Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (14 : Momo)

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
  • • 390 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Olga T ont reçu un total de 1 156 223 visites.
Récit libertin : Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (14 : Momo) Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-04-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
Cette histoire de sexe a été affichée 139 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (14 : Momo)
Avertissement

Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Nous vous conseillons de lire ou relire les treize épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024.

***

À l’issue de sa soutenance de thèse, couronnée de succès, Aude sortit de l’amphithéâtre sous les applaudissements. Le jury venait de faire l’éloge de son travail et de sa brillante prestation. Cet accomplissement aurait dû la remplir de fierté, mais, à cet instant précis, Aude ne pensait qu’à Nadine. Sa présence dans le public avait galvanisé la quadragénaire dans sa présentation. C’était un rêve, un bonheur auquel elle ne croyait plus.

Elle descendit précipitamment les marches, comme si elle craignait que Nadine ne disparaisse avant qu’elle n’ait pu l’atteindre. Mais c’était bien réel. Sa Nadine était bien là. À peine arrivée devant elle, Aude se jeta dans ses bras, accrochée à elle comme à une bouée dans une mer déchaînée.
- Oh mon amour… Nadine… Nadine… Je suis désolée, je t’aime ! Murmura-t-elle en l’ensevelissant de baisers, ses lèvres trouvant les siennes, ses mains s’accrochant désespérément à elle.

Nadine l’enlaça à son tour, plus fort encore.
- Chut… Ne dis rien, Aude, ne pleure pas… C’est moi qui suis désolée… J’aurais dû mieux te comprendre, t’aimer autrement… Je ne referai plus cette erreur, je te le promets.

Elles s’étreignirent longuement, oubliant le reste du monde. Leurs larmes se mêlèrent à leurs baisers, comme si elles voulaient rattraper chaque seconde perdue.

Une toux feinte les ramena brusquement à la réalité. Clémence, debout à côté d’elles, les bras croisés et un sourire malicieux aux lèvres, brisa leur étreinte d’un ton faussement exaspéré :
- Bon, c’est bien beau tout ça, mais il ne reste plus qu’un détail à régler… Maman, une fois que ton divorce avec l’autre ordure sera prononcé, je veux être témoin à votre mariage, comme promis !

Un silence s’installa, avant qu’Aude et Nadine n’éclatent de rire, la joie illuminant leurs visages. Nadine et Aude étreignirent, l’une après l’autre, Clémence, qui avait été leur providence et qui avait sauvé leur couple. Aude, serrant sa fille dans ses bras, ne contenait plus son émotion :
- Oh, Clémence, comment te remercier ? Nous te devons tout.
- Je ne n’ai rien fait de spécial. Simplement faciliter les retrouvailles de deux personnes formidables. Et pour me remercier, tu n’as qu’une seule chose à faire désormais : être enfin heureuse, oublier les années terribles vécues avec le monstre !

Aude se réinstalla chez Nadine. Ce soir-là, les deux amoureuses dormirent peu, assoiffées de caresses, de baisers, de tendresse, mais aussi de plaisir pur, de sexe, comme si c’était leur première fois, enchaînant les orgasmes comme des vagues, précédées par des mots d’amour. Ce ne fut qu’au petit matin qu’épuisées, elles s’endormirent enfin, dans les bras l’une de l’autre.

***

Le divorce d’Aude et Daniel fut finalisé plus vite qu’elles ne l’avaient imaginé. Daniel, malgré ses manigances, malgré tout le contrôle qu’il avait tenté d’exercer sur son ex-épouse, avait perdu la partie. Définitivement. Il n’était plus qu’une ombre dans son passé. Aude se sentit libérée d’un poids immense.

Très vite après, Aude et Nadine scellèrent leur amour devant un cercle restreint de proches. La cérémonie se déroula dans une petite salle sobre mais élégante. Elles avaient voulu un moment intime, loin des regards curieux ou des mondanités. Ce jour leur appartenait.

