COLLECTION HISTOIRE COURTE. Vingt ans après (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : COLLECTION HISTOIRE COURTE. Vingt ans après (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-02-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HISTOIRE COURTE. Vingt ans après (1/1)
Je m’appelle Marc 39 ans, mais réellement 44.
Coquetterie de mec qui depuis qu’il est redevenu célibataire suite à la fuite de ma femme avec un bellâtre plus jeune de presque 20 ans qu’elle.
J’aimais ma femme, sans savoir qu’elle était capable de coucher avec un de ses étudiants et de finir par se mettre en couple.
J’aurais pensé que ce serait elle qui serait montrer du doigt, mais c’est moi qui ai été raillé au point de perdre tous mes amis.
Dans la ville où elle m’a fait cocu, j’étais représentant de commerce multi carte.
Elle a profité de mes absences pour faire venir son amant qui couchait dans mon propre lit.
On dit que le cocu est le dernier informé, s’ils avaient continué leur idylle au lieu qu’elle prenne ses affaires et qu’ils partent se mettre en couple.
Un simple message sur mon portable.

« Je te trompe depuis des mois à chaque fois que tu t’absentes.
Soit sans crainte, j’ai changé les draps comme chaque fois.
Adieu ».

Après que je me sois retrouvé seul que les langues se sont déliées et que j’ai su qui était le mec venu du Sud que j’avais croisé une fois ou deux sans savoir qu’il se tapait ma femme.
Un jeune Marocain venu faire ses études chez nous.
Un jeune qui en plus de se perfectionner dans nos écoles le faisait dans les bras de ma femme.

Bref, nos deux garçons étant grands et eux-mêmes avec leurs femmes, mais encore sans enfant.
J’ai décidé de changer de vie et de ventre cette baraque me rappelant les bons moments que nous avions eu Sacha et moi.
Les bons moments et les moins bons quand j’ai voulu aller me coucher.
Savoir, que même si les draps avaient été changé, c’est là qu’elle devait se faire prendre comme une chienne, lui finissant à ma place, je suis allé dormir sur mon canapé.

Mes affaires à mon tour ramassées, mon divorce engagé, mes meubles dans un garde-meuble, j’ai pris le train pour aller rencontrer une DRH qui recherchait un profil comme le mien.
Je viens de la rencontrer, cette ville du sud de la France est plaisante, je pense que c’est le lieu idéal pour refaire sa vie.
Je prends un verre à la terrasse d’un café quand on m’apostrophe.

• Marc, ça fait si longtemps.

Au premier abord, cette très belle femme dans mes âges m’est inconnue.
Mais à y bien regarder, un air de déjà vue me fait voir que je la connais.
Je la connais bien d’ailleurs.

• Françoise, toi ici aussi loin de notre ville d’origine.
• Je peux m’assoir.
• Bien sûr, après 20 ans, ça me fait plaisir de nous retrouver.
• 24 ans, nous en avions 20 et comme nous sommes nés à un jour d’intervalle, ça fait bien 24 ans.
• Excuse, j’ai tendance à me rajeunir auprès des femmes depuis que la mienne m’a quitté.
• Je parie qu’elle t’a fait cocu.
• Avec un jeunot de l’âge de mes fils.
• Nous sommes toutes des salopes et les hommes aussi, c’est ainsi que vous nous aimez.
• Es-tu une salope toi aussi ?
• Si tu connaissais ma vie après que toi-même tu m’aies abandonné, tu éviterais de poser cette question.

J’ai connu Françoise avant de rencontrer Sacha et de l’épouser.
J’étais amoureux d’elle, maos à 20 ans, on a d’autres objectifs que d’aller voir le maire et le curé.
Françoise baisait bien, j’étais loin d’avoir été le premier sans que ça me gêne.
En ces temps-là, car nous étions sans attache, maintenant ayant vieilli, m’être fait cocufier, ça a été plus dur à vivre.

• Dis-moi, je serais enchanté de savoir ce que tu es devenue.
• Tu sais que je suis toujours franche, mais avant te souviens-tu de notre jeu favori.

Je me penche, elle écarte ses cuisses malgré sa jupe serrée, sa chatte m’apparaît.
Une différence, elle est épilée alors que de mon temps sa toison auburn était énormément fournie.

• J’ai gardé l’habitude, alors es-tu prêt à entendre la vérité sur ma vie.
• J’ai tout mon temps, je suis venu pour un entretien d’embauche, je suis à l’hôtel en attendant leur réponse.
• D’accord, tu vas être surpris, après toi je me suis prostitué jusqu’à, il y a deux ans où j’ai quitté le tapin pour ouvrir la boutique de sous vêtements féminins que tu vos là-bas à droite.
• Le tapin, toi qui refusais de me sucer, ta culotte et ta chatte que tu me montrais, c’était tout ce que tu savais faire.
• C’est sûr que j’ai bien progressé, maintenant mon corps est ouvert à tout vent bien que depuis que j’ai quitté Brest, je suis vierge de toutes bites.
• Tu tapinais à Brest, comment nous du centre de la France, t’es-tu retrouvée dans cette ville à marins ?
• Oui, après que tu m’es quitté, je suis partie en stop, je voulais voir la mer, mais celle déchainée, pas celle plus près de chez nous souvent calme.
Sans le savoir, le destin a voulu que je rencontre un marin, mais qui rapidement m’a largué pour partir en fonction à Dakar.
J’ai cherché un travail, serveuse dans la rue de la soif.
De serveuse, je suis passée hôtesse et par vois de conséquence prostituée, de nombreux clients nous proposant de l’argent pour coucher avec nous.
J’ai accepté une fois, étant dans le rouge après un achat inconsidéré.
C’était fait, j’avais franchi la ligne et ceux qui cherchaient des femmes moyennant rémunération, se sont donné le mot et les propositions devenant de plus en plus alléchantes, un, deux, dix, cent, surement plus près de mille pendant toutes ces années.

