COLLECTION COCU. Baignade dans le Chéran en Haute-Savoie (2/2)
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-07-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION COCU. Baignade dans le Chéran en Haute-Savoie (2/2)
Sans ce début de mal de gorge, j’aurais été fidèle à Nicolas, le temps de son absence.
Mais il est bel et bien là, attrapé dans les courants d’air que je faisais en ponçant des planches de chêne, dans une des cinq chambres de ce qui va être notre gîte.
Nicolas avant de partir pour six mois faire de la soudure sur une platte forme pétrolière en mer du nord m’avait emmenée me baigner dans les eaux du Chéran torrent passant non loin de chez nous.
C’est tout au bout d’un chemin très difficilement praticable, que ces merveilles de baignoires naturelles vous permettent de vous baigner dans une eau à 6 ou 7 degrés en été.
C’est revigorant et depuis qu’il m’a fait pratiquer la baignade en eau froide, certains petits tracas comme les maux de gorge ont disparu.
Si après ce petit havre de paix, le torrent descendant de la montagne par une gorge seulement praticable par des spécialistes de passages étroits, me permet d’être tranquille et de me baigner nue il est possible à des pécheurs de remonter jusque-là.
Je dois reconnaitre que j’avais oublié ce détail.
C’est ce qui m’arrive lorsque étant assise sur une grosse pierre immergée, je vois arriver un pécheur avec sa canne et sa musette pour y mettre ses truites.
Il refuse de se retourner bredouille de sa pêche, pour lui la vue de cette sirène nue compensera largement cette carence.
Je suis transi à cause de l’eau froide et je dois bien m’exécuter.
J’ai l’habitude de la nudité et je finis même par lui céder sous la caresse de sa main sur mon sein.
Les trois mois d’absence de Nicolas y étant pour beaucoup, depuis mon dépucelage, j’aime le sexe.
Nous venons de finir de jouir.
Je finis par reprendre pied sur cette berge, un instant je peux penser que j’ai rêvé.
Étant de nouveau présentable, c’est les jambes flageolantes que j’essaye de reprendre ma course pour retourner à mon gîte.
Les heures, les jours, les semaines se succèdent.
Le cerveau à la faculté d’effacer les faits et les gestes, que vous avez commis à l’insu de votre plein gré, comme le disait un champion de vélo célèbre.
C’est ce que je fais grâce au travail que je reprends avec ardeur.
Un fait est sûr, mon mal de gorge a disparu.
Le temps passe, c’est le début novembre, par chance étant à quelques kilomètres des champs de neige du Semnoz, j’ai loué nos cinq chambres.
Au départ, nous avions prévu d’en ouvrir trois, pour notre première saison, le temps que l’argent commence à rentrer, mais le travail sur sa plateforme de Nicolas m’a permis d’acheter plus vite les matériaux manquants.
Le matin, je prépare les petits déjeuners, le midi, nos clients se débrouillent et le soir nous dinons tous autour de la table où je leur cuisine nos spécialités locales.
Nous avons passé un contrat avec le père François qui me fournit en produits de sa ferme.
Tome des Bauges, en fromage, mais aussi en raclette en portions individuelles que je fais fondre dans la grande cheminée en pierre, première chose que Nicolas a remise en état.
Cette cheminée et les stères de bois qui étaient derrière le chalet ont été l’une des choses qui nous a plu et qui nous a fait acheter ce chalet pour y ouvrir un gîte.
Il y avait des années que des briques étaient tombées et obstruaient le conduit.
Les fromages chauffés avec deux grosses patates et de la charcuterie locale sont un peu ma spécialité.
Le pain est très important, je sers le déjeuner vers 7 heures et demie, jusqu’à 9 heures.
Tous les matins, mes clients doivent manger du pain frais ayant la chance que mon frère monte de Viuz-la-Chiésaz et le récupère à la boulangerie où il est cuit au feu de bois.
