Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (7 : le piège)
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-01-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (7 : le piège)
Avertissement
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Nous vous conseillons de lire ou relire les épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024. Le résumé ci-dessous permet toutefois de connaitre directement l’histoire d’Aude.
***
Résumé
Aude est aujourd’hui une mère de famille âgée de 45 ans. Elle est mariée depuis près de 20 ans à Daniel. Le couple, établi dans une grande métropole de province, a deux enfants, Clémence, 19 ans et Arnaud, 16 ans. Au moment de reprendre enfin son destin en main, Aude se souvient de sa rencontre avec Daniel, comment elle est devenue son épouse et ce qu’il a fait d’elle.
Les premiers chapitres évoquent le brillant parcours d’Aude, pour laquelle s’annonçait une carrière prometteuse dans un grand établissement financier français. Ces chapitres racontent l’emprise croissante qu’exerce sur la jeune femme son supérieur hiérarchique, Daniel. Enceinte de celui-ci, Aude obtient qu’il l’épouse, ce à quoi il consent de très mauvaise grâce pour éviter un scandale qui serait préjudiciable à sa carrière et sa réputation.
La journée nuptiale voulue par Daniel fut très particulière. Il refusa d’inviter les parents et les amis de la jeune femme. La soirée du mariage se passa avec un nombre restreint d’invités. Pensant humilier celle qui l’a contraint à l’épouser, Daniel organisa pour Aude un gang bang avec cinq hommes soigneusement choisis. Daniel n’imaginait pas qu’Aude, qui a pris conscience de son hypersexualité, va vivre intensément cette soirée, grâce à une rencontre inattendue, celle de Barnabé, l’un des participants, homme séduisant et amant exceptionnel, qui tomba sous le charme d’Aude. Contrairement aux autres, il vit en elle une femme formidable piégée par un homme abject. A la fin de la soirée, il lui glissa discrètement ses coordonnées.
Dès la première semaine de mariage, en l’absence de Daniel, Barnabé devint l’amant régulier d’Aude, venant la voir chaque jour chez elle pour des ébats passionnés. Bien qu’il soit un amant exceptionnel, il est également fou amoureux fou de la jeune femme. Il ne cherche en réalité qu’une chose, la faire divorcer de son mari pour l’épouser et la traiter comme elle le mérite.
***
Au fil des jours, Aude trouvait refuge dans les bras de Barnabé, persuadée que cette double vie resterait invisible aux yeux de son mari, celui-ci n’étant absolument pas intégré dans cette ville de province où il ne venait que le week-end.
Ces moments de bonheur et de plaisir volés, aussi intenses que dangereux, étaient pour la jeune femme une échappatoire à la froideur oppressante de son quotidien et de sa vie amoureuse. Ses journées étaient ponctuées par ses tâches ménagères et les appels incessants de Daniel, qui pensait la contrôler à distance et exigeait de savoir tout ce qu’elle faisait. Tout cela, Aude l’oubliait quand elle était dans les bras de son amant.
Chaque rendez-vous avec Barnabé était un mélange de culpabilité et d’excitation, un feu interdit qui brûlait en elle, la consumant un peu plus chaque fois. Mais elle ne pouvait s’arrêter. Barnabé, avec sa douceur, son attention, et cette passion qu’il lui témoignait, comblait un vide que Daniel n’avait jamais cherché à remplir.
Un jour, elle reçut un message de sa meilleure amie, Nadine, pressentie pour être son témoin pendant le mariage et dont Daniel avait interdit la présence. Nadine et Aude avaient fait ensemble toute leur scolarité, jusqu’au baccalauréat. Elles étaient inséparables. Pourtant, leurs milieux d’origine étaient diamétralement opposés. Les parents de Nadine appartenaient à la bonne bourgeoisie de leur ville de province, alors que le père d’Aude était ouvrier dans l’industrie et sa mère employée. Nadine dut se battre pour imposer chez elle son amie. Le père d’Aude, militant syndical, n’appréciait guère « les bourges », alors que les parents de Nadine parlaient avec mépris de « ces gens-là ». Nadine avait toujours été très protectrice vis-à-vis d’Aude. Elle comprit immédiatement tout le potentiel de son amie et n’eut de cesse de l’encourager, de l’aider. Leur parcours divergea au moment des études universitaire, Nadine ayant choisi le droit, pour devenir avocate, alors qu’Aude préféra le monde de la finance, ce qui était loin d’ailleurs de ravir son militant de père.
Les deux jeunes femmes étaient portant restées proches, jusqu’au mariage d’Aude et de Daniel. Aude voyait Nadine comme la sœur qu’elle n’avait pas eue, alors que Nadine n’osait pas avouer à son amie son lourd secret. Car Nadine, depuis toujours, n’ayant pas la moindre attirance pour les garçons, était désespérément amoureuse d’Aude, qui, habituée à la tendresse de son amie, ne se rendait compte de rien.
Nadine avait été blessée de ne pas avoir été invitée au mariage, même si, elle le savait, cette cérémonie signifiait que celle qu’elle aimait tant lui échapperait à jamais. Mais Nadine fait partie de ces êtres qui ne renoncent jamais. Et c’est pourquoi elle envoya ce SMS à Aude :
« Aude comment tu vas ? Tu ne m’as plus donné de nouvelles depuis les jours qui précédaient ton mariage. Est-ce que tout va bien ? Tu me manques ! ».
Le cœur lourd, Aude ne pouvait avouer à son amie d’enfance la réalité de sa vie et bien que ça lui déchire le cœur, elle décida simplement de ne pas lui répondre. Cette décision, bien que difficile et douloureuse, était à ses yeux le meilleur choix à faire. Nadine en fut dévastée, d’autant plus que, comme nous le verrons, Daniel obligera Aude à changer son numéro de téléphone, avant de déménager.
***
Le soir même, après un dîner improvisé, Aude se retrouva allongée sur le lit conjugal en compagnie de son amant, la lumière tamisée dessinant des ombres mouvantes sur leurs corps enlacés. Barnabé, toujours attentif à ses désirs, caressait ses cheveux en la regardant avec cette intensité qui la désarmait. Elle détourna les yeux, hésitante, les joues légèrement rosies par la demande qu’elle s’apprêtait à formuler.
- Barnabé… murmura-t-elle finalement, sa voix à peine audible dans le silence de la pièce.
- Oui, mon amour ? répondit-il en déposant un baiser sur son épaule nue.
Elle hésita un instant, le regard fixé sur la lumière vacillante d’une bougie. Puis, rassemblant son courage, elle tourna la tête vers lui, ses yeux brillants d’une lueur mêlant appréhension et désir.
- Je veux que… que tu me prennes autrement.
Barnabé fronça légèrement les sourcils, cherchant à comprendre, mais le rouge qui envahissait les joues d’Aude éclaira rapidement ses pensées. Il posa une main douce sur sa joue, l’encourageant à continuer.
- Aude, je ne veux en rien te forcer. Avec moi, tu n’es obligée à rien. Tu sais que je ferais tout pour te donner du plaisir, mais seulement si tu es sûre de toi.
- Je le suis, répondit-elle dans un souffle. Avec toi, je veux tout découvrir, tout ressentir.
Aude avait eu l’expérience de la sodomie, mais avec Daniel. Comme à son habitude, il ne s’était pas préoccupé d’elle. Il l’avait prise avec brutalité, lui disant qu’il lui « cassait le cul », la qualifiant de chienne, de pute, de salope, lui promettant que cette voie étroite serait souvent visitée par d’autres hommes, choisis par lui.
Barnabé était un véritable étalon, à qui Aude voulait offrir cette partie d’elle-même, même si l’engin de son amant suscitait chez elle une certaine appréhension.
Barnabé lui sourit, affichant un mélange de tendresse et de désir animant son regard. Oui, depuis leur rencontre, il fantasmait sur le magnifique cul d’Aude, « à damner un saint » aimait-il se dire. Il l’embrassa longuement, laissant ses mains parcourir lentement son corps, comme pour la rassurer. Il prit tout son temps, ses caresses devenant plus intimes, plus pressantes, jusqu’à ce qu’Aude frémisse sous ses doigts.
- Fais-moi confiance, murmura-t-il, sa voix chaude glissant à son oreille.
Il la fit s’allonger sur le ventre, et poursuivit ses mouvements lents et empreints de douceur. Barnabé savait que cette expérience, pour être agréable, nécessitait patience et délicatesse. Il embrassa sa nuque, ses épaules, puis descendit lentement le long de son dos, ses lèvres effleurant chaque parcelle de sa peau. Barnabé disait à Aude combien elle était belle, combien il l’aimait.
Aude ferma les yeux, son souffle s’accélérant à mesure que la tension montait. Elle sentit Barnabé appliquer une huile tiède, ses mains expertes massant doucement ses hanches et ses cuisses pour la détendre. Son corps tout entier frissonnait sous ces attentions, une vague de plaisir anticipé la submergeant.
- Dis-moi si je vais trop vite, chuchota-t-il en posant un baiser au creux de ses reins.
- Non, continue… souffla-t-elle, sa voix tremblante.
Barnabé prit le temps d’explorer chaque réaction d’Aude, s’assurant qu’elle se sentait prête. Lorsqu’il posa son gland énorme sur l’anus de son amante, la sensation étrange fit sursauter Aude, mais elle se détendit rapidement sous ses caresses expertes. La douleur initiale fit place à une chaleur diffuse et un plaisir inattendu, intense, qui l’ébranla plus qu’elle ne l’aurait imaginé.
- Oh, Barnabé… c’est…
Elle ne put finir sa phrase, les sensations prenant le dessus. Barnabé accéléra légèrement le rythme, ajustant chaque mouvement à ses réactions, sa respiration se mêlant aux soupirs d’Aude. Le plaisir qu’elle éprouva alors était si puissant, si inattendu, qu’elle en fut presque effrayée.
- Tu es magnifique, murmura-t-il entre deux baisers, ses mots emplis d’admiration.
Il continua ainsi de longues minutes arrachant à Aude des râles de plaisir. Soudainement il se crispa et lâcha de longs jets de sperme en elle. Elle eut un orgasme dévastateur avant qu’il ne s’écroule sur elle.
Essoufflée mais comblée, Aude resta blottie contre lui, son esprit tourbillonnant. Ce qu’elle avait ressenti lui dévoilait les aspects d’un plaisir anal qu’elle n’avait jamais connu aussi intensément, mais dont elle était à présent avide.
***
Le week-end arriva et donc le retour de Daniel. Le vendredi soir, il lui adressa à peine la parole, à part pour lui faire des reproches sur la tenue de la maison et lui donner des ordres. Il la négligea, en la forçant à dormir seule alors qu’il regardait la télévision en sirotant ses bières. Honteuse, Aude n’osa pas, contrairement à sa nuit de noces, contacter son amant. Elle savait qu’il lui aurait dit de quitter immédiatement le domicile conjugal et de venir chez lui.
