COLLECTION HISTOIRE COURTE. La surprise (1/1)
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-10-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION HISTOIRE COURTE. La surprise (1/1)
Vacances, après une année de travail.
Vacances, après un confinement.
Vacances, pour éviter d’être en contact avec trop de monde malgré notre trentaine à Michelle et à moi.
Depuis 8 ans que nous sommes ensemble, vivant à Paris, ma compagne étant disagneuse et moi avocat, nous partions plutôt aux Seychelles, Guadeloupe où Martinique.
Les avions cloués au sol, c’est dans le massif des Bauges dans les Hautes-Alpes que nous avons décidé de poser nos sacs à dos.
Marcher, tous les dimanches qu’il pleuve ou qu’il vente nous faisons des kilomètres pour entretenir notre forme, c’est notre quotidien.
Gruffy, au bas du Lac d’Annecy au pied du Semnoz est notre camp de base.
Chaussure de marche en montagne, bien fixée à nos pieds, nous attaquons quatre à cinq jours de marche seuls dans cette magnifique nature.
La météo étant avec nous, nous décidons de dormir à la belle étoile simplement couchée sur un tapis posé sur nos sacs à dos.
Direction la crête de l’Aigle.
Ça fait deux jours que je suis les jolies fesses de mon amie à la luxuriante chevelure rousse.
Ça fait deux nuits que nous dormons enlacés regardant la voûte céleste magnifiquement dégagée, nous laissant admirer des milliards d’étoiles.
À un croisement de chemin quatre garçons équipés comme nous.
Nous allons dans la même direction, nous décidons de faire route ensemble.
Vers 18 heures nous décidons de préparer le bivouac.
Toute la journée, nous avons été cinq à mater les fesses de Michelle qui s’amuse de la situation.
Ils décident de faire un feu pour cuire des saucisses qu’ils ont amenées, protégées dans une boîte isotherme.
Pendant qu’elles cuisent sur des baguettes de noisetier tenues par Jérôme et Michelle, Alain, c’est comme cela qu’il s’est présenté tripote son portable.
Chaque fois qu’elle se penche, les garçons s’étant placés pour voir dans son décolleté où ses seins, 85 C, libre de tout soutien-gorge, sautent devant leurs yeux écarquillés.
Je suis à deux doigts de lui dire que nous sommes en montagne pour profiter du calme, mais quand j’entends de la musique, je la ferme.
Nous mangeons en apportant notre pierre, boîte de cassoulet que je trimbale depuis le départ.
On est autour du feu, quand c’est un slow qui sort de l’appareil.
• Vous dansez chère dame !
Michelle se lève et approche du corps de Gilles, le troisième d’entre eux.
Il fait le coq, il fait voir aux autres qu’il a osés.
Pour se rapprocher, il la plaque contre lui avec autorité.
Ça dure quelques minutes, jusqu’à ce qu’il se retire comme s’il avait été piqué par une vipère.
• Merde, elle a une bite.
Je vois qu’il est à deux doigts de lui tirer une mandale, voire mieux.
• Attention, calme-toi, je suis ceinture noire de judo et Michelle elle aussi ceinture noir de karaté.
Tu bouges le petit doigt, tu auras du mal à redescendre dans la vallée sans l’aide de tes amis.
Dis-moi, depuis que l’on vous a croisé, qui matte mon cul et tout à l’heure mes seins.
La tension redescend.
• Asseyons-nous et parlons calmement.
Lorsque nous nous sommes arrêtés dans l’après-midi, je vous ai vu parler entre vous.
Gilles, tu sembles être la mâle dominant de votre groupe.
Tu leur as dit que tu essayerais de te la faire si le mari est complaisant, promettant même si tu le peux à me partager entre les cinq.
Cinq, car si Christian voulait participer, vous lui feriez une petite place.
Je me trompe !
• C’est à peu près ça, mon portable et la musique devait nous y aider.
• J’ai failli te demander de l’éteindre, j’ai pensé que la batterie serait vite déchargée, mais quand tu as sorti une batterie de secours, j’ai laissé faire, j’aime la musique.
• On peut te poser des questions, un couple comme le vôtre est peu banal.
Êtes-vous des pédés ?
• Mauvaise question, on dit des homosexuels, les pédés sont des êtres déviants.
Je te réponds franchement, non, nous sommes un couple homme et femme.
