Clorinde revient (22)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde revient (22)
Il était tout seul. En train de se chamailler avec son percolateur. Il s’est retourné.
- Ça y est ! Ça y est ! Elle est revenue.
- Je sais, oui ! Et on avait vu juste. Elle était partie s’éclater avec ce Savoy.
- Alors peut-être qu’elle va…- Recommencer ? Repartir avec ? Je crois pas, non. Parce que, si j’ai bien compris, ça s’est pas trop bien terminé entre eux.
Il a poussé un grand soupir de soulagement.
- Je préfère ça…- Ben oui ! Elle vous a manqué, hein ! Les nécessités du service. Entre autres. Entre autres, parce qu’une fille comme ça, plus on la côtoie et plus on a envie de la côtoyer. J’en sais quelque chose, moi aussi.
On a échangé un long regard de connivence.
- Reste qu’on n’est pas à l’abri qu’elle aille s’amouracher un jour ou l’autre de quelqu’un d’autre. Elle est jeune. Elle n’a pas froid aux yeux. Dans le meilleur des cas, ça se passera ici, dans une chambre, et vous pourrez en profiter. Dans le pire…Il a haussé les épaules.
- Je la perdrai. À tout jamais. Je sais, oui.
- Bonjour, tout le monde.
C’était le facteur. Qui lui a tendu son courrier.
- Il y a pas grand-chose aujourd’hui.
Il a bu un café. Est reparti comme il était venu.
Je me suis penché vers lui. J’ai baissé la voix.
- J’ai une surprise pour vous.
Il a haussé un sourcil.
- Une surprise ?
- Vous devinez pas ?
Son visage s’est brusquement éclairé.
- Ce ne serait pas…- Si ! Et vous allez m’en dire des nouvelles ! Parce qu’ils sont mignons comme tout, ses seins, oui. Mais le reste… Alors là, le reste. Des fesses pommelées à souhait. Un petit fendu de rêve. Surtout quand il a la bonne idée de s’entrebâiller gentiment…Il a dégluti. À plusieurs reprises.
- Tout est là.
Dans mon smartphone. Que j’ai sorti de ma poche.
- Et si vous la faisiez descendre ?
Il a écarquillé les yeux, stupéfait.
- Que je la fasse descendre… Comment ça ? Ici ? En bas ? Dans la salle ?
- Ben oui ! Oui. Vous avez bien quelque chose à lui y faire faire, non ? Pendant ce temps-là, je vous enverrai les photos. Non, mais vous imaginez ? Les découvrir en sa présence, ces photos, quasiment à ses côtés, sans qu’elle se doute un seul instant que vous êtes en train de la contempler dans toute sa vérité…- C’est… Oui… Non… C’est… Oui.
Il est allé jusqu’à la porte-saloon par-dessus laquelle il a appelé.
- Clorinde ! Vous pouvez venir là ?
Elle a presque aussitôt surgi, m’a lancé un rapide bonjour, s’est tournée vers lui.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Faudrait vérifier ce qu’il nous reste comme glaces. D’un instant à l’autre le représentant doit passer.
Elle est venue prendre un bloc-notes et un crayon sous la caisse, est allée se pencher, à l’équerre, sur le congélateur.
Il a dévoré des yeux, avec délectation, sa croupe tendue que le jean moulait au plus près.
Je l’ai laissé en profiter tout son saoul. Et je lui en ai envoyé une première photo qu’il a longuement contemplée avant de revenir à l’original qui poursuivait son inventaire le plus innocemment du monde. En apparence.
Une deuxième. Une troisième. Toutes deux très explicites. Toujours de ses fesses. Et de la douce encoche entre elles.
Il a murmuré.
- Oh, c’est trop, ! C’est vraiment trop !
Son regard en course folle de Clorinde à son smartphone. De son smartphone à Clorinde.
Encore des photos. De face, cette fois. Une jambe repliée. Relevée. Une autre. Abandonnée dans une pose lascive. Une autre encore. Ingénument impudique.
Il s’est épongé le front.
Elle s’est relevée. Retournée.
- J’ai fini.
Et elle est venue déposer bloc-notes et crayon sur le comptoir.
- Merci, Clorinde, merci. Vous pouvez me tenir le bar deux minutes ? Je reviens tout de suite.
Et il a foncé vers la porte-saloon.
Elle a éclaté silencieusement de rire.
- Deux minutes ? Tu parles ! Même pas. Tout est déjà en train de partir dans le pantalon, je suis sûre.
