Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (3 : la mainmise)
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-10-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (3 : la mainmise)
Avertissement
La particularité de cette série, écrite à deux mains, est que chacun des chapitres, pour des raisons qui appartiennent aux co-auteures, a été rédigé avec une personne différente :
• La première partie, « la rencontre », publiée le 4 août dernier, a été écrite avec Valériane.
• La seconde partie, « la soumise », publiée le 29 août, a été imaginée avec linsee.
Je remercie une nouvelle fois Valériane et linsee.
Pour cette troisième partie, la co-auteure est Sarah T. J’ai publié un article, le 12 juillet dernier « Lectures érotiques (29). Miss Perfection : « Les Passions de Sarah ». Sarah a terminé la publication des cinq tomes de son autobiographie. J’invite à nouveau mes fidèles lecteurs et lectrices à lire ce témoignage courageux et fort !
Sarah n’a jamais écrit de texte érotique et fictif. Mais, comme moi, elle a un vécu, et j’ose le dire, une plume qui lui permet de relever ce défi.
Pour elle, comme pour moi, l’écriture est aussi un moyen de maîtriser nos pulsions, étant l’une et l’autre des hypersexuelles.
Je remercie vivement Sarah d’avoir accepté cette aventure et j’espère qu’elle y aura trouvé beaucoup de plaisir.
Olga
***
Ce texte fait partie d’une série, où les personnages de cette série sont fictifs. Si jugement il doit y avoir, il ne pourra se faire qu’à la fin.
C’est l’histoire d’une jeune femme, Aude, qui tombe sous la coupe d’un dominateur et qui mettra du temps à « se réveiller », à se débarrasser de son prédateur et à vivre sa vie, enfin libre. Il va de soi que le personnage de Daniel ne peut que susciter de notre part un profond haut le cœur. Nous sommes, Sarah et Olga, des femmes libres, hypersexuelles, ayant vécu des moments très difficiles. La soumission d’Aude est, pour nous, un aveuglement. Daniel profite de l’addiction d’Aude pour exercer son emprise sur la jeune femme. La situation n’est pas identique à celle d’une affaire abominable qui fait actuellement la une des médias. Aude n’est ni forcée, ni sous emprise de produits chimiques. Il n’empêche qu’elle est sous l’influence toxique d’un prédateur, qui va exercer sur elle son emprise totale, avant qu’elle ne s’en libère.
Rappelons également que les premiers chapitres du récit se situent il y a 20 ans, à une période qui n’était pas encore celle de #MeToo, apparu aux Etats-Unis en 2017, à la suite de l'affaire Harvey Weinstein et qui fut relayé par le mouvement #BalanceTonPorc en France. C’était une époque où régnait la loi du silence, où les victimes n’osaient pas se plaindre.
Aujourd’hui des personnages comme celui de Daniel n’ont hélas pas disparu dans les milieux professionnels. Ils sont heureusement moins fréquents, ou du moins la parole se libère et les femmes ne se laissent plus faire face au harcèlement et à la contrainte.
La domination/soumission ne nous gêne pas, du moment où elle se passe entre adultes consentants et ne résulte pas de contrainte. Nous revendiquons le droit au plaisir, mais dans le respect de chacun !
Bonne lecture !
***
Résumé :
Aude est aujourd’hui une mère de famille âgée de 45 ans. Elle est mariée depuis près de 20 ans à Daniel. Le couple, établi dans une grande métropole de province, a deux enfants, Clémence, 19 ans et Arnaud, 16 ans.
Au moment de vouloir reprendre son destin en mains, Aude se souvient de sa rencontre avec Daniel, comment elle est devenue son épouse et ce qu’il fait d’elle.
Le premier chapitre évoquait le brillant parcours universitaire et professionnel d’Aude. La jeune femme, qui a débuté une carrière prometteuse dans un grand établissement financier français, a accompagné, au Forum de Davos, son supérieur hiérarchique, Daniel, celui-ci, confirmant sa réputation de séducteur, en profite pour accrocher la jolie brune à son tableau de chasse.
Dans le second chapitre, Daniel affirme sa domination sur Aude, allant jusqu’à la livrer à deux inconnus. Sous la houlette de Daniel, Aude a découvert le plaisir. Trouvera-t-elle avec lui le bonheur ?
***
A l’issue du séminaire à Davos, Aude a des sentiments mitigés.
D’un côté, elle a eu confirmation de ce qu’elle soupçonnait depuis longtemps : elle aime le plaisir et n’entend plus, comme elle l’avait fait jusqu’alors, se priver, car elle avait donné la priorité absolue à ses études et à sa carrière.
D’un autre côté, elle ressent de la honte. D’abord à la façon dont Daniel s’est comportée avec elle en public, établissant ainsi l’image d’Aude auprès de ses pairs. Dans ces milieux très masculins, une réputation est vite faite. Et celle d’Aude devint définitive à l’issue de ce séminaire. Malgré ses compétences reconnues, son ambition forcenée, Aude L. sait comment elle est jugée désormais. La belle brune est assez polyglotte pour comprendre ce qui se dit, à voix basse, quand elle apparait. Les mots sont définitifs : « slut », « bitch », « Hure », « puttana », « puta ». Nul besoin de traduire et elle sait que c’est ce que Daniel a fait d’elle. Sans oublier qu’il est allé jusqu’à l’offrir à deux inconnus et que ceux-ci n’ont guère été discrets.
Aude a obtempéré à tout ce que Daniel voulait. Parce qu’elle a cédé à ses désirs les plus profonds, si longtemps enfouis et qu’elle tentait de maîtriser en lisant des récits torrides sur des sites d’histoires érotiques ou en visionnant des vidéos torrides où elle s’imaginait à la place de ces femmes qui se faisaient défoncées par tous les trous. Désormais, c’était fini. Il lui fallait rattraper le temps perdu, fut-ce au prix de sa réputation.
Aude avait un second objectif. Elle était tombée amoureuse de Daniel. Elle connaissait sa réputation de libertin et, donc être sa soumise, se comporter en salope, ne pouvait que plaire à ce macho. Il semblait être, pour Aude, le mari idéal. Même si son don Juan de chef était un baiseur hors normes, Aude savait qu’il ne lui suffirait pas. En l’offrant à d’autres, il répondait aussi à ses besoins les plus inavoués et qui pouvaient se résumer ainsi : baiser le plus souvent possible et avec le plus de mâles possibles.
Alors qu’à l’aller, Aude et Daniel étaient venus à Davos par avion, via Zurich, le retour se fit par TGV au départ de Genève. Daniel prétendit que cela était motivé par les horaires et le budget. En fait, c’était un test supplémentaire qu’il imposait à Aude.
Daniel avait exigé que la jeune femme ait, sous son tailleur, un chemisier échancré, et pas de soutien-gorge pour soutenir ses seins lourds et fermes. De même, il lui avait interdit de mettre un sous-vêtement. Dans cette cabine de première classe où ils s’installèrent, il y a avait un autre voyageur, qui ne se gêna pas, dès qu’Aude eut enlevé son manteau pour le placer en hauteur, pour mater le décolleté d’Aude, mais aussi ses longues jambes et son petit cul, mis en valeur par la jupe serrée qu’elle portait.
Le jeu de Daniel alla plus loin. La présence de l’inconnu ne le gênait pas. Il ne se soucia pas qu’il soit témoin de leur conversation, bien au contraire !
• Tu as apprécié ce séminaire à Davos, n’est-ce pas ?
• Tu ne peux pas savoir à quel point. J’ai enfin découvert ce que j’attendais depuis des années et je n’ai plus l’intention de me priver.
• C’est bien mon intention. Je te ferai rattraper le temps perdu. Tu vas t’envoyer en l’air aussi souvent que possible, ma belle.
• C’est ce dont j’ai envie. Depuis que tu m’as fait découvrir qui je suis vraiment, j’ai tout le temps envie.
• Tu sais, quand je t’ai embauché, j’ai immédiatement pensé à deux choses.
• A me baiser !
• Bien entendu. Je me suis tout de suite dit que tu avais une bouche à pipes et je me suis imaginé en train de te niquer. Mais surtout, je me suis, dès ce moment, fixé comme objectif de faire de toi une petite salope, ma salope.
• C’est ce que je suis.
• Tu feras tout ce que je te demanderai ? Je compte bien te faire baiser par d’autres, quand j’en aurai envie.
• Je suis à toi. Tu pourras faire de moi ce que tu veux, dit Aude, en se passant la langue sur ses lèvres.
• J’y compte bien. Et je parie qu’en ce moment, tu as envie, n’est-ce pas ?
• J’ai presque tout le temps envie. Je suis trempée, tu t’en doutes.
L’autre voyageur qui, tout en faisant semblant d’être absorbé par sa lecture, n’avait pas perdu une miette de la conversation, intervint :
• Ne vous gênez pas pour moi. Le contrôleur est déjà passé. Il n’y a plus d’arrêt avant Paris. Pour que vous soyez tranquilles, je peux aller un moment au bar.
***
Aude se leva et serra son amant dans ses bras. Elle lui donna ses lèvres, leur baiser fut torride. Peu importait pour elle le lieu et qu’il y ait ou non un spectateur.
C’est Aude qui tranche, en définitive :
• On va d’abord faire ça aux toilettes.
• Pourquoi ? Ce n’est pas très glamour, et surtout pas très pratique !
• Ça fait partie des endroits où je fantasme de me faire baiser. J’y suis allée tout à l’heure, ne t’inquiète pas, c’est propre.
• Je n’avais jamais rencontré une femme comme toi !
Aude prit Daniel par la main. Ils se dirigèrent vers les toilettes. Daniel avait ostensiblement une main sur les fesses de la jeune femme. Bien qu’impatients de baiser, ils s’arrêtèrent deux fois dans le couloir, pour s’embrasser. Aude sentait contre elle le désir animal de Daniel.
Après un rapide coup d’œil pour vérifier si personne ne les voyait entrer à deux, ils se faufilèrent à l’intérieur. Aude dégrafa tout de suite la ceinture et ouvrit la braguette de son amant, libérant sa queue tendue comme un arc.
Elle voulut éprouver sa résistance et avait envie de le sucer. Elle happa le gland, puis le pompa en engloutissant sa bite sur toute la longueur. De ses deux mains, elle descendit le pantalon sur les genoux, dégageant le passage pour caresser ses couilles et les lécher.
Daniel, d’un regard, lui fit comprendre qu’il voulait autre chose. Sa queue perlait de désir. Aude fit descendre sa jupe, se retourna dans cet espace restreint et se pencha au-dessus du lavabo.
Daniel, pris d’un violent désir de la posséder, se positionna derrière elle pour pénétrer sa chatte luisante de mouille, incroyablement ouverte, gonflée et mouillée. Toute sa grosse tige disparut en elle. Malgré l’étroitesse de l’endroit, ses mouvements étaient amples et voluptueux. Aude ne pouvait s’empêcher de couiner de plaisir tant son membre la rendait folle.
Daniel s’accrocha aux hanches comme pour mieux s’enfoncer. Son mouvement se fit plus rapide, plus fort, et Aude se mit alors à jouir bruyamment.
