COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. L’occasionnelle (4/5)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. L’occasionnelle (4/5) Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-07-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. L’occasionnelle (4/5)
• Ma femme, ou est ma femme, que faisait-elle dans cet hôtel si près de notre maison !

Ces mots, c’est le mari, Claude François qui les prononce lorsqu’il est amené par deux gendarmes qui sont allés le quérir chez lui après que Fred mon adjoint ait découvert l’adresse de Solange la femme morte étranglée.
Je parle de morte, car dans la pièce ou sa mort s’est produite, ce peut être des jeux amoureux qui auraient mal tourné.
J’attends les résultats de l’autopsie par la brigade technique de Dijon, mais j’ai déjà une forte idée après les marques de strangulation, certainement faite par une ceinture autour de son cou.

« Bon sang, mais c’est bien sûr ! »

Là, c’est la phrase, la même que l’inspecteur Bourrel dans les cinq dernières minutes, que j’ai vues et revues chez ma grand-mère passionnée et certainement amoureuse de cet inspecteur de télé lorsque j’étais petite.
Ça a déclenché en moi l’envie de devenir inspecteur de police.
Je suis vieille France, je veux que l’on dise « inspecteur » et non « inspectrice. »
« Inspectrice », ça fait professeur des écoles et moi je fais partie de la brigade criminelle.

« Nous avons dû partir précipitamment, vous nous avez dit qu’un malheur venait de se produire. »

Cette dernière phrase, c’est le mateur de femme se faisant martyriser, mais semblant en redemander par Claude le mari de Solange de l’autre côté de la vitre sans tain, certainement placé là par le patron de cet hôtel, qui à son tour les prononce.
Hôtel de passe, d’adultères, j’ai failli finir dans une de ces chambres à l’étage après que Fred mon adjoint m’y ait conduit pour que je cocufie Jules mon mari.
Si par un heureux hasard ou malheureux si l’on considère cette chambre avec glaces, les confidences de collègues féminines dans les toilettes de notre commissariat à Beaune, m’ayant ouvert les yeux sur le tombeur de ces dames.
J’ai accepté son repas, mais refusé de monter pour me faire baiser.
Derrière cette vitre dans la chambre 15, ma chatte mouille en voyant la gendarmette à qui j’ai demandé d’aller allumer la chambre 13 stupéfaite comme moi je l’ai été devant toutes ces glaces.

• Et merde, il y a vraiment des tarés sur cette terre.

Ces mots qui nous parviennent sourd de la chambre voisine sont prononcés par cette policière en tenue s’appelant Isabelle.
Le plus drôle, c’est lorsqu’elle fait ce que j’ai fait en arrivant dans cette chambre, elle se regarde dans la glace qui nous montre son visage en gros plan.
Eh ! oui, Isabelle, tu as un morceau de la tranche de jambon que tu as mangé.
Eh ! oui, c’est dur à enlever lorsque l’on a les ongles court.
Une différence entre nous, Solange était sur son matelas et son corps se reflétait dans la glace au-dessus du lit et le lit montre le sommier, le matelas est parti pour Dijon.

• Patron, pouvez-vous m’expliquer ?
• Si vous permettez, c’est moi qui vais le faire, je fais des photos ou des femmes se font baiser plutôt brutalement, mais elles sont consentantes.
Je suis déjà venu deux fois pour photographier des salopes baisées par ce monsieur qui a dû couper sa petite barbe, c’était lui qui chaque fois officiait derrière cette vitre.
• Benoît, tu fermes ta gueule, tu nous fous dans la merde.
• Patron, je vois à votre tutoiement que vous vous connaissez.
Fred avec les policiers emmène tout ce petit monde au poste, nous allons vous interroger individuellement dans nos locaux.
• Ça y est, ça recommence.
• Qu’avez-vous dit, monsieur Claude François, vous avez marmonné ?
• Rien, je pensais tout haut.
• Martine une dernière chose, tu as raison, nous serons mieux dans nos locaux pour les interroger.
J’ai trouvé suspect que Frédéric François le frère du monsieur ici présent, file à l’Anglaise après que nous ayons été chercher son frère Claude.
J’ai demandé à Sumatra de lancer un avis de recherche pour Frédéric François, il nous dira s’ils ont déjà des renseignements !

Nous reprenons les voitures et nous arrivons au commissariat.

• Martine, on vient de recevoir des nouvelles de la voiture rouge, de marque Audi conduite par un certain Frédéric François, il a été flaché par un radar après Mâcon sur la bifurcation de l’autoroute vers la Suisse.
Il est attendu par la police d’autoroute à la frontière, mais deux motards sont sur ses traces après Bourg-en-Bresse.
• Tiens-nous au courant Sumatra, nous allons interroger les suspects.
Fred, tu fais garder tout ce petit monde dans le couloir, amène-moi ce benoît Poulveau, il me semble pouvoir, nous donner de précieux renseignements.

Cet homme a une allure de fouine, petite lunette à écaille, une grosse verrue sur le nez, je commence à l’interroger.