Elle m’a souri.
- C’était génial. Absolument génial.
* * *
Le premier match de la saison avait lieu à l’extérieur.
Si bien que Lydie se mourait d’impatience.
- Une semaine ! Une semaine avant que ce soit chez nous. Avant de les avoir enfin sous la douche… Depuis le temps ! C’est de la torture…L’idée est venue de Clorinde.
- Et si on y allait ? Si on allait là-bas ? Deux cents kilomètres, c’est quand même pas la mer à boire. Au moins on les verrait jouer à défaut d’autre chose. Ce serait un avant-goût.
Lydie a accueilli la proposition avec enthousiasme.
- Oh, oui ! Oui ! Allez !
Et on s’est retrouvés tous les trois assis un peu à l’écart, dans les gradins d’un charmant petit stade de poche enchâssé dans son écrin de verdure.
Lydie m’a fait ses recommandations.
- Tu prends des photos, hein ! Plein de photos. Avec des tas de gros plans.
Elle s’est brusquement levée.
- Ah, ça y est ! Les voilà ! Allez, les blancs, allez !
Elle les a regardés pénétrer un à un sur le terrain en applaudissant à tout rompre.
S’est rassise les yeux brillants et s’est penchée à mon oreille.
- C’est mon harem, eux. Je te raconterai.
Un harem qu’elle s’est mise à encourager énergiquement. De la voix et du geste.
Tout en y allant, de temps à autre, de son petit commentaire.
- Regarde-le, le Gaëtan ! Non, mais regarde-le ! Il en faut quatre pour l’arrêter. Lui, c’est mon petit chouchou dans un sens. Même si… Oh, mais ça fait pas tout, ça, hein !
Les deux nouveaux, elle les avait tout particulièrement à l’œil.
- Ils se débrouillent pas trop mal, non, tu trouves pas ?
Elle a soupiré.
- Ce que je me demande, c’est quand est-ce que je finirai par les découvrir sous la douche, eux. Ça peut aller très vite comme ça peut mettre des mois et des mois. C’est d’un frustrant ! Même si c’est quand même pas trop mal d’attendre. Prends-les, ceux-là ! Prends-les ! Mitraille ! Il me les faut en plein d’exemplaires.
Elle a encore soupiré.
- C’est beau, n’empêche, des mecs en plein effort. Ça me rend toute chose, moi !
Clorinde, elle, ne disait rien. Elle regardait. Elle s’imprégnait.
À la mi-temps, elle s’est levée.
- Je vais me chercher à boire. Vous voulez quelque chose ?
Non. Ça allait, nous. Merci.
Elle n’est pas revenue s’asseoir avec nous.
- Non. Si ça vous ennuie pas, je vais aller avec eux, là-bas.
Deux types, trois rangées en contrebas.
- C’est qui ?
- Je sais pas. J’ai bu un coup avec. Et ils me plaisent bien. Tous les deux.
On l’a regardée s’éloigner. Les rejoindre.
Lydie a hoché la tête.
- Je l’ai fait, moi aussi, un jour avec deux mecs. C’est pas mal. Si, c’est vrai ! T’as leurs mains partout. Leurs bouches. Et quand t’en as épuisé un, c’est l’autre qui prend le relais. Ah, ça y est ! Ça y est ! Il redémarre le match.
Elle y a consacré toute son attention.
En dessous, assise entre le grand blond et le petit bouclé, Clorinde souriait. Tournée tantôt vers l’un tantôt vers l’autre, elle paraissait heureuse. Épanouie.
Lydie s’est soudain mise à hurler.
- Non, mais c’est pas vrai ! Salaud, l’arbitre ! Salaud ! Et il valide l’essai, ce crétin. C’est pas possible, ça ! Il y avait en-avant. D’au moins trois mètres. C’est dégueulasse ! C’est vraiment dégueulasse ! Chaque fois c’est pareil de toute façon, alors ! Ils nous ont dans le nez, les arbitres.
Elle s’est renfrognée. N’a plus desserré les dents. Jusqu’à ce que, sur le terrain, des coups de poing se mettent à partir dans tous les sens.
Son regard s’est embrumé.
- Ils se battent…Et elle s’est laissé aller contre moi.
Ça a duré. L’arbitre a sorti un carton jaune. Un deuxième.
Clorinde est montée jusqu’à nous.
- Rentrez sans moi. Je me débrouillerai.
Lydie a levé la tête.
- C’est en bonne voie alors ?
