COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. L’île déserte (2/2)
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. L’île déserte (2/2)
Combien de temps ai-je pleuré toutes les larmes de mon corps ?
Bien des heures sur cette petite bande de terre où j’ai atterri sans m’en rendre compte.
Parti dans un grand avion pour ces îles paradisiaque et avoir récupéré un petit avion piloté par Romuald, une fuite de ce que ce beau noir a appelé du kérosène, a entraîné une panne de moteur.
Panne ayant elle-même déclenché le crash de l’appareil malgré qu’il venait de sortir des chaînes de montage.
J’ai ressenti un grand choc et puis c’est devenu le néant.
C’est des heures plus tard que je me réveille nue dans une cabane de fortune sur une des nombreuses îles isolées formant l’archipel où se trouvait celle où nous nous rendions.
Je me retrouve seule avec Romuald, Luc mon mari et Sabine et Hugo mes enfants ayant coulé avec l’avion.
On comprend mes larmes surtout que pendant mon coma, notre pilote nous ayant dénudées pour sécher nos vêtements, un orage les a balayées aux quatre vents.
Chaque nuit étoilée, il est fréquent que Romuald bande.
J’avais entendu parler de ces noirs qui avaient de grosses et belles queues faisant fantasmer de nombreuses salopes, mais à ce jour, j’ai résisté mari et enfants étant si prêts dans leur cercueil sous la mer.
Ce matin, une nouvelle fois, je me réveille ma main a franchi le pas et c’est cette queue que j’ai saisie.
Certaines femmes vertueuses vont dire que je suis une femme de peu de foi comme je l’ai dit à peu de mètres de ma famille immergée, mais lorsque l’on a goûté au sexe, il est difficile de s’en passer.
Chez nous, j’ai été quelquefois tentée par des hommes même dont certains étaient copains de Luc, mais ce dernier me satisfaisant pleinement, ils pouvaient aller se faire voir.
J’ai déjà parlé de Sonia trompant Joseph son mari autant qu’il est possible de tromper un homme, mais moi j’ai toujours résisté à cette tentation.
C’est vrai que lorsque nous venions de décoller, je me suis fait la réflexion sur la bosse du short de Romuald promesse d’une bite de fort calibre.
Avec la frustration et l’isolement sans parler de sa nudité, il est normal qu’elle se retrouve dans ma main.
• Oui, c’est bon Ludivine, j’aimerais que tu la prennes dans ta bouche si tu le peux !
Je voudrais, mais, à peu pas, elle essaye, mais elle peut pas, trop grosse, alors je me contente de la lécher de son méat jusqu’à son trou du cul.
Pardons, mesdames, je suis grivoise, certainement l’isolement loin de tous les tabous apportés par notre civilisation.
J’essaye de faire le vide en moi, finissant par pivoter afin de m’empaler.
Mon dieu, que c’est bon, ma bouche était trop petite, ma chatte certainement grâce à la naissance de mes deux enfants, le reçoit sans broncher finissant même par sentir ses couilles toucher mes fesses.
J’aimais faire l’amour avec Luc dans cette position, lui dessous, moi dessus.
C’était fréquent lorsque je me soulevais qu’il déchausse, car je me soulevais de trop cassant le démarrage d’une jouissance.
La longueur de celle de mon noir m’évite cet inconvénient, mieux même, des orgasmes à répétition ponctue chaque empalement que je m’impose.
Un autre avantage, le dernier avant que je retombe sur la poitrine de mon amant, je hurle mon plaisir sans grands risques de déranger voisins et enfants.
Quelle heure est-il lorsque je finis par me réveiller, je suis toujours dans cette même position, le sexe de mon amant toujours bandé bien au tréfonds de mon intimité.
• Tu te réveilles petit bébé, j’ai encore envie de toi.
Il me bascule sous lui et cherche ma bouche, dernier réflexe de femme mariée, je tourne la tête pour le repousser.
C’est ma manière de rester fidèle à l’homme qui a fait de moi une femme, certes loin de la salope que je suis depuis que j’ai saisi cette queue gigantesque.
Au plus profond de cette nature, je deviens femelle et non femme lorsqu’il me fait repartir dans mes délires érotiques.
Tout à une fin surtout quand on a faim.
Je finis par me libérer et prenant le couteau que Romuald a laissé planté dans une noix de coco, je quitte pour la première fois notre campement sentant la nécessiter de digérer ce que je viens de faire.
Pourquoi le couteau ?
