Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (10 : La vengeance de Daniel)

Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (10 : La vengeance de Daniel)
Avertissement
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Nous vous conseillons de lire ou relire les neuf épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024.
***
Le ton paniqué d’Aude résonnait encore dans l’esprit de Nadine, et elle pressa l’accélérateur, son pied tremblant légèrement sur la pédale. Elle était passée en coup de vent acheter quelque chose pour Aude et maintenant elle se hâtait de regagner son domicile.
Elle n’avait jamais eu affaire à Daniel, mais ce qu’elle avait entendu dans la voix de son amante lui suffisait pour comprendre qu’il était dangereux et implacable. La peur d’Aude était viscérale, ancrée dans des années de soumission et d’humiliations. Il lui avait tout pris : sa liberté, son estime de soi, et même son droit de penser par elle-même. Nadine, elle, ne pouvait tolérer cela. Elle ressentit de la haine pour Daniel et était bien décidée à se battre pour Aude.
Quand elle arriva à son appartement, elle retrouva son amante recroquevillée sur le canapé, ses bras entourant ses genoux, sa respiration saccadée comme si elle manquait d’air. Son teint était livide, ses mains tremblaient toujours sur son téléphone, comme si elle s’attendait à ce que Daniel surgisse de l’écran pour la frapper. Nadine s’agenouilla immédiatement devant elle, posant ses mains chaudes sur celles d’Aude, cherchant à l’ancrer dans la réalité.
- Je suis là, murmura-t-elle doucement. Regarde-moi, mon amour. Tu es en sécurité ici. Il ne peut pas te faire de mal.
Aude leva lentement la tête, son regard embué de larmes s’accrochant désespérément à celui de Nadine.
- Il va me retrouver… Il ne lâche jamais prise. Il sait que j’ai fui, et il va tout faire pour me récupérer. Je le connais… Nadine, je suis terrifiée ! Tu ne sais pas de quoi il est capable !
Nadine resserra sa prise sur ses mains et secoua lentement la tête.
- Il ne sait pas où tu es. Et même s’il le découvrait, il ne pourra pas t’arracher à moi. Plus jamais, tu m’entends ? Je vais me battre pour nous deux. Crois-moi, je ne laisserai pas faire obstacle à notre amour !
Mais Aude secoua la tête, sa gorge nouée par l’angoisse.
- Il m’a toujours eue sous son contrôle… Je ne sais pas penser sans lui, Nadine. C’est horrible à dire, mais c’est la vérité. Il décidait tout, il me dictait chaque geste, et maintenant… Je suis perdue. Je crains de mal agir, de faire les mauvais choix. Je ne sais pas comment être libre. Et je suis si inquiète pour toi. Quand il saura, il fera tout pour te briser. Je ne supporte pas l’idée qu’il puisse s’en prendre à toi. Je t’ai déjà fait assez de mal, je crois.
Ces mots frappèrent Nadine. Aude ne savait plus fonctionner seule. Après vingt ans sous la coupe d’un tyran, elle était persuadée qu’elle ne pouvait exister que sous la domination d’un autre. Nadine ne pouvait pas la forcer à changer du jour au lendemain. Elle devait l’accompagner, la guider. Elle devait, d’une certaine manière, remplacer Daniel, mais avec douceur, sans cruauté. Aude avait besoin auprès d’elle une personne forte, qui la prend en mains. Nadine sera celle-là, sans se départir de son amour infini pour la femme de sa vie.
Nadine caressa lentement la joue d’Aude, une lueur de détermination dans le regard.
- Écoute-moi ma chérie. Tu n’es plus sous son contrôle. C’est moi qui suis là maintenant. Tu n’as plus besoin de réfléchir seule, je vais t’aider. Je vais prendre les décisions pour toi, le temps que tu retrouves confiance en toi. D’accord ?
Aude la fixa un long moment, une part d’elle-même horrifiée par cette idée, mais une autre soulagée.
- D’accord… Mais…
- Mais tu sais que tu es toujours aussi belle, même quand tu as peur ?
Surprise, Aude laissa échapper un gloussement. Nadine, posant soudainement une main sur sa nuque l’attira vers elle et l’embrassa fougueusement. Désarmée, Aude lui rendit son baiser avec autant d’intensité.
Elles commencèrent à se déshabiller en s’embrassant avec de plus en plus de passion, ne reculant que pour reprendre leur souffle.
- J’ai quelque chose pour toi, dit Nadine entre deux baisers.
- Hum ? répondit Aude, son visage plongé dans le cou de son amante.
Se dégageant avec peine d’Aude qui l’inondait maintenant de baisers, elle tira un paquet qu’elle avait ramené avec elle à la maison.
- Une minute ma belle, dit Nadine avec autorité, tu veux le voir ton cadeau ou pas ?
Aude cligna des yeux, ne comprenant pas où Nadine voulait en venir. Cette dernière, avec un geste théâtral, sortit un gros gode du paquet et le présenta à Aude comme un forgeron présenterait une épée à un chevalier. Aude écarquilla les yeux.
- Il ne te plaît pas ? Demanda Nadine.
- Oh… si mais… je ne pensais pas que tu aimais ça…
- C’est pour toi, la coupa Nadine. Mais qui sait ? On a beaucoup à apprendre l’une de l’autre, mais en attendant…
Elle prit son amante à la gorge et la colla sur le canapé. Son regard changea, ce n’était plus la douce Nadine de la vieille.
- Je veux que tu écartes bien tes jambes, je vais bien te faire hurler avec cette petite merveille.
Elle tint parole.
- Tu en as envie ?
- Oh oui, ma chérie, défonce-moi !
- Tu es trempée. J’avais prévu un lubrifiant, mais ce n’est pas nécessaire ! Tu vas couiner, mon amour !
Nadine rentra plus de la moitié du gode dans le vagin d’Aude, qui s’écarta sous la pression, puis le poussa vers le con de son amante pour le lui mettre le plus profondément possible.
Aude était au paradis : quel délice de sentir les mouvements de l’engin, même si, à l’instant, elle aurait eu envie d’une vraie bite. Aude hurlait alors que Nadine ne lui laissait pas un instant de répit.
- Prends-moi encore !
Aude était cambrée et offerte. Avec le gode, Nadine la possédait. Aude délirait, ne contrôlant plus son corps que le plaisir envahissait. Elle s’empara du gode qu’elle maintint en elle, sursautant et hoquetant de plaisir.
Elle le retira lentement, très lentement, de sa chatte béante, profitant de l’étirement de sa jouissance, enfin le gland sortit et tout le membre factice fut recouvert de sa cyprine.
Aude se releva chancelante après avoir joui comme une folle, et s’allongea sur le canapé pour reposer ainsi dans sa nudité. Aude, dans son délire sexuel, eut encore envie et se replanta le gode tout au fond de la chatte.
Ses yeux regardèrent sa maitresse avec un étonnement non dissimulé et une lubricité qui fit frissonner celle-ci. Nadine se dit qu’Aude est encore plus belle quand elle jouit !
Aude continuait, le gode entrait et ressortait d’elle, les spasmes s’enchainaient, qu’elle n’arrivait plus à contrôler. Elle prit alors la main de Nadine, pour que celle-ci s’empara du gode et qu’ainsi la pénétration fut entièrement de son fait et son plaisir au gré de sa volonté.
Alors que Nadine contrôlait maintenant les pénétrations du gode, Aude branlait son clito et écartait les lèvres de sa vulve de ses doigts en soupirant de bonheur. Elle en fut presque vulgaire, sans retenue. Elle frissonnait et, en sueur, tremblait de plaisir. Quand Nadine tenta de retirer le gode de la chatte béante, Aude gémit de désespoir et elle serra son poignet pour l’empêcher de l’enlever et l’obliger à le lui remettre afin de continuer de la pistonner.
Nadine était fascinée de constater à quel point Aude est dominée par ses sens. Ce jour-là, Elle ne compta pas le nombre d’orgasmes que sa chérie enchaina, avant de se réfugier dans ses bras, épuisée, enfin repue.
***
Nadine comprit qu’elle devait prendre Aude en main, la rassurer car cette dernière pouvait encore basculer du côté de Daniel à la moindre faiblesse. Au fil des jours, elle prit soin d’elle avec une dévotion presque obsessionnelle, au point que plus rien d’autre ne comptait désormais pour elle. Elle l’entretenait, la couvrait de cadeaux, l’enveloppait de douceur et d’attention. Chaque matin, avant de partir au travail, elle lui préparait son petit déjeuner, l’encourageait à sortir, à reprendre confiance en elle, à oublier le poids écrasant de son passé. Peu à peu, les sourires d’Aude se faisaient moins forcés, sa démarche devenait plus assurée. Si elle restait hantée par les messages incessants de Daniel, elle n’était plus seule pour les affronter. Nadine s’imposait comme son refuge, sa protectrice, sa providence.
Les semaines passaient, et sans qu’Aude ne s’en rende compte, elle était devenue une femme au foyer pour son amante. Elle s’occupait de l’appartement, des repas, du linge, trouvant une satisfaction étrange dans ces gestes quotidiens qui redonnaient un semblant de stabilité à sa vie. Nadine lui laissait croire qu’elle avait le contrôle, mais en réalité, elle façonnait leur nouvelle dynamique avec une précision chirurgicale. Aude ne prenait plus de décisions importantes, elle se laissait guider, se laissant porter par cette sensation de sécurité inédite.
Puis, un soir, après des ébats passionnés, alors que la chambre baignait encore dans une chaleur moite et que leurs souffles s’apaisaient peu à peu, Aude lâcha, presque dans un murmure :
- Je suis hypersexuelle… Et plus que ça, je ne mérite pas ton amour : je suis une trainée…
Nadine, allongée à côté d’elle, se redressa légèrement sur un coude.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda-t-elle doucement, cherchant à capter son regard dans la pénombre. Aude, aussi loin que je me souvienne, je t’aime ! Tu es la femme de ma vie, ma princesse !
Nadine étreignit son amante avec toute la force de son amour.
- Tu es comme un petit oiseau, que ce monstre a blessé. Quoiqu’il se soit passé, rien ne changera mon regard sur toi, mes sentiments, mon amour. Tu peux et tu dois tout me dire. Tu es prête à le faire et ça te soulagera.
Aude détourna les yeux, mordillant sa lèvre inférieure, hésitante. Elle sentait de plus en plus le besoin de se confier, mais la honte l’entravait encore. A qui d’autre que Nadine pouvait-elle raconter ces années d’humiliation, qui lui faisaient tant honte ? Finalement, elle inspira profondément et se lança, en un souffle, baissant les yeux, honteuse :
- Daniel… Il… Il a toujours su exploiter ça. Il m’a instrumentalisée pendant des années. J’aimais le sexe, j’avais de gros besoins, je le voulais, et lui… Il s’en est servi, me faisant baiser par ses amis, ses collègues, ses clients. J’étais consentante, au début. J’ai cru que c’était moi qui décidais, mais en réalité, il me manipulait, il faisait de moi ce qu’il voulait. La semaine, j’étais une mère au foyer. Le week-end, j’étais une pute gratuite au service de Daniel. J’étais incapable de dire non. Même quand mon esprit disait non, mon corps réclamait ça. Plus j’avais de partenaires et plus j’avais envie de baiser.