Le pain budget important, car les premiers clients dévorent avant d’aller se jeter sur les pistes.
Rapidement j’apprends la faune humaine et ses spécificités !
C’est lorsque mes clients sont partis le plus souvent skier et que je fais les chambres, que je découvre que bon nombre ont une vie cachée.
Deux femmes et lorsque j’ouvre le lit, un gode à deux glands dont elles doivent se servir pour se donner du plaisir.
J’en passe et des meilleurs jusqu’à une petite lanière de cuir sortant d’une valise.
Sans avoir pratiqué, je connais les martinets, mon père en avait un pendu dans la cuisine qui nous faisait assez peur avec mon frère pour qu’il reste pendu à son clou.
Dans cette valise, qui doit être punie, la jolie rousse ou son mari, couple bon chic bon genre, je laisse la question en suspens, si l’un ou l’autre aime être martyrisé ça les regarde.
La semaine de Noël arrive, sur Internet, nous nous sommes inscrits sur les gîtes de France.
Ils sont venus visiter et on fait deux remarques que j’ai pu facilement rectifier.
Pour notre gîte, les enfants de moins de six ans sont interdits ainsi que les chiens et les chats.
Malgré ces restrictions, le gîte est plein et le soir de Noël, deux surprises.
Nicolas peut m’appeler et mon frère au retour de son travail m’a déposé un paquet.
Ils avaient prévu le coup avant son départ.
Je l’ouvre avec lui et le soir, je peux mettre à mes oreilles de magnifiques boucles en perles noires.
Foie gras que j’ai cuisiné moi-même, j’ai eu la chance de travailler dans un restaurant d’Annecy avant mon mariage ou j’ai appris à le préparer.
Tartiflette au reblochon de la ferme du père François et bûches au café ou au chocolat que j’ai faite moi-même suivant la recette de ma maman.
Parmi mes clients pour cette semaine, un couple de Parisiens avec des jumelles de 10 ans, sage comme des images.
Ils me louent deux chambres, au prix que je pratique pour toutes ces prestations, classique dans notre région, la grosse berline dans laquelle ils sont arrivés me montrent qu’ils sont blindés.
J’ai aussi loué à deux couples la quarantaine, copain comme cochon.
Ski pour les hommes dès le matin alors que je viens de me lever pour préparer le café du petit déjeuner, je surprends mesdames à regagner leur chambre.
Lorsqu’ils sont partis skier, je regarde si ce à quoi je pense est la réalité.
Oui, après le retour de Nicolas si nous avons un creux de réservation, je vais lui proposer de creuser les murs entre deux de nos chambres et d’y mettre une porte capitonnée permettant le passage de l’une à l’autre.
Précisé sur le site, je pense que cela peut intéresser des couples échangistes cherchant de l’intimité pour se déplacer.
Par chance les murs porteurs sont assez épais, les portes en chêne du pays sont elles assez massives pour éviter tous râles de plaisir.
En bonne maitresse de maison, si ces dames aiment se brouter le minou ou s’enfoncer des godes, c’est leur affaire, pour moi un seul mot d’ordre, la discrétion.
La dernière chambre est occupée par un jeune couple en voyage de noces, mais là encore un couple spécial.
Deux jeunes femmes, l’une un vrai garçon et l’autre la blonde, enceinte de six mois.
C’est certainement autre chose qu’un gode qui l’a engrossée, mais l’après-midi, sa copine étant partie skier avec sa voiture de sport, je viens près d’elle après avoir remis une grosse bûche dans la cheminée.
Je m’installe à ses côtés, mon travail étant terminé jusqu’au retour de tous.
Jacinthe est simplement descendue avec un peignoir et son gros ventre, il fait trop froid pour se mettre sur la terrasse devant sa chambre.
• Je m’excuse, je peux vous poser une question, avez-vous un mari ?
Elle éclate de rire.