Dès le matin, Aude ressentit une tension inhabituelle dans l’atmosphère. Daniel n’avait rien dit de précis, mais son comportement était chargé d’une assurance froide et calculatrice. Toute la journée, il avait évité de croiser son regard, se contentant de brèves indications sur des tâches ménagères à accomplir avant la soirée. Aude, elle, avait un pressentiment : cette journée ne se terminerait pas normalement.
Le soir venu, la maison brillait d’un éclat artificiel. Daniel avait tout orchestré : des lumières tamisées, une musique d’ambiance feutrée, et un buffet soigneusement préparé qu’il avait fait livrer. Aude, en observant ces détails, sentit son cœur s’alourdir. Tout cela ne faisait que confirmer ses craintes, le weekend en amoureux qu’elle espérait passer avec son mari lui paraissait désormais hors de portée. Mais elle restait silencieuse, comme à son habitude, ses pensées tourbillonnant dans un mélange d’anticipation et de résignation. Elle avait voulu ce mariage, elle se devait donc d’assumer.
La sonnette retentit peu après 20h00. Aude, assise au bord du canapé, vit Daniel se lever d’un pas assuré pour accueillir ses invités. Un à un, les hommes entrèrent, leurs silhouettes familières se découpant dans l’encadrement de la porte. Comme pour la soirée du mariage, ils étaient cinq. Mais cette fois, Barnabé n’était pas là. Il n’y avait que des fauves, des prédateurs, bien décidés à profiter de la belle Aude. Elle reconnut immédiatement les visages de ces hommes. Ils étaient tous issus de l’entreprise où elle avait travaillé, des hommes avec qui elle avait partagé des réunions, des discussions professionnelles, parfois même des rires. Mais ce soir, leurs regards avaient changé. Il n’y avait plus de respect ou de camaraderie. Ils la détaillaient comme un bien offert à leur convoitise. Aude était une proie, offerte aux désirs de ces gens.
- Messieurs, soyez les bienvenus, lança Daniel avec un sourire satisfait. Je suis ravi que vous ayez accepté mon invitation. Ce soir, nous allons partager quelque chose de très spécial.
Il se retourna vers Aude, qui n’avait pas bougé. Elle se sentit soudain oppressée sous le poids de leurs regards. Aude avait compris. Elle baissait les yeux, en signe de résignation. Le silence dans la pièce était lourd, et chaque seconde semblait s’étirer à l’infini.
- Vous la reconnaissez tous, bien sûr, continua Daniel en désignant sa femme d’un geste théâtral. Aude, ma chère épouse. Brillante, belle, et toujours dévouée. Vous savez, elle a été une collaboratrice hors pair pour notre société. Mais ce soir, elle va jouer un rôle… son vrai rôle, celui qui convient parfaitement à une fille de son milieu, celui d’une pute.
Un ricanement brisa le silence, suivi de murmures approbateurs. Aude sentit ses joues s’empourprer. L’humiliation montait en elle comme une vague, mais elle se força à garder une expression neutre.
- Aude, ma chère, pourquoi n’irais-tu pas te préparer ? dit Daniel en croisant les bras, son sourire glacial accentuant son air dominateur.
Elle se leva lentement, sans un mot, ses talons résonnant sur le parquet alors qu’elle montait à l’étage. Une fois dans la chambre, elle s’arrêta devant le miroir, ses mains tremblantes alors qu’elle défaisait le bouton de sa robe. Elle choisit une tenue que Daniel aimait particulièrement : une robe noire moulante, très décolletée et qui tombait juste au-dessus des genoux.
Dans le salon, les hommes avaient retiré leurs vestes, discutant à voix basse. Lorsqu’Aude entra, leurs regards se tournèrent vers elle, et elle se sentit déshabillée du regard. Daniel se leva, satisfait, et tendit une main pour qu’elle vienne à ses côtés.
- Vous voyez, messieurs, je vous avais dit qu’elle était exceptionnelle, déclara-t-il avec un sourire narquois. Ce soir, elle est toute à vous.
Aude resta immobile, figée sous le poids de leur regard collectif.
- Pourquoi attendre ? ajouta Daniel en se levant. Venez, allons à l’étage. D’ailleurs, je connais bien cette nympho. Je sais qu’elle est, elle aussi, impatiente. Je suis certain que tu mouilles, n’est-ce pas, chérie ?
- Oui, murmura Aude de façon imperceptible, honteuse de ces pulsions qu’elle ne maitrisait pas.
Aude suivit mécaniquement, gravissant les marches avec un mélange d’appréhension et de détachement. Les hommes la suivaient, matant ses longues jambes et ses fesses, leurs murmures s’intensifiant à chaque pas. La chambre d’amis dans laquelle Aude avait passé son premier jour de mariage était impeccablement rangée.
- C’est ici que ça se passera, messieurs, déclara Daniel en tenant la porte. Amusez-vous bien ! Ne vous gênez pas, cette garce n’a pas de limites. Baisez-la jusqu’au bout de la nuit.
Il laissa entrer les hommes un à un, refermant la porte derrière eux avec un sourire satisfait. Daniel s’installa sur un fauteuil, afin de rien perdre de ce qui allait se passer.
Aude resta immobile au centre de la pièce, ses doigts crispés sur les coutures de sa robe. Les hommes s’approchèrent lentement, leurs regards devenant plus directs, presque voraces. Elle reconnut dans leurs visages des supérieurs qu’elle avait admirés autrefois, des collègues qu’elle respectait. Tout cela semblait irréel.
Le premier homme, le PDG de la société, Monsieur Durand, s’avança, un sourire malsain sur le visage. Aude se rappela que Durand avait menacé de la licencier pour faute lourde en arguant de sa conduite lors du séminaire de Davos, tout cela pour que Daniel ait sur elle une emprise totale.
- Aude, dit-il doucement, comme s’il cherchait à la rassurer. Tu sais que tu es une femme magnifique, n’est-ce pas ?
Durand tendit une main, effleurant doucement son épaule.
- Tout ira bien, murmura-t-il, sa voix devenant plus pressante. Fais-moi confiance.
Les autres hommes s’approchèrent, et Aude ferma les yeux, tentant de se détacher de ce qui allait se passer. Mais même dans cet état de dissociation, elle savait qu’elle allait devoir endurer encore une fois cette humiliation orchestrée par Daniel. Pourtant son corps réclamait la suite.
- Puisque mon mari le veut, allons-y, Messieurs !
Rapidement, elle fut déshabillée et allongée sur le lit et pendant plusieurs heures, elle fut baisée sans répit par ces hommes en chaleur de toutes les manières possibles. Parfois un seul la baisait, parfois deux, parfois trois en même temps. Aude ne put réprimer ses orgasmes malgré la honte que la situation lui procurait. Lorsque tard dans la nuit, les invités s’en allèrent, Aude ne pouvait se souvenir du nombre de coïts et de d’orgasmes. De ses lèvres, de sa chatte, de son anus, s’écoulait la semence de ses amants. Son visage, ses cheveux, son corps, étaient maculés de sperme. Épuisée, elle sombra dans un sommeil profond, n’ayant plus la force de se débarrasser de ces souillures.
Daniel la réveilla sans ménagement le lendemain.
- C’est bien, tu es une parfaite soumise. Hier soir, j’ai aussi voulu te faire payer la soirée de notre mariage, quand, en ma présence et celle de mes invités, tu as roucoulé avec ce salopard de Barnabé. Mais j’ai vu aussi combien tu as aimé ça ! Tu es une vraie chienne. Si tu ne m’avais pas rencontré, tu aurais fini sur le trottoir. Normal, quand on connait tes origines !
Aude se sentit plus humiliée par ces paroles que par ce qui s’était passé la veille. Une fois de plus, Daniel affichait son mépris, la renvoyait à ses origines sociales. Que connaissait-il de ses parents, gens modestes, certes, mais travailleurs et honnêtes ?
- Tu empestes ! Vas prendre une douche. Et ensuite, remets en ordre la maison, en commençant par cette pièce. Ça sent la putain, ici !
***
Les jours qui suivirent furent empreints d’un mélange de douleur et de lucidité pour Aude. Elle avait cru, ou plutôt s’était efforcée de croire, que son amour pour Daniel suffirait à changer les choses, à attendrir cet homme qui n’avait jamais montré que froideur et domination. Mais après ce week-end humiliant, une certitude s’imposa à elle : Daniel ne la considérait pas comme une épouse, ni même comme une partenaire. Elle n’était qu’un objet, un trophée qu’il exhibait à sa guise.
Ces pensées tournaient en boucle dans son esprit, chaque détail du week-end venant renforcer sa décision. Si Daniel ne voulait pas être son mari au sens noble du terme, alors elle devait cesser de jouer ce rôle docile et effacé qu’il attendait d’elle. Elle allait profiter de chaque moment d’absence pour vivre pleinement, pour s’accrocher à cette lueur de bonheur qu’elle avait trouvée auprès de Barnabé.
Les semaines qui suivirent s’écoulèrent dans une routine étrange, presque calculée. Les week-ends, Daniel se montrait envers elle méchant et cruel, multipliant les reproches. Il renouvela l’expérience, utilisant Aude comme une « récompense » pour des collègues, des amis ou des clients. Aude détestait peut-être davantage encore les week-ends où Daniel débarquait avec une maitresse. Aude devenait la domestique des amants, reléguée dans la chambre des amis, subissant les cris de plaisir de Daniel et de sa conquête du moment. L’humiliation était insupportable, la plus abominable venait évidemment de Fabienne, son ancienne assistante.
La délivrance arrivait chaque lundi matin, quand Daniel partait pour ses affaires, laissant Aude seule jusqu’au vendredi soir. Ces absences devinrent pour elle une bénédiction, une évasion temporaire de la prison qu’était devenue sa vie conjugale. Dès que Daniel passait le pas de la porte, elle s’empressait de rejoindre Barnabé. Bien souvent, il ne s’écoulait pas une heure avant que l’amant ne vienne rejoindre le domicile conjugal. Pour Aude, cocufier Daniel dans le lit conjugal avait une saveur particulière. Il arrivait que, juste avant son départ, Daniel avait possédé son épouse avec sa brutalité habituelle. Et la semence de l’amant se mélangeait, dans l’intimité de la jeune femme, à celle du mari trompé.
Avec Barnabé, elle se sentait vivante, libre. Ils se comportaient comme un véritable couple, partageant des moments simples et sincères. Barnabé avait une façon de la regarder, de la toucher, qui faisait disparaître, ne serait-ce que temporairement, les ombres de sa vie avec Daniel. Ils allaient dîner dans de petits restaurants, se promenaient le long des quais éclairés par les lumières de la ville, et riaient ensemble comme deux adolescents.
Mais Barnabé n’était pas un homme discret. Sa silhouette athlétique, son sourire confiant, et sa prestance naturelle faisaient de lui une figure connue et estimée dans leur ville. Les commerçants le saluaient chaleureusement, les passants tournaient la tête sur son passage. Et il n’avait aucune intention de cacher sa relation avec Aude. Bien au contraire, les amants se promenaient enlacés ou se tenaient par la main, s’embrassant en pleine rue.