Clémence, radieuse, se tenait fièrement à côté de sa mère. Elle était son témoin, un rôle qu’elle prenait à cœur. Nadine avait pour témoin une avocate, Jeanne, qui, choquée par le traitement subi par sa consœur, lui avait offert son amitié et son soutien désintéressés.

Lorsque Aude échangea ses vœux avec Nadine, sa voix trembla légèrement sous l’émotion, mais son regard ne vacilla pas.
- Je te promets de toujours t’aimer, Nadine, murmura-t-elle en glissant l’anneau à son doigt. De te respecter, de t’accepter telle que tu es, comme tu m’acceptes moi…

Nadine lui sourit tendrement, caressant du bout des doigts la main d’Aude avant de lui passer à son tour l’alliance.
- Et moi, je te promets d’être toujours là, de te comprendre… de ne plus te contraindre à être une autre, Aude. Parce que je t’aime telle que tu es.

Lorsque l’officier d’état-civil proclama leur union, un tonnerre d’applaudissements retentit dans la petite salle. Clémence, les larmes aux yeux, se jeta dans les bras d’Aude avant d’embrasser chaleureusement Nadine.
- Vous êtes parfaites toutes les deux, souffla-t-elle avec émotion.

***

Le mariage marqua pour le couple un nouveau départ, une renaissance. Aude n’avait plus à se cacher, à lutter contre sa nature. Nadine, avec le temps et les épreuves, avait appris à l’accepter pleinement. Mieux encore, elle l’encourageait désormais à être elle-même, sans culpabilité.

Elle savait qu’Aude ne pourrait jamais être exclusivement sienne sur le plan sexuel. Ce n’était pas un manque d’amour, ni une faiblesse, mais une part de sa nature. Plutôt que de lutter contre, elle avait choisi de l’embrasser différemment. Nadine commençait à trouver une certaine excitation dans l’idée que sa femme puisse s’épanouir librement, et elle préférait être celle qui lui ouvrait ces portes. Les deux femmes s’étaient promis de ne plus rien se cacher. La seule exclusivité qu’elles s’étaient promises concernait les relations saphiques. Il ne saurait y avoir d’autre femme dans la vie d’Aude comme de Nadine.

Nadine se mit à chercher des amants pour Aude, en particulier sur les réseaux. Elle jouait cartes sur tables, annonçant qu’elle cherchait un étalon pour son épouse, précisant qu’il ne s’agissait que de sexe, les sentiments étant réservés au couple. La seule chose qu’elle demandait, était d’assister, mais sans participer. Nadine prenait le temps de trouver les bons candidats, de les rencontrer pour mieux les connaître et d’être certaine qu’il n’y aurait aucune ambiguïté de leur part. Elle posa un autre principe : la rencontre ne serait pas renouvelée. Elle demandait aussi des certificats VIH récents, connaissant la préférence d’Aude pour des rapports où son amant pourrait se vider en elle. Il fallait donc trouver des hommes qui acceptent ces conditions et de se cantonner à ce rôle.

La première fois où Nadine eut identifié le candidat idéal, un dénommé Jean-Paul, un quadragénaire sportif et viril, elle présenta sa démarche à Aude, qui fut surprise et comprit que son épouse faisait ça avec pour seul but qu’Aude soit heureuse et que ses besoins soient satisfaits.
- Nadine, ma chérie, tu te comportes comme un mari…
- Candauliste, ajouta Nadine, en souriant. C’est exactement ça et c’est pour cela que je veux être témoin de ton plaisir.
- Tu es certaine que ça ne te fera rien ? Tu ne seras pas jalouse ?
- Je suis certaine de mon amour pour toi. Et tu es encore plus belle quand tu éprouves du plaisir, ajouta, Nadine, en baissant les yeux.

