Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (8 : Nadine)
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Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (8 : Nadine)
Avertissement
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série.
Nous vous conseillons de lire ou relire les épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024. Le résumé ci-dessous permet toutefois de lire directement ce chapitre.
***
Résumé
Aude est aujourd’hui une mère de famille âgée de 45 ans. Elle est mariée depuis près de 20 ans à Daniel. Le couple, établi dans une grande métropole de province, a deux enfants, Clémence, 19 ans et Arnaud, 16 ans. Au moment de reprendre enfin son destin en main, Aude se souvient de sa rencontre avec Daniel, comment elle est devenue son épouse et ce qu’il a fait d’elle.
Promise à un brillant parcours professionnel dans un grand établissement financier français, Aude tombe sous l’emprise de son supérieur hiérarchique, Daniel. Enceinte de celui-ci, Aude obtient qu’il l’épouse, ce à quoi il consent de très mauvaise grâce pour éviter un scandale qui serait préjudiciable à sa carrière et sa réputation.
Pensant humilier celle qui l’a contraint à l’épouser, Daniel organisa, le soir des noces, un gang bang avec cinq hommes soigneusement choisis. Ce que Daniel n’avait pas prévu, fut, qu’au cours de cette soirée, Aude fit une rencontre inattendue, celle de Barnabé, homme séduisant et amant exceptionnel. En semaine, en l’absence de Daniel, Barnabé devint l’amant régulier d’Aude, venant la voir chaque jour chez elle pour des ébats passionnés.
Daniel ne considère pas Aude comme une épouse, ni même comme une partenaire. Elle n’est pour lui qu’un objet, un trophée qu’il exhibe à sa guise et met à disposition de collègues ou de clients.
Malgré ce traitement, Aude s’avère incapable de choisir entre son amant et son mari dominateur. Elle imagine pouvoir conserver les deux, l’amant la semaine, le mari le week-end ! Pire, Aude tombe dans le piège que Daniel lui tend, jouant la comédie du mari qui prétend s’occuper enfin de sa jeune épouse. Les caméras, que Daniel a fait installer à son domicile, confirment ce qu’il soupçonnait, à savoir la relation entre Aude et Barnabé.
***
Daniel ne décolérait pas. Il se passait en boucle les images de la vidéosurveillance qu’il avait fait installer discrètement et qui lui donnaient tous les détails sur l’infidélité d’Aude. Ce qu’il visionnait valait bien un film X. Barnabé avait attendu moins d’une demi-heure après le départ de Daniel pour rejoindre sa maitresse. Les ébats des amants avaient duré toute la matinée, L’étalon antillais avait véritablement démonté la belle Madame S, qui n’en n’avait jamais assez. Le système perfectionné enregistrait aussi le son, donc les cris de plaisir des amants et leurs conversations. Daniel fut particulièrement fou de rage quand il entendit Aude dire à son amant :
- Oh mon chéri, oui. Encore ! Mets-la-moi bien à fond. Oui, comme ça !
- Ca te plait, ma cochonne, de tromper Daniel ?
- Oui, j’adore le faire cocu. Je veux lui infliger une magnifique paire de cornes !
- Tu es vraiment une belle salope ! je te baise mieux que lui ?
- Aucune comparaison possible entre vous deux. Tu es mon mâle. Lui est mon cocu !
Daniel s’étrangla de rage. A ce moment, il eut envie d’appeler son avocat pour engager une procédure de divorce et de rentrer immédiatement au domicile conjugal pour jeter Aude dehors. Mais il finit par se maîtriser. Sa vengeance devait être implacable, méthodique, lui donnant le contrôle total d’Aude.
- Puisque tu aimes ça, salope, tu vas être servie, je te le promets !
Daniel se rendit compte qu’il bandait. Le spectacle qu’il visionnait l’excitait. Il était fasciné par la libido insatiable de son épouse. Il se décida à sortir son sexe et à se masturber violemment, finissant par jouir après avoir promis que, désormais, il offrirait Aude à tous ceux qu’il aurait choisis.
La priorité pour lui était désormais d’éloigner Barnabé et de séparer les amants.
Depuis l’université, Daniel était un proche de Maurice R., le patron de Barnabé. Il expliqua la situation à son ami à qui il avait rendu de nombreux services. Il obtint de lui que Maurice accorde une promotion inespérée à l’amant d’Aude. Barnabé se vit ainsi proposer un poste vacant, la responsabilité de l’importante succursale antillaise de la société, avec, à la clé, une forte augmentation de salaire et de grands avantages matériels. Le patron de Barnabé convoqua celui-ci à Paris, pour lui présenter le poste et lui mettre une pression maximale.
Il y avait des années que Barnabé rêvait de retourner chez lui. L’occasion était donc inespérée. Son patron ne lui laissa pas le temps de la réflexion, car le poste, lui dit-il, devait être pourvu au plus vite et que d’autres candidats étaient possibles. Maurice lui fit comprendre que, s’il refusait de lui rendre un grand service, il serait mieux pour Barnabé de quitter la société. Barnabé n’avait pas le choix. Sans hésiter, il donna son accord et accomplit immédiatement les formalités nécessaires à sa mutation qui devrait être effective pour la fin de la semaine.
Et Aude dans tout ça ? Il ne l’oubliait pas. Il comptait lui proposer de le suivre et donc de quitter Daniel. Enfin, se dit-il, elle allait devoir choisir. Barnabé était sûr de lui. Il voulait qu’Aude devienne sa compagne. Il l’aimait. Il était certain de faire un excellent père pour l’enfant qu’elle portait. Avant de prendre son train, il appela sa maitresse :
- Ma chérie, je rentre. J’ai une merveilleuse nouvelle, mais je préfère t’en parler de vive voix. Nous allons être heureux, devenir un vrai couple. Je t’aime !
Aude fut intriguée, se demandant ce que voulait dire Barnabé. Elle retint surtout qu’il passerait chez elle et qu’ils allaient faire l’amour. Cette pensée émoustilla Aude, qui se prépara pour recevoir son bel étalon.
- Viens-vite, mon chéri. Tu me manques. Je suis impatiente. J’ai tellement envie que tu me fasses l’amour !
Barnabé était, lui aussi, impatient de retrouver sa maitresse. Il bandait, pensant aux ébats torrides qui l’attendaient. Il eut cependant un léger trouble. Lui parlait d’amour. Elle, ne pensait qu’à baiser. Qu’était-il donc pour Aude ? Seulement un étalon ? Jamais elle ne lui avait dit : « je t’aime ». Réussirait-il à la libérer, à lui faire oublier Daniel ?
Avant de se rendre chez son amante, il passa chez lui, pour prendre une douche et se changer. Barnabé était toujours en rut en pensant à celle dont il était amoureux fou, se demandant s’il lui expliquerait d’abord ce qui allait bouleverser leurs vies, ou s’il devait d’abord faire l’amour avec elle. Il connaissait les besoins d’Aude : il la baiserait donc d’abord, puis ils parleraient après. Pour Barnabé, les choses étaient claires : Aude le suivrait, sinon il mettrait fin à leur relation. Il y avait des mois qu’il patientait. Sa mutation était l’occasion de trancher, enfin !
Au moment de sortir, Barnabé prit le courrier dans sa boite aux lettres. Il en sortit une grande enveloppe. A l’intérieur, une feuille de papier dactylographiée, non signée, où était seulement écrit : « pour que vous sachiez qui est vraiment Aude ! »
Et là, il vit les photos, prises par les détectives recrutés par Daniel lors de la promenade du samedi. Barnabé eut un coup à l’estomac. Il vit les époux enlacés ou se tenant par la main. Ils s’embrassaient fougueusement. Il y eut pire : une vidéo, que Barnabé s’empressa de visionner. Ce qu’il vit, était édifiant. Aude et Daniel étaient en train, non de faire l’amour, mais de baiser. Il entendit aussi les mots d’amour d’Aude envers son mari. Elle s’était donc moquée de lui !
Le plan de Daniel était machiavélique. Il fallait déconsidérer Aude aux yeux de Barnabé, afin d’éviter le risque qu’elle accepte de suivre son amant, car Daniel se doutait que c’est ce que proposerait Barnabé à sa maitresse.
***
Fou de colère, Barnabé se rendit chez Aude. Les retrouvailles furent glaciales. Une fois entré dans la maison, Barnabé repoussa brutalement sa maitresse et refusa de l’embrasser. Il lui dit, dans une colère froide :
- Ne m’approche pas, salope ! Trainée ! Putain !
Aude était paralysée de stupeur.
- Mais Barnabé, qu’est-ce qui te prend ? Je ne comprends pas !
- La journée avait formidablement bien commencé. Mon patron m’a offert une promotion inespérée, chez moi aux Antilles. J’étais venu te proposer de venir avec moi. Mais, depuis, je sais ce que tu as fait avec Daniel ce week-end !
- Mais mon chéri ! Laisse-moi t’expliquer !
- Ah non, ne m’appelle pas mon chéri ! Tu t’es bien payé ma tête !
- Il faut me comprendre, Barnabé. Ce week-end, Daniel s’est montré si différent. Tu me connais, j’étais en manque. Je me suis laissée aller. Et il est mon mari.
- Et bien reste avec ton mari. Il pourra te faire baiser par d’autres mecs, comme tu aimes ! Adieu, Aude !
Aude supplia. En larmes, elle tenta en vain d’empêcher Barnabé de partir. Pendant les jours qui précédèrent son départ définitif de cette ville, il ne répondit pas à ses nombreux appels téléphoniques. Dans ses messages, elle lui demandait pardon, lui disant qu’elle ne pouvait se passer de lui, et, enfin, qu’elle l’aimait. Aude lui proposait de partir avec Barnabé aux Antilles. C’était trop tard et il ne daigna pas répondre, ni lui ouvrir quand, suppliante, elle se présenta chez lui. Il ne croyait plus en sa sincérité et ne voulait plus jamais la revoir.
Aude était désespérée. En perdant Barnabé, elle se dit qu’elle avait tout perdu alors qu’il était sa seule chance de se libérer de l’emprise de son mari. L’ex-amant alla jusqu’à changer son numéro de mobile personnel, afin de couper définitivement tout lien. Avalant sa fierté, elle tenta de rétablir le contact par le canal des amis proches de Barnabé, qu’ils avaient fréquentés ensemble ces derniers mois. La plupart refusèrent de lui parler. Les autres lui dirent :
- Tu as assez fait de mal à Barnabé. Il ne veut plus te voir ! Fiche-lui la paix !
Aude alla même jusqu’à rechercher les coordonnées professionnelles de Barnabé à la Martinique. La tentative fut vaine et humiliante. L’assistante de Barnabé lui répondit :
- Monsieur le directeur me charge de vous dire qu’il n’a rien à dire à une putain. Il vous demande seulement d’arrêter de le harceler !
