Clorinde, ma colocataire (20)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde, ma colocataire (20)
– C’était bien, hein, cette petite incursion à la piscine, tout à l’heure ?
– Pas mal du tout, oui.
– Vous me diriez le contraire… Je sais tout ce que vous pensez, n’importe comment, moi, maintenant. Suffit juste que je regarde vos yeux. En attendant, en douce que vous étiez pas trop tranquille, hein, sous la douche, quand il a commencé à me monter le plaisir.
Vous aviez qu’une trouille, c’était que je vous morde. La trouille et, en même temps, ça vous aurait pas déplu tant que ça, je suis sûre. Bon, mais je suis pas idiote non plus, hein ! J’allais pas tenter le diable. Parce qu’imaginez que vous ayez pas pu vous empêcher de crier. C’était un coup à ce que le gardien rapplique, ça ! Et, deux dans une cabine, c’est formellement interdit. On se ferait interdire de séjour.
– Ce qu’aurait été dommage.
– Sûr ! C’est un super terrain de jeu. C’est pour ça que j’ai fait gaffe, moi aussi, de mon côté. Je peux jouir en silence, si je veux. Pourquoi vous ricanez ?
– Parce que t’as une notion très personnelle du silence.
– Quoi ! J’ai pas braillé.
– T’as pas braillé, non ! Mais tu t’es néanmoins exprimée. De façon très explicite.
– Comment ça ?
– Tu as haleté. Tu as gémi. Et tu as allègrement clapoté.
– Ah, oui ? Je me suis pas rendu compte. Oh, mais faut pas trop m’en demander non plus.
Une fois que je suis partie… Il s’est aperçu de rien, le gardien. C’est l’essentiel.
– Dans la cabine voisine, par contre, sûrement que…– Oui, ben il en aura profité. Tant mieux pour lui. Lequel c’était, à votre avis ?
– Alors ça ! Pour savoir…– C’est dommage ! J’aurais bien aimé. Oh, mais il devrait y avoir moyen… Parce qu’il va revenir, le type. Forcément. La semaine prochaine. Peut-être même avant. Mais la semaine prochaine, sûr. Même jour. Même heure. En espérant de toutes ses forces que j’y serai.
– Ce qui sera le cas ?
– Probable, oui. Bon, mais on verra. Pour le moment, on n’en est pas là. Il y pas que la piscine dans la vie. Et j’ai mené ma petite enquête sur notre environnement immédiat.
Alors voilà…Elle a déployé une grande feuille de papier, l’a étalée sur la table.
– Ça, c’est le plan de l’immeuble. Les quatre étages.
En traits et en petites cases. De toutes les couleurs.
– D’après mes sources – une bonne femme, au rez-de-chaussée, qui passe sa vie dans l’entrée et qui demande qu’à parler – notre voisine de droite, elle s’appelle Letizia Donizetti. Et elle est prof d’italien. Comme – j’ai vérifié – il y a que son nom à elle sur la boîte aux lettres, probable que le type de l’autre soir, il vit pas vraiment là.
Mais ça reste à confirmer. De toute façon, j’ai bien l’intention de trouver un prétexte quelconque, dans les jours qui viennent, pour aller frapper à sa porte et tenter de lier connaissance.
– Je peux m’en charger, si tu veux.
– Ben, tiens ! Je vous vois venir, vous ! Non, non ! C’est gentil, mais c’est pas la peine. Je m’en occupe. À part ça, de l’autre côté, il y a un type tout seul. D’une quarantaine d’années. Vincent Louviot, il s’appelle. Il sort pratiquement jamais de chez lui. Elle trouve ça louche, la voisine d’en bas. « De quoi il peut bien vivre ? Il bosse pas. Et, en plus, il parle à personne. » Ce qu’il y a de sûr, en tout cas, c’est que nous, ici, on l’entend pas. Jamais un bruit. Pas de musique. Pas de télé. Rien. Il y aurait pas l’eau qui coule, de temps en temps, on pourrait croire qu’il est vide, l’appart. Ça donne quand même envie de savoir ce qu’il en est, non, vous trouvez pas ?
Surtout que, d’après elle, à ce qu’il paraît, il est beau mec.
