COLLECTION HISTOIRE COURTE. Crevaison d’une infirmière (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION HISTOIRE COURTE. Crevaison d’une infirmière (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-08-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HISTOIRE COURTE. Crevaison d’une infirmière (1/1)
Quelle idiote, Charlie voulait me reconduire ce soir après la petite fête que nous avions organisée à l’hôpital pour le départ à la retraite de Tante Germaine.
C’est Patricia qui un jour l’a appelée « tante » et ce surnom lui est resté.
Nous avons un peu bu, surtout du champagne et moi qui manque d’habitude je suis un peu pompette.
J’espère qu’en ce début mai, la chaleur montante déjà, les gendarmes auront l’idée de rejoindre leur caserne pour boire leur pastis et oublieront de me contrôler et de me faire souffler dans le ballon.
Sinon le ballon, c’est moi qui risque de le voir.
Charlie a dû s’en apercevoir, je rigolais sans aucun motif moi qui en temps normal suis plutôt réservée.
C’est pour cela que l’idée de me ramener a dû lui venir.
À moins qu’il espère conclure la drague qu’il effectue sur moi depuis que j’ai rejoint leur service.
Je sais qu’il envisage de monter boire un dernier verre.
J’ai déjà fait monter des hommes boire ce dernier verre, mais je suis loin d’être une Marie, couche-toi là.

Je suis une jeune femme de 25 ans aimant s’amuser sachant de plus que le mariage et moi ça fait deux.
Le beau gosse prétendant, me passer une bague au doigt est loin d’être né.
Je veux des enfants et je me donne jusqu’à 35 ans avant de concevoir.
Je suis infirmière, plus tard je sais que la nature risquerait de me poser de mauvais tours.
Si, si, si, je sais que la vie réserve des surprises et que les grands projets ont vite fait de tomber à l’eau.
Comme certains disent, si ma tante en avait…Et tomber à l’eau que j’aurais dû boire au lieu du champagne, car me retrouver en cure de dégrisement dans un minable commissariat, ça devrait faire réfléchir.
Boire, il est vrai que j’ai tendance à lever le coude comme l’on dit dès que je suis dans une fête.
Surtout avec du champagne, c’est mon péché mignon et pour son pot de départ, Tante Germaine avait prévu large.

La dernière fois pour mon anniversaire, j’ai même fait l’amour avec Murielle une autre copine de travail.
À elle, je lui avais proposé un dernier verre, mais dans mon salon, c’est moi qui recevais.
Les femmes et l’amour saphique, j’ai apprécié, j’aime découvrir sexuellement des nouveautés, mais une bonne verge, c’est tout de même beaucoup mieux.
Bien sûr, Mireille est au pot de départ, Tante Geneviève est sa marraine et si Charlie s’intéresse à moi, à elle aussi.
Dans le service on le surnomme « bite sur pattes ».

Au détour d’un verre, pardon d’une coupe, elle m’a proposé de venir chez elle finir la nuit.
Si j’étais une pute me faisant payer, je ferais fortune.
Il faut dire que je suis ce que l’on dit une bonne poire, quand on me dit tu suces, je suce.
Écarte tes cuisses, j’écarte mes cuisses.
Mets-toi en levrette, je me positionne en levrette.
Ouvre ton anus que je t’encule, là non, ma petite porte est vierge et elle le restera.
Même à mon mari je dirais non.
Mais malgré tout ça, je prends le volant.
C’est facile, il y a trois kilomètres jusqu’à mon domicile.
Tient ma voiture tire à droite.
Voyons, puisons dans mon brouillard, j’espérais que de rouler à l’air libre me remettraient les idées en place.
Pour cela, je roule fenêtre ouverte.

Pardon suis-je en état de conduire ?
Regardant mes voyants, aucun rouge, le moteur et les freins semblent aller.
Alors une personne bourrée aurait-elle ces réflexes !
Je sais que mon garagiste m’a dit qu’il peut s’agir de quelques choses sur la direction.
Je dois tirer à gauche pour la remettre droite.
Elle persiste à vouloir tourner à droite toute seule.
À oui, un pneu crevé ou se dégonflant et la voiture tire d’un côté ou d’un autre.
C’est vrai, je suis bête, ça m’est déjà arrivé à un kilomètre de ce garage.
J’ai cru bond d’aller jusqu’au garage en roulant sur la jante.
Résultat deux pneus changés pour avoir la même usure sur chacun des avants ou des arrières.
Il faut que je m’arrête, quelle chance ma mémoire me rappelle qu’à moins de 200 mètres il y a un parking.
Je décide de pousser jusque-là.
J’ai bien analysé, avant droit le pneu sur la jante.
C’est sympa de savoir reconnaître un pneu crevé, mais le changé c’est une autre paire de manches.
Lumière clignotante avec un bruit de sirène, la maréchaussée est là derrière moi.