Aude eut alors la tentation de quitter le domicile conjugal avant le retour de Daniel. Car, elle s’en doutait, il savait tout. Ce n’était pas un hasard si Barnabé avait été informé de ce qui s’était passé au cours du week-end précédent. Elle comprit alors dans quel piège diabolique elle était tombée et frissonna en pensant à la vengeance de Daniel.
Que pouvait-elle faire ? Ses parents, hier encore si fiers d’elle, l’avaient renié. Elle savait aussi que Daniel ferait en sorte qu’elle ne puisse retrouver un emploi dans son domaine professionnel. Et, surtout, elle pensa à l’enfant qu’elle portait. Elle voulait avant tout la protéger et assurer son éducation. En ce qui la concernait, elle accepterait tout. Résignée, elle se dit qu’elle méritait son sort. En faisant ainsi, elle voulait se punir de son comportement, se sentant terriblement coupable envers Barnabé.
Le week-end qui suivit donna le ton de ce que sera, pendant des années, la vie d’Aude. Daniel vint avec Fabienne et humilia Aude en présence de celle-ci. Oubliant toute fierté, Aude baissait les yeux, attendant que l’orage passe :
- Je devrais divorcer et te jeter à la rue. C’est la place pour une fille comme toi ! J’ai mieux à te proposer.
- Je ferai tout ce que tu voudras, Daniel.
- Tu as plutôt intérêt ! Ne t’inquiète pas, je ne te ferai pas de mal. Au contraire. Comme tu es une sex-addict, je veillerai à ce que tu aies régulièrement ta dose.
Le pire fut l’attitude de Fabienne, son ex-assistante, devenue la maîtresse préférée de Daniel :
- Je t’avais dit, mon chéri, que tu avais tort d’épouser cette putain !
Daniel eut un sourire mauvais :
- Même si je ne lui pardonnerai jamais de m’avoir affligé d’une belle paire de cornes, elle va me rendre beaucoup de services : tenir ma maison, élever nos enfants, accueillir avec le sourire mes hôtes et mes maitresses. Et bien entendu, avec ceux que j’aurai choisis, faire le métier pour lequel elle est faite, celui de putain. Tu en dis quoi, Aude ? je ne t’oblige à rien. La porte est grande ouverte dans le cas contraire.
- Je te l’ai dit, Daniel, j’accepterai tout ce que tu décideras.
- Tu vois, Fabienne, que j’ai bien fait de l’épouser. J’ai désormais à ma disposition une bonne soumise.
- Tu lui fais confiance ?
- Absolument pas ! Mais j’ai pris mes précautions. Le système de vidéo et mes détectives y veilleront. En attendant, Fabienne, allons dans cette chambre conjugale désormais interdite à Aude. Et je vais te faire plaisir, Aude, tu viens avec nous. Je suis certain que tu vas adorer nous mater !
Aude comprit que c‘était un ordre et la volonté de Daniel de l’humilier. Elle suivit docilement.
Ce à quoi elle assista fut un supplice pour elle, pas parce qu’elle était jalouse, mais parce qu’elle était en manque. Elle aurait tout donné pour être à la place de Fabienne. Aude posa la main sur son pubis. Elle avait besoin de se caresser pour se calmer. L’un de ses doigts descendit entre ses cuisses et caresse son clitoris. Elle le fit rouler sous ses doigts pour le faire gonfler. Aude adore le sentir durcir sous ses caresses. Elle le frotte et le pince doucement.
Elle se sentit ouverte, impudique et crue, et elle adore ça ! Elle mouille toujours beaucoup. Alors elle récupéra un peu de son jus sur ses doigts en passant entre ses lèvres, et les lèche, comme s’il s’agissait du sexe d’un homme, d’une belle queue dressée, d’un gland tendu et juteux. Elle les lèche sur toute la longueur, en tirant bien la langue. C’est obscène, Aude en a totalement conscience, mais c'est très stimulant. Son jus abondant coule maintenant le long de sa fente, Elle joue avec et l’étale sur ses seins, le frotte sur ses tétons.
Et pendant ce temps, sans se préoccuper d’Aude, Daniel baisait Fabienne. Celle-ci, par contre, ne perdait pas de vue l’épouse déchue et se montra particulièrement odieuse :
- Ça te fait envie ? ça t’excite, n’est-ce pas, salope ?
- Et elle n’y aura plus droit, sauf si je décide de la féconder à nouveau.
Aude accélérait sa masturbation. Elle n’en pouvait plus. Elle gémit de plus en plus fort. Elle criait même, ses cris se mêlant aux orgasmes de Fabienne. Les mouvements d’Aude s’accélèrent, elle haleta, gémit. Aude va jouir, elle veut jouir très fort, les contractions arrivent enfin. Dans un dernier cri, tous ses muscles se contractent provoquant, la laissant pour un instant, ivre de plaisir. La jouissance d’Aude fut autant un lâche soulagement qu’une humiliation.
***
Les week-ends se succédèrent, semblables pour Aude. Daniel était souvent accompagné par ses conquêtes. Souvent, le samedi soir, Daniel faisait venir des invités qui profitaient d’Aude. Comme il l‘avait annoncé, Aude était offerte à la concupiscence des connaissances, des collègues, des clients de Daniel. L’un des tous premiers à en profiter fut le patron de Barnabé, Aude comprenant alors que Daniel avait tout organisé avec celui-ci pour parvenir à son but : séparer les amants.
Daniel ne baissait pas la garde et se montrait toujours aussi odieux, l’accablant de reproches sur la tenue de la maison, sa cuisine ou encore sa présentation. Plus jamais, il n’eut envers elle le moindre geste de tendresse.
Aude était docile mais ne contentait pas d’obéir. A sa grande honte, elle jouissait de cette situation, qui nourrissait son hypersexualité. Elle s’en voulait beaucoup d’être incapable de contenir ses pulsions. Daniel, de son côté, prenait un plaisir sadique à humilier son épouse. Il y avait aussi son candaulisme inavoué qui faisait qu’il ne lassait pas de voir Aude, insatiable, multiplier les orgasmes.
L’évolution de la grossesse d’Aude amena un répit, qui se prolongea quelques mois après la naissance de Clémence. En bon macho, Daniel reprocha à Aude de ne pas lui avoir donné de garçon. Et pendant des années, il se réserva le privilège de jouir dans le vagin d’Aude. Trois ans après la naissance de Clémence, Aude donna naissance à Arnaud.
A partir de ce moment, Daniel ayant obtenu ce qu’il voulait, ne la toucha plus, aggravant encore de cette façon la dépendance d’Aude envers les gang bangs organisés certains week-ends, lorsque les enfants allaient dans la famille de Daniel. Daniel n’avait jamais présenté « la putain » à ses parents, ce qui était encore une façon de déconsidérer la jeune femme.
Daniel avait aussi décidé de changer de domicile, pour installer le domicile conjugal dans une grande métropole. C’était aussi un moyen de parer à toute velléité, s’il prenait à Barnabé l’idée de chercher à rétablir le contact avec Aude. Cela fit aussi obstacle, pendant de nombreuses années, aux tentatives obstinées de Nadine pour retrouver son amie d’enfance.
Tout en se sachant sous surveillance et devant rendre compte de ses activités et de ses déplacements, Aude réussit cependant à ne plus se cantonner exclusivement à son rôle de mère de famille et à l’entretien de la maison. Elle reprit de brillantes études, renforçant sa réputation de spécialiste reconnue de la finance.
Daniel voulait qu’Aude reste séduisante. Il faisait tout pour la mettre en valeur et l’encourageait à prendre soin d’elle, à pratiquer des sports. Il le faisait parce qu’il voulait continuer à se servir d’Aude, à la mettre à disposition. Il pensait l’humilier. Il se trompait. Aude s’était d’abord résignée à son sort, puis, à sa grande honte, elle y prit plaisir.
Ces partouzes apaisaient bien mieux son hypersexualité que les séances solitaires où elle se faisait jouir, en visionnant des vidéos X ou en se faisant jouir avec les godes et les vibromasseurs que Daniel avait laissé à sa disposition. Aude se laissait d’autant plus aller qu’elle savait que Daniel épiait ses faits et gestes, grâce à son système de vidéosurveillance.
Ayant compris l’addiction sexuelle de plus en plus incontrôlable de son épouse, Daniel poussait le sadisme jusqu’à un niveau où elle en arrivait à le supplier de faire venir des hommes. Il encourageait cette longue descente aux enfers.
***
Les années s’écoulaient.
Clémence, qui lui ressemblait tant, était partie pour suivre ses études à Paris. Quant à son fils, Daniel voulait le modeler à son image, y compris dans ses aspects les plus machos.
Une promenade en ville et une rencontre changèrent profondément le destin d’Aude, alors qu’elle était sous l’emprise de Daniel depuis près de 20 ans.
Aude marchait d’un pas lent dans les rues animées du centre-ville, profitant du calme temporaire que lui offrait cette sortie solitaire. Le soleil d’après-midi caressait doucement son visage, mais son esprit était ailleurs. Depuis 20 ans, sa vie se déroulait comme une étrange prison dorée, contrôlée par Daniel. Cette pensée, si familière qu'elle était presque apaisante, fut interrompue lorsqu'une voix, à la fois tremblante et chargée d'émotion, prononça son prénom.
— Aude ? C’est toi ?
Aude s’arrêta net. Son regard se posa sur une femme à la quarantaine affirmée, ses traits marqués par le temps, mais son sourire illuminé d’une joie sincère. Ses yeux brillaient d’une intensité qui troubla Aude, mais elle ne la reconnut pas immédiatement. L'inconnue avait une allure élégante, avec un tailleur bleu marine qui contrastait avec la douceur de ses boucles châtains. Ses cheveux, parfaitement soignés, tombaient en cascades naturelles encadrant un visage aux traits harmonieux. Son teint lumineux, rehaussé d’une légère touche de maquillage, accentuait la profondeur de ses grands yeux noisette. Elle semblait sur le point d’éclater en larmes.
— Aude, c’est moi, Nadine…
Le nom fit écho dans l’esprit d’Aude. Son visage changea soudainement, passant de l’incompréhension à une réalisation ébahie. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire éclatant, et une émotion qu’elle croyait oubliée l'envahit.
— Nadine ! Mon Dieu, c’est vraiment toi ?!
Elle se jeta dans ses bras sans réfléchir. Nadine, surprise, l'enlaça avec une ferveur qui trahissait ses véritables sentiments. Cette proximité dont elle rêvait secrètement depuis tant d'années était enfin réelle. Pourtant, une douleur subtile persistait. Aude avait hésité avant de la reconnaître, comme si les années avaient effacé les traces de leur ancienne complicité.
— Oui, c’est moi, répondit Nadine en riant nerveusement, ses yeux luisants d’émotion. Tu n’as pas changé… enfin, presque pas.
