Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (11 : Guet-apens)

Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (11 : Guet-apens)
Avertissement
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Nous vous conseillons de lire ou relire les dix épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024.
***
Nadine s’arrêta devant la maison de Daniel, les mâchoires serrées, le regard noir de détermination. Elle ne s’en doutait pas mais Daniel ne fonctionnait jamais sans un plan. Il n’était pas seulement un homme brutal et possessif, il était calculateur et méthodique. Mais Nadine, brillante avocate qu’elle était, sous-estimait la perversité de cet homme. Elle croyait que son intelligence et son sang-froid suffiraient, que la simple force de ses arguments l’emporterait, qu’il suffirait d’une confrontation pour le faire battre en retraite. Après tout, dans son esprit, un homme qui agissait de cette manière ne pouvait qu’être un lâche.
Il lui ouvrit la porte avec un rictus empreint de mépris. Nadine ne flancha pas. Elle s’avança avec une froide détermination, bien décidée à se battre et à gagner.
- Je suis là, comme convenu, lâcha-t-elle d’un ton glacial en croisant les bras.
Nadine observa avec attention son adversaire. Aude lui avait montré des photos, lui en avait longuement parlé. Elle devait convenir que ce quinquagénaire était bel homme, grand, sportif, musclé. Son regard était perçant, celui d’un fauve, d’un dominateur, d’un mâle Alpha comme le qualifiait Aude. Nadine, depuis l’adolescence, n’avait jamais eu d’intérêt pour les hommes. Elle pensait donc être à l’abri du jeu de séduction de ce prédateur.
Daniel referma la porte derrière elle, prenant à son tour tout son temps pour mater, en connaisseur, sa rivale, puis s’adossa au mur en la scrutant de bas en haut, un sourire narquois aux lèvres.
- Pas mal, murmura-t-il. Franchement, j’ai presque envie de voir ce que ma femme trouve en toi. Mais on sait tous les deux que tu ne peux pas la combler comme moi.
- Aude ne t’appartient plus. C’est fini. Tu as perdu.
Daniel éclata d’un rire moqueur, secouant la tête comme si elle venait de dire une absurdité enfantine.
- Perdu ? Ma pauvre … Tu n’as rien compris.
Son ton changea brutalement, et son visage se durcit.
- Je vais te détruire, Nadine. Et le pire, c’est que je n’ai même pas besoin de lever le petit doigt. Tu as déjà commencé à le faire toute seule.
Elle fronça les sourcils, restant silencieuse, mais il vit l’ombre de l’inquiétude traverser son regard.
- Tu crois que ta carrière a basculé uniquement parce que tu as négligé ton travail ? Allons, Nadine, tu n’es pas stupide… Je pensais que les gouines aussi avaient un cerveau.
Un rictus satisfait étira ses lèvres tandis qu’il s’approchait lentement d’elle, savourant son effet.
- Crois-tu vraiment que tes associés n’auraient rien vu, rien su, si je n’avais pas soufflé sur les braises ? Oh, bien sûr, tu t’es enfoncée toute seule en devenant totalement obsédée par ma salope de femme… J’ai juste donné un petit coup de pouce.
Nadine sentit une froideur glaciale lui traverser l’échine.
- Venant d’une personne comme toi, je ne suis pas étonnée, siffla Nadine.
Daniel s’amusa de son trouble.
- Je me suis simplement assuré que tes négligences ne passent pas inaperçues. Oh, et j’ai peut-être convaincu quelques clients mécontents de déposer plainte contre toi. Après tout, une avocate qui manque des audiences importantes, qui oublie des délais de procédure, ça fait tache…
Il se pencha vers elle, tout près, son souffle effleurant son oreille.
- La radiation du barreau se profile, Nadine… Il va falloir te trouver une autre carrière. Peut-être qu’Aude et toi, vous aurez du succès en faisant le trottoir !
Elle leva les yeux vers lui, sa colère éclipsant la peur qui montait en elle.
- Enflure.
- Ah, enfin une vraie insulte ! ricana-t-il. Vas-y, lâche-toi mais ça ne changera rien au fait que tu es finie. Je me suis laissé dire que tes parents, des notables, n’appréciaient pas ton homosexualité. Ils n’auront au moins pas été témoins de ta déchéance.
Le silence s’étira entre eux, lourd et chargé de tension. Nadine était piégée. Elle avait envie de se jeter sur lui, de lui arracher les yeux. Daniel, lui, jubilait.
Nadine sentit une vague de nausée la saisir. Elle avait vu des criminels prêts à tout pour manipuler le système mais Daniel n’était pas seulement un homme cruel et toxique, il était un architecte du mal.
- Tout ça peut s’arrêter, dit-il d’un ton presque désinvolte, s’installant sur le canapé.
Nadine le foudroya du regard, mais il souriait toujours, comme s’il avait déjà gagné.
- À une seule condition, bien sûr.
- Dis toujours.
Daniel se pencha légèrement en avant, la regardant droit dans les yeux.
- Tu lâches Aude. Tu sors de sa vie. Et elle rentre à la maison.
- Plutôt crever, siffla-t-elle.
Daniel haussa les sourcils et soupira comme un homme patient face à une enfant capricieuse.
- Je m’en doutais. C’est beau l’amour, hein ? Mais l’amour ne paiera pas tes factures quand tu seras radiée. L’amour ne t’empêchera pas de devenir une paria, ruinée, sans avenir.
Il laissa un silence, puis haussa les épaules.
- Mais bon, je suis un homme compréhensif. Peut-être qu’on peut trouver un terrain d’entente…Et si… On partageait ?
- Partager quoi ?
Daniel sourit de toutes ses dents.
- Aude. Une pute, ça se partage !
- Tu es un minable, cracha Nadine.
- Réfléchis, poursuivit-il. Elle a toujours eu un appétit insatiable. Tu crois vraiment qu’elle pourra se contenter de toi éternellement ? Tu as peut-être réussi à la détourner des hommes pendant un temps, mais tôt ou tard, elle voudra ce que toi, tu ne peux pas lui donner.
Le dégoût se peignit sur le visage de Nadine.
- Jamais ! Ordure !
- Voyons, c’est une salope, trop demandeuse pour être monopolisée.
Elle fit un pas en arrière, luttant contre l’envie de le gifler.
- Je t’interdis de parler d’elle comme ça !
Daniel rit doucement.
- Oh, mais attends, j’oubliais… Ce serait injuste que tu sois seulement spectatrice… Toi aussi, tu devras y passer.
- Pardon ?
- C’est la condition, ma belle. Toi et moi, on baise. Sinon, pas d’accord.
Cette fois, elle eut un haut-le-cœur.
- Tu es abject.
Elle pivota sur ses talons, prête à partir.
- Très bien, dans ce cas, amuse-toi bien à voir ta carrière s’effondrer, lança-t-il derrière elle.
Nadine s’arrêta. Elle inspira profondément et ferma les yeux un instant. Pour sortir de la situation inextricable où elle se trouvait et qui risquait de devenir rapidement dramatique, pour libérer Aude de l’emprise de son bourreau, pour vivre son amour avec elle, elle avait toujours dit qu’elle était prête à tout. C’était le moment de le prouver, quoiqu’il en coûte !
- Pas de trio, dit-elle d’une voix tranchante.
Daniel haussa un sourcil.
- Mais je suis prête à payer le prix.
Un sourire victorieux s’étira sur le visage de Daniel. Le plan qu’il avait imaginé allait se concrétiser !
- Mais je veux ta parole d’honneur qu’après ça, tu nous ficheras la paix à toutes les deux.
- Tu as ma parole !
Daniel n’avait aucune intention de tenir sa parole mais ça, Nadine l’ignorait. Avachi sur son canapé, il la dévisageait avec une lueur malsaine dans le regard, savourant son pouvoir absolu sur elle. Il la tenait. Il allait se taper la maîtresse de sa femme. Ce que Nadine ignorait, c’est que Daniel avait déclenché la vidéosurveillance. Tout allait être filmé et il se ferait un plaisir d’envoyer une copie du film à Aude. Il ne doutait pas qu’après ça, Nadine serait totalement discréditée et qu’Aude ne revienne au bercail.
Il tapota sa cuisse comme on invite un animal à s’approcher.
- Déshabille-toi, ordonna-t-il d’une voix moqueuse. Lentement. Je veux un strip-tease en règle, que tu sois sensuelle, que tu m’excites. Ce soir, c’est toi, ma pute ! Et une pute mérite d’être payée. Donne-moi donc ton sac.
- Non !
- Fais ce que je te dis !
Elle lui tendit son sac, qu’il ouvrit. Il prit dans la poche de sa veste une liasse de billets, qu’il mit dans le sac, avant de le lui rendre. L’humiliation était totale.
