COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Mannequins les colombes enlacées (1/10) - histoire érotique

Je vous avais quitté à deux doigts d’être morte, si Claude mon adjoint n’avait pas réussi à pénétrer dans cette crypte où Victoria la fille du domaine Ragin avait décidé de me sacrifier à son dieu Satan.
À la fin de ces deux fois cinq chapitres, je vais être amené à faire des choix que j’assume pleinement.
Dans la vie, surtout dans le monde de la police et du crime, certains choix deviennent évidant et moi je les assume entièrement.
Rendez-vous au chapitre dix pour comprendre de quoi il ressort.

Je m’appelle l’inspecteur Martine Durand avec un « D » à la fin, je fais partie du commissariat de Beaune en Côte d’Or.
Maintenant au fil de mes aventures, vous savez tous de moi et surtout que j’ai horreur que l’on me dise « inspectrices. »
Ça c’est pour « les travaux finis » et hélas, même dans nos campagnes le travaille d’un inspecteur et loin d’arriver à sa fin.
Mourir, oui, mais maintenant mourir de plaisir, c’est le cas depuis plus de trois mois, ou je profite de la bite de Marc, celui grâce à qui j’ai été sauvé.
Dès notre première fois alors que nous venions de baiser comme des bêtes je lui ai posé la question.

• Comment as-tu fait pour donner le numéro de la camionnette du domaine Ragin à Claude qui a demandé à Sumatra notre responsable des fichiers au commissariat de trouver à qui elle appartenait ?
• Martine, tu sais que je veux entrer dans la police nationale.
Je m’ennuie lors de mes gardes comme ça était le cas en gardant les places VIP devant le Dosido.
J’ai pris l’habitude de regarder les plaques et retenir leur numéro.
Il faut savoir le faire lorsque l’on patrouille.
Un exemple lorsque tu t’es garé sur une de ces places, ta voiture avait pour plaque MM-222-MM.
Je me suis dit MM comme la première lettre de « Martine. »
• Je vais te dire, comme la plupart des conducteurs français, j’ignorais mon propre numéro.
Un jour on me l’a demandé, j’ai été obligé d’aller chercher ma carte grise.
• J’avais enregistré le numéro de la plaque de cette camionnette qui était passé devant moi et j’ai pu le donner à ton collègue.

À quoi peut tenir une vie, à un fil si tenu qu’il peut à tout moment se rompre, pour un salaire de misère.
Je commence à me poser des questions, si pour si peu à la retraite, risquer tout ça, en vaudrai la chandelle.
Les points de suture dans mon dos sont là pour me le rappeler à chaque pleine lune où ça me tire.
Je viens chez lui dès que je le peux, surtout lorsque Jules s’absente pour son travail.
Une heure de travail, officiellement en révisant les maths, il est bon en Français.
Je sais, certains vont dire, « c’est rare dans la police. »
Suivant la dispo, le reste on baise, je suis devenue accro à sa queue café au lait.
Marc aime jouer avec moi, l’autre jour nous avons fait un « Scrabble. »
Le gagnant donnerait un gage à l’autre.
À ce jour, nous étions un mercredi, il ne m’avait jamais sodomisé, j’espérais qu’il me propose de le faire mais ça a été un tout autre jeu auquel il m’a fait jouer.
Nous étions déjà nus, sauf les jarretelles qu’il m’avait offertes pour la sainte Martine le 30 janvier.
Je découvrais aussi que ma sainte est une vierge martyre, ayant vécu au IIIᵉ siècle.
Elle était considérée comme sainte dans l'Église catholique et orthodoxe et patronne de Rome.
C’est loin d’être mon cas, comme vierge et comme martyre.
Comme gage, jarretelles avec des bas noirs, j’ai un moment pensé que Marc était fétichiste, sur des talons hauts, ma chatte à l’air nous sommes descendus jusqu’à sa voiture.
Il m’a fait faire le tour du périphérique, le centre-ville étant construit entouré d’une muraille médiévale.
Nous nous sommes garés sur le parking du Cinérama heureusement fermé à cette heure.
Il a voulu que je le suce, ce que je me suis empressé de faire, je sentais ma chatte mouiller ses cousins.
Je me suis glissée entre son volant et son corps et je me suis empalée sentant sa bite remonter à l’intérieur de mon corps.
Je me pâmais et j’ai eu un orgasme, j’ignore si c’est lorsque j’ai vu passer à quelques mètres de nous la voiture de patrouille de notre commissariat.
Je savais Claude et Sumatra de service ce soir-là, se sont eus qui nous ont longés avant de repartir le feu passant au vert.
Séparé avec regret, il voulait aller faire le tour de la place centrale à quelques mètres des hospices.
Je l’ai convaincu de ne pas le faire et de rentrer chez lui, il faut savoir prendre des risques, mais là, s’était se jeter dans la gueule du loup.