Aude s’éloigna juste assez pour dévisager son amie, comme pour rattraper le temps perdu. Elle remarqua la grâce naturelle de Nadine, cette beauté intemporelle qui émanait d’elle, comme si les années n’avaient fait qu’ajouter une profondeur à son charme. Les cils longs et courbés de Nadine encadraient son regard brillant, et sa voix douce semblait toujours porteuse de la même chaleur bienveillante.
— Je n’en reviens pas, Nadine ! Depuis… combien d’années ? Vingt ans ?
— Vingt ans, oui. Trop longtemps, murmura Nadine, incapable de dissimuler la douleur dans sa voix.
Un silence se fit, lourd mais éloquent. Aude baissa les yeux, comme si elle devinait les souffrances qu’elle avait infligées à son amie en disparaissant brutalement de la vie de Nadine.
— Je suis tellement désolée… Je… je n’ai jamais voulu qu’on s’éloigne. Mais…
— Ne dis rien, la coupa Nadine doucement, son regard empreint de tendresse. Ce n’est pas le moment de parler de ça. Viens, allons boire un verre. On a tellement de choses à se dire.
Aude hésita. Elle savait que cette rencontre, aussi bouleversante soit-elle, risquait d’attirer la colère de Daniel s’il venait à l’apprendre. Mais le regard de Nadine, empreint d’une affection sincère, la réchauffait. Elle se souvenait de l’amitié débordante qui les avait liées autrefois, et elle comprit que ce moment était précieux.
— D’accord, dit-elle enfin en esquissant un sourire, bien que ses mains tremblaient légèrement. Allons-y. Mais pas trop longtemps, je… je ne veux pas que Daniel s’inquiète.
— Ne t’inquiète pas, je te ramènerai avant qu’il ne s’aperçoive de quoi que ce soit, répondit Nadine avec un sourire complice.
Elle tendit la main pour guider Aude, et, dans ce geste, transparaissait toute l’affection et l’espoir qu’elle portait depuis deux décennies. Aude, un peu nerveuse, la suivit, tandis que dans le regard de Nadine, une étincelle de bonheur renaissait.
Les deux femmes s’installèrent dans un bar discret, niché dans une petite ruelle à l’abri des regards. L’endroit était chaleureux, avec des murs de briques apparentes et une lumière tamisée qui rendait l’atmosphère intime.
Nadine expliqua qu’elle avait eu l’opportunité de rejoindre, comme associée, l’un des plus grands cabinets d’avocats de la métropole. Depuis quelques mois, elle s’était installée dans cette grande ville. A aucun moment, elle n’avait imaginé qu’elle puisse y retrouver Aude, dont elle avait perdue la trace. Aude demanda à Nadine si elle était mariée. C’était une question en apparence anodine, mais qui blessa Nadine. Décidément Aude n’avait rien compris aux sentiments de son amie.
- Mariée, moi ? Jamais ! je vis seule, tentant de me remettre d’un grand chagrin.
Nadine reprit contenance. Elle semblait surexcitée, parlant sans cesse, posant mille questions, désireuse de rattraper tout ce temps perdu. Aude, quant à elle, souriait faiblement, répondant de manière évasive. Ses yeux semblaient scruter la pièce, comme si elle redoutait d’être vue.
— Et alors, raconte-moi tout ! Comment ça va avec Daniel ? Et les enfants ? Tu travailles toujours dans la finance ?
Aude joua nerveusement avec la cuillère de son café, détournant le regard.
— Oh, tu sais… la vie suit son cours, répondit-elle vaguement. Les enfants grandissent vite, et je suis restée à la maison ces dernières années.
Nadine fronça les sourcils. Quelque chose dans le ton de son amie sonnait faux. Elle connaissait Aude depuis assez longtemps pour savoir qu’elle n’était pas aussi épanouie qu’elle voulait le faire croire. Son instinct d’avocate, affûté par des années de pratique, lui soufflait que cette histoire cachait une vérité bien plus sombre.
— Aude, regarde-moi, dit-elle fermement en posant une main sur celle de son amie. Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi tu ne m’as plus donné de nouvelles après ton mariage ?
Aude baissa les yeux, incapable de soutenir ce regard perçant. Elle tenta de sourire, mais sa lèvre inférieure tremblait légèrement.
— Ce n’est rien, Nadine… vraiment. La vie… la vie est compliquée, voilà tout.
— Aude, je te connais. Ne me mens pas. Que s’est-il passé ? Pourquoi es-tu si… évasive ?
L’insistance de Nadine eut raison des dernières défenses d’Aude. Les larmes lui montèrent aux yeux, et elle détourna la tête pour ne pas croiser le regard de son amie.
— Je… je ne sais pas par où commencer, murmura-t-elle. Ma vie avec Daniel… ce n’est pas ce que j’espérais.
Nadine ne dit rien, lui laissant le temps de poursuivre. Aude finit par craquer et raconta, par bribes, l’enfer qu’était devenu son quotidien. Elle parla de l’autorité écrasante de Daniel, de son contrôle constant, de son isolement forcé. Mais elle omettait soigneusement tout ce qui touchait à son hypersexualité ou aux humiliations les plus intimes, par peur de choquer Nadine.
— Il… il n’est pas l’homme que je croyais, conclut-elle en essuyant ses larmes. Mais je n’ai pas le choix, Nadine. Il me tient, et je ne peux pas partir.
Nadine serra les poings, son regard s’assombrissant.
— C’est un monstre, Aude. Tu ne peux pas continuer comme ça. Tu dois le quitter.
Aude paniqua. Elle secoua vivement la tête, ses mains tremblant sur la table.
— Non ! Je ne peux pas ! Tu ne comprends pas…
Elle se leva précipitamment, prête à partir. Nadine la rattrapa par le bras.
— Aude, écoute-moi. Tu n’es pas seule. Je peux t’aider. S’il te plaît, ne disparais pas encore. Laisse-moi au moins faire quelque chose pour toi.
Aude, les larmes aux yeux, hocha timidement la tête. Nadine sortit une carte de visite de son sac et la glissa dans la main tremblante de son amie.
— Appelle-moi, d’accord ? Promets-le-moi.
— Je… je vais essayer, murmura Aude.
Nadine déposa un baiser au coin des lèvres d’Aude. Bien qu’en apparence innocent, ce geste troubla légèrement Aude. Elle sentit un frisson la parcourir, mais elle balaya cette sensation après quelques secondes. Elle s’en alla.
***
De retour chez elle, Aude trouva Daniel dans le salon. À peine avait-elle franchi la porte qu’il tourna la tête dans sa direction, ses yeux perçants la jaugeant de haut en bas. Un rictus cruel se dessina sur ses lèvres.
— Te voilà enfin, maugréa-t-il. Et dans quel état… Regardez-moi ça, une vieille harpie usée par le temps. Tu crois que ça m’amuse, Aude, de te voir dépérir ?
Elle ne répondit pas, mais son silence sembla l’agacer davantage. Il se redressa lentement de son fauteuil, prenant soin d’ajuster son pull comme s’il se préparait à une joute verbale.
— Où étais-tu, hein ? Toujours à vaquer je ne sais où, comme une vulgaire traînée. Tu espères encore séduire quelqu’un avec cette mine fatiguée ? Une vieille pute laide, voilà ce que tu es devenue.
Ses mots étaient acérés, cruels, injustes, car Aude, même avec de légères rides, restait une jolie femme. Chaque syllabe prononcée avec une intention presque jubilatoire de blesser.
Aude sentit ses jambes fléchir sous le poids de cette humiliation. Pourtant, elle tenta de se réfugier dans l’idée qu’il finirait par se lasser. Mais Daniel continua, implacable.
— Et dire que je t’ai épousée… Quel gâchis. J’aurais mieux fait de te laisser croupir là où je t’ai trouvée. Regarde-toi maintenant, pathétique.
Les larmes commençaient à monter, mais Aude se força à rester stoïque. Elle savait que toute réaction ne ferait qu’alimenter son sadisme. Voyant qu’elle ne répondait pas, Daniel esquissa un sourire narquois et s’écarta légèrement pour lui laisser le passage.
— Allez, va donc te cacher dans ta chambre, comme tu fais toujours. C’est bien tout ce dont tu es capable, de toute façon.
Aude obtempéra, ses pas lourds résonnant dans le couloir alors qu’elle se dirigeait vers sa chambre. Dès qu’elle ferma la porte derrière elle, ses forces la quittèrent. Elle s’effondra sur le lit, les sanglots étouffés par l’oreiller. Les paroles de Daniel tournaient en boucle dans son esprit, chacune plus douloureuse que la précédente. Mais au milieu de cette douleur, une pensée inattendue surgit : Nadine. Pour la première fois depuis des années, quelqu’un s’était intéressé à elle, sincèrement. Quelqu’un avait vu autre chose qu’une épouse soumise ou une mère silencieuse.
Cette idée la réconforta brièvement, mais un doute l’assaillit presque aussitôt. Comment pourrait-elle parler de tout à Nadine ? Comment aborder ces aspects de sa vie qu’elle-même peinait à accepter ? Elle se sentait piégée entre le désir d’être comprise et la peur d’être rejetée.
Les heures défilèrent dans une nuit tourmentée. Aude, incapable de trouver le sommeil, finit par s’asseoir sur le bord du lit. Son téléphone était posé sur la table de chevet, et sans même s’en rendre compte, elle le saisit. Ses doigts tremblants composèrent le numéro de Nadine. Quand la voix endormie mais douce de son amie résonna à l’autre bout du fil, Aude sentit ses larmes couler à nouveau.
— Aude ? Tout va bien ?
Sa voix était inquiète mais teintée de cette même chaleur réconfortante qu’Aude avait ressentie plus tôt.
— Nadine… murmura-t-elle. Je… Est-ce qu’on pourrait se revoir ?
(A suivre)
Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série.
Nous vous conseillons de lire ou relire les épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024. Le résumé ci-dessous permet toutefois de lire directement ce chapitre.
***
Résumé
Aude est aujourd’hui une mère de famille âgée de 45 ans. Elle est mariée depuis près de 20 ans à Daniel. Le couple, établi dans une grande métropole de province, a deux enfants, Clémence, 19 ans et Arnaud, 16 ans. Au moment de reprendre enfin son destin en main, Aude se souvient de sa rencontre avec Daniel, comment elle est devenue son épouse et ce qu’il a fait d’elle.
Promise à un brillant parcours professionnel dans un grand établissement financier français, Aude tombe sous l’emprise de son supérieur hiérarchique, Daniel. Enceinte de celui-ci, Aude obtient qu’il l’épouse, ce à quoi il consent de très mauvaise grâce pour éviter un scandale qui serait préjudiciable à sa carrière et sa réputation.
Pensant humilier celle qui l’a contraint à l’épouser, Daniel organisa, le soir des noces, un gang bang avec cinq hommes soigneusement choisis. Ce que Daniel n’avait pas prévu, fut, qu’au cours de cette soirée, Aude fit une rencontre inattendue, celle de Barnabé, homme séduisant et amant exceptionnel. En semaine, en l’absence de Daniel, Barnabé devint l’amant régulier d’Aude, venant la voir chaque jour chez elle pour des ébats passionnés.
