Cocu avant le mariage
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-08-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Cocu avant le mariage
Promesse de mariage : cocu avant le mariage
Léa ma petite amie, ce week-end, s’est montrée chatte, joueuse, espiègle et curieusement pressée d’obtenir une réponse à ses questions très orientées :
- Dis, m’aimes-tu ? Es-tu sérieux ? M’épouseras-tu ? Quand ?
J’ai eu l’impression étrange qu’elle avait à trancher, à décider si elle devait attendre ma demande ou accepter celle d’un autre candidat plus empressé que moi à convoler. Que lui arrivait-il soudain, pourquoi cette hâte à repousser mes mains de son corsage, à détourner la tête au moment d’un bisou, pourquoi cette insistance pour obtenir un engagement ? Pourquoi ce petit chantage nouveau?
- Non pas touche; réponds d’abord.
- Oh! Juste une petite caresse. Il y a une semaine tu étais moins sévère et cela semblait te plaire. Tes yeux brillaient quand je passais un doigt.
- Un doigt; deux, une main puis le reste, dit-elle en fixant la braguette de mon pantalon. On sait où ça mène. Et oups!... ! il n’y a plus de bonhomme. Eh! Bien, ça ne me plaît plus. Tu réponds d’abord et ensuite on verra si tu mets un doigt, pourquoi pas deux . J’adore, mais... Tu demandes toujours plus, c’est bien gentil. Comprends que je ne peux pas t’accorder davantage sans assurance sur tes intentions. Bien sûr que je t’aime, que j’aimerais aussi, là, tout de suite, tes caresses intimes. Mais après ? Un mot suffirait, tu pourrais toucher, parle.
Jusque là, notre relation progressait paisiblement, sa fréquentation ensoleillait mes samedis et dimanches et éclairait la semaine à venir. J’étais heureux, serein, plein d’espoir.
Ce recul soudain, cette méfiance à peine déguisée me bloquent. J’ aimerais crier:
-Oui, oui, cent fois oui.
C’était mon plus ferme désir. Combien de fois ne nous étions-nous pas affirmé:
« Je t’aime ».
Son amour me semblait acquis depuis le soir de la semaine précédente où nous avions échangé un long baiser à pleine bouche, debout au coin de sa rue, hors du halo d’un lampadaire. J’avais osé, audace extrême pour moi, poser une main sur un sein. Elle avait gémi tout bas, mais son baiser s’était fait plus ardent et j’avais décrit des cercles délicats sur l’autre sein. Nos langues avaient engagé une lutte délicieuse, ma main était devenue folle, s’était glissée sous la jupe à plis, avait franchi une bordure de culotte et avait connu au toucher la différence entre un garçon et une fille. Curieusement Léa avait à peine protesté contre cette intrusion dans son intimité et pendant que nous nous embrassions avec passion, elle avait évalué d’une main placée au bon endroit, l’effet qu’elle produisait sur moi, avant d’échapper au plus curieux de mes doigts par un bond en arrière accompagné d’un commentaire
- Chéri, n’allons pas trop vite. C’est trop bon, trop fort. Ah! Ce que je t’aime.
J’avais tourné la tête pour porter mon majeur à la bouche et pour goûter l’odeur ineffable et si mystérieuse de son sexe humidifié par mes attouchements prudents. J’avais ensuite passé une semaine merveilleuse à me remémorer ces instants d’abandon si prometteurs, et je me répétais « Vivement samedi »
Et à l’instant où l’idée de la séparation pour une autre semaine me serre la gorge après quelques timides bisous sur les joues, Léa repousse la caresse de ma main sur sa poitrine pourtant si bien exposée dans une blouse échancrée, s’effraie de mes caresses, rougit quand je détaille avec flamme sa gracieuse silhouette, me rabroue parce que je « ne pense qu’à ça » et se met à parler fiançailles, bague au doigt et mariage. J’ai un projet certes, je suis épris d’elle, oui, je l’épouserai un jour. De là à fixer une date sur le champ, je demande un temps de réflexion. Léa est déçue, écourte notre au revoir. J’ai droit à un rapide baiser, le baiser d’une jeune fille qui a déjà la tête ailleurs, si différent de ceux qui me ravissaient, de ceux de cet après-midi, de ceux de la semaine d’avant, moins chaud, moins long, moins amoureux presque un baiser distrait accompagné d’un vague, plat,conventionnel
- « A la semaine prochaine »
prononcé plus par habitude que par envie, tout aussi distrait, sans heure et sans lieu de rendez-vous et donc si différent des salutations habituelles des autres dimanches. Cet au revoir froid ajoute de la peine au chagrin de devoir la quitter. Je ressens un indéfinissable malaise, une difficulté à avaler ma salive, un fourmillement désagréable dans la poitrine.
Il est près de dix-sept heures, je vais rejoindre à mobylette, à une vingtaine de kilomètres, la chambre que j’occupe chez un couple sympathique pour un loyer plus que raisonnable, à proximité de mon lieu de travail. Ce dimanche soir, j’ai le cafard, comme tous les dimanches soirs quand je quitte Léa. Demain boulot et pendant toute la semaine je ne verrai ni mes parents ni Léa. Mais ce soir, mon cafard est plus fort parce que Léa s’est montrée pressée de me planter sur ma selle pour rejoindre des copines avec lesquelles elle a planifié une séance de cinéma à dix-sept heures. Nous aurions pu rester encore un peu ensemble, mais son portable sonne. Josiane lui rappelle le rendez-vous devant la salle de cinéma.
-Excuse-moi, il faut que j’y aille, Josiane et Mado m’attendent, je suis en retard.
Je lance mon moteur, je démarre et tout aussitôt je me retourne pour lui adresser un dernier signe de la main. Elle ne le verra pas, elle a déjà disparu, sans attendre comme les autres fois. Mon malaise s’accroît, naît un doute.
Je rebrousse chemin. A proximité du cinéma, mobylette enchaînée, j’observe les spectateurs groupés devant la porte. Je repère le groupe connu, la chevelure rousse de Mado si reconnaissable près de Robert, Josiane collée à son inséparable Guy et Léa en train de saluer le groupe à coups de bisous, qui termine par l’accolade à un inconnu et lui colle un bisou appuyé sur chaque joue en échange des siens. J’en ai reçu à peine autant un peu plus tôt. Trois couples en somme, réunis le plus simplement du monde. Léa a élu mon remplaçant avec la complicité bienveillante de Josiane qui lui a signalé l’arrivée du nouveau. Celui-ci ne lâche pas la main de Léa, tourne autour d’elle, ne la quitte pas des yeux, fait rire la petite troupe, se rapproche de celle que j’aime, l’entretient, lui chuchote à l’oreille comme pour lui réserver des confidences, comme un proche; mais qui est-il ?
Et moi, pauvre con, je la croyais lorsqu’elle me disait qu’elle m’aimait. J’allais lui promettre le mariage. Il ne faut pas se fier aux apparences, mais il faut savoir interpréter ce qu’on voit. Mon vainqueur se réjouit des éclats de rire de Léa. A plusieurs reprises, il lui envoie des bourrades amicales comme un vieux copain, pose sa main sur son avant bras, palpe une épaule puis entoure son cou d’un bras possessif, bien toléré par Léa. Il est trop familier pour en être à une première rencontre. La comédienne prétendait ne pas avoir de petit ami., ne connaître que moi. Il est vrai que son soupirant actuel est assez grand, mais il est surtout, à mes yeux, bien affectueux, prévenant, protecteur enveloppant et plus chanceux que le jaloux qui bouillonne en moi. Léa laisse tomber sa tête en arrière et l’autre se penche pour la regarder au fond des yeux. Y lit-il de l’amour, des promesses ? Josiane envoie un coup de coude à Mado. Elles se marrent… Ils sont ainsi quatre à se réjouir à la vue de cet échange muet entre Léa et son compagnon. Je n’ai pas fixé la date, elle s’est sentie libérée de moi, m’a vite jeté aux orties et aussitôt elle séduit le suivant, l’allume à la braise de son regard. Quelle allumeuse ! Elle passe de l’un à l’autre sans vergogne. sans larme, mais avec un sourire et une bonne humeur déconcertante. Je suis curieux de savoir jusqu’où elle ira pour séduire celui-là et le pousser au mariage. Est-il seul en lice ? Était-il son deuxième choix, va-t-il devenir son premier choix, à ma place ?
Les portes du cinéma s’ouvrent, le groupe disparaît. Léa et le copain ferment la marche Un bras autour de la taille de ma chérie, en propriétaire confirmé, le type la pousse vers la caisse, achète des billets, en tend un à Léa, se montre généreux, paie l’entrée et quel autre privilège en retour ? Elle le remercie chaleureusement de nouveaux bisous qui éclairent leurs deux visages. Salope et vénale la gentille jeune fille ? Elle se vendrait pour le prix d’un ticket de cinéma; par dépit ou par envie ?
Sa hâte au moment de me quitter avait donc une explication, elle rejoignait cet autre garçon qui l’attendait. Un rendez-vous inavouable, couvert par Josiane et Mado, était prévu alors qu’elle espérait encore et réclamait de moi un engagement. J’enrage. Je m’approche; le petit groupe emprunte l’escalier du balcon. Il m’en coûte une entrée, je les suis. Je demeure dans la porte battante de la salle, le temps de les voir s’installer en diagonale, au premier rang, tout au fond , bien isolés. D’ailleurs ils sont seuls à l’étage. L’endroit est discret, le nid idéal pour des amoureux et favorable aux relations poussées. Tout le monde le sait en ville.
Je suis venu pour voir, comprendre, constater., peut-être pour trouver la réponse à la question de Léa, gravée dans mon cerveau et dans mon coeur
- Dis, m’aimes-tu ? Es-tu sérieux ? M’épouseras-tu ? Quand ?
et ce que j’ai vu depuis mon arrivée près du cinéma constitue une raison de faire marche arrière. Pourquoi m’attacher à une fille qui passe aussi facilement de moi, au bras enveloppant d’un autre? Je quitterai cette salle obscure dès que je serai convaincu de la trahison de Léa. Mon opinion faite, je saurai répondre à ses questions pressantes et à sa demande de l’épouser. Quelle audace chez cette fille de passer sa journée avec moi, de me pousser à m’engager envers elle et de se réfugier ensuite avec un autre garçon dans l’une de ces rangées du balcon du cinéma habituellement réservées aux couples amoureux Elle a osé, sans scrupule apparent, avec un naturel désarmant !
Je ne suis ni miro, ni victime d’hallucinations, je n’ai pris aucune drogue, je sais ce que j’ai vu et je n’ai pas de doute sur ce que je découvre maintenant depuis la porte à double battant que j’ai empêchée de claquer derrière moi afin de ne pas me faire remarquer. L’éclairage indirect des appliques fixées aux parois de la salle assure un certain degré de discrétion, propice à des rapports osés au cours de l’attente du début de la projection. Et pendant que je glisse sur l’épaisse moquette entre deux rangées de fauteuils couverts de velours rouge, là-bas, au fond, l’attitude de Mado et de Robert montre à quel point cette demi obscurité favorise toutes les audaces.
Adossé au mur Bob subit l’assaut de Mado. La grande rousse aux fortes hanches est collée à lui, gigote ventre à ventre, seins écrasés contre sa poitrine et visse ses lèvres, avec fièvre, à celles du garçon alors que sa main gauche s’agite à hauteur de la braguette du type nullement offusqué par cet assaut rapide. Ne se sont-ils pas réfugiés à cette extrémité de la salle précisément pour se livrer à ce genre d’activités manuelles souhaitées. La main gauche a trouvé et extirpé en luttant avec l’étoffe du sous-vêtement et contre l’étroitesse de l’ouverture du pantalon, une verge déjà tendue qui fait tache claire sur le fond sombre du vêtement. Aussitôt les bouches se délient et la chevelure rousse glisse le long du torse,descend, sombre en direction de la chose convoitée et s’arrête à bonne hauteur avant d’entamer le mouvement d’arrière en avant et d’avant en arrière de la fellation accordée à un partenaire debout.