C’est ainsi que le couple lesbien devint candauliste, un équilibre très particulier où Nadine prenait plaisir à être le témoin silencieux des plaisirs d’Aude, sans jamais y prendre part elle-même. Elle aimait voir sa femme heureuse, épanouie, libre de désirer et d’être désirée. Pour elle, c’était une forme de dévotion, une ultime preuve d’amour.

Le passé ne pouvait être effacé, et Nadine, malgré sa compréhension, ne se sentait pas capable de franchir certaines limites. Le traumatisme laissé par ce qui s’était passé, lors de cette terrible soirée chez Daniel, l’empêchait de participer pleinement à ces jeux. Mais elle trouvait son plaisir autrement : dans le regard d’Aude, dans son bonheur, dans cette complicité unique qu’elles avaient su bâtir ensemble. Et après tout, après ces étreintes masculines, sa chérie était tout à elle pour le reste de la soirée. Tout le reste de leur vie.

Leurs pratiques évoluèrent peu à peu, renforçant la complicité entre les deux femmes. Nadine se caressait, excitée et heureuse du plaisir que ressentait Aude. C’est elle qui avait choisi l’étalon avec qui Aude s’envoyait en l’air. C’est un peu comme si Nadine la baisait par procuration. Aude finit par demander à Nadine qu’elle soit près d’elle, qu’elle la caresse, qu’elle l’embrasse. L’étalon la baisait, la tendresse et les mots d’amour étaient pour sa chérie. Au moment de jouir, Aude tenait la main de Nadine et écrasait ses doigts :
- Oh, Nadine, mon amour, comme c’est bon, comme j’adore ça ! Merci de me permettre ça ! Je t’aime !!!!!!

Nadine était fière et heureuse d’être l’ordonnatrice des plaisirs virils de sa femme. Quant à Aude, elle se rendit compte que la présence et la complicité de Nadine décuplaient sa jouissance.

Les jours difficiles semblaient désormais derrière elles. Nadine, après une bataille acharnée en appel, avait obtenu gain de cause : le conseil de l’ordre des avocats l’avait réintégrée. Mieux encore, le tribunal correctionnel, après avoir examiné son dossier sous un jour plus favorable, avait choisi de ne prononcer qu’un simple rappel à la loi. Une victoire douce-amère, mais une victoire tout de même.

Elle aspira à un nouveau départ et l’occasion se présenta d’elle-même : par l’intermédiaire de son amie Jeanne, un grand cabinet d’avocats parisiens la recruta, séduit par son expertise et sa résilience. Spécialisée dans les droits sociaux, l’environnement et la lutte contre les discriminations, Maître Nadine C trouvait enfin un domaine où elle pouvait se battre pour des causes qui lui tenaient à cœur.

De son côté, Aude connut une ascension professionnelle fulgurante. Libérée de Daniel, son talent ne passait plus inaperçu et, après sa brillante soutenance de thèse, elle fut courtisée par plusieurs institutions prestigieuses. Un grand groupe financier lui fit une offre qu’elle ne pouvait refuser, la recrutant à prix d’or, la plaçant directement à un poste stratégique. Son intelligence, son charisme et son intuition la hissèrent rapidement parmi les figures incontournables du secteur.

C’est ainsi que les deux amoureuses vécurent désormais à Paris et, malgré des horaires à rallonge, leur passion amoureuse restait toujours aussi vive. Elles rayonnaient, affichant leur bonheur.

***

Un matin, alors qu’elles prenaient leur café, Aude, absorbée par la lecture de son téléphone, esquissa un sourire froid.
- Regarde ça, dit-elle en tendant l’écran à Nadine.

L’article s’étalait en lettres capitales : « Un fonds de pension américain rachète une institution financière française : restructuration et suppressions de postes en vue ».

Nadine haussa un sourcil, son regard scrutant les détails.
- C’est celle où travaille l’autre taré, non ?
- Oui, et devine quoi ? Ce fonds de pension est aussi l’actionnaire majoritaire de mon groupe.

