COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Mannequins les colombes enlacées (2/10)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Mannequins les colombes enlacées (2/10) Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-03-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Mannequins les colombes enlacées (2/10)
Voiture à la limite, du pourri, logement du même acabit, ils m’ont choyé à Paris pour crédibilité mon personnage, qu’ils ont concocté pour moi.
Dès que je suis installée, 2222 rue Gambetta, j’ai juste déposé ma valise, je vais au 1111 rue Pasteur, à deux pas du square Armand Faulat.
Dans les feuillets appris par cœur, je me suis crue revenue à mon école d’inspecteurs de police.
J’ai vu le nom et la photo de Justine Trudot qui fait partie des filles, je dirais même des femmes travaillant pour l’agence de « Mannequins les colombes enlacées. »
Elle a été créée par un certain Olaf Borsoski, Ukrainien d’origine, mais naturalisé bien avant la guerre dans son pays.
Je m’appelle l’inspecteur Martine Durand avec un « D » à la fin, je fais partie du commissariat de Beaune en Côte d’Or.
En marchand vers le square je passe devant la maison de Justine, sans essayer de la rencontrer, je préfère que ça se passe dans le square.
En marchand, j’ai une drôle de sensation, c’est la première fois depuis des lustres que je me promène sans mon arme et j’ai l’impression de me balader la chatte à l’air.
Un réseau de proxénètes c’est loin d’être banal et je me sens nue.
C’est bien différent de mes temps de vacances où je dépose Choupinette.
C’est le nom que je lui ai donné dès qu’elle m’a été remise avec ma carte d’inspecteur sans oublier ma paire de menottes, tout ceci resté à Beaune.
Ma couverture est telle que si je faisais un impaire, Olaf serait dans l’impossibilité de me relier à la police nationale.
Jules au Japon pour vendre des bouteilles, il m’a été dit que mes supérieures feraient le nécessaire pour crédibiliser ma couverture.
Dans le square, je m’assieds sur un banc et je prends un air triste, à la limite des larmes.
Au bout d’un moment, aucune Justine à l’horizon, je retourne au 2222, je me couche, à la limite de réellement pleurer.
En faisant la fière devant notre supérieur Dijonnais, j’ai l’impression d’avoir pété plus haut que mon cul.
Par chance, le lendemain en début d’après-midi, je suis déjà là, si contact il y a, ce sera elle qui l’aura provoqué écartant toute suspicion de connivence avec qui que ce soit.
Elle prend un livre sas faire attention à moi et commence à lire.

• Snif.

Je sors un mouchoir de la poche de ma veste de tailleur tout simplement classique.
Je l’ai acheté au supermarché de Beaune non loin du Dosido qui a failli me couter la vie, mon dos en a encore une marque ou la lame du poignard de Victoria m’a touché.

• Snif.

Je me mouche bruyamment, espérant attirer son attention.

• Snif, snif, snif.
• Vous semblez avoir des problèmes madame, en quoi je peux vous aider !

Sanglot long des violons, j’aurais pu être une excellente actrice me mettant à sangloter, mais me cachant dans mon mouchoir, c’est dur de transcrire des sanglots pour faire croire qu’ils sont vrais.

• Vous ne pouvez rien, il faut que j’assume...

Une nouvelle vague de sanglot, je mérite un oscar ou tout du moins un César d’honneur du plus beau faux sanglot.

• Vous me gênez, je suis sûr que je peux vous aider, qu’avez-vous fait, ne me dite pas que vous avez tué quelqu’un.
• Non, je me suis sauvée avant de le faire, mon mari me battait depuis des mois et là il a dépassé les bornes.
• Qu’a-t-il fait, si vous décidez de me faire confiance et de me le dire !

Je tiens ma porte d’entrée, du moins un coin pour la bloquer, Justine ignorant que je connais son prénom pose son livre à nos côtés et me prend dans ses bras en m’entourant mes épaules.

• Dite, ça fait du bien d’avoir une épaule amie lorsque l’on a gros sur la patate.
• Il a fait venir deux copains, il y a quatre jours, c’était samedi soir.
J’étais loin de me méfier et ils m’ont fait boire, moi qui ai horreur de l’alcool.
• Ne me dite pas qu’ils ont abusé de vous !
• Si, Jules mon mari nous regardait, ils m’ont mis leurs bites dans la bouche et après partout dans mon corps.
• Ils vous ont pris par... excusez, j’ai du mal à dire ce mot.
• Oui par l’anus, c’était la première fois, j’ai cru que l’on m’enfonçait un fer rouge et après satisfait d’eux, ils m’ont...
• Vous avez du mal à le dire, ils vous ont baisé tous les deux en même temps.
Comme je l’ai dit, ils vous ont forcé à être prises en sandwich.

Moi, j’aurais dit en double pénétration, mais il faut que je paraisse une faible femme cherchant du secours.

• Il faut aller à la police, vous avez subi un viol et il faut faire enfermer ces salopards.
• L’un des deux est un flic du commissariat de Beaune, il est même commissaire, il s’appelle Fred.