- Ce n’est qu’une avance. Je serai généreux. Tu auras le reste au bout de la nuit. Je vais te baiser par tous les trous.
Il lui demanda de lire à haute voix un billet qu’il venait d’écrire.
Nadine, honteuse, serra les dents. Elle sentit la brûlure de l’humiliation lui remonter dans la gorge, les larmes lui monter aux yeux, mais elle ne flancha pas. Pour Aude, Nadine était prête à tout.
- Non, je ne lirai pas ça !
- Lis !
- Daniel, je suis une putain et cette nuit, je suis à toi. Tu peux me faire tout ce dont tu as envie !
- J’aime quand tu es docile, comme ça, ma chérie ! Attends, il nous faut une musique d’ambiance.
Daniel mit en route son enceinte connectée. Nadine reconnut une chanson de Beyoncé, « Dance for you » :
- “I just wanna show you how much I appreciate you, yes”
Nadine frissonna en réalisant que ce monstre et elle avaient des goûts musicaux communs.
- Prends tout ton temps. Comme une vraie professionnelle. Déhanche-toi !
Nadine inspira profondément et, sans un mot, commença à déboutonner son chemisier. La musique accompagnait le silence qui s’étirait entre eux et qui était pesant, oppressant.
- “Tonight I'm gonna dance for you, oh-oh”
Daniel la regardait comme un prédateur contemple sa proie.
Elle fit glisser le tissu le long de ses épaules, dévoilant la dentelle noire de son soutien-gorge, puis s’attaqua à la fermeture de sa jupe qui, en un chuintement, tomba à ses pieds.
Le soutien-gorge laissait largement deviner les aréoles larges de sa lourde poitrine. La culotte était de forme classique et la dentelle laissait soupçonner l’ombre d’une toison taillée régulièrement, car Aude aimait ça.
- “Tonight I'm gonna dance for you, oh-oh “.
Daniel sifflota d’un air appréciateur.
- Je comprends mieux pourquoi Aude t’a choisie, murmura-t-il. T’es foutrement bien faite. Je vais te baiser toute la nuit. Tu vas couiner, ma salope !
Elle se força à ne pas réagir. Son corps était tendu comme un arc, chaque muscle crispé sous la violence psychologique de ce moment. Et, en même temps, Nadine, à sa grande honte, était excitée.
- Continue.
La musique dictait le rythme :
- “Tonight I'm gonna put my body on your body. Boy, I like it when you watch me, ah”
Après quelques déhanchements suggestifs en parfait accord avec la musique, comme une vraie professionnelle, elle se débarrassa de son soutien-gorge, pour exhiber sa magnifique paire de seins.
- Tu me fais bander à mort ! Tu n’imagines pas ce que je vais te mettre !
Nadine se dit que si elle excitait Daniel, peut-être que cette épreuve finirait plus vite. Elle ne connaissait malheureusement pas l’endurance de son rival.
- “Boy, look into my eyes While I'm grinding on you”
Tout en passant la langue sur ses lèvres et en plongeant son regard dans les yeux de Daniel, Nadine accentua ses déhanchements et ondula en de larges mouvements d’épaules qui eurent pour effet d’entraîner ses seins dans de grands mouvements désordonnés D’un geste mécanique, elle dégrafa son soutien-gorge et le laissa tomber.
- “I wanna put my body on your body”
Nadine tourna alors le dos et s’attaqua au slip, en commençant par en transformer le triangle arrière en une simple ficelle, disparaissant entre ses deux fesses tout en accentuant encore ses déhanchements et en martelant le sol du pied ce qui eut pour effet de faire vibrer la chair ferme de sa croupe.
- C’est excellent. Le meilleur strip-tease de ma vie !
Nadine se pencha en avant, toujours le dos tourné, offrant le double spectacle de ses seins oscillant mollement de chaque côté du torse et de sa croupe animée de mouvements saccadés, uniquement protégée d’un slip devenu string, tiré fortement des deux mains vers le haut. Enserrant ses seins entre ses bras, de ses deux mains elle repoussa les bords du slip pour faire au triangle avant le même sort qu’au triangle arrière en le tirant fortement vers le haut. Réduit également à l’état de ficelle, le slip prit place dans la fente de la chatte, laissant apparaître un triangle de poils noirs, brillants, les grandes lèvres un peu gonflées renvoyées de chaque côté de l’étroite bande de tissu écrasant, en les cachant, petites lèvres et clitoris.
Puis elle fit glisser sa culotte, se retrouvant entièrement nue sous son regard avide. Nadine savait bien que cette terrible soirée ne faisait que commencer.
***
Daniel se leva lentement, s’approcha d’elle, son haleine chargée d’arrogance et de triomphe. Il tendit la main et lui effleura la hanche, savourant la tension qui la traversa.
- À genoux !
Nadine eut une brève hésitation, un ultime sursaut de dignité. Mais elle savait qu’il ne lui laisserait pas le choix. Alors, lentement, elle plia les jambes et s’agenouilla devant lui. Il ouvrit son pantalon d’un geste tranquille, libérant son sexe durci par la jouissance perverse de la situation.
- Maintenant tu vas avaler ma queue, je m’attends à ce que tu te surpasses.
Elle eut une montée de bile, mais elle ne laissa rien paraître. Elle approcha son visage, prit une dernière inspiration et obéit. Elle n’avait jamais fait de fellation de sa vie, mais le principe lui semblait simple. Ouvrant grand la bouche, elle introduit la queue et commença à le sucer en donnant des coups de langues. Daniel, lui, soupira d’aise, posant une main lourde sur sa tête pour guider ses mouvements.
- T’es meilleure que je le pensais, marmonna-t-il en poussant légèrement son bassin vers l’avant. Tu suces bien pour une lesbienne.
Il prit la tête de sa rivale entre ses mains et s’enfonça au plus profond, provoquant chez Nadine un sentiment de nausée. Les larmes lui coulaient. Elle ne pouvait se dégager car, désormais, il lui baisait la bouche.
Chaque minute sembla pour Nadine une éternité, lui faisant mesurer l’endurance de son ennemi. Elle tenta de s’abstraire de la situation, de se convaincre qu’elle n’était pas là, que ce n’était qu’une mission à accomplir. Mais quand il commença à gémir plus fort, elle sentit une nausée monter en elle. Elle ne pouvait pas laisser ça durer davantage.
Nadine voulait en finir. Elle le pompa avec frénésie pour activer son éjaculation. Il posa sa main derrière sa tête, le maintint fermement contre lui.
- Ne bouge pas, et surtout, avale tout, salope !
Une première giclée, puissante et fournie, fusa dans sa gorge et elle avala pour ne pas s'étouffer. Puis d'autres giclées, toujours aussi abondantes, suivirent. Pour la première fois de sa vie, Nadine savourait du sperme. C'était chaud, épais, salé. Ce sale type se servait d’elle comme vide couilles. C’était avilissant et excitant. Jamais elle n’aurait imaginé pouvoir faire ça.
Les soubresauts cessèrent, la main de Daniel se dégagea.
- Continue à me sucer pour la nettoyer. Tu es une traînée consciencieuse du travail bien fait !
Nadine fit ce qu’il demandait et se releva.
- C'était parfait, tu es géniale. On remettra ça plus tard, dans la nuit. Je t’en mettrai partout, sur ton visage, sur tes seins, tes fesses. Ta chérie pourra te nettoyer quand tu rentreras chez toi.
Nadine recula légèrement, haletante, et essuya sa bouche d’un revers de main, le regard noir.
- C’est bon, t’es satisfait ?
Daniel éclata de rire.
- Pas encore, ma belle.
Il se redressa, la saisit par les épaules et la força à se relever. Elle savait ce qui allait suivre, elle le sentait dans l’électricité qui vibrait dans l’air.
- Tourne-toi. Tends ta croupe ! Hum tu as un beau petit cul. Je t’enculerai plus tard. Pour le moment, je vais te niquer, te prendre en levrette.
Un frisson d’horreur la parcourut. Elle ferma les yeux une seconde, puis obéit. Elle posa les mains sur le dossier du canapé, le cœur tambourinant contre sa cage thoracique. Elle sentit ses mains écarter ses fesses puis il la pénétra, sans préalable, avec brutalité.
- Il y a un moment que je rêve de ça. Depuis que j’ai vu ta photo. Ça rentre sans problèmes ! Tu es trempée, salope. T’en avais envie, hein ?
Ce qu’elle ressentit alors la terrifia. Une onde de chaleur brute, de plaisir brut, la foudroya sur place.
- Prends-ça ! Je vais te démonter ! Je vais te faire aimer les hommes !