Un silence pesant régnait dans la pièce. Aude se recroquevilla légèrement, s’attendant à une réaction brutale, à un jugement, à une condamnation. Mais Nadine ne dit rien. Elle l’observa longuement, assimilant chaque mot, son regard exprimant non de la compassion, mais de l’amour autant que de la révolte. Elle comprit désormais l’ampleur de la reconstruction nécessaire. Aude n’avait jamais eu de repères normaux. Son corps et son plaisir avaient toujours été dictés par d’autres, transformés en outils de pouvoir, de domination. Nadine devait s’assurer qu’elle ne replonge pas, qu’elle n’éprouve plus ce besoin insatiable de se soumettre aux désirs d’un autre. Et que même si elle voulait ça, ça devait être avant tout pour elle-même.
D’une voix calme, elle finit par dire :
- J’avais pressenti, compris cela. Merci de me l’avoir dit.
Aude, surprise, tourna enfin la tête vers elle, baissant les yeux, s’attendant à être condamnée, convaincue de faire désormais horreur à Nadine.
- Tu… Tu ne me détestes pas ?
Nadine secoua la tête avec un petit sourire.
- Pourquoi est-ce que je te détesterais ? Ce n’est pas toi le problème, c’est lui. Tu n’as pas à avoir honte. L’hypersexualité c’est une bonne chose sauf quand c’est utilisé comme un moyen de contrôle par un autre. Et crois-moi, je ne vais pas le laisser gagner.
Aude sentit un poids s’alléger en elle. Mais elle ignorait que dans l’esprit de Nadine, une nouvelle stratégie venait de se mettre en place. Elle devait garder la sexualité d’Aude sous contrôle. Plus que jamais, elle devait l’ancrer à elle, lui prouver qu’elle pouvait trouver son équilibre ailleurs que dans la domination d’un homme.
- Tu es à moi maintenant, murmura Nadine en caressant doucement sa joue. Et je vais m’occuper de toi, comme tu le mérites.
***
Aude allait tout réapprendre avec Nadine, qui variait les plaisirs avec une inventivité troublante. Leurs ébats étaient torrides, empreints d’une intensité nouvelle pour Aude, qui se laissait guider avec une docilité presque inconsciente. Nadine croyait avoir réussi à la convertir pleinement au lesbianisme, convaincue que l’amour et le plaisir qu’elle lui offrait combleraient chacun de ses désirs. Avec Nadine, Aude découvrit tous les plaisirs possibles et imaginables existants entre deux femmes. Les amantes faisaient, chaque nuit et une bonne partie du week-end, longuement l’amour. Elles étaient insatiables, Nadine rattrapant en quelque sorte une partie du temps perdu, Aude découvrant des plaisirs qu’elle ne connaissait pas il y a encore quelques mois.
Dans leur relation fusionnelle, Nadine était l’initiatrice, de façon à répondre aux besoins de la libido exacerbée d’Aude. Nadine avait comme seul objectif qu’Aude soit heureuse, qu’elle ait tout le plaisir dont elle avait besoin, pour qu’elle ne retombe pas dans les travers de son addiction.
Aude enchainait les orgasmes et devait convenir que personne auparavant, même son ancien amant, Barnabé, ne s’était autant dévoué à son plaisir. Chaque orgasme de son amante était une victoire pour Nadine. Il renforçait les sentiments entre les deux femmes, devenues un vrai couple, fusionnel et amoureux. Aude reconnaissait qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse. Elle ne se lassait pas des cunnilingus de Nadine, toujours accompagnés par les doigts de la belle avocate.
Nadine, peu à peu, alla plus loin, sachant que c’est qu’Aude voulait : il ne s’agissait plus de faire l’amour, Aude voulait être baisée. Elle exigeait de Nadine, qu’elle se comporte comme le faisaient les amants que lui choisissait Daniel. Elle voulait alors être traitée de pute, de salope, de chienne, de cochonne. Nadine dut forcer sa nature pour se comporter comme Aude le voulait, mais elle savait que c’est ce dont elle avait besoin dans ces moments-là.
C’est ainsi qu’Aude n’oublierait jamais ce week-end, où, pour la première fois, Nadine la fista, enfonçant sa main fine dans la chatte de son amante.
Nadine approcha sa main du sexe ouvert et trempé d’Aude. Un doigt, puis deux, puis trois entrèrent en elle, jusqu’à ce qu’elle sente que sa main et tout son poignet allaient y passer.
Aude se figea sur place, repensant à ses amants les mieux membrés, ceux qui la prenaient sans retenue, qui la démontaient avec la force mâle et animale brute. Quand le poignet rentra en elle, Aude, enivrée par la surprise et la magie du moment, lâcha un cri du cœur.
- Oh mon Dieu, Nadine...
Ces petits cris accompagnèrent les allées et venues du poignet en elle. Il avait totalement disparu, avalé par le sexe d’Aude. Elle se tendait et offrait sa croupe à cette possession merveilleuse qui s’était faite lentement et inexorablement.
Aude basculait sa tête de droite à gauche, totalement possédée par un membre à laquelle elle ne s’attendait pas. Les allées et venues de plus en plus rythmées la rendaient folle et elle laissa ses hanches onduler autour de ce pilonnage terriblement féminin, pour aller chercher son plaisir.
Aude s’empala sur le poignet une dernière fois avant de convulser en un spasme, emportée par la grande vague. Le poignet sortit d’elle avec douceur entre deux ondes de choc, laissant sa chatte béante et coulante.
***
Nadine, peu à peu, fit l’acquisition d’une collection de sex-toys, avec des godemichés toujours plus impressionnants, des vibro-masseurs, des plugs anaux. Aude passa une autre nuit inoubliable lorsque Nadine fit l’acquisition d’un gode-ceinture et lui annonça que c’était pour « la défoncer ».
Aude se rendit compte que la priorité, l’obsession de Nadine était le plaisir de son amante. Elle insista pour pouvoir s’occuper à son tour de sa compagne. Leurs pratiques évoluèrent en conséquence, en ayant davantage recours au 69. Aude exigea de Nadine qu’elle se procure un gode double, afin qu’elle puisse, elle aussi, baiser sa compagne. Aude était une bonne élève, qui apprenait vite et qui eut plaisir à son tour à fister son amante. La pratique préférée d’Aude était celle des ciseaux.
Nadine consacrait tout le temps possible et bien davantage à Aude et son plaisir, négligeant ses affaires et son cabinet, ce qui commençait à tendre ses relations avec ses associés. Ses revenus diminuèrent drastiquement, Nadine ne s’en préoccupa pas, leur couple vivant sur l’héritage que la belle avocate venait de recevoir de ses parents, récemment disparus.
Cette vie entièrement consacrée à leurs plaisirs épuisait Nadine, qui devait assumer des nuits de sommeil très courtes. Elle cachait tout cela à Aude, dans sa volonté de tout faire pour rendre heureuse celle dont elle était follement amoureuse et qui était désormais sa seule préoccupation. Nadine était convaincue que les besoins d’Aude étaient comblés, qu’elle était heureuse avec elle. Elle pensait avoir définitivement fait d’Aude une lesbienne exclusive et lui avoir ainsi fait oublier les hommes.
***
Pourtant, Aude, dans un recoin inavouable de son esprit, continuait à fantasmer sur des étreintes plus brutes, plus viriles. Oui, elle adorait tout ce qu’elle faisait avec Nadine. Mais elle savait ce qui lui manquait : une bonne bite, un mâle qui la défoncerait avant de se vider en elle. Elle n’osait cependant partager cette pensée avec Nadine, craignant de la blesser et de trahir cette nouvelle relation qui la sécurisait autant qu’elle la fascinait.
Nadine, elle, nourrissait d’autres rêves. Elle voulait qu’Aude divorce, qu’elles vivent au grand jour leur amour, qu’elle devienne officiellement son épouse. Plus encore, elle envisageait un avenir où Aude serait inséminée et où elles élèveraient un enfant ensemble, scellant ainsi leur union dans une vie qu’elle imaginait stable et sereine. Mais Aude n’était pas prête pour cela. Loin d’embrasser cette vision d’un futur partagé, elle s’accrochait à l’instant présent, refusant de réfléchir aux conséquences de cette idylle secrète. Elle aimait Nadine, elle l’adorait même, mais elle ne voulait pas s’impliquer plus que nécessaire.
Pour elle, leur histoire était un rêve, un refuge loin des griffes de Daniel, un cocon d’illusion qu’elle ne voulait pas briser en affrontant les responsabilités qu’il impliquait. Tant que Nadine ne lui imposait pas de choix, elle pouvait continuer à vivre cette parenthèse insouciante, bercée par les caresses et les murmures d’une amante qui voulait bien plus que ce qu’Aude était prête à offrir.
Daniel de son côté ne renonçait pas. Blessé dans son orgueil, incapable d’accepter qu’Aude lui échappe, il fit appel aux services du meilleur détective de la ville pour la retrouver, mettant à sa disposition des moyens financiers quasi-illimités.
Au fil du temps, les deux femmes étaient devenues de moins en moins discrètes. Oubliant les menaces de Daniel, elles se montrèrent davantage en ville, faisant du shopping, allant au cinéma ou au restaurant, se promenant en se tenant la main. Il ne fallut pas longtemps au fin limier recruté par Daniel pour obtenir des clichés des deux femmes, se promenant en ville enlacées ou s’embrassant amoureusement sous un porche. Le détective les suivit et découvrit ainsi l’adresse de Nadine.
Lorsqu’il reçut les photos, Daniel sentit une colère froide l’envahir. Mais au-delà de la rage, ce fut un choc profond : Aude ne l’avait pas quitté pour un autre homme, mais pour une femme ! Son ego en prit un coup terrible, lui qui s’était toujours vu comme le mâle alpha, l’homme auquel Aude ne pouvait que se soumettre.
Avec peine, il réprima sa colère et changea de tactique, remplaçant ses messages de menaces par des déclarations d’amour enflammées. Il lui écrivait des supplications, se repentait, disait regretter tout ce qu’il lui avait fait subir. Il voulait une seconde chance, promettait qu’il avait changé, que tout pouvait être différent. Il jouait aussi sur l’hypersexualité d’Aude, lui disant : « Je te connais. Je ne peux pas croire que tu puisses te contenter des caresses d’une gouine et te passer d’une bonne queue. Reviens à la maison et je te démonterai comme tu aimes ! »
Mais Aude connaissait son mari mieux que personne. Elle savait que derrière ces mots, il n’y avait qu’une nouvelle tentative de manipulation. Elle ignorait ses messages, effaçait ses appels, refusait de tomber dans le piège qu’il lui tendait.
