COLLECTION TRIOLISME. Parc Montsouris (1/6)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION TRIOLISME. Parc Montsouris (1/6) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-12-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION TRIOLISME. Parc Montsouris (1/6)
J’ignore si vous connaissez le parc Montsouris à Paris il est situé dans le 14e.
Je viens de trouver un travail après 15 ans à élever mes trois enfants.
Julien, Jade et Jérémy.
Mais eux directement n’ont rien à voir avec l’aventure qui m’est arrivée.
Arrivée car elle est en cour, j’ignore quand elle va se terminer et si j’ai envie qu’elle se termine.
Je m’aperçois que je m’explique auprès de vous et que j’ai oublié d'avoir la décence de me présenter.
Je m’appelle Junon j’ai presque 37 ans et je fais partie de ses femmes contentes d’avoir de beaux enfants, un mari aimant mais pas très demandeur.
Mais comme toute femme, je suis ambivalente.
J’ai par moments l’impression que ma vie me file aux bouts des doigts et que je vais me retrouver vieille sans l’avoir vu venir.
J’ai eu mon premier fils Julien six mois avant notre mariage.
Nous avons réussi à faire croire qu'il était né prématuré car faire l’amour dans la voiture de Boris, c’était loin d’être confortable.
Jade a suivi mais nous l'avons conçue de façon classique dans un lit, les jambes relevées et la verge peu grosse de mon homme bien au fond de mon vagin.
Retour de couches et le stérilet que je m’étais fait poser a dû bouger car Jérémy nous a fait coucou.
Un peu surprise au début quand on nous l’a annoncé ayant le choix du roi, sa venue a bouleversé notre vie à sa naissance et même aujourd’hui, 16 ans plus tard.
À sa naissance, car il devenait peu rentable que je travaille.
J’étais secrétaire dans une boîte à Montrouge.
Et 16 ans plus tard, l’inverse car il nous a fallu trouver un logement plus grand, Jade pouvant difficilement coucher avec ses frères.
Pendant qu’on y était, nous avons loué quatre chambres, cuisine salle de bain.
Pas dans Paris, c’était hors de prix alors c’est Courbevoie non loin du travail de Boris.
La perle rare se trouvait là.
Une fois de plus il y a eu un mais.
Pour pouvoir assumer les études le logement et les vacances plus le reste, il a été nécessaire que je retrouve du travail.
14 ans dans le secrétariat les choses ont évolué.
Les traitements de texte sophistiqués sont apparus et j’ai réussi à décrocher une formation sur le logiciel Word l’un des plus utilisés au monde.

J’ai donc décidé de changer ma vie, mais la crise et ces outils modernes ont limité les offres d’emploi.
Je viens de trouver un poste dans une agence de voyage tous près du parc Montsouris.
Nous sommes en Juillet le 16 et l’été est torride.
J’ai une bonne relation avec les clients et mon patron est très content de moi.
Certes un peu de transport métro et marche mais le métier de mère au foyer a ses défauts, j’ai perdu l’habitude de mettre un pied devant l’autre et de recommencer.
Bref je marche et j’aime ça.
On a beau faire attention à sa ligne, il faut manger et pour éviter de trop dépenser, surtout dans ces quartiers, j’amène ma gamelle avec ma bouteille d'eau achetée au supermarché.
À l’agence, j’ai un petit vestiaire que je partage avec Gladys l’autre employée de l’agence mais elle, la course à pied c'est son truc.
Gladys déjeune bien le matin, je prends juste une tasse de café en courant.
Préparer un mari et trois ados ça laisse peu de temps si l’on veut dormir plus longtemps.
Elle a ce qu'il faut dans un sac, se change et court pendant ses deux heures.
Elle prépare le marathon de Paris et l’an prochain celui de New York.
Bref dans ce petit local où il y a la photocopieuse, j’ai un placard et un frigo où je range ma gamelle de crudités.
Mangé dans ce réduit en posant mon plat sur le frigo c’est rapidement stressant même si une fois terminé je peux lire le livre que j’apporte et qui me sert dans les transports quand c’est possible.
Il fait beau, je prends mon sac direction le parc Montsouris où je mange sur un banc.
Ça fait deux jours que je viens.
J’ai fermé l’agence, Gladys à sa clef et par chance, il y a plusieurs bancs de libre dont deux à l’ombre.
Je mange mais au lieu de lire, la plupart du temps je regarde les gens se promener en rêvassant.
Tient deux beaux mecs, la trentaine non, un peu plus l’un d’eux a les tempes grisonnantes.
J’aime le look de ces garçons, j’ai beau essayer de le changer Boris est du genre classique.
Ils discutent ensemble, ce sont certainement des homos venant comme moi prendre l’air !
Une mémé passe promenant son chien.
Qu’il est laid !
C’est le genre de chien que lorsque l’on veut trouver l’avant ou l’arrière il faut qu’il pète.
Je sais c’est mal venu de dire ça, mais une voisine à Courbevoie en a un et c’est Jérémy qui dit cela.
Un joggeur avec une joggeuse.
Non, ça m'étonnerait que ce soit Gladys, bien plus grosse, impossible qu'elle fasse le marathon.
Pendant deux jours ils viennent sur le banc et regardent leurs téléphones.
Tient celui qui doit être la femelle du couple se lève et vient vers moi.