- En très bonne voie, oui.
Et elle est allée les rejoindre.
- Ça y est ! Ça y est ! Elle est revenue.
- Je sais, oui ! Et on avait vu juste. Elle était partie s’éclater avec ce Savoy.
- Alors peut-être qu’elle va…- Recommencer ? Repartir avec ? Je crois pas, non. Parce que, si j’ai bien compris, ça s’est pas trop bien terminé entre eux.
Il a poussé un grand soupir de soulagement.
- Je préfère ça…- Ben oui ! Elle vous a manqué, hein ! Les nécessités du service. Entre autres. Entre autres, parce qu’une fille comme ça, plus on la côtoie et plus on a envie de la côtoyer. J’en sais quelque chose, moi aussi.
On a échangé un long regard de connivence.
- Reste qu’on n’est pas à l’abri qu’elle aille s’amouracher un jour ou l’autre de quelqu’un d’autre. Elle est jeune. Elle n’a pas froid aux yeux. Dans le meilleur des cas, ça se passera ici, dans une chambre, et vous pourrez en profiter. Dans le pire…Il a haussé les épaules.
- Je la perdrai. À tout jamais. Je sais, oui.
- Bonjour, tout le monde.
C’était le facteur. Qui lui a tendu son courrier.
- Il y a pas grand-chose aujourd’hui.
Il a bu un café. Est reparti comme il était venu.
Je me suis penché vers lui. J’ai baissé la voix.
- J’ai une surprise pour vous.
Il a haussé un sourcil.
- Une surprise ?
- Vous devinez pas ?
Son visage s’est brusquement éclairé.
- Ce ne serait pas…- Si ! Et vous allez m’en dire des nouvelles ! Parce qu’ils sont mignons comme tout, ses seins, oui. Mais le reste… Alors là, le reste. Des fesses pommelées à souhait. Un petit fendu de rêve. Surtout quand il a la bonne idée de s’entrebâiller gentiment…Il a dégluti. À plusieurs reprises.
- Tout est là.
Dans mon smartphone. Que j’ai sorti de ma poche.
- Et si vous la faisiez descendre ?
Il a écarquillé les yeux, stupéfait.
- Que je la fasse descendre… Comment ça ? Ici ? En bas ? Dans la salle ?
- Ben oui ! Oui. Vous avez bien quelque chose à lui y faire faire, non ? Pendant ce temps-là, je vous enverrai les photos. Non, mais vous imaginez ? Les découvrir en sa présence, ces photos, quasiment à ses côtés, sans qu’elle se doute un seul instant que vous êtes en train de la contempler dans toute sa vérité…- C’est… Oui… Non… C’est… Oui.
Il est allé jusqu’à la porte-saloon par-dessus laquelle il a appelé.
- Clorinde ! Vous pouvez venir là ?
Elle a presque aussitôt surgi, m’a lancé un rapide bonjour, s’est tournée vers lui.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Faudrait vérifier ce qu’il nous reste comme glaces. D’un instant à l’autre le représentant doit passer.
Elle est venue prendre un bloc-notes et un crayon sous la caisse, est allée se pencher, à l’équerre, sur le congélateur.
Il a dévoré des yeux, avec délectation, sa croupe tendue que le jean moulait au plus près.
Je l’ai laissé en profiter tout son saoul. Et je lui en ai envoyé une première photo qu’il a longuement contemplée avant de revenir à l’original qui poursuivait son inventaire le plus innocemment du monde. En apparence.
Une deuxième. Une troisième. Toutes deux très explicites. Toujours de ses fesses. Et de la douce encoche entre elles.
Il a murmuré.
- Oh, c’est trop, ! C’est vraiment trop !
Son regard en course folle de Clorinde à son smartphone. De son smartphone à Clorinde.
Encore des photos. De face, cette fois. Une jambe repliée. Relevée. Une autre. Abandonnée dans une pose lascive. Une autre encore. Ingénument impudique.
Il s’est épongé le front.
Elle s’est relevée. Retournée.
- J’ai fini.
Et elle est venue déposer bloc-notes et crayon sur le comptoir.
- Merci, Clorinde, merci. Vous pouvez me tenir le bar deux minutes ? Je reviens tout de suite.
Et il a foncé vers la porte-saloon.
Elle a éclaté silencieusement de rire.
- Deux minutes ? Tu parles ! Même pas. Tout est déjà en train de partir dans le pantalon, je suis sûre.
Elle m’a souri.