- Adjudant chef Martin, madame, vous semblez avoir des soucis.
- J’ai crevé, ce putain de pneu a dû rendre l’âme.
Je devais le changer, mais j’ai oublié.
- Attendez, madame, vous êtes en état alcoolique au volant, nous allons vous ramener au commissariat.

Ça se voit tant que ça que je suis pompette, pas bourrée, attention à ce qu’il dit.
Mais bien sûr je ferme ma gueule.

- Mon adjudant, permettez loi de changer la roue à cette dame et après je la raccompagnerais chez elle, vous ramènerez l’estafette.
J’ai une dette envers elle !
De plus, pour la verbaliser, il faudrait qu’elle soit au volant et là elle est hors de la voiture.
- Vous me prenez pour une bille, sergent Nicolas, une dette dites-vous ?
- Mademoiselle travaille à l’hôpital, un jour, une guêpe ayant piqué maman alors qu’elle est allergique, c’est elle qui l’a sauvé.
- Je comprends votre sollicitude sergent, je vais vous suivre dans votre conseil, surtout qu’il est minuit dix et que nous avons terminé notre service depuis minuit.
Le temps de faire les papiers et il sera plus d’une heure avant que je retrouve le nid douillet avec Berthe, j’aurais encore droit au cul tourné.

Le chef remonte en voiture, le sergent prend les outils et avec sa force change ma roue en quelques minutes.
Il prend le volant.

- Guidez-moi.
- Vous avez dit pour votre mère à votre chef, c’était quand ?
- J’ai un peu travesti la vérité.
Un jour je devais porter des papiers à l’hôpital et je vous ai vu parler à une dame ayant été piqué par une guêpe.
Je me suis servi de ce moment pour tromper mon chef.
- Voilà c’est ici.
- Je vais vous aider à rentrer dans l’état où vous êtes.

Je me laisse faire, j’ai parlé d’une bite, le beau Nicolas vu sa carrure doit en avoir une intéressante.

- Mademoiselle, le premier soir, je refuse de coucher, j’ai des principes.
Couchez-vous, demain midi, je suis de repos, je vous emmènerais au restaurant.
Je garde vos clefs et votre voiture, je vais rejoindre la gendarmerie où j’y ai mon logement.

Il me dit ça alors que j’ai mis mon tee-shirt de nuit, nue, il aurait pu en profiter, mais je dors avant qu’il ait quitté mon logement.

Putain mon crâne, il va exploser.
Quelqu’un chante dans ma cuisine.

- On a couché !
- Commence par prendre ce verre avec deux cachets effervescent pour ton mal de crâne.

Sympa, je retrouve ma salive en buvant cette eau qui va je l’espère faire reculer mes maux de tête.

- Le premier soir, non, mais là il est plus de midi.
Oui, je suis d’accord de coucher.

Il m’enlace et je lui offre mes lèvres, sa salive m’apportant ce qui me manque encore pour être en pleine forme.

Assise sur le plan de travail, sa langue dans ma chatte qui ruisselle.
En position de levrette mes seins sur la table de ma cuisine.
Assis sur une chaise, c’est moi qui le mets en moi.
Comme je l’ai dit, il demande, je m’exécute.
Dans mon lit, là encore en levrette.
Non, pas par là.
Bon si tu veux mon cul, pourquoi pas, tu es si beau et si fort.
Je sais, j’avais dit jamais.
Comme pour cette phrase que je prononce.

- Jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Il faut bien, ça fait deux mois que je sais être enceinte.
Une nouvelle fois, je sais c’était au pot de départ de tante Germaine que je parlais de 35 ans sans évoquer un mariage.

- Sergent Nicolas, félicitation pour votre mariage.
- Merci adjudant-chef Martin, ma femme et moi sommes heureux que vous soyez parmi nous avec Berthe, votre femme.
- Vous remarquerez que nous avons cherché un cadeau plus pot insolite à la place des petites cuillères en argent.
J’ai quelqu’un de bien placer au ministère à Paris, je vous ai fait obtenir le grade d’adjudant.
- Merci.
- En plus de ce grade, vous êtes nommé à Saint-Denis de la Réunion où vous retrouverez votre mère, veuve d’un lieutenant de gendarmerie décédé en service.
Votre mère devait être en vacances pour que votre femme ait pu la sauver d’une méchante guêpe.
Vous m’avez certainement menti, mais par ces cadeaux je vous montre toute ma gratitude, cette nuit-là, Berthe a été très chaude et depuis ça continue.

Mariage, bébé, voyage de noces aux frais de l’État français.

- Que penses-tu du champagne que je me fais livrer par un petit viticulteur rémois à qui j’ai pu éviter une grosse amende lorsque j’étais en poste là-bas ?
- À la tienne mon amour, merci à toi Nicolas et à Tante Germaine.

Une coupe de champagne, quel doux breuvage !

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Texte coquin : COLLECTION HISTOIRE COURTE. Crevaison d’une infirmière (1/1)
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