• Pourtant, j’ai bien senti une bite qui se tendait Michelle.
• Oui, je vais vous expliquer ce qui a été mon parcours.
Je suis né dans une campagne française dont je tairais le nom, j’ai encore de la famille.
Michel était un garçon comme tous les autres, sauf qu’à douze ans, une poitrine a commencé à lui pousser comme toute adolescente de cet âge.
Tu vois, je parle d’adolescente, c’est toute l’ambiguïté de ma vie à partir de ce moment-là.
• Je comprends, tu ignorais si tu étais mâle ou femelle.
• Tu as raison Antoine, j’étais un garçon aux cheveux cour, mais un garçon qui aspirait à les laisser pousser.
• Tu t’es habillé en fille !
• Non, par chance, les filles portent des vêtements masculins, même si aujourd’hui, je suis en petit short sexy.
• Lui et ton débardeur, ça nous a bien trompés.
• Oui, maman m’a fait consulter, je suis ce que l’on appelle un inter-sexe !
• Un hermaphrodite ?
• Non, les hermaphrodites ont les deux sexes, moi j’ai la poitrine d’une femme et le pénis d’un homme.
Rapidement, j’ai eu des soucis dans mon village, du même genre que ta réaction tout à l’heure Gilles.
Je suis monté à Paris, j’avais 16 ans.
J’ai vécu un temps dans le milieu glauque de la capitale, me trouvant tous les soirs porte dauphine, dans le milieu de la prostitution où se retrouvaient immanquablement les garçons dans mon genre.
Voyez, je parle de garçon alors que j’avais laissé pousser mes cheveux, un peu plus cour que la belle crinière rousse, naturelle, de maintenant.
• T’en es-tu sorti grâce à Christian !
• Non, il était encore bien loin de mes pensées, c’est un client qui aimait s’encanailler qui m’a sortie de cette porte pour me faire entrer comme barmaid dans un de ces bars parisiens.
• Mais tu étais mineur !
• Je vois que tu suis Antoine, oui, c’est exact, mais Georges était un peu truand et m’a fourni une panoplie complète de faux papier ou j’avais plus de 18 ans.
J’ai même eu mon permis sans le passé.
Je devenais par la même Michelle prénom féminin avec deux l et un e.
Depuis, l’autre moi l’a passé officiellement et j’ai donc deux cartes d’identité et deux permis, mais un seul passeport vrai lui, les douane, c’est plus difficile à berner.
• Michelle ou Michel, le passeport ?
• Michel au masculin, je devais demander un acte de naissance, Georges avait pensé à tous avant de décéder de deux balles dans la tête à deux pas de moi dans son bar, sauf à ces certificats.
Dessus, j’ai les cheveux légèrement moins longs que maintenant et comme des garçons portent de plus en plus cette chevelure, un catogan a fait l’affaire.
• Que fais-tu maintenant, toujours barmaid ?
• Non, je suis disagneuse, je crée des lignes pour les meubles qui ont un très grand succès.
Là, c’est grâce à l’amour de ma vie, Christian !
• Prends un coup d’eau ma chérie, je prends le relais.
Un jour, je suis allée boire un verre dans un bar parisien avec un de mes gros clients.
• Il était un peu de la mafia lui aussi.
Nous éclatons de rire, Michelle et moi.
• Non, après la mort de Georges, c’est son fils qui a repris l’affaire.
Mais continu Christian, excuse-moi de t’avoir interrompu.
• Aucun souci ma biche, je reprends.
Mon client est un gros industriel qui avait quelques problèmes conjugaux et souhaitait divorcer sans y perdre sa chemise.
J’ai vu Michelle et comme vous, j’ai eu le coup de foudre, même si pour vous votre principal centre d’intérêt était sa chatte, inexistante.
Mon client parti, j’ai un chouia dragué celle qui est devenue l’amour de ma vie.
Je l’ai attendu à la fermeture et ai raccompagné chez elle.
• Michelle, tu lui as dit, « Tu montes boire un dernier verre chéri. »• Tu vois Lucas, c’est ça , sauf que je savais ce qui risquait de m’arriver même si entre-temps, je m’étais mise au karaté.
J’avais, moi aussi eu le coup de foudre pour Christian pour la première fois de ma vie.
