Coïts à Marrakech (2) - histoire érotique

‌Résumé du chapitre précédent : Philibert et Elise, couple trentenaire, s'offrent une semaine de vacances à Marrakech pour donner libre cours à leurs pulsions sexuelles, entravées le reste du temps. Et ils ont commencé dès la première journée.
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Elise et Philibert avaient fait la connaissance à l'hôtel d'un autre couple français, deux quinquagénaires prénommés Corinne et Christophe qui partageaient désormais leur table et leurs virées dans Marrakech. La femme était une grande blonde à mèches dans les cheveux tombaient sur ses épaules et aux yeux verts; l'homme un gaillard athlétique au crâne rasé. Celui-ci avait offert ce séjour à son épouse pour ses cinquante ans, comme cadeau d'anniversaire.

Pendant que les deux femmes arpentaient le souk à la recherche de bonnes affaires, les deux hommes assistaient aux fantasias pour touristes ou sirotaient un thé à la menthe.
Entre les promenades, les deux couples se retrouvaient à la piscine de l'hôtel. Christophe était manifestement fier d'exposer sa femme dans un bikini ultra minimaliste, réduit à quatre triangles, deux pour masquer les mamelon des seins, un pour le pubis et un pour la raie des fesses. En matant ce corps de quinquagénaire particulièrement bien conservé, Philibert se disait qu'en tirant à peine sur les cordons du slip et du soutif assez tendus, Corinne se retrouverait aussitôt à poil. Il comparait son fessier bien galbé avec celui d'Elise, également en bikini un peu plus enveloppant. La croupe de sa femme était plus charnue, plus bombée, moins esthétique pour les puristes mais à son avis appelant davantage la bite. N'empêche que la démarche savamment calculée de la grande blonde révélait une sensualité évidente.

De fait, allongées sur leur bain de soleil, les deux femmes se livrèrent à des confidences qui révélèrent leur proximité érotique.
- Cela fait du bien d'être ici, disait Corinne. Le reste du temps, on n'a le temps de rien, même pas de faire l'amour. Mais avec Christophe, on rattrape le temps perdu. Il est insatiable, ajouta-t-elle en riant.
- Philibert aussi. A peine arrivés dans la chambre, on a baisé aussi et depuis, je passe à la casserole tous les soirs, gloussa Elise.
- Je vois que le Maroc inspire ces messieurs, sourit Corinne
- Un peu nous quand même, non ? Je suppose que tu aimes le sexe toi aussi. Moi, en vacances, je veux que Philibert me baise, pas qu'il fasse son devoir conjugal.
- Bienvenue au club. A cinquante ans, crois-moi, on est prêt à toutes les cochonneries.
- Pas la peine d'attendre cinquante ans, rigola Elise, enchantée de cette complicité féminine.

Au dîner, Corinne suggéra une virée en taxi à quatre dans le sud marocain. Au programme, le haut Atlas, Ouarzazate, les marchés ruraux, le désert et une nuit à l'hôtel dans une oasis. Programme alléchant que Philibert et Elise acceptèrent avec enthousiasme.

Avec le chauffeur guide, le programme fut parfaitement respecté et satisfaisant pour les quatre touristes. Le seul couac fut l'hôtel. Corinne avait réservé deux chambres mais l'établissement étant complet, il ne fut alloué qu'une chambre à deux lits relativement exigus. Pas moyen d'y échapper.

- C'est les vacances, on se serrera un peu, décida Corinne, et l'autre couple s'y conforma sans trop rechigner.

Mais la nuit se révéla agitée. L'exiguïté du lit joua-t-il un rôle ? Toujours est-il que Christophe et Corinne, qui en plus dormaient nus, contrairement à leurs voisins, finirent par s'accoupler sans se préoccuper du lit adjacent.


Elise et Philibert cherchaient le sommeil lorsqu'ils entendirent les ébats feutrés du couple quinquagénaire. Dans la demi obscurité de la chambre, ils devinèrent sans peine Corinne chevaucher nue Christophe en se mordant la main pour étouffer ses gémissements.

- Mais... ils baisent ? murmura Philibert à l'oreille d'Elise.

- On dirait oui, et je constate qu'ils te font bander, répondit son épouse, qui avait mis la main sur le boxer de Philibert puis carrément à l'intérieur. Au point de finir par le branler tout en jetant un oeil sur le lit voisin.

Corinne cavalait sur la queue de Christophe en faisant grincer le médiocre lit, sans se préoccuper de son voisinage. Tant et si bien que celui-ci décida de passer lui aussi à l'action. Elise fit passer sa nuisette par dessus sa tête, Philibert se débarrassa de son boxer et tous deux adoptèrent la même position que celle des occupants du lit jumeau, tellement excités par cette situation totalement inédite pour eux qu'ils en avaient zappé les préliminaires. Constatant le fait, Christophe alluma la lampe de chevet si bien que les uns et les autres purent s'observer dans leurs ébats. Corinne en oublia de se mordre la main, et Philibert put se rincer l'oeil au spectacle de la belle mature dans l'extase avec le balancement de ses seins gorgés de sève et les roulements de sa croupe pulpeuse.

