COLLECTION PUTE. Grand-mère Mathilde (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION PUTE. Grand-mère Mathilde (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION PUTE. Grand-mère Mathilde (1/1)
Combien j’en ai fait aujourd’hui, le gros Léon, l’homme au chapeau, le jeune puceau Français, l’homme que je voyais pour la première fois ressemblant à un squelette et le vieux Firmin, antiquaire de son état.
Cinq clients en trois heures.
Aujourd’hui au moment où je me lave la chatte avant de redescendre au bar voire si un autre client a besoin que je m’occupe de lui ce soir, je compte le nombre d’hommes que j’ai satisfaits.
Mais avant, Firmin va nous faire sauter un ou deux bouchons, ce sera autant de gagner lorsque madame Irma nous payera nos passes et nos bouchons en fin de soirée.
Ça fait combien de temps, que je vends mon cul dans ce bordel belge proche de la frontière et dans le village voisin où j’habite avec grand-mère Mathilde.

• On y va, ma femme va trouver bizarre que je rentre si tard.
• Si tu es pressé Ludovic, demande à Colette ou Sabrina de monter avec toi, tu vois bien que monsieur Firmin nous offre une deuxième bouteille de champagne.
• Mais c’est toi que je veux et je suis pressé.
• Tu dis que tu es pressé et quand nous serons dans la chambre, tu mettras trois plombes à décharger, pourtant chaque fois, je te suce à la limite de me bloquer la mâchoire.
• J’ai toujours été long, c’est pour cela que Roxane refuse que nous fassions l’amour.
• Ici on baise, l’amour on verra ça plus tard, aller vient, on monte, excusez monsieur Firmin, le devoir m’appelle.

Six, avec un autre que Ludovic, j’aurais eu le temps de faire une passe de plus.
Mais bon, avec les couches tard qui vont passer au bordel de madame Irma avant minuit où elle va fermer, j’aurais fait largement mon taf de bites.
Comment suis-je devenu pute dans ce bordel ?
Mon histoire commence lorsque je suis née.
C’est enceinte que Maman s’est retrouvée.
Dans un premier temps, elle a quitté la Belgique et pris le chemin de Lille, mon père inconnu, nous ayant abandonné.
Comme de nombreuses jeunes filles, elle avait cru au grand amour qui s’est transformé en un coup de queue gagnante, hélas, seulement pour elle.
Je suis une pute, mais maman est toujours restée une femme honorable à faire des ménages pour un hôtel borgne de Lille avant de venir avec moi à Paris ayant été embauchée dans les usines Renault Billancourt.
Maman comme moi était très jolie et elle a même tourné dans les studios de cette ville avec moi dans un film.
Elle en parlait comme si elle avait été Greta Garbo ou Catherine Deneuvre alors qu’elle passait avec un landau, avec moi dedans, derrière le couple des vedettes qui s’embrassaient fougueusement.
Elle en parlait sans ce souvenir et du titre et du metteur en scène.
À ce qu’elle m’a dit, elle avait un chapeau qui lui cachait le visage et pour moi c’était le landau la vedette, mais elle m’a assuré que j’étais à l’intérieur.
Pour les vacances, les petites s’était tante Johana qui me gardait, elle était portugaise, je parle cette langue, elle me l’apprenait.
Nous l’appelions « tante » alors qu’elle était simplement notre voisine à la retraite.
L’été donc, pour les grandes on prenait, le train jusqu’en Belgique ou mamy Mathilde avait une maison avec un petit jardin où je jouais sous un cerisier lorsqu’il faisait beau.
Comme maman, ma grand-mère était une femme honorable qui avait eu son homme mort écrasé par une voiture ayant pris la fuite.
Pas de constat, pas de paiement du préjudice, ce qui par la suite devait précipiter la vie que je vis maintenant à sucer des bites et me faire sauter de six à douze fois les meilleurs jours.
Je vois assez de sexe journellement sauf le dimanche pour être restée célibataire.
Les seules fois, deux pour être exact, ou j’ai été demandé en mariage, s’étaient par des clients que j’avais satisfaits très professionnellement et qui voulaient de moi pour toute leur vie.
Ces deux mecs venaient chacun de me payer une bouteille de champagne et comme j’avais d’autres passes à faire, j’avais simplement trempé mes lèvres dans ce breuvage, eux ayant bu le reste.
Madame Irma l’achetait via un cousin qui le touchait à des prix hors concurrence.
Je me suis toujours demandé comment il aurait été si la concurrence lui avait vendu.
Avec nos fesses, nous faisions du meilleur boulot que ce cousin aux mains baladeuses chaque fois qu’il livrait notre bar à pute.
Madame Irma avait la soixantaine fleurissante et elle emmenait ce cousin pendant presque une heure dans ses appartements.
J’avais appris qu’elle était pute elle aussi du temps ou il y avait des maquereaux.
Elle avait tapiné à Toulon montant de jeunes marins boutonneux avant que son mac soit obligé de prendre le train rapidement avec sa pute suite à une embrouille et de gros risques qu’il se fasse descendre.
Ils étaient venus dans cette ville de Belgique où il avait acheté ce bar qu’il avait transformé en bar à pute où nous travaillons à trois filles.
J’en ai déjà parlé, Colette la rousse et Sabrina la black.
Colette est mariée, son mec, loin d’être jaloux, tient un garage tout près de chez grand-mère.
Sabrina qui est toujours avec des guêpières de différentes couleurs se caractérise par de très gros seins.
Ses clients adorent lorsqu’elle leur fait des branlettes espagnoles ou encore des cravates de notaire, au choix.
Bref madame Irma payait, son cousin en partit en nature, ça nous faisait marrer et pendant ce temps, c’est elle qui avait ses mains au cul.