- Bonjour, je m’excuse de vous déranger, serez-vous là demain ?
- S’il fait beau surement, pourquoi ?

Un homo c’est sûr quand on entend les intonations de sa voix.

- Mon ami et moi, nous dessinons des bandes dessinées, notre genre est différent de Tintin et Milou.
Nous sommes sur une histoire se passant dans divers quartiers de Paris et je voudrais demain amener mon carnet à croquis et vous croquez.
- Vous allez vite, jeune homme vous voulez me croquer !
- Je vois, j’aime votre humour et pour les croquis ?
- Savoir que je serais dans une bande dessinée, vous pouvez.
Si vous vous présentiez, ça serait plus facile.

Clovis, c’est le garçon efféminé et Paul le beau gosse grisonnant.
Le lendemain, ils sont là.

- Fait comme tu faisais hier, ne change rien, je croque.
Pardon !

À distance, nous parlons jusqu’à ce qu’il range crayons et carnet pour venir tous les deux vers moi.

- Merci d’avoir permis à Clovis de faire ses croquis ils vont nous être très utiles dans notre nouvel album.
Il dessine les planches suivant un scénario que nous élaborons ensemble et mon travail c’est de les mettre en couleur.
- Avez-vous déjà été publié ?
- Si tu voyais notre appartement près d’ici, tu comprendrais que nous sommes les meilleurs.
Nos ventes se comptent en millions depuis que nous avons commencé dans une cave de l’immeuble où nous habitions à Gentilly non loin d’ici.

C’est drôle un couple homo, la femme et l’homme, la femme j’en ai parlé, l’homme à la voix virile.
C’est le genre d’homme qui lorsque j’étais jeune si j’avais été sage, j’aurais pu aimer être dans son lit.
Mais hélas, la main sur l’épaule de son copain Clovis m’enlève toute chance.

C’est le soir dans le métro que je me dis ça, je suis crevée et en entrant j’ai dans ma tête la course contre la montre que je vais avoir à engager.
C’est à minuit moins cinq que je m’allonge enfin pétri de courbature.
Ce soir pourquoi me plaindre même si j'oublie de jouir !
Boris que je croyais endormi passe sa main entre mes cuisses.
C’est au matin que je sens le poisseux de ma chatte il a déchargé alors que je devais déjà dormir.
Du moins c’est l’impression que ça me donne.

- Junon, ça fait plusieurs jours que nous nous voyons et nous y prenons grand plaisir.
Hélas demain nous partons pour Agde dans le bungalow les pieds dans l’eau que nous louons d’une année sur l’autre.
J’espère que lorsque nous rentrerons nous te retrouverons, d’ici là nous aurons fini les planches où tu apparais.

Voilà, eux partent au cap d’Agde, moi l’agence fermant en août à Soulac-sur-mer chez mes beaux-parents.
Les étés derniers j’y allais tout le temps pendant les vacances scolaires avec les enfants.
Cette année c’est dans la voiture familiale qui nous y conduit.

Fin de mois, tout a une fin, même les vacances après quinze jours de vie intense.
Vie de toutes femmes mariées travaillantes et faisant ainsi deux boulots dans leur vie.
Le soleil a quitté le ciel quand le midi je ferme l’agence.
J’ignore si les garçons sont revenus.
Il est midi moins cinq, Gladys qui m’a raconté ses vacances faites de course à pied et de baise papillotante à Saint gilles croix de vie ayant tendance à m’échauffer car elle parle comme elle semble baiser crument.
Chaque fois que nous sommes seules, tout y passe, l’endroit où elle l’a dragué, car c’est elle qui drague.
Un mois de vacances presque trente mecs et deux filles.
Deux filles, l’une en se gouinant, l’autre en trio avec son mec.
Elle me raconte ça de façon très naturelle moi qui suis plutôt du genre coincé pour parler de sexe.
Plusieurs fois des images passent devant mes yeux, c’est elle qui se fait baiser et c’est moi qui mouille.
Le soir malgré ma fatigue ce sont des sexes qui défilent devant mes yeux et même une chatte mais là, je brouille les images dans mon cerveau, impensable que j’ai une relation avec une femme.
À cause de Gladys, on voit où j’en suis mais par chance à part mon couple d’hommes homo je n’ai aucune bite trainant dans mon secteur me permettant de rester une mère au foyer chaste.
Sur, il y a Gladys, chaque fois qu’elle se change se mettant nue sans aucune pudeur dans notre réduit me montrant son petit cul.
Me serait-il possible de passer ma main entre ses cuisses trouvant une fente accueillante expérimentée dans les jeux saphiques ?

Aujourd’hui, elle est déjà partie se changer profitant du manque de clients la pluie tombant quant au moment où elle sort, quelqu’un pousse la porte alors que j’allais fermer à clef.
Le parapluie m’empêche un instant de voir qui il est.

- Clovis c’est toi…

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