Un silence s’installa, tandis que Nadine comprenait soudain ce que cela impliquait. Aude se leva lentement, son regard dur, implacable.
- Je vais m’occuper de son cas.

Nadine la fixa, surprise par le ton tranchant de sa compagne.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Je suis devenue proche du patron, murmura-t-elle en se servant une autre tasse de café. Très proche…

Elle laissa ces mots flotter dans l’air, sans détourner le regard. Nadine ne mit pas longtemps à comprendre. Aude ne se contentait donc pas des séances qu’elle organisait pour elle. Nadine, connaissant les besoins de sa chérie, n’en fut pas surprise.
- Est-ce que tu vas…

Aude esquissa un sourire.
- Disons que je suis son plaisir coupable. Et je sais exactement comment l’influencer.

Elle reposa sa tasse, son regard brûlant d’une lueur que Nadine ne lui connaissait pas.
- Il y aura une compression d’effectifs dans l’entreprise de Daniel. Devine qui sera en haut de la liste des départs ?

***

Quelques semaines plus tard, la sentence tomba. Daniel fit partie de la première charrette de licenciements. Il apprit avec stupeur que son poste de cadre dirigeant, l’un des plus coûteux de l’entreprise, était jugé « non essentiel » dans la nouvelle organisation.

Mais ce qui le fit véritablement exploser de rage, ce fut d’apprendre, par une source interne, que l’ombre d’Aude planait derrière cette décision.

- C’est cette salope qui a fait ça ? rugit-il en fracassant son téléphone contre le mur de son bureau.

Sa mâchoire se serra alors qu’il sentit son sang bouillonner dans ses veines. Aude. C’était elle. Elle l’avait anéanti. Assis derrière son bureau, son avis de licenciement en main, il sentit pour la première fois de sa vie un sentiment qu’il n’avait jamais connu auparavant : l’impuissance. Son temps, du moins sa toute-puissance, était révolu.

Après son licenciement, il tenta d’abord de faire bonne figure. Il était un homme de pouvoir, un stratège, un gagnant. Ce n’était qu’un revers temporaire, rien de plus. Il était persuadé qu’un chasseur de têtes ne tarderait pas à l’appeler, qu’une autre banque, un autre fonds, verrait en lui une pièce maîtresse indispensable à son échiquier.

Mais les semaines passèrent. Puis les mois. Les premières réponses qu’il reçut étaient polies, mais fermes : « Nous avons trouvé un profil correspondant mieux à nos attentes ». Les suivantes furent plus expéditives : « Nous vous remercions pour votre candidature. Nous ne donnerons pas suite ». Puis ce fut le silence.

Pour tenir, Daniel vendit sa grande maison dans cette métropole de province où il s’était cru le maitre, pour acheter un modeste F2 en région parisienne.

Il réalisait peu à peu une vérité brutale : dans ce monde qu’il croyait maîtriser, il n’était plus qu’un vieux lion déchu, un prédateur sans territoire. Son nom ne faisait plus trembler personne. L’argent qui l’entourait n’était plus le sien. Il n’était plus un homme puissant, juste un ancien cadre dirigeant trop coûteux, trop encombrant, une ligne sur un bilan comptable que l’on avait effacée sans hésitation.

Et quand le pouvoir s’efface, ceux qui gravitent autour de lui disparaissent. D’abord, ce furent ses amis. Il tenta de maintenir les apparences, de les appeler pour des dîners, des soirées, comme avant. Au début, ils répondaient avec bienveillance : « Désolé, Daniel, on est pris ce soir, mais on remet ça bientôt ? » Mais bientôt ne vint jamais.