J’ai entendu parlée de l’île aux serpents et la phobie que j’ai de ces reptiles, fais que je préfère être armée si par malheur une de ces petites bêtes vient à traverser ma route.
Mes pieds eux aussi dénudés me brulent, je prends ça comme une punition pour ce que je viens de faire avec Romuald, comme le fond les pénitents se flagellant pour expier leur pêcher.
Je retrouve une autre plage, identique à celle de l’autre côté de l’île baignée par le même soleil.
Je marche à la lisière de l’eau rafraichissant ma voute plantaire.
Devant moi, une forme se traine, c’est une grosse tortue qui finit par rejoindre l’onde bleue et disparaitre à ma vue.
La trace qu’elle a laissée, va vers les palmiers, elle est venue pondre.
Je glisse ma main sous le sable, je sens des œufs, j’en sors un, il est tout chaud.
C’est à ce moment que je ressens la faim, je plante la pointe du couteau et je gobe ce qui aurait pu devenir une grosse tortue comme ça maman.
Combien d’œufs, certainement protégés comme le sont toutes les tortues je gobe comme je le faisais pendant ma jeunesse.
C’est repu, que la tombée de la nuit me surprenant, je me couche au pied d’un rocher en boule même si la chaleur du sable et de la nuit me permet de dormir.
Deux jours et deux nuits, je reste là, rongeant mon frein sachant trop bien la faible femme que j’ai montrée en cédant à mes bas instincts de femelle en chaleur.
La deuxième nuit, un orage éclate, comme lady Chatterley dont nous avons regardé le film la veille de notre départ, c’est nue que je danse sous la pluie me lavant du sable et du sel qui parcelle mon corps.
J’ouvre la bouche, l’eau tombe dedans me montrant que ce liquide est la source de la vie.
L’orage passé, je rejoins mon trou jusqu’au matin, Romuald semble avoir respecté mon besoin d’isolement et retraversant la cocoteraie, je retourne auprès de lui.
• Romuald, je t’ai rapporté quelques œufs de tortue, c’est très nourrissant.
Je suis revenue pleine de bonnes résolutions, mais la vue du sexe de mon amant black me les fait oublier dès que je le vois.
Certaines refond leur vie après bien des années, pourquoi attendre si longtemps lorsque l’on a à porter de main et de langue, un tel engin.
La pluie avait nettoyé le sable sur mon corps lorsque après lui avoir fait une fellation, il m’allonge de nouveau sur la plage, il me baise magnifiquement.
La multitude de mes orgasmes continuent à entretenir l’envie de sa queue, le soir, c’est repu de sexe, que nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre.
Lors de cette nuit, je me réveille, l’atmosphère semble complètement différente.
La lune a disparu et des draps me recouvrent.
Je bouge mon bras et je sens ma tête frotter un oreiller de façon bizarre.
Je la touche une sorte de bandeau l’entour un peu comme les turbans des fakirs.
Une veilleuse, me montre que je suis dans une chambre, il semble que ce soit un hôpital.
C’est le même genre que celle ou maman a fini sa vie frappée par un cancer du sein pris trop tard.
À mon autre bras, je sens une perfusion, comment suis-je arrivée là et où est Romuald ?
C’est à ce moment que la porte s’ouvre, laissant passer la lumière de ce qui semble être un couloir.
• Madame Ludivine vous êtes de nouveau parmi nous, que je suis heureuse.
• Je peux vous poser une question !
Où est Romuald, le pilote noir qui m’a sauvé la vie au détriment de ma famille ?
Le regard étrange de l’infirmière à ma question me laisse pantoise.
Est-ce la pénombre qui règne dans la chambre la lumière venante du couloir, mais j’ai l’impression de parler Hébreux ou toute autre langue étrangère.
Elle sort un portable de sa poche.
• Docteur Lambert, madame Ludivine est réveillée et me pose une question étrange, je suis dans l’incapacité de lui répondre !
En attendant ce docteur Lambert, elle contrôle la perfusion et inscrit les données de ma tension sur une feuille de soins, le docteur arrive son stéthoscope autour du cou.
• Madame, c’est Luc, votre mari qui vous a sauvé après l’avoir fait pour vos enfants.
En touchant l’eau, vous avez été projeté sur le pare-brise et vous vous êtes retrouvé dans le coma.
• Attendez, vous me dite que Luc est vivant et que c’est Romuald qui a coulé avec l’avion après m’avoir amené vers la plage ?
• Bien sûr, votre pilote a été tué sur le coup après avoir eu le temps de lancer un SOS qui a permis aux autorités de vous envoyer des secours très rapidement.