Dès que j’ai eu douze ans, j’ai pu récupérer un vélo et j’allais à la piscine dans cette ville voisine avec des copains dont Jean qui lors de ma seizième année m’a pris mon pucelage.
Pris, c’est un grand mot, je lui ai donné pour qu’il arrête de m’emmerder.
En vélo, nous passions avec la bande devant le bar à pute de madame Irma.
Jean nous a dit qu’il avait perdu le sien avec Rosette, une fille travaillant avec madame Irma quelque temps avant moi.
Un jour, ma grand-mère est devenue impotente, il nous était impossible de payer une garde malade, maman subvenant déjà à ses besoins et au mien.
Il a été décidé que je ferais ma valise et que c’était moi qui m’occuperais d’elle.
Tout a bien été pendant un an.
Nous vivions chichement, mais avec le jardin qu’elle faisait avant de se trouver rivé à ce fauteuil où je la plaçais à son levé jusqu’à son couché, je l’avais continuée et nous avions des légumes à manger.
C’était toujours ça d’économisé.
C’est lorsque maman a son tour ayant eu un problème au sein droit, s’avérant être un cancer que la merde est arrivée.
Certes, la merde, je connaissais aux fesses de grand-mère lorsqu’elle se satisfaisait dans sa couche.
Il fallait les acheter, payer l’électricité, l’eau et autres nécessitées pour vivre alors que les chèques de maman se sont arrêtés.

• Madame, je voudrais travailler chez vous.
• C’est moi qui m’occupe du bar, je fais cela seule.
• Non, le bar, c’est bien, mais je veux travailler avec vos clients !
• Tu t’es déjà prostitué !
• Non, mais je pense qu’avec vos conseils, je ferais ça très bien.
• Tu es jolie mais mal attifé, mais ça peut s’arranger.
Revient à la fin du mois, Rosette nous quitte et tu feras un essai, si ça marche...

Ça a marché et depuis je suis l’une des putes les plus demandées de la ville ou je travaille.
Un soir, j’ai voulu coucher mamy Mathilde comme je le faisais tous les soirs.
Colette vient me prendre avec sa voiture pour m’emmener au turbin.
Elle s’était endormie à jamais.
J’ai observé trois jours de deuil avant de retourner au bar.
Certains diront que j’aurais pu arrêter et trouver un travail honorable, mais qu’est-ce qu’un travail honorable ?
Trimer comme maman en usine pour un patron qui vous exploite et une misère du côté de votre portefeuille alors qu’avec mes clients le pouvoir, c’est moi qui l’ai.
Les voir la bite à l’air ce sont eux qui sont à ma botte, car c’est moi qui ai entre mes jambes, ce qui les fera jouir.
Sentir leur dard se tendre, frémir avant d’éjaculer, c’est moi qui ai ce pouvoir, eux ils sont comme des petits enfants encore prêts à appeler leur maman.
Maman, certains l’appellent au moment de se vider dans ma bouche ou ma chatte, mais ce sont ceux même à cinquante ans qui souffrent d’un syndrome d’Oedipe.
Ils sont tellement penauds d’avoir fait voir leur vraie nature qu’il nous est facile de leur faire payer quelques bouteilles pour que leur frustration s’estompe.
Ils savent que nous serons des tombes à leur envie de baiser leur propre mère.