– Ce que t’as bien l’intention de vérifier par toi-même.
– On peut rien vous cacher. Quant à ceux du dessous qui baisaient comme des bêtes, l’autre nuit, pas étonnant. C’est des jeunes mariés. Léa et Paul. Étudiants tous les deux. Affaire à suivre. Quant aux autres, on verra. Au fur et à mesure.
* **
Elle m’a sorti du lit manu militari.
– Allez, hop, debout, grand feignant ! Le devoir nous appelle.
Et le devoir pour elle, c’était…– Tes cours à la fac ?
– Vous avez pas d’autres idioties à dire ? Non, vous savez le grossiste en sapes où je me fournis d’habitude, là, qu’a pas le droit de vendre aux particuliers normalement, mais bon, il y a des arrangements quand on sait s’y prendre, eh ben je lui en ai parlé à Alexandra. Elle est intéressée. Tu parles ! Il y a de quoi. Quand on voit les prix… Et donc, on doit se retrouver toutes les deux à dix heures là-bas. Et vous, pendant ce temps-là, j’ai pas de conseils à vous donner, mais moi, à votre place, vu qu’on est mardi et que, mardi dernier, elle y était la femme de son amant à Alexandra, ben j’irais faire un saut du côté du club de pétanque.
Elle était effectivement là, seule, à s’entraîner. Et m’a souri, quand elle m’a vu, à travers le grillage.
– Les papiers sont prêts, si vous voulez…– Eh bien, allez !
Je suis entré. J’ai signé. Trois feuilles. Quatre feuilles.
– Là ! Vous v’là en règle. Il vous reste plus qu’à venir jouer.
– Comme je vous l’ai dit, je débute. Je débute vraiment.
– Oui, oh ben, on a tous commencé par là, hein ! Vous vous y mettrez vite, vous verrez.
Elle a glissé le dossier dans un tiroir.
– Je peux vous demander, si c’est pas indiscret, ce qui vous a amené à la pétanque ?
– Je m’encroûtais. Fallait absolument que je fasse quelque chose.
– Pourquoi spécialement la pétanque ?
– Et pourquoi pas ?
Clorinde m’a jeté un petit regard tout à la fois amusé et inquisiteur.
– Et après ? Vous êtes allé jouer avec elle, j’parie.
– Comment tu le sais ?
– Longtemps ?
– Toute la matinée.
– Et vous avez discuté. Elle vous plaît ? Oui, je le vois bien à votre air qu’elle vous plaît. Ben, faut pas vous gêner, hein, si elle vous tente. Elle est cocue. Ce sera jamais qu’un prêté pour un rendu. Et puis vous pourrez me raconter comme ça.
– Et toi ? Alexandra ?
– Oh, ben, ça s’est super bien passé, Alexandra. Mais bon, il y avait pas de raison. De toute façon, nous, les nanas, dès qu’on a le nez dans les sapes, on est tout de suite complices. On est allées manger toutes les deux du coup, à midi. Et on a parlé. De vous.
Entre autres.
– De moi ?
– Oui. Qu’on vivait ensemble tous les deux. Mais qu’on couchait pas. Elle arrivait pas à y croire. « Un type de son âge ! Avec une petite jeune comme toi. Mignonne comme tout en plus ! Et il tente rien ? Il est impuissant. C’est pas possible autrement. » Ça m’a fait rire. Vous l’étiez pas, non. Je suis pas entrée dans les détails de ce qui se passe entre nous, ça la regarde pas, mais ce qu’il y avait de sûr, c’est que vous l’étiez pas. Ah, non, alors ! Du coup, elle brûle d’envie de vous connaître. « Je voudrais bien voir à quoi il ressemble, cet oiseau rare ! » Mais ça, rien de plus simple, non ? Et comme il faut battre le fer tant qu’il est chaud, je l’ai invitée demain soir. Chez vous. Ce sera mieux. Ça en jettera plus. Vous avez rien contre ?
– Bien sûr que non !
– J’en étais sûre. Et vous savez ce que j’ai fait après ? Juste après l’avoir quittée ?
Je suis allée voir son amant. Henri. J’avais un besoin urgent d’être magnétisée.
– Ben, voyons !
