Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (9 : la délivrance ?)

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (9 : la délivrance ?) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-03-2025 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Collection Textes en commun : « Aude se lâche » (9 : la délivrance ?)
Avertissement

Nous poursuivons, avec Sarah, l’écriture « à deux mains » de cette série. Pour la bonne compréhension de ce chapitre, nous vous conseillons de lire ou relire les huit épisodes précédents, parus depuis le 4 août 2024.

***

Aude fixait l’écran de son téléphone, ses doigts crispés autour du combiné. À l’autre bout du fil, Nadine avait décroché après seulement deux sonneries, sa voix encore empreinte de sommeil, mais teintée d’une surprise sincère.
- Quoi ? Aude ? murmura-t-elle, incrédule.

Un silence pesant s’installa. Aude ouvrit la bouche, mais aucun son ne franchit ses lèvres. Sa gorge était nouée, ses pensées s’embrouillaient. Elle ne savait même plus pourquoi elle avait appelé. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle ne voulait pas être seule.

- Aude… est-ce que tu m’entends ? insista Nadine, sa voix désormais plus alerte, mêlée d’inquiétude. Pourquoi tu m’appelles à cette heure-ci ? Qu’est-ce qui se passe ? J’ai bien entendu ? Tu veux que je vienne te chercher ?

Un frisson parcourut Aude. Elle inspira brusquement, tentant de formuler une réponse, mais au lieu de mots, ce furent des sanglots étouffés qui franchirent ses lèvres tremblantes. Elle plaqua une main sur sa bouche, horrifiée par sa propre faiblesse.
- Aude, tu pleures ? demanda Nadine, cette fois avec plus de fermeté. Dis-moi ce qui ne va pas, je t’en prie.

Mais Aude était incapable d’articuler quoi que ce soit de cohérent. Tout se mélangeait dans son esprit : la violence verbale de Daniel, son mépris, son contrôle absolu sur sa vie, et cette soudaine réminiscence du passé que Nadine représentait.

- Écoute-moi, reprit Nadine après un silence pesant. Donne-moi ton adresse. Je viens te chercher.

Aude redressa légèrement la tête, son cœur s’emballant. Elle avait appelé Nadine sans réfléchir, sans mesurer les conséquences. Son regard paniqué se porta vers la porte close de la chambre, comme si Daniel pouvait surgir d’un instant à l’autre, réveillé par son simple trouble.

- Non… je… ce n’est pas nécessaire… bredouilla-t-elle faiblement, sa voix brisée par la peur.
- Aude, arrête. Tu m’appelles au beau milieu de la nuit après vingt ans de silence et tu es en larmes. Je refuse de te laisser seule.
- Je vais bien… vraiment… tenta Aude dans un dernier effort désespéré.

Cette fois, le ton de Nadine se fit tranchant, presque sévère. Elle ne lui laissait pas d’échappatoire.

- Aude, je viens. Donne-moi ton adresse.

Aude sentit son dos s’appuyer contre le mur, comme si elle tentait de se fondre dedans pour disparaître. Son esprit tourbillonnait, pris dans un étau. Elle voulait la voir, elle en avait besoin… mais l’idée que Daniel puisse s’apercevoir de son absence lui nouait les entrailles.
- Daniel… il ne doit pas savoir… souffla-t-elle, plus pour elle-même que pour Nadine.
- Alors fais en sorte qu’il ne sache pas.

Cette réponse, simple mais implacable, résonna dans l’esprit d’Aude comme une évidence brutale. Elle n’avait jamais eu le droit de faire quoi que ce soit sans l’aval de son mari. Mais ce soir, pour la première fois depuis longtemps, elle en avait envie. Vraiment envie.
D’une main tremblante, elle ouvrit l’application de localisation et partagea son adresse avec Nadine.

- D’accord… murmura-t-elle presque inaudible. Mais ne klaxonne pas. Ne fais aucun bruit… Je vais sortir discrètement.
- Promis. Prépare-toi, j’arrive dans trente minutes.

Aude raccrocha et se leva lentement, luttant contre ses tremblements. Elle devait être rapide, silencieuse. D’un geste fébrile, elle enfila un jean et un pull sombre, puis glissa un châle autour de ses épaules comme pour s’y réfugier. Elle ne prit même pas avec elle quelques affaires, dans un sac de voyage. Elle évita son reflet dans le miroir de la chambre, incapable d’affronter son propre regard, paralysée par son audace et sa peur.

Les minutes s’égrenèrent douloureusement. À chaque son, chaque craquement du parquet sous ses pieds, elle retenait son souffle, persuadée que Daniel allait surgir. Mais la maison restait plongée dans un silence oppressant.

Enfin, son téléphone vibra. Un simple message de Nadine : « Je suis là ».

Le cœur battant, Aude ouvrit lentement la porte de sa chambre. Chaque pas sur le carrelage du couloir résonnait comme un coup de marteau dans son crâne. Arrivée devant la porte d’entrée, elle posa une main tremblante sur la poignée, puis se retourna un instant vers l’escalier menant aux chambres.

Daniel dormait. Il ne devait pas se réveiller.
Inspirant profondément, elle tourna doucement la poignée et s’éclipsa dans la nuit, refermant la porte derrière elle comme une voleuse s’échappant de sa propre maison.

