
Récit érotique écrit par Mlle A [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Clara m'a dominante Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-02-2025 dans la catégorie Dominants et dominés
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Clara m'a dominante
Voilà un peu plus de trois années que Clara a accepté de devenir ma Dominante. Je préfère ce terme à celui de maîtresse plus généraliste.
Clara,elle était apparue et avait disparu si soudainement créant immédiatement un manque, une souffrance, un vide qu’aucune de mes tribulations perverses n’avaient pu combler.

Et « Pinces Crocodiles sur les seins » ce qui devient dans le langage commun « Cerises sur le gâteau » nous sommes en couple depuis plus de deux ans et demi.

Notre relation amoureuse n’est en rien phagocytée par la soumission, elle est bien sûr ressentie par nous deux, notre bien commun. Nous avons nos occupations distinctes, nos connaissances propres ou communes. Mais on a ce besoin de partager au maximum tous les moments.

Nous venons d’effectuer un saut en parachute et nous voilà à nous occuper du pliage de nos voiles. Tout en m’attelant à la tâche je jette un coup d’œil à Clara qui m’énerve à vouloir aller vite et bien sûr elle bâclé.

Énervée, je l’a tance devant les autres et je vois à son regard que je devrais disparaître pourtant je la fixe et en la poussant je lui dis :

-C’est bon je m’en occupe, tu es inconsciente.

Je perçois son regard sur ma nuque, son souffle rapide, elle fait bonne figure devant les autres en proclamant :

-Une vraie fée du logis mon Apolline.

Au retour je n’ouvre pas la bouche, elle me regarde du coin de l’œil et je me mets à pleurer à l’idée qu’elle aurait pu se crasher lors du saut prochain. Elle me sourit en ajoutant :

-Même si tu as raison je vais devoir te punir mon ange…

Plusieurs jours passent, mes cours à la Fac, son taf. On s’aime, on baise mais alors que j’attends cette punition qui je sais ne peut qu’arriver , rien. Cette attente est une torture. Je vois à ses regards qu’elle ne doit penser qu’à cela.
Vendredi matin, juste avant de pénétrer en cours je reçois un SMS :

-Soit prête pour 19 heures. Nue. Tu peux porter une veste mais tu devras l’a quitter avant de monter dans le coffre.

Je n’ai pas besoin de vous décrire mon état tout au long de la journée, excitation, angoisse. L’heure du châtiment désiré depuis plusieurs jours arrive. J’envisage, je cherche des indices mais rien.

Trois coups de klaxon. La nuit n’est pas tombée , j’hésite, passant ma main dans mes cheveux encore surprise de ne pas retrouver ma tignasse tondue il y a plusieurs mois. Un sourire se pose sur mes lèvres en repensant à ce souvenir.
Un autre coup de klaxon plus long, cette garce veut attirer l’attention du voisinage il faut croire. Je laisse la veste et quitte la maison surprise par la fraîcheur. Seins tendus, j’avance lentement pieds nus vers la voiture aux feux stop allumés. J’ouvre le coffre et m’y couche.

Démarrage agressif qui m’envoie percuter la tôle. Le trajet est long me laissant le temps de cogiter. J’aime ces situations ou jeune contrôle plus rien. J’aime devenir son bien dont elle peut user sans limite. J’ai confiance en elle , une totale symbiose qui nous comble.
Le coffre s’ouvre elle me dit :

-Tu gardes les yeux fermés. Elle m’aide, me guide, nouvel ordre :

-Position d’attente.

Je m’agenouille, les cuisses écartées, les fesses reposant sur les mollets, les mains croisées dans le dos, la tête baissée. Je dois être sur des marches cela crée un équilibre instable, joliment douloureux.
A nouveau Clara :

-Tu ne bouges pas, tu attends.

Je l’entends s’éloigner, la portière claque, la voiture repart. Le silence me tombe dessus accélération du rythme cardiaque, bouche sèche. Putain que j’aime cela, cette angoisse , ces pulsions malignes qui me retournent l’esprit et le corps. J’en tremble de peur, de ce plaisir à naître.