Un mercredi après-midi, alors qu’ils déjeunaient en terrasse dans un petit café du centre-ville, Aude lui lança un regard inquiet.
- Tu crois vraiment que c’est une bonne idée ? demanda-t-elle en baissant les yeux sur sa tasse de café.
- Quelle idée ? répondit Barnabé avec un sourire malicieux.
- Celle de… t’afficher avec moi comme ça. Si quelqu’un nous voit, que ça arrive aux oreilles de Daniel…
Barnabé posa sa main sur la sienne, la chaleur de son geste apaisant légèrement son angoisse.
- Écoute, Aude, je ne veux plus vivre dans l’ombre. Je t’aime, et je veux que tout le monde le sache.
- Mais Daniel…
- Daniel n’est pas ici. Et même s’il l’était, il n’a aucun droit sur toi. Pas après tout ce qu’il t’a fait subir. Quand quitteras-tu ton bourreau, ma chérie ?
Aude resta silencieuse, troublée par ses paroles. Elle savait qu’il avait raison, mais une part d’elle restait paralysée par la peur des représailles de son mari mais aussi par les sentiments qu’elle ressentait malgré tout pour lui.
Barnabé, lui, avait un plan clair en tête. Il ne s’agissait pas seulement d’aimer Aude : il voulait la libérer. Et pour cela, il fallait que Daniel comprenne qu’il n’avait plus le contrôle absolu sur elle. Barnabé voulait provoquer une rupture, un divorce qui lui permettrait enfin de vivre pleinement sa relation avec Aude.
Les semaines passèrent, et les escapades d’Aude avec Barnabé devinrent de plus en plus fréquentes et visibles. Ils se rendaient ensemble à des soirées, à des événements culturels, et même sur des marchés locaux où Barnabé saluait des connaissances en la présentant comme une femme « spéciale », comme la femme de sa vie.
Un jeudi soir, alors qu’ils étaient invités à une petite fête chez un ami de Barnabé, Aude hésita à franchir la porte.
- Tu es sûre que ce n’est pas risqué ? demanda-t-elle, son visage trahissant une inquiétude grandissante.
- Absolument, répondit Barnabé en lui prenant la main. Ces gens me connaissent, et ils sauront te respecter.
La soirée se déroula comme dans un rêve. Barnabé la tenait par la taille, la présentait avec fierté, et riait avec elle comme s’ils étaient un couple officiel. Pour la première fois depuis des années, Aude se sentit vue, désirée, et, surtout, respectée. Le reste de la nuit fut une suite d’ébats passionnés et d’orgasmes multiples.
Barnabé ne cachait nullement ses intentions. Il disait à Aude qu’il serait un vrai père pour l‘enfant qu’elle portait, qu’il avait l’intention de lui en faire d’autres, mais voulait aussi qu’elle puisse reprendre le cours interrompu de sa brillante carrière professionnelle. Lui aussi avait compris qu’Aude était une femme à l’intelligence vive et aux compétences exceptionnelles. Il ne supportait pas que Daniel prétende faire d’elle non seulement une femme au foyer, mais plutôt une soumise dont il disposait comme instrument de plaisir. Avec patience, Barnabé ne cessait de pousser Aude à rompre ses chaines. Mais la jeune femme était toujours amoureuse de Daniel. Barnabé, quant à lui, était de loin le meilleur amant qu’elle n’avait jamais connu. Aude s’imaginait que cette double vie, ce poly amour, pouvait se poursuivre à l’infini.
***
Le lendemain était un vendredi, ce qui signifiait le retour de Daniel. Aude avait ressenti une lourde appréhension toute la journée, cette même tension qui s’installait à chaque fois que son mari passait le seuil de la porte. Pourtant, lorsqu’il entra ce soir-là, il était différent. Son air froid et distant, habituel comme une armure, semblait s’être fissuré. Daniel était souriant, presque chaleureux. Il posa son sac dans l’entrée, s’avança vers Aude et déposa un baiser doux sur sa joue, une tendresse à laquelle il ne l’avait guère habitué.
- Tu es magnifique, dit-il en la dévisageant avec une sincérité troublante. Cette robe te va à ravir.
Aude resta figée, désorientée par ce changement soudain. Ses joues s’empourprèrent sous le compliment, mais son esprit luttait contre une vague d’incrédulité.
La soirée continua dans la même étrange tonalité. Daniel, habituellement exigeant, cruel et souvent sarcastique, était ce soir attentionné et charmant. Il lui parla de sa semaine de travail avec un ton presque complice, allant jusqu’à lui demander son avis sur des dossiers sensibles. Il la félicita pour la pertinence de ses opinions, lui disant qu’elle restait la plus brillante analyste financière qu’il avait jamais rencontrée. Puis, il s’intéressa à ses activités, lui demandant même si elle avait besoin de quoi que ce soit pour améliorer son quotidien.
- J’ai réalisé que je n’étais pas toujours à la hauteur, Aude, dit-il tout à coup, les yeux plongés dans les siens. Je veux … changer les choses.
Le poids de ses mots la heurta. Elle sentit une émotion monter en elle, une lueur d’espoir qu’elle n’avait pas osé nourrir depuis son mariage.
Ce fut plus tard, dans l’intimité de leur chambre, que Daniel acheva de déstabiliser Aude. Il se montra tendre, affectueux, et, contre toute attente, il la désira comme au début de leur relation. Il posa sur elle des mains délicates, murmurant des mots doux à son oreille. Aude, bouleversée, sentit son cœur s’ouvrir à lui à nouveau.
- Tu es tout pour moi, Aude, murmura-t-il, son souffle chaud glissant sur sa peau.
- Je t’aime, Daniel. Depuis le premier jour où je t’ai rencontré.
Elle se jeta dans ses bras, corps et âme, noyée dans un tourbillon de passion et de sentiments qu’elle ne pouvait plus contenir. Daniel répondit à cet élan avec une ferveur égale, la couvrant de baisers avant d’arracher brutalement sa robe pour la baiser comme il savait si bien le faire et comme elle aimait.
Aude retrouva ce soir-là l’amant exceptionnel qu’était Daniel, avec qui elle avait découvert le plaisir à Davos.
Daniel la coucha sur le lit et vint s’allonger sur elle, pour parcourir tout son ventre de baisers et de caresses jusqu’à ses lèvres intimes. Elle en avait rêvé de ce moment et en savourait chaque instant. Un sentiment de désir, d’envie et d’ivresse parcourait les moindres parcelles de leurs corps. La main de Daniel caressait son visage tout en la regardant dans les yeux. Daniel s’empressa de venir caresser la poitrine de son épouse, sachant que c’était une zone particulièrement érogène chez Aude.
- Tu sais que le fait d’être enceinte a rendu ta poitrine encore plus désirable ! Tes seins me rendent fou de désir !
Les tétons d’Aude se durcissaient d’envie, à lui en faire mal. Mais elle adorait cette sensation qui s’amplifia lorsque la langue de Daniel, douce et mouillée, passa dessus. Elle sentait son sexe inondé et elle prit la main de Daniel pour lui faire partager son bien-être.
Daniel fit de longs cercles autour de la chatte d’Aude, prenant bien soin d’effleurer le clitoris déjà bien gonflé par l’excitation, et sa bouche rejoignit bientôt ses doigts. Un premier orgasme arriva très vite sous les caresses buccales de Daniel, qui ne lui avait, jusqu’alors, guère offert de cunnilingus.
Elle s’empressa de descendre vers son sexe et de le branler, tout en lui léchant les couilles. Aude adore ça, s’occuper d’une queue, sentir le désir monter au fur et à mesure que ses caresses s’intensifient. Sa bouche goba le gland qu’elle lécha et aspira avec ardeur tant la chose était bonne. Puis le sexe de Daniel se perdit dans sa bouche, accompagné par un soupir de plaisir qui la ravissait et lui donnait envie de continuer. Elle le suçait en accélérant de plus en plus. Elle avait envie de sentir sa semence au fond sa gorge et ne pas en perdre une goutte. Elle reprit sa fellation avec beaucoup plus d’entrain, puis Daniel se vida dans la bouche de son épouse, dans un long râle. Aude l’avala avec gourmandise.
Après un moment de caresses et de silence apaisant, Aude se mit sur Daniel et commença à caresser son sexe humide contre le sien. Il ne tarda pas à rebander, et entra en elle d’un coup sec et rapide qui fit crier Aude de plaisir. Daniel commença par des vas et vient lents et profonds puis accéléra. Il la retourna.
- Mets-toi à quatre pattes, ma soumise !
- Oui, mon chéri, je suis à toi. Baise-moi !
Il l’attrapa par les cheveux et rentra en elle avec force. Aude hurlait de plaisir sous ses coups de boutoir, sa chatte dégoulinait de sa mouille tant elle était excitée. Daniel ralentit un peu sa cadence pour ne pas éjaculer trop vite. Aude enchainait les orgasmes, au rythme des coups de bite que lui infligeait Daniel. Quand, enfin, il se répandit en elle, Aude feula de plaisir, ne pouvant s’empêcher de penser que c’était presqu’aussi bon qu’avec Barnabé.
Aude se prit à imaginer que son rêve se réalisait. Elle ne voulait pas choisir entre Daniel et Barnabé. Elle voulait les deux, l’amant la semaine, le mari le week-end !
***
Le lendemain, Daniel proposa à Aude une sortie, prétextant vouloir lui changer les idées et passer un moment complice loin de la routine quotidienne. Aude, surprise mais ravie, accepta avec enthousiasme. Elle se prépara avec soin, choisissant une robe fluide qui mettait en valeur sa silhouette et appliquant un maquillage discret.
Ils passèrent une matinée à flâner dans le centre-ville, visitant quelques boutiques et s’arrêtant dans un café charmant pour déguster des pâtisseries. C’était un endroit où elle venait souvent avec Barnabé, le regard du commerçant ne laissant aucun doute sur le fait qu’il l’avait reconnu. Mais l’homme se contenta d’un clin d’œil discret, qui fit rougir Aude. Daniel ne remarqua rien ou du moins resta impassible.
Daniel était attentionné, posant des questions sur ses envies et ses projets, allant jusqu’à lui offrir un petit bracelet en argent qui attira son regard dans une vitrine. Aude, émue par cette attention, le remercia avec un sourire rayonnant et un long baiser amoureux. Elle était loin de se douter que cette générosité était un masque destiné à cacher des intentions bien plus sombres. Aude fut soulagée, au cours de cette promenade, le couple ne croisa pas Barnabé. Aude frissonna, comprenant qu’elle était sur une corde raide.
Pendant ce temps, à leur domicile, une équipe discrète s’affairait. Daniel avait organisé en secret l’installation d’un système de vidéosurveillance complet. Chaque pièce de la maison était à présent équipée de caméras stratégiquement dissimulées, capables de capturer le moindre mouvement, le moindre murmure. Daniel avait nourri des soupçons croissants envers Aude, et cette installation était pour lui une manière de vérifier ses doutes. La maison, si familière et chaleureuse pour Aude, devenait en réalité une scène de surveillance intrusive.