La copine de Léa est sans gêne. Comment ma « fiancée » de cœur, habituellement si prude, peut-elle fréquenter de telles filles sans pudeur. Car la seconde, celle qui lui avait rappelé leur rendez-vous par téléphone, ne vaut guère mieux. Josiane s’est renversée dans le fauteuil voisin, tête en bas, pieds posés sur le muret du balcon, mollets entourant de chaque côté la taille de Guy, prise en sandwich. Le garçon entreprend de lui enlever ce qui sert de protection à sa chatte, fait plier un genou et passe un cercle de tissu blanc par-dessus un escarpin, puis répète les mêmes gestes sur l’autre jambe, empoche la culotte longuement humée au passage; et le garçon plein d'envie se baisse sur la fille, disparaît tandis que Josiane geint de plaisir. Les deux copines dévergondées serviront de modèle à la naïve Léa. Naïve ? On pourrait intituler cette entrée en matière : démonstration de préliminaires à l’usage d’une néophyte. Mais ces sorties « cinéma » des trois copines ne datent pas d’hier. Donc Léa n’en est pas à sa première leçon. Si quelque un est naïf, c’est moi !
Je me suis fait des illusions sur la prétendue vertu de Léa, si farouchement défendue quand je tentais d’innocentes caresses sur son corps ou de timides baisers.
-« Pas touche mes seins » ou « Pas touche ma fesse ».
Léa est tournée vers les deux couples actifs et semble très attentive au cunnilingus ou à la fellation si proches. Son compagnon paraît aussi intéressé par le spectacle. Il saisit l'occasion et met à profit l'espèce de distraction de Léa captivée par le comportement de ses amies. Tout naturellement il a repassé son bras sur l’épaule, laisse retomber sa patte sur le sein droit, devenu insensible peut-être dans le cinéma, et pose sa tête entre la chevelure ondulée de Léa et son propre bras. Étrangement Léa se laisse tripoter le nichon et supporte le tendre joue à joue. La garce !
C’est qu’il a payé et Léa se croit sans doute obligée soudain d’accepter des familiarités qui m’étaient déniées. Je me suis tassé dans un fauteuil du quatrième rang et je suis; la rage au ventre, le déroulement de cette étrange mise en scène. Je savais par ouï-dire qu’il se passait ici des choses, je manquais d’imagination; la réalité est plus crue que je ne le pensais. Désormais je comprendrai mieux l’envie d’aller au cinéma de Léa, le dimanche soir de préférence. La séance hebdomadaire vaut bien d'autres initiations, elle apprend par copines interposées comment on apprivoise les mâles. Va-t-elle passer à l'acte aujourd'hui et accorder à son voisin de siège un peu plus que quelques gâteries, va-t-il, dès ce soir, bénéficier des leçons gratuites ? Est-ce un habitué ou un nouveau, est-il le premier ou succède-t-il à d’autres flirts occasionnels ? Force est de constater que son audace plaît.
Mado s’est redressée. Bob s’assied dans le dernier fauteuil et voit les gesticulations de la fille qui se déleste d’un collant lequel aboutit sur le dossier du fauteuil voisin vite rejoint par la tache claire d’un string devenu gênant probablement. Je n’avais pas remarqué que la projection était commencée, tant mon propre regard était captif des premiers ébats des deux couples.. Mado se tourne vers l’écran et préfère les genoux de Bob au siège de velours de son fauteuil. Le garçon relève le bas de la jupe à hauteur de la taille généreuse, découvre ainsi la masse blanche d'une croupe somptueuse. La large plage exposée entreprend une lente descente: Mado marque un léger temps d’arrêt puis, l’obstacle d’un gland franchi, continue sa descente avec un gros soupir. Elle rebondit presque aussi vite, monte, redescend, remonte à une allure de métronome, avec une endurance de coureuse de fond.
Elle s’est empalée sur le pieu auquel sa bouche a auparavant donné volume et vigueur et elle maintient sa danse en soufflant assez fort pour que je l'entende de ma place. Bob s’est enfoncé en elle; la laisse cavaler, je ne vois pas si son sexe est dans le sexe ou entre les fesses de sa belle. L'a-t-elle accueilli en vagin ou en cul ? L'union dure, s'éternise, sous le regard hypnotisé du nouveau couple. Tout à coup Bob la pousse en avant, Mado s’accroche au tube qui sert de garde fou, se penche en avant, dos et fesses à l’air et Bob levé par un ressort invisible déverse sur cette surface dénudée son sperme en effervescence. Pour un début, c’est fort.
Est-ce cela que Léa veut obtenir prochainement d’un mari ? La répétition de ce spectacle a réveillé en elle des envies de copulation et la rend impatiente. Je comprends mieux son insistance. La lenteur de ma réponse et les fourmillements du désir peuvent expliquer en partie l’accueil réservé à cet autre garçon qui pourrait promettre plus vite que moi et mieux.
A coté Guy cesse de pomper dans le ventre relevé de Josiane, la soulève et propose à sa partenaire un changement de position. Léa et son « mec » n’en perdent pas une miette, curieux, excités. Le nouveau a réussi à sucer la nuque de Léa. Trop occupée à étudier les comportements de ses amies, elle a été surprise et a subi le suçon avant de vouloir échapper à ce baiser volé. Si bien que le garçon s'énerve, fait face à Josiane, bras ballants, mains ouvertes en signe d'impuissance et de protestation. Je n'entends pas ce qu'il déclare à l'entremetteuse. Que lui avait-elle promis que Léa a encore du mal à accorder? Josiane se penche vers Léa et la tance. Elle doit modérer ses éclats de voix pour ne pas ameuter le parterre, mais le ton est sec. Guy impatienté par l'interruption se colle à ses fesses et la prend par derrière, la secoue et fait grelotter sa voix courroucée.
J'en conclus qu'elles avaient pris des engagements réciproques, Josiane de fournir un copain, Léa de lui réserver un accueil chaleureux, de l'embrasser, de se laisser caresser de la tête aux pieds, particulièrement sur les zones érogènes. N'avait-elle pas compris qu'il s'agissait surtout des lèvres, des seins ou de l'entrejambe et des cuisses en imitant ses consoeurs ? Cette fois elle n'avait pas affaire à moi, bien trop gentil et timide amoureux, trop respectueux en comparaison du payeur persuadé q'on peut tout acheter et notamment un pucelage devenu pesant.. Hélas pour lui, il reste à Léa quelques principes dont Josiane dépitée ne réussit pas à la déposséder. Les réprimandes durent, Guy arrive en bout de course, se vide avec un râle dans la furie sous l'oeil envieux du plaignant. Il espérait certainement se soulager les testicules dans l'un des orifices de Léa. Sa déception s'explique aisément.
Léa repousse la tentative suivante de rapprochement
- Non, laisse mes cuisses.
Puis elle détourne la tête quand il veut l'embrasser en bouche à bouche. Il peste
- Petite conne.
Mado vient à la rescousse, y va de son sermon, incite à plus de souplesse
- Tu devras y passer un jour. Sois raisonnable, ne perds pas ton temps ou tu ne trouveras jamais d'amoureux. Laisse-toi faire et quand tu y auras goûté tu ne pourras plus t'en passer. Un bon coup de bite c'est mille fois mieux que la meilleure masturbation !. Elle retourne se faire mettre par Bob et Josiane avance jambes écartées vers Guy qui récupère assis, elle l'embrasse goulûment, relève la tête, m’aperçoit, me reconnaît, panique et s'écrie :
- Jean ! C’est toi ? Que fais-tu là ?
Du coup Léa se lève et regarde dans ma direction. Je sais ce que je voulais savoir, je quitte mon siège et me dirige vers la sortie. Léa me rattrape à la porte, nous débouchons ensemble dans le couloir de l'étage en pleine lumière et Léa toute pâle m'interroge :
- Tu es revenu ? Tu voulais voir le film? Il fallait me le dire. Non explique-moi. Que fais-tu là ?
- Souviens-toi de tes questions:
- « Dis, m’aimes-tu ? Es-tu sérieux ? M’épouseras-tu ? Quand ? »
- Oui, je ne pense qu'à ça ?
- Je venais te donner ma réponse..
- C'est vrai ? Oh! Je sentais bien que tu ne pourrais pas attendre samedi prochain.
- Je pensais exactement la même chose de toi et je viens de voir que toi non plus tu ne pourrais pas attendre samedi prochain toute seule.
- Ah ! Mais ce n'est pas ce que tu crois. Mado sort avec Bob, Josiane avec Guy. Aller seule , en célibataire, avec deux couples, ça fait gourde, alors Josiane m'a proposé de me faire accompagner par un de ses potes. Mais il n'est rien pour moi, tu sais.
- Ah ! Pas croyable! C'est bien lui qui a payé ton ticket de cinéma aujourd'hui ? C'est la première fois ou c'est habituel ?
- Non, je ne le connaissais pas avant cinq heures.
- A le voir te tenir par l'épaule ou par la taille j'ai cru que tu m'avais remplacé.
- Mais que vas-tu imaginer? Tu n'as pas à être jaloux, mon chéri !
- Pourtant j'ai bien vu qu'il essayait de t'embrasser, de te caresser la poitrine, qu’il touchait ta cuisse…ça m'a déplu !
- C'est de la faute des autres. Leur conduite l'a excité
- Toi-même tu as été influencée. Tu as accordé à ton copain des choses que tu venais de me refuser et je ne devrais pas être jaloux de ce... comment s'appelle-t-il?
- Thomas. Mais, crois-moi, je te le jure, il n'est rien pour moi. Et, la preuve, je me suis défendue. Il a râlé au point que mes copines sont venues m'engueuler parce que je ne voulais pas me laisser tâter. Je n'arrêtais pas de penser à toi.
- Enfin, es-tu vraiment assez naïve pour croire qu'un type qui payait l'entrée ne comptait pas se rembourser en nature, comme ce Thomas n'a pas cessé de le faire dès votre arrivée. N'espérais-tu pas un peu, avec l'aide de Mado et de Josiane, te faire sauter par un beau garçon, grand et friqué. Si Josiane ne m'avait pas vu, tu aurais perdu ta culotte et ton pucelage à l'heure qu'il est, tu aurais succombé à leurs exhortations, à leurs encouragements, bons conseils pimentés par leurs exemples si excitants et aux pressions de ton Thomas, inconnu une heure plus tôt, mais bien parti pour vaincre tes timides résistances. Il aurait fini par te mettre sa queue dans le sexe , par devant ou par derrière comme l'ont fait Guy et Bob avec tes copines dévergondées.
- Je vois, je t'ai dégoûté et tu ne veux pas me croire quand je te jure que ce Thomas ne pèse rien dans mon coeur.
- Quoi ? .Espèce de gourde, tu te laisses payer, tu te laisses embrasser, palper et tu racontes que je ne compte pas pour toi !
Thomas vient de surgir de la salle, rugit, attrape le menton de Léa pour le lever et exposer la trace de son passage en désignant de l'index le suçon majuscule qui orne la base de son cou, puis il s'adresse à moi:
- Hé, mon vieux; c'est toi qui lui as fait cette marque ? L'avait-elle déjà quand tu l'as quittée. Lui en as-tu jamais fait une pareille ? Désolé, mais Josiane m'a affirmé que c'était fini entre vous. Désormais Léa porte ma marque, elle sera à moi.
On croirait un cow-boy qui vient de marquer une vache au fer rouge pour indiquer qu'elle fait partie de son troupeau.