J’ai oublié ma situation au moment ou une porte s’ouvre. Rien, je cesse de respirer, les yeux clos, j’imagine ma position et tente de deviner qui est l’autre, homme, femme. Peu importe en fait, je n’ai plus peur. Je sursaute tout de même lorsque des doigts enfoncent dans mes oreilles ce que j’imagine être des boules quies. Silence absolu.

La personne me contourne, des doigts font remonter mon menton. Un frôlement suivi de la pose de ce je sais être une cagoule. Elle me couvre le visage, oppresse mes lèvres, mon nez, mes yeux. Au fur et à mesure que la fermeture se referme c’est ma tête entière qui se trouve comme écrasé. Je tente d’ouvrir les yeux, impossible, d’écarter mes lèvres impossible. Là un long moment d’affolement, une peur panique je crie mais rien juste un bruit sourd qui se répercute en moi. Il n’y a pas de douleur juste la sensation de suffoquer.

Il me faut de très longues secondes pour constater que je peux respirer par le nez. Dès ce moment je m’impose de calmer les battements qui explosent à mes oreilles. J’ai un truc pour m’aider à revenir au calme, les tables de multiplications que j’égrène comme une litanie.

On me fait me relever, engourdie je perds l’équilibre et tombe lourdement à genoux. Une gifle de belle prestance m’incite à me relever et à avancer. Des coups de badine me guident. Hanche droite à droite, hanche gauche à gauche. Pour tester je tourne à l’inverse et donc la peau de mon dos se pare j’imagine d’une belle signature rouge. Je gémis de douleur tout en me cambrant sous la caresse. Que vous dire je mouille.

Je n’ai jamais connue cette situation, la perte de la vue, de l’ouïe. Zéro repère. Totalement déstabilisée. La salive encombre ma bouche, je ne cesse de déglutir dans des borborygmes que je suis la seule à percevoir.

Seule avec ma pensée, mon corps. Isolée en moi et dirigée par un, une inconnue. Oups, je marche désormais sur des petits cailloux, du mais où blé bien sec. En tout cas la plante des pieds est sollicitée.

Quelques manipulations me font positionner mes bras à l’horizontale, en croix. Ce que je ne connaissais pas à l’époque c’est d’être harnachée. Il m’est posé tout d’abord , je l’imagine à la sensation un épais collier en fer qui semble maintenir une structure lourde étant donné la perception d’un poids important sur mes épaules.

Mes bras sont ligotés en plusieurs endroits sur le montant en bois les paumes vers le haut. Une ceinture vient comprimer mon bassin contre l’armature en bois verticale qui remonte légèrement au dessus de la nuque et semble descendre jusqu’aux reins.

Le collier est si serré que je le sens à chaque déglutitions frotter. Une lourdeur apparaît dans les articulations, je gémis doucement dans le silence.

Surprise. Mes pieds quittent le sol, je tressaille de surprise. 10 cm, 1 mètre, je ne peux le déterminer. Très vite une barre d’écartement m’ est fixée aux chevilles et je le devine par la fin du balancement arrimée au sol. Ma nuque plonge et je dois lutter pour la maintenir droite.

Je perçois comme un vertige sensoriel, je suis à la fois plongée au plus profond de mon être et hyper sensible à ma moindre variation. Le plus désagréable est la moiteur qui enveloppe mon visage. Peu à peu j’acquiers la certitude que cette gangue de cuir aspire mon visage petit à petit, un millimètre à chaque inspiration.
Je perds toute notion et une crise de tétanie me foudroie, mon visage est happé, bouffé, il est avalé lentement. Je vois l’image, elle me terrifie. J’hurle sans pouvoir ouvrir les lèvres , j’hurle terrifiée. Je suis brisée et des larmes gonflent tant mes paupières que sans s’ouvrir cela se mélange à la sueur.

Je ne ressens plus la tension de mes membres, du dos. Tout tourne à une vitesse folle, je ne peux vomir car cela serait la fin. Dans le maelström de mes pensées tout clignote en rouge. Je ne suis plus que ce cœur qui bat et va se rompre, j’abandonne.

Et là Clara, son regard, ses caresses, nos jouissances se mêlent à cette peur. Je sais qu’elle n’a pas pu. C’est impossible. J’ai confiance en elle et si vous ne connaissez pas ou n’envisagez pas ce lien tenu mais si fort entre une dominante et sa soumise il vous sera impossible de comprendre pourquoi au même moment un sourire s’affiche devant mes yeux clos et que mon cœur se calme.

