COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Que la chair est faible (5/5)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Que la chair est faible (5/5) Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-12-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(5.0 / 10)

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COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Que la chair est faible (5/5)
Ouf, j’ai réussi à m’échapper, je suis un peu bourré quand Marie me récupère dès que j’ai passé la porte du presbytère.

- Viens prendre une douche, attention à toi Joseph, ils sont dangereux, mon père a failli finir alcoolo avec ces ivrognes.

Quand ma petite parle de son père chaque fois la vision de cet homme voûté qui a réussi à gruger tant de monde pendant tant d’années me passe devant les yeux même s’ils sont troubles.

Elle m’aide à me rendre sous la douche.
Heureusement que j’ai littéralement fui encore un à deux verres et je roulais par terre.
Et que dire de ces insinuations sur la fidélité de Marie quand j’entendais ces gens la dénigrer.
J’aurais dû mieux la défendre mais je savais que ce serait louche si j’insistais.
Je me déshabille ma nudité debout contre elle m’indispose.
On baise ensemble mais c’est la première fois que je suis nu debout.
Elle vient se coller à moi.
Sa poitrine s’imprime dans mon dos.
J’ai l’impression que son ventre est déjà rond et que mon fils bouge déjà mais c’est une impression.
Je me retourne et je l’embrasse comme jamais lui montrant tout l’amour que j’ai pour elle.
Je sens qu’elle tourne les boutons de la douche plutôt vétuste.

- Ah.
- Ça fait du bien, toujours prendre des douches froides.
- Mais je sens que tu commences à bander, tu vas débander.
- Non, ça me stimule et notre fils sera plus vigoureux.
- Notre fils, je voudrais te remercier d’avoir pris le risque de te faire prendre en m’accompagnant en ville.
Ça m’a été droit au cœur.
Prends-moi, je suis ton bébé ta chienne, ta.
- Dis-le mon cœur tu es ma petite pute.
- Ta petite pute c’est ça.
Oui, bien à fond, l’eau coule et mouille ma chatte et en plus je sens que je ruisselle.

Je lui prends les hanches et j’entre et je sors au plus profond que je veux aller.
Elle jouit et a un orgasme.
Si je l’avais lâché elle se serait écroulée dans le bac de la douche.
Je sens que j’ai remis mes pieds sur terre et quand nous nous séparons elle me sèche avec ma serviette en même temps que je le fais pour elle.

Traiter sa petite femme de pute pour un prêtre, j’atteins les sommets de l’ignominie.
Dire que Juda pense que je rêve d’une Marie la nuit.

Bref les quelques semaines qui suivent, nous baisons en faisant attention à Alexandre.
J’ignore pourquoi, j’aurais pu vouloir l’appeler Jean, Thomas, Simon, Pierre, Jacques ou Philippe.
Philippe c’est pas mal à oui, Barthélemy non, c’est Alexandre.
Un dimanche matin avant d’aller voir le match de notre équipe de foot, je suis au bistrot.
La conversation s’engage vers Marie.

- Tu as vu George, la petite Marie elle a bien un morpion dans le buffet.
- Arrête, les gars éviter les conneries, l’autre jour je blaguais quand je disais que je me l’étais pointé sur la table de la cuisine.
- Alors qui est le père.
- Joseph, avoue, tu te la pointe après la messe dans la sacristie.
- Dite, je vais vous quitter j’ai fait vœu.
- Je sais de chasteté.
- L’autre jour quand nous marchions, tu t’es arrêté pour pisser tu as une verge comme nous, je t’ai vu la secouer.
Comment tu fais quand un joli joufflu passe devant toi ?
- Je vais t’avouer quelque chose, je prends des douches froides.

Je manque d’éclater de rire, sous la douche même froide je bandais assez pour sauter Marie.

- Et si c’était Louis !
- Je sais que ton fils est précoce mais à douze ans.
- À douze ans, j’avais déjà jeté ma gourde, on est précoce dans la famille.
- Je croyais que c’était Agnès l’institutrice qui t’avais dépucelé et quand tu dis ta gourde, c’est ta gourme que tu as jetée.

Bref tous pensent que Marie est comme sa mère, une pute qui a eu des gosses sans que l’on ne connaisse le ou les pères.
En attendant ils cherchent tous des signes pour savoir qui a engrossé celle que je défendais pour qu’elle soit une de nos prochaines rosières aux fêtes de l’été.