***
Daniel, s’agrippant à ses hanches, la baisait de plus en plus vite avant de la retourner vers lui.
• A genoux salope !
Il enfonça sa queue dans la bouche d’Aude et commença à lui baiser sa bouche, la laissant à peine respirer. La jeune femme, les larmes aux yeux, suivait la cadence du mieux qu’elle pouvait. Daniel lâcha un grand râle et envoya plusieurs giclées de sperme dans la bouche de sa soumise.
• Avale tout, grogna-t-il, si tu rates une goutte, ça va mal aller pour toi.
• Mmm, répondit Aude en faisant de son mieux pour avaler la semence de son mâle.
La respiration de Daniel commençait à ralentir alors qu’Aude lui nettoyait encore la queue avec sa langue. D’un geste brusque, il remonta son pantalon.
• Viens me rejoindre dans le compartiment quand tu te seras un peu arrangée, dit-il à Aude, avec autorité.
Ensuite il sortit, la laissant à genoux, souillée.
***
Aude resta ainsi un long moment pour assimiler ce qui venait de se passer, avant de finalement se lever pour s’arranger du mieux qu’elle pouvait. Elle finit par retourner à la cabine quinze minutes plus tard. Daniel, confortablement installé sur la banquette, observait Aude comme un chasseur guettant sa proie. Il savait qu’elle était désormais sous son contrôle, incapable de résister à ses ordres, même les plus dégradants. L’inconnu dans la cabine, observant de biais, était loin d’être une gêne pour Daniel ; il n’était qu’un témoin, un outil de plus dans son jeu pervers.
Le visage d’Aude était rouge, marqué par l'intensité du moment qu’elle venait de vivre mais aussi par la honte. Il n'y avait aucune tendresse dans le regard de Daniel, juste une satisfaction froide et calculatrice. Pour lui, chaque instant était une victoire de plus sur elle, une domination renforcée, un autre pas vers l'humiliation totale.
Il ne lui laissa pas de répit. Aude n’eut même pas le temps de reprendre son souffle que Daniel commença à la toucher, sans se soucier du regard inquisiteur de l’inconnu qui ne se cachait même plus pour les observer. Daniel ne voyait pas Aude comme une personne, elle n’était pour lui qu’un objet de plaisir.
• Écarte les jambes, ordonna-t-il d’une voix basse mais impérieuse, sans même un regard vers elle.
Aude obéit directement, le visage rougi par l’excitation et la honte. Le tissu de sa jupe remonta sur ses cuisses, révélant son absence de sous-vêtements, une exigence de Daniel qu’elle avait acceptée sans protester. Chaque geste qu’il imposait n’était pas seulement une démonstration de pouvoir, mais une manière de la briser, de la remodeler selon ses désirs malsains.
• T’as vraiment pris goût à ça, hein ? lança Daniel avec un sourire cruel, ses doigts glissant sous la table, explorant sans retenue son intimité.
Aude se mordit la lèvre, essayant de contenir ses réactions, mais chaque seconde passée sous la coupe de Daniel l’enfonçait davantage dans un rôle qu’elle n’avait jamais osé imaginer pour elle-même. Elle mouillait comme jamais et ne voulait qu’une chose, que Daniel la baise encore et encore.
L’homme à côté, toujours présent, feignait de lire son journal mais ne perdait rien de la scène. Daniel, loin de s’en formaliser, lui adressa un signe de tête.
• Ça ne te dérange pas si on continue, non ? dit-il avec un ton faussement amical, mais le message était clair : cet inconnu n’avait aucune importance, il n’était qu’un spectateur dont le consentement était tout à fait accessoire.
• Non, non, allez-y, répondit l’homme avec un sourire gêné, un mélange de voyeurisme et de soumission implicite à l’autorité de Daniel.
La façon dont cette jeune femme était traitée choquait l’homme. Puis il se dit que sa soumission était consentie. Même s’il était mal à l’aise, il estima lâchement qu’il n’avait donc à intervenir. Il se leva pour quitter le compartiment, sans plus insister. Daniel ne le remercia même pas, pour lui, tout le monde était là pour servir ses caprices. Il prit brutalement Aude par la nuque et l’obligea à se retourner pour lui offrir sa croupe.
• Aller, retourne-toi, je vais te défoncer comme il se doit, tu vas voir.
A peine Aude avait-elle prit une position un tant soit peu confortable, que déjà Daniel la pénétrait brutalement, lui arrachant un grand cri.
• C’est ça, crie autant que tu veux trainée. Ça ne fera que confirmer à ceux qui t’entendront ce que tu es vraiment. La dernière des salopes.
Mais Aude ne répondit pas, transportée de plaisir sous les assauts virils et brutaux de Daniel qui la culbutait sauvagement, s’enfonçant en elle avec autant de profondeur et de brutalité qu’il lui en était physiquement possible.
• Tu aimes être ma salope n’est-ce pas ?
• Oui bien Daniel, baise-moi, je suis ta salope, tu fais de moi ce que tu veux.
• Prends ça, petite pute.
Après dix minutes d’un coït brutal, Daniel lâcha un grognement et Aude senti sa semence chaude qui inondait sa chatte.
Lâchant un grand soupir, Daniel s’affala sur son siège, tout en arrangeant son pantalon. Aude, tremblante de plaisir et surtout à cause de la position inconfortable dans laquelle elle était, se leva pour aller aux toilettes mais Daniel l’attrapa par le bras.
• Où est-ce que tu vas comme ça ? Demanda-t-il.
• Aux WC, je dois me nettoyer, je…
• Pas question. Tu vas rester ici avec mon foutre en toi.
Aude rougit.
• Mais je n’ai même pas de sous-vêtements.
• Ce n’est pas mon problème. Qu’est-ce qui te gène au fond ? Tout le monde saura tôt ou tard quelle incroyable salope tu es.
Aude était totalement soumise à Daniel, mais cette demande était totalement inattendue pour elle et elle ignorait quoi faire. Elle fut tentée d’insister mais Daniel, qui lui semblait lire dans ses pensées ajouta.
• Assis Aude, tu ne devrais pas m’énerver.
Docile, Aude se rassit. Au fil des minutes, les gouttes de sperme coulèrent le long de sa jambe comme put le constater leur voisin de voyage à son retour. Daniel, pour pousser le vice plus loin une dernière fois, obligea même Aude à aller au bar lui chercher à boire afin que les autres passagers puissent profiter aussi du spectacle.
***
De retour au bureau, la réalité lui tomba dessus comme un couperet. Ce n’était pas seulement Daniel qui avait changé sa vie ; c’était le regard que les autres posaient sur elle. Les couloirs de l’entreprise, autrefois familiers, semblaient désormais peuplés d’ombres et de murmures. Aude percevait les jugements dans chaque sourire hypocrite, chaque haussement de sourcil discret. Elle entendait les mots chuchotés derrière son dos, les insultes déguisées en plaisanteries, les surnoms murmurés dans des langues qu’elle comprenait toutes trop bien : « salope », « trainée », « pute »…
Ses collègues, qui autrefois la respectaient pour ses compétences et sa rigueur, la voyaient désormais comme une femme de peu de valeur, une marionnette manipulée par Daniel. Les hommes, jadis distants et professionnels, se permettaient maintenant des commentaires lourds de sous-entendus, des regards appuyés sur son décolleté ou ses jupes serrées. Les femmes ne valaient guère mieux, se distanciant d’elle avec une cruauté froide, la réduisant à une rivale qu’il était facile de mépriser.
Les réunions de travail étaient devenues un champ de bataille où Aude se débattait pour conserver une once de crédibilité. Chaque présentation, chaque prise de parole était un défi, car elle savait que la moitié de la salle la jugeait non pas pour ce qu’elle disait, mais pour ce qu’ils pensaient qu’elle était devenue. Elle luttait pour garder la tête haute, mais le poids de leur mépris était un fardeau qu’elle ne pouvait plus ignorer.
Daniel, quant à lui, continuait à jouer son rôle de mâle et patron tout-puissant, profitant de la situation sans une once de remords. Pour lui, Aude n’était plus qu’un moyen de nourrir ses désirs, un pion dans un jeu de pouvoir où il n’y avait jamais eu de place pour l’amour ou le respect.
***
Pour affirmer sa domination sur la jeune femme, Daniel se servit de la dégradation de la réputation professionnelle et personnelle d’Aude. Il bénéficia pour cela de l’attitude du management de la société, nullement choqué par le comportement de Daniel, car, à leurs yeux, Daniel était un homme et se comportait comme tel. A contrario, rien n’était pardonné à Aude. Celle-ci se retrouva dans une situation impossible quand la direction générale reçut des courriers de participants au forum de Davos, qui dénonçaient le comportement de Mademoiselle L, s’étonnant qu’un établissement ayant pignon sur rue conserve dans un poste à responsabilité une jeune femme qui se comportait de cette manière.
Quand Aude récupéra à la poste, un vendredi après-midi, une lettre recommandée lui annonçant sa mise à pied à titre conservatoire et sa convocation pour un entretien préalable à un licenciement pour faute, suite à sa « conduite qui ternissait gravement la bonne réputation de la société », elle s’effondra.
Par son comportement, elle allait perdre le fruit d’années de sacrifices. Qu’allait-elle dire, pour se justifier, à ses parents, qui s’étaient saignés pour elle ? Dans leur milieu populaire, à la morale stricte, ils ne pouvaient comprendre la conduite d’Aude. A la perte de son emploi risquait de s’ajouter le rejet de son milieu familial. C’était la catastrophe absolue, la descente aux enfers. Dans son milieu professionnel, avec sa réputation, elle ne retrouverait pas d’emploi.
Le week-end vécu par Aude fut abominable. Elle était en proie à une violente crise de larmes. Il lui était impossible de manger ou de dormir. Elle qui ne buvait jamais d’alcool descendit ce soir-là une bouteille de whisky, ce qui finit par l’endormir. Elle se réveilla le lendemain en fin de matinée, la bouche pâteuse, avec une migraine épouvantable. La crise de larmes et de désespoir reprit, au point qu’un instant, Aude songea à avaler le contenu de l’armoire à pharmacie.
Aude, depuis son adolescence, avait toujours été une battante. Elle reprit un moment espoir, estimant que, sur le plan professionnel, elle avait obtenu d’excellents résultats. Ses compétences étaient reconnues par ses collègues et sur la place financière. Elle pourrait plaider sa cause aux Prud’hommes, arguant que ce qu’on lui reprochait relevait de sa vie privée. Elle savait toutefois que ses responsabilités, l’endroit où s’étaient déroulées ses frasques, le public qui en avait été témoin, tout cela donnait de forts arguments en faveur d’un licenciement pour faute. Dans ce milieu, la réputation était un sujet essentiel. Bref, un contentieux était loin d’être gagné d’avance.
Puis elle arriva à la conclusion que seul Daniel pouvait la sortir de là. Elle se doutait bien qu’il en profiterait pour renforcer son emprise sur elle. C’était le prix à payer. De toute façon, elle ne pouvait se passer de cet homme.