Nadine, depuis son adolescence, n’avait eu qu’une seule et désastreuse expérience masculine, à l’époque du lycée, avec ce macho de Christian, à, qui elle avait offert son pucelage. Elle l’avait fait alors pour faire taire les rumeurs insistantes sur elle et Aude. Non seulement Nadine n’avait pas joui, car son camarade de classe avait très vite éjaculé en elle, mais, à part de la douleur, elle n’avait rien ressenti. Amoureuse transie et sans espoir de la belle Aude, Nadine s’était toujours crue imperméable aux hommes. Elle, qui avait toujours revendiqué son lesbianisme comme une évidence absolue, sentit son corps trahir son esprit.
Un gémissement rauque s’échappa de la gorge de Nadine avant qu’elle ne puisse le retenir. Son corps la trahissait.
Daniel s’immobilisa une fraction de seconde, avant d’éclater de rire.
- Putain… Mais t’aimes ça, hein ?
Elle mordit sa lèvre pour s’empêcher de répondre, mais son corps criait pour elle. Il accéléra, savourant son triomphe, la dominant totalement, humiliant sa rivale comme il en avait toujours rêvé.
Daniel accéléra, en mâle dominateur. Ses couilles lourdes tapaient contre les fesses de l’avocate.
- Tu en veux encore ?
Nadine, fauchée par les orgasmes, ne contrôlait plus rien :
- Oui, continue !
- Tu l’aime, ma bite ? Tu la veux ? Dis-le !
- Oui je la veux, baise-moi. Mets-la-moi plus profond ! Vas-y ! Plus fort !
- Avoue que c’est meilleur qu’avec cette salope d’Aude. Tu es à moi désormais. Je vais te féconder !
C’est à ce moment-là qu’un frisson glacial parcourut l’échine de Nadine. Son cycle. Elle était en pleine période fécondable. L’idée qu’il puisse la remplir d’une manière aussi définitive l’arracha brutalement à la vague de plaisir qu’elle détestait ressentir.
- Attends… haleta-t-elle. Mets une capote.
Daniel rit contre sa nuque.
- Tu rêves.
- Retire-toi avant de jouir, alors.
Il s’arrêta, juste un instant, et elle sentit son sourire contre sa peau.
- Féconder ma rivale ? murmura-t-il. Tu crois que je vais me priver de ce plaisir ?
L’angoisse explosa en elle. Daniel allait jusqu’au bout de sa victoire. Et elle, elle n’avait plus aucun contrôle.
Nadine ouvrit brusquement les yeux, le souffle court, le cœur battant à tout rompre. L’adrénaline jaillit dans ses veines comme un électrochoc, la ramenant brutalement à la réalité. Ce qu’elle venait de faire… Ce qu’elle était en train de faire… Un dégoût d’elle-même, une nausée violente l’envahit. Aude ! Elle venait de la trahir. Et pas avec n’importe qui. Avec l’homme qui avait détruit sa vie, qui l’avait brisée, qui voulait la posséder encore et encore. Elle venait de se soumettre au monstre qu’elle avait juré de combattre.
Daniel, lui, savourait toujours sa victoire. Il se pencha contre elle, agrippant fermement ses hanches, prêt à reprendre son œuvre.
- Ne me dis pas que tu veux déjà t’arrêter, ricana-t-il. T’étais en train de couiner comme une chienne y’a pas une minute…
Sans réfléchir, elle pivota brusquement, et, avec une rapidité fulgurante, elle agrippa l’une des mains de Daniel, attrapant son index d’un geste sec et précis. Avant même qu’il ne comprenne ce qui se passait, elle tordit violemment son doigt dans un angle impossible.
Un craquement sinistre retentit.
- RRRHHAAAAAAAAHH !!
Le hurlement de Daniel fendit l’air. Son corps se tordit sous l’impact de la douleur soudaine, lui faisant lâcher prise juste un instant. Un instant suffisant pour que Nadine bondisse en avant, ses muscles se contractant dans une explosion de réflexes aiguisés par des années de pratique des arts martiaux.
Elle se jeta sur la table la plus proche, cherchant frénétiquement quelque chose, n’importe quoi. Ses doigts se refermèrent sur un objet dur – un cendrier en verre. Sans hésiter, elle se retourna et frappa.
Le choc résonna avec un bruit sourd et brutal. Le poids du verre s’écrasa contre la tempe de Daniel, projetant sa tête en arrière dans une gerbe de douleur. Il bascula en arrière, titubant, ses mains plaquées sur son crâne.
- Putain, sale pute ! grogna-t-il, désorienté, un filet de sang s’échappant de son arcade ouverte. Attends que je mette la main sur toi, tu ne vas rien comprendre.
Mais Nadine ne perdit pas une seconde. Elle balaya la pièce du regard, repérant ses vêtements éparpillés au sol. Elle n’avait pas le luxe de tout récupérer. D’une main fébrile, elle agrippa en vitesse son chemisier, sa jupe et son sac. Le reste était sacrifié.
Daniel, toujours sonné, tenta de se redresser, une lueur meurtrière dans le regard.
- Tu vas le payer, espèce de salope…
Mais Nadine ne lui laissa pas le temps. D’un bond, elle sprinta vers la porte, le souffle court, son cœur martelant sa poitrine comme un tambour de guerre. Elle l’ouvrit à la volée et se rua dehors, vers sa voiture.
***
Nadine était dans un état second. Elle savait qu’Aude attendait avec inquiétude son retour. Nadine ne lui cacherait rien de ce qui s’était passé. Elle s’attendait au pire, à perdre celle qu’elle aimait plus que tout. Comment Aude pourrait-elle pardonner ?
D’autant que Daniel, fou de rage, était ivre de vengeance. Nadine, en pratiquante expérimentée du self défense et des arts martiaux, ne lui avait rien cassé. Même sa blessure à l’arcade était superficielle. Ce qui ne l’empêcha pas de faire venir en pleine nuit, un ami médecin, qui fit un premier certificat médical accablant, qui serait bien utile pour la plainte qu’il comptait bien faire à la police contre Me Nadine C, pour coups et blessures.
Sa priorité était de briser le couple saphique et, pourquoi pas de récupérer Aude. Il envoya donc un message à Aude, via WhatsApp :
« Bonsoir ma chérie. Je viens de m’occuper de ta gouine. Elle m’a fait un magnifique strip-tease, puis m’a gratifié d’une fellation d’anthologie. Tu sais qu’elle est douée ! Elle a tout avalé, la gourmande. Et enfin, je l’ai baisé en levrette. Je peux te dire qu’elle a couiné. Tu as l’habitude, tu imagines donc bien le pied qu’elle a pris. Dommage que je n’aie pas pu la remplir et lui faire un bâtard. Ce sera pour une autre fois ! J’espère que tu n’es pas jalouse. Tu es mon épouse, elle c’est juste une pute. Demain, je t’envoie les vidéos, dans le cas où tu ne me croirais pas. Si tu veux te venger, reviens à la maison et offre-moi cette chienne, pour que je m’occupe d’elle comme elle le mérite ! »
En lisant ces lignes, Aude fut accablée de colère et de chagrin. Son cauchemar ne cesserait donc jamais ? Daniel gagnerait-il toujours ? Il avait écarté Barnabé 20 ans auparavant. Il venait de discréditer Nadine à ses yeux, du moins c’est ce qu’il croyait.
Aude eut la tentation de faire sa valise et de quitter les lieux avant le retour de Nadine. Elle se reprit. Oui, Nadine avait gravement fauté, l’avait trahi. Mais, au nom de leur amour, Aude se devait de l’écouter, d’essayer de comprendre. C’était son tour de se montrer forte pour deux. Nadine avait besoin d’elle comme jamais.
Aude attendit donc dans le salon. Elle entendit ouvrir la porte, vit entrer une Nadine accablée, décomposée, littéralement brisée. Elle avait un chemisier mal boutonné et une jupe. Son visage était marqué.
Nadine baissa la tête, se mit à genoux et dit, avec une voix faible :
- Pardon, pardon, pardon, mon amour. Si tu le peux. Je ne suis pas digne de toi. Il m’a baisé. J’ai honte, Aude, terriblement honte ! J’ai aimé ça !
Aude se leva, avec en elle des sentiments contradictoires, partagée entre colère, pitié et amour. Entre l’envie de gifler son amante et de la prendre dans les bras. Jamais elle n’aurait dû laisser Nadine, sa Nadine, tomber sous les griffes de Daniel !
(A suivre)
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Nous vous conseillons de lire ou relire les dix épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024.