• Non, nous sommes de véritables lesbiennes depuis notre plus jeune âge, nous sommes amoureuses l’une de l’autre.
Nous voulions des enfants, je vais vous faire rire, chacun un, nous avons tiré à la courte paille pour savoir laquelle de nous aurait notre premier enfant.
C’est moi qui ai gagné et qui ai eu la plus courte.
• Vous avez trouvé un homme avec qui vous avez accepté de coucher ?
Nouvel éclat de rire.
• Non, mon frère Yvon est homosexuel et vit avec Marcel, ils veulent, eux aussi un enfant.
Marcel nous a fourni du sperme pour moi et nous sommes allées en Belgique pour une PSA la loi française étant en cours d’élaboration.
Une fois que j’aurais accouché, c’est Héléna qui récupérera le sperme de mon frère.
• Ils sont généreux avec vous !
• Pas tout à fait, ils veulent un enfant et ce sera moi qui serais leur mère porteuse, pas d’inceste dans nos familles, même en passant par un petit flacon.
Voilà ce que je vis jusqu’au retour de Nicolas, il reste quelques jours avant la fermeture de la saison de ski pour nos vacances à nous.
Un dilemme s’est formé entre nous, Nicolas en avait assez de la mer, il en avait mangé pendant six mois et souvent à cette époque pas spécialement facile.
Moi, nos montagnes j’en ai soupé, c’est une plage de sable fin à la Martinique qui serait mon rêve.
Nous avons assez gagné pour pouvoir prendre l’avion.
J’ai retrouvé le plaisir du sexe avec celui pour lequel mon cœur bat.
Le sable fin et la mer d’un calme d’huile a fini par l’emporter, de toute façon ce qu’une « femme veut »...
Un bungalow, les pieds dans l’eau, c’est moi que l’on dorlote comme je dorlotais mes clients tout au long de ma saison.
Toutes vacances ont une fin et c’est bronzé, repu de soleil que je retrouve notre gîte que nous préparons pour une nouvelle saison.
• Au revoir ma chérie, je serais de retour dans six mois.
Je sais, Nicolas devait aller souder pour six mois afin d’avoir les moyens de finir notre gîte.
Il a été apprécié dans son travail sur la plateforme dans la mer du nord.
Dans notre chambre, il y a une pile de prospectus vantant des séjours pour Tahiti.
Je les ai pris lorsque nous avons préparé notre voyage à Fort-de-France.
Nicolas les a feuilletés et nous sommes tombés d’accord pour aller faire notre première enfant là-bas pendant une quinzaine.
Il faut de l’argent, il me quitte donc au moment de l’ouverture d’été.
Le joli mois de mai roule, j’ai Nicolas comme la dernière fois au téléphone, il commence à faire beau temps ici, il a la tempête là-bas.
Juin, un couple a réservé pour une quinzaine, leur voiture arrive, je suis en train de préparer un lapin pour ce soir.
Je sors, une femme descend et se met à me parler.
• L’an dernier, nous étions dans une location à Alby-sur-Chéran, mon mari est pécheur, mais moi je reste seule à me reposer.
Je suis de profession indépendante et je cours toute l’année, j’ai besoin de calme.
Calme oui, mais vu sur la face de la maison d’en face dans ce village médiéval, j’ai fini neurasthénique.
Mon mari voulait rester dans la région, il pêche la truite tous les jours.
J’ai cherché autre chose et j’ai vu votre gîte sur Internet, je vous ai appelé.
• J’ai pris en compte votre demande, je vous ai placé dans la plus belle chambre avec son balcon et ses relaxes qui vous permettront de vous reposer tout en bronzant.
Pas un mur, pas un regard à plus de dix kilomètres à la ronde, vous verrez, je vais vous bichonner.
C’est à ce moment que l’homme quitte son volant.
Nicolas, le pécheur du Chéran et des vasques d’eau froide où je me rafraichissais les fesses, il me salue en baissant les yeux.