Daniel ne considère pas Aude comme une épouse, ni même comme une partenaire. Elle n’est pour lui qu’un objet, un trophée qu’il exhibe à sa guise et met à disposition de collègues ou de clients.
Malgré ce traitement, Aude s’avère incapable de choisir entre son amant et son mari dominateur. Elle imagine pouvoir conserver les deux, l’amant la semaine, le mari le week-end ! Pire, Aude tombe dans le piège que Daniel lui tend, jouant la comédie du mari qui prétend s’occuper enfin de sa jeune épouse. Les caméras, que Daniel a fait installer à son domicile, confirment ce qu’il soupçonnait, à savoir la relation entre Aude et Barnabé.
***
Daniel ne décolérait pas. Il se passait en boucle les images de la vidéosurveillance qu’il avait fait installer discrètement et qui lui donnaient tous les détails sur l’infidélité d’Aude. Ce qu’il visionnait valait bien un film X. Barnabé avait attendu moins d’une demi-heure après le départ de Daniel pour rejoindre sa maitresse. Les ébats des amants avaient duré toute la matinée, L’étalon antillais avait véritablement démonté la belle Madame S, qui n’en n’avait jamais assez. Le système perfectionné enregistrait aussi le son, donc les cris de plaisir des amants et leurs conversations. Daniel fut particulièrement fou de rage quand il entendit Aude dire à son amant :
- Oh mon chéri, oui. Encore ! Mets-la-moi bien à fond. Oui, comme ça !
- Ca te plait, ma cochonne, de tromper Daniel ?
- Oui, j’adore le faire cocu. Je veux lui infliger une magnifique paire de cornes !
- Tu es vraiment une belle salope ! je te baise mieux que lui ?
- Aucune comparaison possible entre vous deux. Tu es mon mâle. Lui est mon cocu !
Daniel s’étrangla de rage. A ce moment, il eut envie d’appeler son avocat pour engager une procédure de divorce et de rentrer immédiatement au domicile conjugal pour jeter Aude dehors. Mais il finit par se maîtriser. Sa vengeance devait être implacable, méthodique, lui donnant le contrôle total d’Aude.
- Puisque tu aimes ça, salope, tu vas être servie, je te le promets !
Daniel se rendit compte qu’il bandait. Le spectacle qu’il visionnait l’excitait. Il était fasciné par la libido insatiable de son épouse. Il se décida à sortir son sexe et à se masturber violemment, finissant par jouir après avoir promis que, désormais, il offrirait Aude à tous ceux qu’il aurait choisis.
La priorité pour lui était désormais d’éloigner Barnabé et de séparer les amants.
Depuis l’université, Daniel était un proche de Maurice R., le patron de Barnabé. Il expliqua la situation à son ami à qui il avait rendu de nombreux services. Il obtint de lui que Maurice accorde une promotion inespérée à l’amant d’Aude. Barnabé se vit ainsi proposer un poste vacant, la responsabilité de l’importante succursale antillaise de la société, avec, à la clé, une forte augmentation de salaire et de grands avantages matériels. Le patron de Barnabé convoqua celui-ci à Paris, pour lui présenter le poste et lui mettre une pression maximale.
Il y avait des années que Barnabé rêvait de retourner chez lui. L’occasion était donc inespérée. Son patron ne lui laissa pas le temps de la réflexion, car le poste, lui dit-il, devait être pourvu au plus vite et que d’autres candidats étaient possibles. Maurice lui fit comprendre que, s’il refusait de lui rendre un grand service, il serait mieux pour Barnabé de quitter la société. Barnabé n’avait pas le choix. Sans hésiter, il donna son accord et accomplit immédiatement les formalités nécessaires à sa mutation qui devrait être effective pour la fin de la semaine.
Et Aude dans tout ça ? Il ne l’oubliait pas. Il comptait lui proposer de le suivre et donc de quitter Daniel. Enfin, se dit-il, elle allait devoir choisir. Barnabé était sûr de lui. Il voulait qu’Aude devienne sa compagne. Il l’aimait. Il était certain de faire un excellent père pour l’enfant qu’elle portait. Avant de prendre son train, il appela sa maitresse :
- Ma chérie, je rentre. J’ai une merveilleuse nouvelle, mais je préfère t’en parler de vive voix. Nous allons être heureux, devenir un vrai couple. Je t’aime !
Aude fut intriguée, se demandant ce que voulait dire Barnabé. Elle retint surtout qu’il passerait chez elle et qu’ils allaient faire l’amour. Cette pensée émoustilla Aude, qui se prépara pour recevoir son bel étalon.
- Viens-vite, mon chéri. Tu me manques. Je suis impatiente. J’ai tellement envie que tu me fasses l’amour !
Barnabé était, lui aussi, impatient de retrouver sa maitresse. Il bandait, pensant aux ébats torrides qui l’attendaient. Il eut cependant un léger trouble. Lui parlait d’amour. Elle, ne pensait qu’à baiser. Qu’était-il donc pour Aude ? Seulement un étalon ? Jamais elle ne lui avait dit : « je t’aime ». Réussirait-il à la libérer, à lui faire oublier Daniel ?
Avant de se rendre chez son amante, il passa chez lui, pour prendre une douche et se changer. Barnabé était toujours en rut en pensant à celle dont il était amoureux fou, se demandant s’il lui expliquerait d’abord ce qui allait bouleverser leurs vies, ou s’il devait d’abord faire l’amour avec elle. Il connaissait les besoins d’Aude : il la baiserait donc d’abord, puis ils parleraient après. Pour Barnabé, les choses étaient claires : Aude le suivrait, sinon il mettrait fin à leur relation. Il y avait des mois qu’il patientait. Sa mutation était l’occasion de trancher, enfin !
Au moment de sortir, Barnabé prit le courrier dans sa boite aux lettres. Il en sortit une grande enveloppe. A l’intérieur, une feuille de papier dactylographiée, non signée, où était seulement écrit : « pour que vous sachiez qui est vraiment Aude ! »
Et là, il vit les photos, prises par les détectives recrutés par Daniel lors de la promenade du samedi. Barnabé eut un coup à l’estomac. Il vit les époux enlacés ou se tenant par la main. Ils s’embrassaient fougueusement. Il y eut pire : une vidéo, que Barnabé s’empressa de visionner. Ce qu’il vit, était édifiant. Aude et Daniel étaient en train, non de faire l’amour, mais de baiser. Il entendit aussi les mots d’amour d’Aude envers son mari. Elle s’était donc moquée de lui !
Le plan de Daniel était machiavélique. Il fallait déconsidérer Aude aux yeux de Barnabé, afin d’éviter le risque qu’elle accepte de suivre son amant, car Daniel se doutait que c’est ce que proposerait Barnabé à sa maitresse.
***
Fou de colère, Barnabé se rendit chez Aude. Les retrouvailles furent glaciales. Une fois entré dans la maison, Barnabé repoussa brutalement sa maitresse et refusa de l’embrasser. Il lui dit, dans une colère froide :
- Ne m’approche pas, salope ! Trainée ! Putain !
Aude était paralysée de stupeur.
- Mais Barnabé, qu’est-ce qui te prend ? Je ne comprends pas !
- La journée avait formidablement bien commencé. Mon patron m’a offert une promotion inespérée, chez moi aux Antilles. J’étais venu te proposer de venir avec moi. Mais, depuis, je sais ce que tu as fait avec Daniel ce week-end !
- Mais mon chéri ! Laisse-moi t’expliquer !
- Ah non, ne m’appelle pas mon chéri ! Tu t’es bien payé ma tête !
- Il faut me comprendre, Barnabé. Ce week-end, Daniel s’est montré si différent. Tu me connais, j’étais en manque. Je me suis laissée aller. Et il est mon mari.
- Et bien reste avec ton mari. Il pourra te faire baiser par d’autres mecs, comme tu aimes ! Adieu, Aude !
Aude supplia. En larmes, elle tenta en vain d’empêcher Barnabé de partir. Pendant les jours qui précédèrent son départ définitif de cette ville, il ne répondit pas à ses nombreux appels téléphoniques. Dans ses messages, elle lui demandait pardon, lui disant qu’elle ne pouvait se passer de lui, et, enfin, qu’elle l’aimait. Aude lui proposait de partir avec Barnabé aux Antilles. C’était trop tard et il ne daigna pas répondre, ni lui ouvrir quand, suppliante, elle se présenta chez lui. Il ne croyait plus en sa sincérité et ne voulait plus jamais la revoir.
Aude était désespérée. En perdant Barnabé, elle se dit qu’elle avait tout perdu alors qu’il était sa seule chance de se libérer de l’emprise de son mari. L’ex-amant alla jusqu’à changer son numéro de mobile personnel, afin de couper définitivement tout lien. Avalant sa fierté, elle tenta de rétablir le contact par le canal des amis proches de Barnabé, qu’ils avaient fréquentés ensemble ces derniers mois. La plupart refusèrent de lui parler. Les autres lui dirent :
- Tu as assez fait de mal à Barnabé. Il ne veut plus te voir ! Fiche-lui la paix !
Aude alla même jusqu’à rechercher les coordonnées professionnelles de Barnabé à la Martinique. La tentative fut vaine et humiliante. L’assistante de Barnabé lui répondit :
- Monsieur le directeur me charge de vous dire qu’il n’a rien à dire à une putain. Il vous demande seulement d’arrêter de le harceler !
Aude eut alors la tentation de quitter le domicile conjugal avant le retour de Daniel. Car, elle s’en doutait, il savait tout. Ce n’était pas un hasard si Barnabé avait été informé de ce qui s’était passé au cours du week-end précédent. Elle comprit alors dans quel piège diabolique elle était tombée et frissonna en pensant à la vengeance de Daniel.
Que pouvait-elle faire ? Ses parents, hier encore si fiers d’elle, l’avaient renié. Elle savait aussi que Daniel ferait en sorte qu’elle ne puisse retrouver un emploi dans son domaine professionnel. Et, surtout, elle pensa à l’enfant qu’elle portait. Elle voulait avant tout la protéger et assurer son éducation. En ce qui la concernait, elle accepterait tout. Résignée, elle se dit qu’elle méritait son sort. En faisant ainsi, elle voulait se punir de son comportement, se sentant terriblement coupable envers Barnabé.
Le week-end qui suivit donna le ton de ce que sera, pendant des années, la vie d’Aude. Daniel vint avec Fabienne et humilia Aude en présence de celle-ci. Oubliant toute fierté, Aude baissait les yeux, attendant que l’orage passe :
- Je devrais divorcer et te jeter à la rue. C’est la place pour une fille comme toi ! J’ai mieux à te proposer.