***
Nadine s’arrêta devant la maison de Daniel, les mâchoires serrées, le regard noir de détermination. Elle ne s’en doutait pas mais Daniel ne fonctionnait jamais sans un plan. Il n’était pas seulement un homme brutal et possessif, il était calculateur et méthodique. Mais Nadine, brillante avocate qu’elle était, sous-estimait la perversité de cet homme. Elle croyait que son intelligence et son sang-froid suffiraient, que la simple force de ses arguments l’emporterait, qu’il suffirait d’une confrontation pour le faire battre en retraite. Après tout, dans son esprit, un homme qui agissait de cette manière ne pouvait qu’être un lâche.
Il lui ouvrit la porte avec un rictus empreint de mépris. Nadine ne flancha pas. Elle s’avança avec une froide détermination, bien décidée à se battre et à gagner.
- Je suis là, comme convenu, lâcha-t-elle d’un ton glacial en croisant les bras.
Nadine observa avec attention son adversaire. Aude lui avait montré des photos, lui en avait longuement parlé. Elle devait convenir que ce quinquagénaire était bel homme, grand, sportif, musclé. Son regard était perçant, celui d’un fauve, d’un dominateur, d’un mâle Alpha comme le qualifiait Aude. Nadine, depuis l’adolescence, n’avait jamais eu d’intérêt pour les hommes. Elle pensait donc être à l’abri du jeu de séduction de ce prédateur.
Daniel referma la porte derrière elle, prenant à son tour tout son temps pour mater, en connaisseur, sa rivale, puis s’adossa au mur en la scrutant de bas en haut, un sourire narquois aux lèvres.
- Pas mal, murmura-t-il. Franchement, j’ai presque envie de voir ce que ma femme trouve en toi. Mais on sait tous les deux que tu ne peux pas la combler comme moi.
- Aude ne t’appartient plus. C’est fini. Tu as perdu.
Daniel éclata d’un rire moqueur, secouant la tête comme si elle venait de dire une absurdité enfantine.
- Perdu ? Ma pauvre … Tu n’as rien compris.
Son ton changea brutalement, et son visage se durcit.
- Je vais te détruire, Nadine. Et le pire, c’est que je n’ai même pas besoin de lever le petit doigt. Tu as déjà commencé à le faire toute seule.
Elle fronça les sourcils, restant silencieuse, mais il vit l’ombre de l’inquiétude traverser son regard.
- Tu crois que ta carrière a basculé uniquement parce que tu as négligé ton travail ? Allons, Nadine, tu n’es pas stupide… Je pensais que les gouines aussi avaient un cerveau.
Un rictus satisfait étira ses lèvres tandis qu’il s’approchait lentement d’elle, savourant son effet.
- Crois-tu vraiment que tes associés n’auraient rien vu, rien su, si je n’avais pas soufflé sur les braises ? Oh, bien sûr, tu t’es enfoncée toute seule en devenant totalement obsédée par ma salope de femme… J’ai juste donné un petit coup de pouce.
Nadine sentit une froideur glaciale lui traverser l’échine.
- Venant d’une personne comme toi, je ne suis pas étonnée, siffla Nadine.
Daniel s’amusa de son trouble.
- Je me suis simplement assuré que tes négligences ne passent pas inaperçues. Oh, et j’ai peut-être convaincu quelques clients mécontents de déposer plainte contre toi. Après tout, une avocate qui manque des audiences importantes, qui oublie des délais de procédure, ça fait tache…
Il se pencha vers elle, tout près, son souffle effleurant son oreille.
- La radiation du barreau se profile, Nadine… Il va falloir te trouver une autre carrière. Peut-être qu’Aude et toi, vous aurez du succès en faisant le trottoir !
Elle leva les yeux vers lui, sa colère éclipsant la peur qui montait en elle.
- Enflure.
- Ah, enfin une vraie insulte ! ricana-t-il. Vas-y, lâche-toi mais ça ne changera rien au fait que tu es finie. Je me suis laissé dire que tes parents, des notables, n’appréciaient pas ton homosexualité. Ils n’auront au moins pas été témoins de ta déchéance.
Le silence s’étira entre eux, lourd et chargé de tension. Nadine était piégée. Elle avait envie de se jeter sur lui, de lui arracher les yeux. Daniel, lui, jubilait.
Nadine sentit une vague de nausée la saisir. Elle avait vu des criminels prêts à tout pour manipuler le système mais Daniel n’était pas seulement un homme cruel et toxique, il était un architecte du mal.
- Tout ça peut s’arrêter, dit-il d’un ton presque désinvolte, s’installant sur le canapé.
Nadine le foudroya du regard, mais il souriait toujours, comme s’il avait déjà gagné.
- À une seule condition, bien sûr.
- Dis toujours.
Daniel se pencha légèrement en avant, la regardant droit dans les yeux.
- Tu lâches Aude. Tu sors de sa vie. Et elle rentre à la maison.
- Plutôt crever, siffla-t-elle.
Daniel haussa les sourcils et soupira comme un homme patient face à une enfant capricieuse.
- Je m’en doutais. C’est beau l’amour, hein ? Mais l’amour ne paiera pas tes factures quand tu seras radiée. L’amour ne t’empêchera pas de devenir une paria, ruinée, sans avenir.
Il laissa un silence, puis haussa les épaules.
- Mais bon, je suis un homme compréhensif. Peut-être qu’on peut trouver un terrain d’entente…Et si… On partageait ?
- Partager quoi ?
Daniel sourit de toutes ses dents.
- Aude. Une pute, ça se partage !
- Tu es un minable, cracha Nadine.
- Réfléchis, poursuivit-il. Elle a toujours eu un appétit insatiable. Tu crois vraiment qu’elle pourra se contenter de toi éternellement ? Tu as peut-être réussi à la détourner des hommes pendant un temps, mais tôt ou tard, elle voudra ce que toi, tu ne peux pas lui donner.
Le dégoût se peignit sur le visage de Nadine.
- Jamais ! Ordure !
- Voyons, c’est une salope, trop demandeuse pour être monopolisée.
Elle fit un pas en arrière, luttant contre l’envie de le gifler.
- Je t’interdis de parler d’elle comme ça !
Daniel rit doucement.
- Oh, mais attends, j’oubliais… Ce serait injuste que tu sois seulement spectatrice… Toi aussi, tu devras y passer.
- Pardon ?
- C’est la condition, ma belle. Toi et moi, on baise. Sinon, pas d’accord.
Cette fois, elle eut un haut-le-cœur.
- Tu es abject.
Elle pivota sur ses talons, prête à partir.
- Très bien, dans ce cas, amuse-toi bien à voir ta carrière s’effondrer, lança-t-il derrière elle.
Nadine s’arrêta. Elle inspira profondément et ferma les yeux un instant. Pour sortir de la situation inextricable où elle se trouvait et qui risquait de devenir rapidement dramatique, pour libérer Aude de l’emprise de son bourreau, pour vivre son amour avec elle, elle avait toujours dit qu’elle était prête à tout. C’était le moment de le prouver, quoiqu’il en coûte !
- Pas de trio, dit-elle d’une voix tranchante.
Daniel haussa un sourcil.
- Mais je suis prête à payer le prix.
Un sourire victorieux s’étira sur le visage de Daniel. Le plan qu’il avait imaginé allait se concrétiser !
- Mais je veux ta parole d’honneur qu’après ça, tu nous ficheras la paix à toutes les deux.
- Tu as ma parole !
Daniel n’avait aucune intention de tenir sa parole mais ça, Nadine l’ignorait. Avachi sur son canapé, il la dévisageait avec une lueur malsaine dans le regard, savourant son pouvoir absolu sur elle. Il la tenait. Il allait se taper la maîtresse de sa femme. Ce que Nadine ignorait, c’est que Daniel avait déclenché la vidéosurveillance. Tout allait être filmé et il se ferait un plaisir d’envoyer une copie du film à Aude. Il ne doutait pas qu’après ça, Nadine serait totalement discréditée et qu’Aude ne revienne au bercail.
Il tapota sa cuisse comme on invite un animal à s’approcher.
- Déshabille-toi, ordonna-t-il d’une voix moqueuse. Lentement. Je veux un strip-tease en règle, que tu sois sensuelle, que tu m’excites. Ce soir, c’est toi, ma pute ! Et une pute mérite d’être payée. Donne-moi donc ton sac.
- Non !
- Fais ce que je te dis !
Elle lui tendit son sac, qu’il ouvrit. Il prit dans la poche de sa veste une liasse de billets, qu’il mit dans le sac, avant de le lui rendre. L’humiliation était totale.
- Ce n’est qu’une avance. Je serai généreux. Tu auras le reste au bout de la nuit. Je vais te baiser par tous les trous.
Il lui demanda de lire à haute voix un billet qu’il venait d’écrire.