Elle se décida donc à l’appeler et dut s’y prendre à plusieurs reprises, car il ne répondait pas. Elle insista et il finit par prendre son appel, ne cachant pas son agacement :
• Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler hors du travail ! Décidément Aude, tu ne comprends pas que tu dois m’obéir.
• Pardon, Daniel, je suis désolée de te déranger, mais c’est urgent. Je peux te parler ?
• Oui tu me déranges, petite garce. Je ne suis pas seul. Figure-toi. J’étais en bonne compagnie et tu nous as perturbés par tes appels incessants, alors que nous nous amusions bien.
• Es-tu au courant de ce qui m’arrive ? Je suis mise à pied une semaine et convoquée lundi en huit pour un entretien préalable, suite à ce que nous avons fait à Davos.
• A ce que TU as fait ! Oui, Monsieur Durand, notre patron, m’en a informé, puisque je suis ton chef.
• Et tu ne m’as pas défendu ?
• Durand était furieux contre toi. Ils veulent te virer. Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Tu as pris tes risques, tu assumes.
Aude pensa : « quelle ordure ! ». Elle se maitrisa, ne réagissant pas comme elle aurait dû le faire, en disant ses quatre vérités à ce salaud.
• Je t’en supplie, Daniel. Laisse-moi venir à ton bureau lundi matin, pour que nous puissions en parler.
A l’autre bout de la ligne, Daniel triomphait :
• Je dois reconnaitre que tu es bonne et que ce serait dommage de me priver de tes services. Viens à 9h00. Je vais voir ce que je peux faire.
• Je te remercie infiniment.
• Tu peux ! Au fait lundi matin, ne mets ni culotte si string. Tu dois être en manque, n’est-ce pas ?
• Oui Daniel, tu le sais. J’ai toujours envie que tu me baises.
• Les murs de mon bureau sont capitonnés, heureusement. Personne ne t’entendra hurler de plaisir. Maintenant, ne me dérange plus. Ce week-end je m’occupe de Fabienne. Elle a voulu que je te le dise, pour que tu sois jalouse et que tu saches que, si tu es à moi, je ne suis pas à toi.
Daniel raccrocha brutalement. Décidément, il les lui fallait toutes ! De façon sadique, il avait infligé un dernier coup à Aude, car Fabienne était son assistante. Outre que ça devrait plaire à Daniel de coucher avec une femme mariée, il ne l’avait pas choisi au hasard. Oui, Aude était terriblement jalouse. Elle avait perçu la personnalité perverse de Daniel et, en même temps, l’emprise de celui-ci sur elle était plus forte que jamais, ainsi que ses sentiments envers lui.
Aude passa un dimanche d’angoisse et d’impatience, se calmant en enchaînant les masturbations, au cours desquelles elle s’imaginait ce que Daniel allait lui réserver lundi matin.
***
Ce lundi matin commença par une humiliation pour Aude. Son badge avait été désactivé. Lorsqu’elle se présenta au vigile, à l’entrée, celui-ci la dévisagea et répondit avec un sourire méprisant. Instinctivement, le type détestait cette jeune femme qu’il trouvait hautaine, qui se croyait une bourgeoise et qui avait la réputation d’une putain.
• Je suis désolé, Mlle L, j’ai des instructions formelles. Vous êtes suspendue. J’ai ordre de ne pas vous laisser monter.
• J’ai rendez-vous avec Monsieur S, le directeur financier.
Le vigile téléphona, sans obtenir de réponse.
• Pas de réponse ! Manifestement, vous n’êtes pas attendue.
• Je vous en supplie, Monsieur. C’est très important pour moi.
• N’insistez pas, sinon je fais appeler mes collègues de la sécurité pour vous mettre dehors.
Aude comprit que pleurer ou supplier ne fléchirait pas le personnage, trop heureux de l’humilier. Elle se mit à lui sourire, puis à ouvrir un, puis deux boutons de son chemisier.
• S’il vous plait, Monsieur ! Si vous m’aidez, à l’issue de mon entretien, je me montrerai très gentille avec vous.
• Que ne ferait-on pas pour vous être agréable !
A force d’insistance, le vigile finit par obtenir une réponse. Il avait mis le haut-parleur. Aude entendit une voix féminine, agacée :
• Secrétariat de Monsieur S. Que voulez-vous ? J’étais en conférence avec Monsieur S.
• J’ai ici Mlle L, qui dit qu’elle avait rendez-vous avec Monsieur S à 9h00.
Aude devint pâle. Elle avait reconnu la voix de Fabienne. La garce était devenue l’assistance de Daniel. Elle se faisait un plaisir d’humilier son ex-patronne.
• Je vais voir si Monsieur S veut bien la recevoir.
Puis elle raccrocha. Dix minutes plus tard, l’accueil reçut un appel :
• Monsieur S vous charge de dire à cette petite putain, ce sont ses mots, qu’il la recevra, mais qu’elle patiente un peu.
Aude s’installa dans un fauteuil de l’accueil. L’attente était voulue car on était à l’heure où tous arrivaient au travail. Quelques collègues lui adressèrent un timide « bonjour ». Beaucoup, gênés, passaient sans la voir. Et d’autres enfin étaient très cruels, lui disant:
• Que fais-tu là ? Il parait que tu es virée.
Une autre ajouta :
• Et tu l’as bien cherché !
Un nouvel appel de Fabienne mit fin à son supplice :
• Dites à la putain qu’elle peut monter !
Lorsqu’elle arriva à l’accueil du bureau de Daniel, Aude vit le regard triomphant de Fabienne. Elle comprit en quoi avait consisté la « conférence » de Fabienne et de Daniel.
• Eh bien, tu n’as pas mis longtemps à trouver un autre poste.
• Je suis désormais l’assistante du Directeur des finances. Je n’accepte pas d’être tutoyée par une putain !
• Moi je ne vois qu’une putain ici, celle qui trompe son mari.
Fabienne appelle Daniel :
• Monsieur S, elle est là. Si vous voulez mon avis, vous devriez la mettre dehors. Elle ne mérite pas que vous essayez de l’aider. Des femmes comme elle, leur place est dans le quartier chaud de la ville, pas dans notre société !
• Fais-la entrer et qu’on ne me dérange pas !
Aude avait l’impression d’entrer dans la cage d’un fauve. Une partie d’elle-même l’aurait poussé à se révolter, à sortir, à se libérer de cette domination. Tout, même le trottoir, plutôt que de dépendre d’un tel homme. Mais ce jour-là, c’est l’autre Aude qui l’emporta. Elle était prête à payer le prix fort pour sauver son emploi. Et surtout, depuis cette soirée à Davos, elle était à Daniel. Il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. Et elle n’avait, à cet instant, qu’une envie : qu’il la baise !
• Bonjour Monsieur
• Je vois que tu as enfin compris ta position. Je ne te demanderai pas de m’appeler « maitre ». Ce qui compte n’est pas le mot, mais la réalité. Allez, dis-moi ce que tu es !
• Je suis à vous, Monsieur. Votre putain, votre salope.
• C’est parfait. Et de quoi as-tu envie, maintenant ?
• J’ai envie que vous me baisiez ! Je n’ai cessé d’y penser tout ce week-end, de me caresser en pensant à vous.
• On va donc commencer par ça. Enlève cette jupe et penche-toi sur ce bureau ! Je t’ai fait attendre un peu, car j’ai encore baisé Fabienne ce matin.
Aude obéit, abandonnant toute dignité. Elle savait qu’il n’y aurait ni caresses, ni baisers, ni préliminaires. Ce ne serait qu’une saillie. Elle prit position, attendant le bon vouloir du mâle.
Les doigts de Daniel fouillèrent la chatte béante d’Aude.
• Hum, tu es trempée ! Tu as envie de quoi ?
• De votre bite, Monsieur. Baisez-moi, j’en ai trop envie
• Tu vas avoir ce que tu aimes ! Prends ça !
Le coït fut rapide et brutal. Daniel pilonnait Aude, donnant l’impression de vouloir la démonter. Quand Daniel faisait ça, Aude perdait tout contrôle. Elle le suppliait de continuer, d’y aller plus fort, de la lui mettre bien profond. Ce type savait la rendre folle de plaisir.
Une fois qu’il eut fait son affaire, il lui tendit quelques mouchoirs en papier, uniquement pour « ne pas tâcher la moquette ». Il ne l’invita pas à s’assoir, « pour ne pas souiller son fauteuil ».
Aude resta debout. Il abordait enfin ce qu’elle allait devenir. Aude adopta un profil bas, ne parlant pas de la responsabilité, pourtant écrasante, de Daniel. Elle lui expliqua qu’elle ne pouvait se permettre de perdre son emploi et le supplia d’intervenir en sa faveur.
• Je ne te cache pas que tu as situation est très compliquée. Ton dossier est accablant. Il y a les plaintes reçues de Davos. Mais aussi les rapports de tes collègues, unanimes contre toi, au sujet de ton comportement, de tes tenues, de ton arrogance. La plus virulente est Fabienne, ton ancienne assistante. Elle te déteste ! Tu ferais bien d’être gentille avec elle.
• Si je comprends bien, mon sort est joué.
• Je suis un pilier de la société, à qui j’ai fait gagner beaucoup d’argent en 20 ans. Ce ne sera pas facile, mais si j’insiste, ils reviendront en arrière.
• Je ne l’oublierai jamais. Je saurais me montrer reconnaissante !
• Reviens vendredi. Je te donnerai les résultats de mes démarches. Au fait, quand tu redescends, n’oublie pas de tailler une pipe à ce brave vigile, nous avons parlé de toi et il m’a dit ce matin qu’il avait toujours rêvé de ça avec une bourge dans ton genre. Et tu l’as beaucoup dérangé ce matin.
Et Aude obtempéra, puisque Daniel le lui avait demandé. C’était le début de sa longue soumission à son dominateur.
Daniel eut d’autant moins de mal à convaincre la direction que ce scénario avait été convenu avec Durand. Les deux hommes étaient complices en vue de piéger totalement Aude. La soumission d’Aude entrainait la clôture du dossier de licenciement.
Quand elle arriva le vendredi matin, elle n’eut pas, cette fois, à subir une longue attente dans le hall d’accueil, seulement le sourire égrillard du vigile.
Le directeur général, Durand, était présent au début de l’entretien.
• Vous avez beaucoup de chance, Mlle L. Nous étions décidés à nous séparer de vous, car votre conduite porte gravement atteinte à la réputation de notre société. Mais Monsieur S a su plaider votre cause. Il a été convaincant. Il a beaucoup insisté sur vos compétences, expliqué vous lui étiez indispensable. Nous faisons confiance à Monsieur S et avons donc décidé de ne pas donner suite à la procédure. Vous pouvez être infiniment reconnaissante envers Monsieur S. Un dernier conseil : obéissez-lui au doigt et à l’œil. Si vous perdez son soutien, vous n’aurez pas une nouvelle chance. Vous ne pouvez revenir avec vos anciens collègues, qui étaient unanimes contre vous. Vous serez donc directement rattachée à Monsieur S.
Aude adopta un profil bas :
• Le comité de direction ne regrettera pas sa décision, Monsieur Durand. Je vous remercie, ainsi que Monsieur S, pour votre indulgence et votre confiance. J’en serai digne.