***

Le trajet se déroula dans un silence total. Nadine gardait les mains fermement accrochées au volant, le regard rivé sur la route, jetant de temps à autre un coup d’œil furtif à Aude. Mais elle ne posa aucune question. Elle sentait qu’un rien pourrait briser cet instant, que la moindre pression ferait naître un regret qui pousserait Aude à fuir à nouveau.

Aude, quant à elle, était recroquevillée sur son siège, les bras croisés sur sa poitrine, comme pour se protéger d’un froid invisible. Sa respiration, d’abord saccadée et irrégulière, finit par s’apaiser à mesure que les minutes défilaient. Le simple fait d’être là, loin de la présence écrasante de Daniel, lui procurait un répit étrange, presque irréel.
Bientôt, la voiture se gara devant un immeuble. Nadine coupa le moteur, tourna légèrement la tête vers son amie.

- On monte ? murmura Nadine avec douceur.

Aude cligna plusieurs fois des paupières, sortant brusquement de sa torpeur. Sans un mot, elle hocha la tête et ouvrit la portière.

L’intérieur de l’appartement de Nadine était chaleureux, empreint d’une élégance sobre qui témoignait du goût raffiné de sa propriétaire. Une lumière tamisée éclairait le salon, projetant une ambiance rassurante et intime.

Nadine referma la porte derrière elle, posa ses clés sur la console et se tourna vers Aude.

- Assieds-toi, je vais te faire une boisson chaude. Thé, infusion, chocolat ?

Aude hésita un instant, puis murmura :
- Un thé, s’il te plaît.

Sa voix était faible, comme si elle avait honte de parler. Nadine acquiesça et disparut dans la cuisine. Pendant ce temps, Aude laissa son regard errer sur la pièce. Tout ici semblait si paisible, si normal.

Nadine revint quelques minutes plus tard, portant un plateau sur lequel trônaient deux tasses fumantes et une assiette de biscuits. Elle posa le tout sur la table basse et tendit une tasse à Aude.

- Tiens, ça te fera du bien.

Aude la prit entre ses mains. Le silence s’installa à nouveau. Nadine, assise en face d’elle, la dévisageait avec bienveillance mais une pointe de frustration dans le regard. Elle voulait comprendre. Elle voulait qu’Aude parle. Mais elle savait qu’il ne fallait pas la brusquer.

- Tu veux m’expliquer maintenant ? demanda-t-elle finalement d’une voix calme.

Aude ne répondit pas immédiatement. Elle prit une petite gorgée de thé, le regard fuyant, le cœur battant. Puis, dans un murmure, elle lâcha :
- Daniel… il est…
- Un monstre, la coupa Nadine. Ça je l’ai bien compris. Mais encore ? Depuis combien de temps ?
- Depuis toujours… souffla Aude, ses doigts crispés autour de sa tasse. Vingt ans… vingt ans que je vis dans un cauchemar.

Nadine se mordit l’intérieur de la joue, réprimant la rage qui montait en elle. Elle voulut en savoir plus, mais Aude semblait au bord de la rupture. Elle devait avancer prudemment.

- Je suis là maintenant, Aude. Tu peux tout me dire. Tu n’es plus seule !

Aude secoua violemment la tête, comme si cette idée lui était insupportable.
- Non… non, je ne peux pas tout te dire. Tu ne comprendrais pas. Personne ne comprendrait. Je mérite ce qui m’arrive !

Son souffle s’accélérait de nouveau. Elle posa sa tasse sur la table, comme si elle craignait de la briser entre ses mains tremblantes.

- Pourquoi ? insista Nadine, son regard perçant. Qu’est-ce que tu caches ?

Aude enfouit son visage, inondé de larmes, dans ses mains. Ses épaules frêles tremblaient sous le poids de l’émotion.
- C’est trop… trop honteux. Je… je ne peux pas.

Le silence s’étira, lourd, pesant. Nadine, bien que frustrée, savait qu’elle ne pouvait pas forcer Aude à parler. Pourtant, elle n’allait pas la laisser s’effondrer seule.

Elle se leva lentement et s’agenouilla devant son amie, posant ses mains sur ses genoux avec une infinie douceur.
- Aude, tout le monde a des secrets inavouables. Crois-moi. Mais ce n’est pas une raison pour continuer à vivre dans la peur. Je suis là. Je ne te jugerai jamais.

Aude releva la tête, ses yeux embués de larmes rencontrant ceux de Nadine, sincères et déterminés.
- Je ne peux pas…

Nadine ne répondit pas immédiatement. Elle hocha simplement la tête, respectant ce choix. Mais au fond d’elle, elle savait une chose : Aude ne pourrait pas garder ce secret pour toujours.
Aude détourna les yeux, le regard fuyant, cherchant une échappatoire à cette discussion qui la mettait au bord du précipice. Elle posa sa tasse sur la table basse, inspira profondément et murmura d’une voix tremblante :
- Je suis épuisée, Nadine… Je ne peux plus parler ce soir. J’ai besoin de dormir.

Nadine la scruta longuement, cherchant à déceler si c’était une réelle fatigue ou simplement un moyen d’éviter le sujet. Mais elle n’insista pas.
- Bien sûr… Je vais te préparer la chambre d’amis. Tu pourras y dormir tranquillement.
Aude se redressa subitement, secouée d’un frisson incontrôlable.
- Non ! lâcha-t-elle dans un souffle paniqué. Je t’en prie… ne me laisse pas seule.
Sa voix était à peine un murmure, mais il vibrait d’une peur profonde, ancrée en elle depuis des années. Nadine sentit son cœur se serrer.
- D’accord, répondit-elle doucement, en posant une main réconfortante sur l’épaule d’Aude. Tu dormiras avec moi. Viens.