Nadine, honteuse, serra les dents. Elle sentit la brûlure de l’humiliation lui remonter dans la gorge, les larmes lui monter aux yeux, mais elle ne flancha pas. Pour Aude, Nadine était prête à tout.
- Non, je ne lirai pas ça !
- Lis !
- Daniel, je suis une putain et cette nuit, je suis à toi. Tu peux me faire tout ce dont tu as envie !
- J’aime quand tu es docile, comme ça, ma chérie ! Attends, il nous faut une musique d’ambiance.
Daniel mit en route son enceinte connectée. Nadine reconnut une chanson de Beyoncé, « Dance for you » :
- “I just wanna show you how much I appreciate you, yes”
Nadine frissonna en réalisant que ce monstre et elle avaient des goûts musicaux communs.
- Prends tout ton temps. Comme une vraie professionnelle. Déhanche-toi !
Nadine inspira profondément et, sans un mot, commença à déboutonner son chemisier. La musique accompagnait le silence qui s’étirait entre eux et qui était pesant, oppressant.
- “Tonight I'm gonna dance for you, oh-oh”
Daniel la regardait comme un prédateur contemple sa proie.
Elle fit glisser le tissu le long de ses épaules, dévoilant la dentelle noire de son soutien-gorge, puis s’attaqua à la fermeture de sa jupe qui, en un chuintement, tomba à ses pieds.
Le soutien-gorge laissait largement deviner les aréoles larges de sa lourde poitrine. La culotte était de forme classique et la dentelle laissait soupçonner l’ombre d’une toison taillée régulièrement, car Aude aimait ça.
- “Tonight I'm gonna dance for you, oh-oh “.
Daniel sifflota d’un air appréciateur.
- Je comprends mieux pourquoi Aude t’a choisie, murmura-t-il. T’es foutrement bien faite. Je vais te baiser toute la nuit. Tu vas couiner, ma salope !
Elle se força à ne pas réagir. Son corps était tendu comme un arc, chaque muscle crispé sous la violence psychologique de ce moment. Et, en même temps, Nadine, à sa grande honte, était excitée.
- Continue.
La musique dictait le rythme :
- “Tonight I'm gonna put my body on your body. Boy, I like it when you watch me, ah”
Après quelques déhanchements suggestifs en parfait accord avec la musique, comme une vraie professionnelle, elle se débarrassa de son soutien-gorge, pour exhiber sa magnifique paire de seins.
- Tu me fais bander à mort ! Tu n’imagines pas ce que je vais te mettre !
Nadine se dit que si elle excitait Daniel, peut-être que cette épreuve finirait plus vite. Elle ne connaissait malheureusement pas l’endurance de son rival.
- “Boy, look into my eyes While I'm grinding on you”
Tout en passant la langue sur ses lèvres et en plongeant son regard dans les yeux de Daniel, Nadine accentua ses déhanchements et ondula en de larges mouvements d’épaules qui eurent pour effet d’entraîner ses seins dans de grands mouvements désordonnés D’un geste mécanique, elle dégrafa son soutien-gorge et le laissa tomber.
- “I wanna put my body on your body”
Nadine tourna alors le dos et s’attaqua au slip, en commençant par en transformer le triangle arrière en une simple ficelle, disparaissant entre ses deux fesses tout en accentuant encore ses déhanchements et en martelant le sol du pied ce qui eut pour effet de faire vibrer la chair ferme de sa croupe.
- C’est excellent. Le meilleur strip-tease de ma vie !
Nadine se pencha en avant, toujours le dos tourné, offrant le double spectacle de ses seins oscillant mollement de chaque côté du torse et de sa croupe animée de mouvements saccadés, uniquement protégée d’un slip devenu string, tiré fortement des deux mains vers le haut. Enserrant ses seins entre ses bras, de ses deux mains elle repoussa les bords du slip pour faire au triangle avant le même sort qu’au triangle arrière en le tirant fortement vers le haut. Réduit également à l’état de ficelle, le slip prit place dans la fente de la chatte, laissant apparaître un triangle de poils noirs, brillants, les grandes lèvres un peu gonflées renvoyées de chaque côté de l’étroite bande de tissu écrasant, en les cachant, petites lèvres et clitoris.
Puis elle fit glisser sa culotte, se retrouvant entièrement nue sous son regard avide. Nadine savait bien que cette terrible soirée ne faisait que commencer.
***
Daniel se leva lentement, s’approcha d’elle, son haleine chargée d’arrogance et de triomphe. Il tendit la main et lui effleura la hanche, savourant la tension qui la traversa.
- À genoux !
Nadine eut une brève hésitation, un ultime sursaut de dignité. Mais elle savait qu’il ne lui laisserait pas le choix. Alors, lentement, elle plia les jambes et s’agenouilla devant lui. Il ouvrit son pantalon d’un geste tranquille, libérant son sexe durci par la jouissance perverse de la situation.
- Maintenant tu vas avaler ma queue, je m’attends à ce que tu te surpasses.
Elle eut une montée de bile, mais elle ne laissa rien paraître. Elle approcha son visage, prit une dernière inspiration et obéit. Elle n’avait jamais fait de fellation de sa vie, mais le principe lui semblait simple. Ouvrant grand la bouche, elle introduit la queue et commença à le sucer en donnant des coups de langues. Daniel, lui, soupira d’aise, posant une main lourde sur sa tête pour guider ses mouvements.
- T’es meilleure que je le pensais, marmonna-t-il en poussant légèrement son bassin vers l’avant. Tu suces bien pour une lesbienne.
Il prit la tête de sa rivale entre ses mains et s’enfonça au plus profond, provoquant chez Nadine un sentiment de nausée. Les larmes lui coulaient. Elle ne pouvait se dégager car, désormais, il lui baisait la bouche.
Chaque minute sembla pour Nadine une éternité, lui faisant mesurer l’endurance de son ennemi. Elle tenta de s’abstraire de la situation, de se convaincre qu’elle n’était pas là, que ce n’était qu’une mission à accomplir. Mais quand il commença à gémir plus fort, elle sentit une nausée monter en elle. Elle ne pouvait pas laisser ça durer davantage.
Nadine voulait en finir. Elle le pompa avec frénésie pour activer son éjaculation. Il posa sa main derrière sa tête, le maintint fermement contre lui.
- Ne bouge pas, et surtout, avale tout, salope !
Une première giclée, puissante et fournie, fusa dans sa gorge et elle avala pour ne pas s'étouffer. Puis d'autres giclées, toujours aussi abondantes, suivirent. Pour la première fois de sa vie, Nadine savourait du sperme. C'était chaud, épais, salé. Ce sale type se servait d’elle comme vide couilles. C’était avilissant et excitant. Jamais elle n’aurait imaginé pouvoir faire ça.
Les soubresauts cessèrent, la main de Daniel se dégagea.
- Continue à me sucer pour la nettoyer. Tu es une traînée consciencieuse du travail bien fait !
Nadine fit ce qu’il demandait et se releva.
- C'était parfait, tu es géniale. On remettra ça plus tard, dans la nuit. Je t’en mettrai partout, sur ton visage, sur tes seins, tes fesses. Ta chérie pourra te nettoyer quand tu rentreras chez toi.
Nadine recula légèrement, haletante, et essuya sa bouche d’un revers de main, le regard noir.
- C’est bon, t’es satisfait ?
Daniel éclata de rire.
- Pas encore, ma belle.
Il se redressa, la saisit par les épaules et la força à se relever. Elle savait ce qui allait suivre, elle le sentait dans l’électricité qui vibrait dans l’air.
- Tourne-toi. Tends ta croupe ! Hum tu as un beau petit cul. Je t’enculerai plus tard. Pour le moment, je vais te niquer, te prendre en levrette.
Un frisson d’horreur la parcourut. Elle ferma les yeux une seconde, puis obéit. Elle posa les mains sur le dossier du canapé, le cœur tambourinant contre sa cage thoracique. Elle sentit ses mains écarter ses fesses puis il la pénétra, sans préalable, avec brutalité.
- Il y a un moment que je rêve de ça. Depuis que j’ai vu ta photo. Ça rentre sans problèmes ! Tu es trempée, salope. T’en avais envie, hein ?
Ce qu’elle ressentit alors la terrifia. Une onde de chaleur brute, de plaisir brut, la foudroya sur place.
- Prends-ça ! Je vais te démonter ! Je vais te faire aimer les hommes !
