COLLECTION ADULTÈRE. La confession (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ADULTÈRE. La confession (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-02-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ADULTÈRE. La confession (1/1)
• Ma fille fait appeler monsieur le curé, je voudrais mourir après m’être confessé !
• Michel est parti le chercher, il va arriver dans quelques minutes.

Je m’appelle Anne, je vais rejoindre le ciel et je veux dire au prêtre le seul secret que j’ai gardé depuis plus de 40 ans.

• Ma fille, j’ai accouru lorsque j’ai su que vous étiez aux derniers moments de votre vie terrestre.
• Mon père, pardonnez-moi parce que j’ai péché.
• Dieu vous entend ma fille, dites-lui ce que vous avez sur le cœur, je suis sûr qu’il va vous pardonner.

J’ai du mal à parler, 40 ans à garder ce secret pour moi, même au moment de mourir, c’est dur à sortir.

• Mon père avant la fin de la guerre, j’ai trompé Anatole, mon mari.
• Votre secret remonte à la guerre et vous avez gardé cela pour vous pendant toutes ces années !
• Oui, lorsque la guerre a éclaté, je venais de me marier dans cette ferme que je vais quitter.
Dans un premier temps, mon mari est rentré en résistance, mais un jour il a entendu parler de De Gaulle qui regroupait nos forces en Angleterre pour chasser les Chleuhs ayant envahi la France.
Mon père, excusez le terme de Chleuh, c’est le nom que nous donnions aux Allemands dans ces années-là.
• Dieu vous pardonne ma fille, chez nous aussi mon père employait ce nom pour qualifier nos envahisseurs.
• Nous suivions à la radio ce qui se passait, car il se murmurait que les alliés allaient débarquer à Calais.
Ça s’est passé, mais en Normandie, quelques semaines avant qu’il ait la chance de passer par Hauteville.
En rapport de mon secret et de mon péché mortel, par chance, nous avons pu faire l’amour, car avant qu’il arrive, j’avais cédé à un autre homme que lui.
• Cédé à un autre homme ?
• Oui, à Christian, un jeune Parisien qui était venu se réfugier chez son cousin, pour éviter les F.D.O. c’étaient des jeunes travailleurs français...
• Qui partait participer à l’effort de guerre allemand en travaillant dans leurs usines après la débâcle !
Je sais cela, mon père Jean-Jacques avait seize ans lorsqu’il est parti là-bas comme la plupart de nos jeunes.
Ils fabriquaient des bombes que les Allemands envoyaient sur la tête de leurs parents.
• Oui, depuis le départ de mon mari, j’étais resté fidèle.
J’allais vous faire des confidences sur les envies qu’un être humain peut avoir après avoir connu le sexe, mais vous êtes prêtre.
Mon mari avait été le premier lors de notre nuit de noces et fidèle à mon serment, j’étais persuadée qu’il resterait le seul.
• Mais, Christian est venu entraver votre certitude.
• Oui, un maquignon de Saône et Loire passait chez moi chaque fois qu’il le pouvait et me faisait du rentre-dedans.
C’était gros comme une ficelle et chaque fois je l’ai éconduit.
Un jour, ayant vendu des veaux, dans la vitrine du quincailler, j’ai vu un chauffe-eau en cuve émaillé, c’était le tout nouveau modèle.
Pour l’installer, il m’a envoyé le vieux plombier, mais c’est ce jeune Parisien qui est venu l’installer.
C’est là que les choses ont dérapé, un regard entre nous dès son arrivée et mon cœur a fait un bon dans ma poitrine.
• Et vous lui avez cédé !
• Oui, mais bien plus tard lorsqu’il a fini les travaux.
Il m’a dit !

« Madame Anne, vous pouvez aller, vous doucher, vous avez de l’eau chaude. »
• Il est parti et j’ai attendu le soir pour prendre un bain.
Dans ces années-là, c’était divin.
J’ai laissé échapper l’eau, je me suis levée et douchée avant de me sécher.
J’allais sortir de notre baignoire lorsque la porte de la salle de bains s’est ouverte et que Christian est entré.

« Je venais voir si tout fonctionnait bien, inutile de garder votre serviette devant vous, laissez-la tomber. »
• Je sais c’était mal, mais son regard était si persuasif que je l’ai fait, mais j’ai mis un bras devant mes seins et ma main devant mon sexe.
L’ordre est tombé.

« Enlève ton bras, tes seins sont magnifiques, j’aimerais les voir. »
• J’aurais dû résister, mais mon bras est descendu sans que mon cerveau lui donne un ordre.
C’est du moins ce dont je me souviens.

« Ils sont très beaux, tu vois, j’avais raison de te dire de me les montrer.
Enlève ta main de dessus ta chatte, allez, dépêche-toi !