Voyant que sa stratégie échouait, Daniel changea à nouveau son d’angle d’attaque. Il se servit de leurs enfants. Il se présenta à eux en victime, accablé par la trahison de leur mère, la dépeignant comme une femme infidèle, perverse et dépravée, qui avait brisé leur famille. Le macho qu’était Daniel avait toujours considéré comme quantité négligeable leur aînée, Clémence, qui poursuivait ses études dans une autre ville. La jeune fille, intelligente et sensible, si elle ignorait le détail ce que son père faisait subir à sa mère, avait compris que celle-ci était en souffrance. Elle accueillit donc ses lamentations avec un mépris glacial. Elle lui répondit qu’elle n’en avait rien à faire, disant refuser d’être mêlée à leurs histoires et que vivre sous leur toit avait été un enfer qu’elle voulait laisser derrière elle.
Daniel en fut décontenancé. Il aurait été furieux s’il avait su que la jeune fille avait pris le parti de sa mère. Aude reçut un coup de téléphone de Clémence, au cours duquel celle-ci lui dit qu’elle l’aimait toujours, qu’elle était soulagée qu’Aude ait « enfin quitté cet enfer » et lui souhaitant d’être heureuse. Clémence conclut son appel en demandant à Aude :
- Maman, un conseil : engage rapidement une procédure de divorce pour rompre définitivement avec ton bourreau. Tu me présenteras à ton amoureuse. Je serai ton témoin à votre mariage !
- Oh, ma chérie, nous n’en sommes pas là. Je ne suis pas prête pour cela.
Arnaud, encore lycéen et très influençable, réagit différemment. Élevé dans le modèle de son père, il reprit ses accusations avec rage et reprocha à sa mère d’avoir détruit leur famille. Il se contenta de lui envoyer un mail, où il la qualifia de traîtresse, la couvrit de reproches et termina en disant qu’il ne voulait plus jamais la revoir car elle n’était « rien d’autre qu’une gouine et une catin ». Ce fut un coup terrible pour Aude. Son propre fils, celui qu’elle avait tant aimé et protégé, la rejetait avec une violence qu’elle n’aurait jamais imaginée.
Effondrée, elle se raccrocha à Nadine. Cette dernière la prit dans ses bras, lui caressa les cheveux et la rassura d’une voix douce mais ferme.
- C’est une tempête, Aude. Une tempête que Daniel orchestre. Mais ça passera. Il joue ses dernières cartes, il tente de te briser. Ne le laisse pas gagner.
Pourtant, Daniel avait encore d’autres d’atouts en main et il allait le prouver.
***
Il commença par s’en prendre méthodiquement à Nadine. Il haïssait cette femme, il allait la détruire.
Daniel avait su tisser de nombreux réseaux dans cette ville. Il les activa pour ruiner la réputation de l’avocate. Homosexuelle assumée, Nadine n’avait jamais été vraiment acceptée par la bonne société d’une ville de province très conservatrice. Certes, la belle quadragénaire était reconnue comme une avocate compétente, efficace, acharnée au travail, du moins jusqu’à la période récente, au cours de laquelle le comportement de Nadine changea radicalement. Désormais, Nadine négligeait de plus en plus son travail, manquait ses rendez-vous, fut même absente à certaines audiences.
Dans les salons et les soirées de la bonne bourgeoisie locale, Daniel se posa en victime, faisant en sorte de répandre sa version de ses malheurs conjugaux. Me Nadine C avait séduit une mère de famille honorable, l’incitant à quitter le domicile conjugal et à abandonner mari et enfants.
Ses associés tentèrent alors de faire prendre conscience à Nadine qu’elle suivait une mauvaise pente et que son comportement portait gravement atteinte à la réputation de leur cabinet, le plus en vue de la ville. Me Bertrand M, ténor du barreau et riche avocat d’affaire, qui avait fondé le cabinet, eut une discussion orageuse avec sa collègue :
- Nadine, on savait que tu étais lesbienne. Nous sommes tolérants. Ça ne nous dérangeait pas, du moment que ça n’impactait pas ton travail. Mais, depuis des semaines, tu déconnes complètement ! Ça ne peut plus durer ! Reprends-toi !
- Va-te-faire foutre, Bertrand. Une seule chose compte pour moi désormais, ou plutôt une personne, la femme que j’aime : Aude. Elle a besoin de moi et moi je veux passer le plus de temps possible à m’occuper d’elle.
- Que tu t’envoies en l’air avec ta chérie, ça te regarde. Mais que tu détruises la réputation de notre cabinet, ça, je ne l’accepte pas. Je te donne 15 jours pour redevenir sérieuse et professionnelle. Sinon, nous mettrons fin à notre collaboration et tu seras grillée sur la ville !
De proches amis de Daniel étaient les meilleurs clients du cabinet M. Ils firent savoir à Me M qu’ils n’auraient plus recours aux services du cabinet si Me Nadine C continuait à en faire partie. Ses associés n’eurent pas un instant d’hésitation : ils notifièrent à Nadine la fin de leur collaboration. Pire, ils convainquirent des clients, qui avaient été lésés par des absences ou des négligences de Nadine, de porter plainte auprès du bâtonnier. Le conseil de l’ordre des avocats se saisit du cas de Me Nadine C. Ses anciens collègues firent un rapport accablant. On s’orientait vers des sanctions lourdes, au minimum une suspension, voire une radiation du barreau. La réputation et la carrière de Nadine, si brillante il y a encore quelques mois, étaient en train de s’effondrer. C’était une catastrophe pour les deux jeunes femmes. L’héritage qu’avait touché Nadine permettrait de tenir quelques mois, guère davantage.
Nadine qui, depuis des mois, soutenait Aude, rentra, ce soir-là, complètement effondrée. Ce fut au tour d’Aude de s’occuper de son amante, de la consoler, de la calmer, avec une tendresse infinie. Aude la couvrit de baisers, avant de lui faire longuement l’amour, Nadine pleurait toutes les larmes de son corps, tout en hoquetant des soupirs de plaisir et des paroles d’amour.
Dans leur lit, nues, alors que Nadine avait la tête posée sur la poitrine de son amante et qu’Aude lui caressait les cheveux, les deux femmes parlèrent de la situation dramatique où elles se trouvaient désormais.
Aude dit une chose qui fit sortir Nadine de ses gonds :
- Ma chérie, je savais que je ferai ton malheur, que j’étais toxique pour toi. Je suis certaine que Daniel est derrière tout ça. Je t’ai raconté comment il avait agi pour nous séparer Barnabé et moi. Cette fois, il fait pire : il veut te détruire et je dois empêcher ça. Il n’y a qu’une solution : je dois retourner chez lui. Je ne poserai qu’une seule condition : qu’il te laisse tranquille. Et après ça, qu’il fasse de moi ce qu’il veut !
- Ah non, Aude, dit Nadine avec un regard qui exprimait la passion et la résolution. Tu comptes pour moi plus que tout, plus que ma réputation, mon métier, ma vie. Jamais on ne me séparera de toi, jamais ! Aude, je t’aime à la folie. Pour toi, je suis prête à vivre dans la misère, je suis prête à me prostituer ou même à tuer s’il le fallait !
Aude frissonna. Elle savait que son amoureuse ne disait pas cela à la légère. Elle était en effet capable de tout sous le coup de sa folle passion amoureuse. Nadine poursuivit, déterminée.
- Nous allons nous battre et notre amour triomphera de tous les obstacles. Je vais aller voir Daniel et nous aurons une explication tous les deux. Il doit comprendre que tu es à moi !
- Tu es folle. Ne fais pas ça ! Tu ne le connais pas, il est dangereux. Je crains qu’il ne te fasse du mal.
- Je n’ai pas peur de lui !
- Laisse-moi venir avec toi, qu’au moins tu ne sois pas seule.
- Je dois régler ça entre quatre yeux.
Nadine faillit dire : « entre hommes », car, Daniel et elle, se disputaient la même femme.
Nadine prit son téléphone et composa le numéro de Daniel :
- Daniel S ? C’est Nadine C. Je veux te voir pour qu’on s’explique, au sujet de MA femme, Aude.
- Dis-donc, sale gouine, qui t’a autorisé à me tutoyer ? Aude est MON épouse. Si elle rentre à la maison, je t’oublie. Sinon, je finirai de te détruire, comme j’ai commencé à le faire. Tu n’as encore rien vu, salope !
- Aude ne reviendra jamais chez toi. Le gros macho que tu es aurait-il peur d’une explication entre quatre yeux avec une femme ?
- Pas du tout, espèce de perverse ! Viens, je t’attends !
Daniel raccrocha, satisfait. Son détective lui avait transmis des photos de l’amante de sa femme. Il devait reconnaitre que l’avocate était magnifique. Daniel était persuadé que Nadine, comme les autres, tomberait sous son joug. Ce macho était convaincu qu’il réussirait à convertir une lesbienne endurcie.
Daniel bandait comme jamais. Il était certain de mater cette Nadine, de la baiser, puis de prendre le contrôle des deux femmes.
Aude laissa partir avec regret Nadine, folle d’inquiétude pour elle, craignant qu’elle ne se soit jetée dans la gueule du loup.
(À suivre)
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Nous vous conseillons de lire ou relire les neuf épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024.
***
Le ton paniqué d’Aude résonnait encore dans l’esprit de Nadine, et elle pressa l’accélérateur, son pied tremblant légèrement sur la pédale. Elle était passée en coup de vent acheter quelque chose pour Aude et maintenant elle se hâtait de regagner son domicile.
Elle n’avait jamais eu affaire à Daniel, mais ce qu’elle avait entendu dans la voix de son amante lui suffisait pour comprendre qu’il était dangereux et implacable. La peur d’Aude était viscérale, ancrée dans des années de soumission et d’humiliations. Il lui avait tout pris : sa liberté, son estime de soi, et même son droit de penser par elle-même. Nadine, elle, ne pouvait tolérer cela. Elle ressentit de la haine pour Daniel et était bien décidée à se battre pour Aude.
Quand elle arriva à son appartement, elle retrouva son amante recroquevillée sur le canapé, ses bras entourant ses genoux, sa respiration saccadée comme si elle manquait d’air. Son teint était livide, ses mains tremblaient toujours sur son téléphone, comme si elle s’attendait à ce que Daniel surgisse de l’écran pour la frapper. Nadine s’agenouilla immédiatement devant elle, posant ses mains chaudes sur celles d’Aude, cherchant à l’ancrer dans la réalité.
- Je suis là, murmura-t-elle doucement. Regarde-moi, mon amour. Tu es en sécurité ici. Il ne peut pas te faire de mal.
Aude leva lentement la tête, son regard embué de larmes s’accrochant désespérément à celui de Nadine.