Nadine, depuis son adolescence, n’avait eu qu’une seule et désastreuse expérience masculine, à l’époque du lycée, avec ce macho de Christian, à, qui elle avait offert son pucelage. Elle l’avait fait alors pour faire taire les rumeurs insistantes sur elle et Aude. Non seulement Nadine n’avait pas joui, car son camarade de classe avait très vite éjaculé en elle, mais, à part de la douleur, elle n’avait rien ressenti. Amoureuse transie et sans espoir de la belle Aude, Nadine s’était toujours crue imperméable aux hommes. Elle, qui avait toujours revendiqué son lesbianisme comme une évidence absolue, sentit son corps trahir son esprit.
Un gémissement rauque s’échappa de la gorge de Nadine avant qu’elle ne puisse le retenir. Son corps la trahissait.
Daniel s’immobilisa une fraction de seconde, avant d’éclater de rire.
- Putain… Mais t’aimes ça, hein ?
Elle mordit sa lèvre pour s’empêcher de répondre, mais son corps criait pour elle. Il accéléra, savourant son triomphe, la dominant totalement, humiliant sa rivale comme il en avait toujours rêvé.
Daniel accéléra, en mâle dominateur. Ses couilles lourdes tapaient contre les fesses de l’avocate.
- Tu en veux encore ?
Nadine, fauchée par les orgasmes, ne contrôlait plus rien :
- Oui, continue !
- Tu l’aime, ma bite ? Tu la veux ? Dis-le !
- Oui je la veux, baise-moi. Mets-la-moi plus profond ! Vas-y ! Plus fort !
- Avoue que c’est meilleur qu’avec cette salope d’Aude. Tu es à moi désormais. Je vais te féconder !
C’est à ce moment-là qu’un frisson glacial parcourut l’échine de Nadine. Son cycle. Elle était en pleine période fécondable. L’idée qu’il puisse la remplir d’une manière aussi définitive l’arracha brutalement à la vague de plaisir qu’elle détestait ressentir.
- Attends… haleta-t-elle. Mets une capote.
Daniel rit contre sa nuque.
- Tu rêves.
- Retire-toi avant de jouir, alors.
Il s’arrêta, juste un instant, et elle sentit son sourire contre sa peau.
- Féconder ma rivale ? murmura-t-il. Tu crois que je vais me priver de ce plaisir ?
L’angoisse explosa en elle. Daniel allait jusqu’au bout de sa victoire. Et elle, elle n’avait plus aucun contrôle.
Nadine ouvrit brusquement les yeux, le souffle court, le cœur battant à tout rompre. L’adrénaline jaillit dans ses veines comme un électrochoc, la ramenant brutalement à la réalité. Ce qu’elle venait de faire… Ce qu’elle était en train de faire… Un dégoût d’elle-même, une nausée violente l’envahit. Aude ! Elle venait de la trahir. Et pas avec n’importe qui. Avec l’homme qui avait détruit sa vie, qui l’avait brisée, qui voulait la posséder encore et encore. Elle venait de se soumettre au monstre qu’elle avait juré de combattre.
Daniel, lui, savourait toujours sa victoire. Il se pencha contre elle, agrippant fermement ses hanches, prêt à reprendre son œuvre.
- Ne me dis pas que tu veux déjà t’arrêter, ricana-t-il. T’étais en train de couiner comme une chienne y’a pas une minute…
Sans réfléchir, elle pivota brusquement, et, avec une rapidité fulgurante, elle agrippa l’une des mains de Daniel, attrapant son index d’un geste sec et précis. Avant même qu’il ne comprenne ce qui se passait, elle tordit violemment son doigt dans un angle impossible.
Un craquement sinistre retentit.
- RRRHHAAAAAAAAHH !!
Le hurlement de Daniel fendit l’air. Son corps se tordit sous l’impact de la douleur soudaine, lui faisant lâcher prise juste un instant. Un instant suffisant pour que Nadine bondisse en avant, ses muscles se contractant dans une explosion de réflexes aiguisés par des années de pratique des arts martiaux.
Elle se jeta sur la table la plus proche, cherchant frénétiquement quelque chose, n’importe quoi. Ses doigts se refermèrent sur un objet dur – un cendrier en verre. Sans hésiter, elle se retourna et frappa.
Le choc résonna avec un bruit sourd et brutal. Le poids du verre s’écrasa contre la tempe de Daniel, projetant sa tête en arrière dans une gerbe de douleur. Il bascula en arrière, titubant, ses mains plaquées sur son crâne.
- Putain, sale pute ! grogna-t-il, désorienté, un filet de sang s’échappant de son arcade ouverte. Attends que je mette la main sur toi, tu ne vas rien comprendre.
Mais Nadine ne perdit pas une seconde. Elle balaya la pièce du regard, repérant ses vêtements éparpillés au sol. Elle n’avait pas le luxe de tout récupérer. D’une main fébrile, elle agrippa en vitesse son chemisier, sa jupe et son sac. Le reste était sacrifié.
Daniel, toujours sonné, tenta de se redresser, une lueur meurtrière dans le regard.
- Tu vas le payer, espèce de salope…
Mais Nadine ne lui laissa pas le temps. D’un bond, elle sprinta vers la porte, le souffle court, son cœur martelant sa poitrine comme un tambour de guerre. Elle l’ouvrit à la volée et se rua dehors, vers sa voiture.
***
Nadine était dans un état second. Elle savait qu’Aude attendait avec inquiétude son retour. Nadine ne lui cacherait rien de ce qui s’était passé. Elle s’attendait au pire, à perdre celle qu’elle aimait plus que tout. Comment Aude pourrait-elle pardonner ?
D’autant que Daniel, fou de rage, était ivre de vengeance. Nadine, en pratiquante expérimentée du self défense et des arts martiaux, ne lui avait rien cassé. Même sa blessure à l’arcade était superficielle. Ce qui ne l’empêcha pas de faire venir en pleine nuit, un ami médecin, qui fit un premier certificat médical accablant, qui serait bien utile pour la plainte qu’il comptait bien faire à la police contre Me Nadine C, pour coups et blessures.
Sa priorité était de briser le couple saphique et, pourquoi pas de récupérer Aude. Il envoya donc un message à Aude, via WhatsApp :
« Bonsoir ma chérie. Je viens de m’occuper de ta gouine. Elle m’a fait un magnifique strip-tease, puis m’a gratifié d’une fellation d’anthologie. Tu sais qu’elle est douée ! Elle a tout avalé, la gourmande. Et enfin, je l’ai baisé en levrette. Je peux te dire qu’elle a couiné. Tu as l’habitude, tu imagines donc bien le pied qu’elle a pris. Dommage que je n’aie pas pu la remplir et lui faire un bâtard. Ce sera pour une autre fois ! J’espère que tu n’es pas jalouse. Tu es mon épouse, elle c’est juste une pute. Demain, je t’envoie les vidéos, dans le cas où tu ne me croirais pas. Si tu veux te venger, reviens à la maison et offre-moi cette chienne, pour que je m’occupe d’elle comme elle le mérite ! »
En lisant ces lignes, Aude fut accablée de colère et de chagrin. Son cauchemar ne cesserait donc jamais ? Daniel gagnerait-il toujours ? Il avait écarté Barnabé 20 ans auparavant. Il venait de discréditer Nadine à ses yeux, du moins c’est ce qu’il croyait.
Aude eut la tentation de faire sa valise et de quitter les lieux avant le retour de Nadine. Elle se reprit. Oui, Nadine avait gravement fauté, l’avait trahi. Mais, au nom de leur amour, Aude se devait de l’écouter, d’essayer de comprendre. C’était son tour de se montrer forte pour deux. Nadine avait besoin d’elle comme jamais.
Aude attendit donc dans le salon. Elle entendit ouvrir la porte, vit entrer une Nadine accablée, décomposée, littéralement brisée. Elle avait un chemisier mal boutonné et une jupe. Son visage était marqué.
Nadine baissa la tête, se mit à genoux et dit, avec une voix faible :
- Pardon, pardon, pardon, mon amour. Si tu le peux. Je ne suis pas digne de toi. Il m’a baisé. J’ai honte, Aude, terriblement honte ! J’ai aimé ça !
Aude se leva, avec en elle des sentiments contradictoires, partagée entre colère, pitié et amour. Entre l’envie de gifler son amante et de la prendre dans les bras. Jamais elle n’aurait dû laisser Nadine, sa Nadine, tomber sous les griffes de Daniel !
(A suivre)
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28 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
J'en profite pour informer nos lecteurs et lectrices de la parution du chapitre 12, ce mercredi 2 avril 2025.
D'avance merci, de ma part et de celle de Sarah, pour votre lecture et vos commentaires.
D'avance merci, de ma part et de celle de Sarah, pour votre lecture et vos commentaires.
@ Valeriane, merci!
