Colère
Récit érotique écrit par Arnaud Desens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 123 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 8.5 • Cote moyenne attribuée par HDS : 8.7
- • L'ensemble des récits érotiques de Arnaud Desens ont reçu un total de 756 467 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-02-2014 dans la catégorie Dans la zone rouge
Cette histoire de sexe a été affichée 7 383 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Colère
Je rentrais chez nous et allais me servir un verre d’eau dans la cuisine avant d’aller me coucher. J’espérais trouver Nina ou Émilie dans mon lit pour bien finir cette soirée. La porte claqua et Émilie déboula dans l’appartement comme une furie.
— C’est un con, c’est mon père, mais c’est le roi des cons, dit-elle en débarquant dans la cuisine.
Elle tira une chaise, s’assit, se releva, attrapa un verre et la bouteille de jus de pomme, se versa une rasade et le but d’un trait avant. Nina arriva à moitié endormie. Elle ne portait qu’une petite culotte ce qui en temps normal aurait du rendre Émilie folle. Elle ne remarqua même pas la tenue de notre amante.
— C’est un connard, le roi des connards, reprit Émilie toujours très en colère.
Nina me demanda ce qu’il se passait. Je lui répondis que je n’en savais rien, j’attendais qu’Émilie se calme et qu’elle nous explique la raison de son courroux.
— Il nous invite tous les deux, chez lui, chez nous, je pensais que c’était pour s’excuser, pour dire à Erwann qu’il s’en foutait de l’avoir trouvé au lit avec un mec, enfin un truc dans le genre, mais non, le dîner se passe, ambiance froide, mais bon je suis habituée c’est toujours comme ça avec mon père, on discute sur des sujets banals, mes études, mon appart, ma vie, je me garde bien de lui dire que je vis avec un mec et une nana. Il ne parle presque par à Erwann, mais ça a toujours été comme ça. A la fin du repas, il se tourne enfin vers Erwann, et lui dit qu’il ne veut plus le voir, qu’il ne supporte pas l’idée qu’il soit homo, qu’il a mis toutes ses affaires dans des cartons et qu’il veut qu’il s’en aille.
La voix d’Émilie qui tremblait se casse, elle fond en larmes. Elle réussit à nous dire qu’elle avait engueulé son père qui était resté impassible, et qu’avec Erwann ils étaient partis, chargés de carton, vers sa chambre de bonne.
— Il faut qu’il vienne vivre avec nous, reussit-elle à dire avant de s’effondrer.
Nina s’approcha d’elle et l’embrassa. Un baiser absolu. Le plus beau baiser que ces deux femmes, que j’aimais, m’avaient donné à voir. Le corps nu de Nina pressé sur celui d’Émilie. Leurs bouches collées, les larmes d’Émilie coulant sur les joues de Nina. Ce n’était pas un baiser passionnel, brulant, mais un baiser réconfortant, Nina en embrassant Émilie prenait pour elle sa peine, sa souffrance, absorbait la colère, la rage de son amante.
Nina me tendit la main, et tous les trois, enlacés dans la cuisine au milieu de la nuit, partagions ce moment douloureux. J’aurais aimé que nous puissions nous embrasser à trois, fusionner nos trois bouches dans un long baiser. Je sentais les larmes d’Émilie couler, je les recueillais sur mes lèvres avant de l’embrasser à mon tour. Nina, Émilie et moi si prompts à nous jeter dans le sexe en temps normal nous contentions de ce moment de tendresse, sans qu’aucun de nous ne pense à autre chose qu’au chagrin d’Émilie.
Nous nous couchâmes ensemble. Émilie entre nous. Elle avait repris des forces et nous raconta la suite de sa soirée.
— Erwann n’avait rien dit, pas un mot, pas une parole contre notre père, il s’était contenté de prendre ses affaires et de saluer en sortant. Il n’avait pas envie de s’énerver, c’était de l’énergie perdue disait-il. J’étais hors de moi, il tentait de me calmer sans succès. Dans le bus, presque vide à cette heure je me calmais enfin, mais quand j’ai vu où il vivait ma colère est remontée d’un coup. Félix était là, allongé nu sur le lit, il s’est levé en souriant, mais en voyant mon visage rouge, il a vite changé d’attitude, a enfilé un slip, et s’est assis. J’ai jeté les cartons, et j’ai dit à Erwann qu’il était hors de question qu’il vive un jour de plus dans cet endroit. Il a refusé de m’écouter, me disant qu’il était bien, que ça lui suffisait.