Quand Durand sortit du bureau de Daniel, Aude surprit son amant en lui disant :
• J’ai quelque chose d’important à te dire.
Elle l’avait volontairement tutoyé, ce qui fit tiquer Daniel. Il répondit, agacé :
• Je t’écoute. Que veux-tu ?
***
(A suivre)
La particularité de cette série, écrite à deux mains, est que chacun des chapitres, pour des raisons qui appartiennent aux co-auteures, a été rédigé avec une personne différente :
• La première partie, « la rencontre », publiée le 4 août dernier, a été écrite avec Valériane.
• La seconde partie, « la soumise », publiée le 29 août, a été imaginée avec linsee.
Je remercie une nouvelle fois Valériane et linsee.
Pour cette troisième partie, la co-auteure est Sarah T. J’ai publié un article, le 12 juillet dernier « Lectures érotiques (29). Miss Perfection : « Les Passions de Sarah ». Sarah a terminé la publication des cinq tomes de son autobiographie. J’invite à nouveau mes fidèles lecteurs et lectrices à lire ce témoignage courageux et fort !
Sarah n’a jamais écrit de texte érotique et fictif. Mais, comme moi, elle a un vécu, et j’ose le dire, une plume qui lui permet de relever ce défi.
Pour elle, comme pour moi, l’écriture est aussi un moyen de maîtriser nos pulsions, étant l’une et l’autre des hypersexuelles.
Je remercie vivement Sarah d’avoir accepté cette aventure et j’espère qu’elle y aura trouvé beaucoup de plaisir.
Olga
***
Ce texte fait partie d’une série, où les personnages de cette série sont fictifs. Si jugement il doit y avoir, il ne pourra se faire qu’à la fin.
C’est l’histoire d’une jeune femme, Aude, qui tombe sous la coupe d’un dominateur et qui mettra du temps à « se réveiller », à se débarrasser de son prédateur et à vivre sa vie, enfin libre. Il va de soi que le personnage de Daniel ne peut que susciter de notre part un profond haut le cœur. Nous sommes, Sarah et Olga, des femmes libres, hypersexuelles, ayant vécu des moments très difficiles. La soumission d’Aude est, pour nous, un aveuglement. Daniel profite de l’addiction d’Aude pour exercer son emprise sur la jeune femme. La situation n’est pas identique à celle d’une affaire abominable qui fait actuellement la une des médias. Aude n’est ni forcée, ni sous emprise de produits chimiques. Il n’empêche qu’elle est sous l’influence toxique d’un prédateur, qui va exercer sur elle son emprise totale, avant qu’elle ne s’en libère.
Rappelons également que les premiers chapitres du récit se situent il y a 20 ans, à une période qui n’était pas encore celle de #MeToo, apparu aux Etats-Unis en 2017, à la suite de l'affaire Harvey Weinstein et qui fut relayé par le mouvement #BalanceTonPorc en France. C’était une époque où régnait la loi du silence, où les victimes n’osaient pas se plaindre.
Aujourd’hui des personnages comme celui de Daniel n’ont hélas pas disparu dans les milieux professionnels. Ils sont heureusement moins fréquents, ou du moins la parole se libère et les femmes ne se laissent plus faire face au harcèlement et à la contrainte.
La domination/soumission ne nous gêne pas, du moment où elle se passe entre adultes consentants et ne résulte pas de contrainte. Nous revendiquons le droit au plaisir, mais dans le respect de chacun !
Bonne lecture !
***
Résumé :
Aude est aujourd’hui une mère de famille âgée de 45 ans. Elle est mariée depuis près de 20 ans à Daniel. Le couple, établi dans une grande métropole de province, a deux enfants, Clémence, 19 ans et Arnaud, 16 ans.
Au moment de vouloir reprendre son destin en mains, Aude se souvient de sa rencontre avec Daniel, comment elle est devenue son épouse et ce qu’il fait d’elle.
Le premier chapitre évoquait le brillant parcours universitaire et professionnel d’Aude. La jeune femme, qui a débuté une carrière prometteuse dans un grand établissement financier français, a accompagné, au Forum de Davos, son supérieur hiérarchique, Daniel, celui-ci, confirmant sa réputation de séducteur, en profite pour accrocher la jolie brune à son tableau de chasse.
Dans le second chapitre, Daniel affirme sa domination sur Aude, allant jusqu’à la livrer à deux inconnus. Sous la houlette de Daniel, Aude a découvert le plaisir. Trouvera-t-elle avec lui le bonheur ?
***
A l’issue du séminaire à Davos, Aude a des sentiments mitigés.
D’un côté, elle a eu confirmation de ce qu’elle soupçonnait depuis longtemps : elle aime le plaisir et n’entend plus, comme elle l’avait fait jusqu’alors, se priver, car elle avait donné la priorité absolue à ses études et à sa carrière.
D’un autre côté, elle ressent de la honte. D’abord à la façon dont Daniel s’est comportée avec elle en public, établissant ainsi l’image d’Aude auprès de ses pairs. Dans ces milieux très masculins, une réputation est vite faite. Et celle d’Aude devint définitive à l’issue de ce séminaire. Malgré ses compétences reconnues, son ambition forcenée, Aude L. sait comment elle est jugée désormais. La belle brune est assez polyglotte pour comprendre ce qui se dit, à voix basse, quand elle apparait. Les mots sont définitifs : « slut », « bitch », « Hure », « puttana », « puta ». Nul besoin de traduire et elle sait que c’est ce que Daniel a fait d’elle. Sans oublier qu’il est allé jusqu’à l’offrir à deux inconnus et que ceux-ci n’ont guère été discrets.
Aude a obtempéré à tout ce que Daniel voulait. Parce qu’elle a cédé à ses désirs les plus profonds, si longtemps enfouis et qu’elle tentait de maîtriser en lisant des récits torrides sur des sites d’histoires érotiques ou en visionnant des vidéos torrides où elle s’imaginait à la place de ces femmes qui se faisaient défoncées par tous les trous. Désormais, c’était fini. Il lui fallait rattraper le temps perdu, fut-ce au prix de sa réputation.
Aude avait un second objectif. Elle était tombée amoureuse de Daniel. Elle connaissait sa réputation de libertin et, donc être sa soumise, se comporter en salope, ne pouvait que plaire à ce macho. Il semblait être, pour Aude, le mari idéal. Même si son don Juan de chef était un baiseur hors normes, Aude savait qu’il ne lui suffirait pas. En l’offrant à d’autres, il répondait aussi à ses besoins les plus inavoués et qui pouvaient se résumer ainsi : baiser le plus souvent possible et avec le plus de mâles possibles.
Alors qu’à l’aller, Aude et Daniel étaient venus à Davos par avion, via Zurich, le retour se fit par TGV au départ de Genève. Daniel prétendit que cela était motivé par les horaires et le budget. En fait, c’était un test supplémentaire qu’il imposait à Aude.
Daniel avait exigé que la jeune femme ait, sous son tailleur, un chemisier échancré, et pas de soutien-gorge pour soutenir ses seins lourds et fermes. De même, il lui avait interdit de mettre un sous-vêtement. Dans cette cabine de première classe où ils s’installèrent, il y a avait un autre voyageur, qui ne se gêna pas, dès qu’Aude eut enlevé son manteau pour le placer en hauteur, pour mater le décolleté d’Aude, mais aussi ses longues jambes et son petit cul, mis en valeur par la jupe serrée qu’elle portait.
Le jeu de Daniel alla plus loin. La présence de l’inconnu ne le gênait pas. Il ne se soucia pas qu’il soit témoin de leur conversation, bien au contraire !
• Tu as apprécié ce séminaire à Davos, n’est-ce pas ?
• Tu ne peux pas savoir à quel point. J’ai enfin découvert ce que j’attendais depuis des années et je n’ai plus l’intention de me priver.
• C’est bien mon intention. Je te ferai rattraper le temps perdu. Tu vas t’envoyer en l’air aussi souvent que possible, ma belle.
• C’est ce dont j’ai envie. Depuis que tu m’as fait découvrir qui je suis vraiment, j’ai tout le temps envie.
• Tu sais, quand je t’ai embauché, j’ai immédiatement pensé à deux choses.
• A me baiser !
• Bien entendu. Je me suis tout de suite dit que tu avais une bouche à pipes et je me suis imaginé en train de te niquer. Mais surtout, je me suis, dès ce moment, fixé comme objectif de faire de toi une petite salope, ma salope.
• C’est ce que je suis.
• Tu feras tout ce que je te demanderai ? Je compte bien te faire baiser par d’autres, quand j’en aurai envie.
• Je suis à toi. Tu pourras faire de moi ce que tu veux, dit Aude, en se passant la langue sur ses lèvres.
• J’y compte bien. Et je parie qu’en ce moment, tu as envie, n’est-ce pas ?
• J’ai presque tout le temps envie. Je suis trempée, tu t’en doutes.
L’autre voyageur qui, tout en faisant semblant d’être absorbé par sa lecture, n’avait pas perdu une miette de la conversation, intervint :
• Ne vous gênez pas pour moi. Le contrôleur est déjà passé. Il n’y a plus d’arrêt avant Paris. Pour que vous soyez tranquilles, je peux aller un moment au bar.
***
Aude se leva et serra son amant dans ses bras. Elle lui donna ses lèvres, leur baiser fut torride. Peu importait pour elle le lieu et qu’il y ait ou non un spectateur.
C’est Aude qui tranche, en définitive :
• On va d’abord faire ça aux toilettes.
• Pourquoi ? Ce n’est pas très glamour, et surtout pas très pratique !
• Ça fait partie des endroits où je fantasme de me faire baiser. J’y suis allée tout à l’heure, ne t’inquiète pas, c’est propre.
• Je n’avais jamais rencontré une femme comme toi !
Aude prit Daniel par la main. Ils se dirigèrent vers les toilettes. Daniel avait ostensiblement une main sur les fesses de la jeune femme. Bien qu’impatients de baiser, ils s’arrêtèrent deux fois dans le couloir, pour s’embrasser. Aude sentait contre elle le désir animal de Daniel.
Après un rapide coup d’œil pour vérifier si personne ne les voyait entrer à deux, ils se faufilèrent à l’intérieur. Aude dégrafa tout de suite la ceinture et ouvrit la braguette de son amant, libérant sa queue tendue comme un arc.
Elle voulut éprouver sa résistance et avait envie de le sucer. Elle happa le gland, puis le pompa en engloutissant sa bite sur toute la longueur. De ses deux mains, elle descendit le pantalon sur les genoux, dégageant le passage pour caresser ses couilles et les lécher.
Daniel, d’un regard, lui fit comprendre qu’il voulait autre chose. Sa queue perlait de désir. Aude fit descendre sa jupe, se retourna dans cet espace restreint et se pencha au-dessus du lavabo.
Daniel, pris d’un violent désir de la posséder, se positionna derrière elle pour pénétrer sa chatte luisante de mouille, incroyablement ouverte, gonflée et mouillée. Toute sa grosse tige disparut en elle. Malgré l’étroitesse de l’endroit, ses mouvements étaient amples et voluptueux. Aude ne pouvait s’empêcher de couiner de plaisir tant son membre la rendait folle.