Lorsqu’ils rentrèrent en fin de journée, Aude était encore sur un petit nuage. Elle racontait avec enthousiasme les moments partagés, se félicitant intérieurement de ce qu’elle voyait comme un tournant positif dans leur relation.
Daniel, lui, était silencieux mais souriant, jouant parfaitement le rôle de l’époux attentionné. Aude n’avait aucune idée des rouages qui s’activaient en coulisses. Le week-end fut idyllique, jusqu’au départ de Daniel, Aude le suppliant de lui faire l’amour avant de partir. Daniel s’exécuta, la baisant avec force et une rage dissimulée, lui disant seulement :
- Tu n’en n’as donc jamais assez, ma cochonne ! Je me demande comment tu tiens toute la semaine !
- J’ai les sex toys que tu as laissés dans le tiroir de la salle de bains. Je m’en sers en pensant à toi.
Aude ne perçut pas le regard mauvais que lui lança Daniel. Celui-ci veilla à poursuivre son jeu de rôle jusqu’au bout, en embrassant fougueusement son épouse avant de monter dans sa voiture.
***
Ce fut le lundi soir que tout changea. Daniel, rentré à Paris et seul dans le salon de son appartement, s’installa devant son ordinateur pour examiner les enregistrements capturés en son absence. Les images étaient claires, explicites. Moins d’une demi-heure après son départ, on voyait Aude ouvrir la porte à Barnabé, le laissant entrer avec un sourire complice. Ce qui suivit fit naître en lui une colère froide et une humiliation qu’il ne pouvait contenir. Les ébats passionnés entre Aude et son amant, dans la chambre conjugale, étaient enregistrés sous plusieurs angles, chaque geste trahissant l’intimité qu’ils partageaient.
Daniel sentit ses poings se serrer sur les accoudoirs du fauteuil. Il savait qu’il ne pouvait utiliser ces enregistrements à des fins légales, car ils avaient été obtenus à l’insu de son épouse. Mais cela n’étouffait en rien le tourbillon de rage et de mépris qui s’était emparé de lui. L’humiliation était totale, et son esprit commença immédiatement à concocter une revanche.
Il lui fallait d’abord neutraliser Barnabé. Et ensuite, sa vengeance s’exercerait sur Aude.
(À suivre)
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Nous vous conseillons de lire ou relire les épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024. Le résumé ci-dessous permet toutefois de connaitre directement l’histoire d’Aude.
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Résumé
Aude est aujourd’hui une mère de famille âgée de 45 ans. Elle est mariée depuis près de 20 ans à Daniel. Le couple, établi dans une grande métropole de province, a deux enfants, Clémence, 19 ans et Arnaud, 16 ans. Au moment de reprendre enfin son destin en main, Aude se souvient de sa rencontre avec Daniel, comment elle est devenue son épouse et ce qu’il a fait d’elle.
Les premiers chapitres évoquent le brillant parcours d’Aude, pour laquelle s’annonçait une carrière prometteuse dans un grand établissement financier français. Ces chapitres racontent l’emprise croissante qu’exerce sur la jeune femme son supérieur hiérarchique, Daniel. Enceinte de celui-ci, Aude obtient qu’il l’épouse, ce à quoi il consent de très mauvaise grâce pour éviter un scandale qui serait préjudiciable à sa carrière et sa réputation.
La journée nuptiale voulue par Daniel fut très particulière. Il refusa d’inviter les parents et les amis de la jeune femme. La soirée du mariage se passa avec un nombre restreint d’invités. Pensant humilier celle qui l’a contraint à l’épouser, Daniel organisa pour Aude un gang bang avec cinq hommes soigneusement choisis. Daniel n’imaginait pas qu’Aude, qui a pris conscience de son hypersexualité, va vivre intensément cette soirée, grâce à une rencontre inattendue, celle de Barnabé, l’un des participants, homme séduisant et amant exceptionnel, qui tomba sous le charme d’Aude. Contrairement aux autres, il vit en elle une femme formidable piégée par un homme abject. A la fin de la soirée, il lui glissa discrètement ses coordonnées.
Dès la première semaine de mariage, en l’absence de Daniel, Barnabé devint l’amant régulier d’Aude, venant la voir chaque jour chez elle pour des ébats passionnés. Bien qu’il soit un amant exceptionnel, il est également fou amoureux fou de la jeune femme. Il ne cherche en réalité qu’une chose, la faire divorcer de son mari pour l’épouser et la traiter comme elle le mérite.
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Au fil des jours, Aude trouvait refuge dans les bras de Barnabé, persuadée que cette double vie resterait invisible aux yeux de son mari, celui-ci n’étant absolument pas intégré dans cette ville de province où il ne venait que le week-end.
Ces moments de bonheur et de plaisir volés, aussi intenses que dangereux, étaient pour la jeune femme une échappatoire à la froideur oppressante de son quotidien et de sa vie amoureuse. Ses journées étaient ponctuées par ses tâches ménagères et les appels incessants de Daniel, qui pensait la contrôler à distance et exigeait de savoir tout ce qu’elle faisait. Tout cela, Aude l’oubliait quand elle était dans les bras de son amant.
Chaque rendez-vous avec Barnabé était un mélange de culpabilité et d’excitation, un feu interdit qui brûlait en elle, la consumant un peu plus chaque fois. Mais elle ne pouvait s’arrêter. Barnabé, avec sa douceur, son attention, et cette passion qu’il lui témoignait, comblait un vide que Daniel n’avait jamais cherché à remplir.
Un jour, elle reçut un message de sa meilleure amie, Nadine, pressentie pour être son témoin pendant le mariage et dont Daniel avait interdit la présence. Nadine et Aude avaient fait ensemble toute leur scolarité, jusqu’au baccalauréat. Elles étaient inséparables. Pourtant, leurs milieux d’origine étaient diamétralement opposés. Les parents de Nadine appartenaient à la bonne bourgeoisie de leur ville de province, alors que le père d’Aude était ouvrier dans l’industrie et sa mère employée. Nadine dut se battre pour imposer chez elle son amie. Le père d’Aude, militant syndical, n’appréciait guère « les bourges », alors que les parents de Nadine parlaient avec mépris de « ces gens-là ». Nadine avait toujours été très protectrice vis-à-vis d’Aude. Elle comprit immédiatement tout le potentiel de son amie et n’eut de cesse de l’encourager, de l’aider. Leur parcours divergea au moment des études universitaire, Nadine ayant choisi le droit, pour devenir avocate, alors qu’Aude préféra le monde de la finance, ce qui était loin d’ailleurs de ravir son militant de père.
Les deux jeunes femmes étaient portant restées proches, jusqu’au mariage d’Aude et de Daniel. Aude voyait Nadine comme la sœur qu’elle n’avait pas eue, alors que Nadine n’osait pas avouer à son amie son lourd secret. Car Nadine, depuis toujours, n’ayant pas la moindre attirance pour les garçons, était désespérément amoureuse d’Aude, qui, habituée à la tendresse de son amie, ne se rendait compte de rien.
Nadine avait été blessée de ne pas avoir été invitée au mariage, même si, elle le savait, cette cérémonie signifiait que celle qu’elle aimait tant lui échapperait à jamais. Mais Nadine fait partie de ces êtres qui ne renoncent jamais. Et c’est pourquoi elle envoya ce SMS à Aude :
« Aude comment tu vas ? Tu ne m’as plus donné de nouvelles depuis les jours qui précédaient ton mariage. Est-ce que tout va bien ? Tu me manques ! ».
Le cœur lourd, Aude ne pouvait avouer à son amie d’enfance la réalité de sa vie et bien que ça lui déchire le cœur, elle décida simplement de ne pas lui répondre. Cette décision, bien que difficile et douloureuse, était à ses yeux le meilleur choix à faire. Nadine en fut dévastée, d’autant plus que, comme nous le verrons, Daniel obligera Aude à changer son numéro de téléphone, avant de déménager.
***
Le soir même, après un dîner improvisé, Aude se retrouva allongée sur le lit conjugal en compagnie de son amant, la lumière tamisée dessinant des ombres mouvantes sur leurs corps enlacés. Barnabé, toujours attentif à ses désirs, caressait ses cheveux en la regardant avec cette intensité qui la désarmait. Elle détourna les yeux, hésitante, les joues légèrement rosies par la demande qu’elle s’apprêtait à formuler.
- Barnabé… murmura-t-elle finalement, sa voix à peine audible dans le silence de la pièce.
- Oui, mon amour ? répondit-il en déposant un baiser sur son épaule nue.
Elle hésita un instant, le regard fixé sur la lumière vacillante d’une bougie. Puis, rassemblant son courage, elle tourna la tête vers lui, ses yeux brillants d’une lueur mêlant appréhension et désir.
- Je veux que… que tu me prennes autrement.
Barnabé fronça légèrement les sourcils, cherchant à comprendre, mais le rouge qui envahissait les joues d’Aude éclaira rapidement ses pensées. Il posa une main douce sur sa joue, l’encourageant à continuer.
- Aude, je ne veux en rien te forcer. Avec moi, tu n’es obligée à rien. Tu sais que je ferais tout pour te donner du plaisir, mais seulement si tu es sûre de toi.
- Je le suis, répondit-elle dans un souffle. Avec toi, je veux tout découvrir, tout ressentir.
Aude avait eu l’expérience de la sodomie, mais avec Daniel. Comme à son habitude, il ne s’était pas préoccupé d’elle. Il l’avait prise avec brutalité, lui disant qu’il lui « cassait le cul », la qualifiant de chienne, de pute, de salope, lui promettant que cette voie étroite serait souvent visitée par d’autres hommes, choisis par lui.
Barnabé était un véritable étalon, à qui Aude voulait offrir cette partie d’elle-même, même si l’engin de son amant suscitait chez elle une certaine appréhension.
Barnabé lui sourit, affichant un mélange de tendresse et de désir animant son regard. Oui, depuis leur rencontre, il fantasmait sur le magnifique cul d’Aude, « à damner un saint » aimait-il se dire. Il l’embrassa longuement, laissant ses mains parcourir lentement son corps, comme pour la rassurer. Il prit tout son temps, ses caresses devenant plus intimes, plus pressantes, jusqu’à ce qu’Aude frémisse sous ses doigts.
- Fais-moi confiance, murmura-t-il, sa voix chaude glissant à son oreille.
Il la fit s’allonger sur le ventre, et poursuivit ses mouvements lents et empreints de douceur. Barnabé savait que cette expérience, pour être agréable, nécessitait patience et délicatesse. Il embrassa sa nuque, ses épaules, puis descendit lentement le long de son dos, ses lèvres effleurant chaque parcelle de sa peau. Barnabé disait à Aude combien elle était belle, combien il l’aimait.