C’est dans le café de la salle des pas perdus de la gare de Lyon, que je l’ai emmené et assis à une table, je lui ai dit la vérité, que j’étais mi-homme, mi-femme.
• Quand j’ai compris qui elle était, il est vrai que comme vous, j’ai failli m’énerver.
Je me suis levé pour la quitter, mais au bout de trois mètres, j’ai fait demi-tour et je l’ai embrassé à son grand étonnement.
• Je l’ai prise par la main et c’est dans mon lit, que je l’ai emmené pour finir la nuit.
• Qu’avez-vous fait ?
• Là, c’est notre jardin secret, depuis on vit ensemble, sachez seulement que sexuellement notre couple est épanoui.
• Penses-tu à te faire opérer pour être pleinement femme ?
• Hors de question, Christian, dit lui ce que nous faisions quelques minutes avant de vous rencontrer à ce croisement et de décider de faire route ensemble.
• Je vois ce que tu veux dire, nous faisions ce que nous faisons chaque fois quand nous pissons dans la nature.
Nous estimions celui qui pissait le plus loin.
À ce jeu, tu gagnes à chaque coup, comme je t’engueule systématiquement quand tu pisses sur la lunette quand tu oublies de la relever.
• Pour compléter ta question, les voix naturelles, vous avez compris que c’était impossible.
L’adoption nous avons regardé, d’ici dix ans nous y serons encore, alors il nous reste ce que nous pensons la seule solution.
La mère porteuse, le ventre loué pour neuf mois.
Un ami de Christian connaît une femme qui est prête à nous rendre ce service.
• Ça vous coûtera combien ?
• Rien, juste nos spermes que nous mélangerons et une PMA.
Son mari adore la prendre lorsqu’elle est enceinte et ça fait trois fois qu’elle le fait.
Bien, assez parler, couchons-nous, il y aura un long chemin demain.
Nous nous lovons dans les bras l’un de l’autre.
Les quatre garçons en font de même.
Au matin, c’est le souffle de Michelle qui me souffle dans le cou.
Je l’embrasse.
• Bonjour amour de ma vie.
Nos bouches se trouvent.
Elle prend conscience de notre solitude.
J’allais dire, « il prend conscience de notre solitude, » mais pour moi peu importe.
• Où sont-ils ?
• Partis discrètement.
Il pensait baiser une salope, mais notre histoire a dû les en dissuader !
Vacances, après un confinement.
Vacances, pour éviter d’être en contact avec trop de monde malgré notre trentaine à Michelle et à moi.
Depuis 8 ans que nous sommes ensemble, vivant à Paris, ma compagne étant disagneuse et moi avocat, nous partions plutôt aux Seychelles, Guadeloupe où Martinique.
Les avions cloués au sol, c’est dans le massif des Bauges dans les Hautes-Alpes que nous avons décidé de poser nos sacs à dos.
Marcher, tous les dimanches qu’il pleuve ou qu’il vente nous faisons des kilomètres pour entretenir notre forme, c’est notre quotidien.
Gruffy, au bas du Lac d’Annecy au pied du Semnoz est notre camp de base.
Chaussure de marche en montagne, bien fixée à nos pieds, nous attaquons quatre à cinq jours de marche seuls dans cette magnifique nature.
La météo étant avec nous, nous décidons de dormir à la belle étoile simplement couchée sur un tapis posé sur nos sacs à dos.
Direction la crête de l’Aigle.
Ça fait deux jours que je suis les jolies fesses de mon amie à la luxuriante chevelure rousse.
Ça fait deux nuits que nous dormons enlacés regardant la voûte céleste magnifiquement dégagée, nous laissant admirer des milliards d’étoiles.
À un croisement de chemin quatre garçons équipés comme nous.
Nous allons dans la même direction, nous décidons de faire route ensemble.
Vers 18 heures nous décidons de préparer le bivouac.
Toute la journée, nous avons été cinq à mater les fesses de Michelle qui s’amuse de la situation.
Ils décident de faire un feu pour cuire des saucisses qu’ils ont amenées, protégées dans une boîte isotherme.
Pendant qu’elles cuisent sur des baguettes de noisetier tenues par Jérôme et Michelle, Alain, c’est comme cela qu’il s’est présenté tripote son portable.
Chaque fois qu’elle se penche, les garçons s’étant placés pour voir dans son décolleté où ses seins, 85 C, libre de tout soutien-gorge, sautent devant leurs yeux écarquillés.