Aude hocha la tête avec hésitation. Elle la suivit docilement jusqu’à la chambre à coucher.
L’endroit était à l’image de Nadine : élégant et apaisant. Aude se tenait debout près du lit, indécise, mal à l’aise. Depuis 20 ans, elle n’avait jamais dormi ailleurs que dans la prison dorée de Daniel.
- Tu devrais enlever tes vêtements pour être plus à l’aise, suggéra Nadine en commençant à défaire les boutons de son chemisier.

Aude hésita. Puis, lentement, elle imita son amie, retirant son pull, puis son jean, ne gardant que ses sous-vêtements. Nadine fit de même, révélant une silhouette élégante et parfaitement entretenue.

Aude ne s’était jamais posé la question, mais en observant Nadine ainsi, dans la lumière tamisée de la chambre, elle réalisa à quel point son amie était belle. Son corps semblait sculpté avec une finesse presque irréelle, sa peau douce et lisse, et ses cheveux retombaient en vagues soyeuses sur ses épaules.

Elles se glissèrent sous les draps, Aude frissonnant légèrement au contact du tissu frais. Nadine se tourna sur le côté, posant une main sous sa joue, et observa Aude avec attention.
- Tu ne veux toujours pas me parler, n’est-ce pas ? souffla-t-elle après un moment.

Aude détourna le regard, fixant un point imaginaire sur le plafond.
- Je ne peux pas…
- Ou tu ne veux pas ?

Un silence tendu s’installa. Nadine fronça légèrement les sourcils avant de poursuivre d’une voix plus douce :
- Je crois savoir pourquoi tu ne me dis rien.
Aude tourna lentement la tête vers elle, intriguée.

- Tu as peur que je te rejette, déclara Nadine. Tu crois que ton secret est trop lourd, trop inavouable… Que si je l’apprends, je vais partir, et tu seras de nouveau seule.

Aude ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. Elle ne savait pas quoi répondre.
- Je comprends ça, poursuivit Nadine en jouant distraitement avec un pli du drap. Parce que moi aussi, j’ai un secret… que je n’ai jamais osé te dire.

Aude fronça légèrement les sourcils.
- Quel secret ?

Nadine la regarda droit dans les yeux, un sourire triste au coin des lèvres.
- Celui que je vais te dire maintenant, même si je risque de te perdre.

Aude sentit son cœur s’accélérer. Elle ne comprenait pas où Nadine voulait en venir, mais elle était captivée, suspendue à ses lèvres. Lentement, Nadine se rapprocha, son regard ne quittant pas celui d’Aude. Un souffle les séparait à peine.

Puis elle franchit la dernière distance entre elles et posa délicatement ses lèvres sur celles d’Aude.

L’instant fut suspendu, comme figé hors du temps. Ce n’était pas un baiser volé, ni un baiser passionné. C’était un baiser empreint de douceur, de patience et… d’amour.

Aude resta immobile sous l’effet de la surprise, son esprit envahi par un tumulte d’émotions contradictoires. Jamais elle n’aurait imaginé une telle scène, jamais elle n’aurait pensé que Nadine puisse nourrir de tels sentiments à son égard. Et pourtant… il y avait dans ce baiser une tendresse qu’elle n’avait jamais connue, une chaleur qui contrastait avec la brutalité des lèvres qui l’avaient possédée toute sa vie.

Lentement, presque inconsciemment, elle céda à l’instant. Ses lèvres, d’abord figées, commencèrent à répondre timidement à celles de Nadine. Un frisson parcourut son échine lorsque l’amie de toujours intensifia doucement la pression, rendant le baiser plus affirmé, plus profond.

Les mains de Nadine effleurèrent sa peau avec une délicatesse infinie, remontant le long de son bras jusqu’à son cou. Aude se laissa faire, troublée par la douceur exquise de ce contact. Son cœur battait à une vitesse affolante, non pas de peur, mais d’un émoi qu’elle ne comprenait pas encore.

Puis, sans qu’elle ne s’en rende compte, le baiser devint plus audacieux, plus vorace. Les lèvres de Nadine s’entrouvrirent légèrement, laissant une chaleur moite et délicieuse s’installer entre elles. Aude, submergée par les sensations, répondit avec une hésitation timide, laissant son amie la guider.

Les secondes s’étirèrent, transformant cette étreinte en une succession de baisers de plus en plus profonds, de plus en plus torrides. Nadine se rapprocha davantage, son corps frôlant celui d’Aude sous les draps. Ses doigts effleurèrent la hanche de son amie, traçant des cercles légers sur sa peau frissonnante. Nadine se débarrassa de ses sous-vêtements, s’offrant nue au regard d’Aude.
- Tu es belle, murmura Aude.
- Pas autant que toi, mon ange.

Nadine défit le soutien-gorge d’Aude, mais n’osa pas lui enlever sa culotte, ne voulant à aucun prix la brusquer.

Aude ne comprenait plus rien. Ni ce qu’elle ressentait, ni pourquoi son corps réagissait ainsi. Depuis des années, elle n’avait connu que l’obligation, la domination et l’humiliation. Mais ici, dans ce lit, avec Nadine… tout était différent. Il n’y avait ni contrainte ni brutalité. Juste une lente montée de désir qui la troublait au plus haut point.