- Il va me retrouver… Il ne lâche jamais prise. Il sait que j’ai fui, et il va tout faire pour me récupérer. Je le connais… Nadine, je suis terrifiée ! Tu ne sais pas de quoi il est capable !
Nadine resserra sa prise sur ses mains et secoua lentement la tête.
- Il ne sait pas où tu es. Et même s’il le découvrait, il ne pourra pas t’arracher à moi. Plus jamais, tu m’entends ? Je vais me battre pour nous deux. Crois-moi, je ne laisserai pas faire obstacle à notre amour !
Mais Aude secoua la tête, sa gorge nouée par l’angoisse.
- Il m’a toujours eue sous son contrôle… Je ne sais pas penser sans lui, Nadine. C’est horrible à dire, mais c’est la vérité. Il décidait tout, il me dictait chaque geste, et maintenant… Je suis perdue. Je crains de mal agir, de faire les mauvais choix. Je ne sais pas comment être libre. Et je suis si inquiète pour toi. Quand il saura, il fera tout pour te briser. Je ne supporte pas l’idée qu’il puisse s’en prendre à toi. Je t’ai déjà fait assez de mal, je crois.
Ces mots frappèrent Nadine. Aude ne savait plus fonctionner seule. Après vingt ans sous la coupe d’un tyran, elle était persuadée qu’elle ne pouvait exister que sous la domination d’un autre. Nadine ne pouvait pas la forcer à changer du jour au lendemain. Elle devait l’accompagner, la guider. Elle devait, d’une certaine manière, remplacer Daniel, mais avec douceur, sans cruauté. Aude avait besoin auprès d’elle une personne forte, qui la prend en mains. Nadine sera celle-là, sans se départir de son amour infini pour la femme de sa vie.
Nadine caressa lentement la joue d’Aude, une lueur de détermination dans le regard.
- Écoute-moi ma chérie. Tu n’es plus sous son contrôle. C’est moi qui suis là maintenant. Tu n’as plus besoin de réfléchir seule, je vais t’aider. Je vais prendre les décisions pour toi, le temps que tu retrouves confiance en toi. D’accord ?
Aude la fixa un long moment, une part d’elle-même horrifiée par cette idée, mais une autre soulagée.
- D’accord… Mais…
- Mais tu sais que tu es toujours aussi belle, même quand tu as peur ?
Surprise, Aude laissa échapper un gloussement. Nadine, posant soudainement une main sur sa nuque l’attira vers elle et l’embrassa fougueusement. Désarmée, Aude lui rendit son baiser avec autant d’intensité.
Elles commencèrent à se déshabiller en s’embrassant avec de plus en plus de passion, ne reculant que pour reprendre leur souffle.
- J’ai quelque chose pour toi, dit Nadine entre deux baisers.
- Hum ? répondit Aude, son visage plongé dans le cou de son amante.
Se dégageant avec peine d’Aude qui l’inondait maintenant de baisers, elle tira un paquet qu’elle avait ramené avec elle à la maison.
- Une minute ma belle, dit Nadine avec autorité, tu veux le voir ton cadeau ou pas ?
Aude cligna des yeux, ne comprenant pas où Nadine voulait en venir. Cette dernière, avec un geste théâtral, sortit un gros gode du paquet et le présenta à Aude comme un forgeron présenterait une épée à un chevalier. Aude écarquilla les yeux.
- Il ne te plaît pas ? Demanda Nadine.
- Oh… si mais… je ne pensais pas que tu aimais ça…
- C’est pour toi, la coupa Nadine. Mais qui sait ? On a beaucoup à apprendre l’une de l’autre, mais en attendant…
Elle prit son amante à la gorge et la colla sur le canapé. Son regard changea, ce n’était plus la douce Nadine de la vieille.
- Je veux que tu écartes bien tes jambes, je vais bien te faire hurler avec cette petite merveille.
Elle tint parole.
- Tu en as envie ?
- Oh oui, ma chérie, défonce-moi !
- Tu es trempée. J’avais prévu un lubrifiant, mais ce n’est pas nécessaire ! Tu vas couiner, mon amour !
Nadine rentra plus de la moitié du gode dans le vagin d’Aude, qui s’écarta sous la pression, puis le poussa vers le con de son amante pour le lui mettre le plus profondément possible.
Aude était au paradis : quel délice de sentir les mouvements de l’engin, même si, à l’instant, elle aurait eu envie d’une vraie bite. Aude hurlait alors que Nadine ne lui laissait pas un instant de répit.
- Prends-moi encore !
Aude était cambrée et offerte. Avec le gode, Nadine la possédait. Aude délirait, ne contrôlant plus son corps que le plaisir envahissait. Elle s’empara du gode qu’elle maintint en elle, sursautant et hoquetant de plaisir.
Elle le retira lentement, très lentement, de sa chatte béante, profitant de l’étirement de sa jouissance, enfin le gland sortit et tout le membre factice fut recouvert de sa cyprine.
Aude se releva chancelante après avoir joui comme une folle, et s’allongea sur le canapé pour reposer ainsi dans sa nudité. Aude, dans son délire sexuel, eut encore envie et se replanta le gode tout au fond de la chatte.
Ses yeux regardèrent sa maitresse avec un étonnement non dissimulé et une lubricité qui fit frissonner celle-ci. Nadine se dit qu’Aude est encore plus belle quand elle jouit !
Aude continuait, le gode entrait et ressortait d’elle, les spasmes s’enchainaient, qu’elle n’arrivait plus à contrôler. Elle prit alors la main de Nadine, pour que celle-ci s’empara du gode et qu’ainsi la pénétration fut entièrement de son fait et son plaisir au gré de sa volonté.
Alors que Nadine contrôlait maintenant les pénétrations du gode, Aude branlait son clito et écartait les lèvres de sa vulve de ses doigts en soupirant de bonheur. Elle en fut presque vulgaire, sans retenue. Elle frissonnait et, en sueur, tremblait de plaisir. Quand Nadine tenta de retirer le gode de la chatte béante, Aude gémit de désespoir et elle serra son poignet pour l’empêcher de l’enlever et l’obliger à le lui remettre afin de continuer de la pistonner.
Nadine était fascinée de constater à quel point Aude est dominée par ses sens. Ce jour-là, Elle ne compta pas le nombre d’orgasmes que sa chérie enchaina, avant de se réfugier dans ses bras, épuisée, enfin repue.
***
Nadine comprit qu’elle devait prendre Aude en main, la rassurer car cette dernière pouvait encore basculer du côté de Daniel à la moindre faiblesse. Au fil des jours, elle prit soin d’elle avec une dévotion presque obsessionnelle, au point que plus rien d’autre ne comptait désormais pour elle. Elle l’entretenait, la couvrait de cadeaux, l’enveloppait de douceur et d’attention. Chaque matin, avant de partir au travail, elle lui préparait son petit déjeuner, l’encourageait à sortir, à reprendre confiance en elle, à oublier le poids écrasant de son passé. Peu à peu, les sourires d’Aude se faisaient moins forcés, sa démarche devenait plus assurée. Si elle restait hantée par les messages incessants de Daniel, elle n’était plus seule pour les affronter. Nadine s’imposait comme son refuge, sa protectrice, sa providence.
Les semaines passaient, et sans qu’Aude ne s’en rende compte, elle était devenue une femme au foyer pour son amante. Elle s’occupait de l’appartement, des repas, du linge, trouvant une satisfaction étrange dans ces gestes quotidiens qui redonnaient un semblant de stabilité à sa vie. Nadine lui laissait croire qu’elle avait le contrôle, mais en réalité, elle façonnait leur nouvelle dynamique avec une précision chirurgicale. Aude ne prenait plus de décisions importantes, elle se laissait guider, se laissant porter par cette sensation de sécurité inédite.
Puis, un soir, après des ébats passionnés, alors que la chambre baignait encore dans une chaleur moite et que leurs souffles s’apaisaient peu à peu, Aude lâcha, presque dans un murmure :
- Je suis hypersexuelle… Et plus que ça, je ne mérite pas ton amour : je suis une trainée…
Nadine, allongée à côté d’elle, se redressa légèrement sur un coude.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda-t-elle doucement, cherchant à capter son regard dans la pénombre. Aude, aussi loin que je me souvienne, je t’aime ! Tu es la femme de ma vie, ma princesse !
Nadine étreignit son amante avec toute la force de son amour.
- Tu es comme un petit oiseau, que ce monstre a blessé. Quoiqu’il se soit passé, rien ne changera mon regard sur toi, mes sentiments, mon amour. Tu peux et tu dois tout me dire. Tu es prête à le faire et ça te soulagera.
Aude détourna les yeux, mordillant sa lèvre inférieure, hésitante. Elle sentait de plus en plus le besoin de se confier, mais la honte l’entravait encore. A qui d’autre que Nadine pouvait-elle raconter ces années d’humiliation, qui lui faisaient tant honte ? Finalement, elle inspira profondément et se lança, en un souffle, baissant les yeux, honteuse :
- Daniel… Il… Il a toujours su exploiter ça. Il m’a instrumentalisée pendant des années. J’aimais le sexe, j’avais de gros besoins, je le voulais, et lui… Il s’en est servi, me faisant baiser par ses amis, ses collègues, ses clients. J’étais consentante, au début. J’ai cru que c’était moi qui décidais, mais en réalité, il me manipulait, il faisait de moi ce qu’il voulait. La semaine, j’étais une mère au foyer. Le week-end, j’étais une pute gratuite au service de Daniel. J’étais incapable de dire non. Même quand mon esprit disait non, mon corps réclamait ça. Plus j’avais de partenaires et plus j’avais envie de baiser.
Un silence pesant régnait dans la pièce. Aude se recroquevilla légèrement, s’attendant à une réaction brutale, à un jugement, à une condamnation. Mais Nadine ne dit rien. Elle l’observa longuement, assimilant chaque mot, son regard exprimant non de la compassion, mais de l’amour autant que de la révolte. Elle comprit désormais l’ampleur de la reconstruction nécessaire. Aude n’avait jamais eu de repères normaux. Son corps et son plaisir avaient toujours été dictés par d’autres, transformés en outils de pouvoir, de domination. Nadine devait s’assurer qu’elle ne replonge pas, qu’elle n’éprouve plus ce besoin insatiable de se soumettre aux désirs d’un autre. Et que même si elle voulait ça, ça devait être avant tout pour elle-même.
D’une voix calme, elle finit par dire :
- J’avais pressenti, compris cela. Merci de me l’avoir dit.
Aude, surprise, tourna enfin la tête vers elle, baissant les yeux, s’attendant à être condamnée, convaincue de faire désormais horreur à Nadine.
- Tu… Tu ne me détestes pas ?
Nadine secoua la tête avec un petit sourire.
- Pourquoi est-ce que je te détesterais ? Ce n’est pas toi le problème, c’est lui. Tu n’as pas à avoir honte. L’hypersexualité c’est une bonne chose sauf quand c’est utilisé comme un moyen de contrôle par un autre. Et crois-moi, je ne vais pas le laisser gagner.