La malheureuse Léa est confondue et confuse, elle ne sait qui regarder. Thomas avance là un argument convaincant. Il a su la marquer, moi non. Mais elle m'a rattrapé, je ne dois pas l'oublier et elle a juré qu'elle m'aimait. Puis-je lui annoncer que je renonce à son amour, lui briser le coeur en même temps que je broierai le mien ? Et faut-il l'abandonner à ce rusé prétentieux mû par ses pulsions sexuelles plus que par un amour de longue date? Non, ce n'est pas possible. Il me vient une idée. Léa seule décidera de notre sort. Le choix lui reviendra. Je me lance.
- C'est clair, Léa. Thomas et moi sommes en compétition. Tu as deux amoureux, c'est, pour moi, un de trop.
- C'est vrai, appuie Thomas. Une honnête femme n'a qu"un homme, je suis monogame, moi aussi. Une chienne peut se donner à plusieurs chiens, une femme n'a qu'un mari ou compagnon.
Décidément il reste dans le monde animal, passe de la vache à la chienne ? Ses comparaisons ne sont pas flatteuses. Pourtant nous sommes d'accord en ce qui concerne la monogamie. Léa devra se contenter d'un seul homme si elle tient à lui ou à moi. Je concède à contre coeur que l'autre a pris sur moi un avantage
- Ce suçon prouve que Thomas a marqué plus de points en moins d'une heure que moi au cours de tout un week-end et de longues années de fréquentation.. Tu l'as dans la peau comme on le voit !. Voilà ce que je propose pour résoudre notre problème. Ce soir tu feras l'amour avec moi et avec lui et tu seras à celui qui t'aura le mieux fait jouir. Celui qui te donnera l’orgasme le plus fou.
La porte s'est ouverte dans mon dos et Josiane s'exclame:
- Quelle idée formidable ! Tu es génial, Jean, il faut que je t'embrasse.
Elle s'exécute aussitôt. Elle m'inflige le baiser sur la bouche le plus écoeurant de ma vie, son haleine est chargée d'effluves nauséabonds chargés de relents d'urine, de sperme et de transpiration que la cochonne a accumulés en plusieurs fellations. En prime j'ai droit à des éclairs de jalousie dans les yeux de Léa. Si elle savait quelle répulsion je ressens.
- Mais je n'ai promis à personne de faire l'amour ce soir. Deux coïts d'un coup pour commencer, vous y allez un peu vite mes amis; vous êtes tous fous, ma parole, vous déraillez. . Je ne suis pas une poupée disponible pour soulager vos pulsions de mâles, je ne serai pas votre vide couilles de service. Je ferai l'amour quand je le souhaiterai et avec l'élu de mon coeur.
Sa réaction me comble de bonheur. Hélas la vicieuse Josiane s'en mêle.
- Allons Léa, tu n'es pas raisonnable. Ces deux garçons ont besoin de savoir lequel sera l'élu de ton coeur comme tu dis. Peux-tu les laisser repartir dans le doute. Tu ne verras pas Jean pendant toute une semaine et pendant tout ce temps il va imaginer que ton choix s'est porté sur Thomas et passer une semaine horrible. De son côté Thomas se demandera quelle chance il a de gagner ton coeur et se ronger les sangs. Non, tu dois trancher et mettre fin à ton indécision. Le meilleur moyen de faire un bon choix n'est-il pas de les essayer. Ainsi tu sauras dans quels bras tu te sentiras bien, avec lequel tu jouiras le mieux. Car le sexe est essentiel dans la vie d'un couple. Alors, décide-toi. De toute façon, un jour ou l'autre tu devras t'unir charnellement à un homme et le recevoir en toi. Tu nous as vues heureuses Mado et moi quand nos copains nous prenaient, tu le seras à ton tour quand tu auras le courage de te donner à un homme.
- Tu dis "un homme", mais ce soir il s'agit de deux hommes, ce n'est pas pareil.
- Tu discutes dans le vide. C'est pour ton bien, tu pourras établir une comparaison et déterminer lequel te conviendra le mieux pour le reste de ta vie. Cesse de tergiverser, puisque les deux veulent bien affronter cette épreuve et te laisser choisir ton préféré. Écoute-moi, je t'ai toujours prodigué de bons conseils. Mado, qu'en penses-tu, n'est-ce pas la meilleure solution?
Ces deux là sont comme cul et chemise et tout naturellement Mado approuve les propos de Josiane:
- Bien sûr. Ma puce, il est grand temps que tu voies le loup. Persuade-toi que cela va te faire le plus grand bien. Tu as de la chance de pouvoir commencer exceptionnellement avec deux amants qui se succéderont en toi, veinarde. Toutes les femmes ne connaissent pas ce bonheur tout particulier de jouir avec un deuxième partenaire après un ou des orgasmes provoqués par un premier amant. Tu peux foncer, les yeux fermés. Ils vont se surpasser pour te gagner.
A ce moment, Thomas feint d'avoir compris que Léa va céder sous la pression de ses amies et réclame
- Allons-y. A côté du cinéma il y a un hôtel. Je paie la chambre à condition d'être le premier à coucher avec Léa
- Bravo! Crient en choeur Bob, Guy,Josiane et Mado.
A ma stupéfaction le projet marche trop bien et se retourne contre moi. J'essaie de calmer l'enthousiasme de la bande qui influence Léa. Je lui demande
- Es-tu d'accord?
Elle hésite avant de répondre
- Puisque tu le veux et que tout le monde pense que c'est la bonne solution, je me range à votre avis.
Poussés par les quatre autres jusqu'au hall d'entrée de l'hôtel nous y pénétrons et Thomas se dirige tout droit vers le réceptionniste. Il discute, sort une liasse de billets. Léa ouvre de grands yeux. C'est foutu pour moi, je n'ai plus qu'à m'éclipser en douce. Thomas prend définitivement l'avantage. Je dois reconnaître sa supériorité. Il est grand, beau, à l'aise et il est possible que son argent éblouisse Léa. Elle peut rêver qu’avec lui sa vie sera plus aisée qu’avec un ouvrier. J'atteins la porte de sortie quand Léa tire sur ma veste:
- Jean, que fais-tu, où vas-tu... tu pars sans me dire pourquoi ? Es-tu lâche, as-tu peur à ce point d'être moins bon que Thomas ou ne m'aimes-tu plus du tout ? J'ai droit de savoir ce qui te fait fuir.
- A quoi bon lutter ? Si tu m'aimais autant que tu le disais nous ne serions pas ici. Oui, je m'en vais. En acceptant de nous départager grâce à une comparaison, tu as montré que tu ne savais pas si tu m'aimais vraiment.
- Mais qui a proposé ce plan diabolique ? C'est toi. Tu as exigé que je vous livre mon corps. J'ai dit oui pour te faire plaisir, tu ne peux pas me le reprocher. Ah ! Je comprends, tu espérais que je refuserais par amour de toi. Comment pouvais-je le deviner ?
-Ah !
- Maintenant Thomas loue la chambre et paie et dehors la bande de Josiane attend le résultat. Ils veulent connaître mon choix, savoir qui est mon meilleur amant. Ils voudront savoir combien de fois j’ai pris mon plaisir, dans quelle position, qui a le sexe le plus long etc…Il est impossible de faire machine arrière, nous sommes coincés, rejoignons Thomas et je te choisirai, quoi qu'il arrive...je le jure. Oui nous sommes coincés.
- Uniquement parce que tu es sous leur influence malsaine: ils te dictent ta conduite et tu leur obéis. Comment veux-tu que je regarde Thomas te posséder. devant moi ?Tu réalises tous ses voeux. Avec son fric il a obtenu la priorité, une sorte de droit de cuissage. Jamais je n'aurais osé te poser la question que voilà, en dehors de ces circonstances exceptionnelles, excuse ma goujaterie d'amoureux vaincu :
- Es-tu vierge?
- Oui, je me suis gardée intacte pour toi, mon amour.
- Mais parce qu'il paie la chambre c'est à Thomas que tu vas offrir ce qu'une fille a de plus précieux, ta virginité. Il a vu comment on prépare une fille en la caressant ou en la léchant, Tes copines vous ont montré le principal, imite-les et tout ira bien. Laisse parler ta nature.
- Tu ne penses pas ce que tu dis. Je sais combien tu m’aimes.
- N’empêche que c'est sa verge qui passera la première tes lèvres intimes et qui déchirera ton hymen. Ce cadeau merveilleux est pour lui, tu le sais. Tu ne peux pas me demander d'assister à ce spectacle; l'idée m'en est insupportable. Même si j'étais le meilleur des deux, je ne pourrais jamais oublier qu'il a été ton premier homme, donc je ne serai jamais ton mari si tu lui permets d'acheter pour le prix d'une chambre d'hôtel le signe de ton intégrité que tu me gardais.
- Alors tu m'as tendu un piège. Qu'aurais-je dû faire pour conserver ton amour?
- Ça dépend du moment. Rester avec moi au lieu de te soumettre aux ordres de Josiane à 17 heures. Ne pas courir derrière Thomas et son fric, après, devant le cinéma, ne pas lui laisser mettre son bras sur toi, sur tes épaules ou autour de ta taille comme si tu lui appartenais en montant l'escalier, ne pas lui laisser l'occasion de te tripoter la poitrine mine de rien,ou de te sucer là. En gros,, te lever et partir en courant dès que tu as compris dans quel autre piège ta salope de copine, Josiane, t'avait attirée. Enfin sortie de la salle, crier haut et fort devant les complices associés contre ta bonne conduite dérangeante pour eux, que tu n'avais pas besoin de coucher avec nous ce soir pour savoir qui tu aimais.
- C'est vrai, j'y ai pensé, mais je n'ai pas osé, j'ai été faible. Mais c'est du passé. Que dois-je faire maintenant ?
- Tu l'as dit, tu es coincée. Dehors il y a la bande, à l'intérieur Thomas t'attend. Je n'ai peur ni de ce que diront les uns ni de Thomas. Je t'ai perdue, je pars.. Si tu veux faire l'amour ce soir, rejoins-le. D'ailleurs il arrive et vient chercher ce que tu lui dois: va oublie-moi et sois heureuse avec lui.
- Alors, vous deux, qu'est-ce que vous attendez. On y va ? Viens Léa, essuie tes larmes. J’ai une chambre et je suis pressé de concourir.
- Attends je veux dire quelques mots à Jean avant de commencer. Je voudrais que vous fermiez les yeux quand je me déshabillerai.
- Comme tu voudras. Autre chose ?
- J'aimerais changer l'ordre de passage. Jean m'échaufferait et toi, derrière lui tu m'achèverais, ce serait un avantage pour toi de recueillir les fruits du premier échauffement.
- Oh ! Tu me prends pour un con. J'ai payé la chambre pour passer en premier. Ton pucelage m'appartient. C'était convenu, on ne changera rien. Dis-toi que tu as de la chance, je suis en grande forme, ça fait dix jours que je n'ai pas tiré mon coup , j'ai les couilles bien pleines et tu vas jouir quand mon sperme frappera les parois de ton vagin ravagé.
- Mais tu utiliseras un préservatif ? Je ne veux pas tomber enceinte la première fois.
- Il y a une douche dans la chambre et tu pourras te laver le zigouigoui, le rincer à volonté, évacuer ma semence et la voir couler à flots dans le bac et après tu baiseras avec Jean. Je m’en fous, ce qui compte c’est de te posséder, de te faire brailler de bonheur et de m’envoyer en l’air avec toi. Terminez vite votre conversation et rejoignez-moi au premier étage, chambre douze, je vais me doucher. Faites vite, j'ai hâte de te percer et de te défoncer. Je vais te rincer le con au foutre.
- Pour qui me prend-il celui-là? As-tu entendu comme il me parle? Il y a dix jours il a « tiré son coup » avec une autre, aujourd'hui c'est à moi d'y passer, il va m'éclabousser et me remplir de ses réserves de foutre ! Ça , mon mari ? Il manque de tact et de délicatesse. Vous êtes marrants, vous les hommes, vous voulez des femmes fidèles et vous voulez baiser comme il vous plaît avec qui vous plaît. En quelques jours vous vous rechargez les testicules et vous repartez à l’assaut, avec une préférence avouée pour les pucelles comme Thomas vient de le dire.