Elle ferma les yeux, se laissant happer par la chaleur du moment. Nadine descendit ses baisers le long de sa mâchoire, effleurant du bout des lèvres sa gorge tendre. Une vague de frissons déferla sur Aude, lui arrachant un soupir étouffé qu’elle ne reconnut pas elle-même.
Jamais, sauf avec Barnabé, elle ne s’était sentie désirée autrement que comme un objet de consommation. Pour la première fois depuis 20 ans, quelqu’un la touchait avec respect, avec amour.

Et c’était bouleversant.
Son souffle s’accéléra tandis que Nadine déposait un dernier baiser au creux de son cou avant de remonter lentement à la hauteur de son visage. Leurs regards se croisèrent dans l’ombre tamisée de la chambre.

Elle posa une main sur la joue d’Aude, l’effleurant du bout des doigts.
- Tu es magnifique, murmura-t-elle dans un souffle. Je t’aime, Aude, depuis toujours, aussi loin que je me souvienne. Voilà mon secret, celui que je n’avais jamais osé avouer.

Aude ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son n’en sortit.

Les lèvres encore frémissantes du dernier baiser, Aude sentit une chaleur diffuse envahir son corps tandis que Nadine glissait lentement sa main le long de son ventre, traçant un chemin invisible vers son intimité brulante et humide. Elle frissonna sous ce contact, chaque caresse éveillant en elle des sensations qu’elle ne reconnaissait pas. Tout était nouveau. Tout était différent.

Puis, avec une lenteur exquise, Nadine laissa ses doigts glisser dans l’intimité moite d’Aude.
Un long gémissement s’échappa immédiatement de ses lèvres, un son qu’elle ne contrôlait pas, pur reflet de l’intensité du plaisir qui la submergeait. Son dos se cambra légèrement sous la vague de sensations qui explosa en elle. Les gestes de Nadine étaient à la fois précis et délicats, un mélange de maîtrise et de tendresse qui contrastait violemment avec tout ce qu’Aude avait connu jusqu’ici.

- Tu es si belle comme ça… murmura Nadine au creux de son oreille, sa voix chaude et enivrante.
Aude ne put répondre. Elle se contenta de fermer les yeux, ses lèvres entrouvertes laissant échapper de faibles soupirs entrecoupés.

Les doigts de Nadine allaient et venaient, effleurant, caressant, s’attardant juste assez pour la faire gémir davantage. Aude n’aurait jamais cru qu’un simple toucher puisse lui procurer autant de plaisir. C’était incomparable, une intensité qu’aucun homme, aussi habile fut-il, n’avait jamais su lui offrir.

Son souffle devint erratique, sa poitrine se soulevant à un rythme de plus en plus saccadé. Elle sentait une vague monter, inexorable, la submergeant entièrement. Ses doigts se crispèrent sur le drap, ses hanches s’arquèrent, cherchant davantage encore cette sensation enivrante.
- Laisse-toi aller… souffla Nadine en déposant une série de baisers brûlants sur sa gorge.

Aude bascula. L’orgasme la traversa comme une déferlante, secouant chaque fibre de son être. Son corps se tendit, puis se relâcha dans un long frisson incontrôlable. Un gémissement rauque s’échappa de sa bouche, empreint d’un plaisir pur et absolu.

***

Pour Aude, ce fut une vraie découverte. Hypersexuelle, elle avait toujours cherché des étreintes viriles. Elle avait besoin d’être possédée, d’être baisée. Jamais, elle n’avait ressenti d’attirance pour une femme. Au contraire, l’éducation stricte, que lui avaient donnée ses parents, faisait qu’elle rejetait l’idée même d’une relation homosexuelle.

Et là, elle réalisait qu’elle combinait pour la première fois de sa vie plaisir et tendresse. Jamais, depuis la fin brutale de sa liaison avec Barnabé, elle ne s’imaginait pouvoir rencontrer à nouveau l’amour. Se jugeant comme seule responsable de la rupture avec son amant Antillais, elle considérait qu’elle méritait le traitement que lui faisait subir Daniel.

Aude avait tant besoin de tendresse. Elle se réfugia dans les bras de Nadine. Les deux femmes échangèrent un long regard, suivi d’un baiser prolongé.
- Je t’aime, murmura Aude dans un souffle.