Aude ferma les yeux, son souffle s’accélérant à mesure que la tension montait. Elle sentit Barnabé appliquer une huile tiède, ses mains expertes massant doucement ses hanches et ses cuisses pour la détendre. Son corps tout entier frissonnait sous ces attentions, une vague de plaisir anticipé la submergeant.
- Dis-moi si je vais trop vite, chuchota-t-il en posant un baiser au creux de ses reins.
- Non, continue… souffla-t-elle, sa voix tremblante.
Barnabé prit le temps d’explorer chaque réaction d’Aude, s’assurant qu’elle se sentait prête. Lorsqu’il posa son gland énorme sur l’anus de son amante, la sensation étrange fit sursauter Aude, mais elle se détendit rapidement sous ses caresses expertes. La douleur initiale fit place à une chaleur diffuse et un plaisir inattendu, intense, qui l’ébranla plus qu’elle ne l’aurait imaginé.
- Oh, Barnabé… c’est…
Elle ne put finir sa phrase, les sensations prenant le dessus. Barnabé accéléra légèrement le rythme, ajustant chaque mouvement à ses réactions, sa respiration se mêlant aux soupirs d’Aude. Le plaisir qu’elle éprouva alors était si puissant, si inattendu, qu’elle en fut presque effrayée.
- Tu es magnifique, murmura-t-il entre deux baisers, ses mots emplis d’admiration.
Il continua ainsi de longues minutes arrachant à Aude des râles de plaisir. Soudainement il se crispa et lâcha de longs jets de sperme en elle. Elle eut un orgasme dévastateur avant qu’il ne s’écroule sur elle.
Essoufflée mais comblée, Aude resta blottie contre lui, son esprit tourbillonnant. Ce qu’elle avait ressenti lui dévoilait les aspects d’un plaisir anal qu’elle n’avait jamais connu aussi intensément, mais dont elle était à présent avide.
***
Le week-end arriva et donc le retour de Daniel. Le vendredi soir, il lui adressa à peine la parole, à part pour lui faire des reproches sur la tenue de la maison et lui donner des ordres. Il la négligea, en la forçant à dormir seule alors qu’il regardait la télévision en sirotant ses bières. Honteuse, Aude n’osa pas, contrairement à sa nuit de noces, contacter son amant. Elle savait qu’il lui aurait dit de quitter immédiatement le domicile conjugal et de venir chez lui.
Dès le matin, Aude ressentit une tension inhabituelle dans l’atmosphère. Daniel n’avait rien dit de précis, mais son comportement était chargé d’une assurance froide et calculatrice. Toute la journée, il avait évité de croiser son regard, se contentant de brèves indications sur des tâches ménagères à accomplir avant la soirée. Aude, elle, avait un pressentiment : cette journée ne se terminerait pas normalement.
Le soir venu, la maison brillait d’un éclat artificiel. Daniel avait tout orchestré : des lumières tamisées, une musique d’ambiance feutrée, et un buffet soigneusement préparé qu’il avait fait livrer. Aude, en observant ces détails, sentit son cœur s’alourdir. Tout cela ne faisait que confirmer ses craintes, le weekend en amoureux qu’elle espérait passer avec son mari lui paraissait désormais hors de portée. Mais elle restait silencieuse, comme à son habitude, ses pensées tourbillonnant dans un mélange d’anticipation et de résignation. Elle avait voulu ce mariage, elle se devait donc d’assumer.
La sonnette retentit peu après 20h00. Aude, assise au bord du canapé, vit Daniel se lever d’un pas assuré pour accueillir ses invités. Un à un, les hommes entrèrent, leurs silhouettes familières se découpant dans l’encadrement de la porte. Comme pour la soirée du mariage, ils étaient cinq. Mais cette fois, Barnabé n’était pas là. Il n’y avait que des fauves, des prédateurs, bien décidés à profiter de la belle Aude. Elle reconnut immédiatement les visages de ces hommes. Ils étaient tous issus de l’entreprise où elle avait travaillé, des hommes avec qui elle avait partagé des réunions, des discussions professionnelles, parfois même des rires. Mais ce soir, leurs regards avaient changé. Il n’y avait plus de respect ou de camaraderie. Ils la détaillaient comme un bien offert à leur convoitise. Aude était une proie, offerte aux désirs de ces gens.
- Messieurs, soyez les bienvenus, lança Daniel avec un sourire satisfait. Je suis ravi que vous ayez accepté mon invitation. Ce soir, nous allons partager quelque chose de très spécial.
Il se retourna vers Aude, qui n’avait pas bougé. Elle se sentit soudain oppressée sous le poids de leurs regards. Aude avait compris. Elle baissait les yeux, en signe de résignation. Le silence dans la pièce était lourd, et chaque seconde semblait s’étirer à l’infini.
- Vous la reconnaissez tous, bien sûr, continua Daniel en désignant sa femme d’un geste théâtral. Aude, ma chère épouse. Brillante, belle, et toujours dévouée. Vous savez, elle a été une collaboratrice hors pair pour notre société. Mais ce soir, elle va jouer un rôle… son vrai rôle, celui qui convient parfaitement à une fille de son milieu, celui d’une pute.
Un ricanement brisa le silence, suivi de murmures approbateurs. Aude sentit ses joues s’empourprer. L’humiliation montait en elle comme une vague, mais elle se força à garder une expression neutre.
- Aude, ma chère, pourquoi n’irais-tu pas te préparer ? dit Daniel en croisant les bras, son sourire glacial accentuant son air dominateur.
Elle se leva lentement, sans un mot, ses talons résonnant sur le parquet alors qu’elle montait à l’étage. Une fois dans la chambre, elle s’arrêta devant le miroir, ses mains tremblantes alors qu’elle défaisait le bouton de sa robe. Elle choisit une tenue que Daniel aimait particulièrement : une robe noire moulante, très décolletée et qui tombait juste au-dessus des genoux.
Dans le salon, les hommes avaient retiré leurs vestes, discutant à voix basse. Lorsqu’Aude entra, leurs regards se tournèrent vers elle, et elle se sentit déshabillée du regard. Daniel se leva, satisfait, et tendit une main pour qu’elle vienne à ses côtés.
- Vous voyez, messieurs, je vous avais dit qu’elle était exceptionnelle, déclara-t-il avec un sourire narquois. Ce soir, elle est toute à vous.
Aude resta immobile, figée sous le poids de leur regard collectif.
- Pourquoi attendre ? ajouta Daniel en se levant. Venez, allons à l’étage. D’ailleurs, je connais bien cette nympho. Je sais qu’elle est, elle aussi, impatiente. Je suis certain que tu mouilles, n’est-ce pas, chérie ?
- Oui, murmura Aude de façon imperceptible, honteuse de ces pulsions qu’elle ne maitrisait pas.
Aude suivit mécaniquement, gravissant les marches avec un mélange d’appréhension et de détachement. Les hommes la suivaient, matant ses longues jambes et ses fesses, leurs murmures s’intensifiant à chaque pas. La chambre d’amis dans laquelle Aude avait passé son premier jour de mariage était impeccablement rangée.
- C’est ici que ça se passera, messieurs, déclara Daniel en tenant la porte. Amusez-vous bien ! Ne vous gênez pas, cette garce n’a pas de limites. Baisez-la jusqu’au bout de la nuit.
Il laissa entrer les hommes un à un, refermant la porte derrière eux avec un sourire satisfait. Daniel s’installa sur un fauteuil, afin de rien perdre de ce qui allait se passer.
Aude resta immobile au centre de la pièce, ses doigts crispés sur les coutures de sa robe. Les hommes s’approchèrent lentement, leurs regards devenant plus directs, presque voraces. Elle reconnut dans leurs visages des supérieurs qu’elle avait admirés autrefois, des collègues qu’elle respectait. Tout cela semblait irréel.
Le premier homme, le PDG de la société, Monsieur Durand, s’avança, un sourire malsain sur le visage. Aude se rappela que Durand avait menacé de la licencier pour faute lourde en arguant de sa conduite lors du séminaire de Davos, tout cela pour que Daniel ait sur elle une emprise totale.
- Aude, dit-il doucement, comme s’il cherchait à la rassurer. Tu sais que tu es une femme magnifique, n’est-ce pas ?
Durand tendit une main, effleurant doucement son épaule.
- Tout ira bien, murmura-t-il, sa voix devenant plus pressante. Fais-moi confiance.
Les autres hommes s’approchèrent, et Aude ferma les yeux, tentant de se détacher de ce qui allait se passer. Mais même dans cet état de dissociation, elle savait qu’elle allait devoir endurer encore une fois cette humiliation orchestrée par Daniel. Pourtant son corps réclamait la suite.
- Puisque mon mari le veut, allons-y, Messieurs !
Rapidement, elle fut déshabillée et allongée sur le lit et pendant plusieurs heures, elle fut baisée sans répit par ces hommes en chaleur de toutes les manières possibles. Parfois un seul la baisait, parfois deux, parfois trois en même temps. Aude ne put réprimer ses orgasmes malgré la honte que la situation lui procurait. Lorsque tard dans la nuit, les invités s’en allèrent, Aude ne pouvait se souvenir du nombre de coïts et de d’orgasmes. De ses lèvres, de sa chatte, de son anus, s’écoulait la semence de ses amants. Son visage, ses cheveux, son corps, étaient maculés de sperme. Épuisée, elle sombra dans un sommeil profond, n’ayant plus la force de se débarrasser de ces souillures.
Daniel la réveilla sans ménagement le lendemain.
- C’est bien, tu es une parfaite soumise. Hier soir, j’ai aussi voulu te faire payer la soirée de notre mariage, quand, en ma présence et celle de mes invités, tu as roucoulé avec ce salopard de Barnabé. Mais j’ai vu aussi combien tu as aimé ça ! Tu es une vraie chienne. Si tu ne m’avais pas rencontré, tu aurais fini sur le trottoir. Normal, quand on connait tes origines !
Aude se sentit plus humiliée par ces paroles que par ce qui s’était passé la veille. Une fois de plus, Daniel affichait son mépris, la renvoyait à ses origines sociales. Que connaissait-il de ses parents, gens modestes, certes, mais travailleurs et honnêtes ?
- Tu empestes ! Vas prendre une douche. Et ensuite, remets en ordre la maison, en commençant par cette pièce. Ça sent la putain, ici !
***
Les jours qui suivirent furent empreints d’un mélange de douleur et de lucidité pour Aude. Elle avait cru, ou plutôt s’était efforcée de croire, que son amour pour Daniel suffirait à changer les choses, à attendrir cet homme qui n’avait jamais montré que froideur et domination. Mais après ce week-end humiliant, une certitude s’imposa à elle : Daniel ne la considérait pas comme une épouse, ni même comme une partenaire. Elle n’était qu’un objet, un trophée qu’il exhibait à sa guise.
Ces pensées tournaient en boucle dans son esprit, chaque détail du week-end venant renforcer sa décision. Si Daniel ne voulait pas être son mari au sens noble du terme, alors elle devait cesser de jouer ce rôle docile et effacé qu’il attendait d’elle. Elle allait profiter de chaque moment d’absence pour vivre pleinement, pour s’accrocher à cette lueur de bonheur qu’elle avait trouvée auprès de Barnabé.
