COLLECTION NUIT DE NOËL. Le SDF et le père Noël (4/4) - histoire érotique

• Bonjour monsieur, je m’excuse de vous déranger !

On connaît cette phrase, c’est celle que je prononce à Louis, un père Noël SDF que j’invite à venir jouer son rôle grâce à sa grande barbe blanche.
Un père Noël, enfin presque, je devrais dire un homme avec une barbe blanche que ma fille ne pourra pas essayer de l’arracher comme elle l’a fait l’an dernier.
Moment de solitude pour une mère adoptive, qui veut le meilleur pour cette enfant venue du bout du monde.
Si Léon mon mari, tenant avec moi l’une des bijouteries de la place Vendôme, non, pas une grande, voire une très grande comme Cartier, Van Cleef, ou autre Bäumer.
Petite, mais bien assez grande pour vivre sans souci, pour preuve la rivière de diamants vendu à la cantatrice madame Lopez, qu’elle va porter le soir de Noël à l’Opéra dans un de ses récitals.
350 000 €, c’est loin d’être négligeable dans le bilan de fin d’année que nous allons présenter à l’administration fiscale.
Léon, donc que j’ai épousé et qui a été incapable de faire de moi une femme comblée en m’apportant la maternité.

Ce qui me fait le plus mal, c’est la façon qu’il a eu à me dire qu’il avait réglé le problème suite à mon erreur de l’avoir installé dans notre appartement.
J’ai simplement eu peur qu’il ne me fasse faut bon le soir de Noël.
Je voulais surtout me faire plus grosse que le bœuf le soir de cette fête devant mes invités qui passent comme tous les ans Noël avec nous.
Lorsque Léon est sorti de sa chambre, il m’a annoncé avoir réussi à ce qu’il parte le lendemain matin, alors que pétochard, il a cédé sous son chantage de le voir rester jusqu’à la fin de la trêve hivernale.

Lorsque Babette a dit à Léon que le père Noël s’était des bobards de parents à l’intention des enfants au retour de son école.
Comment aurais-je pu me douter qu’à son âge, ma fille, enfin, fille adoptive son vrai nom étant Taïa, ramenée de Thaïlande soit assez perspicace pour comprendre les dire d’une autre enfant malgré son jeune âge.
Bref, devant le fait accompli, j’ai accepté sa présence à notre table au repas d’hier au soir.
Louis, m’a vu préparé les gouttes de somnifère de Léon, surdosant un peu comme je le fais un soir de temps en temps.
Mon dieu encore un mensonge, c’est tous les soirs que je surdose, ce qui me permet d’avoir des fantasmes surtout après avoir vu la queue de mon père Noël dans la baignoire de la salle de bains.
Un peu de franchise, salope, cette queue t’a fait envie et lorsque tu as vu qu’il te voyait, tu as délibérément appuyé sur le compte-gouttes, te dégageant une grande plage horaire pour avoir assez de bon temps.
Va voir le curé et dit lui que tu as été une parfaite épouse, lorsque Louis a ouvert la porte et qu’il est venu nu, se frotter contre toi.
As-tu esquissé le moindre remords lorsqu’il t’a demandé de le sucer, alors que c’était pécher de chair et qu’à ce titre tu te savais bonne pour les flammes de l’enfer ?
Alors, après que cet amant, t’ait permis de découvrir ce plaisir, dit de la chair, que vas-tu répondre à cet homme ?
Certes mou de la queue, après qu’il vienne de t’interpeler ton amant étant encore dans tes bras.

• Léon, te souviens-tu de notre contrat de mariage ?
• Tu ne vas pas me faire ça, après ce que j’ai fait pour toi pour gérer la bijouterie de tes parents, tu balayerais ça d’un simple revers de la main !
• Et comment que je vais le faire, je viens de découvrir, comment une femme devrait être baiser tous les soirs, voir à d’autres moments ?
Fiche le camp, je crois que la place sur cette bouche de métro est plus la tienne que celle de Louis.
Qu’en penses-tu mon amour.
• Hélène, loin de moi l’envie de m’initier dans tes affaires de famille, mais la bouffe est bonne et la baise à la hauteur.
Léon tu as moins de cinq minutes pour aller poser ton cul sur la bouche d’égout, à moins que tu veuilles assister à la turlute que ta femme, enfin ton ex-femme va me faire avant que je la prenne en levrette et que j’en fasse ma petite chienne fidèle.