Plus il tentait de me raisonner plus j’enrageais. « Quand tu es en colère comme ça, j’aimerais t’arracher tes vêtements, te jeter sur le lit, et te baiser à mort ». Il m’avait dit ça droit dans les yeux. Je me suis calmée d’un coup. « Je ne vais pas le faire, mais une fois que tu serras partie, je vais sucer Félix et il va me défoncer le cul avec sa grosse bite. Je vais jouir, et m’effondrer sur le lit heureux. Peut-être que si je ne m’endors pas, je l’enculerais. Je n’ai pas besoin de plus que ça pour le moment. Papa ne veut pas de moi parce que j’aime les hommes, tant pis, je n’ai pas besoin de lui. » Il ferma la porte sur moi. Je restais sur le palier un moment, sans pouvoir bouger. Les gémissements de plaisir de mon frère m’ont tiré de mon hébétude.
Je suis rentrée à pied, en pesant qu’il baisait avec Félix, tranquillement, alors que notre père venait de le renier et de le foutre à la porte. Étrangement au milieu de ma colère noire, ces images m’excitèrent. J’ai honte de le dire, mais je me suis arrêtée en chemin, dans un bar, et je me suis branlée dans les toilettes en pensant à eux, à Félix, sa belle et grosse bite qui m’avait fait jouir, à Erwann la suçant, se faisant prendre par elle. J’ai joui très vite et je suis rentrée vous retrouver.
Même s’il a l’air heureux, je ne supporte pas l’idée qu’il vive dans cette minuscule chambre alors qu’il pourrait être avec nous. On peut lui faire de la place, le bureau est assez grand pour lui aménager une chambre.
Nous étions d’accord, mais il restait à convaincre Erwann, et puis, malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de penser à ce qui s’était passé pendant l’été entre le frère et la sœur, à la tension qui existait encore, et à notre mode de vie qui risquait à tout moment de faire déraper la situation.
— C’est un con, c’est mon père, mais c’est le roi des cons, dit-elle en débarquant dans la cuisine.
Elle tira une chaise, s’assit, se releva, attrapa un verre et la bouteille de jus de pomme, se versa une rasade et le but d’un trait avant. Nina arriva à moitié endormie. Elle ne portait qu’une petite culotte ce qui en temps normal aurait du rendre Émilie folle. Elle ne remarqua même pas la tenue de notre amante.
— C’est un connard, le roi des connards, reprit Émilie toujours très en colère.
Nina me demanda ce qu’il se passait. Je lui répondis que je n’en savais rien, j’attendais qu’Émilie se calme et qu’elle nous explique la raison de son courroux.
— Il nous invite tous les deux, chez lui, chez nous, je pensais que c’était pour s’excuser, pour dire à Erwann qu’il s’en foutait de l’avoir trouvé au lit avec un mec, enfin un truc dans le genre, mais non, le dîner se passe, ambiance froide, mais bon je suis habituée c’est toujours comme ça avec mon père, on discute sur des sujets banals, mes études, mon appart, ma vie, je me garde bien de lui dire que je vis avec un mec et une nana. Il ne parle presque par à Erwann, mais ça a toujours été comme ça. A la fin du repas, il se tourne enfin vers Erwann, et lui dit qu’il ne veut plus le voir, qu’il ne supporte pas l’idée qu’il soit homo, qu’il a mis toutes ses affaires dans des cartons et qu’il veut qu’il s’en aille.
La voix d’Émilie qui tremblait se casse, elle fond en larmes. Elle réussit à nous dire qu’elle avait engueulé son père qui était resté impassible, et qu’avec Erwann ils étaient partis, chargés de carton, vers sa chambre de bonne.
— Il faut qu’il vienne vivre avec nous, reussit-elle à dire avant de s’effondrer.