– Il m’a un peu draguée. Juste un peu. Et je me suis laissée faire. C’est vilain, hein ?
– Tu es infernale.
– Pas mal du tout, oui.
– Vous me diriez le contraire… Je sais tout ce que vous pensez, n’importe comment, moi, maintenant. Suffit juste que je regarde vos yeux. En attendant, en douce que vous étiez pas trop tranquille, hein, sous la douche, quand il a commencé à me monter le plaisir.
Vous aviez qu’une trouille, c’était que je vous morde. La trouille et, en même temps, ça vous aurait pas déplu tant que ça, je suis sûre. Bon, mais je suis pas idiote non plus, hein ! J’allais pas tenter le diable. Parce qu’imaginez que vous ayez pas pu vous empêcher de crier. C’était un coup à ce que le gardien rapplique, ça ! Et, deux dans une cabine, c’est formellement interdit. On se ferait interdire de séjour.
– Ce qu’aurait été dommage.
– Sûr ! C’est un super terrain de jeu. C’est pour ça que j’ai fait gaffe, moi aussi, de mon côté. Je peux jouir en silence, si je veux. Pourquoi vous ricanez ?
– Parce que t’as une notion très personnelle du silence.
– Quoi ! J’ai pas braillé.
– T’as pas braillé, non ! Mais tu t’es néanmoins exprimée. De façon très explicite.
– Comment ça ?
– Tu as haleté. Tu as gémi. Et tu as allègrement clapoté.
– Ah, oui ? Je me suis pas rendu compte. Oh, mais faut pas trop m’en demander non plus.
Une fois que je suis partie… Il s’est aperçu de rien, le gardien. C’est l’essentiel.
– Dans la cabine voisine, par contre, sûrement que…– Oui, ben il en aura profité. Tant mieux pour lui. Lequel c’était, à votre avis ?
– Alors ça ! Pour savoir…– C’est dommage ! J’aurais bien aimé. Oh, mais il devrait y avoir moyen… Parce qu’il va revenir, le type. Forcément. La semaine prochaine. Peut-être même avant. Mais la semaine prochaine, sûr. Même jour. Même heure. En espérant de toutes ses forces que j’y serai.
– Ce qui sera le cas ?
– Probable, oui. Bon, mais on verra. Pour le moment, on n’en est pas là. Il y pas que la piscine dans la vie. Et j’ai mené ma petite enquête sur notre environnement immédiat.
Alors voilà…Elle a déployé une grande feuille de papier, l’a étalée sur la table.
– Ça, c’est le plan de l’immeuble. Les quatre étages.
En traits et en petites cases. De toutes les couleurs.
– D’après mes sources – une bonne femme, au rez-de-chaussée, qui passe sa vie dans l’entrée et qui demande qu’à parler – notre voisine de droite, elle s’appelle Letizia Donizetti. Et elle est prof d’italien. Comme – j’ai vérifié – il y a que son nom à elle sur la boîte aux lettres, probable que le type de l’autre soir, il vit pas vraiment là.
Mais ça reste à confirmer. De toute façon, j’ai bien l’intention de trouver un prétexte quelconque, dans les jours qui viennent, pour aller frapper à sa porte et tenter de lier connaissance.
– Je peux m’en charger, si tu veux.
– Ben, tiens ! Je vous vois venir, vous ! Non, non ! C’est gentil, mais c’est pas la peine. Je m’en occupe. À part ça, de l’autre côté, il y a un type tout seul. D’une quarantaine d’années. Vincent Louviot, il s’appelle. Il sort pratiquement jamais de chez lui. Elle trouve ça louche, la voisine d’en bas. « De quoi il peut bien vivre ? Il bosse pas. Et, en plus, il parle à personne. » Ce qu’il y a de sûr, en tout cas, c’est que nous, ici, on l’entend pas. Jamais un bruit. Pas de musique. Pas de télé. Rien. Il y aurait pas l’eau qui coule, de temps en temps, on pourrait croire qu’il est vide, l’appart. Ça donne quand même envie de savoir ce qu’il en est, non, vous trouvez pas ?
Surtout que, d’après elle, à ce qu’il paraît, il est beau mec.
– Ce que t’as bien l’intention de vérifier par toi-même.