Mais Elise ne fut pas en reste quand Christophe fit basculer Corinne sur le lit pour la pilonner. Elle se régala la vue de son cul nerveux et des aller-retours de sa queue longue et fine. Pour elle comme pour Philibert, cet accouplement en parallèle constituait un épisode transgressif de leur vie sexuelle et ils s'efforcèrent d'en tirer le maximum d'enseignements. Ce fut au tour de Philibert de prendre l'initiative en possédant Elise en levrette, ce qui permit à l'un et à l'autre de continuer à baiser tout en regardant forniquer l'autre couple. Corinne laissait désormais libre cours à son tempérament et vocalisa des mots d'une crudité qui auraient choqué ses voisins s'ils n'avaient pas été eux-mêmes la proie de leur bestialité dissimulée par les convenances. Car Philibert et Elise n'avaient plus rien à voir avec le couple conjugal classique, sans la moindre expérience du libertinage, du voyeurisme ou de l'exhibitionnisme. Certes, ils avaient eu l'intention de baiser pendant leurs vacances mais leur accouplement était maintenant au-delà de la baise de couple chaud. Ils ne s'appartenaient plus vraiment.

Les deux femmes connurent l'orgasme quasiment en même temps et les deux hommes éjaculèrent simultanément avant que le calme ne retombe dans la chambre, tous les quatre un peu ébahis par la tournure des événements sans qu'ils ne se soient préoccupés une seconde du retentissement de leurs bruyants ébats dans le petit hôtel marocain. Qui en avait sans doute vu et entendu d'autres...

Le lendemain au réveil, après un sommeil lourd, ils prirent le parti de rire de leur aventure, déambulèrent nus sans gêne entre la douche et la chambre puisqu'ils n'avaient plus rien à cacher de leur corps et le reste. Le voyage se poursuivit dans une ambiance à la fois décontractée et grivoise jusqu'au retour à l'hôtel de Marrakech. Les deux femmes commentaient leur comportement sexuel réciproque tandis que les deux hommes les félicitaient d'avoir su vraiment "se lâcher". Il ne leur restait plus qu'une journée de séjour qu'ils passèrent ensemble au bord de la piscine avant que Corinne n'ose cette suggestion :

- Et pourquoi ne pas se retrouver la nuit prochaine dans la même chambre et le même lit pour fêter la fin de nos vacances ?

L'allusion à des accouplements mélangés était transparente. Philibert et Elise n'avaient aucune expérience de l'échangisme comme leurs nouveaux amis. Mais ils étaient encore sous l'effet de la nuit torride dans l'hôtel du sud marocain. Pour Elise, la perspective d'être honorée par la queue longue et fine de Christophe lui mettait de la chaleur dans le bas-ventre. Et Philibert bandait par avance à l'idée de pilonner la belle Corinne en l'entendant dire les mêmes insanités qu'avec son mari.

- Oui, pourquoi pas ? répondirent-ils en choeur à la proposition.

Et c'est ainsi qu'après un dîner où tous les quatre se caressèrent du regard, ils se retrouvèrent dans la chambre de Christophe et Corinne où leurs hôtes tirèrent la couette du lit, dégageant le drap du dessous où quelques taches témoignaient d'ébats antérieurs. Le jeu consista pour les deux femmes à se laisser déshabiller par le conjoint de l'autre et à se laisser entrainer sur la couche pour entamer de longs préliminaires puisqu'ils avaient tous la nuit devant eux.

La langue agile de Christophe s'attarda longuement sur la vulve trempée d'Elise, qui avait commencé par une succion passionnée de son pénis. Elle se faisait déguster en caressant la nuque de son lécheur en jetant un oeil sur le côté pour observer le comportement de son mari avec Corinne. La réalité de l'échangisme ne pouvait vraiment advenir qu'avec la pénétration en bonne et due forme. On l'a vu dans le chapitre précédent, jamais Philibert n'avait trompé sa femme et celle-ci non plus. Ils se suffisaient à eux-mêmes. Mais ces vacances marocaines les avaient précipité dans la transgression sexuelle sans qu'ils l'aient jamais envisagé auparavant.

Quand Philibert pénétra Corinne, bras tendus, aussitôt encerclé par les longues jambes de sa partenaire, quand Elise l'entendit couiner et la vit s'agiter sous Philibert qui martelait le plaisir avec vigueur, quand Corinne lâcha "oui oui encore c'est bon, continue comme ça, je la sens bien", quelque chose se déclencha dans la tête d'Elise. Non pas de la jalousie, comme on aurait pu le croire, mais une furieuse envie de transgresser à son tour, d'être baisée comme Corinne était baisée, et pas par l'homme de sa vie mais par un type qu'elle ne connaissait pas une semaine plus tôt.

Elle repoussa la tête de Christophe, le força à s'allonger et vint s'empaler sur lui, ce qui lui permettait à la fois le plaisir du sexe et celui du voyeurisme, puisque l'autre couple n'était en fusion qu'à quelques centimètres sur le même lit. Elise se surprit à adorer voir son mari régaler Corinne qui gigotait, piaffait et ruait sous les assauts de Philibert.