@ Sarah, c'est un vrai plaisir pour moi, non seulement notre travail d'écriture en commun, mais le soin que tu apportes aux réponses aux commentaires de nos lecteurs
@ Sarah, c'est un vrai plaisir pour moi, non seulement notre travail d'écriture en commun, mais le soin que tu apportes aux réponses aux commentaires de nos lecteurs
@Olga T, toujours un plaisir ma chère.
@ Steph et JP @ Linsee @Valériane Merci beaucoup !
@Didier, c'est vrai parfois la barrière est si fine...
@Micky, jouissif en effet mais le combat s'annonce encore difficile pour Aude et Nadine.
@Kevin @Mireille, dans l'érotisme il y a des récits longs et des moins longs, peut-être vous trouverez votre bonheur avec d'autres récits.
@Daniel merci Daniel, j'espère que vous trouverez satisfaction dans la suite. Daniel n'est pas prêt à s'avouer vaincu mais comme l'a dit Olga, nous aimerons les histoires qui finissent bien.
@Julie, on peut facilement comprendre la naïveté de Nadine. Il est difficile pour elle de croire totalement Aude et de concevoir que Daniel est réellement un démon.
Sarah T.
@ Steph et JP @ Linsee @Valériane Merci beaucoup !
@Didier, c'est vrai parfois la barrière est si fine...
@Micky, jouissif en effet mais le combat s'annonce encore difficile pour Aude et Nadine.
@Kevin @Mireille, dans l'érotisme il y a des récits longs et des moins longs, peut-être vous trouverez votre bonheur avec d'autres récits.
@Daniel merci Daniel, j'espère que vous trouverez satisfaction dans la suite. Daniel n'est pas prêt à s'avouer vaincu mais comme l'a dit Olga, nous aimerons les histoires qui finissent bien.
@Julie, on peut facilement comprendre la naïveté de Nadine. Il est difficile pour elle de croire totalement Aude et de concevoir que Daniel est réellement un démon.
Sarah T.
J'ai adoré, merci à vous Sarah et Olga, c'est vrai que des passages sont vraiment durs.
Valériane
Valériane
@ Steph et JP @ Linsee: merci!
@ Micky, Sarah le confirmera. Oui c'était dur à écrire. Mais le couple que forment Aude et Nadine est une belle histoire d'amour
@ Kevin, @ Mireille, c'est votre avis, nous le respectons. Ce n'est pas l'avis d'autres lecteurs
@ Daniel, tu as parfaitement perçu le personnage!
@ Julie, Nadine s'est défendue, mais elle n'est pas coutumière de la violence.
@ Micky, Sarah le confirmera. Oui c'était dur à écrire. Mais le couple que forment Aude et Nadine est une belle histoire d'amour
@ Kevin, @ Mireille, c'est votre avis, nous le respectons. Ce n'est pas l'avis d'autres lecteurs
@ Daniel, tu as parfaitement perçu le personnage!
@ Julie, Nadine s'est défendue, mais elle n'est pas coutumière de la violence.
Je partage les avis de ceux et celles qui trouvent que Nadine a été naïve et trop gentille, car cet ordure mériterait une bonne correction
@ Kevin, c’est votre droit mais alors pourquoi lisez-vous cet excellent récit
Julie
@ Kevin, c’est votre droit mais alors pourquoi lisez-vous cet excellent récit
Julie
Je sais, la critique est facile, mais c'est vrai, qu'il faudra faire que deux ou trois épisodes. J'ai suivi depuis le début, les trois premiers épisodes étaient très prenants, mais la suite dure à suivre Dommage !
Mireille
Mireille
Depuis le début j’ai compris que Daniel était au sens propre du terme un minable qui utilise ses pouvoirs pour dominer.Nadibe s’en est rendu compte un peu tard,en effet elle a subit un viol et cet idiot de Daniel a tout enregistré et se propose de l’envoyer à Aude, cette vidéo prouve son ignominie.
En réalité c’est un matcho incapable, en deux mouvements Nadine l’a mis au tapis dommage que c’est une gentille c’est pas son doigt qu’elle aurait dû casser mais son sexe et là en profiter pour lui faire reconnaître ses tords par écrit. Toute sa vie ce monstre a dominé par sa stature mais aussi en exploitant son entourage et en profitant de leur faiblesse.C’est un prédateur méprisant et je souhaite qu’Aude pardonne à Nadine et qu’ensemble elles arrivent à le faire chuter et qu’il se retrouve au sol à jamais vaincu et humilié. Ce sera peut-être dur mais j’ai bon espoir.
Merci Olga, Sarah cette histoire est magnifiquement écrite et structurée
Daniel
En réalité c’est un matcho incapable, en deux mouvements Nadine l’a mis au tapis dommage que c’est une gentille c’est pas son doigt qu’elle aurait dû casser mais son sexe et là en profiter pour lui faire reconnaître ses tords par écrit. Toute sa vie ce monstre a dominé par sa stature mais aussi en exploitant son entourage et en profitant de leur faiblesse.C’est un prédateur méprisant et je souhaite qu’Aude pardonne à Nadine et qu’ensemble elles arrivent à le faire chuter et qu’il se retrouve au sol à jamais vaincu et humilié. Ce sera peut-être dur mais j’ai bon espoir.
Merci Olga, Sarah cette histoire est magnifiquement écrite et structurée
Daniel
C'est trop long ça saoul
Kevin
Kevin
Cela tient toutes ses promesses bravo
Linsee
Linsee
Vraiment un sale type, ce Daniel. On jouirait presque à la scène du doigt cassé. J'avoue que j'aurais eu du mal à écrire sur un personnage aussi vil. Mais c'était sans doute nécessaire pour magnifier l'union entre Aude et Nadine.
Nous adorons cette série, avec une intrigue forte. Bravo à Sarah et Olga pour leur qualité d'écriture. Vous êtes un duo gagnant
Steph et JP
Steph et JP
@ Luc, Nadine saura se relever. Sa force c'est son amour pour Aude
@ Norbert, oui la réaction d'Aude sera décisive. Daniel est convaincu d'avoir discrédité sa rivale.
@ Ber77, il y aura encore des épreuves. l'amour triomphera-t-il?
@ Sarah, merci pour ces réponses à nos lecteurs, qui confirment combien nous sommes en phase dans ce travail d'écriture en commun.
@ Didier, oui, avec ce sujet du consentement, nous sommes en plein dans l'actualité et les débats sur la définition du viol. Nadine était bien en situation de contrainte.
@ Norbert, oui la réaction d'Aude sera décisive. Daniel est convaincu d'avoir discrédité sa rivale.
@ Ber77, il y aura encore des épreuves. l'amour triomphera-t-il?
@ Sarah, merci pour ces réponses à nos lecteurs, qui confirment combien nous sommes en phase dans ce travail d'écriture en commun.
@ Didier, oui, avec ce sujet du consentement, nous sommes en plein dans l'actualité et les débats sur la définition du viol. Nadine était bien en situation de contrainte.
Olga, Sarah,
Je vous remercie pour vos retours respectifs confirmant toutes deux mon ressenti sur chapitre.
Sachez que je n’ai nuls doutes que pour vous, de par vos expériences respectives, ce fut un chapitre difficile à écrire.
Je tiens donc par ce propos à souligner votre courage d'avoir abordé, par ce texte de qualité, ce sujet grave et délicat de notion du viol et du consentement, si difficiles à définir, et qui ne se limite pas seulement et forcément pour ce dernier à simple NON…
Félicitations pour ce travail.
Didier
Je vous remercie pour vos retours respectifs confirmant toutes deux mon ressenti sur chapitre.
Sachez que je n’ai nuls doutes que pour vous, de par vos expériences respectives, ce fut un chapitre difficile à écrire.
Je tiens donc par ce propos à souligner votre courage d'avoir abordé, par ce texte de qualité, ce sujet grave et délicat de notion du viol et du consentement, si difficiles à définir, et qui ne se limite pas seulement et forcément pour ce dernier à simple NON…
Félicitations pour ce travail.
Didier
@Didier – Oui, c’est aussi dérangeant à lire qu’à écrire... Malgré un certain mélange de perversion, de dégoût et d’excitation. Ce n’était pas facile, je l’avais d’ailleurs dit à Olga à ce moment-là, haha. Mais tu as raison : une telle scène ne peut être qualifiée autrement que de viol.
@Dyonisia – Il arrive en effet que le corps réagisse malgré tout. Même si Nadine a éprouvé du plaisir à être prise, cela ne remet aucunement en cause son homosexualité. Comme tu l’as justement souligné, l’ensemble de l’acte relevait de la folie pure.
@Jacques du Canada – Merci beaucoup ! Nadine sait à qui elle a affaire, mais… Daniel a-t-il vraiment abattu sa dernière carte ? Ou nous réserve-t-il encore d’autres coups tordus ?