- Pour qui parles-tu ? N'étais-tu pas prête à te livrer à deux hommes. Tu te trompes sur mon compte. Cela fait de longues semaines que je soupire de désir à côté de toi sans oser rien demander. Tu feins de ne pas le voir. Tu me gardes à distance et maintenant tu m'accuses d'infidélité. Encore une fois, oublie-moi et monte chambre douze. Adieu Léa.
- Jean, ne pars pas seul. Que l'autre guignol mal élevé et indélicat attende, il s'est trompé de personne ou d'adresse. Je n'ai pas envie de me faire posséder par ce mal appris, il me déplaît et je suis sûre, après tout ça, que tu seras l'homme de ma vie. Aide-moi juste à affronter ceux qui attendent à l‘extérieur. Q'est-ce que je pourrais leur dire?
- Qu' il est nul mais qu'il souhaite que Josiane et Mado aillent le réconforter chambre douze
- Formidable. Bob et Guy vont tirer la gueule, ça leur apprendra. Embrasse-moi... Mieux que ça. Je suis heureuse!
Le réceptionniste nous interpelle
- Hé, les amoureux, ici c'est un hôtel, pas un bordel..
S'il le dit.
- Déguerpissez ou j’appelle les flics !
Nous ne demandons pas mieux que de quitter l’endroit.
Au moment où nous atteignons ma mobylette, Léa tire sur ma manche et dit
- Jean, mon amour ?
- Oui, Léa chérie. Je t’écoute.
- Reste avec moi ce soir. Tu dois partir tout de suite?
- Hélas, il le faut, il se fait tard. Veux-tu que nous dormions à la belle étoile ? Que diraient tes parents ? De plus je reprends le travail demain matin.
- Oui, mais ce soir n’est pas un soir comme les autres.
Elle a raison. Ce soir nous venons de vivre des moments exceptionnels, avec des conséquences spéciales pour notre relation. Nous séparer aussi brusquement serait un manque de tact de ma part. Léa me le fait comprendre en m’enlaçant
- Dis, Jean, embrasse-moi. J’ai envie de t’embrasser, je veux que tu m’embrasses tout fort, encore plus fort. Serre-moi contre ton corps
Léa est vraiment bouleversée. Cet après-midi encore sa demande aurait été inimaginable et sa façon de me serrer contre elle et de tendre ses lèvres complètement impensable. Il aura fallu des circonstances alarmantes, un plan diabolique de double copulation avec Thomas et avec moi, puis une renonciation à ce projet pour transformer de fond en comble ma petite amie, de fille agréable mais froide en un bloc de lave. Elle a vécu une terrible épreuve et pour s’en remettre, elle a besoin de tendresse, d’attention, de mon amour et de la force de mes bras. Tout son merveilleux corps de vierge tremble encore. Elle s’apaisera si je l’étreins et si je réponds à sa demande de baisers amoureux. Nos bouches se cherchent pour de bon, se happent, nos lèvres se collent, se défont pour mieux se reprendre. .Pour moi aussi, il a fait chaud, j’ai connu les pires craintes, mais c’était le prix à payer pour arriver à ces embrassades torrides. Je ne garde que l’aspect positif.
- Jean, j’ai envie de faire l’amour avec toi. Une envie folle, un besoin incroyable de te sentir entrer en moi. Toi en moi, tu ne peux pas t’en aller maintenant, prends-moi. Tu veux?
- Si je le veux? Peux-tu en douter ? Il y a longtemps que j’en rêve. Je brûle aussi du désir de me fondre en toi. Chaque samedi midi en revenant j’espère, j’imagine que tu vas recevoir avec joie mes caresses et mes baisers et ce soir encore plus que d’habitude. Ce sera une fête, une fête magnifique, mais est-elle possible ici ? Pour que la fête soit belle, réussie, afin qu’elle nous laisse un souvenir ineffaçable pour la vie et qu’elle soit le point de départ vers une longue vie d’amour partagé, elle ne peut pas se dérouler n’importe où, il lui faut un beau cadre, un lieu calme où nous pourrons exprimer entièrement nos sentiments, un endroit où personne ne nous dérangera, magique et poétique.
- Ce que je souhaite avant tout, c’est de me donner à toi, c’est de te prouver combien je t’aime, c’est de t’appartenir sans tarder. Je veux t’aimer, n’aimer que toi, aujourd’hui et pour la vie. Peu importe le cadre, unissons-nous, aime-moi comme j’ai envie de t’aimer.
Le changement brutal d’attitude de Léa reflète à quel point la perspective d’être prise par Thomas puis par moi a dérangé ou détruit ses attentes, son équilibre habituel. Pense-t-elle que si elle s’ouvre à moi, tout de suite, elle écartera la tentation q’elle a pu connaître au cinéma ou juste après quand elle a dû affronter l’idée de se partager pour pouvoir comparer et choisir uniquement sur un rapport sexuel, choisir sans tenir compte du contexte, sans tenir compte de notre longue relation par exemple et du peu d’éléments qu‘elle connaît de Thomas.
C’était à la fois une idée monstrueuse mais bizarre, étrange, peu commune et, par là, assez émoustillante, presque tentante. Ce pouvait être merveilleux de prendre un double plaisir, malgré les interdits bousculés. Quelqu’un, Mado je crois, avait même trouvé que Léa avait une chance rare. Léa en avait conçu une forme d’orgueil mêlé d’une fièvre érotique. Le soufflé retombé, ne veut-elle pas se persuader que c’était une idée idiote et qu’une fille normale ne se livre pas à une telle débauche, mais n’a qu’un homme. Elle veut s’attacher à moi, ne plus se poser l’éphémère troublante et brutale question du choix, elle veut trancher définitivement. Prendre l’un, celui qui est là, c’est éliminer l’autre, l’exclure et revenir dans le droit chemin.
Se donner à moi, c’est réaliser un acte fort, sur lequel elle ne pourra pas revenir. N’ai-je pas annoncé que la priorité initialement abandonnée au payeur de la chambre d’hôtel où elle devrait perdre son hymen devenait à mes yeux le cadeau de sa virginité à Thomas. Cet avantage concédé laisserait dans ma mémoire une trace indélébile qui m’empêcherait de l’aimer ensuite ? Donc elle s’offre, me veut et espère ainsi lever un obstacle insurmontable, pareil à un mur infranchissable entre elle et l’autre prétendant. Devenue mienne, elle pense devenir inabordable pour Thomas. C’est une illusion, je le sais, trop d’exemples de couples séparés montrent le contraire. Ai-je le droit de la pousser dans cette voie, de profiter de la vague d’émotion , n’est-ce pas de la manipulation et un abus de faiblesse si tôt après une émotion aussi forte ? Mais, après une longue attente, ne serais-je pas sot de ne pas lui donner satisfaction, car elle insiste.
- Jean, là-bas, à l’écart des chemins passants, il y a , dans le square un banc de pierre abrité dans un bosquet. Ce pourrait devenir notre nid d’amour, poétique à souhait et discret. Ne m’aimes-tu pas ? Comment peux-tu me repousser si tu m’aimes ? Allons , gagnons cette place.
- Mais, Léa ! Que fais-tu?
Elle a osé ! Léa a été ensorcelée ce soir au cinéma ! Elle a une conduite stupéfiante: elle vient de plaquer sa main sur mon pantalon, à la place précise où mon pénis sous l’influence de nos baisers et de ses paroles se met à se gorger de sang. Je devrais sauter de joie, je n’en reviens pas. Je la suis, puisqu’elle est en feu et constate mon état
- Tu vois bien, toi aussi tu y penses, tu bandes !
Son vocabulaire lui-même est différent. Jamais elle n’avait utilisé « tu bandes » en ma présence. Et, non contente de me choquer, elle amène ma main gauche sur son ventre et la pousse contre son pubis et entre ses cuisses. Elle est déchaînée et répète:
- « Je te veux. »
Elle répète avec force :
- Je te veux, viens, suis-moi
Elle emprunte un petit sentier. Derrière elle ,je pousse ma mobylette et fixe ce dos suggestif, Elle marche d'un pas décidé mais s'amuse à se déhancher dans une sorte d'appel muet à la possession. Elle me veut ? Je la veux tout autant. C'était inattendu, c'est si rapide, si fort et ces fesses qui se tortillent devant moi contribuent à maintenir mon érection. Elle accentue son déhanchement, relève le bas de son vêtement jusqu'à dégager le de chaque côté du triangle étroit de son string blanc les deux hémisphères pâles et dansant de ses parties charnues Je brûle d'envie de la prendre, de pénétrer enfin son corps fiévreux. Mais... Car il y a un mais... Elle est pucelle et je suis puceau... Saurons-nous... Serai-je à la hauteur ? Léa ne semble pas connaître ce doute, elle arrive au bosquet en sautillant d'excitation. La grille extérieure est proche
-Pose ton engin et viens jusqu'au banc. Vite.
Je place mon deux roues derrière la haie qui abrite le banc de pierre et je rejoins ma belle. L'endroit est protégé du regard des passants par une haie touffue plantée contre les grilles, parfait pour une rencontre amoureuse bien que ... Un lit dans une chambre éclairée, à la porte close m'aurait paru plus propice à une première union sexuelle. Mais, puisque l'occasion se présente, ici et maintenant, je veux bien prendre un risque. Léa s'étonne de mon mutisme ou de mon manque d'enthousiasme apparent :
- Quoi ? Cela ne te convient pas ? Tu n'as rien à craindre, fais comme moi, allège ton armure, adopte la tenue adéquate. Tu n'as pas oublié ce que nous devons faire ici ? Alors montre moi ton instrument de futur mari
dit Léa qui retire sa blouse puis son soutien-gorge et m'offre le splendide spectacle de ses jeunes seins dénudés. La vue enfin accordée sur ces merveilles me fait oublier de répondre. Je n'ai pas oublié bien sûr, en témoigne cette bosse gênante dans mon pantalon; Aujourd'hui, il y a peu d'heures, je n'avais pas l'autorisation de les voir ou de les caresser et voilà qu'ils me sont servis, prêts à la contemplation silencieuse et aux attouchements immédiats, fiers, dressés, tendus, tétins en avant,, frémissants d'impatience, ces délicats seins de jeune vierge à l'heure de la révélation et de l'amour. J'ai bien fait de faire demi-tour, de me glisser dans ce cinéma, de faire remarquer ma présence et surtout de feindre un départ alors qu'elle allait suivre Thomas dans la chambre d'hôtel où il avait obtenu la promesse d'être celui qui la déflorerait. Maintenant, c'est à moi qu'elle offre les deux adorables colombes avec son air innocent de fille consentante. Plus que consentante assurément car elle se jette sur moi, m'arrache ces vêtements que je n'enlève pas assez vite et nous voilà poitrine contre poitrine, peau à peau entraînés vers l'accomplissement de l'acte unique du premier amour.
Léa n'a pas d'hésitation, ne craint pas de ne pas savoir s'y prendre. Elle a hâte de réaliser notre projet et se lance avec une audace que je ne lui connaissais pas dans la voie recherchée. Sa bouche heurte la mienne, dévore mes lèvres. Sa langue se fraie un chemin entre mes dents, sa salive se mélange à la mienne pendant que ses seins arrogants se frottent langoureusement à mes pectoraux. Ces contacts m'enivrent et augmentent son excitation Je rends baiser pour baiser et mes mains ne résistent plus à la tentation violente d'englober délicatement et fermement la chair de ses seins. Ses ongles griffent mon dos, elle souffle fort et se tord de bonheur lorsque je m'enhardis à envoyer une main de sa poitrine enflammée à son entrejambe. Elle m'aide à franchir les obstacles, relève encore le bas de sa jupe, s'ouvre, pousse son pubis en avant et livre à mes doigts curieux le gousset de son mince string.
