Clorinde revient (23)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Clorinde revient (23) Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Clorinde revient (23)
Sur le parking, derrière le stade, Lydie a aperçu une copine. À qui elle a fait signe.
- Attends-moi ! Je reviens.
Une heure plus tard. Plus d’une heure.
- Excuse-moi ! Une éternité que je l’avais pas vue. On avait plein de trucs à se dire.
Elle a attaché sa ceinture.
- Bon, ben finalement match nul. C’est moindre mal.
Un peu reculé son siège.
- Et la semaine prochaine… Qui j’aurai sous la douche ? Hein ? Qui ? Si seulement je savais…Elle a soupiré.
- Comment ça m’a fait plaisir de les revoir ! Parce que, comme je te disais, c’est mon harem, tous ceux-là. Toute l’équipe.
- Allez, raconte-moi ça !
Elle a fermé les yeux.
- Je les ai tous, le soir, dans mon lit, là, à disposition. Tous. Mais faut pas qu’ils rêvent non plus. Qu’ils se fassent des illusions. Il y en a qu’un qui va y avoir droit. Un seul. Le plus méritant. En principe. Parce qu’il arrive qu’il y ait des exceptions. Je les fais d’abord travailler. Tout nus. Que je puisse en profiter… J’ai une propriété immense. Où il y a des tas de choses dont il faut s’occuper. Tondre. Tailler les haies. Élaguer les fruitiers. Il y a également des pièces à repeindre. Un mur à remettre en état. Plein d’autres trucs encore. Et puis, il faut aussi qu’ils me fassent la cuisine. Et ça a intérêt à être bon parce que sinon… Du coup c’est une vraie ruche là-dedans. Tu verrais comment ils se démultiplient dans tous les sens ! Comment ils mettent du cœur à l’ouvrage ! Et pour cause ! Là aussi, c’est moi, la récompense. Moi ! Alors le soir venu, je les réunis tous dans la grande salle du rez-de-chaussée avec sa grande cheminée et ses poutres apparentes. Je les fais aligner le long du mur, mains sur la tête. Avec interdiction absolue de chercher à croiser mon regard. Et je les passe en revue. Les uns après les autres. J’y vais de mon petit commentaire. Sur le travail accompli dans la journée par celui-ci. Sur la queue dressée de celui-là. Sur la poitrine bien musclée d’un troisième. Ils y ont tous droit. D’une façon ou d’une autre. Tous. Et puis je recommence. Dans l’autre sens. J’étire leur attente. Au maximum. Je fais mine d’hésiter. Longtemps. Je finis par en sélectionner trois ou quatre. Que je mets à part. Auxquels je fais subir un examen plus approfondi. J’examine. J’expertise. Je décalotte. Je soupèse. Je fais durer. Je tergiverse. Il faut bien pourtant que je finisse par me décider. J’en choisis un. Celui-là ! Il pousse un hurlement de joie. Il triomphe. Il irradie de bonheur. Il va m’avoir. Devant tous les autres. Qui ont alors le droit d’approcher. Qui font cercle autour de nous. Qui me regardent me déshabiller. Lentement. Le plus lentement possible. Les souffles se font courts. Les queues se dressent. Des queues qu’il leur est formellement interdit de se toucher. Et même d’effleurer. Qu’il y en ait un qui le fasse et jamais, par la suite, je ne le choisirai. Jamais. Ils le savent. C’est Gaëtan qui veille au grain. Qui surveille. Et qui dénonce, le cas échéant. Parce que Gaëtan, lui, c’est mort. Et plus que mort. Qu’est-ce tu veux que j’aille imaginer qu’il se passe quoi que ce soit avec lui ? Quand je couche, moi, faut que je ressente quelque chose. Au moins un minimum. Et là, il y a pas de risque. Pas le moindre risque. Vu le minuscule petit vermisseau dont il est affublé… Il le sait. Il en a pris son parti. Et il le vit pas trop mal. Pour autant que je puisse en juger. Même si se dire qu’il finira puceau, ça doit pas être facile tous les jours pour un mec.
Elle s’est tue. A suivi quelques instants le cours de ses pensées. A repris.
- Il s’impatiente, l’heureux élu. Mais moi, j’ai le temps. J’ai tout mon temps. Un vrai bonheur, tous ces désirs qui se tendent vers moi. Je les savoure. Longtemps. Et puis je m’agenouille. Je tends ma croupe. Je m’offre enfin. Je suis trempée. Quelquefois il tient la distance, le type. Il m’attend. Et nos plaisirs se conjuguent. Mais, le plus souvent, il se répand avant même que j’aie eu le temps d’approcher de quoi que ce soit. Alors il m’en faut un autre. Un de ceux que j’avais sélectionnés. Gaëtan me l’amène. Il prend la place du premier. Il m’en faut parfois un troisième, voire même un quatrième.
Elle a poussé un hurlement.
- Ralentis ! Ralentis ! Regarde ! C’est leur car. C’est l’équipe. Ils sont là. À l’auberge. Ils boivent un coup dehors.
- Tu veux qu’on s’arrête ?
- Oui, mais prends le petit chemin, là, à droite. Fais le tour. Qu’ils nous voient pas !
On s’est garés au pied du perron. On en a gravi les marches.
À la réception, une femme entre deux âges nous a souri.
- C’est possible d’avoir une chambre ?
- Bien sûr !
Elle a décroché une clef, nous l’a tendue.
- La 108. Au premier étage.
Lydie s’est précipitée à la fenêtre.
- On les voit.
Elle l’a précautionneusement entrebâillée.
- Et on les entend.
Je me suis approché. Je lui ai enserré la taille. J’ai glissé mes mains sous le tee-shirt. Sous le soutien-gorge les pointes des seins étaient toutes dures. Arrogantes. Elles ont bondi plus haut encore quand je suis allé les chercher, que je les ai fait rouler sous mes doigts. Elle a haleté. Elle a pressé son bassin contre moi. Contre ma queue dressée.
En dessous ils discutaient entre eux. Ils plaisantaient. Ils riaient.
Elle a murmuré.
- Ils sont là. Je les vois. Je les vois.
Je suis descendu fourrager dans sa culotte. Où mes doigts se sont noyés.
Elle a gémi.
Et presque aussitôt imploré.
- Viens ! Oh, viens ! Devant eux ! Devant eux !
Elle s’est refermée sur moi dans un grand râle.
Et son plaisir est tout de suite venu, le front contre le carreau.
En bas, personne ne s’est rendu compte de rien.