Les semaines qui suivirent s’écoulèrent dans une routine étrange, presque calculée. Les week-ends, Daniel se montrait envers elle méchant et cruel, multipliant les reproches. Il renouvela l’expérience, utilisant Aude comme une « récompense » pour des collègues, des amis ou des clients. Aude détestait peut-être davantage encore les week-ends où Daniel débarquait avec une maitresse. Aude devenait la domestique des amants, reléguée dans la chambre des amis, subissant les cris de plaisir de Daniel et de sa conquête du moment. L’humiliation était insupportable, la plus abominable venait évidemment de Fabienne, son ancienne assistante.
La délivrance arrivait chaque lundi matin, quand Daniel partait pour ses affaires, laissant Aude seule jusqu’au vendredi soir. Ces absences devinrent pour elle une bénédiction, une évasion temporaire de la prison qu’était devenue sa vie conjugale. Dès que Daniel passait le pas de la porte, elle s’empressait de rejoindre Barnabé. Bien souvent, il ne s’écoulait pas une heure avant que l’amant ne vienne rejoindre le domicile conjugal. Pour Aude, cocufier Daniel dans le lit conjugal avait une saveur particulière. Il arrivait que, juste avant son départ, Daniel avait possédé son épouse avec sa brutalité habituelle. Et la semence de l’amant se mélangeait, dans l’intimité de la jeune femme, à celle du mari trompé.
Avec Barnabé, elle se sentait vivante, libre. Ils se comportaient comme un véritable couple, partageant des moments simples et sincères. Barnabé avait une façon de la regarder, de la toucher, qui faisait disparaître, ne serait-ce que temporairement, les ombres de sa vie avec Daniel. Ils allaient dîner dans de petits restaurants, se promenaient le long des quais éclairés par les lumières de la ville, et riaient ensemble comme deux adolescents.
Mais Barnabé n’était pas un homme discret. Sa silhouette athlétique, son sourire confiant, et sa prestance naturelle faisaient de lui une figure connue et estimée dans leur ville. Les commerçants le saluaient chaleureusement, les passants tournaient la tête sur son passage. Et il n’avait aucune intention de cacher sa relation avec Aude. Bien au contraire, les amants se promenaient enlacés ou se tenaient par la main, s’embrassant en pleine rue.
Un mercredi après-midi, alors qu’ils déjeunaient en terrasse dans un petit café du centre-ville, Aude lui lança un regard inquiet.
- Tu crois vraiment que c’est une bonne idée ? demanda-t-elle en baissant les yeux sur sa tasse de café.
- Quelle idée ? répondit Barnabé avec un sourire malicieux.
- Celle de… t’afficher avec moi comme ça. Si quelqu’un nous voit, que ça arrive aux oreilles de Daniel…
Barnabé posa sa main sur la sienne, la chaleur de son geste apaisant légèrement son angoisse.
- Écoute, Aude, je ne veux plus vivre dans l’ombre. Je t’aime, et je veux que tout le monde le sache.
- Mais Daniel…
- Daniel n’est pas ici. Et même s’il l’était, il n’a aucun droit sur toi. Pas après tout ce qu’il t’a fait subir. Quand quitteras-tu ton bourreau, ma chérie ?
Aude resta silencieuse, troublée par ses paroles. Elle savait qu’il avait raison, mais une part d’elle restait paralysée par la peur des représailles de son mari mais aussi par les sentiments qu’elle ressentait malgré tout pour lui.
Barnabé, lui, avait un plan clair en tête. Il ne s’agissait pas seulement d’aimer Aude : il voulait la libérer. Et pour cela, il fallait que Daniel comprenne qu’il n’avait plus le contrôle absolu sur elle. Barnabé voulait provoquer une rupture, un divorce qui lui permettrait enfin de vivre pleinement sa relation avec Aude.
Les semaines passèrent, et les escapades d’Aude avec Barnabé devinrent de plus en plus fréquentes et visibles. Ils se rendaient ensemble à des soirées, à des événements culturels, et même sur des marchés locaux où Barnabé saluait des connaissances en la présentant comme une femme « spéciale », comme la femme de sa vie.
Un jeudi soir, alors qu’ils étaient invités à une petite fête chez un ami de Barnabé, Aude hésita à franchir la porte.
- Tu es sûre que ce n’est pas risqué ? demanda-t-elle, son visage trahissant une inquiétude grandissante.
- Absolument, répondit Barnabé en lui prenant la main. Ces gens me connaissent, et ils sauront te respecter.
La soirée se déroula comme dans un rêve. Barnabé la tenait par la taille, la présentait avec fierté, et riait avec elle comme s’ils étaient un couple officiel. Pour la première fois depuis des années, Aude se sentit vue, désirée, et, surtout, respectée. Le reste de la nuit fut une suite d’ébats passionnés et d’orgasmes multiples.
Barnabé ne cachait nullement ses intentions. Il disait à Aude qu’il serait un vrai père pour l‘enfant qu’elle portait, qu’il avait l’intention de lui en faire d’autres, mais voulait aussi qu’elle puisse reprendre le cours interrompu de sa brillante carrière professionnelle. Lui aussi avait compris qu’Aude était une femme à l’intelligence vive et aux compétences exceptionnelles. Il ne supportait pas que Daniel prétende faire d’elle non seulement une femme au foyer, mais plutôt une soumise dont il disposait comme instrument de plaisir. Avec patience, Barnabé ne cessait de pousser Aude à rompre ses chaines. Mais la jeune femme était toujours amoureuse de Daniel. Barnabé, quant à lui, était de loin le meilleur amant qu’elle n’avait jamais connu. Aude s’imaginait que cette double vie, ce poly amour, pouvait se poursuivre à l’infini.
***
Le lendemain était un vendredi, ce qui signifiait le retour de Daniel. Aude avait ressenti une lourde appréhension toute la journée, cette même tension qui s’installait à chaque fois que son mari passait le seuil de la porte. Pourtant, lorsqu’il entra ce soir-là, il était différent. Son air froid et distant, habituel comme une armure, semblait s’être fissuré. Daniel était souriant, presque chaleureux. Il posa son sac dans l’entrée, s’avança vers Aude et déposa un baiser doux sur sa joue, une tendresse à laquelle il ne l’avait guère habitué.
- Tu es magnifique, dit-il en la dévisageant avec une sincérité troublante. Cette robe te va à ravir.
Aude resta figée, désorientée par ce changement soudain. Ses joues s’empourprèrent sous le compliment, mais son esprit luttait contre une vague d’incrédulité.
La soirée continua dans la même étrange tonalité. Daniel, habituellement exigeant, cruel et souvent sarcastique, était ce soir attentionné et charmant. Il lui parla de sa semaine de travail avec un ton presque complice, allant jusqu’à lui demander son avis sur des dossiers sensibles. Il la félicita pour la pertinence de ses opinions, lui disant qu’elle restait la plus brillante analyste financière qu’il avait jamais rencontrée. Puis, il s’intéressa à ses activités, lui demandant même si elle avait besoin de quoi que ce soit pour améliorer son quotidien.
- J’ai réalisé que je n’étais pas toujours à la hauteur, Aude, dit-il tout à coup, les yeux plongés dans les siens. Je veux … changer les choses.
Le poids de ses mots la heurta. Elle sentit une émotion monter en elle, une lueur d’espoir qu’elle n’avait pas osé nourrir depuis son mariage.
Ce fut plus tard, dans l’intimité de leur chambre, que Daniel acheva de déstabiliser Aude. Il se montra tendre, affectueux, et, contre toute attente, il la désira comme au début de leur relation. Il posa sur elle des mains délicates, murmurant des mots doux à son oreille. Aude, bouleversée, sentit son cœur s’ouvrir à lui à nouveau.
- Tu es tout pour moi, Aude, murmura-t-il, son souffle chaud glissant sur sa peau.
- Je t’aime, Daniel. Depuis le premier jour où je t’ai rencontré.
Elle se jeta dans ses bras, corps et âme, noyée dans un tourbillon de passion et de sentiments qu’elle ne pouvait plus contenir. Daniel répondit à cet élan avec une ferveur égale, la couvrant de baisers avant d’arracher brutalement sa robe pour la baiser comme il savait si bien le faire et comme elle aimait.
Aude retrouva ce soir-là l’amant exceptionnel qu’était Daniel, avec qui elle avait découvert le plaisir à Davos.
Daniel la coucha sur le lit et vint s’allonger sur elle, pour parcourir tout son ventre de baisers et de caresses jusqu’à ses lèvres intimes. Elle en avait rêvé de ce moment et en savourait chaque instant. Un sentiment de désir, d’envie et d’ivresse parcourait les moindres parcelles de leurs corps. La main de Daniel caressait son visage tout en la regardant dans les yeux. Daniel s’empressa de venir caresser la poitrine de son épouse, sachant que c’était une zone particulièrement érogène chez Aude.
- Tu sais que le fait d’être enceinte a rendu ta poitrine encore plus désirable ! Tes seins me rendent fou de désir !
Les tétons d’Aude se durcissaient d’envie, à lui en faire mal. Mais elle adorait cette sensation qui s’amplifia lorsque la langue de Daniel, douce et mouillée, passa dessus. Elle sentait son sexe inondé et elle prit la main de Daniel pour lui faire partager son bien-être.
Daniel fit de longs cercles autour de la chatte d’Aude, prenant bien soin d’effleurer le clitoris déjà bien gonflé par l’excitation, et sa bouche rejoignit bientôt ses doigts. Un premier orgasme arriva très vite sous les caresses buccales de Daniel, qui ne lui avait, jusqu’alors, guère offert de cunnilingus.
Elle s’empressa de descendre vers son sexe et de le branler, tout en lui léchant les couilles. Aude adore ça, s’occuper d’une queue, sentir le désir monter au fur et à mesure que ses caresses s’intensifient. Sa bouche goba le gland qu’elle lécha et aspira avec ardeur tant la chose était bonne. Puis le sexe de Daniel se perdit dans sa bouche, accompagné par un soupir de plaisir qui la ravissait et lui donnait envie de continuer. Elle le suçait en accélérant de plus en plus. Elle avait envie de sentir sa semence au fond sa gorge et ne pas en perdre une goutte. Elle reprit sa fellation avec beaucoup plus d’entrain, puis Daniel se vida dans la bouche de son épouse, dans un long râle. Aude l’avala avec gourmandise.
Après un moment de caresses et de silence apaisant, Aude se mit sur Daniel et commença à caresser son sexe humide contre le sien. Il ne tarda pas à rebander, et entra en elle d’un coup sec et rapide qui fit crier Aude de plaisir. Daniel commença par des vas et vient lents et profonds puis accéléra. Il la retourna.
- Mets-toi à quatre pattes, ma soumise !
- Oui, mon chéri, je suis à toi. Baise-moi !