Je suis à deux doigts de lui dire que nous sommes en montagne pour profiter du calme, mais quand j’entends de la musique, je la ferme.
Nous mangeons en apportant notre pierre, boîte de cassoulet que je trimbale depuis le départ.
On est autour du feu, quand c’est un slow qui sort de l’appareil.
• Vous dansez chère dame !
Michelle se lève et approche du corps de Gilles, le troisième d’entre eux.
Il fait le coq, il fait voir aux autres qu’il a osés.
Pour se rapprocher, il la plaque contre lui avec autorité.
Ça dure quelques minutes, jusqu’à ce qu’il se retire comme s’il avait été piqué par une vipère.
• Merde, elle a une bite.
Je vois qu’il est à deux doigts de lui tirer une mandale, voire mieux.
• Attention, calme-toi, je suis ceinture noire de judo et Michelle elle aussi ceinture noir de karaté.
Tu bouges le petit doigt, tu auras du mal à redescendre dans la vallée sans l’aide de tes amis.
Dis-moi, depuis que l’on vous a croisé, qui matte mon cul et tout à l’heure mes seins.
La tension redescend.
• Asseyons-nous et parlons calmement.
Lorsque nous nous sommes arrêtés dans l’après-midi, je vous ai vu parler entre vous.
Gilles, tu sembles être la mâle dominant de votre groupe.
Tu leur as dit que tu essayerais de te la faire si le mari est complaisant, promettant même si tu le peux à me partager entre les cinq.
Cinq, car si Christian voulait participer, vous lui feriez une petite place.
Je me trompe !
• C’est à peu près ça, mon portable et la musique devait nous y aider.
• J’ai failli te demander de l’éteindre, j’ai pensé que la batterie serait vite déchargée, mais quand tu as sorti une batterie de secours, j’ai laissé faire, j’aime la musique.
• On peut te poser des questions, un couple comme le vôtre est peu banal.
Êtes-vous des pédés ?
• Mauvaise question, on dit des homosexuels, les pédés sont des êtres déviants.
Je te réponds franchement, non, nous sommes un couple homme et femme.
• Pourtant, j’ai bien senti une bite qui se tendait Michelle.
• Oui, je vais vous expliquer ce qui a été mon parcours.
Je suis né dans une campagne française dont je tairais le nom, j’ai encore de la famille.
Michel était un garçon comme tous les autres, sauf qu’à douze ans, une poitrine a commencé à lui pousser comme toute adolescente de cet âge.
Tu vois, je parle d’adolescente, c’est toute l’ambiguïté de ma vie à partir de ce moment-là.
• Je comprends, tu ignorais si tu étais mâle ou femelle.
• Tu as raison Antoine, j’étais un garçon aux cheveux cour, mais un garçon qui aspirait à les laisser pousser.
• Tu t’es habillé en fille !
• Non, par chance, les filles portent des vêtements masculins, même si aujourd’hui, je suis en petit short sexy.
• Lui et ton débardeur, ça nous a bien trompés.
• Oui, maman m’a fait consulter, je suis ce que l’on appelle un inter-sexe !
• Un hermaphrodite ?
• Non, les hermaphrodites ont les deux sexes, moi j’ai la poitrine d’une femme et le pénis d’un homme.
Rapidement, j’ai eu des soucis dans mon village, du même genre que ta réaction tout à l’heure Gilles.
Je suis monté à Paris, j’avais 16 ans.
J’ai vécu un temps dans le milieu glauque de la capitale, me trouvant tous les soirs porte dauphine, dans le milieu de la prostitution où se retrouvaient immanquablement les garçons dans mon genre.
Voyez, je parle de garçon alors que j’avais laissé pousser mes cheveux, un peu plus cour que la belle crinière rousse, naturelle, de maintenant.
• T’en es-tu sorti grâce à Christian !
• Non, il était encore bien loin de mes pensées, c’est un client qui aimait s’encanailler qui m’a sortie de cette porte pour me faire entrer comme barmaid dans un de ces bars parisiens.
• Mais tu étais mineur !
• Je vois que tu suis Antoine, oui, c’est exact, mais Georges était un peu truand et m’a fourni une panoplie complète de faux papier ou j’avais plus de 18 ans.
J’ai même eu mon permis sans le passé.