Nina s’approcha d’elle et l’embrassa. Un baiser absolu. Le plus beau baiser que ces deux femmes, que j’aimais, m’avaient donné à voir. Le corps nu de Nina pressé sur celui d’Émilie. Leurs bouches collées, les larmes d’Émilie coulant sur les joues de Nina. Ce n’était pas un baiser passionnel, brulant, mais un baiser réconfortant, Nina en embrassant Émilie prenait pour elle sa peine, sa souffrance, absorbait la colère, la rage de son amante.
Nina me tendit la main, et tous les trois, enlacés dans la cuisine au milieu de la nuit, partagions ce moment douloureux. J’aurais aimé que nous puissions nous embrasser à trois, fusionner nos trois bouches dans un long baiser. Je sentais les larmes d’Émilie couler, je les recueillais sur mes lèvres avant de l’embrasser à mon tour. Nina, Émilie et moi si prompts à nous jeter dans le sexe en temps normal nous contentions de ce moment de tendresse, sans qu’aucun de nous ne pense à autre chose qu’au chagrin d’Émilie.
Nous nous couchâmes ensemble. Émilie entre nous. Elle avait repris des forces et nous raconta la suite de sa soirée.
— Erwann n’avait rien dit, pas un mot, pas une parole contre notre père, il s’était contenté de prendre ses affaires et de saluer en sortant. Il n’avait pas envie de s’énerver, c’était de l’énergie perdue disait-il. J’étais hors de moi, il tentait de me calmer sans succès. Dans le bus, presque vide à cette heure je me calmais enfin, mais quand j’ai vu où il vivait ma colère est remontée d’un coup. Félix était là, allongé nu sur le lit, il s’est levé en souriant, mais en voyant mon visage rouge, il a vite changé d’attitude, a enfilé un slip, et s’est assis. J’ai jeté les cartons, et j’ai dit à Erwann qu’il était hors de question qu’il vive un jour de plus dans cet endroit. Il a refusé de m’écouter, me disant qu’il était bien, que ça lui suffisait.
Plus il tentait de me raisonner plus j’enrageais. « Quand tu es en colère comme ça, j’aimerais t’arracher tes vêtements, te jeter sur le lit, et te baiser à mort ». Il m’avait dit ça droit dans les yeux. Je me suis calmée d’un coup. « Je ne vais pas le faire, mais une fois que tu serras partie, je vais sucer Félix et il va me défoncer le cul avec sa grosse bite. Je vais jouir, et m’effondrer sur le lit heureux. Peut-être que si je ne m’endors pas, je l’enculerais. Je n’ai pas besoin de plus que ça pour le moment. Papa ne veut pas de moi parce que j’aime les hommes, tant pis, je n’ai pas besoin de lui. » Il ferma la porte sur moi. Je restais sur le palier un moment, sans pouvoir bouger. Les gémissements de plaisir de mon frère m’ont tiré de mon hébétude.
Je suis rentrée à pied, en pesant qu’il baisait avec Félix, tranquillement, alors que notre père venait de le renier et de le foutre à la porte. Étrangement au milieu de ma colère noire, ces images m’excitèrent. J’ai honte de le dire, mais je me suis arrêtée en chemin, dans un bar, et je me suis branlée dans les toilettes en pensant à eux, à Félix, sa belle et grosse bite qui m’avait fait jouir, à Erwann la suçant, se faisant prendre par elle. J’ai joui très vite et je suis rentrée vous retrouver.
Même s’il a l’air heureux, je ne supporte pas l’idée qu’il vive dans cette minuscule chambre alors qu’il pourrait être avec nous. On peut lui faire de la place, le bureau est assez grand pour lui aménager une chambre.
Nous étions d’accord, mais il restait à convaincre Erwann, et puis, malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de penser à ce qui s’était passé pendant l’été entre le frère et la sœur, à la tension qui existait encore, et à notre mode de vie qui risquait à tout moment de faire déraper la situation.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Arnaud Desens
1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Coucou !
Pourquoi ne vas-tu pas rendre visite au père pour lui apprendre à quel point on peut aimer baiser avec un mec (toi en l’occurrence !) ?
Après le frère et la soeur, je demande le père !
Pourquoi ne vas-tu pas rendre visite au père pour lui apprendre à quel point on peut aimer baiser avec un mec (toi en l’occurrence !) ?
Après le frère et la soeur, je demande le père !