COLLECTION HISTOIRE COURTE. Le chômeur (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION HISTOIRE COURTE. Le chômeur (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HISTOIRE COURTE. Le chômeur (1/1)
• Bernard, il est temps que tu cherches du travail, tu arrives en fin de droit et nous allons avoir des problèmes, j’ai fait les comptes dans un mois, nous serons dans le rouge.
• Aucun problème ma chérie, dans une semaine, c’est ton anniversaire, j’ai vu Raoult, mon pote, il est prêt à te donner 1 000 € pour coucher avec toi, tu vas être ma solution.
• Tu veux que je tapine pour que monsieur puisse rester sur son canapé à jouer avec sa console.
• Je plaisantais Aurore, je vais me mettre à chercher dès demain, peut-être.
• Tu vois, ce « peut être », tu mets déjà des restrictions.
Alors, moi, cette après-midi, je vais me faire mon premier client puisque tu veux que je me fasse sauter pour de l’argent.
• Bonne idée Aurore, qui voudrait de tes fesses, tu es jolie, mais une pute, c’est autre chose, je suis sûr que tu me fais marcher.

C’est comme cela que tout a commencé, je l’ai vu sortir de notre appartement vers 14 heures, elle avait une tenue la plus sexy possible.

• Inutile d’essayer de me suivre, je suis décidé à tapiner, de toute façon tu en auras la preuve ce soir.

Elle est sortie, je savais que des paroles aux actes, il y a un monde et je suis fatigué simplement de penser à lever mon cul de mon canapé.
Surtout que sur netflix, ils diffusent le dernier film de la guerre des étoiles que pour faire des économies elle m’avait refusé d’aller le voir à sa sortie.
Il est dix-sept heures lorsqu’elle revient.

• Tu aurais dû me parler de Raoult plus top, j’ai passé un après-midi d’enfer, tiens voilà tes 1 000 €, c’est pour toi, l’argent de ma première passe.

Elle me balance une liasse de billets qui vole au travers de la pièce, des billets de 100, il y en à 10.

• Tu as trouvé un couillon pour te baiser pour 1 000 €, comment t’y es-tu prise ?
• En sortant d’ici, je savais où aller.
En me promenant un jour, j’ai vu une femme sortir d’un bar et rentrer avec un type dans un hôtel.
J’étais assise à la terrasse d’un café, ayant le temps, je les ai vus ressortir environ une heure après.
J’ai vu la fille, retourner dans le bar louche où entraient et sortaient des hommes.
Elle est rapidement retournée à l’hôtel avec un autre homme, j’avais compris.
• Tu y es allée !
• Oui, trois filles était là, j’ai fait la quatrième, un homme s’est approché, m’a demandé si j’étais une nouvelle.
Je lui ai dit « oui », je lui ai demandé 1 000 € et je l’ai suivi.
• L’as-tu sucé ?
• Oui, je me suis agenouillée et j’ai sorti sa bite.
• Fais-moi voir comment.
• Tu rigoles, donne-moi 200 € pour une sucette, je suis retournée au bar, j’ai parlé avec Stéphanie la fille qui avait conduit son client dans l’hôtel.
La sodomie, c’est 1 000 de base plus 500 payable d’avance.
• Tu me fis marcher, 1 500 € pour te faire enculer, chaque fois que j’ai voulu le faire, tu as refusé.
• Paye pour voir, c’est comme au poker !

Je suis sûr qu’elle s’avance pour me faire marcher, certes, j’ai deux billets dans ma main les autres étant autour de moi.

• Regarde la lopette que tu es, je te dis que j’ai vendu mon corps et tu reste là affalé à siroter ta bière.
Tu es toujours opposé à ce que nous direction !
• Pour le meilleur et pour le pire, c’est ce que nous avons dit au maire lors de notre mariage.
Même si tu es une salope, je serais fidèle à notre engagement.
• Alors demain, j’y retourne, les filles m’ont accepté, elles ont besoin de renfort, il y a trop de clients.

Pendant quinze jours, je la vois partir, je veux voir jusqu’à où elle va me provoquer.
J’envoie tout de même une petite quantité de billets à notre banque pour calmer le danger.
Chaque fois qu’elle va me faire croire qu’elle se prostitue, elle rentre entre 17 et 18 heures, il est 20 heures et je commence à être inquiet.
Ça sonne à la porte.