- Je ferai tout ce que tu voudras, Daniel.
- Tu as plutôt intérêt ! Ne t’inquiète pas, je ne te ferai pas de mal. Au contraire. Comme tu es une sex-addict, je veillerai à ce que tu aies régulièrement ta dose.
Le pire fut l’attitude de Fabienne, son ex-assistante, devenue la maîtresse préférée de Daniel :
- Je t’avais dit, mon chéri, que tu avais tort d’épouser cette putain !
Daniel eut un sourire mauvais :
- Même si je ne lui pardonnerai jamais de m’avoir affligé d’une belle paire de cornes, elle va me rendre beaucoup de services : tenir ma maison, élever nos enfants, accueillir avec le sourire mes hôtes et mes maitresses. Et bien entendu, avec ceux que j’aurai choisis, faire le métier pour lequel elle est faite, celui de putain. Tu en dis quoi, Aude ? je ne t’oblige à rien. La porte est grande ouverte dans le cas contraire.
- Je te l’ai dit, Daniel, j’accepterai tout ce que tu décideras.
- Tu vois, Fabienne, que j’ai bien fait de l’épouser. J’ai désormais à ma disposition une bonne soumise.
- Tu lui fais confiance ?
- Absolument pas ! Mais j’ai pris mes précautions. Le système de vidéo et mes détectives y veilleront. En attendant, Fabienne, allons dans cette chambre conjugale désormais interdite à Aude. Et je vais te faire plaisir, Aude, tu viens avec nous. Je suis certain que tu vas adorer nous mater !
Aude comprit que c‘était un ordre et la volonté de Daniel de l’humilier. Elle suivit docilement.
Ce à quoi elle assista fut un supplice pour elle, pas parce qu’elle était jalouse, mais parce qu’elle était en manque. Elle aurait tout donné pour être à la place de Fabienne. Aude posa la main sur son pubis. Elle avait besoin de se caresser pour se calmer. L’un de ses doigts descendit entre ses cuisses et caresse son clitoris. Elle le fit rouler sous ses doigts pour le faire gonfler. Aude adore le sentir durcir sous ses caresses. Elle le frotte et le pince doucement.
Elle se sentit ouverte, impudique et crue, et elle adore ça ! Elle mouille toujours beaucoup. Alors elle récupéra un peu de son jus sur ses doigts en passant entre ses lèvres, et les lèche, comme s’il s’agissait du sexe d’un homme, d’une belle queue dressée, d’un gland tendu et juteux. Elle les lèche sur toute la longueur, en tirant bien la langue. C’est obscène, Aude en a totalement conscience, mais c'est très stimulant. Son jus abondant coule maintenant le long de sa fente, Elle joue avec et l’étale sur ses seins, le frotte sur ses tétons.
Et pendant ce temps, sans se préoccuper d’Aude, Daniel baisait Fabienne. Celle-ci, par contre, ne perdait pas de vue l’épouse déchue et se montra particulièrement odieuse :
- Ça te fait envie ? ça t’excite, n’est-ce pas, salope ?
- Et elle n’y aura plus droit, sauf si je décide de la féconder à nouveau.
Aude accélérait sa masturbation. Elle n’en pouvait plus. Elle gémit de plus en plus fort. Elle criait même, ses cris se mêlant aux orgasmes de Fabienne. Les mouvements d’Aude s’accélèrent, elle haleta, gémit. Aude va jouir, elle veut jouir très fort, les contractions arrivent enfin. Dans un dernier cri, tous ses muscles se contractent provoquant, la laissant pour un instant, ivre de plaisir. La jouissance d’Aude fut autant un lâche soulagement qu’une humiliation.
***
Les week-ends se succédèrent, semblables pour Aude. Daniel était souvent accompagné par ses conquêtes. Souvent, le samedi soir, Daniel faisait venir des invités qui profitaient d’Aude. Comme il l‘avait annoncé, Aude était offerte à la concupiscence des connaissances, des collègues, des clients de Daniel. L’un des tous premiers à en profiter fut le patron de Barnabé, Aude comprenant alors que Daniel avait tout organisé avec celui-ci pour parvenir à son but : séparer les amants.
Daniel ne baissait pas la garde et se montrait toujours aussi odieux, l’accablant de reproches sur la tenue de la maison, sa cuisine ou encore sa présentation. Plus jamais, il n’eut envers elle le moindre geste de tendresse.
Aude était docile mais ne contentait pas d’obéir. A sa grande honte, elle jouissait de cette situation, qui nourrissait son hypersexualité. Elle s’en voulait beaucoup d’être incapable de contenir ses pulsions. Daniel, de son côté, prenait un plaisir sadique à humilier son épouse. Il y avait aussi son candaulisme inavoué qui faisait qu’il ne lassait pas de voir Aude, insatiable, multiplier les orgasmes.
L’évolution de la grossesse d’Aude amena un répit, qui se prolongea quelques mois après la naissance de Clémence. En bon macho, Daniel reprocha à Aude de ne pas lui avoir donné de garçon. Et pendant des années, il se réserva le privilège de jouir dans le vagin d’Aude. Trois ans après la naissance de Clémence, Aude donna naissance à Arnaud.
A partir de ce moment, Daniel ayant obtenu ce qu’il voulait, ne la toucha plus, aggravant encore de cette façon la dépendance d’Aude envers les gang bangs organisés certains week-ends, lorsque les enfants allaient dans la famille de Daniel. Daniel n’avait jamais présenté « la putain » à ses parents, ce qui était encore une façon de déconsidérer la jeune femme.
Daniel avait aussi décidé de changer de domicile, pour installer le domicile conjugal dans une grande métropole. C’était aussi un moyen de parer à toute velléité, s’il prenait à Barnabé l’idée de chercher à rétablir le contact avec Aude. Cela fit aussi obstacle, pendant de nombreuses années, aux tentatives obstinées de Nadine pour retrouver son amie d’enfance.
Tout en se sachant sous surveillance et devant rendre compte de ses activités et de ses déplacements, Aude réussit cependant à ne plus se cantonner exclusivement à son rôle de mère de famille et à l’entretien de la maison. Elle reprit de brillantes études, renforçant sa réputation de spécialiste reconnue de la finance.
Daniel voulait qu’Aude reste séduisante. Il faisait tout pour la mettre en valeur et l’encourageait à prendre soin d’elle, à pratiquer des sports. Il le faisait parce qu’il voulait continuer à se servir d’Aude, à la mettre à disposition. Il pensait l’humilier. Il se trompait. Aude s’était d’abord résignée à son sort, puis, à sa grande honte, elle y prit plaisir.
Ces partouzes apaisaient bien mieux son hypersexualité que les séances solitaires où elle se faisait jouir, en visionnant des vidéos X ou en se faisant jouir avec les godes et les vibromasseurs que Daniel avait laissé à sa disposition. Aude se laissait d’autant plus aller qu’elle savait que Daniel épiait ses faits et gestes, grâce à son système de vidéosurveillance.
Ayant compris l’addiction sexuelle de plus en plus incontrôlable de son épouse, Daniel poussait le sadisme jusqu’à un niveau où elle en arrivait à le supplier de faire venir des hommes. Il encourageait cette longue descente aux enfers.
***
Les années s’écoulaient.
Clémence, qui lui ressemblait tant, était partie pour suivre ses études à Paris. Quant à son fils, Daniel voulait le modeler à son image, y compris dans ses aspects les plus machos.
Une promenade en ville et une rencontre changèrent profondément le destin d’Aude, alors qu’elle était sous l’emprise de Daniel depuis près de 20 ans.
Aude marchait d’un pas lent dans les rues animées du centre-ville, profitant du calme temporaire que lui offrait cette sortie solitaire. Le soleil d’après-midi caressait doucement son visage, mais son esprit était ailleurs. Depuis 20 ans, sa vie se déroulait comme une étrange prison dorée, contrôlée par Daniel. Cette pensée, si familière qu'elle était presque apaisante, fut interrompue lorsqu'une voix, à la fois tremblante et chargée d'émotion, prononça son prénom.
— Aude ? C’est toi ?
Aude s’arrêta net. Son regard se posa sur une femme à la quarantaine affirmée, ses traits marqués par le temps, mais son sourire illuminé d’une joie sincère. Ses yeux brillaient d’une intensité qui troubla Aude, mais elle ne la reconnut pas immédiatement. L'inconnue avait une allure élégante, avec un tailleur bleu marine qui contrastait avec la douceur de ses boucles châtains. Ses cheveux, parfaitement soignés, tombaient en cascades naturelles encadrant un visage aux traits harmonieux. Son teint lumineux, rehaussé d’une légère touche de maquillage, accentuait la profondeur de ses grands yeux noisette. Elle semblait sur le point d’éclater en larmes.
— Aude, c’est moi, Nadine…
Le nom fit écho dans l’esprit d’Aude. Son visage changea soudainement, passant de l’incompréhension à une réalisation ébahie. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire éclatant, et une émotion qu’elle croyait oubliée l'envahit.
— Nadine ! Mon Dieu, c’est vraiment toi ?!
Elle se jeta dans ses bras sans réfléchir. Nadine, surprise, l'enlaça avec une ferveur qui trahissait ses véritables sentiments. Cette proximité dont elle rêvait secrètement depuis tant d'années était enfin réelle. Pourtant, une douleur subtile persistait. Aude avait hésité avant de la reconnaître, comme si les années avaient effacé les traces de leur ancienne complicité.
— Oui, c’est moi, répondit Nadine en riant nerveusement, ses yeux luisants d’émotion. Tu n’as pas changé… enfin, presque pas.
Aude s’éloigna juste assez pour dévisager son amie, comme pour rattraper le temps perdu. Elle remarqua la grâce naturelle de Nadine, cette beauté intemporelle qui émanait d’elle, comme si les années n’avaient fait qu’ajouter une profondeur à son charme. Les cils longs et courbés de Nadine encadraient son regard brillant, et sa voix douce semblait toujours porteuse de la même chaleur bienveillante.
— Je n’en reviens pas, Nadine ! Depuis… combien d’années ? Vingt ans ?
— Vingt ans, oui. Trop longtemps, murmura Nadine, incapable de dissimuler la douleur dans sa voix.
Un silence se fit, lourd mais éloquent. Aude baissa les yeux, comme si elle devinait les souffrances qu’elle avait infligées à son amie en disparaissant brutalement de la vie de Nadine.
— Je suis tellement désolée… Je… je n’ai jamais voulu qu’on s’éloigne. Mais…
— Ne dis rien, la coupa Nadine doucement, son regard empreint de tendresse. Ce n’est pas le moment de parler de ça. Viens, allons boire un verre. On a tellement de choses à se dire.
Aude hésita. Elle savait que cette rencontre, aussi bouleversante soit-elle, risquait d’attirer la colère de Daniel s’il venait à l’apprendre. Mais le regard de Nadine, empreint d’une affection sincère, la réchauffait. Elle se souvenait de l’amitié débordante qui les avait liées autrefois, et elle comprit que ce moment était précieux.