* * *
Clorinde s’est rapatriée sur le coup de neuf heures du matin.
- Et alors ? Cette soirée ?
- Pas mal. Et même mieux que pas mal. Je vous raconterai. Ce soir. Parce que là, j’ai pas le temps. J’ai le temps de rien. Parce que même que je fasse pas les petits déjeuners aujourd’hui, faut quand même que j’aille bosser. Et vous, ce que vous pourriez peut-être, pendant ce temps-là, c’est passer voir mon patron…- Et reprendre là où on en était restés.
- Voilà, oui.

Il avait une tête de crevé.
J’ai attendu, pour le lui dire, qu’on ne soit plus que tous les deux.
- Vous avez une de ces mines !
Il a soupiré.
- Le boulot ! C’est quinze heures par jour que je fais en ce moment…J’ai souri, ironique.
- Ah, non ! Pas à moi ! Pas à moi ! Dites plutôt que vous faites un usage immodéré des photos de Clorinde que je vous ai envoyées. Et que vous vous repassez, tout en les contemplant, l’enregistrement de ses ébats tumultueux avec Savoy.
- C’est-à-dire…- Oh, je sais ce que c’est, allez ! Parce que moi, de mon côté, quand je l’ai eue deux ou trois heures durant, à mes côtés à la piscine… On n’est pas de bois, hein ! D’autant que… il y a du nouveau…- Du nouveau ?
- Oui. On a eu une petite conversation un soir tous les deux… Au sujet du bronzage. Que c’était vraiment pas esthétique, les marques de maillot. Ah, ça, j’étais bien d’accord avec elle. « Et plus t’es bronzée, plus ça jure, cette peau toute blanche. » Et donc, si je comprenais bien, elle préférait, et de loin, quand elle pouvait bronzer sans rien. « Voilà, oui ! » Ce qu’elle voulait en somme, c’était que je la laisse profiter de ma piscine toute seule. Elle s’est récriée. « Oh, ben non ! Non ! Je vais quand même pas vous virer de chez vous. Manquerait plus que ça ! Non… » Elle a hésité. « Non, ce qu’on pourrait… parce qu’on est plus au Moyen Âge… Et moi, je suis pas particulièrement pudique… Un corps, c’est un corps… On est toutes faites pareilles, hein ! Alors à moins que ça vous choque… » Oh, non, ça me choquait pas, non ! Vous pensez bien que non !
- Et elle s’est mise à poil ?
- Complètement, oui !
- Devant vous ? Comme ça ! Eh, ben, dites donc !
Ses yeux brillaient avec une intensité !
- C’était pas la première fois que je la voyais toute nue, mais bon, ça, elle le savait pas. Alors j’ai commencé par regarder ailleurs. Pour qu’elle se sente pas gênée. Si je voulais qu’elle continue… Un bon petit quart d’heure ça a duré. Et puis son portable a sonné. Une copine. Avec laquelle elle s’est lancée dans une discussion animée. Sans plus faire attention à moi. Et alors là ! Là… Comment je me suis régalé les yeux ! Et maintenant on a pris notre petite vitesse de croisière tous les deux. Elle feuillette une revue. Ou bien elle téléphone. Mais le plus souvent on papote. De choses et d’autres.
- De ses petits amis ?
- Non. C’est un sujet sur lequel elle reste extrêmement discrète.
- Ça doit pas être facile quand même…- Quoi donc ?
- De l’avoir là, toute nue, à côté, et de se retenir de bander. Moi, je sais que je pourrais pas.
- C’est pas simple, non ! J’adore ça, de l’avoir là, comme ça. C’est un pur ravissement. Mais quand j’atteins la cote d’alerte, je trouve un prétexte quelconque pour m’enfuir. Je me réfugie dans ma chambre où j’ai mes jumelles… D’excellentes jumelles. Et où je peux bander tout mon saoul. Et pas seulement bander…Elle a soudain fait irruption.
- Il y a du dégât.
- Où ça ?
- Chambre 213. Un pied du lit cassé. Et la douche bouchée. Avec plein d’eau dedans.
Il a levé les yeux au ciel, exaspéré.
- Je les sentais pas, ces deux-là ! Je les sentais vraiment pas. Bon, je monterai voir.
La porte saloon s’est refermée derrière elle.
- Vous arrivez à vous éclipser des fois ?
- M’éclipser ?
- D’ici. De votre boulot. Parce que si vous y arriviez…Son visage s’est illuminé.
- Oh, mais je peux m’arranger… Je peux m’arranger…- Parce qu’alors je vous laisserais squatter ma chambre. Et mes jumelles. Sans qu’elle en sache rien, évidemment.
- Quand ? Ce serait quand ?
- Oh, demain, si vous voulez… Demain soir. Vingt heures. Elle sera là. Au bord de la piscine.
- Ce sera très bien, oui. Demain.
- Je vous envoie l’adresse. Vous entrerez. Ce sera ouvert. Vous grimpez à l’étage. C’est la porte juste en face. Vous pouvez pas vous tromper.

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