Léa ma petite amie, ce week-end, s’est montrée chatte, joueuse, espiègle et curieusement pressée d’obtenir une réponse à ses questions très orientées :
- Dis, m’aimes-tu ? Es-tu sérieux ? M’épouseras-tu ? Quand ?
J’ai eu l’impression étrange qu’elle avait à trancher, à décider si elle devait attendre ma demande ou accepter celle d’un autre candidat plus empressé que moi à convoler. Que lui arrivait-il soudain, pourquoi cette hâte à repousser mes mains de son corsage, à détourner la tête au moment d’un bisou, pourquoi cette insistance pour obtenir un engagement ? Pourquoi ce petit chantage nouveau?
- Non pas touche; réponds d’abord.
- Oh! Juste une petite caresse. Il y a une semaine tu étais moins sévère et cela semblait te plaire. Tes yeux brillaient quand je passais un doigt.
- Un doigt; deux, une main puis le reste, dit-elle en fixant la braguette de mon pantalon. On sait où ça mène. Et oups!... ! il n’y a plus de bonhomme. Eh! Bien, ça ne me plaît plus. Tu réponds d’abord et ensuite on verra si tu mets un doigt, pourquoi pas deux . J’adore, mais... Tu demandes toujours plus, c’est bien gentil. Comprends que je ne peux pas t’accorder davantage sans assurance sur tes intentions. Bien sûr que je t’aime, que j’aimerais aussi, là, tout de suite, tes caresses intimes. Mais après ? Un mot suffirait, tu pourrais toucher, parle.
Jusque là, notre relation progressait paisiblement, sa fréquentation ensoleillait mes samedis et dimanches et éclairait la semaine à venir. J’étais heureux, serein, plein d’espoir.
Ce recul soudain, cette méfiance à peine déguisée me bloquent. J’ aimerais crier:
-Oui, oui, cent fois oui.
C’était mon plus ferme désir. Combien de fois ne nous étions-nous pas affirmé:
« Je t’aime ».
Son amour me semblait acquis depuis le soir de la semaine précédente où nous avions échangé un long baiser à pleine bouche, debout au coin de sa rue, hors du halo d’un lampadaire. J’avais osé, audace extrême pour moi, poser une main sur un sein. Elle avait gémi tout bas, mais son baiser s’était fait plus ardent et j’avais décrit des cercles délicats sur l’autre sein. Nos langues avaient engagé une lutte délicieuse, ma main était devenue folle, s’était glissée sous la jupe à plis, avait franchi une bordure de culotte et avait connu au toucher la différence entre un garçon et une fille. Curieusement Léa avait à peine protesté contre cette intrusion dans son intimité et pendant que nous nous embrassions avec passion, elle avait évalué d’une main placée au bon endroit, l’effet qu’elle produisait sur moi, avant d’échapper au plus curieux de mes doigts par un bond en arrière accompagné d’un commentaire
- Chéri, n’allons pas trop vite. C’est trop bon, trop fort. Ah! Ce que je t’aime.
J’avais tourné la tête pour porter mon majeur à la bouche et pour goûter l’odeur ineffable et si mystérieuse de son sexe humidifié par mes attouchements prudents. J’avais ensuite passé une semaine merveilleuse à me remémorer ces instants d’abandon si prometteurs, et je me répétais « Vivement samedi »
Et à l’instant où l’idée de la séparation pour une autre semaine me serre la gorge après quelques timides bisous sur les joues, Léa repousse la caresse de ma main sur sa poitrine pourtant si bien exposée dans une blouse échancrée, s’effraie de mes caresses, rougit quand je détaille avec flamme sa gracieuse silhouette, me rabroue parce que je « ne pense qu’à ça » et se met à parler fiançailles, bague au doigt et mariage. J’ai un projet certes, je suis épris d’elle, oui, je l’épouserai un jour. De là à fixer une date sur le champ, je demande un temps de réflexion. Léa est déçue, écourte notre au revoir. J’ai droit à un rapide baiser, le baiser d’une jeune fille qui a déjà la tête ailleurs, si différent de ceux qui me ravissaient, de ceux de cet après-midi, de ceux de la semaine d’avant, moins chaud, moins long, moins amoureux presque un baiser distrait accompagné d’un vague, plat,conventionnel
- « A la semaine prochaine »
prononcé plus par habitude que par envie, tout aussi distrait, sans heure et sans lieu de rendez-vous et donc si différent des salutations habituelles des autres dimanches. Cet au revoir froid ajoute de la peine au chagrin de devoir la quitter. Je ressens un indéfinissable malaise, une difficulté à avaler ma salive, un fourmillement désagréable dans la poitrine.
Il est près de dix-sept heures, je vais rejoindre à mobylette, à une vingtaine de kilomètres, la chambre que j’occupe chez un couple sympathique pour un loyer plus que raisonnable, à proximité de mon lieu de travail. Ce dimanche soir, j’ai le cafard, comme tous les dimanches soirs quand je quitte Léa. Demain boulot et pendant toute la semaine je ne verrai ni mes parents ni Léa. Mais ce soir, mon cafard est plus fort parce que Léa s’est montrée pressée de me planter sur ma selle pour rejoindre des copines avec lesquelles elle a planifié une séance de cinéma à dix-sept heures. Nous aurions pu rester encore un peu ensemble, mais son portable sonne. Josiane lui rappelle le rendez-vous devant la salle de cinéma.
-Excuse-moi, il faut que j’y aille, Josiane et Mado m’attendent, je suis en retard.
Je lance mon moteur, je démarre et tout aussitôt je me retourne pour lui adresser un dernier signe de la main. Elle ne le verra pas, elle a déjà disparu, sans attendre comme les autres fois. Mon malaise s’accroît, naît un doute.
Je rebrousse chemin. A proximité du cinéma, mobylette enchaînée, j’observe les spectateurs groupés devant la porte. Je repère le groupe connu, la chevelure rousse de Mado si reconnaissable près de Robert, Josiane collée à son inséparable Guy et Léa en train de saluer le groupe à coups de bisous, qui termine par l’accolade à un inconnu et lui colle un bisou appuyé sur chaque joue en échange des siens. J’en ai reçu à peine autant un peu plus tôt. Trois couples en somme, réunis le plus simplement du monde. Léa a élu mon remplaçant avec la complicité bienveillante de Josiane qui lui a signalé l’arrivée du nouveau. Celui-ci ne lâche pas la main de Léa, tourne autour d’elle, ne la quitte pas des yeux, fait rire la petite troupe, se rapproche de celle que j’aime, l’entretient, lui chuchote à l’oreille comme pour lui réserver des confidences, comme un proche; mais qui est-il ?
Et moi, pauvre con, je la croyais lorsqu’elle me disait qu’elle m’aimait. J’allais lui promettre le mariage. Il ne faut pas se fier aux apparences, mais il faut savoir interpréter ce qu’on voit. Mon vainqueur se réjouit des éclats de rire de Léa. A plusieurs reprises, il lui envoie des bourrades amicales comme un vieux copain, pose sa main sur son avant bras, palpe une épaule puis entoure son cou d’un bras possessif, bien toléré par Léa. Il est trop familier pour en être à une première rencontre. La comédienne prétendait ne pas avoir de petit ami., ne connaître que moi. Il est vrai que son soupirant actuel est assez grand, mais il est surtout, à mes yeux, bien affectueux, prévenant, protecteur enveloppant et plus chanceux que le jaloux qui bouillonne en moi. Léa laisse tomber sa tête en arrière et l’autre se penche pour la regarder au fond des yeux. Y lit-il de l’amour, des promesses ? Josiane envoie un coup de coude à Mado. Elles se marrent… Ils sont ainsi quatre à se réjouir à la vue de cet échange muet entre Léa et son compagnon. Je n’ai pas fixé la date, elle s’est sentie libérée de moi, m’a vite jeté aux orties et aussitôt elle séduit le suivant, l’allume à la braise de son regard. Quelle allumeuse ! Elle passe de l’un à l’autre sans vergogne. sans larme, mais avec un sourire et une bonne humeur déconcertante. Je suis curieux de savoir jusqu’où elle ira pour séduire celui-là et le pousser au mariage. Est-il seul en lice ? Était-il son deuxième choix, va-t-il devenir son premier choix, à ma place ?
Les portes du cinéma s’ouvrent, le groupe disparaît. Léa et le copain ferment la marche Un bras autour de la taille de ma chérie, en propriétaire confirmé, le type la pousse vers la caisse, achète des billets, en tend un à Léa, se montre généreux, paie l’entrée et quel autre privilège en retour ? Elle le remercie chaleureusement de nouveaux bisous qui éclairent leurs deux visages. Salope et vénale la gentille jeune fille ? Elle se vendrait pour le prix d’un ticket de cinéma; par dépit ou par envie ?
Sa hâte au moment de me quitter avait donc une explication, elle rejoignait cet autre garçon qui l’attendait. Un rendez-vous inavouable, couvert par Josiane et Mado, était prévu alors qu’elle espérait encore et réclamait de moi un engagement. J’enrage. Je m’approche; le petit groupe emprunte l’escalier du balcon. Il m’en coûte une entrée, je les suis. Je demeure dans la porte battante de la salle, le temps de les voir s’installer en diagonale, au premier rang, tout au fond , bien isolés. D’ailleurs ils sont seuls à l’étage. L’endroit est discret, le nid idéal pour des amoureux et favorable aux relations poussées. Tout le monde le sait en ville.
Je suis venu pour voir, comprendre, constater., peut-être pour trouver la réponse à la question de Léa, gravée dans mon cerveau et dans mon coeur
- Dis, m’aimes-tu ? Es-tu sérieux ? M’épouseras-tu ? Quand ?
et ce que j’ai vu depuis mon arrivée près du cinéma constitue une raison de faire marche arrière. Pourquoi m’attacher à une fille qui passe aussi facilement de moi, au bras enveloppant d’un autre? Je quitterai cette salle obscure dès que je serai convaincu de la trahison de Léa. Mon opinion faite, je saurai répondre à ses questions pressantes et à sa demande de l’épouser. Quelle audace chez cette fille de passer sa journée avec moi, de me pousser à m’engager envers elle et de se réfugier ensuite avec un autre garçon dans l’une de ces rangées du balcon du cinéma habituellement réservées aux couples amoureux Elle a osé, sans scrupule apparent, avec un naturel désarmant !
Je ne suis ni miro, ni victime d’hallucinations, je n’ai pris aucune drogue, je sais ce que j’ai vu et je n’ai pas de doute sur ce que je découvre maintenant depuis la porte à double battant que j’ai empêchée de claquer derrière moi afin de ne pas me faire remarquer. L’éclairage indirect des appliques fixées aux parois de la salle assure un certain degré de discrétion, propice à des rapports osés au cours de l’attente du début de la projection. Et pendant que je glisse sur l’épaisse moquette entre deux rangées de fauteuils couverts de velours rouge, là-bas, au fond, l’attitude de Mado et de Robert montre à quel point cette demi obscurité favorise toutes les audaces.
Adossé au mur Bob subit l’assaut de Mado. La grande rousse aux fortes hanches est collée à lui, gigote ventre à ventre, seins écrasés contre sa poitrine et visse ses lèvres, avec fièvre, à celles du garçon alors que sa main gauche s’agite à hauteur de la braguette du type nullement offusqué par cet assaut rapide. Ne se sont-ils pas réfugiés à cette extrémité de la salle précisément pour se livrer à ce genre d’activités manuelles souhaitées. La main gauche a trouvé et extirpé en luttant avec l’étoffe du sous-vêtement et contre l’étroitesse de l’ouverture du pantalon, une verge déjà tendue qui fait tache claire sur le fond sombre du vêtement. Aussitôt les bouches se délient et la chevelure rousse glisse le long du torse,descend, sombre en direction de la chose convoitée et s’arrête à bonne hauteur avant d’entamer le mouvement d’arrière en avant et d’avant en arrière de la fellation accordée à un partenaire debout.
