COLLECTION HISTOIRE COURTE. Méprise (1/1) - histoire érotique

Aller, aujourd’hui Pierre est à la pêche et Vincent chez sa nouvelle petite copine, je m’y mets, je range le garage.
Ça fait plusieurs semaines que je veux le faire au début du printemps chaque année après ces longs mois divers avec ces deux adeptes du bordel.
Je tiens la bibliothèque de notre petite ville avec Adelina, mon amie.
Je travaille une semaine sur deux les samedis et là je suis de repos.
Pierre mon mari adore bricoler, mais dès qu’il a fini il jette tous sur son établi persuadé qu’il rangera le lendemain.
Le lendemain, puis le surlendemain et dans ces premiers jours de beau temps, c’est moi qui mis colle.
Mon fils, vingt ans demain, dans la journée après avoir été à la Déchetterie, je vais faire son gâteau au chocolat celui qu’il préfère.
Lui c’est le vélo, il prépare sa saison et a son propre établi avec ses outils interdit de toucher, car chaque chose à sa place comme lui a appris son copain marchand de vélos dans le Doubs.
Ancien coureur cycliste, il a son magasin et lorsqu’il a fini de réparer un vélo, avant d’en rattaquer un il remet tout en place.
Bref, le coin de Vincent est vite fait, à part la poussière, tout est nickel.
Après avoir fini de ranger l’établi de Pierre, remettant marteau, tournevis et autres clefs à leurs emplacements.
C’est facile, Pierre lorsque nous avons eu les moyens d’acheter cette maison dans le sud de la France, il a acheté un présentoir à outil où l’emplacement de chacun d’eux est peint.
Voilà, tout est en place, j’ai mis dans ma voiture le sac des affaires à jeter type chiffons sales et autres vieux objets comme ce pédalier lorsque Vincent en entraînement d’hiver est tombé.
C’était dans un virage, il l’a abordé trop vite surtout que la route était humide.
Par chance à part le pédalier, rien de cassé et grâce à son portable qu’il a toujours sur lui, il m’a appelé nous avons chargé le vélo sans fermer le coffre et je l’ai rentré le tout à la maison.
Vincent est doué en vélo et en comptabilité dont il fait ses études.
Il hésite entre une carrière de champion et ses études, je l’encourage à mener les deux, il est assez organisé pour ça.
En plus le vélo en chutant comme il l’a fait, avoir une base arrière pour faire un métier qui rapporte un salaire fixe, pour la maman que je suis c’est mieux.
Bref, le pédalier, nous l’avons payé et il a jeté le casser dans la poubelle qui déborde.
L’armoire !
Ça fait combien d’années que je recule le moment de mettre le nez dedans.
Bof, elle va attendre une année de plus, mais ce que je reproche à Pierre avec son établi en désordre, pourquoi je l’applique à moi-même.
La porte ouverte, ce sont principalement des revus.
Il y a les vieux « Vélos Magazines » qu’il m’a dit de garder et qu’il emmènera chez lui lorsqu’ils s’installeront chez eux.
Dans ce but, il a amené des cartons de rangement pour les mettre dans la sous-pente du garage dans l’attente de ce moment.
Les cartons sont là, la sous-pente aussi, un seul problème les monter, mais si je les mets afin que Vincent soit dans l’impossibilité de travailler sur son vélo, je pense qu’ils vont se ranger tout seul.
Ah ! le côté de Pierre, là encore des revus, des revus de médecine, il reste des cartons et de la place lorsque les cartons de Vincent seront montés, je m’y attèle.
Tient ces trois dernières revues sont plus subjectives, des couples parlant de sexualité et dans les dernières pages, des annonces de couples échangistes.
Certaines donnes une adresse Email, d’autres carrément un numéro de téléphone, il faut être gonflé bien qu’avec des portables il est possible de s’en procurer afin de recevoir ce genre de coup de fil.
Un encart revient sur les trois revu, c’est un couple la quarantaine comme nous, qui cherche « couple, célibataire selon photo et femme seule aussi avec photo. »Quelques autres sont entourés, mais celui-ci l’est dans les trois.
Mon mari a dans l’idée de rencontrer des couples échangistes particulièrement ce couple de notre âge.
Même si je suis un peu choqué, je pensais que je le satisfaisais sexuellement, je me suis trompée, il a des envies de voir ailleurs.
Lui en parler, c’est mettre le fruit dans le vers, car il me suffit à mon bonheur, mais si son équilibre se fait en baisant avec d’autres, pourquoi l’en priverais-je ?
Je décide de téléphoner.
Une femme me répond, je lui dis que je viens à la suite de l’annonce.
Elle se met à hurler.

« Lionel, c’est encore une obsédée qui veut baiser avec nous.
Retourne chez l’opérateur fermer ce numéro, j’en ai mare de ces femmes qui ont le feu au cul. »
Je raccroche précipitamment, c’est ça, les libertins ont changé de portable et le numéro a été réattribué.
Je pense en rester là, mais il voulait ce couple-là particulièrement, leur a-t-il téléphoné avec qu’ils ferment leur ligne !
Il y a une adresse Mail, j’hésite, mais j’en envoie un demandant des renseignements.
Une réponse avec un autre numéro.
J’ai eu le courage d’appeler le premier, j’appelle !

• Marie à l’appareil, qui êtes-vous ?