• Hélas, pour lui, votre mari dans un dernier effort voulait le sortir de là, mais il a vu l’avion s’enfoncer, faisant un linceul de son pilote.
Toute la famille est retournée en hélicoptère à votre point de départ ou vous avez ou être soignée sans savoir quand vous sortiriez du coma.
C’est dur à digérer, mais c’est plausible.
J’étais tellement obnubilé par la verge de Romuald pendant le vol que lorsque l’accident est survenu, mon cerveau pendant mon coma a dû continuer à croire que nous jouions les robinsons.
Mais au fond de moi, les fellations et autres pénétrations de cette belle bite noire m’apparaissent comme bien réelles, comment ai-je pu fantasmer à ce point tout cela.
• Madame, je préviens votre mari et vous pouvez être sans crainte, votre bébé va bien malgré le plus d’un mois que vous avez passé dans le coma.
Un bébé, un coma de plus d’un mois, j’ai du mal à l’admettre, la vie sur l’île m’apparaissant si réelle.
Il y aurait bien une solution, dès que je sors, je retourne dans l’archipel pour retrouver cette île voire si la cabane de fortune est encore là et si les petites tortues sont nées !
Il est vrai que je me souviens que la veille de notre départ, lady Chatterley nous avait si bien échauffé le sang que nous avons fait l’amour un long moment.
Est-ce à ce moment que nous avons conçu notre troisième enfant avec Luc ?
Pour le savoir, il me suffit d’attendre une huitaine de mois et que cet enfant vienne au monde.
Sa couleur me dira si j’ai réellement fauté avec Romuald.
Ce qui est sûr, c’est qu’au matin, Luc est là toujours aussi aimant qu’au premier jour.
• Maman, tu nous as manqué, on peut t’embrasser !
Recevoir ses enfants dans ces bras après avoir cru qu’ils étaient morts, quel bonheur.
Fantasme d’adultère ou mari héros de nous avoir sauvés comme il est rapporté aux vingt heures, qui donnent des nouvelles de la famille miraculée, la vie est magnifique à vivre.
Un dernier point me choc lorsque je peux me lever et aller prendre une douche.
La glace dans la salle de bains me renvoie mon image, bizarrement les coups de soleil que j’ai attrapé semble avoir disparu, en un mois, est-il possible qu’ils aient disparu !
Bien des heures sur cette petite bande de terre où j’ai atterri sans m’en rendre compte.
Parti dans un grand avion pour ces îles paradisiaque et avoir récupéré un petit avion piloté par Romuald, une fuite de ce que ce beau noir a appelé du kérosène, a entraîné une panne de moteur.
Panne ayant elle-même déclenché le crash de l’appareil malgré qu’il venait de sortir des chaînes de montage.
J’ai ressenti un grand choc et puis c’est devenu le néant.
C’est des heures plus tard que je me réveille nue dans une cabane de fortune sur une des nombreuses îles isolées formant l’archipel où se trouvait celle où nous nous rendions.
Je me retrouve seule avec Romuald, Luc mon mari et Sabine et Hugo mes enfants ayant coulé avec l’avion.
On comprend mes larmes surtout que pendant mon coma, notre pilote nous ayant dénudées pour sécher nos vêtements, un orage les a balayées aux quatre vents.
Chaque nuit étoilée, il est fréquent que Romuald bande.
J’avais entendu parler de ces noirs qui avaient de grosses et belles queues faisant fantasmer de nombreuses salopes, mais à ce jour, j’ai résisté mari et enfants étant si prêts dans leur cercueil sous la mer.
Ce matin, une nouvelle fois, je me réveille ma main a franchi le pas et c’est cette queue que j’ai saisie.
Certaines femmes vertueuses vont dire que je suis une femme de peu de foi comme je l’ai dit à peu de mètres de ma famille immergée, mais lorsque l’on a goûté au sexe, il est difficile de s’en passer.
Chez nous, j’ai été quelquefois tentée par des hommes même dont certains étaient copains de Luc, mais ce dernier me satisfaisant pleinement, ils pouvaient aller se faire voir.
J’ai déjà parlé de Sonia trompant Joseph son mari autant qu’il est possible de tromper un homme, mais moi j’ai toujours résisté à cette tentation.
C’est vrai que lorsque nous venions de décoller, je me suis fait la réflexion sur la bosse du short de Romuald promesse d’une bite de fort calibre.
Avec la frustration et l’isolement sans parler de sa nudité, il est normal qu’elle se retrouve dans ma main.