Aujourd’hui, je suis au bureau finissant un rapport sur nos éternels voleurs de poules, ou du moins tout comme.
Ma ligne avec le bureau de Fred s’est mise à sonner.

• Martine, peux-tu venir dans mon bureau ?
• J’arrive Fred, juste le temps de sauvegarder mon fichier !

Fred, commissaire Fred, que lui arrive-t-il encore ?
J’ai refusé de monter à cet échelon pour rester en poste à Beaune et garder une vie tranquille avec Jules mon mari, mais j’ai nettement l’impression que c’est moi qui assume le poste ce commissaire !
Enfin, vie tranquille, c’est vite dit, j’ai failli y passer pour quelques centimètres après que Victoria s’est prise pour la dernière descendante des sorcières de Salem aux États-Unis.
Suite à cette affaire, si j’en crois ce que me disait cette jeune folle, il en reste tout de même une, de sorcière de Salem, sa mère qui à cause d’elle a tout perdu, son chaix et son domaine.
Du moins le domaine de son arrière, arrière et arrière-grand-mère, la vraie descendante de cet épisode des sorcières américaines.
À sa voix au téléphone, je sens le coup fourré, qu’a-t-il trouvé pour me foutre dans la merde ?

• Je suis là, Fred qu’as-tu à me dire ?
• Oui, enfin, bref !

Quand je dis que ça sent le coup fourré, je devrais faire demi-tour, car ce n’est pas un pied dans la merde que je vais mettre, mais les deux.

• Accouche, je suis sur un rapport emmerdant une histoire de Clochemerle, dans le roman, c’était une pissotière, là, c’est un terrain de basket sous les fenêtres de sa principale opposante.
• Ça sentira moins fort que des pissotières !
• Qu’est-ce que tu me veux ?
• Serais-tu partante pour une mission d’infiltration dans le Bordelais ?
• À mon âge, vu ma situation, comment veux-tu que je sois volontaire, lorsque j’ai commencé avant mon mariage, j’aurais certainement dit « oui », j’étais intrépide dans ces temps-là, mais maintenant place aux jeunes !
• Non, il faut une inspectrice, pardon, je te la ferais toujours, un inspecteur avec une chatte de ton âge.
• Je sens doublement le coup fourré, ne me dis pas que sans me le demander, tu m’as inscrite.
• Oui et tu vas me faire gagner 50 000 €.
• Explique toi ?
• Tous les commissaires de France, nous avons reçu une notification de Paris demandant si nous avions une candidate potentielle pour remplir cette mission.
• Lupin ayant été remis en état a été affecté à la brigade de Chalon.
Il m’a appelé pour me demander si c’était une plaisanterie de ma part et avait découvert mon jeu, mais de toute façon, il n’avait que des inspecteurs hommes.
Je lui ai répondu qu’il savait après avoir tenu le poste que j’en avais une se prénommant Martine.
Il a éclaté de rire !
• Pas cap !
• Nous avons parié 50 € chacun que si je posais ta candidature, lui disait que tu serais acceptée et retenue et moi que tu serais recalée même parmi les six du premier tour.
• Un pari à l’a con et Lupin s’est prêté à ce jeu stupide.
• Oui, nous l’avons fait, il faut dire que je l’avais rencontré et que nous avions un petit peu forcé sur un mercurey grand cru.
• Si tu m’en parle, alors que tu aurais pu cacher ça pour toi, c’est que j’ai franchi la première étape et que tu as perdu 5 000 € pour 50 de mise !
• Non, j’ai encore une chance, il faudrait que tu sois nommée et ça j’en doute, même que si je sais que tu es très bandante et qu’au lit...
• Arrête n’en dit pas plus, soit, tu appelles Paris, soit, tu t’arranges pour que ce soit une autre qui remplisse cette mission d’infiltration.