— D’accord, dit-elle enfin en esquissant un sourire, bien que ses mains tremblaient légèrement. Allons-y. Mais pas trop longtemps, je… je ne veux pas que Daniel s’inquiète.
— Ne t’inquiète pas, je te ramènerai avant qu’il ne s’aperçoive de quoi que ce soit, répondit Nadine avec un sourire complice.
Elle tendit la main pour guider Aude, et, dans ce geste, transparaissait toute l’affection et l’espoir qu’elle portait depuis deux décennies. Aude, un peu nerveuse, la suivit, tandis que dans le regard de Nadine, une étincelle de bonheur renaissait.
Les deux femmes s’installèrent dans un bar discret, niché dans une petite ruelle à l’abri des regards. L’endroit était chaleureux, avec des murs de briques apparentes et une lumière tamisée qui rendait l’atmosphère intime.
Nadine expliqua qu’elle avait eu l’opportunité de rejoindre, comme associée, l’un des plus grands cabinets d’avocats de la métropole. Depuis quelques mois, elle s’était installée dans cette grande ville. A aucun moment, elle n’avait imaginé qu’elle puisse y retrouver Aude, dont elle avait perdue la trace. Aude demanda à Nadine si elle était mariée. C’était une question en apparence anodine, mais qui blessa Nadine. Décidément Aude n’avait rien compris aux sentiments de son amie.
- Mariée, moi ? Jamais ! je vis seule, tentant de me remettre d’un grand chagrin.
Nadine reprit contenance. Elle semblait surexcitée, parlant sans cesse, posant mille questions, désireuse de rattraper tout ce temps perdu. Aude, quant à elle, souriait faiblement, répondant de manière évasive. Ses yeux semblaient scruter la pièce, comme si elle redoutait d’être vue.
— Et alors, raconte-moi tout ! Comment ça va avec Daniel ? Et les enfants ? Tu travailles toujours dans la finance ?
Aude joua nerveusement avec la cuillère de son café, détournant le regard.
— Oh, tu sais… la vie suit son cours, répondit-elle vaguement. Les enfants grandissent vite, et je suis restée à la maison ces dernières années.
Nadine fronça les sourcils. Quelque chose dans le ton de son amie sonnait faux. Elle connaissait Aude depuis assez longtemps pour savoir qu’elle n’était pas aussi épanouie qu’elle voulait le faire croire. Son instinct d’avocate, affûté par des années de pratique, lui soufflait que cette histoire cachait une vérité bien plus sombre.
— Aude, regarde-moi, dit-elle fermement en posant une main sur celle de son amie. Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi tu ne m’as plus donné de nouvelles après ton mariage ?
Aude baissa les yeux, incapable de soutenir ce regard perçant. Elle tenta de sourire, mais sa lèvre inférieure tremblait légèrement.
— Ce n’est rien, Nadine… vraiment. La vie… la vie est compliquée, voilà tout.
— Aude, je te connais. Ne me mens pas. Que s’est-il passé ? Pourquoi es-tu si… évasive ?
L’insistance de Nadine eut raison des dernières défenses d’Aude. Les larmes lui montèrent aux yeux, et elle détourna la tête pour ne pas croiser le regard de son amie.
— Je… je ne sais pas par où commencer, murmura-t-elle. Ma vie avec Daniel… ce n’est pas ce que j’espérais.
Nadine ne dit rien, lui laissant le temps de poursuivre. Aude finit par craquer et raconta, par bribes, l’enfer qu’était devenu son quotidien. Elle parla de l’autorité écrasante de Daniel, de son contrôle constant, de son isolement forcé. Mais elle omettait soigneusement tout ce qui touchait à son hypersexualité ou aux humiliations les plus intimes, par peur de choquer Nadine.
— Il… il n’est pas l’homme que je croyais, conclut-elle en essuyant ses larmes. Mais je n’ai pas le choix, Nadine. Il me tient, et je ne peux pas partir.
Nadine serra les poings, son regard s’assombrissant.
— C’est un monstre, Aude. Tu ne peux pas continuer comme ça. Tu dois le quitter.
Aude paniqua. Elle secoua vivement la tête, ses mains tremblant sur la table.
— Non ! Je ne peux pas ! Tu ne comprends pas…
Elle se leva précipitamment, prête à partir. Nadine la rattrapa par le bras.
— Aude, écoute-moi. Tu n’es pas seule. Je peux t’aider. S’il te plaît, ne disparais pas encore. Laisse-moi au moins faire quelque chose pour toi.
Aude, les larmes aux yeux, hocha timidement la tête. Nadine sortit une carte de visite de son sac et la glissa dans la main tremblante de son amie.
— Appelle-moi, d’accord ? Promets-le-moi.
— Je… je vais essayer, murmura Aude.
Nadine déposa un baiser au coin des lèvres d’Aude. Bien qu’en apparence innocent, ce geste troubla légèrement Aude. Elle sentit un frisson la parcourir, mais elle balaya cette sensation après quelques secondes. Elle s’en alla.
***
De retour chez elle, Aude trouva Daniel dans le salon. À peine avait-elle franchi la porte qu’il tourna la tête dans sa direction, ses yeux perçants la jaugeant de haut en bas. Un rictus cruel se dessina sur ses lèvres.
— Te voilà enfin, maugréa-t-il. Et dans quel état… Regardez-moi ça, une vieille harpie usée par le temps. Tu crois que ça m’amuse, Aude, de te voir dépérir ?
Elle ne répondit pas, mais son silence sembla l’agacer davantage. Il se redressa lentement de son fauteuil, prenant soin d’ajuster son pull comme s’il se préparait à une joute verbale.
— Où étais-tu, hein ? Toujours à vaquer je ne sais où, comme une vulgaire traînée. Tu espères encore séduire quelqu’un avec cette mine fatiguée ? Une vieille pute laide, voilà ce que tu es devenue.
Ses mots étaient acérés, cruels, injustes, car Aude, même avec de légères rides, restait une jolie femme. Chaque syllabe prononcée avec une intention presque jubilatoire de blesser.
Aude sentit ses jambes fléchir sous le poids de cette humiliation. Pourtant, elle tenta de se réfugier dans l’idée qu’il finirait par se lasser. Mais Daniel continua, implacable.
— Et dire que je t’ai épousée… Quel gâchis. J’aurais mieux fait de te laisser croupir là où je t’ai trouvée. Regarde-toi maintenant, pathétique.
Les larmes commençaient à monter, mais Aude se força à rester stoïque. Elle savait que toute réaction ne ferait qu’alimenter son sadisme. Voyant qu’elle ne répondait pas, Daniel esquissa un sourire narquois et s’écarta légèrement pour lui laisser le passage.
— Allez, va donc te cacher dans ta chambre, comme tu fais toujours. C’est bien tout ce dont tu es capable, de toute façon.
Aude obtempéra, ses pas lourds résonnant dans le couloir alors qu’elle se dirigeait vers sa chambre. Dès qu’elle ferma la porte derrière elle, ses forces la quittèrent. Elle s’effondra sur le lit, les sanglots étouffés par l’oreiller. Les paroles de Daniel tournaient en boucle dans son esprit, chacune plus douloureuse que la précédente. Mais au milieu de cette douleur, une pensée inattendue surgit : Nadine. Pour la première fois depuis des années, quelqu’un s’était intéressé à elle, sincèrement. Quelqu’un avait vu autre chose qu’une épouse soumise ou une mère silencieuse.
Cette idée la réconforta brièvement, mais un doute l’assaillit presque aussitôt. Comment pourrait-elle parler de tout à Nadine ? Comment aborder ces aspects de sa vie qu’elle-même peinait à accepter ? Elle se sentait piégée entre le désir d’être comprise et la peur d’être rejetée.
Les heures défilèrent dans une nuit tourmentée. Aude, incapable de trouver le sommeil, finit par s’asseoir sur le bord du lit. Son téléphone était posé sur la table de chevet, et sans même s’en rendre compte, elle le saisit. Ses doigts tremblants composèrent le numéro de Nadine. Quand la voix endormie mais douce de son amie résonna à l’autre bout du fil, Aude sentit ses larmes couler à nouveau.
— Aude ? Tout va bien ?
Sa voix était inquiète mais teintée de cette même chaleur réconfortante qu’Aude avait ressentie plus tôt.
— Nadine… murmura-t-elle. Je… Est-ce qu’on pourrait se revoir ?
(A suivre)
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38 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Caro16, c'est un plaisir de te retrouver! Les chapitres 9 et 10 sont prêts, le 11 est en cours d'écriture; nous n'attendons plus que les dates de publication de la part d'HDS
@ Sarah, merci, ma belle, pour ces réponses supplémentaires à nos lecteurs
@ Sarah, merci, ma belle, pour ces réponses supplémentaires à nos lecteurs
Quel plaisir de vous lire ma chère Olga, j'attends avec impatience la suite.
Caro.
Caro.
@OlgaT Merci ma belle, c'est un bonheur partagé !
@Micky Merci !!
@Dyonisia un peu que ça va perdurer :-D merci pour tes voeux.
@Taha bien raisonné, je pense que tu ne seras pas déçu par la suite.
Sarah T.
@Micky Merci !!
@Dyonisia un peu que ça va perdurer :-D merci pour tes voeux.
@Taha bien raisonné, je pense que tu ne seras pas déçu par la suite.
Sarah T.
Merci chère Micky!
Quel plaisir de retrouver après quelques jours de congé la prose si chaude et si sensuelle d'Olga et de sa partenaire littéraire ! Je m'attache moins pour ma part aux personnages qu'aux situations érotiques que ce duo sait magistralement mettre en scène. Et forcément, on en redemande.
Merci Taha. Je peux dire qu'écrire avec Sarah est un grand bonheur!
@Olga Hâte de voir ce que vous nous avez préparé pour la suite.
Et merci encore d'avance
Taha
Et merci encore d'avance
Taha
@Taha, nous avons abordé ce sujet dans le chapitre 10;
J'en profite pour te dire que j'ai bien reçu, avec plaisir, ton message, auquel je répondrai, dès que possible;
J'en profite pour te dire que j'ai bien reçu, avec plaisir, ton message, auquel je répondrai, dès que possible;
@Olga pour ta réponse. Ça me rassure qu'il est, au moins, respecté cette limite. Et donc oui dans ce cas, la réaction des enfants doit être intéressante. Quel côté vont il choisir ? Est ce qu'ils ont déjà soupçonné la souffrance de leur mère. Hâte de lire ce que vous avez prévu.
Taha
Taha
@ Taha, Dyonisia a en effet raison.
Pour répondre à ta question, heureusement il respectait cette limite. Nous verrons, plus tard, les réactions des deux enfants, quand, enfin, Aude se libérera de Daniel;
Et pour la suite du jeu de pistes, je dois y aller par étapes, sinon le commentaire est effacé (je suppose que c'est un robot qui intervient)
Donc l'indice suivant est la messagerie de Google Chrome.