Aude sentit un poids s’alléger en elle. Mais elle ignorait que dans l’esprit de Nadine, une nouvelle stratégie venait de se mettre en place. Elle devait garder la sexualité d’Aude sous contrôle. Plus que jamais, elle devait l’ancrer à elle, lui prouver qu’elle pouvait trouver son équilibre ailleurs que dans la domination d’un homme.
- Tu es à moi maintenant, murmura Nadine en caressant doucement sa joue. Et je vais m’occuper de toi, comme tu le mérites.
***
Aude allait tout réapprendre avec Nadine, qui variait les plaisirs avec une inventivité troublante. Leurs ébats étaient torrides, empreints d’une intensité nouvelle pour Aude, qui se laissait guider avec une docilité presque inconsciente. Nadine croyait avoir réussi à la convertir pleinement au lesbianisme, convaincue que l’amour et le plaisir qu’elle lui offrait combleraient chacun de ses désirs. Avec Nadine, Aude découvrit tous les plaisirs possibles et imaginables existants entre deux femmes. Les amantes faisaient, chaque nuit et une bonne partie du week-end, longuement l’amour. Elles étaient insatiables, Nadine rattrapant en quelque sorte une partie du temps perdu, Aude découvrant des plaisirs qu’elle ne connaissait pas il y a encore quelques mois.
Dans leur relation fusionnelle, Nadine était l’initiatrice, de façon à répondre aux besoins de la libido exacerbée d’Aude. Nadine avait comme seul objectif qu’Aude soit heureuse, qu’elle ait tout le plaisir dont elle avait besoin, pour qu’elle ne retombe pas dans les travers de son addiction.
Aude enchainait les orgasmes et devait convenir que personne auparavant, même son ancien amant, Barnabé, ne s’était autant dévoué à son plaisir. Chaque orgasme de son amante était une victoire pour Nadine. Il renforçait les sentiments entre les deux femmes, devenues un vrai couple, fusionnel et amoureux. Aude reconnaissait qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse. Elle ne se lassait pas des cunnilingus de Nadine, toujours accompagnés par les doigts de la belle avocate.
Nadine, peu à peu, alla plus loin, sachant que c’est qu’Aude voulait : il ne s’agissait plus de faire l’amour, Aude voulait être baisée. Elle exigeait de Nadine, qu’elle se comporte comme le faisaient les amants que lui choisissait Daniel. Elle voulait alors être traitée de pute, de salope, de chienne, de cochonne. Nadine dut forcer sa nature pour se comporter comme Aude le voulait, mais elle savait que c’est ce dont elle avait besoin dans ces moments-là.
C’est ainsi qu’Aude n’oublierait jamais ce week-end, où, pour la première fois, Nadine la fista, enfonçant sa main fine dans la chatte de son amante.
Nadine approcha sa main du sexe ouvert et trempé d’Aude. Un doigt, puis deux, puis trois entrèrent en elle, jusqu’à ce qu’elle sente que sa main et tout son poignet allaient y passer.
Aude se figea sur place, repensant à ses amants les mieux membrés, ceux qui la prenaient sans retenue, qui la démontaient avec la force mâle et animale brute. Quand le poignet rentra en elle, Aude, enivrée par la surprise et la magie du moment, lâcha un cri du cœur.
- Oh mon Dieu, Nadine...
Ces petits cris accompagnèrent les allées et venues du poignet en elle. Il avait totalement disparu, avalé par le sexe d’Aude. Elle se tendait et offrait sa croupe à cette possession merveilleuse qui s’était faite lentement et inexorablement.
Aude basculait sa tête de droite à gauche, totalement possédée par un membre à laquelle elle ne s’attendait pas. Les allées et venues de plus en plus rythmées la rendaient folle et elle laissa ses hanches onduler autour de ce pilonnage terriblement féminin, pour aller chercher son plaisir.
Aude s’empala sur le poignet une dernière fois avant de convulser en un spasme, emportée par la grande vague. Le poignet sortit d’elle avec douceur entre deux ondes de choc, laissant sa chatte béante et coulante.
***
Nadine, peu à peu, fit l’acquisition d’une collection de sex-toys, avec des godemichés toujours plus impressionnants, des vibro-masseurs, des plugs anaux. Aude passa une autre nuit inoubliable lorsque Nadine fit l’acquisition d’un gode-ceinture et lui annonça que c’était pour « la défoncer ».
Aude se rendit compte que la priorité, l’obsession de Nadine était le plaisir de son amante. Elle insista pour pouvoir s’occuper à son tour de sa compagne. Leurs pratiques évoluèrent en conséquence, en ayant davantage recours au 69. Aude exigea de Nadine qu’elle se procure un gode double, afin qu’elle puisse, elle aussi, baiser sa compagne. Aude était une bonne élève, qui apprenait vite et qui eut plaisir à son tour à fister son amante. La pratique préférée d’Aude était celle des ciseaux.
Nadine consacrait tout le temps possible et bien davantage à Aude et son plaisir, négligeant ses affaires et son cabinet, ce qui commençait à tendre ses relations avec ses associés. Ses revenus diminuèrent drastiquement, Nadine ne s’en préoccupa pas, leur couple vivant sur l’héritage que la belle avocate venait de recevoir de ses parents, récemment disparus.
Cette vie entièrement consacrée à leurs plaisirs épuisait Nadine, qui devait assumer des nuits de sommeil très courtes. Elle cachait tout cela à Aude, dans sa volonté de tout faire pour rendre heureuse celle dont elle était follement amoureuse et qui était désormais sa seule préoccupation. Nadine était convaincue que les besoins d’Aude étaient comblés, qu’elle était heureuse avec elle. Elle pensait avoir définitivement fait d’Aude une lesbienne exclusive et lui avoir ainsi fait oublier les hommes.
***
Pourtant, Aude, dans un recoin inavouable de son esprit, continuait à fantasmer sur des étreintes plus brutes, plus viriles. Oui, elle adorait tout ce qu’elle faisait avec Nadine. Mais elle savait ce qui lui manquait : une bonne bite, un mâle qui la défoncerait avant de se vider en elle. Elle n’osait cependant partager cette pensée avec Nadine, craignant de la blesser et de trahir cette nouvelle relation qui la sécurisait autant qu’elle la fascinait.
Nadine, elle, nourrissait d’autres rêves. Elle voulait qu’Aude divorce, qu’elles vivent au grand jour leur amour, qu’elle devienne officiellement son épouse. Plus encore, elle envisageait un avenir où Aude serait inséminée et où elles élèveraient un enfant ensemble, scellant ainsi leur union dans une vie qu’elle imaginait stable et sereine. Mais Aude n’était pas prête pour cela. Loin d’embrasser cette vision d’un futur partagé, elle s’accrochait à l’instant présent, refusant de réfléchir aux conséquences de cette idylle secrète. Elle aimait Nadine, elle l’adorait même, mais elle ne voulait pas s’impliquer plus que nécessaire.
Pour elle, leur histoire était un rêve, un refuge loin des griffes de Daniel, un cocon d’illusion qu’elle ne voulait pas briser en affrontant les responsabilités qu’il impliquait. Tant que Nadine ne lui imposait pas de choix, elle pouvait continuer à vivre cette parenthèse insouciante, bercée par les caresses et les murmures d’une amante qui voulait bien plus que ce qu’Aude était prête à offrir.
Daniel de son côté ne renonçait pas. Blessé dans son orgueil, incapable d’accepter qu’Aude lui échappe, il fit appel aux services du meilleur détective de la ville pour la retrouver, mettant à sa disposition des moyens financiers quasi-illimités.
Au fil du temps, les deux femmes étaient devenues de moins en moins discrètes. Oubliant les menaces de Daniel, elles se montrèrent davantage en ville, faisant du shopping, allant au cinéma ou au restaurant, se promenant en se tenant la main. Il ne fallut pas longtemps au fin limier recruté par Daniel pour obtenir des clichés des deux femmes, se promenant en ville enlacées ou s’embrassant amoureusement sous un porche. Le détective les suivit et découvrit ainsi l’adresse de Nadine.
Lorsqu’il reçut les photos, Daniel sentit une colère froide l’envahir. Mais au-delà de la rage, ce fut un choc profond : Aude ne l’avait pas quitté pour un autre homme, mais pour une femme ! Son ego en prit un coup terrible, lui qui s’était toujours vu comme le mâle alpha, l’homme auquel Aude ne pouvait que se soumettre.
Avec peine, il réprima sa colère et changea de tactique, remplaçant ses messages de menaces par des déclarations d’amour enflammées. Il lui écrivait des supplications, se repentait, disait regretter tout ce qu’il lui avait fait subir. Il voulait une seconde chance, promettait qu’il avait changé, que tout pouvait être différent. Il jouait aussi sur l’hypersexualité d’Aude, lui disant : « Je te connais. Je ne peux pas croire que tu puisses te contenter des caresses d’une gouine et te passer d’une bonne queue. Reviens à la maison et je te démonterai comme tu aimes ! »
Mais Aude connaissait son mari mieux que personne. Elle savait que derrière ces mots, il n’y avait qu’une nouvelle tentative de manipulation. Elle ignorait ses messages, effaçait ses appels, refusait de tomber dans le piège qu’il lui tendait.
Voyant que sa stratégie échouait, Daniel changea à nouveau son d’angle d’attaque. Il se servit de leurs enfants. Il se présenta à eux en victime, accablé par la trahison de leur mère, la dépeignant comme une femme infidèle, perverse et dépravée, qui avait brisé leur famille. Le macho qu’était Daniel avait toujours considéré comme quantité négligeable leur aînée, Clémence, qui poursuivait ses études dans une autre ville. La jeune fille, intelligente et sensible, si elle ignorait le détail ce que son père faisait subir à sa mère, avait compris que celle-ci était en souffrance. Elle accueillit donc ses lamentations avec un mépris glacial. Elle lui répondit qu’elle n’en avait rien à faire, disant refuser d’être mêlée à leurs histoires et que vivre sous leur toit avait été un enfer qu’elle voulait laisser derrière elle.
Daniel en fut décontenancé. Il aurait été furieux s’il avait su que la jeune fille avait pris le parti de sa mère. Aude reçut un coup de téléphone de Clémence, au cours duquel celle-ci lui dit qu’elle l’aimait toujours, qu’elle était soulagée qu’Aude ait « enfin quitté cet enfer » et lui souhaitant d’être heureuse. Clémence conclut son appel en demandant à Aude :
- Maman, un conseil : engage rapidement une procédure de divorce pour rompre définitivement avec ton bourreau. Tu me présenteras à ton amoureuse. Je serai ton témoin à votre mariage !
- Oh, ma chérie, nous n’en sommes pas là. Je ne suis pas prête pour cela.