Quinze jours se passent, je suis convoquée à Dijon auprès de Robert Lyon, comme la ville voisine, notre commissaire principale.
Je me présente en présence de Fred en tenue d’apparat, une des rares fois où je la mets, je préfère mes jeans à cette casquette qui m’oblige à aller chez le coiffeur me faire un chignon.

• Martine, je suis fière de votre candidature, vous avez relevé le défi des brigades de Bourgogne.
Excusé j’ai du mal à me faire aux nouvelles régions, quel tissu de conneries, je dois dire Bourgogne - Franche-Comté.
Chaque fois que ma voiture passe à Saint Albain sous le relais routier, j’ai mal au sein de voir ce nom accolé à cette belle région qu’est la Bourgogne, là-bas à part des vaches !
Bref après examen des six candidatures c’est votre nom Martine qui a été retenu, vous partez dans cinq jours avec une voiture banalisée par rapport à celle de la police pour Bordeaux.
Voici une enveloppe avec tous les détails, vous ferez comme dans « Mission impossible » après avoir tout appris par cœur, vous brûlerez intégralement ces cinq feuillets.

Je regarde Fred, satisfaite qu’il est perdu 5 000 €, mais à deux doigts de sortir ma choupinette, oui c’est comme ça que j’appelle mon arme et de lui coller deux balles dans le buffet.
Je voudrais le voir, raide mort, ce serait mal venu de dire au commissaire principal de Bourgogne France comté, que tout ceci n’était qu’une vaste plaisanterie et que sa carrière s’arrêtait là.
Alors que tous nous savons, qu’en cas de renouvellement du gouvernement il aspire à devenir premier flic de France, place Beauvau.

• Arrête de te foutre de ma gueule, Fred, heureusement mes enfants sont chez mes parents et Jules est retourné au Japon, vendre des bouteilles sorties des flammes du domaine Ragin parti en fumée.
Une cave ayant été protégée par les pompiers, 8 000 bouteilles de son domaine sont à négocier afin de reconstruire un nouveau chai pour entrer en service dans cinq ans.

Cette femme a perdu sa fille et son amant, Fred bien sûr, elle ne lui a pas pardonné que Claude ait fait un troisième œil à sa connasse de fille.
J’ai presque un mois pour m’infiltrer et découvrir si l’agence de mannequins pour cougars cache réellement une association de malfaiteurs dirigés par Olaf Borsoski.
C’est un Ukrainien, prostituant des femmes de mon âge, alors qu’au bas mot, il déclare que ce sont des escortes entièrement consentante qui rencontrent des hommes sans coucher avec.

Je rappelle que la prostitution est libre, mais sans contrainte de macs gérant le pognon qu’elles rapportent après qu’elles aient écarté leurs cuisses.
2222 rue Gambetta, un appartement meublé, loué après mon divorce, à deux longueurs du centre-ville et non loin, de l’agence de « Mannequins les colombes enlacées. »
Elle a été créée par cet Olaf Borsoski.
Je me gare, je sors mes valises, la maison est vétuste, l’escalier est mal entretenu, ils auraient pu faire des efforts lors de la réservation.
Je rentre, le contenant est aussi vétuste et crade que l’extérieure.
Ma mission sous couverture commence à partir de maintenant...