Je nous présente, Salomé et Pierre et Clémence vit avec son mari Roger et ils sont assez proches de nous.
Le numéro a changé, car un mari les harcelait alors qu’ils avaient passé une soirée à quatre, mais il voulait l’exclusivité des formes de Clémence.
Il lui proposait même de divorcer pour qu’il puisse l’épouser.
Quand j’ai raccroché, samedi prochain, le couple va faire la surprise à Pierre de venir dîner au bord de notre piscine.
Il me reste à trouver un motif pour avoir incité ce couple sans lui dire que je suis prête à le satisfaire dans l’échangisme.

• Pierre, je t’ai déjà parlé de mon amie Clémence, que j’ai connue au collège.

Je sais que c’est un demi-gros mensonges, j’ai vraiment connu une certaine Clémence, elle avait des tendances qui commençaient à se voir simplement dans son habillement et sa coupe de cheveux.
Au vu de la photo qu’elle m’a envoyée, c’est sûr, aucun risque que je voie arriver mon ancienne amoureuse restée platonique.
Nous avions fait des photos lors de notre voyage en Andalousie les vacances dernières, avec Vincent et Adelina.
L’Andalousie étant le berceau de sa famille, nous avions même rencontré sa grand-mère.
La photo, c’est eux qui l’on prise, je suis amoureusement dans les bras l’un de l’autre avec Pierre.
Si je donne rendez-vous samedi à 19 heures, c’est parce que Vincent court en Belgique et Adelina pour une fois le rejoindra, elle travaille comme hôtesse dans la société qui organise cette épreuve.

• Bonjour, Clémence, Roger, entrez, si vous voulez vous défaire de vos affaires, la chambre d’amie est là, nous dinerons près de la piscine.
Nous vous attendons au bord, à droite en sortant de votre chambre, la porte-fenêtre de la salle sera ouverte, nous allons préparer l’apéro.

Dix minutes et je vois arriver le couple, cata, si Roger est en slip de bain, Clémence a presque tout posé, elle est encore en topless.
Ces seins sont bien différents que ceux de l’autre, de magnifiques obus alors que la lesbienne de mon enfance me montrait ses œufs aux plats.

• Eh bien, toujours habillé, il faut profiter des premiers beaux jours.

Pierre me regarde, mais comme ils ont gardé le bas, nous sommes assez loin, de l’échangisme crash.
Pierre aurait mis un caleçon, mais comme je lui prépare nos affaires, j’avais mis des maillots de bain pour lui et pour moi.
Il enlève, lui aussi ces affaires, j’en fais de même, pour la première fois devant des tierces personnes, j’ai mes seins nus.
Lorsque Roger me regarde, malgré l’atmosphère chaude, je frissonne.
Apéro, repas, les hommes faisant cuire la côte de bœuf, je parle avec Clémence de mon travail de bibliothécaire et de médecin de Pierre.
Je sens que le moment que je redoute suivant la réaction de Pierre, Clémence semblant vouloir prendre des initiatives dans l’échangisme qu’il pratique.

• Pierre, tu viens te baigner, j’aime nager avec mes amis.
Avant, Salomé, indique-moi les toilettes.
• La porte face à votre chambre.

Fluette et pétillante, elle s’éclipse.
Sur la terrasse près du barbecue où nous avons mangé, tous le repas une sono a diffusé à musique douce, principalement des slows.

• Salomé, veux-tu danser en attendant le retour de Clémence ?

Je me lève, je me pose des questions comment finir par dire à mon homme qu’en m’invitant, notre invité va vouloir me sauter !
Mes seins nus se collent à la poitrine de Roger, je serais de mauvaise foi de dire que les poils qui se frottent sur ma poitrine, réveillent mes sens.
Je vois arriver Clémence, un cadre de photo à la main.

• Clémence, qui est ce jeune homme sur cette photo, la jeune femme, j’ignore qui elle est, mais le jeune homme regarde Pierre, nous le connaissons.
• Bien sûr, c’est Vincent, le jeune homme qui, il y a deux ans, nous a appelés et que tu as dépucelé.

Le ciel me tombe sur la tête, à plusieurs niveaux, dont le regard de Pierre semblant tomber des nues.

• Pierres, j’ai rangé le garage la semaine dernière et j’ai vidé le placard où tu ranges tes revus.
Je les ai mises dans des cartons que ton fils a montés dans le sous-plafond du garage.
J’ai vu les trois revus différentes des autres avec les coordonnés de nos amis.
J’étais certaine que tu avais des envies d’échangisme et j’ai voulu te faire plaisir pensant que tu voulais que nous pratiquions.
J’ai l’impression que j’ai fait un gros impair.
• Ma chérie, ces revus je les ai trouvés dans la chambre de ton fils, il y a deux ans.
Il était attiré par les femmes, j’éviterais de dire d’âge mûr.
• Je te le confirme, Pierre quand il a appelé, c’est moi qui ai répondu, Clémence aime en couple, avec des célibataires ou des jeunes femmes, elle est bisexuelle.
Il cherchait à rencontrer des femmes de cet âge et c’est elle qui a été la première.
Nous l’avons reçu pendant plusieurs mois.
• Tu as raison Roger, j’ai pris ces revus et je les ai mises dans le fond de ce placard, je les avais oubliées.

Tu parles, s’il avait voulu les détruire, la poubelle était à côté puisque je l’ai jeté avec le pédalier.

• Pierre, veux-tu emmener Clémence dans la piscine, nous allons vous rejoindre avec Roger, le temps de finir cette série de slows.

Tout semble partie d’une méprise, je me colle à Roger retrouvant les sensations sur mes seins.
Pierre fait des longueurs avec Clémence, leurs maillots gisant aux pieds des marches de la piscine.
Clémence a dépucelé le fils, elle va se faire baiser par le père sans tarder.
Roger commence à bander, je mouille.