Il l’attrapa par les cheveux et rentra en elle avec force. Aude hurlait de plaisir sous ses coups de boutoir, sa chatte dégoulinait de sa mouille tant elle était excitée. Daniel ralentit un peu sa cadence pour ne pas éjaculer trop vite. Aude enchainait les orgasmes, au rythme des coups de bite que lui infligeait Daniel. Quand, enfin, il se répandit en elle, Aude feula de plaisir, ne pouvant s’empêcher de penser que c’était presqu’aussi bon qu’avec Barnabé.
Aude se prit à imaginer que son rêve se réalisait. Elle ne voulait pas choisir entre Daniel et Barnabé. Elle voulait les deux, l’amant la semaine, le mari le week-end !
***
Le lendemain, Daniel proposa à Aude une sortie, prétextant vouloir lui changer les idées et passer un moment complice loin de la routine quotidienne. Aude, surprise mais ravie, accepta avec enthousiasme. Elle se prépara avec soin, choisissant une robe fluide qui mettait en valeur sa silhouette et appliquant un maquillage discret.
Ils passèrent une matinée à flâner dans le centre-ville, visitant quelques boutiques et s’arrêtant dans un café charmant pour déguster des pâtisseries. C’était un endroit où elle venait souvent avec Barnabé, le regard du commerçant ne laissant aucun doute sur le fait qu’il l’avait reconnu. Mais l’homme se contenta d’un clin d’œil discret, qui fit rougir Aude. Daniel ne remarqua rien ou du moins resta impassible.
Daniel était attentionné, posant des questions sur ses envies et ses projets, allant jusqu’à lui offrir un petit bracelet en argent qui attira son regard dans une vitrine. Aude, émue par cette attention, le remercia avec un sourire rayonnant et un long baiser amoureux. Elle était loin de se douter que cette générosité était un masque destiné à cacher des intentions bien plus sombres. Aude fut soulagée, au cours de cette promenade, le couple ne croisa pas Barnabé. Aude frissonna, comprenant qu’elle était sur une corde raide.
Pendant ce temps, à leur domicile, une équipe discrète s’affairait. Daniel avait organisé en secret l’installation d’un système de vidéosurveillance complet. Chaque pièce de la maison était à présent équipée de caméras stratégiquement dissimulées, capables de capturer le moindre mouvement, le moindre murmure. Daniel avait nourri des soupçons croissants envers Aude, et cette installation était pour lui une manière de vérifier ses doutes. La maison, si familière et chaleureuse pour Aude, devenait en réalité une scène de surveillance intrusive.
Lorsqu’ils rentrèrent en fin de journée, Aude était encore sur un petit nuage. Elle racontait avec enthousiasme les moments partagés, se félicitant intérieurement de ce qu’elle voyait comme un tournant positif dans leur relation.
Daniel, lui, était silencieux mais souriant, jouant parfaitement le rôle de l’époux attentionné. Aude n’avait aucune idée des rouages qui s’activaient en coulisses. Le week-end fut idyllique, jusqu’au départ de Daniel, Aude le suppliant de lui faire l’amour avant de partir. Daniel s’exécuta, la baisant avec force et une rage dissimulée, lui disant seulement :
- Tu n’en n’as donc jamais assez, ma cochonne ! Je me demande comment tu tiens toute la semaine !
- J’ai les sex toys que tu as laissés dans le tiroir de la salle de bains. Je m’en sers en pensant à toi.
Aude ne perçut pas le regard mauvais que lui lança Daniel. Celui-ci veilla à poursuivre son jeu de rôle jusqu’au bout, en embrassant fougueusement son épouse avant de monter dans sa voiture.
***
Ce fut le lundi soir que tout changea. Daniel, rentré à Paris et seul dans le salon de son appartement, s’installa devant son ordinateur pour examiner les enregistrements capturés en son absence. Les images étaient claires, explicites. Moins d’une demi-heure après son départ, on voyait Aude ouvrir la porte à Barnabé, le laissant entrer avec un sourire complice. Ce qui suivit fit naître en lui une colère froide et une humiliation qu’il ne pouvait contenir. Les ébats passionnés entre Aude et son amant, dans la chambre conjugale, étaient enregistrés sous plusieurs angles, chaque geste trahissant l’intimité qu’ils partageaient.
Daniel sentit ses poings se serrer sur les accoudoirs du fauteuil. Il savait qu’il ne pouvait utiliser ces enregistrements à des fins légales, car ils avaient été obtenus à l’insu de son épouse. Mais cela n’étouffait en rien le tourbillon de rage et de mépris qui s’était emparé de lui. L’humiliation était totale, et son esprit commença immédiatement à concocter une revanche.
Il lui fallait d’abord neutraliser Barnabé. Et ensuite, sa vengeance s’exercerait sur Aude.
(À suivre)
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35 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Tony L, c'est en cours d'écriture chez Sarah
Alors Olga, à qd la suite ?
J'ai hâte
Tony L
J'ai hâte
Tony L
booooooooob
@ John, c'est exactement ça!
Merci @Sarah et @Olga
Daniel reste cynique au possible et méprisable
Aude une amoureuse invétérée qui n'arrive pas à croire que son mari est foncièrement mauvais et que même ses gentillesses ne sont que diaboliques
Daniel reste cynique au possible et méprisable
Aude une amoureuse invétérée qui n'arrive pas à croire que son mari est foncièrement mauvais et que même ses gentillesses ne sont que diaboliques
Merci, linsee!
Je viens de lire votre récit, je l'adore, la suite s'annonce sulfureuse, continuez !
linsee
linsee
@ Dionysia, merci chère muse. Oui il y a encore de nombreuses années entre l'épisode actuel et la délivrance d'Aude. Il est cependant trop tôt pour en mesurer l'impact sur le nombre de chapitres.
C'est fou ! Ce lecteur doublement anonyme a dit et répété ce que je voulais écrire.
J'ajouterai, pour encourager son attente, que les 19 ans de Clémence à l'heure où sa mère reprend sa vie en main nous assurent encore moult épisodes de la vie de la belle Aude.
Dois-je préciser que j'en suis ravie ? :-)
J'ajouterai, pour encourager son attente, que les 19 ans de Clémence à l'heure où sa mère reprend sa vie en main nous assurent encore moult épisodes de la vie de la belle Aude.
Dois-je préciser que j'en suis ravie ? :-)
@ La chipie, on va travailler à la suite
Jacques du Canada : 1 lit médicalisé est reservé aux personnes alitées ou comme pour 1 pervers comme ce cher Daniel , qu'il finisse comme 1 légume dans 1 lit à etre dependant des autres mais en ayant toutes les facultés pour comprendre ce qu'il se passe ça lui servirait de leçon.
On ne traite pas 1 etre humain comme de la merde .
J'attends la suite avec impatience mes chères autrices.
La chipie
On ne traite pas 1 etre humain comme de la merde .
J'attends la suite avec impatience mes chères autrices.
La chipie
@ Jacques, la contradiction et le débat sont de droit, ici :-)
Alors venant de vous Olga je ne peux que m’abaisser!
Qui suis-je pour vous contredire?
@Daniel: Vous avez bien identifié le deuxième degré.
Qui suis-je pour vous contredire?
@Daniel: Vous avez bien identifié le deuxième degré.
@ Georgia, c'est une scène en effet très érotique.
@ lecteur anonyme, votre commentaire est paru deux fois, mais vous avez oublié de signer. Merci pour votre soutien;
@ Jacques, je suis d'accord avec Daniel (le lecteur): nul être humain, quelles que soient ses turpitudes, ne peut être assimilé à un animal
@ lecteur anonyme, votre commentaire est paru deux fois, mais vous avez oublié de signer. Merci pour votre soutien;
@ Jacques, je suis d'accord avec Daniel (le lecteur): nul être humain, quelles que soient ses turpitudes, ne peut être assimilé à un animal
Jacques du Canada j’ose espérer que tu ne pense pas ce que tu as écrit ou alors c'est du deuxième degré le seul à marquer mais de manière moins sauvage c’est le carnacier DANIEL.
Daniel eh oui le même prénom
Daniel eh oui le même prénom
Moi je ne suis pas tout à fait d’accord. Une petite marque physique permanente pourrait lui rappeler de ne jamais recommencer.
Une marque au fer rouge comme on fait avec le bétail.
Il faut traiter tous les animaux de façon semblable.
Une marque au fer rouge comme on fait avec le bétail.
Il faut traiter tous les animaux de façon semblable.
Chère Sarah, chère Olga
J'admire votre capacité à nous présenter avec tant d'élégance de telles turpitudes, comme à jouer avec malice de la romance et de l'humiliation. A chaque lueur d'espoir succède une situation plus tragique, mais j'ose croire que plus votre anti-héro montera dans l'horreur, plus longue et plus terrible sera sa chute.
Quoique... Je suis peut-être trop optimiste ! :)
En tout cas, ne changez rien : votre récit tient lecteurs et lectrices en haleine.
J'admire votre capacité à nous présenter avec tant d'élégance de telles turpitudes, comme à jouer avec malice de la romance et de l'humiliation. A chaque lueur d'espoir succède une situation plus tragique, mais j'ose croire que plus votre anti-héro montera dans l'horreur, plus longue et plus terrible sera sa chute.
Quoique... Je suis peut-être trop optimiste ! :)
En tout cas, ne changez rien : votre récit tient lecteurs et lectrices en haleine.
Chère Sarah, chère Olga,
J'admire votre capacité à nous présenter avec tant d'élégance de telles turpitudes, comme à jouer avec malice de la romance et du sordide. A chaque lueur d'espoir succède une situation plus désespérante, mais j'ose malgré tout croire que plus l'anti-héro montera dans l'horreur, plus longue et plus terrible sera sa chute.
Quoique... Je suis peut-être trop optimiste ! :)
En tout cas, ne changez rien : votre histoire tient lecteurs et lectrices en haleine.
J'admire votre capacité à nous présenter avec tant d'élégance de telles turpitudes, comme à jouer avec malice de la romance et du sordide. A chaque lueur d'espoir succède une situation plus désespérante, mais j'ose malgré tout croire que plus l'anti-héro montera dans l'horreur, plus longue et plus terrible sera sa chute.
Quoique... Je suis peut-être trop optimiste ! :)
En tout cas, ne changez rien : votre histoire tient lecteurs et lectrices en haleine.
Hum, j'adore la scène de sodomie!
Georgia
Georgia
Merci, ma chère Sarah, d'avoir pris le temps de répondre aux commentaires de nos lecteurs. Ceci est très apprécié!
@ Julie, Aude est sous emprise. ceci explique son aveuglement
@ Didier, nous sommes totalement d'accord
@Ber77, tu as raison, Daniel a compris qu'Aude est hypersexuelle, il en profite et et en abuse.
@ Julie, Aude est sous emprise. ceci explique son aveuglement
@ Didier, nous sommes totalement d'accord
@Ber77, tu as raison, Daniel a compris qu'Aude est hypersexuelle, il en profite et et en abuse.