Nous, les putes, ce que l’on aime, c’est la dernière partie de la soirée avant que notre bordel ferme.
Lorsque madame Irma nous donne le fruit de notre labeur, le partage des billets gagnés à nous faire enfiler.
C’est là que doit consister la différence entre fille de bar à pute et escorte.
Nous en avons une qui vient de temps en temps voir madame Irma, il semble qu’elle aime la verge de son neveu, mais aussi les femmes.
Un jour, notre patronne a eu un peu de retard, car elle était allée chez son médecin pour renouveler son ordonnance pour son diabète.
Madame Irma est friande de sucrerie et surtout de chocolat très noir et très fort en goût.
L’escorte est arrivée en taxi, mais le médecin ayant été appelé pour une urgence madame Irma avait du retard.
Nous avons discuté avec Lola et nous avons comparé notre travail.
Hors des partouzes auxquelles elle était invitée, elle, ce qui la faisait jouir, c’était le moment ou son client ou comme ce soir-là, sa cliente lui déposait son enveloppe dans la main.
Nous nous attendions la fin de la soirée pour ressentir la même chose.
Deux tiers pour madame Irma et un tiers pour nous.
Ça paraît beaucoup pour la patronne, mais c’est elle qui paye les frais généraux.
Il en va de même pour les bouteilles deux pour un, les comptes sont parfaits ainsi.
Quand madame Irma fait venir une escorte, certains diront que c’est un peu con de faire venir une pute, pardon une escorte alors qu’elle a trois pute à sa disposition.
Un jour, je l’ai interrogé à ce sujet, elle se refuse à mélanger travail et plaisir.
Nous nous sommes le travail, ces filles, c’est son plaisir.
Lors du partage Colette a plus d’argent que nous.
Son mari l’enculant régulièrement, madame Irma lorsqu’un client veut payer le tarif avec sodomie, elle le dirige vers elle sachant que Sabrina et moi c’est no.

Pour finir, car madame Irma m’appelle, dès que je redescends d’une passe s’étant très bien passée avec Gabrielle le maire de ma commune ou j’ai hérité de la maison de mamy Mathilde a même réussi à me faire jouir.
Ce salopard, mais c’est amical, sait y faire chaque fois qu’il vient me voir, ai-je le béguin ?
Non, une grande amitié nous lit, c’est lui qui m’a aidé lorsque ma mamy est décédée.
Maintenant, il s’occupe de mon adoption par madame Irma.
Elle vieillit et elle pense à ses filles, qui ont besoin d’elle.
Ce genre de bar à pute est recherché par des organisations un peu mafieuses et les filles finissent par être exploitées.
Déracinée cette femme de chez elle étant un arrache cœur pour elle, elle restera à l’étage ou elle habite depuis des années.
Moi, chez mamy Mathilde, mais je dois apprendre à conduire pour être plus indépendante étant obligée de venir au bar pour certaines servitudes.
Je pourrais faire comme notre patronne, arrêter de me prostituer pour servir le bar.
Non, avec l’accord de madame Irma nous avons en vue d’embaucher une jeune femme en recherche de travail et qui a répondu à notre annonce.
Pour moi une seule ombre à ce tableau, je désire finir ma vie avec une fille dans mon ventre dans les années futures.
Une fille car un garçon, dès son adolescence, pourrait faire le bordel dans notre bar à putes, mais j’ai le temps d’ici mes trente, trente-deux ans.

Je vous quitte, Ludovic est de retour et je vais encore en avoir pour une plombe.

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