La quinzaine risque d’être longue.
Mais il est bel et bien là, attrapé dans les courants d’air que je faisais en ponçant des planches de chêne, dans une des cinq chambres de ce qui va être notre gîte.
Nicolas avant de partir pour six mois faire de la soudure sur une platte forme pétrolière en mer du nord m’avait emmenée me baigner dans les eaux du Chéran torrent passant non loin de chez nous.
C’est tout au bout d’un chemin très difficilement praticable, que ces merveilles de baignoires naturelles vous permettent de vous baigner dans une eau à 6 ou 7 degrés en été.
C’est revigorant et depuis qu’il m’a fait pratiquer la baignade en eau froide, certains petits tracas comme les maux de gorge ont disparu.
Si après ce petit havre de paix, le torrent descendant de la montagne par une gorge seulement praticable par des spécialistes de passages étroits, me permet d’être tranquille et de me baigner nue il est possible à des pécheurs de remonter jusque-là.
Je dois reconnaitre que j’avais oublié ce détail.
C’est ce qui m’arrive lorsque étant assise sur une grosse pierre immergée, je vois arriver un pécheur avec sa canne et sa musette pour y mettre ses truites.
Il refuse de se retourner bredouille de sa pêche, pour lui la vue de cette sirène nue compensera largement cette carence.
Je suis transi à cause de l’eau froide et je dois bien m’exécuter.
J’ai l’habitude de la nudité et je finis même par lui céder sous la caresse de sa main sur mon sein.
Les trois mois d’absence de Nicolas y étant pour beaucoup, depuis mon dépucelage, j’aime le sexe.
Nous venons de finir de jouir.
Je finis par reprendre pied sur cette berge, un instant je peux penser que j’ai rêvé.
Étant de nouveau présentable, c’est les jambes flageolantes que j’essaye de reprendre ma course pour retourner à mon gîte.
Les heures, les jours, les semaines se succèdent.
Le cerveau à la faculté d’effacer les faits et les gestes, que vous avez commis à l’insu de votre plein gré, comme le disait un champion de vélo célèbre.
C’est ce que je fais grâce au travail que je reprends avec ardeur.
Un fait est sûr, mon mal de gorge a disparu.
Le temps passe, c’est le début novembre, par chance étant à quelques kilomètres des champs de neige du Semnoz, j’ai loué nos cinq chambres.
Au départ, nous avions prévu d’en ouvrir trois, pour notre première saison, le temps que l’argent commence à rentrer, mais le travail sur sa plateforme de Nicolas m’a permis d’acheter plus vite les matériaux manquants.
Le matin, je prépare les petits déjeuners, le midi, nos clients se débrouillent et le soir nous dinons tous autour de la table où je leur cuisine nos spécialités locales.
Nous avons passé un contrat avec le père François qui me fournit en produits de sa ferme.
Tome des Bauges, en fromage, mais aussi en raclette en portions individuelles que je fais fondre dans la grande cheminée en pierre, première chose que Nicolas a remise en état.
Cette cheminée et les stères de bois qui étaient derrière le chalet ont été l’une des choses qui nous a plu et qui nous a fait acheter ce chalet pour y ouvrir un gîte.
Il y avait des années que des briques étaient tombées et obstruaient le conduit.
Les fromages chauffés avec deux grosses patates et de la charcuterie locale sont un peu ma spécialité.
Le pain est très important, je sers le déjeuner vers 7 heures et demie, jusqu’à 9 heures.
Tous les matins, mes clients doivent manger du pain frais ayant la chance que mon frère monte de Viuz-la-Chiésaz et le récupère à la boulangerie où il est cuit au feu de bois.
Le pain budget important, car les premiers clients dévorent avant d’aller se jeter sur les pistes.
Rapidement j’apprends la faune humaine et ses spécificités !
C’est lorsque mes clients sont partis le plus souvent skier et que je fais les chambres, que je découvre que bon nombre ont une vie cachée.