- C'est bon, hein ? Tu prends ton pied chéri, hein ? souffla-t-elle à son mari tout en continuant à onduler sur la tige rigide de Christophe.

-Mmmhhh, ouii et toi aussi je vois, non ? répondit-il en tournicotant des hanches pour bien exciter Corinne qui couinait de plus belle.

- Ouiii quel pied, j'adore te regarder baiser.

La symbiose des quatre corps était parfaite, à tel point que les deux femmes connurent l'orgasme simultanément, Elise s'effondrant sur Christophe en gémissant tandis que Corinne se cabrait au point de se détacher de Philibert.

S'ensuivit une courte période de pause durant laquelle les quatre protagonistes se parlèrent assis sur le matelas, les deux femmes entretenant en même temps manuellement l'érection de leur chevalier servant qui, heureusement pour elles, n'avaient pas encore joui. Des propos échangés, on retiendra "tu es belle quand tu baises" de Corinne à l'intention d'Elise, qui en fut flattée et "j'ai envie de t'enculer, j'adore ton cul bien crémeux, bien potelé, bien cambré" de Christophe à destination de la même Elise, d'où quelques considérations sur un apport de gel jugé indispensable par la trentenaire, pas réfractaire pour autant à la proposition.

- Vas-y, elle aime ça, confirma Philibert à son alter ego, assez impatient de voir son épouse réagir avec un autre homme à son plaisir anal, ce à quoi Corinne répondit :

- Moi aussi j'aime ça.

La scène de lit se traduisit alors par deux femmes à quatre pattes en parallèle, en train de se faire doigter et graisser le petit trou en gloussant, traitant leurs manipulateurs de "gros cochons" mais tendant leur croupe, joufflue pour l'une, galbée pour l'autre, le visage tourné vers celui qui les préparait. Cambrées, en attente.

L'acte concret se déroula dans le même tempo, un peu plus laborieusement pour Corinne en raison du volume du pénis de Philibert, alors que la queue longue et fine de Christophe s'adaptait parfaitement à l'exercice et s'introduisit quasiment dans le mouvement. Pendant l'acte, Elise et Corinne se regardaient, comme pour vérifier le plaisir chez l'autre. Quand Elise alla chercher la bite à grands coups de fesses dans un bruit de peaux claquées, Corinne l'imita aussitôt et les deux hommes eurent un mal fou à retenir leur sperme, étant désireux de ne pas jouir en premier.

A l'inverse, les deux femmes rivalisaient d'ardeur pour faire exploser leur partenaire. Corinne glissa une main sous elle pour saisir délicatement les couilles de Philibert en train de balloter, et Elise qui ignorait cette subtilité érotique l'adopta à son tour, ce qui déclencha son orgasme anal. Mais comme Philibert expérimentait aussi cette caresse, il ne put cette fois retenir son sperme, tant et si bien que le couple trentenaire jouit en même temps, avant les deux quinquagénaires plus expérimentés. Néanmoins, le cri rauque d'Elise conjugué avec l'agitation de sa croupe eut raison de la résistance de Christophe qui gicla dans le rectum bien ouvert. Corinne, désormais aplatie sur le lit, cuisses en V, les cheveux étalés, bavait de plaisir sur le drap tandis que Philibert expulsait les ultimes gouttes de sa semence.

- Putain, quel panard ! souffla Christophe en se détachant d'Elise, la queue désormais molle, tandis que sa partenaire de circonstance se ruait vers les toilettes, selon son habitude. Corinne la rejoignit et les deux hommes entendirent les deux femmes rire dans la salle de bains, comme si elles leur avaient joué un bon tour.

- Jamais je n'ai fait jouir Elise de son cul comme tu l'as fait, ce cri qu'elle a poussé ! reconnut Philibert à l'intention de Christophe, évidemment flatté.

Les deux couples demeurèrent nus encore quelque temps, commentant leurs ébats, surtout les trentenaires pour lesquels il s'agissait d'une scène inédite, qui les avait fait se redécouvrir. Ils devaient évoquer longtemps ce plaisir à quatre dans les temps futurs, mais dans l'immédiat, il s'agissait de dormir avant le retour au bercail le lendemain matin de bonne heure.

Dans le hall de départ de l'aéroport, ils se prirent en photo comme pour graver le souvenir de leur rencontre, en se promettant de se retrouver, tout en sachant in petto que la probabilité était faible vu leur éloignement géographique. Mais pour Elise et Philibert, ces vacances à la fois érotiques et touristiques resteraient comme un succès majeur et mémorable. Ils savaient l'un et l'autre dans l'avion du retour que la routine familiale, conjugale et professionnelle allait forcément reprendre le dessus. Néanmoins, ils avaient pu "purger" leurs hormones pour un bon moment et ils se promettaient l'un et l'autre de programmer de nouvelles vacances en couple, seulement en couple. Ils avaient déjà choisi leur prochaine destination : Ibiza. Pas vraiment un endroit pour couples chastes...