COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. La jeune fille morte dans les vignes (4/12)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. La jeune fille morte dans les vignes (4/12) Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-11-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. La jeune fille morte dans les vignes (4/12)
J’allais dire, ma mission, non, notre mission, Claude le jeune inspecteur ayant remplacé Fred promu commissaire.
Contre toute attente Fred est de plus venu remplacer Antoine Lupin notre ancien commissaire, ayant pété les plombs après le départ de Christine sa femme ayant eu la preuve qu’il l’avait trompé avec Yolande notre secrétaire.
« Pas de vagues » « terrains glissants » et autres recommandations, de Lupin dans le temps et de Fred lors de cette mission, nous obligent à faire très attention à ce que nous faisons ou ce que nous disons dans cette affaire de meurtre.
Ils sont marrants bien au chaud dans leur bureau nos chefs.
Si le meurtrier ou la meurtrière, voire les deux, se trouvent au sein du domaine Saint-Pierre de Nuits-saint-Georges, je ferais mon devoir et je passerais les menottes à celui ou celle, voire une nouvelle fois les deux.
Je prendrais mon pied, si c’était Geneviève la propriétaire du domaine qui me les brises menues avec ses grands airs de dame patronnesse.
Hugo le majordome nous conduit à l’étage ou vit le patriarche seul homme avec lui présent sur le domaine, susceptible d’avoir engrossé la jeune Clémentine Bodin.
Pour cacher cette forfaiture, son assassin l’a mutilé pour cacher sa forfaiture.
Quel humain est assez abject pour lui découper le ventre pensant qu’à l’autopsie, cette grossesse nous serait cachée alors que c’est une lame sur son flanc qui a été le coup mortel.

• Votre patron vous demande de nous expliquer comment il vous a sauvé la vie lors de votre service militaire ?
• Nous étions en patrouille avec quelques copains, Robert était le lieutenant qui dirigeait notre groupe.
Nous avions déjà fait des missions du même genre sans nous accrocher avec les fellas.
• Les fellas ?
• Pardon, c’est notre jargon, je voulais dire, les fellagas, les crou...
• Sergent, taisez-vous, vous alliez dire un mot que je trouve insupportable.

Le patriarche coupant son majordome me montre toute sa perspicacité, ne joue-t-il pas un jeu de dupes depuis que nous sommes entrés dans sa chambre.

• Bon d’accord, je peux tout de même dire qu’ils nous cassaient les burnes à vouloir avoir leur indépendance.
Si je voulais employer ce genre de mot en parlant de ces hommes, défendant leur pays, c’est car nous avions été prévenues que notre service militaire serait prolongé de six mois.
Il y a des mois que nous aurions dû être chez nous.
Ce jour-là, nous venions d’entrer dans un village que nous connaissions très bien et où tout c’était à ce jour bien passé.
Hélas, un commando de nos adversaires étaient dans ce village.
Robert marchait en tête avec un jeune médecin qui accompagnait depuis la veille notre compagnie.
Ils ont été tirés comme des lapins, le toubib est tombé.
Robert a été miraculeusement épargné par les balles, mais moi qui arrivais derrière j’en ai pris une dans la jambe à quelques millimètres de mon artère fémorale.
Très vite, j’ai vu qu’il fallait extraire la balle, mais la boîte de pharmacie que portait Gérard, notre camarade, mort lui aussi se trouvait hors de portée.
J’ai sorti mon Opinel et j’ai demandé à Robert de m’opérer avec, ce qu’il a fait et c’est ce qui m’a sauvé.
Je dois ma vie à cet homme que vous voyez.
Nous sommes revenues en France et Robert m’a offert de devenir son majordome, ce que j’ai accepté.
Vous avez devant vous un homme qui est prêt à tout pour toi Robert.
• Tout ceci est très bien, je loue votre fidélité mais nous venons de la chambre des filles et nous avons trouvé des boîtes avec des billets de 5 €.
Monsieur Hugo nous a dit, que c’était vous qui les donniez aux filles à votre service.
Pouvons-nous savoir pourquoi.
• Les filles, j’aime les aider, j’aime leur donner ces billets sans motif, ai-je le droit de disposer de mon argent comme bon me semble.
Et puis vous m’énervez, j’ai fini de répondre à vos questions, sortez !
Hugo demande à ma bru d’appeler notre avocat, maître Benoit de La Raperière, lui saura calmer ces policiers qui ont tendance à m’énerver.

Je comprends pourquoi Hugo reprend son Opinel qu’il se remet à aiguiser.
Je comprends aussi que si je vais plus loin, ce grand con d’avocat va débarquer et que Fred me dira que je n’ai pas respecté ses ordres.
Je comprends tout ça au tutoiement que semble avoir Robert I avec cet avocat.

• Vous avez terminé, je vous reconduis à votre véhicule !
• Monsieur Hugo, une dernière question, après nous vous laisserons à vos occupations !
Pourquoi le patriarche a dit que votre cuisinière était une grosse truie ?
• Je pourrais vous dire que je l’ignore et que vous retourniez lui demandé, mais
Ce que j’en sais, c’est qu’il y a eu un moment de leur vie, après le veuvage du patron, ils ont eu une aventure ensemble qui s’est mal terminée !
• J’abuse, avez-vous un numéro de téléphone de mademoiselle Louise, je vais essayer de l’appeler.