Arnaud, encore lycéen et très influençable, réagit différemment. Élevé dans le modèle de son père, il reprit ses accusations avec rage et reprocha à sa mère d’avoir détruit leur famille. Il se contenta de lui envoyer un mail, où il la qualifia de traîtresse, la couvrit de reproches et termina en disant qu’il ne voulait plus jamais la revoir car elle n’était « rien d’autre qu’une gouine et une catin ». Ce fut un coup terrible pour Aude. Son propre fils, celui qu’elle avait tant aimé et protégé, la rejetait avec une violence qu’elle n’aurait jamais imaginée.
Effondrée, elle se raccrocha à Nadine. Cette dernière la prit dans ses bras, lui caressa les cheveux et la rassura d’une voix douce mais ferme.
- C’est une tempête, Aude. Une tempête que Daniel orchestre. Mais ça passera. Il joue ses dernières cartes, il tente de te briser. Ne le laisse pas gagner.
Pourtant, Daniel avait encore d’autres d’atouts en main et il allait le prouver.
***
Il commença par s’en prendre méthodiquement à Nadine. Il haïssait cette femme, il allait la détruire.
Daniel avait su tisser de nombreux réseaux dans cette ville. Il les activa pour ruiner la réputation de l’avocate. Homosexuelle assumée, Nadine n’avait jamais été vraiment acceptée par la bonne société d’une ville de province très conservatrice. Certes, la belle quadragénaire était reconnue comme une avocate compétente, efficace, acharnée au travail, du moins jusqu’à la période récente, au cours de laquelle le comportement de Nadine changea radicalement. Désormais, Nadine négligeait de plus en plus son travail, manquait ses rendez-vous, fut même absente à certaines audiences.
Dans les salons et les soirées de la bonne bourgeoisie locale, Daniel se posa en victime, faisant en sorte de répandre sa version de ses malheurs conjugaux. Me Nadine C avait séduit une mère de famille honorable, l’incitant à quitter le domicile conjugal et à abandonner mari et enfants.
Ses associés tentèrent alors de faire prendre conscience à Nadine qu’elle suivait une mauvaise pente et que son comportement portait gravement atteinte à la réputation de leur cabinet, le plus en vue de la ville. Me Bertrand M, ténor du barreau et riche avocat d’affaire, qui avait fondé le cabinet, eut une discussion orageuse avec sa collègue :
- Nadine, on savait que tu étais lesbienne. Nous sommes tolérants. Ça ne nous dérangeait pas, du moment que ça n’impactait pas ton travail. Mais, depuis des semaines, tu déconnes complètement ! Ça ne peut plus durer ! Reprends-toi !
- Va-te-faire foutre, Bertrand. Une seule chose compte pour moi désormais, ou plutôt une personne, la femme que j’aime : Aude. Elle a besoin de moi et moi je veux passer le plus de temps possible à m’occuper d’elle.
- Que tu t’envoies en l’air avec ta chérie, ça te regarde. Mais que tu détruises la réputation de notre cabinet, ça, je ne l’accepte pas. Je te donne 15 jours pour redevenir sérieuse et professionnelle. Sinon, nous mettrons fin à notre collaboration et tu seras grillée sur la ville !
De proches amis de Daniel étaient les meilleurs clients du cabinet M. Ils firent savoir à Me M qu’ils n’auraient plus recours aux services du cabinet si Me Nadine C continuait à en faire partie. Ses associés n’eurent pas un instant d’hésitation : ils notifièrent à Nadine la fin de leur collaboration. Pire, ils convainquirent des clients, qui avaient été lésés par des absences ou des négligences de Nadine, de porter plainte auprès du bâtonnier. Le conseil de l’ordre des avocats se saisit du cas de Me Nadine C. Ses anciens collègues firent un rapport accablant. On s’orientait vers des sanctions lourdes, au minimum une suspension, voire une radiation du barreau. La réputation et la carrière de Nadine, si brillante il y a encore quelques mois, étaient en train de s’effondrer. C’était une catastrophe pour les deux jeunes femmes. L’héritage qu’avait touché Nadine permettrait de tenir quelques mois, guère davantage.
Nadine qui, depuis des mois, soutenait Aude, rentra, ce soir-là, complètement effondrée. Ce fut au tour d’Aude de s’occuper de son amante, de la consoler, de la calmer, avec une tendresse infinie. Aude la couvrit de baisers, avant de lui faire longuement l’amour, Nadine pleurait toutes les larmes de son corps, tout en hoquetant des soupirs de plaisir et des paroles d’amour.
Dans leur lit, nues, alors que Nadine avait la tête posée sur la poitrine de son amante et qu’Aude lui caressait les cheveux, les deux femmes parlèrent de la situation dramatique où elles se trouvaient désormais.
Aude dit une chose qui fit sortir Nadine de ses gonds :
- Ma chérie, je savais que je ferai ton malheur, que j’étais toxique pour toi. Je suis certaine que Daniel est derrière tout ça. Je t’ai raconté comment il avait agi pour nous séparer Barnabé et moi. Cette fois, il fait pire : il veut te détruire et je dois empêcher ça. Il n’y a qu’une solution : je dois retourner chez lui. Je ne poserai qu’une seule condition : qu’il te laisse tranquille. Et après ça, qu’il fasse de moi ce qu’il veut !
- Ah non, Aude, dit Nadine avec un regard qui exprimait la passion et la résolution. Tu comptes pour moi plus que tout, plus que ma réputation, mon métier, ma vie. Jamais on ne me séparera de toi, jamais ! Aude, je t’aime à la folie. Pour toi, je suis prête à vivre dans la misère, je suis prête à me prostituer ou même à tuer s’il le fallait !
Aude frissonna. Elle savait que son amoureuse ne disait pas cela à la légère. Elle était en effet capable de tout sous le coup de sa folle passion amoureuse. Nadine poursuivit, déterminée.
- Nous allons nous battre et notre amour triomphera de tous les obstacles. Je vais aller voir Daniel et nous aurons une explication tous les deux. Il doit comprendre que tu es à moi !
- Tu es folle. Ne fais pas ça ! Tu ne le connais pas, il est dangereux. Je crains qu’il ne te fasse du mal.
- Je n’ai pas peur de lui !
- Laisse-moi venir avec toi, qu’au moins tu ne sois pas seule.
- Je dois régler ça entre quatre yeux.
Nadine faillit dire : « entre hommes », car, Daniel et elle, se disputaient la même femme.
Nadine prit son téléphone et composa le numéro de Daniel :
- Daniel S ? C’est Nadine C. Je veux te voir pour qu’on s’explique, au sujet de MA femme, Aude.
- Dis-donc, sale gouine, qui t’a autorisé à me tutoyer ? Aude est MON épouse. Si elle rentre à la maison, je t’oublie. Sinon, je finirai de te détruire, comme j’ai commencé à le faire. Tu n’as encore rien vu, salope !
- Aude ne reviendra jamais chez toi. Le gros macho que tu es aurait-il peur d’une explication entre quatre yeux avec une femme ?
- Pas du tout, espèce de perverse ! Viens, je t’attends !
Daniel raccrocha, satisfait. Son détective lui avait transmis des photos de l’amante de sa femme. Il devait reconnaitre que l’avocate était magnifique. Daniel était persuadé que Nadine, comme les autres, tomberait sous son joug. Ce macho était convaincu qu’il réussirait à convertir une lesbienne endurcie.
Daniel bandait comme jamais. Il était certain de mater cette Nadine, de la baiser, puis de prendre le contrôle des deux femmes.
Aude laissa partir avec regret Nadine, folle d’inquiétude pour elle, craignant qu’elle ne se soit jetée dans la gueule du loup.
(À suivre)
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44 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Micky pour ce commentaire. Daniel étant un prédateur, il ne partage pas.Il veut détruire ce couple et reprendre le contrôle d'Aude.
Lu avec retard en raison d'une absence prolongée de mon PC mais le plaisir n'en est que plus vif. N'étant ni homo ni bi, je m'instruis toujours en lisant les ébats saphiques racontés par Olga et son alter ego. Le scénario est tout à fait crédible avec cette intervention masculine voulant détruire cette relation entre femmes. Alors qu'une participation en trio serait si profitable pour lui... et elles.
Bonsoir à tous. Le chapitre 11 paraitra ce mardi, 25 mars 2025
Merci Sarah. Je confirme. Avec toi, ma chère, nous ne pouvons que faire le choix de la qualité!
@Olga, merci beaucoup ma belle.
@Laeti Nous sommes heureuses que notre travail vous ait plu. Ça fait plaisir de voir que notre travail se distingue et qu'il soit si apprécié. Nous nous efforcerons toujours, Olga et moi, à faire de notre mieux pour vous fournir du contenu de qualité.
Sarah T.
@Laeti Nous sommes heureuses que notre travail vous ait plu. Ça fait plaisir de voir que notre travail se distingue et qu'il soit si apprécié. Nous nous efforcerons toujours, Olga et moi, à faire de notre mieux pour vous fournir du contenu de qualité.
Sarah T.
@ Laeti, merci pour ton message. Je partage ton sentiment au sujet de la piètre "qualité" de beaucoup de publications, mal écrites, bourrées de fautes, et hélas parfois limites vis-à-vis de la charte du site ou tout simplement de l'éthique. En conséquence, moi aussi, j'y viens comme lectrice de façon épisodique ou parce que j'ai été informée de publications par des auteurs que je suis.
En effet, tes textes (et ceux d'autres auteurs que j'ai découverts sur HDS) manquent sur ce site.
Je continue à y publier car il n'y a pas ici la pression qu'il peut y avoir ailleurs. Avec Sarah (avec qui cette série est écrite depuis le chapitre 3), nous veillons à la qualité de nos textes et à avoir un scénario, un fil directeur. C'est la moindre des choses, ça devrait être la règle
Il est vrai aussi que je consacre une bonne part de mon temps d'écriture à mon œuvre de longue haleine, "Les Mémoires de Faustine"
Bonne lecture
En effet, tes textes (et ceux d'autres auteurs que j'ai découverts sur HDS) manquent sur ce site.
Je continue à y publier car il n'y a pas ici la pression qu'il peut y avoir ailleurs. Avec Sarah (avec qui cette série est écrite depuis le chapitre 3), nous veillons à la qualité de nos textes et à avoir un scénario, un fil directeur. C'est la moindre des choses, ça devrait être la règle
Il est vrai aussi que je consacre une bonne part de mon temps d'écriture à mon œuvre de longue haleine, "Les Mémoires de Faustine"
Bonne lecture
Promis, je vais lire, même si j’ai beaucoup de retard (10 épisodes…).
Si je peux apporter mon grain de sel au débat initié dans les commentaires, je me retrouve pleinement dans ce que j’y ai lu.
Cela explique pourquoi je ne publie plus sur ce site, ni pourquoi je n’y suis même plus lectrice, ou exceptionnellement. La majeure partie des textes proposés sont mauvais, sans intérêt et même malsains pour certains.