• Monsieur Bernard Blanc ?
• Oui ?
• Votre femme a été arrêtée pour pratique de la prostitution dans un hôtel de la gare, elle est au commissariat pour racolage actif.
Nous sommes intervenus après des coups de fil anonymes certifiants la prostitution de femmes dont certaines mariées dans l’hôtel voisin.
Veuillez nous suivre, elle vous accuse d’être son souteneur !
Nous avons un avis de perquisition, elle nous a donné une liste des billets qu’elle vous avait donné après chaque passe.

Je me sens piégé surtout lorsqu’une jeune femme revient avec une liasse de billets que j’avais rangée dans ma table de nuit.
L’inspecteur regarde une liste, un à un, le verdict tombe, tous les numéros sont sur la liste.
Il y a un différentiel que je sais va m’enfoncer un peu plus, ça correspond à ce que j’aie mis en banque avec un bordereau signé de ma main.

Prison préventive, puis prison pour proxénétisme.
J’avais un avocat commis d’office, mais moyens m’empêchant d’en prendre un mon chômage m’en empêchant.
De son côté, j’ignore d’où elle a sorti l’argent, car c’était un as du barreau qui la représentait.

• Monsieur, j’ai demandé à vous voir en présence de votre avocat, car votre femme souhaite divorcer après ce que vous lui avez imposé de faire.
• Mais je répète que je suis innocent.
• Monsieur Blanc, si j’ai un conseil à vous donner, c’est de signer et d’accepter ce que votre femme vous propose.
Ça vous permettra d’améliorer votre ordinaire dans le temps d’incarcération qu’il vous reste.

Je signe, me sentant piéger, surtout que la prison est loin d’être sans aucuns frais, j’ai plus qu’à attendre de pouvoir sortir pour bonne conduite après la confirmation en appel de mon jugement.

• Aurore, voulez-vous prendre monsieur Raoult comme légitime époux ?
• Oui, je le veux et toi Aurore m’acceptes-tu comme époux ?
• Oui, je le veux dans la joie ou dans les malheurs jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Il est minuit, c’est ma nuit de noces avec celui dont j’étais l’amante deux ans avant le complot que nous avons ourdis.

• Tu vois mon chéri, j’avais raison lorsque je t’ai expliqué mon plan pour l’obligé à divorcer quand j’ai vu qu’il restait dans ses convictions.
Tu voulais que je quitte le foyer conjugal et que nous fassions constater la séparation de corps, je voulais aller plus vite et mon plan a fonctionné.
• Mais tu m’as trompé en te prostituant !
• Celui que j’ai trompé c’est ce fainéant avec toi pour commencer Raoult.
Lorsque tu m’as pris dans ton salon en prenant comme prétexte de me demander mes goûts sur le papier que tu voulais mettre dans ta salle, t’es-tu dit que tu cocufiant ton copain avec sa femme.
De plus, si j’ai été obligé de monter quelques clients de plus, c’est entièrement de ta faute.
• Comment ça ?
• Le coup de fil anonyme que tu as envoyé devait faire venir ton pote du commissariat très rapidement.
Chaque fois que je montais un client, j’espérais les voir débarquer.
J’ai attendu trois jours, alors la faute à qui ?
• Je m’excuse Aurore, j’ignore pourquoi ce retard, mais comprend bien qu’il me serait difficile d’aller leur demander pourquoi ils ont tant tardé.
Jure-moi que cet épisode de notre vie pour notre liberté sera la seule ?

Je jure, que les hommes sont cons.
Ce que Raoult ignore c’est que j’ai pris bien du plaisir avec les hommes qui me donnaient des billets et dont j’écrivais méticuleusement tous les numéros sur mon calepin.
Ce calepin que j’ai donné à cet inspecteur qui est venu tapé à la porte de la chambre où je tapinais.
Je lui suce la queue avant qu’il prenne sa femme en levrette.
Il adore et j’adore qu’il me prenne à quatre pattes, j’ai nettement l’impression d’être une chienne lubrique.
À notre retour de voyage de noces aux Caraïbes, je dois voir Arsène.
Arsène, c’est l’avocat commis d’office qui a défendu Bernard.
Je lui ai fait deux promesses s’il arrivait à faire condamner son client.
Une après de fête et aussi un poste chez maître Legrand, mon avocat.
Il est seul à connaître les liens qui nous unissent, j’avais dix-neuf ans lorsque j’ai fait un stage dans son étude et qu’il m’a dépucelé sur son bureau.
Il va sans dire qu’il était marié et qu’il m’était donc redevable.
C’est ça la vie, du fond de sa prison Bernard aura bien du temps pour méditer la perfidie d’une femme comme moi.

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