Nous récupérons la voiture et nous allions quitter le domaine, je m’adresse à Claude.

• Lorsque nous serons au commissariat, cherchons à savoir si Robert Degas a des casseroles, j’ai l’impression que nous tenons une piste avec cet homme.
En plus voici le numéro de Louise, inutile de l’appeler tracer là et amener là vers nous dès que vous la trouverez.
Moins nous trainerons dans les pattes de ces gens, mieux notre enquête se portera.

Claude allait démarrer lorsque sans nous voir, Geneviève au volant d’une voiture de sport, quitte le domaine.
Va-t-elle retrouver Louise pour la briffer sur notre visite.

• En faisant gaffe, suis là, reste à distance !

Claude fait ce que je lui demande, une intuition ou l’envie de trouver une preuve qui me permettrait d’inculper cette femme qui se croit supérieur aux autres ?
Nous roulons, à bonne distance lorsque traversant un patelin, un feu rouge nous stop derrière la voiture que mon collège laissait entre nous et notre cible.
Impossible de doubler, sur la voix de droite permettant de tourner à droite, une autre voiture nous bloque.

• Vas-y, fonce, il faut éviter de la perdre, j’ai dans l’idée qu’elle se rend près de Louise, ils ont dû la soustraire et il la garde afin que nous soyons dans l’impossibilité de lui parler.
• Si tu as raison, ça risque de faire du bruit et ce sera contraire aux recommandations du commissaire.
• Il nous emmerde le commissaire, merde, on l’a perdu, il est impossible qu’elle ait déjà passé ce rond-point, reviens jusqu’au feu rouge et tourne à gauche, elle a dû tourner.

De nouveau le feu, mais dès qu’il passe au vert, nous pouvons tourner.
En face de nous un panneau de signalisation, « maison de santé. »
Elles fleurissent de plus en plus dans nos petits villages, les mairies construisent et rétrocèdent des espaces aménagés à des toubibs qui viennent s’installer à moindres frais, il y a aussi des dentistes et même des kinés.
Je regarde en passant, la voiture de sport est là, j’ai le temps de l’apercevoir une fraction de seconde.
Geneviève aurait été dans une berline classique, elles se ressemblent toute, grise, noire ou blanche, nous serions passés sans voir qu’elle était là.
Nous reculons, une plaque.
« Docteur Robert R. médecin des hôpitaux de Dijon. »
« Reçoit tous les jours de 8 heures à 12 heures, de 13 à 19 sauf les mercredis et dimanches. »

• Claude, va te garer sur le parking en face, nous sommes mercredi et j’aimerais bien savoir pourquoi elle est venue consultée et surtout pourquoi ce médecin l’a reçu.

Claude s’exécute, mais je descends et je traverse vers la maison de santé.

• Ou vas-tu, tu es folle, tu vas nous foutre dans la merde !

Je continue mon chemin sans m’inquiéter des dires de mon adjoint.
Les fenêtres ont des stores baisers m’empêchant de voir à l’intérieur.
La porte me tend les bras, je clanche, il est marqué « entrer sans sonner. »
Je m’en garde bien, je sens que la piste que je suis est la bonne, j’entre telle une petite souris.
Du bruit au fond, je me glisse passant devant ce qui doit être la salle d’attente.
Ils sont là, la porte entrouverte, mais suffisamment ouverte pour que je puisse voir la table d’auscultation.
Geneviève est à poil dessus, les jambes écartées placées dans les étriers, mais l’homme en face d’elle, ne l’ausculte pas avec ses mains gantées, ils semblent avoir dépassé ce stade.
La table doit être réglée à bonne hauteur, car c’est sa bite qui ausculte ma grande sauterelle.
Geneviève est l’amante de ce toubib et est en train de se faire baiser semblant aimer ça, au bruit que sa bouche émet.

• Putain Robert, plus fort, tu sais que j’adore quand ton sexe me défonce à fond, à je jouis mon chéri...

Je bats en retraite, le couple arrive à l’apogée de leurs plaisirs et je sens que l’homme, certainement le toubib qui ironie du sort s’appelle Robert.
J’en sais assez, grande dame dans son domaine, mais trompant son mari dès qu’il a le dos tourné.
Robert II que je n’ai pas encore vu est cocu bien comme il faut.
Je retourne auprès de Claude, jusqu’à ce que la voiture de la belle reparte, presque une demi-heure après.

• Madame, que voulez-vous, j’allais partir, j’étais revenu chercher mon stéthoscope que j’avais oublié, je consulte à domicile les personnes âgées, le cabinet est fermé, revenez demain à 8 heures.
• Inspecteur Martine Durand, je voudrais vous poser une question sur une affaire dont je m’occupe en ce moment.
Pouvez-vous me dire ce que venait faire Geneviève Degas dans votre cabinet ?...

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Texte coquin : COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. La jeune fille morte dans les vignes (4/12)
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