• Alors racontez-moi, comment avez-vous connu cet hôtel et son patron ?
Comment avez-vous su et venu photographier une femme retrouvée étranglée par la femme de ménage dans cette chambre 13, couverte de glace ?
• Avec le patron de l’hôtel nous nous connaissons depuis l’école maternelle.
Vous voyez mon physique peu enclin à séduire des femmes.
J’avais un père très sévère qui aimait les punitions corporelles.
J’ai développé un gout pour la perversion ou des femmes acceptaient de se faire punir comme le faisait cette Solange.
Un jour je me suis arrêté voir mon ancien copain à l’hôtel qu’il avait repris.
Il venait de faire cette chambre avec glaces dont l’une sans tain donnant sur la chambre voisine.
Les deux premières fois, j’ai payé pour faire des photos, mais un peu banal.
Il y a huit jours, il m’a contacté pour me dire qu’un gars allait baiser sa femme dans la pièce et que j’en aurais pour mon argent.
Je suis donc venu, j’ai fait mes photos, il faut reconnaitre que nous avions affaire à une magnifique salope.
Cravache, bougie pour lui faire couler de la cire sur les seins, sa chatte, son mari lui avait mis une boule à bouche pour éviter que ces cris s’entendent en dehors de l’hôtel.
• Il y avait des clients de passage !
• Non, lors de ces soirées, nous étions entre nous, cette fois nous quatre et nous nous sommes préparés dans les chambres à l’étage au-dessus.
J’ai fait des photos jusqu’à une heure du matin.
Je peux vous assurer que lorsque nous sommes montés nous coucher, cette femme avait des traces sur son fessier et sur ses seins.
Des petits trous sur ces même seins là ou son mari les avaient transpercés avec des aiguilles, mais elle était bien vivante.
J’aime voir les femmes souffrir depuis que l’une d’elles s’est fichue de ma tête lorsque je venais d’avoir dix-huit ans.
• C’est facile à dire, mais qui me prouve qu’à une heure, lorsque vous êtes monté soi-disant vous coucher, son mari lui avait déjà serré le quiqui ?
• Mon appareil photo, vous les verriers et comme l’heure est marquée sur chaque photo, vous auriez la preuve qu’à aucun moment cette femme a un lien autour du cou.
• Fred, va me rechercher cet appareil, j’espère qu’ils auront attrapé cet homme qui semblait vouloir fuir en Suisse !

Pendant ce temps, j’interroge, le patron qui me confirme que la séance de sadomasochiste, c’était terminé vers une heure, mais je sentais qu’il me cachait quelque chose.
La voiture rouge est arrivée en même temps que Fred et l’appareil photo, je fais entrer Frédéric François dans mon bureau.

• Vous vous rendez compte de l’erreur de justice que vous faites.
J’allais en Suisse pour y trouver du travail et vos poulets à moto m’ont demandé de me garer, ils m’ont fait faire demi-tour et conduit jusqu’ici, je veux un avocat.
• Calmez-vous, nous avons quelques questions à vous poser, vous ai-je dit vos droits ?

Un détail me saute aux yeux lorsque je regarde le jumeau de Claude François, il a un petit collier de barbe, je relis mes notes, l’homme qui martyrisait sa femme avait un collier de barbe.

• Fred, amène-moi, monsieur Claude François.
Je vois que tu es de retour, as-tu regardé les photos ?
• Sumatra les as regardés, j’avais peur de faire une fausse manœuvre, les dernières, Solange se fait enlever les tiges dans ses seins par un homme avec un collier de barbe.
• Qu’en dites-vous monsieur Frédéric ?
• Mon frère Claude avait le même hier, il a dû se raser ce matin pour que je sois incriminé à sa place.

Je m’approche de Claude, il fait beau depuis des jours, si cet homme avait un collier de barbe, sa peau serait claire et là elle est bronzée uniformément.

• Ça suffit Frédéric, j’ai payé quatre ans de ma vie à ta place lorsque tu prostituais cette jeune fille et que des pervers te payaient pour regarder !
Ce coup-ci, tu baises ma femme, tu la pervertis, tu dois l’avoir tué en l’étranglant et maintenant tu voudrais que je porte de nouveau le chapeau.
• C’est normal, tu es mon frère et tu connais déjà la privation de liberté, alors assume une nouvelle fois.
• Madame l’inspectrice, mon frère est fou, il baise ma femme, il la soumet comme ça été le cas il y a vingt ans et là, il veut recommencer à me faire endosser ses fautes.

Je viens de clore mon dossier, le patron a reconnu qu’il avait été contacté par Frédéric François lorsqu’il a su que son hôtel fonctionnait mal, surtout hors saison, alors qu’il avait des frais fixes démentiels après avoir racheté cette affaire un peu boiteuse.

• Amenez-moi Paul Gauguin, de Bar-le-Duc, Sumatra a retrouvé son adresse, il semble que ce soit là encore son vrai nom.
Pour gagner du temps, cherchez des appareils photo voire des Caméscopes, il semblerait que ce soit lui qui soit la cause du décès de Solange François.
À une heure du matin, un des quatre voyeurs ayant payé une somme bien supérieure aux autres sont allés se coucher et Frédéric François est passé à une phase supérieure de ce que cette femme acceptait de subir.

C’est sur le Caméscope trouvé chez lui que je peux clore mon dossier assez rapidement.
Frédéric François défait sa ceinture alors qu’il est sur son dos elle ayant la face sur le côté.
La femme se débat et émet des bruits assourdis et par la boule et par la glace.
Je vois tout ceci nettement, Paul Gauguin a zoomé sur le visage de Solange.
Ses yeux semblent effrayés, la porte de la chambre s’ouvre, je reconnais qui entre...

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