Daniel s’accrocha aux hanches comme pour mieux s’enfoncer. Son mouvement se fit plus rapide, plus fort, et Aude se mit alors à jouir bruyamment.
***
Daniel, s’agrippant à ses hanches, la baisait de plus en plus vite avant de la retourner vers lui.
• A genoux salope !
Il enfonça sa queue dans la bouche d’Aude et commença à lui baiser sa bouche, la laissant à peine respirer. La jeune femme, les larmes aux yeux, suivait la cadence du mieux qu’elle pouvait. Daniel lâcha un grand râle et envoya plusieurs giclées de sperme dans la bouche de sa soumise.
• Avale tout, grogna-t-il, si tu rates une goutte, ça va mal aller pour toi.
• Mmm, répondit Aude en faisant de son mieux pour avaler la semence de son mâle.
La respiration de Daniel commençait à ralentir alors qu’Aude lui nettoyait encore la queue avec sa langue. D’un geste brusque, il remonta son pantalon.
• Viens me rejoindre dans le compartiment quand tu te seras un peu arrangée, dit-il à Aude, avec autorité.
Ensuite il sortit, la laissant à genoux, souillée.
***
Aude resta ainsi un long moment pour assimiler ce qui venait de se passer, avant de finalement se lever pour s’arranger du mieux qu’elle pouvait. Elle finit par retourner à la cabine quinze minutes plus tard. Daniel, confortablement installé sur la banquette, observait Aude comme un chasseur guettant sa proie. Il savait qu’elle était désormais sous son contrôle, incapable de résister à ses ordres, même les plus dégradants. L’inconnu dans la cabine, observant de biais, était loin d’être une gêne pour Daniel ; il n’était qu’un témoin, un outil de plus dans son jeu pervers.
Le visage d’Aude était rouge, marqué par l'intensité du moment qu’elle venait de vivre mais aussi par la honte. Il n'y avait aucune tendresse dans le regard de Daniel, juste une satisfaction froide et calculatrice. Pour lui, chaque instant était une victoire de plus sur elle, une domination renforcée, un autre pas vers l'humiliation totale.
Il ne lui laissa pas de répit. Aude n’eut même pas le temps de reprendre son souffle que Daniel commença à la toucher, sans se soucier du regard inquisiteur de l’inconnu qui ne se cachait même plus pour les observer. Daniel ne voyait pas Aude comme une personne, elle n’était pour lui qu’un objet de plaisir.
• Écarte les jambes, ordonna-t-il d’une voix basse mais impérieuse, sans même un regard vers elle.
Aude obéit directement, le visage rougi par l’excitation et la honte. Le tissu de sa jupe remonta sur ses cuisses, révélant son absence de sous-vêtements, une exigence de Daniel qu’elle avait acceptée sans protester. Chaque geste qu’il imposait n’était pas seulement une démonstration de pouvoir, mais une manière de la briser, de la remodeler selon ses désirs malsains.
• T’as vraiment pris goût à ça, hein ? lança Daniel avec un sourire cruel, ses doigts glissant sous la table, explorant sans retenue son intimité.
Aude se mordit la lèvre, essayant de contenir ses réactions, mais chaque seconde passée sous la coupe de Daniel l’enfonçait davantage dans un rôle qu’elle n’avait jamais osé imaginer pour elle-même. Elle mouillait comme jamais et ne voulait qu’une chose, que Daniel la baise encore et encore.
L’homme à côté, toujours présent, feignait de lire son journal mais ne perdait rien de la scène. Daniel, loin de s’en formaliser, lui adressa un signe de tête.
• Ça ne te dérange pas si on continue, non ? dit-il avec un ton faussement amical, mais le message était clair : cet inconnu n’avait aucune importance, il n’était qu’un spectateur dont le consentement était tout à fait accessoire.
• Non, non, allez-y, répondit l’homme avec un sourire gêné, un mélange de voyeurisme et de soumission implicite à l’autorité de Daniel.
La façon dont cette jeune femme était traitée choquait l’homme. Puis il se dit que sa soumission était consentie. Même s’il était mal à l’aise, il estima lâchement qu’il n’avait donc à intervenir. Il se leva pour quitter le compartiment, sans plus insister. Daniel ne le remercia même pas, pour lui, tout le monde était là pour servir ses caprices. Il prit brutalement Aude par la nuque et l’obligea à se retourner pour lui offrir sa croupe.
• Aller, retourne-toi, je vais te défoncer comme il se doit, tu vas voir.
A peine Aude avait-elle prit une position un tant soit peu confortable, que déjà Daniel la pénétrait brutalement, lui arrachant un grand cri.
• C’est ça, crie autant que tu veux trainée. Ça ne fera que confirmer à ceux qui t’entendront ce que tu es vraiment. La dernière des salopes.
Mais Aude ne répondit pas, transportée de plaisir sous les assauts virils et brutaux de Daniel qui la culbutait sauvagement, s’enfonçant en elle avec autant de profondeur et de brutalité qu’il lui en était physiquement possible.
• Tu aimes être ma salope n’est-ce pas ?
• Oui bien Daniel, baise-moi, je suis ta salope, tu fais de moi ce que tu veux.
• Prends ça, petite pute.
Après dix minutes d’un coït brutal, Daniel lâcha un grognement et Aude senti sa semence chaude qui inondait sa chatte.
Lâchant un grand soupir, Daniel s’affala sur son siège, tout en arrangeant son pantalon. Aude, tremblante de plaisir et surtout à cause de la position inconfortable dans laquelle elle était, se leva pour aller aux toilettes mais Daniel l’attrapa par le bras.
• Où est-ce que tu vas comme ça ? Demanda-t-il.
• Aux WC, je dois me nettoyer, je…
• Pas question. Tu vas rester ici avec mon foutre en toi.
Aude rougit.
• Mais je n’ai même pas de sous-vêtements.
• Ce n’est pas mon problème. Qu’est-ce qui te gène au fond ? Tout le monde saura tôt ou tard quelle incroyable salope tu es.
Aude était totalement soumise à Daniel, mais cette demande était totalement inattendue pour elle et elle ignorait quoi faire. Elle fut tentée d’insister mais Daniel, qui lui semblait lire dans ses pensées ajouta.
• Assis Aude, tu ne devrais pas m’énerver.
Docile, Aude se rassit. Au fil des minutes, les gouttes de sperme coulèrent le long de sa jambe comme put le constater leur voisin de voyage à son retour. Daniel, pour pousser le vice plus loin une dernière fois, obligea même Aude à aller au bar lui chercher à boire afin que les autres passagers puissent profiter aussi du spectacle.
***
De retour au bureau, la réalité lui tomba dessus comme un couperet. Ce n’était pas seulement Daniel qui avait changé sa vie ; c’était le regard que les autres posaient sur elle. Les couloirs de l’entreprise, autrefois familiers, semblaient désormais peuplés d’ombres et de murmures. Aude percevait les jugements dans chaque sourire hypocrite, chaque haussement de sourcil discret. Elle entendait les mots chuchotés derrière son dos, les insultes déguisées en plaisanteries, les surnoms murmurés dans des langues qu’elle comprenait toutes trop bien : « salope », « trainée », « pute »…
Ses collègues, qui autrefois la respectaient pour ses compétences et sa rigueur, la voyaient désormais comme une femme de peu de valeur, une marionnette manipulée par Daniel. Les hommes, jadis distants et professionnels, se permettaient maintenant des commentaires lourds de sous-entendus, des regards appuyés sur son décolleté ou ses jupes serrées. Les femmes ne valaient guère mieux, se distanciant d’elle avec une cruauté froide, la réduisant à une rivale qu’il était facile de mépriser.
Les réunions de travail étaient devenues un champ de bataille où Aude se débattait pour conserver une once de crédibilité. Chaque présentation, chaque prise de parole était un défi, car elle savait que la moitié de la salle la jugeait non pas pour ce qu’elle disait, mais pour ce qu’ils pensaient qu’elle était devenue. Elle luttait pour garder la tête haute, mais le poids de leur mépris était un fardeau qu’elle ne pouvait plus ignorer.
Daniel, quant à lui, continuait à jouer son rôle de mâle et patron tout-puissant, profitant de la situation sans une once de remords. Pour lui, Aude n’était plus qu’un moyen de nourrir ses désirs, un pion dans un jeu de pouvoir où il n’y avait jamais eu de place pour l’amour ou le respect.
***
Pour affirmer sa domination sur la jeune femme, Daniel se servit de la dégradation de la réputation professionnelle et personnelle d’Aude. Il bénéficia pour cela de l’attitude du management de la société, nullement choqué par le comportement de Daniel, car, à leurs yeux, Daniel était un homme et se comportait comme tel. A contrario, rien n’était pardonné à Aude. Celle-ci se retrouva dans une situation impossible quand la direction générale reçut des courriers de participants au forum de Davos, qui dénonçaient le comportement de Mademoiselle L, s’étonnant qu’un établissement ayant pignon sur rue conserve dans un poste à responsabilité une jeune femme qui se comportait de cette manière.
Quand Aude récupéra à la poste, un vendredi après-midi, une lettre recommandée lui annonçant sa mise à pied à titre conservatoire et sa convocation pour un entretien préalable à un licenciement pour faute, suite à sa « conduite qui ternissait gravement la bonne réputation de la société », elle s’effondra.
Par son comportement, elle allait perdre le fruit d’années de sacrifices. Qu’allait-elle dire, pour se justifier, à ses parents, qui s’étaient saignés pour elle ? Dans leur milieu populaire, à la morale stricte, ils ne pouvaient comprendre la conduite d’Aude. A la perte de son emploi risquait de s’ajouter le rejet de son milieu familial. C’était la catastrophe absolue, la descente aux enfers. Dans son milieu professionnel, avec sa réputation, elle ne retrouverait pas d’emploi.
Le week-end vécu par Aude fut abominable. Elle était en proie à une violente crise de larmes. Il lui était impossible de manger ou de dormir. Elle qui ne buvait jamais d’alcool descendit ce soir-là une bouteille de whisky, ce qui finit par l’endormir. Elle se réveilla le lendemain en fin de matinée, la bouche pâteuse, avec une migraine épouvantable. La crise de larmes et de désespoir reprit, au point qu’un instant, Aude songea à avaler le contenu de l’armoire à pharmacie.
Aude, depuis son adolescence, avait toujours été une battante. Elle reprit un moment espoir, estimant que, sur le plan professionnel, elle avait obtenu d’excellents résultats. Ses compétences étaient reconnues par ses collègues et sur la place financière. Elle pourrait plaider sa cause aux Prud’hommes, arguant que ce qu’on lui reprochait relevait de sa vie privée. Elle savait toutefois que ses responsabilités, l’endroit où s’étaient déroulées ses frasques, le public qui en avait été témoin, tout cela donnait de forts arguments en faveur d’un licenciement pour faute. Dans ce milieu, la réputation était un sujet essentiel. Bref, un contentieux était loin d’être gagné d’avance.
