Clorinde, ma colocataire (23)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Clorinde, ma colocataire (23) Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde, ma colocataire (23)
Elle a voulu qu’on aille passer la nuit « chez elle ».
– Parce que le pauvre Vincent, à côté, si sa douche est toujours pas réparée, il doit
commencer à puer.
Elle s’est déshabillée, allongée toute nue sur le lit. Sans l’ouvrir.
– Non, et puis c’est bien beau Alexandra, Mégane, le magnétiseur, tout ça, mais il faut
aussi qu’on soit dans notre truc à nous. Parce que c’est ça le plus important, non ?
J’en étais bien d’accord. Et je suis venue m’étendre auprès d’elle.
Elle m’a posé la main sur la queue.
– Même qu’on couche pas, j’ai des droits dessus. Bien plus que n’importe qui d’autre.
Elle me l’a lissée. Du bout du doigt. L’a fait grimper. Contemplée. A déposé un petit
baiser au bout.
– On fait quoi ? Qu’est-ce vous avez envie ?
Je savais pas. Ce qu’elle voulait, elle. Qu’elle décide !
– C’est toujours moi ! Vous êtes pas marrant à force.
Elle s’est soulevée, appuyée sur un coude.
– C’est trop marrant des couilles, n’empêche !
J’ai senti son souffle dessus. Elle leur a envoyé une petite pichenette. Une autre.
– C’est complètement improbable en fait comme truc.
Elle en a pris la peau entre ses dents, a serré, relâché.
– Faudra que je vous les morde un jour… Un bon coup. Un jour que j’en serai bien. Bon,
mais allez ! Qu’est-ce qu’on fait ?
Elle s’est penchée à mon oreille. A chuchoté, rieuse.
– On le fait s’astiquer, le Vincent, là, de l’autre côté ?
Elle a sorti son petit enregistreur.
– Qu’est-ce que je vais lui choisir ? Oui, cette fois-là, tiens ! C’était à l’hôtel. Et
je savais qu’on pouvait m’entendre autour. Un type surtout qu’avait pas arrêté de me
lorgner de tout le repas.
Elle a mis en mode lecture. Ses soupirs. Ses halètements. Ténus d’abord. Retenus.
On s’est levés sans bruit. On s’est approchés de la cloison. On y a collé l’oreille.
Elle m’a fait signe, de sa main refermée, agitée de haut en bas. Et de bas en haut. « Ça
y est ! Il y va. »
C’était vrai. On percevait un souffle précipité, accompagné de légers crissements
réguliers de matelas.
Sur le lit, dans le petit enregistreur, elle s’est emballée. En grondements sourds. Qui
se sont amplifiés. Qui sont devenus raz-de-marée de jouissance éperdue. Clamée à pleine
voix.
Elle s’est silencieusement accompagnée, l’index en tourbillons impétueux sur son bouton,
l’oreille plaquée contre la cloison, les yeux fixés sur ma queue dressée dont je
m’occupais avec conviction.
À côté, il est allé plus vite, plus profond. Il a lâché un cri étouffé. Un seul.
Elle a fermé les yeux, renversé la tête en arrière, entrouvert la bouche. Et joui sans
bruit. Et puis elle s’est penchée à mon oreille.
– Qu’est-ce que vous pariez que demain il va se pointer à la première heure ? En se
disant qu’avec un peu de chance je serai à moitié à poil.

Ce qui n’a pas loupé.
Sauf qu’elle s’était levée avant. Et habillée.
Dans son regard est passé un éclair de déception. Qu’il a très vite réprimé.
Elle lui a souri.
– Votre chauffe-eau est toujours pas réparé ?
– Je sais pas s’il le sera un jour. Pour avoir un professionnel au jour d’aujourd’hui,
c’est la croix et la bannière.
Ben tiens ! Il devait pas trop les bousculer non plus.

Quand il est sorti de la douche, elle lui a tendu un double des clefs.
– On risque d’être absents quatre-cinq jours. Alors hésitez pas, hein, venez vous
doucher. Faites comme chez vous !

* *
*

Mégane n’était pas sur le terrain. Elle s’était réfugiée à l’intérieur. Et elle pleurait
à chaudes larmes.
– Ben, qu’est-ce qui vous arrive ? C’est quoi, ce gros chagrin ?
– Rien. C’est rien.
– Mais si ! Dites !
– C’est que…
Et ses larmes ont redoublé. Se sont transformées en sanglots.
– Allons ! Allons !
Je l’ai prise dans mes bras. Elle s’est abandonnée contre moi. Je lui ai doucement
caressé la joue. La tempe. La nuque.
Elle s’est calmée, a relevé la tête, m’a souri à travers ses larmes.
– Venez vous asseoir. Venez !
Sur le banc à côté des casiers. Je lui ai pris la main, ai entrecroisé mes doigts avec
les siens. Elle m’a encore souri.
– C’est votre mari, hein !
Elle a fait signe que oui. Oui.
– Il a été odieux. Plus bas que terre il m’a mise. Que je suis invivable. Que personne
pourrait me supporter. Personne. Et qu’il se demande ce qu’il fout encore avec moi.
Elle s’est tue. J’ai posé sa main sur ma cuisse. Elle l’y a laissée, a levé sur moi un
regard bouleversé.
– Vous me trouvez moche, vous ?
– Jamais de la vie ! Vous êtes mignonne comme tout.
– Vous dites ça pour me faire plaisir.
– Je vous assure que non.
– C’est gentil. Et ça fait du bien. Parce que c’est pas facile à vivre, vous savez, quand
votre mari vous trouve tous les défauts du monde.
– Oui, mais enfin, il a pas toujours dit ça…

Clorinde s’est étirée.
– Oui. Bon, bref. Vous avez fait la causette. Un bon bout de temps. Elle, à se lamenter.
Et vous, à la consoler. Et puis après, vous l’avez embrassée. Non ?
– Un peu.
– Tu parles ! Je suis bien tranquille que vous vous êtes roulé pelle sur pelle un sacré
moment, oui ! Et que vous, vous, en avez profité pour laisser traîner vos paluches ici et
là. C’est pas vrai peut-être ? Bon, mais alors finalement, vous l’avez décroché le
jackpot ou pas ?
– Sur le banc, avec le risque que quelqu’un déboule à tout moment, les conditions
n’étaient pas vraiment idéales.
– Et donc, la partie de jambes en l’air est reportée à une date ultérieure. C’est pour
bientôt ?
– On doit déjeuner, demain midi, dans une petite auberge de campagne, à l’écart de tout.
– Avec des chambres au-dessus, j’imagine. Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée.
– Ah, non ? Pourquoi ?
– Parce que vous n’avez plus vingt ans. Et qu’une rude soirée vous attend. J’ai invité
Alexandra.
– Oui, mais Alexandra…
– N’attend que ça. Vous entendriez comment elle parle de vous. « J’ai jamais eu autant
envie avec un type. Jamais. Rien qu’à le voir, rien qu’à penser à lui, tu peux pas savoir
ce que ça me fait. Non, mais comment il est séduisant, c’est de la folie. Et patati et
patala. » Vous allez quand même pas la laisser dans cet état-là ! Ce serait inhumain. Et
puis, de toute façon, vous aurez pas le choix.
– Comment ça ?
– Je recevrai un coup de téléphone urgent. Et je serai obligée de vous laisser tous les
deux.
– T’as calculé ça avec elle, je suis sûr.
– Ben, évidemment !
– Tu es démoniaque.
– Comme si vous le saviez pas déjà !

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