Puis, sous le coup de cet aveu inattendu, elle ne put retenir ses larmes, fruit de la tension qu’elle avait accumulée.
- Pourquoi tu pleures, mon amour ? N’es-tu pas heureuse ?
- Je pleure parce que je pense que je rêve, que je vais me réveiller, que Daniel va venir me reprendre. Et surtout, je ne mérite pas ton amour !
- Mon amour, tu l’as depuis toujours. Je vis moi aussi un rêve. Je ne pensais pas te retrouver et, surtout, je craignais que tu ne me rejettes !
- Ne dis plus jamais ça ! Ce qui m’arrive cette nuit est le plus beau moment de ma vie. Et pourtant, je répète, je ne te mérite pas, car je n’ai pas su comprendre tes sentiments. Quand j’y pense, depuis les bancs de la maternelle, tu as toujours été là pour moi. Tu m’as toujours défendu, quand les autres se moquaient de moi, quand ils m’appelaient Cosette, à cause de mes habits car mes parents n’avaient pas les moyens d’acheter les dernières affaires à la mode. Tu m’aidais aussi à faire mes devoirs, tu m’encourageais, me disant que j’étais la meilleure. Tu étais si généreuse avec moi. Je ne voulais pas, mais tu m’achetais des vêtements que je n’aurais pu m’offrir, et même mon premier ordinateur.
- Il y a prescription maintenant, sourit Nadine. Je suis même allée jusqu’à voler de l’argent à ma mère pour t’acheter cet ordinateur. Elle s’en est rendue compte et nous eûmes une scène terrible. Je l’ai supplié de ne rien dire à tes parents et surtout j’ai menacé de me tuer si on m’interdisait de te revoir. Elle me connaissait assez pour savoir que je ne plaisantais pas. Oui, Aude, pour toi, j’étais, je suis toujours prête à tout. A tout, tu entends ? Ce monstre de Daniel n’a qu’à bien se tenir. Plus jamais je ne le laisserai te faire du mal !
Nadine avait dit ça avec une force et une détermination qui impressionna Aude, bouleversée par les aveux de son amie. Elle poursuivit, tout en caressant avec tendresse le visage de son amante.
- Nous étions inséparables. Je sais que tes parents désapprouvaient cela, et je comprends maintenant pourquoi. Ce n’était pas facile chez moi non plus. Pour mon père, tu étais « la fille des bourges », ses ennemis. Pour moi, tu étais la sœur que j’aurais tant voulu avoir. Mais jamais je n'aurai pensé que…
- Que je t’aimais ? J’ai découvert mon homosexualité à la puberté. En fait, je n’étais pas attirée par les filles en général, mais par UNE fille : toi, Aude ! Je te trouvais si belle, si parfaite. Mais je n’osais te révéler mon secret. J’avais trop peur !
- Du regard des autres ? Au lycée, tu te souviens de cette blonde, Béatrice, qui nous avait traité de gouines, parce qu’on se promenait en se tenant la main ? Un geste de tendresse pour moi, rien de plus. Je me rappelle que, furieuse, tu t’es jetée sur elle et que vous vous êtes battues !
- Je n’avais pas supporté qu’elle parle ainsi de ma princesse. Ça m’a valu le conseil de discipline, mes parents, furieux, me menaçant de m’envoyer en internat. Je suis même allée plus loin. Pour donner le change aux autres et à mes parents, j’ai répondu aux avances d’un gros macho, un certain Christian. Je lui ai offert mon pucelage, pour qu’il aille le raconter. Ce fut la première et dernière fois qu’un homme m’a touchée ! Beurk !
- J’avoue que j’étais alors un peu jalouse, d’autant que j’étais si timide que je refusais toute approche des garçons de notre âge, alors que j’en crevais d’envie.
- Celle qui occupait toutes mes pensées, c’était toi, Aude. Chaque soir, seule dans mon lit, je me caressais et me faisais jouir en pensant à toi. Je le fais d’ailleurs toujours, avoua-t-elle en baissant les yeux.
- Je m’en veux d’avoir été si aveugle. De t’avoir laissé souffrir, sans que tu aies le moindre espoir. D’avoir accepté le diktat de Daniel, qui ne voulait pas de toi comme témoin pour notre mariage. D’avoir coupé les ponts, alors que tu m’avais contactée. Je suis une lâche, un monstre d’égoïsme. Mais toi, pourquoi n’as-tu jamais rien dit ?
- Je te l’ai expliqué : je craignais que tu ne me rejettes. Et pire, que tu puisses imaginer que je cherchais à t’acheter avec mon fric.
- Quel gâchis, Nadine ! Tant d’années perdues !
- Nous avons tant d’années devant nous. Viens dans mes bras, mon amour.
- Je suis ton bébé, ta poupée, comme tu m’appelais alors, alors que nous n’avons que quelques mois de différence.

Nadine était heureuse, soulagée par cette conversation où elle avait enfin dit à Aude ce qu’elle dissimulait depuis tant d’années. Les deux femmes avaient encore tant de confidences à se faire. Aude n’avait pas encore osé livrer ses terribles secrets à son amoureuse. Ni Nadine lui parler de sa vie intime, où elle avait en vain tenté d’oublier son amour de jeunesse dans des rencontres saphiques éphémères, qui la laissaient insatisfaite, car elle ne voulait qu’une seule femme : Aude !

***

Nadine regarda Aude avec une infinie tendresse :
- Tu as encore envie d’un câlin, mon bébé ?
- Je veux maintenant m’occuper de toi : tu n’as pas joui, mon amour.
- Ce qui compte pour moi, c’est ton plaisir ! Moi ça n’a pas d’importance.

Aude posa un doigt sur les lèvres de son amante pour la faire taire. Elle prit tout son temps. Elle était au-dessus de Nadine. Bien qu’inexpérimentée, elle prit l’initiative. Longtemps, les amantes s’embrassèrent à en perdre le souffle, leurs langues se mêlant. Nadine s’abandonnait totalement à Aude, qui réalisait ainsi ce dont la belle avocate avait rêvé sans espoir pendant toutes ces années.

La bouche d’Aude descendit lentement, inexorablement, couvrant le corps de son amante de baisers. Aude était fascinée par la volumineuse et ferme poitrine de Nadine, elle que complexaient ses petits seins, malgré ses deux maternités. Les mains d’Aude furent diaboliques et sa langue encore davantage.