Puis elle arriva à la conclusion que seul Daniel pouvait la sortir de là. Elle se doutait bien qu’il en profiterait pour renforcer son emprise sur elle. C’était le prix à payer. De toute façon, elle ne pouvait se passer de cet homme.
Elle se décida donc à l’appeler et dut s’y prendre à plusieurs reprises, car il ne répondait pas. Elle insista et il finit par prendre son appel, ne cachant pas son agacement :
• Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler hors du travail ! Décidément Aude, tu ne comprends pas que tu dois m’obéir.
• Pardon, Daniel, je suis désolée de te déranger, mais c’est urgent. Je peux te parler ?
• Oui tu me déranges, petite garce. Je ne suis pas seul. Figure-toi. J’étais en bonne compagnie et tu nous as perturbés par tes appels incessants, alors que nous nous amusions bien.
• Es-tu au courant de ce qui m’arrive ? Je suis mise à pied une semaine et convoquée lundi en huit pour un entretien préalable, suite à ce que nous avons fait à Davos.
• A ce que TU as fait ! Oui, Monsieur Durand, notre patron, m’en a informé, puisque je suis ton chef.
• Et tu ne m’as pas défendu ?
• Durand était furieux contre toi. Ils veulent te virer. Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Tu as pris tes risques, tu assumes.
Aude pensa : « quelle ordure ! ». Elle se maitrisa, ne réagissant pas comme elle aurait dû le faire, en disant ses quatre vérités à ce salaud.
• Je t’en supplie, Daniel. Laisse-moi venir à ton bureau lundi matin, pour que nous puissions en parler.
A l’autre bout de la ligne, Daniel triomphait :
• Je dois reconnaitre que tu es bonne et que ce serait dommage de me priver de tes services. Viens à 9h00. Je vais voir ce que je peux faire.
• Je te remercie infiniment.
• Tu peux ! Au fait lundi matin, ne mets ni culotte si string. Tu dois être en manque, n’est-ce pas ?
• Oui Daniel, tu le sais. J’ai toujours envie que tu me baises.
• Les murs de mon bureau sont capitonnés, heureusement. Personne ne t’entendra hurler de plaisir. Maintenant, ne me dérange plus. Ce week-end je m’occupe de Fabienne. Elle a voulu que je te le dise, pour que tu sois jalouse et que tu saches que, si tu es à moi, je ne suis pas à toi.
Daniel raccrocha brutalement. Décidément, il les lui fallait toutes ! De façon sadique, il avait infligé un dernier coup à Aude, car Fabienne était son assistante. Outre que ça devrait plaire à Daniel de coucher avec une femme mariée, il ne l’avait pas choisi au hasard. Oui, Aude était terriblement jalouse. Elle avait perçu la personnalité perverse de Daniel et, en même temps, l’emprise de celui-ci sur elle était plus forte que jamais, ainsi que ses sentiments envers lui.
Aude passa un dimanche d’angoisse et d’impatience, se calmant en enchaînant les masturbations, au cours desquelles elle s’imaginait ce que Daniel allait lui réserver lundi matin.
***
Ce lundi matin commença par une humiliation pour Aude. Son badge avait été désactivé. Lorsqu’elle se présenta au vigile, à l’entrée, celui-ci la dévisagea et répondit avec un sourire méprisant. Instinctivement, le type détestait cette jeune femme qu’il trouvait hautaine, qui se croyait une bourgeoise et qui avait la réputation d’une putain.
• Je suis désolé, Mlle L, j’ai des instructions formelles. Vous êtes suspendue. J’ai ordre de ne pas vous laisser monter.
• J’ai rendez-vous avec Monsieur S, le directeur financier.
Le vigile téléphona, sans obtenir de réponse.
• Pas de réponse ! Manifestement, vous n’êtes pas attendue.
• Je vous en supplie, Monsieur. C’est très important pour moi.
• N’insistez pas, sinon je fais appeler mes collègues de la sécurité pour vous mettre dehors.
Aude comprit que pleurer ou supplier ne fléchirait pas le personnage, trop heureux de l’humilier. Elle se mit à lui sourire, puis à ouvrir un, puis deux boutons de son chemisier.
• S’il vous plait, Monsieur ! Si vous m’aidez, à l’issue de mon entretien, je me montrerai très gentille avec vous.
• Que ne ferait-on pas pour vous être agréable !
A force d’insistance, le vigile finit par obtenir une réponse. Il avait mis le haut-parleur. Aude entendit une voix féminine, agacée :
• Secrétariat de Monsieur S. Que voulez-vous ? J’étais en conférence avec Monsieur S.
• J’ai ici Mlle L, qui dit qu’elle avait rendez-vous avec Monsieur S à 9h00.
Aude devint pâle. Elle avait reconnu la voix de Fabienne. La garce était devenue l’assistance de Daniel. Elle se faisait un plaisir d’humilier son ex-patronne.
• Je vais voir si Monsieur S veut bien la recevoir.
Puis elle raccrocha. Dix minutes plus tard, l’accueil reçut un appel :
• Monsieur S vous charge de dire à cette petite putain, ce sont ses mots, qu’il la recevra, mais qu’elle patiente un peu.
Aude s’installa dans un fauteuil de l’accueil. L’attente était voulue car on était à l’heure où tous arrivaient au travail. Quelques collègues lui adressèrent un timide « bonjour ». Beaucoup, gênés, passaient sans la voir. Et d’autres enfin étaient très cruels, lui disant:
• Que fais-tu là ? Il parait que tu es virée.
Une autre ajouta :
• Et tu l’as bien cherché !
Un nouvel appel de Fabienne mit fin à son supplice :
• Dites à la putain qu’elle peut monter !
Lorsqu’elle arriva à l’accueil du bureau de Daniel, Aude vit le regard triomphant de Fabienne. Elle comprit en quoi avait consisté la « conférence » de Fabienne et de Daniel.
• Eh bien, tu n’as pas mis longtemps à trouver un autre poste.
• Je suis désormais l’assistante du Directeur des finances. Je n’accepte pas d’être tutoyée par une putain !
• Moi je ne vois qu’une putain ici, celle qui trompe son mari.
Fabienne appelle Daniel :
• Monsieur S, elle est là. Si vous voulez mon avis, vous devriez la mettre dehors. Elle ne mérite pas que vous essayez de l’aider. Des femmes comme elle, leur place est dans le quartier chaud de la ville, pas dans notre société !
• Fais-la entrer et qu’on ne me dérange pas !
Aude avait l’impression d’entrer dans la cage d’un fauve. Une partie d’elle-même l’aurait poussé à se révolter, à sortir, à se libérer de cette domination. Tout, même le trottoir, plutôt que de dépendre d’un tel homme. Mais ce jour-là, c’est l’autre Aude qui l’emporta. Elle était prête à payer le prix fort pour sauver son emploi. Et surtout, depuis cette soirée à Davos, elle était à Daniel. Il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. Et elle n’avait, à cet instant, qu’une envie : qu’il la baise !
• Bonjour Monsieur
• Je vois que tu as enfin compris ta position. Je ne te demanderai pas de m’appeler « maitre ». Ce qui compte n’est pas le mot, mais la réalité. Allez, dis-moi ce que tu es !
• Je suis à vous, Monsieur. Votre putain, votre salope.
• C’est parfait. Et de quoi as-tu envie, maintenant ?
• J’ai envie que vous me baisiez ! Je n’ai cessé d’y penser tout ce week-end, de me caresser en pensant à vous.
• On va donc commencer par ça. Enlève cette jupe et penche-toi sur ce bureau ! Je t’ai fait attendre un peu, car j’ai encore baisé Fabienne ce matin.
Aude obéit, abandonnant toute dignité. Elle savait qu’il n’y aurait ni caresses, ni baisers, ni préliminaires. Ce ne serait qu’une saillie. Elle prit position, attendant le bon vouloir du mâle.
Les doigts de Daniel fouillèrent la chatte béante d’Aude.
• Hum, tu es trempée ! Tu as envie de quoi ?
• De votre bite, Monsieur. Baisez-moi, j’en ai trop envie
• Tu vas avoir ce que tu aimes ! Prends ça !
Le coït fut rapide et brutal. Daniel pilonnait Aude, donnant l’impression de vouloir la démonter. Quand Daniel faisait ça, Aude perdait tout contrôle. Elle le suppliait de continuer, d’y aller plus fort, de la lui mettre bien profond. Ce type savait la rendre folle de plaisir.
Une fois qu’il eut fait son affaire, il lui tendit quelques mouchoirs en papier, uniquement pour « ne pas tâcher la moquette ». Il ne l’invita pas à s’assoir, « pour ne pas souiller son fauteuil ».
Aude resta debout. Il abordait enfin ce qu’elle allait devenir. Aude adopta un profil bas, ne parlant pas de la responsabilité, pourtant écrasante, de Daniel. Elle lui expliqua qu’elle ne pouvait se permettre de perdre son emploi et le supplia d’intervenir en sa faveur.
• Je ne te cache pas que tu as situation est très compliquée. Ton dossier est accablant. Il y a les plaintes reçues de Davos. Mais aussi les rapports de tes collègues, unanimes contre toi, au sujet de ton comportement, de tes tenues, de ton arrogance. La plus virulente est Fabienne, ton ancienne assistante. Elle te déteste ! Tu ferais bien d’être gentille avec elle.
• Si je comprends bien, mon sort est joué.
• Je suis un pilier de la société, à qui j’ai fait gagner beaucoup d’argent en 20 ans. Ce ne sera pas facile, mais si j’insiste, ils reviendront en arrière.
• Je ne l’oublierai jamais. Je saurais me montrer reconnaissante !
• Reviens vendredi. Je te donnerai les résultats de mes démarches. Au fait, quand tu redescends, n’oublie pas de tailler une pipe à ce brave vigile, nous avons parlé de toi et il m’a dit ce matin qu’il avait toujours rêvé de ça avec une bourge dans ton genre. Et tu l’as beaucoup dérangé ce matin.
Et Aude obtempéra, puisque Daniel le lui avait demandé. C’était le début de sa longue soumission à son dominateur.
Daniel eut d’autant moins de mal à convaincre la direction que ce scénario avait été convenu avec Durand. Les deux hommes étaient complices en vue de piéger totalement Aude. La soumission d’Aude entrainait la clôture du dossier de licenciement.
Quand elle arriva le vendredi matin, elle n’eut pas, cette fois, à subir une longue attente dans le hall d’accueil, seulement le sourire égrillard du vigile.
Le directeur général, Durand, était présent au début de l’entretien.
• Vous avez beaucoup de chance, Mlle L. Nous étions décidés à nous séparer de vous, car votre conduite porte gravement atteinte à la réputation de notre société. Mais Monsieur S a su plaider votre cause. Il a été convaincant. Il a beaucoup insisté sur vos compétences, expliqué vous lui étiez indispensable. Nous faisons confiance à Monsieur S et avons donc décidé de ne pas donner suite à la procédure. Vous pouvez être infiniment reconnaissante envers Monsieur S. Un dernier conseil : obéissez-lui au doigt et à l’œil. Si vous perdez son soutien, vous n’aurez pas une nouvelle chance. Vous ne pouvez revenir avec vos anciens collègues, qui étaient unanimes contre vous. Vous serez donc directement rattachée à Monsieur S.