Un épisode qui mélange le chaud et le froid en matière de sentiments des protagonistes. Les autrices savent nous garder le suspens quand à l’évolution des personnages avec toujours des rebondissements imprévus.
La fourberie de Daniel a t elle pour origine la méchanceté ou a-t -il découvert chez sa femme son hypersexualite qu’il cherche à satisfaire, maladroitement peut-etre ,mais par amour?
Ber77
La fourberie de Daniel a t elle pour origine la méchanceté ou a-t -il découvert chez sa femme son hypersexualite qu’il cherche à satisfaire, maladroitement peut-etre ,mais par amour?
Ber77
@Olga, Sarah,
merci pour vos réponses qui confirment à demi-mot mon ressenti sur l'avenir, le devenir, d'Aude.
Vous avez raison, la violence physique n'a nullement sa place ici...
Didier
merci pour vos réponses qui confirment à demi-mot mon ressenti sur l'avenir, le devenir, d'Aude.
Vous avez raison, la violence physique n'a nullement sa place ici...
Didier
@Didier, c'est bien vu. Des événements intenses se préparent et peut-être que l'apparition d'une certaine personne va tout changer.
@La Chipie, il existe beaucoup de femmes comme Aude, mais il faut garder en tête qu'elle est très jeune et qu'elle n'a pas la maturité nécessaire pour être clairvoyante. Mais ça peut changer encore.
@Paul, elle veut l'amour de Daniel et une sexualité débridée. Elle est débutante dans les deux.
@Jacques de Canada, les hommes de ce genre finissent toujours par payer rassurez vous.
@Valériane, j'en suis très contente.
@Daniel, Aude est naïve et inexpérimentée. Daniel peut (encore) la manipuler à sa guise.
@Micky, nous ne prévoyons pas de violence. Le récit doit après tout garder son aspect érotique. J'espère que la suite va vous plaire.
@Julie, c'est l'âge qui veut ça. Beaucoup de femmes sont passées par là y compris moi-même.
Sarah T.
@La Chipie, il existe beaucoup de femmes comme Aude, mais il faut garder en tête qu'elle est très jeune et qu'elle n'a pas la maturité nécessaire pour être clairvoyante. Mais ça peut changer encore.
@Paul, elle veut l'amour de Daniel et une sexualité débridée. Elle est débutante dans les deux.
@Jacques de Canada, les hommes de ce genre finissent toujours par payer rassurez vous.
@Valériane, j'en suis très contente.
@Daniel, Aude est naïve et inexpérimentée. Daniel peut (encore) la manipuler à sa guise.
@Micky, nous ne prévoyons pas de violence. Le récit doit après tout garder son aspect érotique. J'espère que la suite va vous plaire.
@Julie, c'est l'âge qui veut ça. Beaucoup de femmes sont passées par là y compris moi-même.
Sarah T.
Merci Olga et Sarah pour ce texte si bien écrit. Aude me fait pitié mais aussi m'agace, me donnant envie de la secouer. Comment peut-on être aussi aveugle?
Julie
Julie
@ Micky, je te rassure. Pas question de violence. Même si l'attitude de Daniel envers Aude peut être qualifiée de violence psychologique. L'histoire montre jusqu'où peut aller une emprise toxique.
Un vrai roman, cette histoire écrite à quatre mains (à cause du clavier) par Sarah et Olga. J'y découvre des prénoms que j'ai déjà utilisés (Barnabé, Nadine) mais surtout un ton particulier, à la fois romantique et un brin pervers (Daniel). J'espère que ça ne se poursuivra pas dans la violence...
@ Daniel, ce chapitre 45, qui avait "disparu", sera la prochaine publication.
Merci à tous pour ces premiers commentaires.
@ Daniel, tu as parfaitement résumé la situation et, en effet, les nuages s'amoncellent. Comme tu le pressens, Nadine pourrait-elle être la solution? La suite nous le dira;
@ La chipie, oui Aude a été bien naïve et met du temps à se rendre compte de la vraie personnalité de Daniel. Comme le titre le laisse pressentir, elle aura sa revanche mais ça prendra encore du temps;
@ Paul, non, à ce stade elle est incapable de choisir.
@ Jacques du Canada, oui Aude est une jeune femme brillante, mais est encore à ce moment de l'histoire, sous l'emprise de Daniel et se comporte de façon très naïve, comme l'ont souligné La chipie et Daniel, notre lecteur. Nous avons mis un peu de temps à sortir cette suite, du fait de mon absence.
@ Valeriane, j'espère que ça t'a plu.
@ Daniel, la suite abordera la vengeance de Daniel et les voies de la délivrance d'Aude.
@ Daniel, tu as parfaitement résumé la situation et, en effet, les nuages s'amoncellent. Comme tu le pressens, Nadine pourrait-elle être la solution? La suite nous le dira;
@ La chipie, oui Aude a été bien naïve et met du temps à se rendre compte de la vraie personnalité de Daniel. Comme le titre le laisse pressentir, elle aura sa revanche mais ça prendra encore du temps;
@ Paul, non, à ce stade elle est incapable de choisir.
@ Jacques du Canada, oui Aude est une jeune femme brillante, mais est encore à ce moment de l'histoire, sous l'emprise de Daniel et se comporte de façon très naïve, comme l'ont souligné La chipie et Daniel, notre lecteur. Nous avons mis un peu de temps à sortir cette suite, du fait de mon absence.
@ Valeriane, j'espère que ça t'a plu.
@ Daniel, la suite abordera la vengeance de Daniel et les voies de la délivrance d'Aude.
@ La Chipie
Pourquoi le lit médicalisé?
Un lit tout court sera très bien!
Pourquoi le lit médicalisé?
Un lit tout court sera très bien!
OLGA ET SARAH Merci ce Chapitre on ne peut plus intéressant que Didier a parfaitement résumé j’ajouterai que Aude est vraiment naïve pourtant elle connaît Daniel et devrait savoir sa perfidie après l’humiliation qu’il vient de subir il va se venger de manière encore plus cruel et à un moment il y fait allusion quand il parle de son état n’oublions pas qu’Aude est enceinte et que les semaines voir les mois passent N’a t il pas dans l’idée de la séparer de son enfant à la naissance prétendant qu’une putains ne peut l’élever.
Daniel
PS j’ai finit de lire ta biographie il me manque juste le 45 pour te donner mon ressenti déjà bien exprimé par Didier mais aussi pour partie par Jacques de Canada
Daniel
PS j’ai finit de lire ta biographie il me manque juste le 45 pour te donner mon ressenti déjà bien exprimé par Didier mais aussi pour partie par Jacques de Canada
Je suis scotchée.
Valériane
Valériane
Je n’en reviens pas que de telles horreurs et méchancetés puisses arriver a une personne. Où est le bonheur de Aude à part les moments vécus avec Barnabé. Je ne comprends pas son hésitation.
Daniel qui revient à la maison doux comme un agneau aurait dû réveiller le cerveau de la belle Aude, elle qui diplômée en finance démontre certainement des qualités d’analyses et d’évaluation de situations critiques.
Je suis bien terre à terre, vous allez dire. Vous avez certainement raison mais j’espère que vous allez monter une tres belle vengeance pour Aude ainsi qu’une belle sortie de cet enfer qui pour elle est devenu pratiquement normal.
Il me semble que cette publication a été longue a paraître.
J’attends la suite.
Daniel qui revient à la maison doux comme un agneau aurait dû réveiller le cerveau de la belle Aude, elle qui diplômée en finance démontre certainement des qualités d’analyses et d’évaluation de situations critiques.
Je suis bien terre à terre, vous allez dire. Vous avez certainement raison mais j’espère que vous allez monter une tres belle vengeance pour Aude ainsi qu’une belle sortie de cet enfer qui pour elle est devenu pratiquement normal.
Il me semble que cette publication a été longue a paraître.
J’attends la suite.
Elle ne sait pas ce qu’elle veut, cette Aude!
Paul
Paul
Aude est bien naïve , elle me rappelle les femmes battues qui refusent de voir la réalité en face.
Vu qu’elle est toujours avec Daniel à priori j’espère qu’il finira comme 1 légume au fond d’un lit médicalisé. 😡
La chipie
Vu qu’elle est toujours avec Daniel à priori j’espère qu’il finira comme 1 légume au fond d’un lit médicalisé. 😡
La chipie
Sarah, Olga,
Félicitations et merci pour ce très bon chapitre, très torride, plein de surprises, bonnes ou mauvaises, et où se mêle amour, tendresse, soumission, humiliations, infamie et fourberie…
Car oui dans cet écrit on y découvre pleinement tout le véritable amour que se porte Barnabé et Aude, et qui confirme la tendresse de celui-ci dans leurs ébats. Cependant, Il conforte aussi la totale soumission d’Aude qui se voit être livrée en pâture à ses anciens collègues dans une nouvelle pluralité, expérience renouvelée régulièrement qui plus est. Et c’est sans oublier l’infamie de Daniel n’hésitant pas un instant à humilier sa jeune épouse et à la tromper dans le lit conjugal et ce malgré sa présence dans la maison. Oui un abject Daniel qui se veut fourbe de plus en jouant au parfait mari "amoureux" tout en faisant installer la maison de caméras. Mais un Daniel humilié à son tour et surtout revanchard quand il découvre par les enregistrements la liaison, les ébats d’Aude et de Barnabé…
Il me semble que le ciel va donc bientôt s’assombrir pour nos deux amoureux Aude et Barnabé. J’ose espérer toutefois qu’Aude, pour la "sauvegarde" de son bien-être, saura renouer avec Nadine, son avocate d’amie, ce qui à mon avis pourrait être l’occasion qui sait de son initiation saphique lors de de chaudes retrouvailles…
Didier
Félicitations et merci pour ce très bon chapitre, très torride, plein de surprises, bonnes ou mauvaises, et où se mêle amour, tendresse, soumission, humiliations, infamie et fourberie…
Car oui dans cet écrit on y découvre pleinement tout le véritable amour que se porte Barnabé et Aude, et qui confirme la tendresse de celui-ci dans leurs ébats. Cependant, Il conforte aussi la totale soumission d’Aude qui se voit être livrée en pâture à ses anciens collègues dans une nouvelle pluralité, expérience renouvelée régulièrement qui plus est. Et c’est sans oublier l’infamie de Daniel n’hésitant pas un instant à humilier sa jeune épouse et à la tromper dans le lit conjugal et ce malgré sa présence dans la maison. Oui un abject Daniel qui se veut fourbe de plus en jouant au parfait mari "amoureux" tout en faisant installer la maison de caméras. Mais un Daniel humilié à son tour et surtout revanchard quand il découvre par les enregistrements la liaison, les ébats d’Aude et de Barnabé…
Il me semble que le ciel va donc bientôt s’assombrir pour nos deux amoureux Aude et Barnabé. J’ose espérer toutefois qu’Aude, pour la "sauvegarde" de son bien-être, saura renouer avec Nadine, son avocate d’amie, ce qui à mon avis pourrait être l’occasion qui sait de son initiation saphique lors de de chaudes retrouvailles…
Didier