Puis vinrent les maîtresses.
Daniel avait toujours eu un talent naturel pour séduire. Il n’avait jamais douté de son pouvoir sur les femmes. Il avait su leur offrir le luxe, la passion, le frisson d’être avec un homme influent. Mais sans argent, sans puissance, que lui restait-il ? Il le comprit brutalement un soir, lorsqu’il invita une de ses conquêtes régulières, une jeune femme superbe, qui avait vingt ans de moins que lui.
- On pourrait se voir ce soir ? murmura-t-il, adoptant ce ton assuré qui avait autrefois suffi à toutes les faire céder.
Un silence gêné suivit.
- Euh… Écoute, Daniel… Je suis désolée, mais je pense que c’est mieux qu’on arrête là.
Il serra la mâchoire.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Je veux arrêter c’est tout…
Il eut un rire amer.
- C’est parce que je n’ai plus de poste, c’est ça ?
Elle hésita un instant avant de lâcher :
- Honnêtement ? Oui.
Elle lui raccrocha au nez.

Ce soir-là, il se regarda longuement dans le miroir. Il ne vit plus le séducteur arrogant qu’il avait été. Il vit un homme vieilli, les traits tirés, le charisme usé par la fatigue et l’amertume. Il vit un homme qui ne plaisait plus.

Mais le pire restait à venir. Arnaud, son fils préféré, qu’il avait dressé pour être à son image, l’abandonna également. Il avait récemment commencé ses études supérieures et il vivait en colocation avec un ami à lui.
- Fiston, on ne peut pas se voir ce week-end ? demanda Daniel, presque suppliant.
Arnaud hésita, mal à l’aise.
- Écoute… Je suis pris. Beaucoup de boulot, tu sais…
- Tu me fais le coup du boulot maintenant ? cracha Daniel, furieux.
Arnaud soupira, excédé.
- Non, papa. Mais je n’aime pas trop la situation actuelle, il vaudrait peut-être mieux que tu te calmes et ensuite on pourra se voir.
Le silence tomba, glacial.
- Pourquoi ? murmura Daniel, plus blessé qu’il ne voulait l’admettre.
- Parce que tu es toxique.

Le coup fut plus violent que n’importe quel licenciement, que n’importe quelle rupture.
— Tu parles sous l’influence de ta salope de mère, cette sale gouine, c’est ça ? lança Daniel, cherchant désespérément une excuse.

Arnaud raccrocha.

***

La gentille Aude était devenue implacable. Mais sa vengeance n’était pas terminée.

L’occasion de pousser plus loin la déchéance de son ex lui fut donnée lors d’une rencontre avec Barnabé, son ancien amant, qui n’avait pas oublié comment Daniel avait réussi à les séparer, il y a plus de 20 ans. Sa carrière ramenait le bel Antillais à Paris et Aude accepta de le revoir, pour un diner en présence de Nadine. Ils parlèrent de Daniel, à qui Barnabé n’avait pas pardonné.

La soirée se prolongea au domicile des deux femmes, où, en présence de Nadine, Barnabé baisa longuement son ex-amante. Il était toujours aussi performant mais Aude lui dit clairement que le temps avait fait son œuvre, qu’elle n’aimait désormais qu’une seule personne, SA Nadine.
Barnabé, s’adressant aux deux femmes, leur dit :
- Dites-moi, Daniel est toujours passionné de tennis ?
- Sur ce point, il n’a pas changé !
- Je pense avoir une idée pour le punir comme il le mérite. Je vous tiens au courant.