J’engage les autrices et auteurs que je connais et qui publient des textes de qualité à me prévenir des parutions. Certains le font déjà. De moi-même, je ne viendrais pas.
Laeti
Si je peux apporter mon grain de sel au débat initié dans les commentaires, je me retrouve pleinement dans ce que j’y ai lu.
Cela explique pourquoi je ne publie plus sur ce site, ni pourquoi je n’y suis même plus lectrice, ou exceptionnellement. La majeure partie des textes proposés sont mauvais, sans intérêt et même malsains pour certains.
J’engage les autrices et auteurs que je connais et qui publient des textes de qualité à me prévenir des parutions. Certains le font déjà. De moi-même, je ne viendrais pas.
Laeti
@ Sarah, d'abord un grand merci car tu veilles à répondre aux commentaires de nos lecteurs. Je tiens aussi à souligner que tu es, toi aussi, passée par des épreuves, des moments très difficiles. Tu connais comme moi les conséquences de l'hypersexualité quand on perd le contrôle et qu'on tombe sous la coupe de personnages toxiques. Nous avons encore beaucoup de points communs, à commencer par notre résilience.
@Olga @Didier vous me faites vraiment rougir. Je suis profondément émue par vos commentaires et vos encouragements. Cependant, je tiens à souligner que ma vie n'a pas été aussi tumultueuse que celle d'Olga, et que j'assume beaucoup moins de choses qu'elle, du moins pour l'instant. Merci infiniment de m'avoir aidée à partager mon parcours.
@Jacques du Canada, je vous remercie énormément. Je comprends que beaucoup préfèrent un récit strictement hétéro, mais cela ne reflète pas toujours la diversité du monde réel.
@Daniel, merci beaucoup, je vous invite à découvrir mon histoire également si jamais vous avez le temps.
@Taha Merci du fond du cœur, tu nous rends vraiment honneur. Nous continuerons à nous efforcer de créer des récits de qualité.
Sarah T.
@Jacques du Canada, je vous remercie énormément. Je comprends que beaucoup préfèrent un récit strictement hétéro, mais cela ne reflète pas toujours la diversité du monde réel.
@Daniel, merci beaucoup, je vous invite à découvrir mon histoire également si jamais vous avez le temps.
@Taha Merci du fond du cœur, tu nous rends vraiment honneur. Nous continuerons à nous efforcer de créer des récits de qualité.
Sarah T.
Un grand merci, Jacques!
Avez-vous vu les filles, il ne faut pas se décourager. Le nombre de lecteurs et de commentaires a augmenté de façon considérable et a atteint un niveau presque record.
Vous êtes bonnes et les lecteurs en sont conscients.
Félicitations
Vous êtes bonnes et les lecteurs en sont conscients.
Félicitations
@ Didier, nous sommes d'accord. Je ne doute pas que tous ceux qui auront lu ou liront le livre de Sarah partageront notre appréciation
@Olga,
en simultané effectivement.
Ce n'est surement pas du au hasard mais seulement par le fait que tout deux nous avons été touchés par l'excellente qualité des écrits de Sarah qui se doit d'être soulignée. Et j'ajouterai, une excellence que j'ai plaisir à retrouver dans votre saga. Ce que Taha confirme également.
Didier
en simultané effectivement.
Ce n'est surement pas du au hasard mais seulement par le fait que tout deux nous avons été touchés par l'excellente qualité des écrits de Sarah qui se doit d'être soulignée. Et j'ajouterai, une excellence que j'ai plaisir à retrouver dans votre saga. Ce que Taha confirme également.
Didier
@ Taha, un grand merci, vous avez parfaitement souligné ce que nous essayons de faire dans nos textes: de l'érotisme, bien entendu (c'est pour ça que nous sommes sur ce site), mais avec une histoire construite, une intrigue. Et en veillant à la qualité de l'écriture et de la présentation.
Ca avait très bien commencé au début du texte mais là à la fin on plonge en plein dans la tempête.
Vraiment j'ai hâte de savoir ce que vous avez prévu pour Daniel comme revers de la médaille.
Enfin je suis tout à fait d'accord avec beaucoup de commentaires qui disent que vos textes sont de loin meilleurs que beaucoup des textes ici sur HDS. J'en ai eu ma dose avant de trouver Olga (qui m'a aidé à trouver Sarah sur Wattpad) et depuis je ne rentre sur ce site que pour lire ses récits.
La qualité de votre travail mesdames mérite d'être souligné ! Comme quoi on peut avoir lire un texte érotique avec une vraie intrigue
Taha
Vraiment j'ai hâte de savoir ce que vous avez prévu pour Daniel comme revers de la médaille.
Enfin je suis tout à fait d'accord avec beaucoup de commentaires qui disent que vos textes sont de loin meilleurs que beaucoup des textes ici sur HDS. J'en ai eu ma dose avant de trouver Olga (qui m'a aidé à trouver Sarah sur Wattpad) et depuis je ne rentre sur ce site que pour lire ses récits.
La qualité de votre travail mesdames mérite d'être souligné ! Comme quoi on peut avoir lire un texte érotique avec une vraie intrigue
Taha
Oups, je répondais à Laura. Mes excuses!
@ Didier, les grand esprits se rencontrent!Ton commentaire et ma réponse, postés certainement en même temps, sont (presque) identiques. Moi aussi je recommande vivement la lecture du récit de Sarah!
@ Didier, les grand esprits se rencontrent!Ton commentaire et ma réponse, postés certainement en même temps, sont (presque) identiques. Moi aussi je recommande vivement la lecture du récit de Sarah!
@ Clara, je partage l'avis de Sarah. C'est bien dommage qu'il en soit ainsi. ceci étant, ce qu'il faut retenir c'est la belle histoire d'amour entre Aude et Nadine.
@ Sarah, merci pour tes réponses aux commentaires, c'est très apprécié par nos lecteurs
@ Daniel, j'ai publié un article sur HDS, le 12 juillet 2024, au sujet de l'e-book de Sarah (qui signe sous le pseudonyme de « Miss Perfection7) 5 tomes, mis en ligne sur wattpad, sous le titre « Les passions de Sarah ». Je redis mon émotion, mon admiration devant le talent d'écriture de Sarah, et son incroyable courage devant les épreuves surmontées.
@ Jacques, le chapitre suivant (le 11) a déjà été envoyé à HDS. Nous n'avons pas encore de nouvelles de la publication. Les chapitres 12 et 13 sont prêts et le 14, qui devrait être le dernier, est en cours d'écriture. Écrire avec Sarah a été un vrai bonheur!
@ Daniel, j'ai publié un article sur HDS, le 12 juillet 2024, au sujet de l'e-book de Sarah (qui signe sous le pseudonyme de « Miss Perfection7) 5 tomes, mis en ligne sur wattpad, sous le titre « Les passions de Sarah ». Je redis mon émotion, mon admiration devant le talent d'écriture de Sarah, et son incroyable courage devant les épreuves surmontées.
@ Jacques, le chapitre suivant (le 11) a déjà été envoyé à HDS. Nous n'avons pas encore de nouvelles de la publication. Les chapitres 12 et 13 sont prêts et le 14, qui devrait être le dernier, est en cours d'écriture. Écrire avec Sarah a été un vrai bonheur!
@Daniel, L'ayant lu dans son intégralité, les 5 tomes, je ne peux que vous conseiller de lire l'oeuvre autobiographique de Sarah. Vous ne le regretterez pas, j'en suis persuadé...
Pour mémoire et plus information, je vous rappelle qu'Olga nous l'avait présentée dans sa chronique: Lectures érotiques (29). Miss Perfection: « Les Passions de Sarah ».
@ Sarah, j'en profite pour vous féliciter encore une fois pour ce courageux et excellent travail de catharsis.
Didier
Pour mémoire et plus information, je vous rappelle qu'Olga nous l'avait présentée dans sa chronique: Lectures érotiques (29). Miss Perfection: « Les Passions de Sarah ».
@ Sarah, j'en profite pour vous féliciter encore une fois pour ce courageux et excellent travail de catharsis.
Didier
Alors j’attends impatiemment la lecture de votre stratégie, qui j’en suis certain est établie selon vos expériences vécues.
Je vous admire les filles vous tirez bien votre épingle du jeu.
Je vous admire les filles vous tirez bien votre épingle du jeu.
Sarah j’ai lu la vie mouvementée d’Olga sur ce site mais toi je me suis rendu compte que tu avais écrit la tienne ailleurs en plusieurs tomes cela ne m’effraie pas même si il y en a un avec un amour tendre entre deux êtres du même sexe pourvu que cela soit partagé.
Daniel
Daniel
@Laura, je ne peux pas en être sûre mais il est possible que ce soit vrai. En écrivant mon roman sur 5 tomes, j'ai remarqué que le tome le moins lu est celui où il y a une histoire d'amour entre une femme et moi.
Sarah T.
Sarah T.
@Valeriane, merci beaucoup !
@Marcus, il y a des séries beaucoup plus longues mais nous comprenons.
@Dyonisia, l'amour et la passion poussent souvent les gens à être négligents et à baisser leurs gardes. Contente sinon que les scènes saphiques ont eu autant d'effet sur vous !
@Luc merci beaucoup Luc !
@Didier, ça je n'en doute pas Didier, merci encore pour votre soutien continu et pour vos encouragements.
@Norbert, merci beaucoup, je rejoins Olga sur le fait que pour nous la qualité prime sur tout le reste. L'érotisme ne peut pas être intéressant sans une histoire derrière.
@Daniel merci Daniel, c'est très gentil de votre part.
@Jacques du Canada, je ne vous gâcherai pas la suite mais les meilleures victoires viennent suite aux grandes batailles. Des fois, pour prendre le roi, il faut sacrifier quelques pièces.
Sarah T.
@Marcus, il y a des séries beaucoup plus longues mais nous comprenons.
@Dyonisia, l'amour et la passion poussent souvent les gens à être négligents et à baisser leurs gardes. Contente sinon que les scènes saphiques ont eu autant d'effet sur vous !
@Luc merci beaucoup Luc !
@Didier, ça je n'en doute pas Didier, merci encore pour votre soutien continu et pour vos encouragements.
@Norbert, merci beaucoup, je rejoins Olga sur le fait que pour nous la qualité prime sur tout le reste. L'érotisme ne peut pas être intéressant sans une histoire derrière.
@Daniel merci Daniel, c'est très gentil de votre part.
@Jacques du Canada, je ne vous gâcherai pas la suite mais les meilleures victoires viennent suite aux grandes batailles. Des fois, pour prendre le roi, il faut sacrifier quelques pièces.
Sarah T.
Est-ce parce qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre deux femmes que l'audience est moindre pour les deux derniers chapitres? J'espère que non.