- C’était génial. Absolument génial.
* * *
Le premier match de la saison avait lieu à l’extérieur.
Si bien que Lydie se mourait d’impatience.
- Une semaine ! Une semaine avant que ce soit chez nous. Avant de les avoir enfin sous la douche… Depuis le temps ! C’est de la torture…L’idée est venue de Clorinde.
- Et si on y allait ? Si on allait là-bas ? Deux cents kilomètres, c’est quand même pas la mer à boire. Au moins on les verrait jouer à défaut d’autre chose. Ce serait un avant-goût.
Lydie a accueilli la proposition avec enthousiasme.
- Oh, oui ! Oui ! Allez !
Et on s’est retrouvés tous les trois assis un peu à l’écart, dans les gradins d’un charmant petit stade de poche enchâssé dans son écrin de verdure.
Lydie m’a fait ses recommandations.
- Tu prends des photos, hein ! Plein de photos. Avec des tas de gros plans.
Elle s’est brusquement levée.
- Ah, ça y est ! Les voilà ! Allez, les blancs, allez !
Elle les a regardés pénétrer un à un sur le terrain en applaudissant à tout rompre.
S’est rassise les yeux brillants et s’est penchée à mon oreille.
- C’est mon harem, eux. Je te raconterai.
Un harem qu’elle s’est mise à encourager énergiquement. De la voix et du geste.
Tout en y allant, de temps à autre, de son petit commentaire.
- Regarde-le, le Gaëtan ! Non, mais regarde-le ! Il en faut quatre pour l’arrêter. Lui, c’est mon petit chouchou dans un sens. Même si… Oh, mais ça fait pas tout, ça, hein !
Les deux nouveaux, elle les avait tout particulièrement à l’œil.
- Ils se débrouillent pas trop mal, non, tu trouves pas ?
Elle a soupiré.
- Ce que je me demande, c’est quand est-ce que je finirai par les découvrir sous la douche, eux. Ça peut aller très vite comme ça peut mettre des mois et des mois. C’est d’un frustrant ! Même si c’est quand même pas trop mal d’attendre. Prends-les, ceux-là ! Prends-les ! Mitraille ! Il me les faut en plein d’exemplaires.
Elle a encore soupiré.
- C’est beau, n’empêche, des mecs en plein effort. Ça me rend toute chose, moi !
Clorinde, elle, ne disait rien. Elle regardait. Elle s’imprégnait.
À la mi-temps, elle s’est levée.
- Je vais me chercher à boire. Vous voulez quelque chose ?
Non. Ça allait, nous. Merci.
Elle n’est pas revenue s’asseoir avec nous.
- Non. Si ça vous ennuie pas, je vais aller avec eux, là-bas.
Deux types, trois rangées en contrebas.
- C’est qui ?
- Je sais pas. J’ai bu un coup avec. Et ils me plaisent bien. Tous les deux.
On l’a regardée s’éloigner. Les rejoindre.
Lydie a hoché la tête.
- Je l’ai fait, moi aussi, un jour avec deux mecs. C’est pas mal. Si, c’est vrai ! T’as leurs mains partout. Leurs bouches. Et quand t’en as épuisé un, c’est l’autre qui prend le relais. Ah, ça y est ! Ça y est ! Il redémarre le match.
Elle y a consacré toute son attention.
En dessous, assise entre le grand blond et le petit bouclé, Clorinde souriait. Tournée tantôt vers l’un tantôt vers l’autre, elle paraissait heureuse. Épanouie.
Lydie s’est soudain mise à hurler.
- Non, mais c’est pas vrai ! Salaud, l’arbitre ! Salaud ! Et il valide l’essai, ce crétin. C’est pas possible, ça ! Il y avait en-avant. D’au moins trois mètres. C’est dégueulasse ! C’est vraiment dégueulasse ! Chaque fois c’est pareil de toute façon, alors ! Ils nous ont dans le nez, les arbitres.
Elle s’est renfrognée. N’a plus desserré les dents. Jusqu’à ce que, sur le terrain, des coups de poing se mettent à partir dans tous les sens.
Son regard s’est embrumé.
- Ils se battent…Et elle s’est laissé aller contre moi.
Ça a duré. L’arbitre a sorti un carton jaune. Un deuxième.
Clorinde est montée jusqu’à nous.
- Rentrez sans moi. Je me débrouillerai.
Lydie a levé la tête.
- C’est en bonne voie alors ?
- En très bonne voie, oui.
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