Clorinde, ma colocataire (18)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Clorinde, ma colocataire (18) Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-06-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde, ma colocataire (18)
– Jamais ça baise ici ! Nulle part. C’est pas possible, ça.
Une heure, plus d’une heure qu’elle maugréait.
– Non, mais c’est vrai, quoi ! C’est pas la peine d’avoir des voisins si c’est pour jamais les entendre s’envoyer en l’air.
Elle a sorti son petit enregistreur de sous l’oreiller.
– Je vais te les mettre en appétit, moi, vous allez voir !
A tripatouillé les boutons.
– Je sais pas quoi choisir. Vu le nombre de fois où je me suis enregistrée… Décidez, vous !
– Il en faudrait un où t’es complètement déchaînée. Où tu maîtrises plus rien.
– Oui, ben c’est pas ça qui manque…– L’autre jour, tu m’as parlé d’un fantasme tout récent. Que tu convoques souvent. Qui te met dans tous tes états.
– Et dans lequel vous intervenez, oui.
– Tu l’as ?
– Évidemment que je l’ai. Tout un tas de fois.
– Et c’est quoi, ce fantasme ? On peut savoir ?
– Ben oui ! Oui. Je vous l’avais dit que je vous le dirais.
– Alors je t’écoute…– Vous vous rappelez la fois où on s’est branlés tous les deux, face à face, dans la cabine d’essayage, avec tous les gens autour ?
– Si je me rappelle !
– Vous avez voulu m’empêcher de crier quand je suis venue. Et je vous ai mordu un grand coup la main.
– Ah, ça, sûr que tu y es allée de bon cœur !
– Eh bien je recommence. C’est sans arrêt que je vous mords dans mes fantasmes. Encore dans une cabine, oui. Mais aussi au restaurant, quand je me suis bien excitée sous la table et que ça me déferle. À des tas d’autres endroits aussi. À la fac. À la piscine. J’imagine tout un tas de circonstances. Bien en détail. Avec des gens autour. Des fois je les connais. Des fois pas du tout. Mais toujours ça finit, au moment où je jouis, de la même façon. Je vous referme un grand coup les dents dessus.
– Et c’est systématiquement moi ton souffre-douleur ?
– Presque. C’en est d’autres des fois, mais je reviens toujours à vous. Parce que vous, ça a vraiment eu lieu. Je vous choque ?
– Oh, non, non ! Pas du tout, non ! Tu verrais tes yeux quand tu racontes…– Je vais vous mettre un jour où j’y étais retournée toute seule à la cabine. Où je me l’étais fait, mais retenu. Frustrant. Où je m’étais dépêchée de rentrer du coup. Et où j’avais recommencé. Tout de suite. En imaginant que vous y étiez avec moi. Comme la fois en vrai.
Elle a enclenché.
On s’est tus.
Son souffle d’abord. Précipité. De plus en plus. Ses gémissements. En demi-teinte. Qui, très vite, ont pris de l’ampleur. Se sont, en quelques instants, transformés en cris de jouissance éperdue. Une tempête, un raz-de-marée de plaisir.
– Eh ben dis donc !
Elle m’a souri.
– Oui, hein ?
Elle a remis au début.
Et, cette fois, elle s’est accompagnée. De ses doigts en tournoiement frénétique sur son bouton, la tête renversée en arrière, les yeux mi-clos.
Elle est venue en même temps qu’elle. Je lui ai offert ma main. Elle y a planté énergiquement ses crocs. De toutes ses forces.
Quelque part, au-dessus, une femme a joui aussi. À longs sanglots libérés.

* **
C’est le ruissellement de la douche qui m’a réveillé.
Dans un grand bâillement.
– Ah, ça y est, enfin ! Ben, venez me rejoindre. Elle est assez grande. Et puis on pourra parler comme ça.
Elle était toute ensavonnée. Des pieds à la tête.
– Eh, ben dis donc, vous, quand vous dormez, vous dormez, on peut pas dire. N’empêche que vous avez raté quelque chose. Ça s’est complètement débondé après, cette nuit. Un couple juste en dessous. Comment elle donnait de la voix, la nana ! Et ils ont remis deux fois le couvert. Un autre aussi, un peu plus loin, à gauche. J’ai bien essayé de vous réveiller. Que vous en profitiez, vous aussi. Il y avait pas de raison. Mais il y a jamais eu moyen. Vous bougonniez et vous vous retourniez de l’autre côté. J’ai même cru que vous alliez me coller une gifle à un moment. Alors bon, j’ai pas insisté. Je suis pas suicidaire. Vous avez vraiment tout loupé, du coup. Parce que moi aussi, je me suis amusée comme une petite folle. En silence. C’est bien aussi, des fois. Ça change. En silence et en les écoutant. Et en imaginant. Parce que je suis bien tranquille qu’il y en avait aussi tout un tas tout autour, des types comme des filles, qui faisaient marcher tant et plus leurs doigts. Ou qui se faisaient aller et venir des trucs dedans. C’est pour ça : il faut absolument qu’on sache. Qui est qui. Et qui est où. Pour bien se rendre compte. Vous savez quoi, le mieux ? Eh bien on va faire un plan de l’immeuble. Avec les noms. Et tous les renseignements qu’on pourra trouver. Sur les uns et sur les autres. Elle est pas géniale mon idée ? Si, hein ? Vous me passez le shampooing ? Non, l’autre. Le flacon vert. Là, oui. Merci.
Elle s’est vigoureusement frictionné le cuir chevelu.
– Ah, ils aiment ça qu’on les déclenche ici ? Eh, bien on va les déclencher. On va leur mettre un de ces bordels. Ils ont encore rien vu. Et vous non plus, d’ailleurs…Elle s’est rincée. Ébrouée.
– Vous faites voir ?
– Quoi, donc ?
– Ben, votre main, tiens ! Qu’est-ce vous voulez d’autre ?
Je la lui ai tendue.
Elle l’a prise dans la sienne.
– Wouah ! Comment je vous les y ai enfoncées loin ! À ce point, je m’étais pas rendu compte. En douce que j’ai un sacré bon coup de dents, ça, on peut pas dire.
Elle a délicatement caressé. Du bout du doigt.
– Ça vous fait mal ?
– Un peu.
– Alors ça, ça m’étonnerait. Sûrement plus qu’un peu. Beaucoup plus.
Elle a appuyé.
J’ai grimacé.
– Ah, vous voyez !
Encore plus fort. D’un coup.
Il m’est échappé un petit gémissement.
– Vous aimez ça avoir mal à cause de moi ? Oh, oui que vous aimez, oui ! Vous bandez. Et pas qu’un peu !
Elle m’a envoyé une petite pichenette sur la queue.
– On recommencera alors puisque ça lui plaît, à elle. Mais pas forcément dans le gras de la main. Vous avez plein d’autres endroits où je peux avoir envie de me faire les dents.
Elle m’a effleuré un téton.
– Ici, par exemple.
En a approché les lèvres.
– Et l’autre, en bas, qu’en peut plus. Qui se hausse du col comme c’est pas permis. Oui, ben va falloir que t’attendes, ma grande ! On a une journée chargée comme c’est pas permis, nous, aujourd’hui !

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Texte coquin : Clorinde, ma colocataire (18)
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