Nadine pressa la tête d’Aude contre ses tétons, l’obligeant à les avaler, à les goûter. Aude ne laissa aucun répit à sa maîtresse. Elle se mit à mordiller les tétons puis ses mains alternaient avec sa langue.

Nadine se tendait et son plaisir montait en flèche. Nadine avait la tête en arrière, les yeux mi-clos, les lèvres pincées. Elle prenait son pied, simplement parce qu’Aude était en train de s’occuper de ses seins.

- Oh, mon amour, oui, comme ça. Encore !!!!! Ouiiiiiiiii

Nadine prit Aude avec force dans ses bras. Elle venait à son tour de connaître son premier orgasme de la soirée et Aude en était particulièrement fière.
- Je n’en n’ai pas fini avec toi, ma chérie. Tu es désormais à moi, ma Nadine.
- Je suis à toi depuis toujours, Aude ! Touche-moi ! Caresse-moi ! Embrasse-moi ! Fais de moi tout ce que tu veux !

Aude n’avait pas l’intention de laisser le moindre répit à son amante. Sa bouche descendit vers la chatte de Nadine. Aude mit tout son cœur au cunnilingus, pénétrant le plus loin qu’elle pouvait avec sa langue, le vagin. Nadine était au paradis, emportée par un rêve éveillé. Elle caressait avec tendresse les cheveux de sa partenaire et poussait sa tête vers son intimité. Elle savait que son amante n’avait pas l’intention de lâcher prise. Elle aurait seulement voulu qu’elle puisse la fouiller encore bien plus loin avec sa langue merveilleuse, que ça dure longtemps, mais elle savait que sa résistance faiblissait.

Et en effet, Aude était déchainée, sa langue était partout. Et ses mains ne restaient pas inactives. Elles caressaient les seins de son amante, pinçaient les tétons. Pour Nadine, c’en était trop. Tous ses barrages étaient en train de céder, l’orgasme était inévitable et il serait dévastateur. De la bouche de Nadine, dont les yeux étaient révulsés, des petits cris, des gémissements montaient en puissance.

Nadine serrait sa chatte contre la tête d’Aude, avec une force terrible, presqu’à l’étouffer.
- Oh Mon Dieu ! Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.

Ce n’étaient plus des gémissements, pas même des cris, c’était violent, le cœur de Nadine battait très fort. C’est ce qu'elle exprimait par ses plaintes, par ses cris, ses tortillements du bassin et ses tétons en érection. Les coups de langue d’Aude étaient magiques. Nadine avait résisté bien plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle avait retardé le plus possible son plaisir. C’était trop de bonheur et tellement fort que sa respiration était coupée, l’air venait à lui manquer.

La délivrance arriva, tout son corps se tendit et elle cria, à plein poumon, son plaisir infini:
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Oh mon Dieu!!!!!

***

Les deux femmes firent encore longtemps l’amour, jusqu’à épuisement. Elles ne s’endormirent, nues, dans les bras l’une de l’autre, que très tard dans la nuit, après que Nadine, à son tour, eut à nouveau fait jouir Aude avec sa langue et ses doigts.

Tard, dans la matinée, Aude se réveilla. Nadine n’était plus à ses côtés. Elle trouva un mot sur la table de chevet : « mon cœur, tu dormais si bien que je n’ai pas voulu te réveiller. Je devais aller au bureau. Je t’ai préparé tout ce qu’il faut pour ton petit déjeuner. Je reviens le plus vite possible car je ne supporte plus d’être loin de toi. Nous irons t’acheter tout ce dont tu as besoin, car, désormais, tu vas vivre ici. Et puis, je l’avoue, je ne cesse de penser à cette nuit d’amour. J’ai encore envie de toi. Je t’aime ! Ta femme, Nadine ! »

Aude chercha son téléphone pour envoyer un SMS amoureux à sa chérie. Mais quand elle enleva le silencieux du smartphone, elle devint pâle : il y avait des dizaines d’appels. Et des messages : Daniel bien sûr. Des messages injurieux et menaçants, dont celui-ci :
« Salope, tu es partie rejoindre un amant. Toutes ces années je t’ai laissé trop de libertés. Tu ne reverras plus les enfants ! Tu finiras à la rue et sur le trottoir. Et si jamais, tu veux revenir, je te jure que tu vas le payer très cher, sale putain ! »

Aude tremblait, en panique, prise d’une peur irrationnelle, comme si elle s’attendait à voir Daniel surgir à tout moment dans la chambre.
Elle appela Nadine. Sa voix tremblait :
- Nadine, au secours !
- Aude, que se passe-t-il ?
- Daniel. Il m’a appelé des dizaines de fois. Il m’a laissé des messages terribles ! Il va me trouver. Il va venir. J’en suis certaine. Tu ne le connais pas. Jamais, il ne me lâchera !
- Aude, calme-toi ! Il ne sait pas où tu es. Tu as la meilleure avocate de la ville. On va engager une procédure de divorce et, s’il continue, il aura une plainte pour menaces et harcèlement.
- Je ne suis pas prête pour ça ! J’ai peur !
- Je suis là. Aies confiance en moi !
- Ne me laisse plus seule, Nadine. Viens, je t’en supplie !

Nadine avait pourtant beaucoup d’engagements prévus ce jour-là. Elle chargea son assistante de tout annuler et sauta dans sa voiture pour rejoindre son domicile. Elle mesurait combien Aude était marquée. Nadine se demanda ce que son cher ange avait pu subir pour craindre ainsi son mari. Il fallait qu’elle sache. Ce Daniel allait payer pour tout ce qu’il avait fait à Aude. Nadine ressentait un sentiment de rage, de colère et même de haine.