• Mon père, j’ai encore dans mes oreilles ce vilain mot qu’il a employé « chatte » !
J’en avais deux dans ma maison, mais dire que mon intimité était une chatte, j’aurais dû fuir devant tant de perversité.
• Mais vous l’avez faite Anne, vous avez baissé votre main, lui montrant par là même que vous lui apparteniez.
• Mon père, j’ai le souffle court, je sens que je vais m’envoler, mais je tiens à être pardonnée pour aller rencontrer Dieu• Prenez votre temps Anne, moi aussi je veux vous donner son pardon.
• Il m’a pris cette main et m’a fait descendre de la baignoire.
Et c’est là que, pour la première fois j’ai vu l’enfer s’ouvrir devant moi.
• L’enfer, comme vous y allez Anne.
• Oui, l’enfer, car il m’a ordonné de me mettre à quatre pattes et est venu me traiter comme une chienne en me saisissant par mes hanches.
Il me prenait s’enfonçant au plus profond de moi.
J’aurais dû me rebeller, essayer de me dégager, mais mon ventre me brûlait à un point tel que j’ai cru que j’allais m’embraser comme un feu de la saint Jean.
Ce qu’il m’a fait après, qui aurait pu me dire que cela se faisait.
• Même si je suis un prêtre, je vois très bien, il est venu dans votre puits interdit !
• De quoi parlez-vous, ma bouche vous appelez ça un puits interdit ?
• Excusez-moi Anne, je me comprends, il vous l’a mise dans la bouche pour que vous le suciez ?
• Oui, je sentais qu’elle était couverte d’un liquide d’un goût étrange avant de retourner derrière moi et de me reprendre comme sa chienne.
Je dois avouer, que, rapidement j’ai eu du plaisir, dix fois plus grand qu’avec mon mari, avant d’être frappé par un éclair et de tourner de l’œil.
J’ai repris conscience, j’étais couché sur mon tapis de bains, Christian était parti me laissant seul avec ma conscience et un petit problème.
• Votre conscience, je vois, mais le petit problème, lequel !
• Ma fille, je me suis aperçu que mes menstruations ont disparu, j’étais enceinte.
C’est là que je vous ai dit que la chance a été de mon côté, mon mari est passé avec son régiment et nous avons fait l’amour.
Il est reparti poursuivant nos envahisseurs, mais les gens ont su que je l’avais vu, il avait salué quelques amis lors de son arrivée.
J’ai pu dire à tous que l’enfant arrivant était de lui et non de mon amant Christian.
Adultère et mensonge, ma fille blonde, nous sommes bruns lui et moi alors que mon amant lui était blond.
Je me suis ouvert les portes de l’enfer, si vous me refusez le pardon mon père.
• Vous refusez le pardon ma fille, vous avez fait pour le mien après un moment d’égarement.
Croyez-vous que moi aussi je le sois lorsque je fais pécher de gourmandise, je suis fan du chocolat Lanvin, comme Dali le disait dans une publicité.
• Vous me faites rire, je connais cette pub, monsieur le curé, vous me permettez de partir plus sereine, c’est dur d’affronter le néant.
• Ça a été votre seul gros péché, Anne !
• Oui, à part le jour de nos cinquante ans de mariage ou mon mari m’a quitté.
Il adorait la viande et je lui avais fait un énorme faux filet dans une de nos bêtes que notre boucher faisait abattre avant de le découper et de nous le vendre.
Il le voulait épais, mais ça faisait longtemps que je le prévenais qu’il coupait des bouchées trop grosses.
Un morceau s’est coincé dans sa trachée et il s’est mis à étouffer.
J’aurais dû appeler, mais j’ai eu une réaction bizarre, j’ai couru vers la cour pour prendre mon tuyau d’arrosage.
Je voulais lui mettre dans la bouche pour pousser le morceau.
Il était trop court et mon mari trop gros pour que je le rapproche.
J’ai téléphoné aux pompiers qui sont arrivés pour me dire que son cœur venait d’arrêter de battre.
• Ma fille, la mort de votre mari, il est inutile que Dieu vous la pardonne, vous aviez fait au mieux et je dois dire que le tuyau d’arrosage dans la bouche, il fallait y penser.
Pour votre infidélité et votre mensonge, inutile que je vous pardonne, je sais que notre seigneur l'a déjà fait, allez en paix.

J’ai vu le curé sortir de ma chambre, j’étais rasséréné après avoir pu lui avouer ce que j’avais toujours caché.

• Mon père, maman vous a-t-elle avoué un secret tel qu’elle vous a fait demander si vite ?
• Oui, mais le secret de la confession fait qu’il m’est impossible que je vous en parle, elle peut partir en paix, son péché était bénin.
• Mon père, sans trahir le secret de la confession, vous a-t-elle dit qu’a la fin de la guerre, elle avait trompé, papa et que mon vrai père s’appelle Christian et est de la région parisienne ?
• Vous me surprenez, comment savez-vous ça , si c’est ce qu’elle a voulu que notre seigneur lui pardonne.
• Je le sais depuis la mort de papa, au cimetière j’avais repéré un homme aux cheveux blancs qui nous regardait.
J’ai pu rapprocher à la fin de la cérémonie pour lui présenter mes remerciements d’être venu.
Ses traits m’ont paru familier, j’avais l’impression de me voir dans une glace.
Depuis quelques années, je me posais la question, comment deux personnes brunes pouvaient avoir mis au monde une jeune fille blonde, presque blonde.
Il l’a compris et m’a avouée ce que je pense ma mère vous a avoué.
Il était resté amoureux d’elle, mais en tout bien tout honneur.
Après la guerre, il a rencontré sa femme et j’ai un demi-frère et une demi-sœur un peu plus jeune que moi.
Quand maman aura terminé sa vie, je vais le prévenir.
Mon père, je pourrais vous le présenter, je suis sûr qu’il sera là.

Maman est partie dans les étoiles, il y a deux jours, je suis à l’église avec Michel, mon mari et mon fils, derrière moi, il y a celui qui aurait pu m’élever avec sa femme et ses deux enfants.
La seule chose qui m’importe, c’est l’amour que papa et maman m’ont donné tout au long de ma vie.

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