• Oui, c’est bon Ludivine, j’aimerais que tu la prennes dans ta bouche si tu le peux !
Je voudrais, mais, à peu pas, elle essaye, mais elle peut pas, trop grosse, alors je me contente de la lécher de son méat jusqu’à son trou du cul.
Pardons, mesdames, je suis grivoise, certainement l’isolement loin de tous les tabous apportés par notre civilisation.
J’essaye de faire le vide en moi, finissant par pivoter afin de m’empaler.
Mon dieu, que c’est bon, ma bouche était trop petite, ma chatte certainement grâce à la naissance de mes deux enfants, le reçoit sans broncher finissant même par sentir ses couilles toucher mes fesses.
J’aimais faire l’amour avec Luc dans cette position, lui dessous, moi dessus.
C’était fréquent lorsque je me soulevais qu’il déchausse, car je me soulevais de trop cassant le démarrage d’une jouissance.
La longueur de celle de mon noir m’évite cet inconvénient, mieux même, des orgasmes à répétition ponctue chaque empalement que je m’impose.
Un autre avantage, le dernier avant que je retombe sur la poitrine de mon amant, je hurle mon plaisir sans grands risques de déranger voisins et enfants.
Quelle heure est-il lorsque je finis par me réveiller, je suis toujours dans cette même position, le sexe de mon amant toujours bandé bien au tréfonds de mon intimité.
• Tu te réveilles petit bébé, j’ai encore envie de toi.
Il me bascule sous lui et cherche ma bouche, dernier réflexe de femme mariée, je tourne la tête pour le repousser.
C’est ma manière de rester fidèle à l’homme qui a fait de moi une femme, certes loin de la salope que je suis depuis que j’ai saisi cette queue gigantesque.
Au plus profond de cette nature, je deviens femelle et non femme lorsqu’il me fait repartir dans mes délires érotiques.
Tout à une fin surtout quand on a faim.
Je finis par me libérer et prenant le couteau que Romuald a laissé planté dans une noix de coco, je quitte pour la première fois notre campement sentant la nécessiter de digérer ce que je viens de faire.
Pourquoi le couteau ?
J’ai entendu parlée de l’île aux serpents et la phobie que j’ai de ces reptiles, fais que je préfère être armée si par malheur une de ces petites bêtes vient à traverser ma route.
Mes pieds eux aussi dénudés me brulent, je prends ça comme une punition pour ce que je viens de faire avec Romuald, comme le fond les pénitents se flagellant pour expier leur pêcher.
Je retrouve une autre plage, identique à celle de l’autre côté de l’île baignée par le même soleil.
Je marche à la lisière de l’eau rafraichissant ma voute plantaire.
Devant moi, une forme se traine, c’est une grosse tortue qui finit par rejoindre l’onde bleue et disparaitre à ma vue.
La trace qu’elle a laissée, va vers les palmiers, elle est venue pondre.
Je glisse ma main sous le sable, je sens des œufs, j’en sors un, il est tout chaud.
C’est à ce moment que je ressens la faim, je plante la pointe du couteau et je gobe ce qui aurait pu devenir une grosse tortue comme ça maman.
Combien d’œufs, certainement protégés comme le sont toutes les tortues je gobe comme je le faisais pendant ma jeunesse.
C’est repu, que la tombée de la nuit me surprenant, je me couche au pied d’un rocher en boule même si la chaleur du sable et de la nuit me permet de dormir.
Deux jours et deux nuits, je reste là, rongeant mon frein sachant trop bien la faible femme que j’ai montrée en cédant à mes bas instincts de femelle en chaleur.
La deuxième nuit, un orage éclate, comme lady Chatterley dont nous avons regardé le film la veille de notre départ, c’est nue que je danse sous la pluie me lavant du sable et du sel qui parcelle mon corps.
J’ouvre la bouche, l’eau tombe dedans me montrant que ce liquide est la source de la vie.
L’orage passé, je rejoins mon trou jusqu’au matin, Romuald semble avoir respecté mon besoin d’isolement et retraversant la cocoteraie, je retourne auprès de lui.
• Romuald, je t’ai rapporté quelques œufs de tortue, c’est très nourrissant.
Je suis revenue pleine de bonnes résolutions, mais la vue du sexe de mon amant black me les fait oublier dès que je le vois.
Certaines refond leur vie après bien des années, pourquoi attendre si longtemps lorsque l’on a à porter de main et de langue, un tel engin.
La pluie avait nettoyé le sable sur mon corps lorsque après lui avoir fait une fellation, il m’allonge de nouveau sur la plage, il me baise magnifiquement.