Quelques temps après, Barnabé invita à nouveau Aude et Nadine pour un diner. Cette fois il était en compagnie d’un ami, 25 ans environ, d’origine Maghrébine, beau garçon qui affichait son apparence sportive et virile. Il n’échappa pas à Nadine que sa compagne flashait sur ce type et que c’était réciproque.
- Je vous présente Momo, dit Daniel. Il est le coach du club de tennis de la commune où vit désormais Daniel. C’est moi qui ai formé Momo. Je lui ai raconté en détails tout ce qu’a fait ton ex, Aude, tout ce qu’il t’a fait subir à toi et à Nadine. Momo est d’accord pour être l’instrument de la vengeance.
- Expliquez-moi. Je lui ai fait perdre son job, son fric, son pouvoir sur les gens et sur les femmes. Je veux sa déchéance, mais en quoi, tu peux nous aider, Momo ?
- C’est simple, sourit le beau coach, de toutes ses dents. Je ne cache pas que je suis bi, mais attention, bi actif. On va attirer Daniel au club et je vais m’occuper de lui ! J’adore casser le cul d’un macho au cul serré !
- Féminiser Daniel, voilà une idée qui me plait bien, dit Aude, les yeux brillants d’excitation.
- J’ai l’impression que, rien que d’imaginer la scène, ça t’excite ma chérie, observa Nadine. Messieurs, mon épouse est en feu. Je propose de continuer cette discussion à la maison, pour que vous puissiez, tous les deux, vous occuper d’Aude.

Ce fut la première fois que Nadine assista à un trio entre Aude et deux amants. Le grand lit des amantes permettait de telles choses.

Une fois Barnabé allongé sur le dos, Aude prit son engin dans la main droite et le positionna à l’entrée de sa chatte gluante. Elle s’assit brusquement sur lui et fit pénétrer le membre complètement à l’intérieur de son vagin. Aude poussa un énorme gémissement de plaisir, se mit à monter et descendre lentement ses hanches. Aude souleva encore une fois ses hanches et les laissa volontairement en position haute, pour amener son amant à faire lui-même les mouvements de va-et-vient dans son vagin. Elle présentait ainsi son cul ouvert à Momo et, en tournant la tête vers lui, lui dit :
- Qu’est-ce que tu attends pour m’enculer ? Allez montre-moi la force de ton zob. Mets-y un peu de salive et enfonce-le ! Enfonce-le en force ! Fais-moi mal !

Momo ne se le fit pas dire deux fois, pilonnant le cul de la belle quadragénaire, en poussant des petits cris de plaisir sadiques. Il savait qu’il lui faisait mal. Aude voulait ça, pour imaginer ce que Daniel ressentirait le moment venu.

Aude était au paradis des amants : Nadine lui tenait la main, alors que sa chatte recevait un superbe sexe qui entrait en elle et en ressortait, avec force et douceur. Son cul était plein d’une autre queue, qui allait et venait en elle, avec brutalité et violence. Les deux verges se croisaient à travers les fines membranes de son vagin et de son rectum et l’emmenaient au septième ciel. C’était tellement bon !

Aude était ailleurs, dans un autre monde, celui de l’érotisme et du plaisir ! Un monde de bonheur extrême. Elle regardait l’homme qui était sous elle, et qui gémissait chaque fois que ses hanches remontaient pour pilonner la chatte qui l’attendait, à une dizaine de centimètre au-dessus de son sexe et à chaque fois qu’il croisait et frottait le manche de son ami, qui allait et venait dans le cul d’Aude. Il gémissait, avait les yeux qui brillaient de désir et de plaisir et souriait de toutes ses dents. Aude le sentit au bord de l’orgasme : ses lèvres qui s’étiraient jusqu’à devenir blanches, la salive sortait de sa bouche, sans qu’il puisse la retenir. Le regard d’Aude se voilait. Elle savait que ses deux amants allaient la remplir.
- Plus vite ! Plus fort ! Plus fort ! Je veux jouir en même temps que vous deux ! Tirez-moi plus fort ! Faites-moi hurler de plaisir ! Faites-moi jouir, devant ma chérie ! Remplissez-moi de sperme ! Je vais jouir ! Je jouiiiiis !

Et en même temps que, l’un après l’autre, Momo et Barnabé poussèrent un formidable râle de jouissance, Aude se mit à hurler qu’elle jouissait.