Aude adopta un profil bas :
• Le comité de direction ne regrettera pas sa décision, Monsieur Durand. Je vous remercie, ainsi que Monsieur S, pour votre indulgence et votre confiance. J’en serai digne.
Quand Durand sortit du bureau de Daniel, Aude surprit son amant en lui disant :
• J’ai quelque chose d’important à te dire.
Elle l’avait volontairement tutoyé, ce qui fit tiquer Daniel. Il répondit, agacé :
• Je t’écoute. Que veux-tu ?
***
(A suivre)
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47 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Dyonisia, merci. Je veux te rassurer. Il y aura cette fois continuité avec Sarah et je lui en suis infiniment reconnaissante.
Le chapitre 4 a d'ores et déjà été envoyé à HDS et nous allons ensemble écrire le chapitre 4.
Comme tu le dis, nous avons essayé de faire ressentir la complexité des personnages et aussi de mettre en avant l'état d'esprit qui est le nôtre dans ce travail de fiction, dans lequel nos personnalités, nos expériences ressortent forcément.
Le chapitre 4 a d'ores et déjà été envoyé à HDS et nous allons ensemble écrire le chapitre 4.
Comme tu le dis, nous avons essayé de faire ressentir la complexité des personnages et aussi de mettre en avant l'état d'esprit qui est le nôtre dans ce travail de fiction, dans lequel nos personnalités, nos expériences ressortent forcément.
J'arrive après l'action, comme les carabiniers d'opérette. Je n'aurai donc guère de grain de sel à ajouter à tout ce qui a déjà été dit.
La difficulté de mener à bon port un récit écrit à deux, surtout quand la seconde change à chaque épisode, mérite d'être soulignée. Espérons que l'appariement actuel, en l'occurrence réussi, soit pérenne.
Pour le fond, Olga et Sarah ont su mettre en évidence la complexité des sentiments et des rapports entre leurs protagonistes, autant que démontrer, pour qui sait réfléchir, que rien n'est tout blanc ou tout noir mais que la vérité se situe toujours quelque part entre différentes nuances de gris.
La difficulté de mener à bon port un récit écrit à deux, surtout quand la seconde change à chaque épisode, mérite d'être soulignée. Espérons que l'appariement actuel, en l'occurrence réussi, soit pérenne.
Pour le fond, Olga et Sarah ont su mettre en évidence la complexité des sentiments et des rapports entre leurs protagonistes, autant que démontrer, pour qui sait réfléchir, que rien n'est tout blanc ou tout noir mais que la vérité se situe toujours quelque part entre différentes nuances de gris.
@ Didier, merci beaucoup. J'ai pris comme résolution de ne plus répondre à ces deux individus, de les ignorer
@Kamel, Sofiane,
A tous deux, comme l’un ne va pas sans l’autre, je ne vous dirai que ceci : avec vos perpétuels commentaires désobligeants, vous vous faites la parfaite illustration de ce que dénonce les deux auteures dans cet écrit.
En un mot, vous êtes encore et toujours égal à vous-même, exécrables et ridicules…
Didier
A tous deux, comme l’un ne va pas sans l’autre, je ne vous dirai que ceci : avec vos perpétuels commentaires désobligeants, vous vous faites la parfaite illustration de ce que dénonce les deux auteures dans cet écrit.
En un mot, vous êtes encore et toujours égal à vous-même, exécrables et ridicules…
Didier
@ Chère lectrice, merci. Les chiffres sont assez proches et moi, comme les trois autres auteures, sommes satisfaites du nombre et de la qualité des commentaires.
Le premier chapitre a été lu plus de fois que les deux suivants, pourtant je les trouve aussi excitant.
@ Sofiane, tu as raison. Le silence de celle à laquelle nous pensons est un avue!
Kamel
Kamel
Merci Sarah!
@Didier Merci beaucoup pour vos encouragements Didier !
@@John62 Je rejoins Olga dans ce qu'elle dit, vous croisez tous les jours des gens comme Daniel sans le savoir.
Sarah T.
@@John62 Je rejoins Olga dans ce qu'elle dit, vous croisez tous les jours des gens comme Daniel sans le savoir.
Sarah T.
@ Didier, il est prévu d'envoyer la suite rapidement, aujourd'hui sans doute. Je tiendrai au courant nos fidèles lecteurs.
@ John62, oui le personnage est odieux, plutôt caricatural, mais, hélas, ce genre d'hommes existe. Chacune de notre côté, Sarah et moi en avons rencontré. Oui, Aude mérite mieux et finira par le trouver. Patience!
@ John62, oui le personnage est odieux, plutôt caricatural, mais, hélas, ce genre d'hommes existe. Chacune de notre côté, Sarah et moi en avons rencontré. Oui, Aude mérite mieux et finira par le trouver. Patience!
Merci @Olga et Sarah
Par votre écriture vous savez rendre digne d'être lu ce qui est inacceptable
Quel personnage ignoble ce Daniel
Aude mérite beaucoup mieux
Par votre écriture vous savez rendre digne d'être lu ce qui est inacceptable
Quel personnage ignoble ce Daniel
Aude mérite beaucoup mieux
@Olga, avis intégralement partagé sur le courage et la totale transparence de Sarah...
Dans mon précédent commentaire il fallait lire: J'ai vraiment hâte désormais de découvrir ce que vous nous avez concocté comme suite.
Désolé.
Didier
Dans mon précédent commentaire il fallait lire: J'ai vraiment hâte désormais de découvrir ce que vous nous avez concocté comme suite.
Désolé.
Didier
@ Didier, je souscrits tout à fait à tes propos. L'autobiographie de Sarah est remarquable. Je suis admirative du courage qu'elle a eue dans l'écriture, de sa franchise et d'avoir su surmonter toutes ces épreuves
@Olga, Sarah
Merci et bravo à vous deux pour cette pertinente et magnifique collaboration.
J'ai vraiment hâte désormais de découvrir ce que vous nous avez contacté comme suite
Didier
Merci et bravo à vous deux pour cette pertinente et magnifique collaboration.
J'ai vraiment hâte désormais de découvrir ce que vous nous avez contacté comme suite
Didier
@Sarah,
Connaissant, à la lecture de votre autobiographie, la qualité de vos écrits je n'en ai aucun doute.
Didier
Connaissant, à la lecture de votre autobiographie, la qualité de vos écrits je n'en ai aucun doute.
Didier
Merci Sarah. Je tenais à redire tout le plaisir que j'ai dans cet exercice d'écriture avec toi!
Bonjour à tous et à toutes,
Je vous remercie pour vos commentaires et vos encouragements. Je dois avouer que pour moi l'expérience était positive et j'espère sincèrement que la suite vous plaira également.
Sarah T.
Je vous remercie pour vos commentaires et vos encouragements. Je dois avouer que pour moi l'expérience était positive et j'espère sincèrement que la suite vous plaira également.
Sarah T.
@ Luciole, la critique est toujours bienvenue, surtout quand, comme la vôtre, elle nous encourage. Écrire un texte à deux est un exercice difficile, alors le faire à quatre :-)
Le chapitre 4 a été écrit avec Sarah et sera mis en ligne prochainement.
Le chapitre 4 a été écrit avec Sarah et sera mis en ligne prochainement.
Je sais que la critique est facile, mais j'ai trouvé le premier récit excellent, les autres n'ont moins accroché, mais ne m'ont pas déçu. Par-contre, Je félicite les auteures des trois récits, bonne continuation.
Une suite peut-être ?
Luciole de Normandie
Une suite peut-être ?
Luciole de Normandie
@ Richard, merci. Même si le travail s'est fait à deux pour chaque chapitre, c'est bien une œuvre collective, où nous avons veillé à la continuité. Ce n'était pas évident, car chacune a son style, mais nous y sommes, je crois, parvenues.
Je viens de lire les trois récits, c'est une réussite, merci aux auteures, bien que tous en un style particulier, cela rentre bien dans le texte. Pourquoi pas un récit à cinq, je suis certain qu'il serait magnifique, voire magique.
Richard
Richard
@ Maurice, Aude se sent coincée et elle est sous emprise, ceci explique son attitude.
Le chantage est odieux, et Aude tombe facilement dans le piège!
Maurice
Maurice
@ linsee, Valériane, merci. Avec Sarah, nous avons essayé de poursuivre ce que j'avais commencé avec vous dans les deux premiers chapitres.
@ Pierre, le résumé fait exactement quatre petits paragraphes. Il permet à un lecteur qui n'aurait pas lu les précédents de lire ce chapitre directement
@ Paul, c'est sans doute la conception de Daniel. Aude est une hypersexuelle, pas une pute.
@ Pierre, le résumé fait exactement quatre petits paragraphes. Il permet à un lecteur qui n'aurait pas lu les précédents de lire ce chapitre directement
@ Paul, c'est sans doute la conception de Daniel. Aude est une hypersexuelle, pas une pute.
Magnifique, je n'aurais pas fait mieux, bravo à vous deux.
Valériane
Valériane
Sans vouloir faire offense, cela me fait penser à un mac qui dresse sa pute, c'est bien partie pour. Ce n'est que mon humble avis.
Paul
Paul
Pourquoi remémorer les textes précédents, il suffit de les lire. Honnêtement cela m'a gonflé.
Pierre
Pierre
Bravo excellent, j'attends la suite.
@ lecteur anonyme, ce n'est pas parce qu'Aude "aime ça", que tout est permis!
@ Ber77, nous sommes d'accord. Le comportement de Daniel est en effet indigne, je dirai même ignoble. Quant aux réactions, la loi du silence était encore dominante, il y a une vingtaine d'années, au moment où se passe cette partie de l'histoire.
Et comme l'indique le préambule, Aude va réagir, mais cela va lui prendre du temps.
Et comme l'indique le préambule, Aude va réagir, mais cela va lui prendre du temps.
Humilier sexuellement quelqu’un dans le cadre d’un cercle privé pour un jeu entre adultes consentants, je peux le comprendre, le faire dans un endroit ouvert, qui plus est devant des collègues de travail ou des inconnus me semble indigne . Heureusement que c’est une fiction car dans la vraie vie , je pense qu’il y aurait de vives réactions dans l’entourage des protagonistes.
L’héroïne se laissera t elle traiter longtemps comme cela. On attend la suite avec intérêt.
Ber77
L’héroïne se laissera t elle traiter longtemps comme cela. On attend la suite avec intérêt.
Ber77
Cette Aude est une salope, qui me rappelle quelqu'un!
Sofiane
Sofiane
Manifestement, Aude aime ça, se faire baiser et dominer. Alors Daniel aurait bien tort de se priver!
@ Clara, l'hypersexualité est en effet une addiction. A l'évidence, elle altère le consentement. Jusqu'à quel point? Cela reste sujet à discussion.
@ Norbert, "entres adultes consentants"? En apparence oui. Mais Olga fait bien de rappeler qu'Aude est sous emprise. N'y-a-t-il pas ici un "abus de faiblesse" qui altère le consentement d'Aude?