Plus le temps passe et plus la grossesse de Marie se fait voir.
Par chance, Agnès l’ancienne institutrice vient habiter avec Agathe comme je lui avais suggéré de faire.
Ça fait rapidement le tour du village et du café surtout après quelques tournées de blanc.
Pour le blanc, avec la complicité de Jules le cafetier, il me sert de l’eau avec du sirop de citron.
Il a calculé la couleur en testant diverses quantités.
Seul problème, si j’attends avant de boire, le sirop a tendance à redescendre.
Quand Jules amène les verres, je bois cul sec en leur disant « à nous » ou « à la nôtre. »
- On a loupé le fils et la fille de cette gouine d’Agathe.
Je serais d’avis d’aller leur raser la tête.
- Ça vous apporterait quoi.
- Les PD et les gouines comme les travelos hors de la commune.
- Dis-moi, Georges j’ai appris que tu souhaitais devenir maire du village.
- Chut Joseph, je vais l’annoncer après le prochain conseil municipal.
- En attendant j’ai eu l’occasion de discuter avec ces deux femmes, elles t’aiment bien.
Je suis sûr que tu vas perdre deux voix.

Ma position est prise en compte.
Ils savent que souvent je sais sans avoir dire comment j’ai su.
J’ai éteint un incendie.

- Chéri, je suis en train de perdre les eaux, il faut faire quelque chose.

Depuis qu’elle a mis sa mère dans un Epad en ville, Marie passe tout son temps avec moi.
Je cours chez Jules pour qu’il appelle Blanche et son taxi ambulance.
C’est par la porte du presbytère ce soir de Noël que je monte avec Marie dans le taxi.
Il neige.

- Accrochez-vous j’ai mis moins d’une demi-heure en montant je vais gagner dix minutes en descente.

Nous nous accrochons.

- Soyez sans crainte avec Louise ma femme nous faisions des rallyes en compétition.

Rapidement nous arrivons devant la porte de l’hôpital entier.

- Blanche, je dépose Marie on va en ville et on revient.

Un brancard des infirmiers et Marie qui part vers la maternité.
Pour faire cours, Blanche me ramène près de mon aimé.
Elle est dans la salle de travail les pieds dans des étriers.
Aussitôt près d’elle, je m’agenouille.

- Marie veux-tu être ma femme ?
- Mais tu es prêtre Joseph !
- Prête défroqué, je viens d’aller voir l’évêque Juda qui a accepté que je les quitte.
Je veux que mon fils ait un père sans qu’il se cache.
- Poussez madame Marie.
Olga, notez, un garçon.
Quel nom lui donnez-vous !
- Mon homme veut l’appeler Alexandre.
- Notez, né à 0 heure 0 minute.
- J’ai changé d’avis ce sera Jésus.
Es-tu d’accord ?
- Marie, Joseph et Jésus, j’aime beaucoup.
Es-tu sûr que les gens vont voir notre famille comme un cliché ?

Épilogue :
J’ai quitté la prêtrise pour un emploi d’OS dans une entreprise locale.
Marie malgré nos deux enfants Jésus et Alexandra est entrée comme infirmière dans l’hôpital où mes enfants sont nés.
Je voulais Alexandre pour notre fils se sera Alexandra pour ma fille avec en plus le choix du roi.
La famille vit dans une petite maison que je retape et où Marie fait un jardin comme dans mon presbytère.
Le presbytère, il est fermé.
Plus de curé dans ce village.
Georges il est maire avec comme première adjointe Agnès l’ancienne institutrice qui vit avec Agathe un amour de vieux jour.

Demain nous partons en vacances avec les enfants pour les fêtes de Noël.
Georges et son conseil municipal ont développé une station de ski rapportant aux agriculteurs des revenues supplémentaires.
Les jeunes vont pouvoir rester au pays dans les hôtels qui vont ouvrir.
Blanche la marraine de Jésus va ouvrir une antenne de ses ambulances dans la maison où habitait Marie et sa maman.
Pour le lancement de la station, Agathe et Agnès se prennent pour des Bretonnes.
Dans la droguerie réhabilitée, elles ouvrent une crêperie pour les soirs après avoir fait du ski.
Elles sont allées faire une formation en Bretagne et il se dit qu’elles pousseraient le vice jusqu’à porter des coiffes bigoudènes.

Ma femme et mes enfants voient leur grand-père une fois par an dans son Abbaye.
Je vous laisse, Marie veut un troisième enfant.
Je viens de rentrer du travail, la tenue sexy quand elle m’ouvre la porte me fait bander.
Comment lui faire l’amour ?
Aucun problème les enfants étant chez Blanche, elle va trouver les moyens de m’émoustiller.
Après lui avoir mangé sa chatte blanche, je suivrais ses envies la soirée et ma vie étant devenue très intéressante même si j’aimais bien mes paroissiens et surtout paroissiennes avec leurs confidences.

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