La copine de Léa est sans gêne. Comment ma « fiancée » de cœur, habituellement si prude, peut-elle fréquenter de telles filles sans pudeur. Car la seconde, celle qui lui avait rappelé leur rendez-vous par téléphone, ne vaut guère mieux. Josiane s’est renversée dans le fauteuil voisin, tête en bas, pieds posés sur le muret du balcon, mollets entourant de chaque côté la taille de Guy, prise en sandwich. Le garçon entreprend de lui enlever ce qui sert de protection à sa chatte, fait plier un genou et passe un cercle de tissu blanc par-dessus un escarpin, puis répète les mêmes gestes sur l’autre jambe, empoche la culotte longuement humée au passage; et le garçon plein d'envie se baisse sur la fille, disparaît tandis que Josiane geint de plaisir. Les deux copines dévergondées serviront de modèle à la naïve Léa. Naïve ? On pourrait intituler cette entrée en matière : démonstration de préliminaires à l’usage d’une néophyte. Mais ces sorties « cinéma » des trois copines ne datent pas d’hier. Donc Léa n’en est pas à sa première leçon. Si quelque un est naïf, c’est moi !
Je me suis fait des illusions sur la prétendue vertu de Léa, si farouchement défendue quand je tentais d’innocentes caresses sur son corps ou de timides baisers.
-« Pas touche mes seins » ou « Pas touche ma fesse ».
Léa est tournée vers les deux couples actifs et semble très attentive au cunnilingus ou à la fellation si proches. Son compagnon paraît aussi intéressé par le spectacle. Il saisit l'occasion et met à profit l'espèce de distraction de Léa captivée par le comportement de ses amies. Tout naturellement il a repassé son bras sur l’épaule, laisse retomber sa patte sur le sein droit, devenu insensible peut-être dans le cinéma, et pose sa tête entre la chevelure ondulée de Léa et son propre bras. Étrangement Léa se laisse tripoter le nichon et supporte le tendre joue à joue. La garce !
C’est qu’il a payé et Léa se croit sans doute obligée soudain d’accepter des familiarités qui m’étaient déniées. Je me suis tassé dans un fauteuil du quatrième rang et je suis; la rage au ventre, le déroulement de cette étrange mise en scène. Je savais par ouï-dire qu’il se passait ici des choses, je manquais d’imagination; la réalité est plus crue que je ne le pensais. Désormais je comprendrai mieux l’envie d’aller au cinéma de Léa, le dimanche soir de préférence. La séance hebdomadaire vaut bien d'autres initiations, elle apprend par copines interposées comment on apprivoise les mâles. Va-t-elle passer à l'acte aujourd'hui et accorder à son voisin de siège un peu plus que quelques gâteries, va-t-il, dès ce soir, bénéficier des leçons gratuites ? Est-ce un habitué ou un nouveau, est-il le premier ou succède-t-il à d’autres flirts occasionnels ? Force est de constater que son audace plaît.
Mado s’est redressée. Bob s’assied dans le dernier fauteuil et voit les gesticulations de la fille qui se déleste d’un collant lequel aboutit sur le dossier du fauteuil voisin vite rejoint par la tache claire d’un string devenu gênant probablement. Je n’avais pas remarqué que la projection était commencée, tant mon propre regard était captif des premiers ébats des deux couples.. Mado se tourne vers l’écran et préfère les genoux de Bob au siège de velours de son fauteuil. Le garçon relève le bas de la jupe à hauteur de la taille généreuse, découvre ainsi la masse blanche d'une croupe somptueuse. La large plage exposée entreprend une lente descente: Mado marque un léger temps d’arrêt puis, l’obstacle d’un gland franchi, continue sa descente avec un gros soupir. Elle rebondit presque aussi vite, monte, redescend, remonte à une allure de métronome, avec une endurance de coureuse de fond.
Elle s’est empalée sur le pieu auquel sa bouche a auparavant donné volume et vigueur et elle maintient sa danse en soufflant assez fort pour que je l'entende de ma place. Bob s’est enfoncé en elle; la laisse cavaler, je ne vois pas si son sexe est dans le sexe ou entre les fesses de sa belle. L'a-t-elle accueilli en vagin ou en cul ? L'union dure, s'éternise, sous le regard hypnotisé du nouveau couple. Tout à coup Bob la pousse en avant, Mado s’accroche au tube qui sert de garde fou, se penche en avant, dos et fesses à l’air et Bob levé par un ressort invisible déverse sur cette surface dénudée son sperme en effervescence. Pour un début, c’est fort.
Est-ce cela que Léa veut obtenir prochainement d’un mari ? La répétition de ce spectacle a réveillé en elle des envies de copulation et la rend impatiente. Je comprends mieux son insistance. La lenteur de ma réponse et les fourmillements du désir peuvent expliquer en partie l’accueil réservé à cet autre garçon qui pourrait promettre plus vite que moi et mieux.
A coté Guy cesse de pomper dans le ventre relevé de Josiane, la soulève et propose à sa partenaire un changement de position. Léa et son « mec » n’en perdent pas une miette, curieux, excités. Le nouveau a réussi à sucer la nuque de Léa. Trop occupée à étudier les comportements de ses amies, elle a été surprise et a subi le suçon avant de vouloir échapper à ce baiser volé. Si bien que le garçon s'énerve, fait face à Josiane, bras ballants, mains ouvertes en signe d'impuissance et de protestation. Je n'entends pas ce qu'il déclare à l'entremetteuse. Que lui avait-elle promis que Léa a encore du mal à accorder? Josiane se penche vers Léa et la tance. Elle doit modérer ses éclats de voix pour ne pas ameuter le parterre, mais le ton est sec. Guy impatienté par l'interruption se colle à ses fesses et la prend par derrière, la secoue et fait grelotter sa voix courroucée.
J'en conclus qu'elles avaient pris des engagements réciproques, Josiane de fournir un copain, Léa de lui réserver un accueil chaleureux, de l'embrasser, de se laisser caresser de la tête aux pieds, particulièrement sur les zones érogènes. N'avait-elle pas compris qu'il s'agissait surtout des lèvres, des seins ou de l'entrejambe et des cuisses en imitant ses consoeurs ? Cette fois elle n'avait pas affaire à moi, bien trop gentil et timide amoureux, trop respectueux en comparaison du payeur persuadé q'on peut tout acheter et notamment un pucelage devenu pesant.. Hélas pour lui, il reste à Léa quelques principes dont Josiane dépitée ne réussit pas à la déposséder. Les réprimandes durent, Guy arrive en bout de course, se vide avec un râle dans la furie sous l'oeil envieux du plaignant. Il espérait certainement se soulager les testicules dans l'un des orifices de Léa. Sa déception s'explique aisément.
Léa repousse la tentative suivante de rapprochement
- Non, laisse mes cuisses.
Puis elle détourne la tête quand il veut l'embrasser en bouche à bouche. Il peste
- Petite conne.
Mado vient à la rescousse, y va de son sermon, incite à plus de souplesse
- Tu devras y passer un jour. Sois raisonnable, ne perds pas ton temps ou tu ne trouveras jamais d'amoureux. Laisse-toi faire et quand tu y auras goûté tu ne pourras plus t'en passer. Un bon coup de bite c'est mille fois mieux que la meilleure masturbation !. Elle retourne se faire mettre par Bob et Josiane avance jambes écartées vers Guy qui récupère assis, elle l'embrasse goulûment, relève la tête, m’aperçoit, me reconnaît, panique et s'écrie :
- Jean ! C’est toi ? Que fais-tu là ?
Du coup Léa se lève et regarde dans ma direction. Je sais ce que je voulais savoir, je quitte mon siège et me dirige vers la sortie. Léa me rattrape à la porte, nous débouchons ensemble dans le couloir de l'étage en pleine lumière et Léa toute pâle m'interroge :
- Tu es revenu ? Tu voulais voir le film? Il fallait me le dire. Non explique-moi. Que fais-tu là ?
- Souviens-toi de tes questions:
- « Dis, m’aimes-tu ? Es-tu sérieux ? M’épouseras-tu ? Quand ? »
- Oui, je ne pense qu'à ça ?
- Je venais te donner ma réponse..
- C'est vrai ? Oh! Je sentais bien que tu ne pourrais pas attendre samedi prochain.
- Je pensais exactement la même chose de toi et je viens de voir que toi non plus tu ne pourrais pas attendre samedi prochain toute seule.
- Ah ! Mais ce n'est pas ce que tu crois. Mado sort avec Bob, Josiane avec Guy. Aller seule , en célibataire, avec deux couples, ça fait gourde, alors Josiane m'a proposé de me faire accompagner par un de ses potes. Mais il n'est rien pour moi, tu sais.
- Ah ! Pas croyable! C'est bien lui qui a payé ton ticket de cinéma aujourd'hui ? C'est la première fois ou c'est habituel ?
- Non, je ne le connaissais pas avant cinq heures.
- A le voir te tenir par l'épaule ou par la taille j'ai cru que tu m'avais remplacé.
- Mais que vas-tu imaginer? Tu n'as pas à être jaloux, mon chéri !
- Pourtant j'ai bien vu qu'il essayait de t'embrasser, de te caresser la poitrine, qu’il touchait ta cuisse…ça m'a déplu !
- C'est de la faute des autres. Leur conduite l'a excité
- Toi-même tu as été influencée. Tu as accordé à ton copain des choses que tu venais de me refuser et je ne devrais pas être jaloux de ce... comment s'appelle-t-il?
- Thomas. Mais, crois-moi, je te le jure, il n'est rien pour moi. Et, la preuve, je me suis défendue. Il a râlé au point que mes copines sont venues m'engueuler parce que je ne voulais pas me laisser tâter. Je n'arrêtais pas de penser à toi.
- Enfin, es-tu vraiment assez naïve pour croire qu'un type qui payait l'entrée ne comptait pas se rembourser en nature, comme ce Thomas n'a pas cessé de le faire dès votre arrivée. N'espérais-tu pas un peu, avec l'aide de Mado et de Josiane, te faire sauter par un beau garçon, grand et friqué. Si Josiane ne m'avait pas vu, tu aurais perdu ta culotte et ton pucelage à l'heure qu'il est, tu aurais succombé à leurs exhortations, à leurs encouragements, bons conseils pimentés par leurs exemples si excitants et aux pressions de ton Thomas, inconnu une heure plus tôt, mais bien parti pour vaincre tes timides résistances. Il aurait fini par te mettre sa queue dans le sexe , par devant ou par derrière comme l'ont fait Guy et Bob avec tes copines dévergondées.
- Je vois, je t'ai dégoûté et tu ne veux pas me croire quand je te jure que ce Thomas ne pèse rien dans mon coeur.
- Quoi ? .Espèce de gourde, tu te laisses payer, tu te laisses embrasser, palper et tu racontes que je ne compte pas pour toi !
Thomas vient de surgir de la salle, rugit, attrape le menton de Léa pour le lever et exposer la trace de son passage en désignant de l'index le suçon majuscule qui orne la base de son cou, puis il s'adresse à moi:
- Hé, mon vieux; c'est toi qui lui as fait cette marque ? L'avait-elle déjà quand tu l'as quittée. Lui en as-tu jamais fait une pareille ? Désolé, mais Josiane m'a affirmé que c'était fini entre vous. Désormais Léa porte ma marque, elle sera à moi.
On croirait un cow-boy qui vient de marquer une vache au fer rouge pour indiquer qu'elle fait partie de son troupeau.