La multitude de mes orgasmes continuent à entretenir l’envie de sa queue, le soir, c’est repu de sexe, que nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre.
Lors de cette nuit, je me réveille, l’atmosphère semble complètement différente.
La lune a disparu et des draps me recouvrent.
Je bouge mon bras et je sens ma tête frotter un oreiller de façon bizarre.
Je la touche une sorte de bandeau l’entour un peu comme les turbans des fakirs.
Une veilleuse, me montre que je suis dans une chambre, il semble que ce soit un hôpital.
C’est le même genre que celle ou maman a fini sa vie frappée par un cancer du sein pris trop tard.
À mon autre bras, je sens une perfusion, comment suis-je arrivée là et où est Romuald ?
C’est à ce moment que la porte s’ouvre, laissant passer la lumière de ce qui semble être un couloir.
• Madame Ludivine vous êtes de nouveau parmi nous, que je suis heureuse.
• Je peux vous poser une question !
Où est Romuald, le pilote noir qui m’a sauvé la vie au détriment de ma famille ?
Le regard étrange de l’infirmière à ma question me laisse pantoise.
Est-ce la pénombre qui règne dans la chambre la lumière venante du couloir, mais j’ai l’impression de parler Hébreux ou toute autre langue étrangère.
Elle sort un portable de sa poche.
• Docteur Lambert, madame Ludivine est réveillée et me pose une question étrange, je suis dans l’incapacité de lui répondre !
En attendant ce docteur Lambert, elle contrôle la perfusion et inscrit les données de ma tension sur une feuille de soins, le docteur arrive son stéthoscope autour du cou.
• Madame, c’est Luc, votre mari qui vous a sauvé après l’avoir fait pour vos enfants.
En touchant l’eau, vous avez été projeté sur le pare-brise et vous vous êtes retrouvé dans le coma.
• Attendez, vous me dite que Luc est vivant et que c’est Romuald qui a coulé avec l’avion après m’avoir amené vers la plage ?
• Bien sûr, votre pilote a été tué sur le coup après avoir eu le temps de lancer un SOS qui a permis aux autorités de vous envoyer des secours très rapidement.
• Hélas, pour lui, votre mari dans un dernier effort voulait le sortir de là, mais il a vu l’avion s’enfoncer, faisant un linceul de son pilote.
Toute la famille est retournée en hélicoptère à votre point de départ ou vous avez ou être soignée sans savoir quand vous sortiriez du coma.
C’est dur à digérer, mais c’est plausible.
J’étais tellement obnubilé par la verge de Romuald pendant le vol que lorsque l’accident est survenu, mon cerveau pendant mon coma a dû continuer à croire que nous jouions les robinsons.
Mais au fond de moi, les fellations et autres pénétrations de cette belle bite noire m’apparaissent comme bien réelles, comment ai-je pu fantasmer à ce point tout cela.
• Madame, je préviens votre mari et vous pouvez être sans crainte, votre bébé va bien malgré le plus d’un mois que vous avez passé dans le coma.
Un bébé, un coma de plus d’un mois, j’ai du mal à l’admettre, la vie sur l’île m’apparaissant si réelle.
Il y aurait bien une solution, dès que je sors, je retourne dans l’archipel pour retrouver cette île voire si la cabane de fortune est encore là et si les petites tortues sont nées !
Il est vrai que je me souviens que la veille de notre départ, lady Chatterley nous avait si bien échauffé le sang que nous avons fait l’amour un long moment.
Est-ce à ce moment que nous avons conçu notre troisième enfant avec Luc ?
Pour le savoir, il me suffit d’attendre une huitaine de mois et que cet enfant vienne au monde.
Sa couleur me dira si j’ai réellement fauté avec Romuald.
Ce qui est sûr, c’est qu’au matin, Luc est là toujours aussi aimant qu’au premier jour.
• Maman, tu nous as manqué, on peut t’embrasser !
Recevoir ses enfants dans ces bras après avoir cru qu’ils étaient morts, quel bonheur.
Fantasme d’adultère ou mari héros de nous avoir sauvés comme il est rapporté aux vingt heures, qui donnent des nouvelles de la famille miraculée, la vie est magnifique à vivre.
Un dernier point me choc lorsque je peux me lever et aller prendre une douche.
La glace dans la salle de bains me renvoie mon image, bizarrement les coups de soleil que j’ai attrapé semble avoir disparu, en un mois, est-il possible qu’ils aient disparu !
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