Clara
Clara
@ Norbert, oui, en effet, même si Aude est sous emprise.
@ La chipie, merci. Tu as raison, les mentalités ont évolué, mais pas totalement. On continue d'avoir, d'un côté, le don Juan, de l'autre "la salope"
@ Micky, nous avons aussi cette compassion. Le personnage (fictif) d'Aude va encore subir des épreuves avant de "se réveiller" et de prendre sa liberté. Elle est victime de son addiction et d'un prédateur.
@ La chipie, merci. Tu as raison, les mentalités ont évolué, mais pas totalement. On continue d'avoir, d'un côté, le don Juan, de l'autre "la salope"
@ Micky, nous avons aussi cette compassion. Le personnage (fictif) d'Aude va encore subir des épreuves avant de "se réveiller" et de prendre sa liberté. Elle est victime de son addiction et d'un prédateur.
J'avoue une certaine compassion pour cette pauvre Aude si malmenée. Elle s'en sort bien mais il restera sûrement des traces de ce douloureux épisode.
On est bientôt en 2025 et les mentalités n’ont pas changé , 1 homme reste 1 Casanova et 1 femme 1 salope. 😡
Alors que la réalité la femme est devenue 1 femme libre tout simplement. 😊
J’attends la suite avec impatience. 🤩
La chipie
Alors que la réalité la femme est devenue 1 femme libre tout simplement. 😊
J’attends la suite avec impatience. 🤩
La chipie
C'est une histoire de D/S entre adultes consentants, donc pas d'objections.
Norbert
Norbert
@ Jacques, un grand merci pour cette réaction, très complète et très importante pour moi, de la part d'un lecteur qui me suit depuis le début.
Le préambule qui figure en début de texte me semblait indispensable, car il y a dans ce récit, en effet, non seulement des passages, mais surtout un parcours qui peut choquer et qui s'inspire aussi d'expériences vécues.
Il est sans doute plus facile d'écrire un tel récit à deux, même si oui, j'aurais pu le faire seule. En ce qui concerne les récits fictifs, je rappelle que je me suis déjà livré à l'exercice, à travers la longue série "Matrone et Domina", laquelle, il est vrai, fait appel à ma passion, l'histoire.
Le préambule qui figure en début de texte me semblait indispensable, car il y a dans ce récit, en effet, non seulement des passages, mais surtout un parcours qui peut choquer et qui s'inspire aussi d'expériences vécues.
Il est sans doute plus facile d'écrire un tel récit à deux, même si oui, j'aurais pu le faire seule. En ce qui concerne les récits fictifs, je rappelle que je me suis déjà livré à l'exercice, à travers la longue série "Matrone et Domina", laquelle, il est vrai, fait appel à ma passion, l'histoire.
Merci pour cette préface. Tout le monde est bien avisé et par consequent consentant a lire un récit très bien écrit mais qui a des particularités qui pourraient être très difficiles a lire pour certains. Ici tout ce joue entre professionnels, les amateurs doivent s’abstenir d’essayer quoique ce soit.
Ayant lu tous vos récits autobiographiques Olga je vois dans ce récit plusieurs passages où l’actrice principale bénéfice de votre expérience que je, personnellement, qualifierais de difficile.
Je me souviens, il y a quelques années, vous avoir suggéré de composer une histoire, un récit, tellement votre expérience, votre expertise est élevée dans le domaine de la sexualité. Je constate que c’est ce qui se passe actuellement dans ce récit. Vous vous êtes adjointe différentes auteures ayant une expérience semblable et possédant pour la plupart un talent d’écriture semblable au vôtre. Cette expérience commune donne un récit, parce qu’il peut comprendre de réels faits vécus, très difficiles à lire pour les novices tels que moi.
Même si la plupart des coauteurs possèdent un talent extraordinaire je suis certain que vous auriez été capable de réaliser ce projet toute seule. Parfois, par contre la solidarité, surtout féminine, permet de nous surpasser.
Ayant lu tous vos récits autobiographiques Olga je vois dans ce récit plusieurs passages où l’actrice principale bénéfice de votre expérience que je, personnellement, qualifierais de difficile.
Je me souviens, il y a quelques années, vous avoir suggéré de composer une histoire, un récit, tellement votre expérience, votre expertise est élevée dans le domaine de la sexualité. Je constate que c’est ce qui se passe actuellement dans ce récit. Vous vous êtes adjointe différentes auteures ayant une expérience semblable et possédant pour la plupart un talent d’écriture semblable au vôtre. Cette expérience commune donne un récit, parce qu’il peut comprendre de réels faits vécus, très difficiles à lire pour les novices tels que moi.
Même si la plupart des coauteurs possèdent un talent extraordinaire je suis certain que vous auriez été capable de réaliser ce projet toute seule. Parfois, par contre la solidarité, surtout féminine, permet de nous surpasser.
@ Julie, il nos semblait important de faire ces rappels.
@ Didier, tu as parfaitement décrit les enjeux et les perspectives pour Aude. Oui le réveil de celle-ci va encore nécessiter du temps, pour qu'elle comprenne à qui elle a affaire et qu'elle réagisse. Elle réagira. Patience!
Et tu as aussi souligner la lente évolution des mentalités car, depuis toujours, un homme qui collectionne les conquêtes est vu positivement, alors que, quand il s'agit d'une femme, elle est stigmatisée. D'un côté le mythe du don Juan. De l'autre, la salope.
@ Didier, tu as parfaitement décrit les enjeux et les perspectives pour Aude. Oui le réveil de celle-ci va encore nécessiter du temps, pour qu'elle comprenne à qui elle a affaire et qu'elle réagisse. Elle réagira. Patience!
Et tu as aussi souligner la lente évolution des mentalités car, depuis toujours, un homme qui collectionne les conquêtes est vu positivement, alors que, quand il s'agit d'une femme, elle est stigmatisée. D'un côté le mythe du don Juan. De l'autre, la salope.
J'apprécie la mise au point qui confirme les valeurs (sur lesquelles je n'avais aucun doute, mais c'était bien de les réaffirmer) des auteures et l'objectif poursuivi dans cette histoire.
Julie
Julie
Olga, Sarah,
En préambule à mon commentaire, je tenais à remercier Sarah, dont je recommande également la lecture de son récit autobiographique, pour avoir repris le flambeau de co-auteur auprès d’Olga afin de nous permettre ainsi de découvrir la suite de cette fiction. Et quelle suite !!!
En effet dans ce nouveau chapitre d’un côté on apprend comment Daniel profite à tout instant de l’addiction d’Aude, pour le sexe, pour asseoir une parfaite et immonde emprise sur elle, avec comme point d’orgue un infâme piège orchestré en collaboration avec le patron de la société. Un Daniel qui de plus n’a de cesse, avec la complicité de sa perfide et arriviste maîtresse Fabienne, de ruiner la réputation d’Aude.
D’un autre côté, on réalise comment Aude se voit affublée dès son retour d’une sulfureuse réputation de dépravée, qui prend désormais le pas sur ses compétences et son professionnalisme pas, dans l’esprit de ses collaborateurs et collègues. Le summum enfin est la réception par Aude d’une lettre de licenciement pour son attitude déplacée lors du forum. Lettre qui la plonge le temps d’un week-end dans un total et profond désarrois.
Le piège fonctionne dès lors à merveille car lors de son entretien avec ses deux patrons Aude se voit contraint pour garder son poste de se soumettre totalement à Daniel…
J'ai le sentiment cependant qu’Aude, se trouvant ainsi tiraillée entre son addiction pour le sexe et son envie de se révolter contre cette injustice, plie bien l'échine afin de mieux rebondir, et que sa vengeance, sa revanche, sera terrible aussi bien à l'encontre de Daniel que de Fabienne...
Félicitations et bravo pour ce texte que je trouve fort et engagé, même si toutefois sa teneur est très dérangeante, voire même complètement déplacée. Oui un texte fort qui dans ce contexte de domination dénonce la lâcheté de certain, le manque de solidarité d’autre, et surtout qui se fait le reflet, d’une période pas si lointaine d’une société où, quand un homme multipliait les conquêtes les aventures, n'était pas vu comme un salaud mais forcément comme un tombeur, un séducteur alors qu’à l’inverse une femme ne pouvait qu'être, de par cette même attitude, qu'une salope, qu’une trainée, voire qu'une pute...
Didier
En préambule à mon commentaire, je tenais à remercier Sarah, dont je recommande également la lecture de son récit autobiographique, pour avoir repris le flambeau de co-auteur auprès d’Olga afin de nous permettre ainsi de découvrir la suite de cette fiction. Et quelle suite !!!
En effet dans ce nouveau chapitre d’un côté on apprend comment Daniel profite à tout instant de l’addiction d’Aude, pour le sexe, pour asseoir une parfaite et immonde emprise sur elle, avec comme point d’orgue un infâme piège orchestré en collaboration avec le patron de la société. Un Daniel qui de plus n’a de cesse, avec la complicité de sa perfide et arriviste maîtresse Fabienne, de ruiner la réputation d’Aude.
D’un autre côté, on réalise comment Aude se voit affublée dès son retour d’une sulfureuse réputation de dépravée, qui prend désormais le pas sur ses compétences et son professionnalisme pas, dans l’esprit de ses collaborateurs et collègues. Le summum enfin est la réception par Aude d’une lettre de licenciement pour son attitude déplacée lors du forum. Lettre qui la plonge le temps d’un week-end dans un total et profond désarrois.
Le piège fonctionne dès lors à merveille car lors de son entretien avec ses deux patrons Aude se voit contraint pour garder son poste de se soumettre totalement à Daniel…
J'ai le sentiment cependant qu’Aude, se trouvant ainsi tiraillée entre son addiction pour le sexe et son envie de se révolter contre cette injustice, plie bien l'échine afin de mieux rebondir, et que sa vengeance, sa revanche, sera terrible aussi bien à l'encontre de Daniel que de Fabienne...
Félicitations et bravo pour ce texte que je trouve fort et engagé, même si toutefois sa teneur est très dérangeante, voire même complètement déplacée. Oui un texte fort qui dans ce contexte de domination dénonce la lâcheté de certain, le manque de solidarité d’autre, et surtout qui se fait le reflet, d’une période pas si lointaine d’une société où, quand un homme multipliait les conquêtes les aventures, n'était pas vu comme un salaud mais forcément comme un tombeur, un séducteur alors qu’à l’inverse une femme ne pouvait qu'être, de par cette même attitude, qu'une salope, qu’une trainée, voire qu'une pute...
Didier
Merci Luc et Daniel. Je confirme que c'est une homonymie, en espérant que Daniel ne 'en voudra pas!
waouh, le portrait de mon homonyme (ce n'est pas moi, promis) est au vitriol.
Ceci dit, c'est un excellent texte, bien écrit. Bravo aux auteures
Daniel
Ceci dit, c'est un excellent texte, bien écrit. Bravo aux auteures
Daniel
Bravo pour cette nouvelle collaboration, qui nous donne un excellent texte.
J'attends la suite avec impatience.
Luc
J'attends la suite avec impatience.
Luc