– On peut rien vous cacher. Quant à ceux du dessous qui baisaient comme des bêtes, l’autre nuit, pas étonnant. C’est des jeunes mariés. Léa et Paul. Étudiants tous les deux. Affaire à suivre. Quant aux autres, on verra. Au fur et à mesure.
* **
Elle m’a sorti du lit manu militari.
– Allez, hop, debout, grand feignant ! Le devoir nous appelle.
Et le devoir pour elle, c’était…– Tes cours à la fac ?
– Vous avez pas d’autres idioties à dire ? Non, vous savez le grossiste en sapes où je me fournis d’habitude, là, qu’a pas le droit de vendre aux particuliers normalement, mais bon, il y a des arrangements quand on sait s’y prendre, eh ben je lui en ai parlé à Alexandra. Elle est intéressée. Tu parles ! Il y a de quoi. Quand on voit les prix… Et donc, on doit se retrouver toutes les deux à dix heures là-bas. Et vous, pendant ce temps-là, j’ai pas de conseils à vous donner, mais moi, à votre place, vu qu’on est mardi et que, mardi dernier, elle y était la femme de son amant à Alexandra, ben j’irais faire un saut du côté du club de pétanque.
Elle était effectivement là, seule, à s’entraîner. Et m’a souri, quand elle m’a vu, à travers le grillage.
– Les papiers sont prêts, si vous voulez…– Eh bien, allez !
Je suis entré. J’ai signé. Trois feuilles. Quatre feuilles.
– Là ! Vous v’là en règle. Il vous reste plus qu’à venir jouer.
– Comme je vous l’ai dit, je débute. Je débute vraiment.
– Oui, oh ben, on a tous commencé par là, hein ! Vous vous y mettrez vite, vous verrez.
Elle a glissé le dossier dans un tiroir.
– Je peux vous demander, si c’est pas indiscret, ce qui vous a amené à la pétanque ?
– Je m’encroûtais. Fallait absolument que je fasse quelque chose.
– Pourquoi spécialement la pétanque ?
– Et pourquoi pas ?
Clorinde m’a jeté un petit regard tout à la fois amusé et inquisiteur.
– Et après ? Vous êtes allé jouer avec elle, j’parie.
– Comment tu le sais ?
– Longtemps ?
– Toute la matinée.
– Et vous avez discuté. Elle vous plaît ? Oui, je le vois bien à votre air qu’elle vous plaît. Ben, faut pas vous gêner, hein, si elle vous tente. Elle est cocue. Ce sera jamais qu’un prêté pour un rendu. Et puis vous pourrez me raconter comme ça.
– Et toi ? Alexandra ?
– Oh, ben, ça s’est super bien passé, Alexandra. Mais bon, il y avait pas de raison. De toute façon, nous, les nanas, dès qu’on a le nez dans les sapes, on est tout de suite complices. On est allées manger toutes les deux du coup, à midi. Et on a parlé. De vous.
Entre autres.
– De moi ?
– Oui. Qu’on vivait ensemble tous les deux. Mais qu’on couchait pas. Elle arrivait pas à y croire. « Un type de son âge ! Avec une petite jeune comme toi. Mignonne comme tout en plus ! Et il tente rien ? Il est impuissant. C’est pas possible autrement. » Ça m’a fait rire. Vous l’étiez pas, non. Je suis pas entrée dans les détails de ce qui se passe entre nous, ça la regarde pas, mais ce qu’il y avait de sûr, c’est que vous l’étiez pas. Ah, non, alors ! Du coup, elle brûle d’envie de vous connaître. « Je voudrais bien voir à quoi il ressemble, cet oiseau rare ! » Mais ça, rien de plus simple, non ? Et comme il faut battre le fer tant qu’il est chaud, je l’ai invitée demain soir. Chez vous. Ce sera mieux. Ça en jettera plus. Vous avez rien contre ?
– Bien sûr que non !
– J’en étais sûre. Et vous savez ce que j’ai fait après ? Juste après l’avoir quittée ?
Je suis allée voir son amant. Henri. J’avais un besoin urgent d’être magnétisée.
– Ben, voyons !
– Il m’a un peu draguée. Juste un peu. Et je me suis laissée faire. C’est vilain, hein ?
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