La malheureuse Léa est confondue et confuse, elle ne sait qui regarder. Thomas avance là un argument convaincant. Il a su la marquer, moi non. Mais elle m'a rattrapé, je ne dois pas l'oublier et elle a juré qu'elle m'aimait. Puis-je lui annoncer que je renonce à son amour, lui briser le coeur en même temps que je broierai le mien ? Et faut-il l'abandonner à ce rusé prétentieux mû par ses pulsions sexuelles plus que par un amour de longue date? Non, ce n'est pas possible. Il me vient une idée. Léa seule décidera de notre sort. Le choix lui reviendra. Je me lance.
- C'est clair, Léa. Thomas et moi sommes en compétition. Tu as deux amoureux, c'est, pour moi, un de trop.
- C'est vrai, appuie Thomas. Une honnête femme n'a qu"un homme, je suis monogame, moi aussi. Une chienne peut se donner à plusieurs chiens, une femme n'a qu'un mari ou compagnon.
Décidément il reste dans le monde animal, passe de la vache à la chienne ? Ses comparaisons ne sont pas flatteuses. Pourtant nous sommes d'accord en ce qui concerne la monogamie. Léa devra se contenter d'un seul homme si elle tient à lui ou à moi. Je concède à contre coeur que l'autre a pris sur moi un avantage
- Ce suçon prouve que Thomas a marqué plus de points en moins d'une heure que moi au cours de tout un week-end et de longues années de fréquentation.. Tu l'as dans la peau comme on le voit !. Voilà ce que je propose pour résoudre notre problème. Ce soir tu feras l'amour avec moi et avec lui et tu seras à celui qui t'aura le mieux fait jouir. Celui qui te donnera l’orgasme le plus fou.
La porte s'est ouverte dans mon dos et Josiane s'exclame:
- Quelle idée formidable ! Tu es génial, Jean, il faut que je t'embrasse.
Elle s'exécute aussitôt. Elle m'inflige le baiser sur la bouche le plus écoeurant de ma vie, son haleine est chargée d'effluves nauséabonds chargés de relents d'urine, de sperme et de transpiration que la cochonne a accumulés en plusieurs fellations. En prime j'ai droit à des éclairs de jalousie dans les yeux de Léa. Si elle savait quelle répulsion je ressens.
- Mais je n'ai promis à personne de faire l'amour ce soir. Deux coïts d'un coup pour commencer, vous y allez un peu vite mes amis; vous êtes tous fous, ma parole, vous déraillez. . Je ne suis pas une poupée disponible pour soulager vos pulsions de mâles, je ne serai pas votre vide couilles de service. Je ferai l'amour quand je le souhaiterai et avec l'élu de mon coeur.
Sa réaction me comble de bonheur. Hélas la vicieuse Josiane s'en mêle.
- Allons Léa, tu n'es pas raisonnable. Ces deux garçons ont besoin de savoir lequel sera l'élu de ton coeur comme tu dis. Peux-tu les laisser repartir dans le doute. Tu ne verras pas Jean pendant toute une semaine et pendant tout ce temps il va imaginer que ton choix s'est porté sur Thomas et passer une semaine horrible. De son côté Thomas se demandera quelle chance il a de gagner ton coeur et se ronger les sangs. Non, tu dois trancher et mettre fin à ton indécision. Le meilleur moyen de faire un bon choix n'est-il pas de les essayer. Ainsi tu sauras dans quels bras tu te sentiras bien, avec lequel tu jouiras le mieux. Car le sexe est essentiel dans la vie d'un couple. Alors, décide-toi. De toute façon, un jour ou l'autre tu devras t'unir charnellement à un homme et le recevoir en toi. Tu nous as vues heureuses Mado et moi quand nos copains nous prenaient, tu le seras à ton tour quand tu auras le courage de te donner à un homme.
- Tu dis "un homme", mais ce soir il s'agit de deux hommes, ce n'est pas pareil.
- Tu discutes dans le vide. C'est pour ton bien, tu pourras établir une comparaison et déterminer lequel te conviendra le mieux pour le reste de ta vie. Cesse de tergiverser, puisque les deux veulent bien affronter cette épreuve et te laisser choisir ton préféré. Écoute-moi, je t'ai toujours prodigué de bons conseils. Mado, qu'en penses-tu, n'est-ce pas la meilleure solution?
Ces deux là sont comme cul et chemise et tout naturellement Mado approuve les propos de Josiane:
- Bien sûr. Ma puce, il est grand temps que tu voies le loup. Persuade-toi que cela va te faire le plus grand bien. Tu as de la chance de pouvoir commencer exceptionnellement avec deux amants qui se succéderont en toi, veinarde. Toutes les femmes ne connaissent pas ce bonheur tout particulier de jouir avec un deuxième partenaire après un ou des orgasmes provoqués par un premier amant. Tu peux foncer, les yeux fermés. Ils vont se surpasser pour te gagner.
A ce moment, Thomas feint d'avoir compris que Léa va céder sous la pression de ses amies et réclame
- Allons-y. A côté du cinéma il y a un hôtel. Je paie la chambre à condition d'être le premier à coucher avec Léa
- Bravo! Crient en choeur Bob, Guy,Josiane et Mado.
A ma stupéfaction le projet marche trop bien et se retourne contre moi. J'essaie de calmer l'enthousiasme de la bande qui influence Léa. Je lui demande
- Es-tu d'accord?
Elle hésite avant de répondre
- Puisque tu le veux et que tout le monde pense que c'est la bonne solution, je me range à votre avis.
Poussés par les quatre autres jusqu'au hall d'entrée de l'hôtel nous y pénétrons et Thomas se dirige tout droit vers le réceptionniste. Il discute, sort une liasse de billets. Léa ouvre de grands yeux. C'est foutu pour moi, je n'ai plus qu'à m'éclipser en douce. Thomas prend définitivement l'avantage. Je dois reconnaître sa supériorité. Il est grand, beau, à l'aise et il est possible que son argent éblouisse Léa. Elle peut rêver qu’avec lui sa vie sera plus aisée qu’avec un ouvrier. J'atteins la porte de sortie quand Léa tire sur ma veste:
- Jean, que fais-tu, où vas-tu... tu pars sans me dire pourquoi ? Es-tu lâche, as-tu peur à ce point d'être moins bon que Thomas ou ne m'aimes-tu plus du tout ? J'ai droit de savoir ce qui te fait fuir.
- A quoi bon lutter ? Si tu m'aimais autant que tu le disais nous ne serions pas ici. Oui, je m'en vais. En acceptant de nous départager grâce à une comparaison, tu as montré que tu ne savais pas si tu m'aimais vraiment.
- Mais qui a proposé ce plan diabolique ? C'est toi. Tu as exigé que je vous livre mon corps. J'ai dit oui pour te faire plaisir, tu ne peux pas me le reprocher. Ah ! Je comprends, tu espérais que je refuserais par amour de toi. Comment pouvais-je le deviner ?
-Ah !
- Maintenant Thomas loue la chambre et paie et dehors la bande de Josiane attend le résultat. Ils veulent connaître mon choix, savoir qui est mon meilleur amant. Ils voudront savoir combien de fois j’ai pris mon plaisir, dans quelle position, qui a le sexe le plus long etc…Il est impossible de faire machine arrière, nous sommes coincés, rejoignons Thomas et je te choisirai, quoi qu'il arrive...je le jure. Oui nous sommes coincés.
- Uniquement parce que tu es sous leur influence malsaine: ils te dictent ta conduite et tu leur obéis. Comment veux-tu que je regarde Thomas te posséder. devant moi ?Tu réalises tous ses voeux. Avec son fric il a obtenu la priorité, une sorte de droit de cuissage. Jamais je n'aurais osé te poser la question que voilà, en dehors de ces circonstances exceptionnelles, excuse ma goujaterie d'amoureux vaincu :
- Es-tu vierge?
- Oui, je me suis gardée intacte pour toi, mon amour.
- Mais parce qu'il paie la chambre c'est à Thomas que tu vas offrir ce qu'une fille a de plus précieux, ta virginité. Il a vu comment on prépare une fille en la caressant ou en la léchant, Tes copines vous ont montré le principal, imite-les et tout ira bien. Laisse parler ta nature.
- Tu ne penses pas ce que tu dis. Je sais combien tu m’aimes.
- N’empêche que c'est sa verge qui passera la première tes lèvres intimes et qui déchirera ton hymen. Ce cadeau merveilleux est pour lui, tu le sais. Tu ne peux pas me demander d'assister à ce spectacle; l'idée m'en est insupportable. Même si j'étais le meilleur des deux, je ne pourrais jamais oublier qu'il a été ton premier homme, donc je ne serai jamais ton mari si tu lui permets d'acheter pour le prix d'une chambre d'hôtel le signe de ton intégrité que tu me gardais.
- Alors tu m'as tendu un piège. Qu'aurais-je dû faire pour conserver ton amour?
- Ça dépend du moment. Rester avec moi au lieu de te soumettre aux ordres de Josiane à 17 heures. Ne pas courir derrière Thomas et son fric, après, devant le cinéma, ne pas lui laisser mettre son bras sur toi, sur tes épaules ou autour de ta taille comme si tu lui appartenais en montant l'escalier, ne pas lui laisser l'occasion de te tripoter la poitrine mine de rien,ou de te sucer là. En gros,, te lever et partir en courant dès que tu as compris dans quel autre piège ta salope de copine, Josiane, t'avait attirée. Enfin sortie de la salle, crier haut et fort devant les complices associés contre ta bonne conduite dérangeante pour eux, que tu n'avais pas besoin de coucher avec nous ce soir pour savoir qui tu aimais.
- C'est vrai, j'y ai pensé, mais je n'ai pas osé, j'ai été faible. Mais c'est du passé. Que dois-je faire maintenant ?
- Tu l'as dit, tu es coincée. Dehors il y a la bande, à l'intérieur Thomas t'attend. Je n'ai peur ni de ce que diront les uns ni de Thomas. Je t'ai perdue, je pars.. Si tu veux faire l'amour ce soir, rejoins-le. D'ailleurs il arrive et vient chercher ce que tu lui dois: va oublie-moi et sois heureuse avec lui.
- Alors, vous deux, qu'est-ce que vous attendez. On y va ? Viens Léa, essuie tes larmes. J’ai une chambre et je suis pressé de concourir.
- Attends je veux dire quelques mots à Jean avant de commencer. Je voudrais que vous fermiez les yeux quand je me déshabillerai.
- Comme tu voudras. Autre chose ?
- J'aimerais changer l'ordre de passage. Jean m'échaufferait et toi, derrière lui tu m'achèverais, ce serait un avantage pour toi de recueillir les fruits du premier échauffement.
- Oh ! Tu me prends pour un con. J'ai payé la chambre pour passer en premier. Ton pucelage m'appartient. C'était convenu, on ne changera rien. Dis-toi que tu as de la chance, je suis en grande forme, ça fait dix jours que je n'ai pas tiré mon coup , j'ai les couilles bien pleines et tu vas jouir quand mon sperme frappera les parois de ton vagin ravagé.
- Mais tu utiliseras un préservatif ? Je ne veux pas tomber enceinte la première fois.
- Il y a une douche dans la chambre et tu pourras te laver le zigouigoui, le rincer à volonté, évacuer ma semence et la voir couler à flots dans le bac et après tu baiseras avec Jean. Je m’en fous, ce qui compte c’est de te posséder, de te faire brailler de bonheur et de m’envoyer en l’air avec toi. Terminez vite votre conversation et rejoignez-moi au premier étage, chambre douze, je vais me doucher. Faites vite, j'ai hâte de te percer et de te défoncer. Je vais te rincer le con au foutre.
- Pour qui me prend-il celui-là? As-tu entendu comme il me parle? Il y a dix jours il a « tiré son coup » avec une autre, aujourd'hui c'est à moi d'y passer, il va m'éclabousser et me remplir de ses réserves de foutre ! Ça , mon mari ? Il manque de tact et de délicatesse. Vous êtes marrants, vous les hommes, vous voulez des femmes fidèles et vous voulez baiser comme il vous plaît avec qui vous plaît. En quelques jours vous vous rechargez les testicules et vous repartez à l’assaut, avec une préférence avouée pour les pucelles comme Thomas vient de le dire.