@Clara – Tout à fait !
@Maurice – Hélas, oui...
@Lecteur anonyme – Il y a effectivement une forme d’excitation, même dans ce qu’il y a de plus abject.
@Luc – Ce n’est pas vraiment une chute, plutôt un dérapage inévitable après un pacte passé avec un salaud.
@Norbert – Ce n’était qu’une bataille, la guerre est loin d’être finie.
@Ber77 – C’est vrai : Daniel incarne à merveille ce type de prédateur sans scrupules que l’on a déjà croisé trop souvent.
Sarah T.
@Dyonisia – Il arrive en effet que le corps réagisse malgré tout. Même si Nadine a éprouvé du plaisir à être prise, cela ne remet aucunement en cause son homosexualité. Comme tu l’as justement souligné, l’ensemble de l’acte relevait de la folie pure.
@Jacques du Canada – Merci beaucoup ! Nadine sait à qui elle a affaire, mais… Daniel a-t-il vraiment abattu sa dernière carte ? Ou nous réserve-t-il encore d’autres coups tordus ?
@Clara – Tout à fait !
@Maurice – Hélas, oui...
@Lecteur anonyme – Il y a effectivement une forme d’excitation, même dans ce qu’il y a de plus abject.
@Luc – Ce n’est pas vraiment une chute, plutôt un dérapage inévitable après un pacte passé avec un salaud.
@Norbert – Ce n’était qu’une bataille, la guerre est loin d’être finie.
@Ber77 – C’est vrai : Daniel incarne à merveille ce type de prédateur sans scrupules que l’on a déjà croisé trop souvent.
Sarah T.
Comment peut-on imaginer un homme aussi pervers, doublé de méchanceté?
Il faut le talent d’écriture de Sarah et Olga pour imaginer un tel personnage et nous le faire détester comme elles le détestent sans doute elles-mêmes .
Après tous ces épisodes, le suspens reste entier sur l’avenir de Aude et Nadine loin de cet homme , ….mais sûrement pas sans hommes!
Ber77
Il faut le talent d’écriture de Sarah et Olga pour imaginer un tel personnage et nous le faire détester comme elles le détestent sans doute elles-mêmes .
Après tous ces épisodes, le suspens reste entier sur l’avenir de Aude et Nadine loin de cet homme , ….mais sûrement pas sans hommes!
Ber77
L'affrontement entre les deux "rivaux" tourne au désastre pour Nadine. j'attends maintenant la réaction d'Aude.
Norbert
Norbert
Très bien écrit, même si la "chute" de Nadine est surprenante, de la part d'une lesbienne endurcie.
Luc
Luc
@ premier lecteur anonyme, merci, nous avons voulu une scène très érotique
@ deuxième lecteur anonyme, permettez-moi de m'arrêter après "salaud"!
@ deuxième lecteur anonyme, permettez-moi de m'arrêter après "salaud"!
ce Daniel est à l'évidence un salaud, mais il sait y faire!
j'avoue avoir adoré la scène de strip tease!
@ Clara, je partage ton avis
@ Maurice, Nadine était-elle de taille à affronter Daniel?
@ Maurice, Nadine était-elle de taille à affronter Daniel?
la gentille Nadine n'était pas de taille à lutter contre ce fauve! Il était évident qu'elle allait se faire dévorer
Maurice
Maurice
Pour moi pas de doute! C’est un viol
Clara
Clara
@ Didier, ton analyse est très pertinente. Oui, Nadine est forcée et donc c'est un viol. c'est tout le débat autour du consentement. Même si, dans son esprit, son seul objectif était de protéger son Aude. Elle ne s'attendait pas à son corps la trahisse!
@ Dyonisia, très juste, c'est au tour d'Aude de prendre soin de Nadine, traumatisée par ce qui s'est passé. Et elle va se montrer forte
@ Jacques, merci beaucoup. Nadine, comme Aude, même en danger, restent des gentilles, qui n'aiment pas la violence. d'autres épreuves les attendent, avant que leur amour ne triomphe.
@ Dyonisia, très juste, c'est au tour d'Aude de prendre soin de Nadine, traumatisée par ce qui s'est passé. Et elle va se montrer forte
@ Jacques, merci beaucoup. Nadine, comme Aude, même en danger, restent des gentilles, qui n'aiment pas la violence. d'autres épreuves les attendent, avant que leur amour ne triomphe.
Toute une histoire! Nadine sait maintenant à quoi s’attendre. Je ne comprends pas pourquoi elle a succombé à son chantage. En tant que pratiquante d’arts martiaux , Nadine n’aurait pas dû permettre à Daniel de se relever. Il aurait dû rester à terre. Le danger aurait été éliminé. Lui avoir laissé des traces sur le visage aurait permis de monter qu’il a atteint sa limite et que le futur ne sera pas nécessairement bien ou beau pour lui. Le coup du doigt cassé est quand même assez douloureux.
J’attends la suite avec impatience.
J’attends la suite avec impatience.
Mon dieu, j'ai eu peur ! J'ai cru un moment que Nadine allait basculer dans l'hétérodoxie, mais elle a su se reprendre à temps. (Évidemment, que Daniel devienne gay ne m'aurait pas gênée, lol !) :-)
Vous aviez raison, chères auteures, l'amour rend aveugle et parfois imprudente. Serait-ce maintenant au tour de la belle Aude de se révéler plus forte qu'elle ne l'a cru ? En tout cas, vos deux héroïnes auront besoin de toute la force de leur passion pour affronter ensemble l'avenir et retourner la situation.
Vous aviez raison, chères auteures, l'amour rend aveugle et parfois imprudente. Serait-ce maintenant au tour de la belle Aude de se révéler plus forte qu'elle ne l'a cru ? En tout cas, vos deux héroïnes auront besoin de toute la force de leur passion pour affronter ensemble l'avenir et retourner la situation.
Sarah, Olga,
Même si je le trouve excellent de par sa mise en forme et son écriture, c’est vraiment là un chapitre fort dérangeant, empreint d’une certaine violence, plus psychologique toutefois que physique, hormis sur la fin. Et qui démontre une fois encore que l’infâme Daniel n’a vraiment aucunes limites dans la perversité, le machiavélisme et surtout dans l’ignominie.
Car oui, et comme je le pressentais, en se lançant dans cette confrontation directe avec Daniel, cette pauvre Nadine s’est jetée dans la gueule d’un loup qui a pris un malin plaisir à la dévorer toute crue, même si au final, il s’y est quelque peu "cassé les dents".
Je tiens à souligner que cette rencontre s’apparente plus pour moi à un "viol". En effet, même si Nadine est consentante pour se donner à cet immonde Daniel, elle s’y voit contrainte toutefois de par son désir et son dévouement à sauver son Aude adorée, son couple. Et j’ajouterai que cet odieux Daniel qui le sait et qui en joue, mérite amplement la correction que Nadine lui donne et que c’est bien peu cher payé à mon gout.
Je m’inquiète maintenant de savoir quel va être dans l’immédiat la réaction d’Aude envers Nadine, le pardon où la rupture ? Et surtout, si elle finira, elles finiront, par se venger et se débarrasser de ce monstrueux personnage qu’est Daniel, et qui semble vraiment si invincible…
Didier
Même si je le trouve excellent de par sa mise en forme et son écriture, c’est vraiment là un chapitre fort dérangeant, empreint d’une certaine violence, plus psychologique toutefois que physique, hormis sur la fin. Et qui démontre une fois encore que l’infâme Daniel n’a vraiment aucunes limites dans la perversité, le machiavélisme et surtout dans l’ignominie.
Car oui, et comme je le pressentais, en se lançant dans cette confrontation directe avec Daniel, cette pauvre Nadine s’est jetée dans la gueule d’un loup qui a pris un malin plaisir à la dévorer toute crue, même si au final, il s’y est quelque peu "cassé les dents".
Je tiens à souligner que cette rencontre s’apparente plus pour moi à un "viol". En effet, même si Nadine est consentante pour se donner à cet immonde Daniel, elle s’y voit contrainte toutefois de par son désir et son dévouement à sauver son Aude adorée, son couple. Et j’ajouterai que cet odieux Daniel qui le sait et qui en joue, mérite amplement la correction que Nadine lui donne et que c’est bien peu cher payé à mon gout.
Je m’inquiète maintenant de savoir quel va être dans l’immédiat la réaction d’Aude envers Nadine, le pardon où la rupture ? Et surtout, si elle finira, elles finiront, par se venger et se débarrasser de ce monstrueux personnage qu’est Daniel, et qui semble vraiment si invincible…
Didier