Incroyable, Françoise s’était prostituée pendant tout ce temps sans que j’en aie conscience.
La vie est bizarrement faite.
Elle voulait des enfants, comme disait Nougaro, qui habitait non loin d’ici, chantait.

« Moi, je n’en voulais pas. »
Que se serait-il passé si j’avais épousé cette jolie femme que j’ai devant moi, épanoui malgré sa vie dissolue, impossible de le dire ?
Ai-je le droit d’y penser, après ce qui m’est arrivé et la tromperie de Sacha ?
Certes, je partais chaque semaine, mais dès mon retour, je m’attachais à la rendre heureuse même si elle semblait quelquefois un peu triste.
Sacha avait fait une dépression après un surmenage, mais je pensais que tout était rentré dans l’ordre.
Son bellâtre devait savoir la faire rire, moi j’y avais renoncé.
Pourquoi je pense à Sacha celle qui m’a trahi, je ferais mieux de m’intéresser à Françoise ?
Elle m’a bien dit que depuis deux ans, sa vie était devenue chaste.

• Chez toi ou à mon hôtel ?
• Pardon ?
• Oublie, un flash m’a traverser la tête, je revoyais nos années bonheurs.

Quand les mots dépassent votre pensée, il faut savoir ramer.
Comme un coup de raquette en revers, Françoise me répond du tact au tact.

• Chez moi, si je monte avec toi à l’hôtel, j’aurais l’impression d’avoir mon ancien boulot, car quoi qu’on en dise, se coucher pour du pognon, quel travail.
Il doit être fait consciencieusement pour le bien-être du client.
Mais je m’égare, c’est un peu comme toi, mes paroles dépassent mes pensées.
Pourquoi revenir deux ans en arrière, j’ai tourné la page ?

Nous éclatons de rire, c’est vrai que ça fait du bien de ce monde plein de bruts, mais surtout de faux cul.
Tu trimes pour nourrir, madame, lui apporter une vie confortable et pour vous remercier un simple mot « adieu ».

• Attends-moi cinq minutes, j’allais chez le traiteur chercher des tripoux.
Mais je me souviens, c’était ton plat préféré avec des pâtes al dentées.

Des tripoux d’Auvergne, Sacha refusait de m’en faire, elle disait que c’était dégueu.
C’est ainsi que je monte, terme impropre avec une ancienne pute.
Je dirais que je la suis jusqu’à son appartement.

• Embrasse-moi grand fou, si on m’avait dit en me levant ce matin que je retrouverais mon amour d’antan, j’aurais traité celui ou celle qui m’aurait dit ça de malade.
Soit indulgent, hier, j’ai regardé un film qui a fini tard.
Ce matin je me suis levée en retard, même mon lit est en l’état.

Je l’embrasse, je la caresser, je l’embrasse, je la caresse, je l’embrasse, ouf elle se baisse et après avoir défait la ceinture de mon pantalon, je peux m’introduire dans sa bouche pour une magistrale fellation.
Aucun imper, jusqu’à son lit, qui vraiment est dans un grand désordre ou l’ayant dénudé, je la prends dans un classique missionnaire pour commencer.
En levrette pour continuer et à la cuillère pour l’achever.
Il y a vingt ans, nous aurions fait le même parcours, sa simple main sur mon sexe ou dans son sexe, je serais passé pour un éjaculateur précoce, la privant des magnifiques orgasmes qui tout au long de notre défonce éclatent en elle.

• Et les tripoux, te faire l’amour, ça m’a ouvert l’appétit.
• Récupère, je les prépare, les pâtes aussi et je t’amène le tout sur un plateau.

Elle se lève, me montrant son joli cul et se dirige vers la cuisine, car j’entends un bruit de casserole.
À mes pieds, je sen quelque chose de bizarre.

• Françoise, le film que tu regardais, c’était un porno.
• Mince, mon gode.
Que fais-tu ?
• Je le mets à la poubelle, je crois que tu as tout ce que dont une femme peut aspirer à porter de tes mains.

Le gode, jeté dans le vide-ordure, j’enlace mon amour et c’est sur la table que je lui place les seins sur la table et que dans un regain de vigueur je la plante.
Moralité, les tripoux ont attaché et les pâtes, c’est de la colle.

• Bonjour madame, vous avez vu ces escarpins en devanture, permettez que je vous conseille ce modèle, certes un peu plus cher, mais qui galbera mieux votre pied.

Si vous voulez me trouver, mesdames pour que je vous conseille sur l’achat de vos chaussures, je me trouve dans une ville du sud de la France.
Je tiens la boutique avec ma femme dans la rue piétonne de cette ville.
Trois indices pour que vous me trouviez.
Il y a un café avec terrasse en face de notre boutique où je prends mon café chaque matin.
Entre commerçant, il faut savoir travailler en bonne harmonie.
Le deuxième indice, il y a un traiteur près de ce café qui est le seul de la région à vendre des tripoux.
Et enfin, Nougaro bien que cette ville soit proche, vous me trouverez non loin de là.
J’aurais pu vous en donner un dernier, mais là il faut vous dépêcher, elle voulait un enfant et je lui en aie donné un.
Dans quatre mois cet indice sera lettres mortes.
J’ai un grave problème avec Françoise, elle veut l’appeler Mathilde, il paraît que ce vieux prénom est à la mode.
Moi, c’est Sonia, aller savoir pourquoi.
Mais, ce que veut une femme !
Chouette, c’est un garçon.
Lionel, Kylian, Édouardo, des noms de footballeurs, ça pullule.

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