Aude et Nadine s’étaient retrouvées. Leur amour était enfin assumé. Mais Aude était, manifestement, loin d’être délivrée de ses démons. Nadine était décidée à se battre pour celle qu’elle aimait tant ! Daniel n’avait qu’à bien se tenir.

(À suivre)

Les avis des lecteurs

@ Norbert, merci!
@ Sarah, un tout grand merci, ma belle, de prendre soin de répondre à nos fidèles lecteurs et lectrices.
Comme le dit Sarah, il y aura encore des tempêtes pour Aude et Nadine, avant que leur amour ne triomphe.

Histoire Libertine
@Daniel C'est bien vu. Les deux femmes vont devoir traverser des tempêtes pour se débarrasser du bourreau d'Aude. Il leur faudra plus que du courage pour gagner.

Sarah T.

Histoire Libertine
@Norbert, merci à vous, ça nous fait très plaisir.

Sarah T.

Histoire Erotique
C'est un des meilleurs textes saphiques que j'ai lus depuis longtemps. bravo, Mesdames!
Norbert

@ Valeriane, merci!
@ Dyonisia, je confirme. Et nous sommes très heureuses que tu aimes beaucoup ce texte
@ Micky, d'accord avec Dyonisia: ça vient de nous deux
@ Sarah, nous sommes à la fois semblables et complémentaires!
@ Daniel, merci pour ce commentaire très complet. comme vous le pressentez, le combat sera long et difficile.

Histoire Erotique
Olga, Sarah que d’émotions dans ce texte on y retrouve une Aude apeurée aux abois sans pratiquement de réactions épuisée par tant d’année de souffrances physiques mais surtout mentales enfin elle aperçoit une lueur dans son sombre tunnel c’est Nadine son amie d’enfance. Ensuite les deux se rencontrent et la Nadine ose avouer Aude son amour indéfectible Ensuite s’ensuit un rapprochement saphique très langoureux ou Aude re-découvrir l’amour pur et simple et certains désirs enfouis profondément dans son cerveau suite aux années de baises brutales et bestioles. A un moment Aude a tout oublié mais en allumant son téléphone la triste réalité lui revient brutalement son odieux mari la menace de lui enlever ses enfants, l’insulte grossièrement... Nadine ayant retrouvée son amour est prête à se confronter à ce monstre odieux Aude va t elle la suivre je l’espère mais le combat sera très dur et long vu l’ignoble individu ayant un certain pouvoir acquis en partie grâce à sa femme (en effet Aude était donnée régulièrement aux personnes intéressantes de son entourage elles analysant certains dossiers avec pertinence...)Esperont que le hallo de lumière se transforme en grand soleil et que le prédateur soit mis au sol sans retour possible. Daniel

Histoire Libertine
@OlgaT merci ma belle, travailler avec toi est un vrai plaisir. Mais tu restes inimitable.
@Ber c'est bien vrai, cependant c'est assez difficile de mobiliser tous les personnages et de garder l'érotisme du récit sans le rendre long et ennuyeux. Mais peut-être que certains allusions auraient pu être faites.
@Linsee merci beaucoup :-D
@Micky humm des deux.. je suis plus lesbienne qu'Olga haha mais Olga est la seule à pouvoir faire ressortir l'excitation et le désir des mots. C'est son super pouvoir.

Sarah T.

@Micky, je ne crois pas trop m'avancer en vous répondant qu'en la matière l'expertise de l'une vaut celle de l'autre :-)
(Vous voyez, je ne me lasse pas de relire ce texte !)

Histoire Erotique
Belle sensualité, bien racontée en plus, bravo

Valériane

Je ne suis pas a priori fan de saphisme et je n'écris jamais sur le sujet mais je dois reconnaitre que le duo a l'art et la manière de faire vibrer par la progression millimétrée de ce coït cent pour cent féminin. C'est du grand art. Cette Nadine est une experte et on se demande qui d'Olga ou de Sarah elle est l'expression. Une réponse peut-être ?

@ Ber77, c'est en effet une période que nous avons occultée, en supposant que les agissements de Daniel avaient lieu le week-end loin du regard des enfants. Ça nous semblait être le minimum, en sachant que le personnage est assez odieux comme cela.
@ Linsee, merci!

Histoire Libertine
Très excitant, j'ai adoré, merci à vous.

Linsee

@ Sarah, merci pour ces réponses aux commentaires. je tiens à préciser que nous sommes très complémentaires dans l'écriture, que tu as une façon extraordinaire de décrire les émotions, la psychologie des personnages. Tout cela fait que nous sommes très inspirées et que nous en sommes maintenant à l'écriture du chapitre 13.Les amoureuses vont affronter des tempêtes, mais, comme Sarah etmoi nous aimons les histoires d'amour qui finissent bien...
@ Dyonisia, je me doutais bien, ma chère muse, que ce texte t'avait émoustillée!