- Pour qui parles-tu ? N'étais-tu pas prête à te livrer à deux hommes. Tu te trompes sur mon compte. Cela fait de longues semaines que je soupire de désir à côté de toi sans oser rien demander. Tu feins de ne pas le voir. Tu me gardes à distance et maintenant tu m'accuses d'infidélité. Encore une fois, oublie-moi et monte chambre douze. Adieu Léa.
- Jean, ne pars pas seul. Que l'autre guignol mal élevé et indélicat attende, il s'est trompé de personne ou d'adresse. Je n'ai pas envie de me faire posséder par ce mal appris, il me déplaît et je suis sûre, après tout ça, que tu seras l'homme de ma vie. Aide-moi juste à affronter ceux qui attendent à l‘extérieur. Q'est-ce que je pourrais leur dire?
- Qu' il est nul mais qu'il souhaite que Josiane et Mado aillent le réconforter chambre douze
- Formidable. Bob et Guy vont tirer la gueule, ça leur apprendra. Embrasse-moi... Mieux que ça. Je suis heureuse!
Le réceptionniste nous interpelle
- Hé, les amoureux, ici c'est un hôtel, pas un bordel..
S'il le dit.
- Déguerpissez ou j’appelle les flics !
Nous ne demandons pas mieux que de quitter l’endroit.
Au moment où nous atteignons ma mobylette, Léa tire sur ma manche et dit
- Jean, mon amour ?
- Oui, Léa chérie. Je t’écoute.
- Reste avec moi ce soir. Tu dois partir tout de suite?
- Hélas, il le faut, il se fait tard. Veux-tu que nous dormions à la belle étoile ? Que diraient tes parents ? De plus je reprends le travail demain matin.
- Oui, mais ce soir n’est pas un soir comme les autres.
Elle a raison. Ce soir nous venons de vivre des moments exceptionnels, avec des conséquences spéciales pour notre relation. Nous séparer aussi brusquement serait un manque de tact de ma part. Léa me le fait comprendre en m’enlaçant
- Dis, Jean, embrasse-moi. J’ai envie de t’embrasser, je veux que tu m’embrasses tout fort, encore plus fort. Serre-moi contre ton corps
Léa est vraiment bouleversée. Cet après-midi encore sa demande aurait été inimaginable et sa façon de me serrer contre elle et de tendre ses lèvres complètement impensable. Il aura fallu des circonstances alarmantes, un plan diabolique de double copulation avec Thomas et avec moi, puis une renonciation à ce projet pour transformer de fond en comble ma petite amie, de fille agréable mais froide en un bloc de lave. Elle a vécu une terrible épreuve et pour s’en remettre, elle a besoin de tendresse, d’attention, de mon amour et de la force de mes bras. Tout son merveilleux corps de vierge tremble encore. Elle s’apaisera si je l’étreins et si je réponds à sa demande de baisers amoureux. Nos bouches se cherchent pour de bon, se happent, nos lèvres se collent, se défont pour mieux se reprendre. .Pour moi aussi, il a fait chaud, j’ai connu les pires craintes, mais c’était le prix à payer pour arriver à ces embrassades torrides. Je ne garde que l’aspect positif.
- Jean, j’ai envie de faire l’amour avec toi. Une envie folle, un besoin incroyable de te sentir entrer en moi. Toi en moi, tu ne peux pas t’en aller maintenant, prends-moi. Tu veux?
- Si je le veux? Peux-tu en douter ? Il y a longtemps que j’en rêve. Je brûle aussi du désir de me fondre en toi. Chaque samedi midi en revenant j’espère, j’imagine que tu vas recevoir avec joie mes caresses et mes baisers et ce soir encore plus que d’habitude. Ce sera une fête, une fête magnifique, mais est-elle possible ici ? Pour que la fête soit belle, réussie, afin qu’elle nous laisse un souvenir ineffaçable pour la vie et qu’elle soit le point de départ vers une longue vie d’amour partagé, elle ne peut pas se dérouler n’importe où, il lui faut un beau cadre, un lieu calme où nous pourrons exprimer entièrement nos sentiments, un endroit où personne ne nous dérangera, magique et poétique.
- Ce que je souhaite avant tout, c’est de me donner à toi, c’est de te prouver combien je t’aime, c’est de t’appartenir sans tarder. Je veux t’aimer, n’aimer que toi, aujourd’hui et pour la vie. Peu importe le cadre, unissons-nous, aime-moi comme j’ai envie de t’aimer.
Le changement brutal d’attitude de Léa reflète à quel point la perspective d’être prise par Thomas puis par moi a dérangé ou détruit ses attentes, son équilibre habituel. Pense-t-elle que si elle s’ouvre à moi, tout de suite, elle écartera la tentation q’elle a pu connaître au cinéma ou juste après quand elle a dû affronter l’idée de se partager pour pouvoir comparer et choisir uniquement sur un rapport sexuel, choisir sans tenir compte du contexte, sans tenir compte de notre longue relation par exemple et du peu d’éléments qu‘elle connaît de Thomas.
C’était à la fois une idée monstrueuse mais bizarre, étrange, peu commune et, par là, assez émoustillante, presque tentante. Ce pouvait être merveilleux de prendre un double plaisir, malgré les interdits bousculés. Quelqu’un, Mado je crois, avait même trouvé que Léa avait une chance rare. Léa en avait conçu une forme d’orgueil mêlé d’une fièvre érotique. Le soufflé retombé, ne veut-elle pas se persuader que c’était une idée idiote et qu’une fille normale ne se livre pas à une telle débauche, mais n’a qu’un homme. Elle veut s’attacher à moi, ne plus se poser l’éphémère troublante et brutale question du choix, elle veut trancher définitivement. Prendre l’un, celui qui est là, c’est éliminer l’autre, l’exclure et revenir dans le droit chemin.
Se donner à moi, c’est réaliser un acte fort, sur lequel elle ne pourra pas revenir. N’ai-je pas annoncé que la priorité initialement abandonnée au payeur de la chambre d’hôtel où elle devrait perdre son hymen devenait à mes yeux le cadeau de sa virginité à Thomas. Cet avantage concédé laisserait dans ma mémoire une trace indélébile qui m’empêcherait de l’aimer ensuite ? Donc elle s’offre, me veut et espère ainsi lever un obstacle insurmontable, pareil à un mur infranchissable entre elle et l’autre prétendant. Devenue mienne, elle pense devenir inabordable pour Thomas. C’est une illusion, je le sais, trop d’exemples de couples séparés montrent le contraire. Ai-je le droit de la pousser dans cette voie, de profiter de la vague d’émotion , n’est-ce pas de la manipulation et un abus de faiblesse si tôt après une émotion aussi forte ? Mais, après une longue attente, ne serais-je pas sot de ne pas lui donner satisfaction, car elle insiste.
- Jean, là-bas, à l’écart des chemins passants, il y a , dans le square un banc de pierre abrité dans un bosquet. Ce pourrait devenir notre nid d’amour, poétique à souhait et discret. Ne m’aimes-tu pas ? Comment peux-tu me repousser si tu m’aimes ? Allons , gagnons cette place.
- Mais, Léa ! Que fais-tu?
Elle a osé ! Léa a été ensorcelée ce soir au cinéma ! Elle a une conduite stupéfiante: elle vient de plaquer sa main sur mon pantalon, à la place précise où mon pénis sous l’influence de nos baisers et de ses paroles se met à se gorger de sang. Je devrais sauter de joie, je n’en reviens pas. Je la suis, puisqu’elle est en feu et constate mon état
- Tu vois bien, toi aussi tu y penses, tu bandes !
Son vocabulaire lui-même est différent. Jamais elle n’avait utilisé « tu bandes » en ma présence. Et, non contente de me choquer, elle amène ma main gauche sur son ventre et la pousse contre son pubis et entre ses cuisses. Elle est déchaînée et répète:
- « Je te veux. »
Elle répète avec force :
- Je te veux, viens, suis-moi
Elle emprunte un petit sentier. Derrière elle ,je pousse ma mobylette et fixe ce dos suggestif, Elle marche d'un pas décidé mais s'amuse à se déhancher dans une sorte d'appel muet à la possession. Elle me veut ? Je la veux tout autant. C'était inattendu, c'est si rapide, si fort et ces fesses qui se tortillent devant moi contribuent à maintenir mon érection. Elle accentue son déhanchement, relève le bas de son vêtement jusqu'à dégager le de chaque côté du triangle étroit de son string blanc les deux hémisphères pâles et dansant de ses parties charnues Je brûle d'envie de la prendre, de pénétrer enfin son corps fiévreux. Mais... Car il y a un mais... Elle est pucelle et je suis puceau... Saurons-nous... Serai-je à la hauteur ? Léa ne semble pas connaître ce doute, elle arrive au bosquet en sautillant d'excitation. La grille extérieure est proche
-Pose ton engin et viens jusqu'au banc. Vite.
Je place mon deux roues derrière la haie qui abrite le banc de pierre et je rejoins ma belle. L'endroit est protégé du regard des passants par une haie touffue plantée contre les grilles, parfait pour une rencontre amoureuse bien que ... Un lit dans une chambre éclairée, à la porte close m'aurait paru plus propice à une première union sexuelle. Mais, puisque l'occasion se présente, ici et maintenant, je veux bien prendre un risque. Léa s'étonne de mon mutisme ou de mon manque d'enthousiasme apparent :
- Quoi ? Cela ne te convient pas ? Tu n'as rien à craindre, fais comme moi, allège ton armure, adopte la tenue adéquate. Tu n'as pas oublié ce que nous devons faire ici ? Alors montre moi ton instrument de futur mari
dit Léa qui retire sa blouse puis son soutien-gorge et m'offre le splendide spectacle de ses jeunes seins dénudés. La vue enfin accordée sur ces merveilles me fait oublier de répondre. Je n'ai pas oublié bien sûr, en témoigne cette bosse gênante dans mon pantalon; Aujourd'hui, il y a peu d'heures, je n'avais pas l'autorisation de les voir ou de les caresser et voilà qu'ils me sont servis, prêts à la contemplation silencieuse et aux attouchements immédiats, fiers, dressés, tendus, tétins en avant,, frémissants d'impatience, ces délicats seins de jeune vierge à l'heure de la révélation et de l'amour. J'ai bien fait de faire demi-tour, de me glisser dans ce cinéma, de faire remarquer ma présence et surtout de feindre un départ alors qu'elle allait suivre Thomas dans la chambre d'hôtel où il avait obtenu la promesse d'être celui qui la déflorerait. Maintenant, c'est à moi qu'elle offre les deux adorables colombes avec son air innocent de fille consentante. Plus que consentante assurément car elle se jette sur moi, m'arrache ces vêtements que je n'enlève pas assez vite et nous voilà poitrine contre poitrine, peau à peau entraînés vers l'accomplissement de l'acte unique du premier amour.
Léa n'a pas d'hésitation, ne craint pas de ne pas savoir s'y prendre. Elle a hâte de réaliser notre projet et se lance avec une audace que je ne lui connaissais pas dans la voie recherchée. Sa bouche heurte la mienne, dévore mes lèvres. Sa langue se fraie un chemin entre mes dents, sa salive se mélange à la mienne pendant que ses seins arrogants se frottent langoureusement à mes pectoraux. Ces contacts m'enivrent et augmentent son excitation Je rends baiser pour baiser et mes mains ne résistent plus à la tentation violente d'englober délicatement et fermement la chair de ses seins. Ses ongles griffent mon dos, elle souffle fort et se tord de bonheur lorsque je m'enhardis à envoyer une main de sa poitrine enflammée à son entrejambe. Elle m'aide à franchir les obstacles, relève encore le bas de sa jupe, s'ouvre, pousse son pubis en avant et livre à mes doigts curieux le gousset de son mince string.
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