Fourbus, les amants s’affalèrent les uns sur les autres. Aude, se retrouvait sous le regard fasciné de Nadine, allongée sur le ventre et la poitrine de Barnabé et Momo, allongés sur son dos. Ils avaient gardé leurs sexes, encore en érection dans ses trous. Aude les fit sortir, en gigotant des hanches, puis se réfugia dans les bras de Nadine. Selon leurs habitudes, c’était le tour de celle-ci de prendre du plaisir, avant que les deux hommes ne reprennent de la vigueur, bien décidés à rependre la séance.

(A suivre)

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Le requin de la finance qu’est Daniel est victime d’un licenciement boursier
Bien vu
Luc

Histoire Erotique
Sarah,Olga avec ce chapitre je suis comblé Aude prend un nouveau départ professionnel et amoureux.Elle s’est enfin débarrassé de cette vermine incapable dès le départ je me doutais que l’intelligence de notre héroïne était supérieure à la sienne et c’est pour cela qu’il a profité de son hypersexualite pour la dominer et la garder sous sa coupe. Nadine revit et a compris des ses erreurs en acceptant un candaulisme passif. Clémence est heureuse sa mère est libérée du monstre
Pour couronner le tout Aude fait tomber son bourreau de son piédestal ses amis le quitte ainsi que ses maîtresses,son propre fils le rejette. Beau coup de théâtre avec Barnabé qui revient et propose à Aude un plan pour les quand à venger il a compris qu’Aude serait fidèle à Nadine mais qu.il pouvait encore la baiser et il en profite et son comparse Momo aussi sous l’œil bienveillant de Nadine. La suite risque d’être encore très chaude pour notre trio peut être que Nadine arrivera à effacer la douleur de sa soumission sexuelle à l’abominable Daniel quand à lui après ce que Momo va lui faire subir il deviendra son soumis et esclave moins que rien et réduit à néant. Daniel

Histoire Libertine
Le « candaulisme » de Nadine montre qu’elle a compris les besoins d’Aude
C’est aussi une belle preuve d’amour !
Julie

Histoire Erotique
On sent bien qu’Aude se lache enfin et que Daniel va payer pour son comportement
Maurice

Histoire Erotique
Sarah, Olga,
Merci pour ce magnifique chapitre, véritable rayon de soleil, qui confirme également mon ressenti sur le précédent. Car avec cette habile vengeance d’Aude, Oui le vent a vraiment bien tourné pour cet ignoble Daniel.
En effet, après de chaudes retrouvailles Nadine et Aude se remettent en couple puis se marient, suite à la prononciation de son divorce avec un Daniel subissant là un nouveau revers. Et ce n’est pas là le dernier…
Effectivement, l’arrogant Daniel se voit perdre successivement son pouvoir, ses relations, ses maitresses et son fils et tout cela suite à son licenciement dû à une habile vengeance d’une implacable Aude ayant elle brillamment réussi sa nouvelle carrière professionnelle et vivant pleinement sa bisexualité sous le regard bienveillant d’une Nadine se voulant désormais candauliste.
L’infâme Daniel n’étant désormais plus que l’ombre de lui-même, ne se doute pas cependant qu’il n’est pas au bout de ses peines. Aude en effet n’en a pas fini avec son implacable vengeance qui désormais se fera grâce à la complicité de Momo, un ami de Barnabé qu’elle vient de retrouver. Deux amis, auxquels Aude se donne totalement et qui prennent plaisir à la baiser sans aucune retenue dans un torride trio, avant qu’elle ne fasse l’amour à Sa Nadine…
Dans l’attente de découvrir la suite, afin de connaitre jusqu’où va aller cette déchéance programmée de Daniel, je ne peux que vous réitérer toutes mes Félicitations pour cette saga et vous dire Bravo pour ce superbe écrit.
Didier

Histoire Libertine
Je sens de très hardes relations avenir

linsee

Histoire Libertine
Je sens de très hardes relations avenir

linsee



Texte coquin : Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (14 : Momo)
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.