Histoire Erotique
Bien des compliments mérités sur ce texte, qui ouvre la voie de l’espérance de jours meilleurs pour Aude. Il manque pour moi un petit truc dans ce récit , c’est de connaître comment se passait la vie de mère de famille d’Aude au quotidien et l’évolution de ses enfants , en fait comment concilier la vie amoureuse et la vie de famille de ce couple singulier .
Ber77



Ber

@Steph, ne croyez pas être la seule, lol !
C'est une conséquence bien normale lorsqu'on lit de telles scènes :-)
Alors, pour celles qui les écrivent...
Nous ne faisons donc que leur rendre hommage en avouant nous être caressées.

Histoire Libertine
@Julie merci Julie !
@Maurice bien deviné Maurice, l'avenir s'annonce tumultueux.
@Henri C'est très gentil à vous !
@Didier toujours aussi doué pour deviner les suites Didier haha, vous êtes décidément toujours difficile à surprendre.
@Dyonisia merci pour votre commentaire, mais Daniel n'est pas du genre à aller au tapis facilement... l'orage approche.
@Jacques du Canada hahaha bien dit, nous travaillons encore sur la suite. J'espère que la vengeance de nos deux héroïnes sera à la hauteur de vos attentes.
@Laure On peut dire ainsi oui. Dans ma bisexualité, je suis beaucoup plus homo qu'hétéro, mais pour rédiger l'érotisme, Olga est beaucoup plus douée que moi. Elle sait faire sortir l'excitation des mots.
@Steph haha c'est marrant, Olga et moi parlions de ça il n'y a pas longtemps.

Sarah T.

@ Steph, j'avoue que oui!

Histoire Libertine
Je n'ai pas pu m'empêcher de me caresser en lisant.
@ Olga @ Sarah, j'imagine que vous vous êtes touchées au moment d'écrire ces scènes, n'est-ce pas?
Steph

@ Laure, vous ne vous trompez pas!
@ Jacques, les deux amoureuses ont encore des épreuves devant elle. Mais nous pouvons dire qu'à la fin, leur amour sera le plus fort.

Histoire Libertine
Les scènes saphiques sont si bien décrites, qu'on sent, Mesdames, que vous appuyez sur votre expérience. je me trompe?
Laure

Deux amies d’enfance amoureuses se sont maintenant retrouvées. L’amour rend l’être humain persévérant et redoutable.
J’ai hâte de lire comment vous les filles qui avez été autant meurtries dans votre passé, allez imaginer la vengeance et l’exécution de celle-ci. Connaissant plus l’une que l’autre, je suis certain qu’elle sera intelligente, efficace en plus d’être incisive. Peut-être un homme pourrait vous aider pour corriger le vocabulaire éventuel de Daniel. Un bon coup de pied dans la figure égrainerait sa mâchoire et règlerait ainsi son problème d’allocation.
J’attends la suite

@ Didier, merci pour ton analyse, toujours attentive et pertinente. Oui, la confrontation est inévitable.
@ Dyonisia, l'image de l'ile est très pertinente. Nos deux amoureuses n'ont pas encore échappé aux griffes de Daniel

@ Julie @ Henri, merci!
@ Maurice, il n'est pas du genre à renoncer facilement, en effet!

Subtiles et chères autrices, je partage l'avis de Julie ! On ne peut mieux donner vie à ces retrouvailles qui sonnent comme une révélation pour les deux héroïnes, l'une découvre ce qu'elle aurait toujours dû connaître, l'autre comprenant dans quel océan de terreur l'objet de son amour a été plongée.
Cet épisode apparait comme un rivage de douceur auquel Aude a enfin abordé. Je forme des vœux pour que ce ne soit pas celui du île dans l'enfer de sa vie mais le nouveau continent où elle trouvera la tendresse et la paix.
Ce qui n'exclut pas qu'une vengeance bien pesée ne soit pas abattue sur l'horrible Daniel, lol !

(Pour info et pour les lecteurs et lectrices intéressés, je rappelle qu'un documentaire sur Olympe de Gouge est programmé ce soir 3 mars sur l'A2.)

Histoire Erotique
Olga, Sarah,
Un grand merci pour ce magnifique chapitre, qui enfin apporte la lumière après toute l’obscurité des précédents. J’ajouterai que, ce chapitre étant de plus chargé en émotions, je ne peux que souligner et féliciter le travail d’écriture des deux auteures qui ont su parfaitement nous les retranscrites entre autre.
En effet on ressent très bien toute la détresse d’une Aude qui appelle son amie Nadine à l’aide mais aussi toute la terreur, l’effroi que lui inspire Daniel quand elle fuit le domicile conjugal ou lorsque son infâme époux cherchant à la joindre lui laisse des messages menaçants et injurieux.
Sans oublier, comme l'a si bien souligné Julie, ce sublime ébat saphique où Nadine déclare, avoue, son amour indéfectible à une Aude médusée d’une telle découverte.
Je finirai en disant que j’ai le sentiment que le prochain chapitre va surement être l’objet d’une confrontation, d’une passe d’armes, entre l’odieux Daniel et une Nadine qui à mon avis n’est pas prête à abandonner son Aude maintenant qu’elle l’a retrouvée…
Didier

Histoire Erotique
Un texte d'une très grande intensité érotique et dramatique. Bravo, Mesdames!
Henri

Histoire Erotique
On a envie de croire que, cette fois, Aude va s'en sortir, se libérer de son bourreau. mais je ne suis pas certain que Daniel renonce aussi facilement!
Maurice

Histoire Libertine
@ Olga @ Sarah, vous nous avez offert un trait beau texte saphique, sensuel, avec une belle histoire d'amour
j'ai adoré!
Julie



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