Deux femmes et lorsque j’ouvre le lit, un gode à deux glands dont elles doivent se servir pour se donner du plaisir.
J’en passe et des meilleurs jusqu’à une petite lanière de cuir sortant d’une valise.
Sans avoir pratiqué, je connais les martinets, mon père en avait un pendu dans la cuisine qui nous faisait assez peur avec mon frère pour qu’il reste pendu à son clou.
Dans cette valise, qui doit être punie, la jolie rousse ou son mari, couple bon chic bon genre, je laisse la question en suspens, si l’un ou l’autre aime être martyrisé ça les regarde.
La semaine de Noël arrive, sur Internet, nous nous sommes inscrits sur les gîtes de France.
Ils sont venus visiter et on fait deux remarques que j’ai pu facilement rectifier.
Pour notre gîte, les enfants de moins de six ans sont interdits ainsi que les chiens et les chats.
Malgré ces restrictions, le gîte est plein et le soir de Noël, deux surprises.
Nicolas peut m’appeler et mon frère au retour de son travail m’a déposé un paquet.
Ils avaient prévu le coup avant son départ.
Je l’ouvre avec lui et le soir, je peux mettre à mes oreilles de magnifiques boucles en perles noires.
Foie gras que j’ai cuisiné moi-même, j’ai eu la chance de travailler dans un restaurant d’Annecy avant mon mariage ou j’ai appris à le préparer.
Tartiflette au reblochon de la ferme du père François et bûches au café ou au chocolat que j’ai faite moi-même suivant la recette de ma maman.
Parmi mes clients pour cette semaine, un couple de Parisiens avec des jumelles de 10 ans, sage comme des images.
Ils me louent deux chambres, au prix que je pratique pour toutes ces prestations, classique dans notre région, la grosse berline dans laquelle ils sont arrivés me montrent qu’ils sont blindés.
J’ai aussi loué à deux couples la quarantaine, copain comme cochon.
Ski pour les hommes dès le matin alors que je viens de me lever pour préparer le café du petit déjeuner, je surprends mesdames à regagner leur chambre.
Lorsqu’ils sont partis skier, je regarde si ce à quoi je pense est la réalité.
Oui, après le retour de Nicolas si nous avons un creux de réservation, je vais lui proposer de creuser les murs entre deux de nos chambres et d’y mettre une porte capitonnée permettant le passage de l’une à l’autre.
Précisé sur le site, je pense que cela peut intéresser des couples échangistes cherchant de l’intimité pour se déplacer.
Par chance les murs porteurs sont assez épais, les portes en chêne du pays sont elles assez massives pour éviter tous râles de plaisir.
En bonne maitresse de maison, si ces dames aiment se brouter le minou ou s’enfoncer des godes, c’est leur affaire, pour moi un seul mot d’ordre, la discrétion.
La dernière chambre est occupée par un jeune couple en voyage de noces, mais là encore un couple spécial.
Deux jeunes femmes, l’une un vrai garçon et l’autre la blonde, enceinte de six mois.
C’est certainement autre chose qu’un gode qui l’a engrossée, mais l’après-midi, sa copine étant partie skier avec sa voiture de sport, je viens près d’elle après avoir remis une grosse bûche dans la cheminée.
Je m’installe à ses côtés, mon travail étant terminé jusqu’au retour de tous.
Jacinthe est simplement descendue avec un peignoir et son gros ventre, il fait trop froid pour se mettre sur la terrasse devant sa chambre.
• Je m’excuse, je peux vous poser une question, avez-vous un mari ?
Elle éclate de rire.
• Non, nous sommes de véritables lesbiennes depuis notre plus jeune âge, nous sommes amoureuses l’une de l’autre.
Nous voulions des enfants, je vais vous faire rire, chacun un, nous avons tiré à la courte paille pour savoir laquelle de nous aurait notre premier enfant.