Je te donne le dernier indice sous le chapitre 7 d'Aude
Pour répondre à ta question, heureusement il respectait cette limite. Nous verrons, plus tard, les réactions des deux enfants, quand, enfin, Aude se libérera de Daniel;
Et pour la suite du jeu de pistes, je dois y aller par étapes, sinon le commentaire est effacé (je suppose que c'est un robot qui intervient)
Donc l'indice suivant est la messagerie de Google Chrome.
Je te donne le dernier indice sous le chapitre 7 d'Aude
Je suis tout à fait d'accord avec toi @ Dyonisia : "il ne faudrait pas confondre la perversion sadique de Daniel avec les pratiques des vrais amateurs et amatrices des jeux sexuels qu'elle peut évoquer, et où le respect mutuel domine."
Taha
Taha
@Olga bien reçu pour second indice du jeu de piste. Si j'ai mis du temps à répondre c'est que je voulais d'abord être à jour avec les histoires d'Aude avant de te retrouver dans les commentaires aussi. Rendez vous sur votre prochain post pour le dernier indice.
Sinon j'ai une question pour nos 2 auteures : les enfants d’Aude ont-ils été témoins du comportement de Daniel envers elle ? Avait-il la décence d’épargner son image auprès d’eux ? Car l’impact, que ce soit pour Clémence ou Arnaud, de voir leur mère humiliée de la sorte ne peut être que néfaste.
Taha
Sinon j'ai une question pour nos 2 auteures : les enfants d’Aude ont-ils été témoins du comportement de Daniel envers elle ? Avait-il la décence d’épargner son image auprès d’eux ? Car l’impact, que ce soit pour Clémence ou Arnaud, de voir leur mère humiliée de la sorte ne peut être que néfaste.
Taha
@ Dyonisia, le duo des auteures va perdurer, ainsi que le duo des amoureuses, Aude et Nadine
A lire les commentaires, il apparait que nous sommes à peu près tous d'accord, lecteurs et lectrices, pour voir en ce Daniel la quintessence du parfait salaud. Grâce soit rendue aux auteures pour la conception de cet archétype du mâle toxique qui résonne comme une mise en garde. Tous les hommes, et je crois leur immense majorité, ne ressortent heureusement pas de ce modèle, mais une telle emprise qui subjugue une personne la prive de ses capacités de réflexion comme elle l'amène à accepter n'importe quel ordre voire à s'en réjouir, et pas seulement dans le domaine des relations affectives.
J'aimerais cependant préciser qu'il ne faudrait pas confondre la perversion sadique de Daniel avec les pratiques des vrais amateurs et amatrices des jeux sexuels qu'elle peut évoquer, et où le respect mutuel domine.
Quant à ce nouvel épisode, je ne crois pas me tromper en disant qu'il nous annonce que l'avenir de la belle Aude est à présent dans les mains de la (douce ?) Nadine, dans tous les sens du terme... :-)
Et je forme des vœux pour que ce duo perdure, je parle d'Olga et Sarah bien sûr !
J'aimerais cependant préciser qu'il ne faudrait pas confondre la perversion sadique de Daniel avec les pratiques des vrais amateurs et amatrices des jeux sexuels qu'elle peut évoquer, et où le respect mutuel domine.
Quant à ce nouvel épisode, je ne crois pas me tromper en disant qu'il nous annonce que l'avenir de la belle Aude est à présent dans les mains de la (douce ?) Nadine, dans tous les sens du terme... :-)
Et je forme des vœux pour que ce duo perdure, je parle d'Olga et Sarah bien sûr !
Taha, comme convenu, second indice du jeu de piste: "@"
Merci de me confirmer la réception.
Merci de me confirmer la réception.
@ Olga
J’ai plusieurs façons de m’exprimer chère Olga. Dans ce cas-ci j’utilise celle-là pour être certain que tout le
monde me comprenne. Vous savez il y a des gens qui ne comprennent seulement avec des exemples concrets.
Pas besoin de me répondre là-dessus.
J’ai plusieurs façons de m’exprimer chère Olga. Dans ce cas-ci j’utilise celle-là pour être certain que tout le
monde me comprenne. Vous savez il y a des gens qui ne comprennent seulement avec des exemples concrets.
Pas besoin de me répondre là-dessus.
@ linsee, merci!
@ Valeriane, pas faux. Daniel en use et en abuse.
@ Valeriane, pas faux. Daniel en use et en abuse.
Aude est quand même une grosse salope
Valeriane
Valeriane
C'est dans la continuité, j'aime bien
linsee
linsee
@ Jacques du Canada, merci pour ce commentaire, qui, exprime, à votre façon, votre empathie et vos indignations. Merci à vous!
@dernier commentaire anonyme
Votre commentaire ressemble à celui d’un violeur qui se donne comme excuse que la dame le voulait mais elle était trop mal à l’aise pour l’affirmer. Comme vous ces gens là ne s’identifie jamais de peur justement que quelqu’un vienne leur redresser ce qui leur sert à penser et à parler.
@Sarha
Effectivement je ne suis pas ce genre de personne. Je suis plutôt le contraire et je me fais un devoir d’aider les plus faibles à sortir de leurs marasmes. Il y a quelques années j’ai penser et j’étais à quelques clicks d’aller avec mon fils en Grèce pour revisser la tête d’un certain “G”. Olga était pour quelques choses dans l’arrêt de mes procédures.
La vie m’a donné la chance et l’énergie nécessaire pour tirer mon épingle du jeu, je me fais donc un devoir d’aider ceux qui en ont besoin. Ceux qui abusent de l’agent féminin sont les plus haut dans mon l’échelle correctionnelle.
Votre commentaire ressemble à celui d’un violeur qui se donne comme excuse que la dame le voulait mais elle était trop mal à l’aise pour l’affirmer. Comme vous ces gens là ne s’identifie jamais de peur justement que quelqu’un vienne leur redresser ce qui leur sert à penser et à parler.
@Sarha
Effectivement je ne suis pas ce genre de personne. Je suis plutôt le contraire et je me fais un devoir d’aider les plus faibles à sortir de leurs marasmes. Il y a quelques années j’ai penser et j’étais à quelques clicks d’aller avec mon fils en Grèce pour revisser la tête d’un certain “G”. Olga était pour quelques choses dans l’arrêt de mes procédures.
La vie m’a donné la chance et l’énergie nécessaire pour tirer mon épingle du jeu, je me fais donc un devoir d’aider ceux qui en ont besoin. Ceux qui abusent de l’agent féminin sont les plus haut dans mon l’échelle correctionnelle.
@ lecteur anonyme, bien sûr que cela ne l'exonère pas de sa responsabilité et elle en souffre
C'est un peu facile de prétendre qu'Aude n'est pas responsable de son comportement au prétexte de son hypersexualité. En réalité Daniel est le genre d'homme qu'elle recherchait et qui lui permet de baiser autant qu'elle en a envie, même s'il lui fait payer cher.
@ lecteur anonyme, vous êtes sévère avec Aude. Certes, elle s'est mal comportée avec Barnabé, mais celui-ci ne lui a pas laissé la chance de s'expliquer. quand on aime, on cherche à comprendre, on pardonne. Et n'oubliez pas qu'Aude est "sex-adddict", hypersexuelle. Daniel le sait et en profite, il en use et il en abuse.
@ Didier, nos personnages sont fictifs, mais, en effet, s'inspirent de notre propre expérience, à Sarah et à moi.
@ Ber77, pourquoi Aude a-t-elle supporté cela aussi longtemps? c'est une question que va chercher à comprendre Nadine, dans les prochains épisodes. J'esquisserai deux explications:
- elle a voulu donner la priorité absolue à ses enfants
- elle s'en veut terriblement de cette rupture brutale avec Barnabé et cherche ainsi à se punir
@ Didier, nos personnages sont fictifs, mais, en effet, s'inspirent de notre propre expérience, à Sarah et à moi.
@ Ber77, pourquoi Aude a-t-elle supporté cela aussi longtemps? c'est une question que va chercher à comprendre Nadine, dans les prochains épisodes. J'esquisserai deux explications:
- elle a voulu donner la priorité absolue à ses enfants
- elle s'en veut terriblement de cette rupture brutale avec Barnabé et cherche ainsi à se punir
Le machavielisme et la manipulation présentent un des traits de caractère le plus détestable chez l'homme. Sarah et Olga ont fait un exemple de ce que pouvait apporter ce caractère chez un homme pervers.
Pour le reste du texte , le saut rapide de quelques décennies pendant lesquelles il ne se passe rien ou pas grand chose dans l'évolution des rapports entre Daniel et sa femme me laisse un peu perplexe. Comment peut-on subir une relation aussi toxique aussi longtemps?La fin du texte laisse entrevoir une suite plus heureuse.
Ber77
Pour le reste du texte , le saut rapide de quelques décennies pendant lesquelles il ne se passe rien ou pas grand chose dans l'évolution des rapports entre Daniel et sa femme me laisse un peu perplexe. Comment peut-on subir une relation aussi toxique aussi longtemps?La fin du texte laisse entrevoir une suite plus heureuse.
Ber77
@Olga, @Sarah,
je vous remercie pour tout ces retours qui confortent ainsi mon ressenti.
Sachez que pour ma part je n'ai nul doute dans le fait que Nadine sera être une véritable Isabela pour Aude...
Encore une fois, Félicitations et Merci pour cette saga forte instructive.
Didier
je vous remercie pour tout ces retours qui confortent ainsi mon ressenti.
Sachez que pour ma part je n'ai nul doute dans le fait que Nadine sera être une véritable Isabela pour Aude...
Encore une fois, Félicitations et Merci pour cette saga forte instructive.
Didier
Je comprends la réaction de Barnabé. certes, Daniel est odieux et pervers. Mais la première responsable de ce qui lui arrive, c'est Aude. barnabé a eu raison de couper les ponts.
Merci, ma chère Sarah, de ces réponses à la première série de commentaires.
@ Maurice, tu es cash, mais c'est vrai!
@Didier, les ordures comme Daniel existent beaucoup plus que l'on pense. Les femmes sous emprise (comme l'a si bien dit Olga) ont toujours besoin d'un petit coup de main pour retrouver pour retrouver la lumière. Peut-être que nous arrivons au déclin de Daniel ici...
@Daniel, merci et vous n'aurez pas à attendre longtemps j'espère pour la suite.
@Jacques du Canada, que vous ressentiez un malaise en lisant ce chapitre est une bonne chose, ça prouve que vous n'êtes pas insensible à ce genre de situations et que nous avons réussi à reproduire chez Daniel une fraction de certains sales types qu'Olga et moi avions connu dans le passé. Je le répète encore et encore, ce genre d'hommes existe et la plupart du temps passent inaperçus car ils affichent publiquement un comportement irréprochable.