Putain, qui que tu sois, tu n’auras pas mon abandon, toi à qui Clara m’a prêté.
Sereine je me laisse bercer par les douleurs des épaules, du dos, des hanches. Je connais , je maîtrise la lente et puissante progression de cette beauté. Mes reins se creusent naturellement. Un arc de plaisir percute mon ventre, je suis en terrain connu, le plaisir, la douleur s’entremêle, je n’ai plus peur, plus personne n’aspire mon visage.

La notion de temps est si sujette à l’humain. Une minute, une heure, un jour. Je pends, les jambes écartées, vulgaire. Je laisse filer toute tentative de comprendre et m’abandonne enfin.

Quiconque n’a jamais été pendu ainsi ne peut assimiler les sournoises douleurs qui naissent. Pas de fouet, de cire, de coups. Juste une lente et superbe souffrance, une insidieuse amie qui m’amène peu à peu à la jouissance. Elle est là, le masque de cuir n’existe plus juste le regard de Clara…

Un petit choc sur mon ventre, un impact violent, rapide et un autre plus haut. Et tout s’accélère, en quelques minutes ma peau est électrisée par les chocs. De face, de dos. On m’allume, on me tire dessus. Paintball, une évidence du moment où je sens une matière couler dès le choc. L’épiderme en fusion je laisse ma compagne douleur se lover dans mes reins, mon ventre, mon sexe. Mon nez aspire, respire. Je connais, je sais j’espère… j’attends.

Enfin, les billes frappent mon sexe, ce sublime clitoris qui daigne se lever qu’une fois un certain niveau de d’échéance atteint. Je suis un MIURA, un taureau de combat. Tous les picadors, ces funestes lâches ne pourront nous faire baisser le regard.

Plus rien, je sais que j’ai jouie, j’ai craché mon jus de soumise. Je suis usée. Je prends conscience que j’ai été ramenée au sol au moment où mes genoux sont posés sur des cailloux. Immédiatement mes chevilles sont emprisonnées et relevées. Mes bras sont tirés en arrière alors que mon cou est tendu vers l’avant.

Finalement je repose uniquement sur mes genoux. Plus je tente de retrouver un peu d’espace plus des liens m’étirent.
Quelques cailloux qui forcent la peau des genoux est une douleur insidieuse. Je fais tout pour gérer cette souffrance, mais entre les membres distendus et mes genoux cagneux c’est sans contexte le pire. Tout le poids sur quelques centimètres carrés est largement au niveau des fouets et autres caresses BDSM. C’est comment dire une expérience forte

Je respire tout doucement. La fatigue s’installe. J’oublie le vide crée par le manque sensoriel et m’impose une réflexion intime. Que suis-je pour être traitée ainsi. Je n’ai pas le moindre espace pour savourer la douleur. Le corps en avant, je ne supporte plus l’insidieuse douleur des genoux. La cagoule me fait mal, je suis énervée de devoir avaler ma salive, je respire avec difficulté désormais.

A quel moment moment ai-je été descendue au sol. Je m’en aperçois au moment ou mes chevilles et poignets sont liés. Je forme un arc de cercle. Je suis posée sur le ventre, les seins. Arrive le moment ou j’accepte et accompagne cette nouvelle déviance. Le plaisir est présent, il s’impose une nouvelle fois, je vibre sans cesser. Le joug a été ôté et la vie reflue dans mes bras, mes jambes. N’essayez pas c’est une sensation effroyable.

Sous les coups du plaisir, je rampe, me frotte. Je jouie. Je perds toute notion. Je crève de plaisirs inédits. Ce vide sensoriel est la pire, la plus belle des errances à laquelle j’ai été soumise.
Comme sans réaction, j’hurle lorsque l’on m’arrache la cagoule. Je suis une bête sauvage. Je me débats faisant voler bras et jambes, folle. Clara m’attrape me serre me parle bas. Je retrouve le son au battement de son cœur , je retrouve la vue aux caresses de ses lèvres sur mes paupières.

Je lui souffle presque inaudible :

-J’ai eu si peur de ne pas te revoir.
Je sais que là elle a détourné son regard embués.

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