Je devenais par la même Michelle prénom féminin avec deux l et un e.
Depuis, l’autre moi l’a passé officiellement et j’ai donc deux cartes d’identité et deux permis, mais un seul passeport vrai lui, les douane, c’est plus difficile à berner.
• Michelle ou Michel, le passeport ?
• Michel au masculin, je devais demander un acte de naissance, Georges avait pensé à tous avant de décéder de deux balles dans la tête à deux pas de moi dans son bar, sauf à ces certificats.
Dessus, j’ai les cheveux légèrement moins longs que maintenant et comme des garçons portent de plus en plus cette chevelure, un catogan a fait l’affaire.
• Que fais-tu maintenant, toujours barmaid ?
• Non, je suis disagneuse, je crée des lignes pour les meubles qui ont un très grand succès.
Là, c’est grâce à l’amour de ma vie, Christian !
• Prends un coup d’eau ma chérie, je prends le relais.
Un jour, je suis allée boire un verre dans un bar parisien avec un de mes gros clients.
• Il était un peu de la mafia lui aussi.
Nous éclatons de rire, Michelle et moi.
• Non, après la mort de Georges, c’est son fils qui a repris l’affaire.
Mais continu Christian, excuse-moi de t’avoir interrompu.
• Aucun souci ma biche, je reprends.
Mon client est un gros industriel qui avait quelques problèmes conjugaux et souhaitait divorcer sans y perdre sa chemise.
J’ai vu Michelle et comme vous, j’ai eu le coup de foudre, même si pour vous votre principal centre d’intérêt était sa chatte, inexistante.
Mon client parti, j’ai un chouia dragué celle qui est devenue l’amour de ma vie.
Je l’ai attendu à la fermeture et ai raccompagné chez elle.
• Michelle, tu lui as dit, « Tu montes boire un dernier verre chéri. »• Tu vois Lucas, c’est ça , sauf que je savais ce qui risquait de m’arriver même si entre-temps, je m’étais mise au karaté.
J’avais, moi aussi eu le coup de foudre pour Christian pour la première fois de ma vie.
C’est dans le café de la salle des pas perdus de la gare de Lyon, que je l’ai emmené et assis à une table, je lui ai dit la vérité, que j’étais mi-homme, mi-femme.
• Quand j’ai compris qui elle était, il est vrai que comme vous, j’ai failli m’énerver.
Je me suis levé pour la quitter, mais au bout de trois mètres, j’ai fait demi-tour et je l’ai embrassé à son grand étonnement.
• Je l’ai prise par la main et c’est dans mon lit, que je l’ai emmené pour finir la nuit.
• Qu’avez-vous fait ?
• Là, c’est notre jardin secret, depuis on vit ensemble, sachez seulement que sexuellement notre couple est épanoui.
• Penses-tu à te faire opérer pour être pleinement femme ?
• Hors de question, Christian, dit lui ce que nous faisions quelques minutes avant de vous rencontrer à ce croisement et de décider de faire route ensemble.
• Je vois ce que tu veux dire, nous faisions ce que nous faisons chaque fois quand nous pissons dans la nature.
Nous estimions celui qui pissait le plus loin.
À ce jeu, tu gagnes à chaque coup, comme je t’engueule systématiquement quand tu pisses sur la lunette quand tu oublies de la relever.
• Pour compléter ta question, les voix naturelles, vous avez compris que c’était impossible.
L’adoption nous avons regardé, d’ici dix ans nous y serons encore, alors il nous reste ce que nous pensons la seule solution.
La mère porteuse, le ventre loué pour neuf mois.
Un ami de Christian connaît une femme qui est prête à nous rendre ce service.
• Ça vous coûtera combien ?
• Rien, juste nos spermes que nous mélangerons et une PMA.
Son mari adore la prendre lorsqu’elle est enceinte et ça fait trois fois qu’elle le fait.
Bien, assez parler, couchons-nous, il y aura un long chemin demain.
Nous nous lovons dans les bras l’un de l’autre.
Les quatre garçons en font de même.
Au matin, c’est le souffle de Michelle qui me souffle dans le cou.
Je l’embrasse.
• Bonjour amour de ma vie.
Nos bouches se trouvent.
Elle prend conscience de notre solitude.
J’allais dire, « il prend conscience de notre solitude, » mais pour moi peu importe.
• Où sont-ils ?
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