En tout cas, j'ai vraiment aimé ces textes, en effet très bien écrits,, avec une intrigue fouillée et du suspens. Et moi aussi, j'espère que le salaud paiera!
Laura
En tout cas, j'ai vraiment aimé ces textes, en effet très bien écrits,, avec une intrigue fouillée et du suspens. Et moi aussi, j'espère que le salaud paiera!
Laura
@ Jacques, vous connaissez bien notre parcours, à Sarah et à moi. Et en effet, sans dévoiler la fin, Daniel paiera. Mais nos deux amoureuses vont connaitre beaucoup d'épreuves;
« nous allons voir ensuite si Nadine s'en sortira triomphante ou vaincue de sa confrontation avec l'ignoble Daniel »
Ça Sarah, avec tout ce que vous avez tous les deux vécus, je serais très surpris que Daniel s’en sorte de façon honorable,très surpris.
Ça Sarah, avec tout ce que vous avez tous les deux vécus, je serais très surpris que Daniel s’en sorte de façon honorable,très surpris.
Ce sont des retrouvailles amoureuses difficiles. Beaucoup d’obstacles à surmonter et de défis à relever.
Nadine entreprend un gros contrat qu’elle aura certainement beaucoup de difficulté à gérer.
J’attends la suite avec impatience
Nadine entreprend un gros contrat qu’elle aura certainement beaucoup de difficulté à gérer.
J’attends la suite avec impatience
Un grand merci à Luc, Didier, Norbert et Daniel pour leur soutien et leurs encouragements. Pour ma part, j'ai toujours fait le choix de la qualité plutôt que celui de la quantité. Et je sais qu'il en est de même pour Sarah.
Je soutiens également ce genre de texte c’est écrit finement on sent le vécu et l’histoire est bien bâtie merci à Olga et Sarah je serai incapable d’en faire autant et j’aime la si sincérité des auteurs. Daniel
@Luc entièrement d’accord
Beaucoup viennent sur ce genre de site pour lire des scènes de cul, mal écrites, vulgaires et bourrées de fautes
Là c’est superbement bien écrit, il y a un scénario
Oui dommage que le succès ne soit pas à la hauteur du travail d’Olga et de Sarah
Norbert
Beaucoup viennent sur ce genre de site pour lire des scènes de cul, mal écrites, vulgaires et bourrées de fautes
Là c’est superbement bien écrit, il y a un scénario
Oui dommage que le succès ne soit pas à la hauteur du travail d’Olga et de Sarah
Norbert
@Luc,
Je partage entièrement votre avis.
Ces deux excellentes auteures que sont Sarah et Olga, mériteraient effectivement plus de soutien et d'audience.
Il est dommage que la majorité des lectures et lectrices ne soient sur ce site que pour du sexe pur et dur, sans se soucier des belles histoires qui y sont déposées...
@Olga,@Sarah,
Pour moi la qualité primant sur tout, vous avez mon soutien pour tout vos écrits passés et à venir.
Didier
Je partage entièrement votre avis.
Ces deux excellentes auteures que sont Sarah et Olga, mériteraient effectivement plus de soutien et d'audience.
Il est dommage que la majorité des lectures et lectrices ne soient sur ce site que pour du sexe pur et dur, sans se soucier des belles histoires qui y sont déposées...
@Olga,@Sarah,
Pour moi la qualité primant sur tout, vous avez mon soutien pour tout vos écrits passés et à venir.
Didier
C’est à nouveau un très beau texte, pour lequel je félicite les deux auteures qui mériteraient une audience plus forte
Luc
Luc
@ Dyonisia, merci, ma chère muse. c'est exactement ce qui a aveuglé Nadine. Oui beaucoup d'épreuves attendent nos amoureuses. Quant aux scènes saphiques, nous devons admettre qu'elles sont le produit de notre vécu.
@ Marcus, c'est votre opinion et nous la respectons. Notre choix est de proposer une véritable intrigue, avec des rebondissements.
@ Valeriane, c'est déjà envoyé à HDS
@ Sarah, merci pour ces réponses à chaque lecteur/lectrice qui commente. Je confirme ce qui tu dis, ajoutant notre parti pris: pour l'amour de Nadine et Aude.
@ Marcus, c'est votre opinion et nous la respectons. Notre choix est de proposer une véritable intrigue, avec des rebondissements.
@ Valeriane, c'est déjà envoyé à HDS
@ Sarah, merci pour ces réponses à chaque lecteur/lectrice qui commente. Je confirme ce qui tu dis, ajoutant notre parti pris: pour l'amour de Nadine et Aude.
Chères auteures de mon cœur, je conseillerais la lecture de ce chapitre à toute lesbienne débutante comme une forme agréable de manuel du plaisir saphique :-)
Je me suis délectée, et un peu interrogée aussi, cependant. Comment une avocate expérimentée et maîtresse en son art a-t-elle pu négliger les moyens à sa disposition pour prendre de vitesse le bourreau de celle qu'elle aime ? Même dans les temps (pas si) lointains du machisme commun ses comportements étaient éminemment condamnables.
J'en déduis que vous nous rappelez implicitement combien l'amour peut rendre aveugle tant nous sommes enivrées (enivrés aussi, je suppose) du bonheur qui nous comble.
Ce dont je ne me plains pas : le développement que vous avez adopté nous promets de passionnants autres chapitres, pleins de fureurs et d'horreurs peut-être, mais sans doute émaillés d'aussi torrides scènes que celui-ci, et qui m'émoustilleront encore délicieusement.
Une brassée de bises ... pour vous remercier.
Je me suis délectée, et un peu interrogée aussi, cependant. Comment une avocate expérimentée et maîtresse en son art a-t-elle pu négliger les moyens à sa disposition pour prendre de vitesse le bourreau de celle qu'elle aime ? Même dans les temps (pas si) lointains du machisme commun ses comportements étaient éminemment condamnables.
J'en déduis que vous nous rappelez implicitement combien l'amour peut rendre aveugle tant nous sommes enivrées (enivrés aussi, je suppose) du bonheur qui nous comble.
Ce dont je ne me plains pas : le développement que vous avez adopté nous promets de passionnants autres chapitres, pleins de fureurs et d'horreurs peut-être, mais sans doute émaillés d'aussi torrides scènes que celui-ci, et qui m'émoustilleront encore délicieusement.
Une brassée de bises ... pour vous remercier.
Un peu longue cette série, ça use.
Marcus
Marcus
j'attends la suite
Valeriane
Valeriane
@Julie @Linsee En effet, l'orage approche.
@Didier @Daniel Certains passages étaient même désagréables à écrire, nous allons voir ensuite si Nadine s'en sortira triomphante ou vaincue de sa confrontation avec l'ignoble Daniel.
@Maurice merci beaucoup.
Sarah T.
@Didier @Daniel Certains passages étaient même désagréables à écrire, nous allons voir ensuite si Nadine s'en sortira triomphante ou vaincue de sa confrontation avec l'ignoble Daniel.
@Maurice merci beaucoup.
Sarah T.
@ Linsee, @ Didier @ Daniel, oui, la tempête se lève et le personnage du mari confirmera hélas combien il est odieux et machiavélique. Nous allons, comme vous le pressentez, osciller entre une belle histoire d'amour, entre femmes et des moments dramatiques. Nous posons la question à la fin: la douce et gentille Nadine ne s'est-elle pas en effet jetée dans la gueule du loup?
C'est à nouveau un texte saphique très chaud. J'adore!
Maurice
Maurice
@ Julie, le prochain chapitre le dira. mais, en effet, les épreuves de nos deux amoureuses sont loin d'être terminées!
Sarah, Olga ce récit est sublime et bouleversant. On assiste à la reconstruction d’Aude, on apprend qu’elle a le soutien de sa fille qui a vite jugé la perversité de son ignoble père. Hélas Daniel plus prédateur et matcho envisage et prépare un plan pour hanniiler les deux femmes après avoir détruit en partie la réputation et l’avenir de Nadine. On attend la suite de la tempête qui se lève. Daniel
Olga, Sarah,
C’est un excellent chapitre que vous nous avez donné à lire, que je trouve quelque peu dérangeant néanmoins.
En effet, malgré que ce texte nous présente cette magnifique et très torride histoire d’amour entre Nadine et Aude, il y a en parallèle ce sentiment sous-jacent que Daniel est vraiment invincible et va l’emporter quoi qu’il se passe…
Car oui nos deux héroïnes désormais réunies vivent pleinement leur histoire d’amour en se lançant dans de torrides ébats saphiques de plus en plus audacieux. Et ce même si l’une comme l’autre sont touchées alternativement par un profond désarroi, victimes de l’incessante perfidie de cet infâme Daniel.
Un immonde et puissant Daniel effectivement qui, après avoir continué à harceler Aude et cherché à la discréditer aux yeux de ses enfants, s’en prend désormais directement à sa rivale, Nadine, en ruinant tout d’abord sa réputation puis en lui faisant perdre son emploi, ayant fait joué une fois de plus ses relations.
Combative cependant et n’ayant plus rien à perdre Nadine, la tête pleine de projet d’avenir pour son couple, n’hésite pas un instant à se lancer désormais dans une confrontation directe avec cet odieux et machiavélique personnage.
La question qui se pose désormais est, que va-t-il en sortir de cette confrontation "entre hommes" ? Oui Nadine ne se serait-t-elle pas en effet jetée dans la gueule du loup...
Didier
C’est un excellent chapitre que vous nous avez donné à lire, que je trouve quelque peu dérangeant néanmoins.
En effet, malgré que ce texte nous présente cette magnifique et très torride histoire d’amour entre Nadine et Aude, il y a en parallèle ce sentiment sous-jacent que Daniel est vraiment invincible et va l’emporter quoi qu’il se passe…
Car oui nos deux héroïnes désormais réunies vivent pleinement leur histoire d’amour en se lançant dans de torrides ébats saphiques de plus en plus audacieux. Et ce même si l’une comme l’autre sont touchées alternativement par un profond désarroi, victimes de l’incessante perfidie de cet infâme Daniel.
Un immonde et puissant Daniel effectivement qui, après avoir continué à harceler Aude et cherché à la discréditer aux yeux de ses enfants, s’en prend désormais directement à sa rivale, Nadine, en ruinant tout d’abord sa réputation puis en lui faisant perdre son emploi, ayant fait joué une fois de plus ses relations.
Combative cependant et n’ayant plus rien à perdre Nadine, la tête pleine de projet d’avenir pour son couple, n’hésite pas un instant à se lancer désormais dans une confrontation directe avec cet odieux et machiavélique personnage.
La question qui se pose désormais est, que va-t-il en sortir de cette confrontation "entre hommes" ? Oui Nadine ne se serait-t-elle pas en effet jetée dans la gueule du loup...
Didier
Je suis de ton avis Julie, cela va chauffer.
Linsee
Linsee
Aïe, ça s'assombrît à nouveau. je crains que Nadine ne soit tombée dans un piège!
Julie
Julie