@Julie, ça sera pour très bientôt j'espère.
@Maurice, c'est un monstre en effet.
Sarah T.
@Daniel, merci et vous n'aurez pas à attendre longtemps j'espère pour la suite.
@Jacques du Canada, que vous ressentiez un malaise en lisant ce chapitre est une bonne chose, ça prouve que vous n'êtes pas insensible à ce genre de situations et que nous avons réussi à reproduire chez Daniel une fraction de certains sales types qu'Olga et moi avions connu dans le passé. Je le répète encore et encore, ce genre d'hommes existe et la plupart du temps passent inaperçus car ils affichent publiquement un comportement irréprochable.
@Julie, ça sera pour très bientôt j'espère.
@Maurice, c'est un monstre en effet.
Sarah T.
@ Julie, c'est fait, en cours de relecture. Ça devrait être envoyé à HDS ce week-end.
Daniel est plus que machiavélique. c'est un vrai salopard!
Maurice
Maurice
Comme les autres personnes qui ont commenté, j'espère que Nadine, elle, n'abandonnera pas Aude.
Oui, vite, la suite!
Julie
Oui, vite, la suite!
Julie
@ Didier, oui Sarah (elle l'a raconté dans son magnifique récit, "les Passions de Sarah") et moi avons connu des situations très difficiles souvent insupportables, qui nous ont conduit au bord du gouffre. A chaque fois, il y eut quelqu'un q ui sut nous aider à nous en sortir. Nadine sera-t-elle cette personne pour Aude? La suite nous le dira prochainement
@ Daniel, oui, Nadine est pour Aude une lueur d'espoir inattendue
@ Philippe, merci. Pour ce récit, il faut souligner le formidable talent de ma chère Sarah. Bravo à toi, ma belle!
@ Jacques, le récit fut aussi difficile à écrire pour nous, car Aude touche le fond. Barnabé est une déception, car il ne cherche pas à comprendre Aude et abandonne sans chercher même à l'écouter. Pour Nadine, ce sera bien différent. Ce sera développé dans le chapitre 9 et la suite.
@ Daniel, oui, Nadine est pour Aude une lueur d'espoir inattendue
@ Philippe, merci. Pour ce récit, il faut souligner le formidable talent de ma chère Sarah. Bravo à toi, ma belle!
@ Jacques, le récit fut aussi difficile à écrire pour nous, car Aude touche le fond. Barnabé est une déception, car il ne cherche pas à comprendre Aude et abandonne sans chercher même à l'écouter. Pour Nadine, ce sera bien différent. Ce sera développé dans le chapitre 9 et la suite.
Franchement Daniel a beaucoup d’amis pour un « tout croche » comme lui! On pourrait même dire qui s’assemble se ressemble car ses amis accepte ses invitations avec grand intérêt et par le fait même sont tres au courant de la façon dont Daniel traite son épouse.
Barnabé semblait ressortir de ce groupe avec les sentiments qu’il avait pour Aude. Je fut surpris de lire la réaction de Barnabé suite aux visionnement des vidéos. N’était-il pas au courant du calvaire que vivait Aude auprès de son tortionnaire? Il ne voulait pas la sortir des griffes de ce persécuteur pour rien! Il savait tout! Tout d’un coup le voilà insulté de voir la façon dont son mari la manipulait et de voir le consentement qu’elle était obligée de donner aux ordres de son sadique mari. La vie arrange bien les choses et elle a fait disparaître ce piètre charmeur sur lequel il est évident que Aude ne pouvait plus se fier.
J’ai bien l’impression que la vengeance de Aude sera tres difficile pour son tortionnaire. Elle se fera certainement de concert avec la spécialiste légale et la financière professionnelle.
Théoriquement il ne devrait pas rester grand chose du mari qui tombera assez rapidement de sa haute chaire et de ses fidèles profiteurs corrompus. Briser volontairement la vie d’une personne mérite un châtiment au moins équivalent pour le reste de sa vie.
J’espère un beau futur pour Aude et probablement Nadine qui rapprocheront certainement de nouveau leurs atomes crochus. Mais ça c’est mon choix, j’attends maintenant celui des auteures.
PS: Je dois dire que j’ai trouvé ce récit très difficile à lire. N’étant pas habitué à ce genre de situations malsaines mes limites ont été atteintes à plusieurs reprises. J’aurais été un bon Salomon pour donner une bonne correction a cet infâme individu. Le châtiment réservé à ce dernier sera probablement ma récompense.
Barnabé semblait ressortir de ce groupe avec les sentiments qu’il avait pour Aude. Je fut surpris de lire la réaction de Barnabé suite aux visionnement des vidéos. N’était-il pas au courant du calvaire que vivait Aude auprès de son tortionnaire? Il ne voulait pas la sortir des griffes de ce persécuteur pour rien! Il savait tout! Tout d’un coup le voilà insulté de voir la façon dont son mari la manipulait et de voir le consentement qu’elle était obligée de donner aux ordres de son sadique mari. La vie arrange bien les choses et elle a fait disparaître ce piètre charmeur sur lequel il est évident que Aude ne pouvait plus se fier.
J’ai bien l’impression que la vengeance de Aude sera tres difficile pour son tortionnaire. Elle se fera certainement de concert avec la spécialiste légale et la financière professionnelle.
Théoriquement il ne devrait pas rester grand chose du mari qui tombera assez rapidement de sa haute chaire et de ses fidèles profiteurs corrompus. Briser volontairement la vie d’une personne mérite un châtiment au moins équivalent pour le reste de sa vie.
J’espère un beau futur pour Aude et probablement Nadine qui rapprocheront certainement de nouveau leurs atomes crochus. Mais ça c’est mon choix, j’attends maintenant celui des auteures.
PS: Je dois dire que j’ai trouvé ce récit très difficile à lire. N’étant pas habitué à ce genre de situations malsaines mes limites ont été atteintes à plusieurs reprises. J’aurais été un bon Salomon pour donner une bonne correction a cet infâme individu. Le châtiment réservé à ce dernier sera probablement ma récompense.
Bonjour Olga,
Toujours un immense plaisir à lire tes récits !
La forme et le fond y sont parfaits (ce qui est très rare sur ce style de sites), bien sûr subtilement érotiques voire pornographiques, mis en valeur par la qualité et la subtilité des intrigues...
Tu as réellement une excellent plume qui ne donne qu'une envie : lire la suite de tes aventures littéraires.
Merci,
Philippe
Toujours un immense plaisir à lire tes récits !
La forme et le fond y sont parfaits (ce qui est très rare sur ce style de sites), bien sûr subtilement érotiques voire pornographiques, mis en valeur par la qualité et la subtilité des intrigues...
Tu as réellement une excellent plume qui ne donne qu'une envie : lire la suite de tes aventures littéraires.
Merci,
Philippe
Sarah et Olga encore un sombre chapitre pour Aude l’horrible pervers qu’est Daniel a réussi à éloigner facilement Barnabe qui je pense vu la facilité avec laquelle il a tout avalé le stratagème mis en place sans vouloir écouter Aude qui s’est retrouvée seul face à son prédateur qui abuse de son pouvoir et de la soumission de sa malheureuse épouse. Les gangbang et la maîtresse Fabienne lui fo t subir tous les outrages et humiliations possible. On apprend quand même qu’elle a réussi à reprendre des études en dehors de son ignoble mari et qu’une lueur d’espoir apparaît avec Nadine son amie de toujours et qu’après les propos abominables la blessant profondément elle va la recontacter et lui raconter exactement les perfidies de son mari. Je suis pressé de vous lire à nouveau. Daniel
Sarah, Olga,
Comment peut-il y avoir de tel Monstre comme Daniel? Car oui, et vous êtes bien placées toutes deux pour le savoir, que de tels individus, de tels pervers existent réellement…
Ce qui donc me fait dire que, malgré une légère lueur d’espoir sur sa fin, ce chapitre en révélant la totale monstruosité de cet ignoble Daniel et en se faisant "apocalyptique" pour cette infortunée d’Aude, est globalement très sombre voire sordide.
Oui, on y retrouve un Daniel revanchard qui grâce à un stratagème, tout autant perfide qu’immonde provoque une rupture toute aussi brutale qu’irrémédiable entre Aude et Barnabé. Et c’est une véritable chape de plomb qui tombe ainsi sur cette pauvre Aude, pour plus de vingt ans de sa vie d’épouse, une éternité…
Car Oui désormais, Aude est entièrement asservie par cet odieux mari, qui tout en continuant de l’humilier en permanence n’hésite pas un instant, toujours pour son propre intérêt, à profiter, à abuser de cette totale soumission et de son addiction au sexe. Mais c’est une Aude cependant, qui a secrètement repris de brillantes études, et qui par le plus grand des hasards, retrouve puis se confie pudiquement à Nadine son amie d’enfance, avocate et associée de surcroit dans un cabinet de renom.
Malgré toute cette noirceur, j’ai toutefois le sentiment, l’espoir, que ces retrouvailles providentielles, ainsi que cette énième et dernière humiliation, de trop peut-être, de cet infâme Daniel, sont toutes deux le déclic nécessaire à Aude afin de saisir enfin l’occasion de prendre, de reprendre son destin en main…
Didier
Comment peut-il y avoir de tel Monstre comme Daniel? Car oui, et vous êtes bien placées toutes deux pour le savoir, que de tels individus, de tels pervers existent réellement…
Ce qui donc me fait dire que, malgré une légère lueur d’espoir sur sa fin, ce chapitre en révélant la totale monstruosité de cet ignoble Daniel et en se faisant "apocalyptique" pour cette infortunée d’Aude, est globalement très sombre voire sordide.
Oui, on y retrouve un Daniel revanchard qui grâce à un stratagème, tout autant perfide qu’immonde provoque une rupture toute aussi brutale qu’irrémédiable entre Aude et Barnabé. Et c’est une véritable chape de plomb qui tombe ainsi sur cette pauvre Aude, pour plus de vingt ans de sa vie d’épouse, une éternité…
Car Oui désormais, Aude est entièrement asservie par cet odieux mari, qui tout en continuant de l’humilier en permanence n’hésite pas un instant, toujours pour son propre intérêt, à profiter, à abuser de cette totale soumission et de son addiction au sexe. Mais c’est une Aude cependant, qui a secrètement repris de brillantes études, et qui par le plus grand des hasards, retrouve puis se confie pudiquement à Nadine son amie d’enfance, avocate et associée de surcroit dans un cabinet de renom.
Malgré toute cette noirceur, j’ai toutefois le sentiment, l’espoir, que ces retrouvailles providentielles, ainsi que cette énième et dernière humiliation, de trop peut-être, de cet infâme Daniel, sont toutes deux le déclic nécessaire à Aude afin de saisir enfin l’occasion de prendre, de reprendre son destin en main…
Didier
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