Léon s’est levé, il venait de prendre dix ans et est sorti de la chambre pendant que je recommençais à sucer Louis.

• Maman ou est papa, c’est bientôt Noël et je voudrais qu’il me dise ce qu’il va offrir à Gladys !
Qui c’est ce monsieur à la barbe blanche, vous n’allez pas me refaire le coup du père Noël !

Cinq ans et déjà si perspicace.

• Non ma chérie, je suis ton nouveau papa.
• Ah bon !

Amen, pour un papa mort au champ d’honneur.
Mais plutôt à celui d’horreur ayant mal assumé et sa couardise et sa sexualité bien moins ardente que celle que m’a démontré Louis avant que Gladys l’amène dans notre salle pour déjeuner.

• Que fais-tu mon chéri, à qui téléphones-tu ?
• Pour le réveillon de Noël, je me vois mal être parmi nos invités dans ces vêtements tout juste bon à donner à Emmaüs !
Devant chez Arnis, il y a une bouche de métro où j’ai passé un moment.
L’un de ses clients a laissé tomber une carte, je les appelle afin qu’ils envoient leur meilleur tailleur pour me confectionner un costume.
• Louis, voit plus grand, nous allons t’en faire faire une demi-douzaine, je te verrais bien dans du bleu, du gris et va pour un noir.
Nous pourrions être amenés à assister à un enterrement et il faut être prévoyant.
Mieux nous allons demander à Arnis de te faire deux smokings, tu vas être splendide avec un blanc ou un noir, mais bien sûr nous allons te faire les deux dans la même couleur.

Les costumes Arnis, vous connaissez, un célèbre homme politique le connaît bien, ça lui a couté cher politiquement.
Mon ami et amant, l’a fait venir avec ses petites mains et Louis est la coqueluche de ces dames pour cette soirée de Noël.

• Louis, j’ai l’impression que je vous ai déjà vue, vous pouvez m’éclairer !
• Maria impossible que nous nous soyons rencontré à moins que vous m’ayez déjà vu à Cayenne, casser des noix de coco avec la simple force de mes mains.
• Comment aurais-je pu connaitre des légionnaires, certes j’ai chanté à Cayenne, mais sans plus.
• Il est dommage que le Covid ait annulé votre récital, mais nous aurons peut-être un aperçu de votre talent après que nous ayons ouvert nos cadeaux pour cette fête de Noël.

C’est à moi que lorsque nos invités sont partis avec leurs cadeaux, que Louis m’avoue la vérité concernant la Lopez.
C’est bien à Cayenne qu’elle l’a connu, avant d’être repérée dans un bar à pute de la ville où elle chantait et faisait des passes avec tout ce qu’il bougeait.
Lorsque Louis a pris dans le compotier une noix de coco et que d’une seule main, il l’a éclaté, j’ai nettement vu qu’elle avait un doute, qu’il se connaissait.

• Bonjour madame Lopez, je vois que vous avez ôté votre alliance, votre mariage avec Monsieur Abdallah s’est mal passé !
• Monsieur Louis, vous avez un métro de retard !
Le jeune homme qui m’accompagne s’appelle Tchang, c’est le fils de l’empire des télécoms chinois que je vais épouser et qui vient chez vous me choisir ma bague de fiançailles.

Que dire de plus, à oui, nous sommes à la veille de Noël ?
Je suis passé près de la bouche de métro où j’étais descendu chercher mon père Noël, au bras de Louis.
Je suis passée sans tourner la tête, un autre père Noël semble être là avec sa barbe blanche, un vague air d’un certain Léon !
Pas anormal après un an de bouche d’aération du métro Parisien.
Pourquoi prendre le risque de perdre la poutre qui m’envoie en l’air chaque fois que je le désire ?
Certaines nuits, dès que Taïa est couché, Gladys vient nous rejoindre, Louis m’ayant expliqués qu’elle était sa maîtresse.
J’ai appris avec elle les amours féminins sans pour autant perdre de vue, l’homme me faisant vibrer.
Il le fait à tel point qu’elle comme moi, nous sommes enceinte de nos agapes sexuelles.
Mon Dieu...
Je rigole, il y a bien des mois que j’ai abandonné cette mauvaise habitude de parler à celui que personne n’a jamais vu.
Surtout que Louis a interdit à ma fille et dans le futur avec notre garçon, que le père Noël vienne personnellement leur remettre leurs cadeaux.


Encore, joyeux Noël, mes chers lecteurs et surtout Lectrices.
Chris71...