C’est moi qui ai gagné et qui ai eu la plus courte.
• Vous avez trouvé un homme avec qui vous avez accepté de coucher ?
Nouvel éclat de rire.
• Non, mon frère Yvon est homosexuel et vit avec Marcel, ils veulent, eux aussi un enfant.
Marcel nous a fourni du sperme pour moi et nous sommes allées en Belgique pour une PSA la loi française étant en cours d’élaboration.
Une fois que j’aurais accouché, c’est Héléna qui récupérera le sperme de mon frère.
• Ils sont généreux avec vous !
• Pas tout à fait, ils veulent un enfant et ce sera moi qui serais leur mère porteuse, pas d’inceste dans nos familles, même en passant par un petit flacon.
Voilà ce que je vis jusqu’au retour de Nicolas, il reste quelques jours avant la fermeture de la saison de ski pour nos vacances à nous.
Un dilemme s’est formé entre nous, Nicolas en avait assez de la mer, il en avait mangé pendant six mois et souvent à cette époque pas spécialement facile.
Moi, nos montagnes j’en ai soupé, c’est une plage de sable fin à la Martinique qui serait mon rêve.
Nous avons assez gagné pour pouvoir prendre l’avion.
J’ai retrouvé le plaisir du sexe avec celui pour lequel mon cœur bat.
Le sable fin et la mer d’un calme d’huile a fini par l’emporter, de toute façon ce qu’une « femme veut »...
Un bungalow, les pieds dans l’eau, c’est moi que l’on dorlote comme je dorlotais mes clients tout au long de ma saison.
Toutes vacances ont une fin et c’est bronzé, repu de soleil que je retrouve notre gîte que nous préparons pour une nouvelle saison.
• Au revoir ma chérie, je serais de retour dans six mois.
Je sais, Nicolas devait aller souder pour six mois afin d’avoir les moyens de finir notre gîte.
Il a été apprécié dans son travail sur la plateforme dans la mer du nord.
Dans notre chambre, il y a une pile de prospectus vantant des séjours pour Tahiti.
Je les ai pris lorsque nous avons préparé notre voyage à Fort-de-France.
Nicolas les a feuilletés et nous sommes tombés d’accord pour aller faire notre première enfant là-bas pendant une quinzaine.
Il faut de l’argent, il me quitte donc au moment de l’ouverture d’été.
Le joli mois de mai roule, j’ai Nicolas comme la dernière fois au téléphone, il commence à faire beau temps ici, il a la tempête là-bas.
Juin, un couple a réservé pour une quinzaine, leur voiture arrive, je suis en train de préparer un lapin pour ce soir.
Je sors, une femme descend et se met à me parler.
• L’an dernier, nous étions dans une location à Alby-sur-Chéran, mon mari est pécheur, mais moi je reste seule à me reposer.
Je suis de profession indépendante et je cours toute l’année, j’ai besoin de calme.
Calme oui, mais vu sur la face de la maison d’en face dans ce village médiéval, j’ai fini neurasthénique.
Mon mari voulait rester dans la région, il pêche la truite tous les jours.
J’ai cherché autre chose et j’ai vu votre gîte sur Internet, je vous ai appelé.
• J’ai pris en compte votre demande, je vous ai placé dans la plus belle chambre avec son balcon et ses relaxes qui vous permettront de vous reposer tout en bronzant.
Pas un mur, pas un regard à plus de dix kilomètres à la ronde, vous verrez, je vais vous bichonner.
C’est à ce moment que l’homme quitte son volant.
Nicolas, le pécheur du Chéran et des vasques d’eau froide où je me rafraichissais les fesses, il me salue en baissant les yeux.
La quinzaine risque d’être longue.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
J aurai bien vu que quelques semaines après son adultère avec le pêcheur elle se rende compte qu elle est en sainte et ne pouvant avorter son mari rentrant trois mois plus tard découvre l infidélité de sa femme avec les conséquences que l on prévois .