Je sais, c’est laid, mais il faut donner une part de vrai dans mes dires, j’ignore dans quel panier de crabes, je mets les pieds.
Fred en pariant avec Lupin et en donnant mon nom, m’a mis dans la merde, si je lui mets les pieds un peu dedans, à lui de s’en sortir.

• Je comprends, mais comment avez-vous atterri à Bordeaux, si vous êtes de Beaune, c’est en Côte d’Or, je crois !
Moi aussi, j’ai été en galère et du temps de mon bonheur, j’étais allée visiter les hospices.

Ils sont bien utiles ces hospices, bons nombres de gens les ont visités et ont retenu où il se trouvait.

• Après m’avoir fait mal comme je vous l’ai expliqué, ils se sont tous les trois endormies avec le surplus d’alcool qu’ils avaient bu.
J’ai réussi à prendre les clefs de la voiture du troisième.
J’ignore qui il était, je me souviens juste, avoir entendu Éric, ou Émeric ou un nom avoisinant.

Laissez une partie de flou, le traumatisme que j’ai soi-disant subit pouvant largement expliquer mon manque de précision.

• J’ai rassemblé un sac d’affaires.
Je suis passé chez Marie une amie qui est proviseure au lycée de Beaune et comme elle me devait un service que je préfère garder pour moi, elle m’a donné les clefs de la maison de sa grand-mère à Bordeaux.
J’ai pris la route et j’ai emménagé hier.
• Crois-tu que ce Jules, ton mari, sera capable de remonter jusqu’à toi, car sinon il te faut une protection ?

Je note le tutoiement de Justine, ça me montre que je l’ai touché et que je suis en train de m’en faire une amie.

• Merci de me tutoyer, je ne t’ai pas dit, je m’appelle Martine, et toi !
Jules ignore tout de ma relation, avec Marie, je l’ai connu à une période et nous avons tout de suite accroché !
• Vous avez été !
• Oui, nous avons été, inutile d’aller plus loin, j’ai été déjà loin en te disant que ce que mon mari et ces deux affreux salopards mon fait.
Marie, c’est un peu mon jardin secret.
• Merci Martine de me faire confiance, moi, c’est Justine, j’habite tout près d’ici, au 1111 rue Pasteur, et je travaille pour l’agence de mannequinat « Mannequins les colombes enlacées. »
• Tu es mannequin, tu as quel âge ?
• Trente-deux ans, cette agence est spécialisée dans les femmes de nos âges, je pense que c’est le tient toi aussi !
Son propriétaire s’appelle Olaf Borsoski, mais je ne l’ai jamais vu, c’est madame Alexandra Boman qui gère notre travail.
Tout le monde l’appelle seulement Alexandra.
Ils font deux genres de photos, avec des robes et tous autres vêtements qui sont publiés dans des revus pour femme de nos âges.
Pour celles qui veulent, mais seulement pour celles qui le désirent, ils font des photos dénudées, mais aucunement pornographiques.
Tu en fais !
• Seulement les premières, les autres, je refuse.
Ils nous proposent aussi de faire les escortes, ça je le fais !
• Tu couches !
• Quelle horreur, non, j’accompagne des personnes voulant des femmes élégantes à leur bras.
Entre nous, nous parlons et au début lorsque Olaf a créé sa boîte, il cherchait des filles plus jeunes, mais il a eu des soucis avec elles et a modifié ses plans pour des femmes de nos âges.
Les messieurs d’âge mûr, préfèrent que nous passions pour leur femme, plutôt que pour de jeunes soupirantes.
Les gens déblatteraient et disaient que ces messieurs baisaient avec leurs filles.

J’apprends ce que je sais déjà, inutile d’insister, c’est de l’intérieur que j’espère découvrir la prostitution de certaines femmes.

• Dans le meublé où j’ai emménagé, je n’ai qu’un lit une table et une chaise.
Pas de télé pour passer le temps, hier je me suis ennuyée.
• Prends mon livre, j’espère que tu vas aimer.

Je le prends en main, j’aurais préféré qu’elle m’invite chez elle, mais fidèle à mon principe, je fais des allusions, mais c’est elle qui doit prendre les initiatives.
Plus tard, si c’est nécessaire, ce sera ma base de défense.

• À demain, même heure, je vais voir si je peux t’aider.

Justine part et je regarde le livre.
Amélie Nothomb.
« L'impossible retour. »

Je lis quelques lignes, j’ai rendez-vous demain, le contact est fait et se présente bien.

« Aucun continent ne partirait volontairement à la dérive.
Avant les déchirures tectoniques, il y avait une seule mer et une seule terre.
L’île unique s’appelait la Pangée.
L’exil n’existait pas, il suffisait de marcher longtemps, on rejoignait forcément les siens »...

Merde, ce soir, c’est le cas de le dire, je vais une nouvelle fois m’emmerder, je suis plutôt genre polard...

Les avis des lecteurs

passage obligé dans une histoire mon cher daniel

Histoire Erotique
On avance tout doucement comme prévu mais on attend la suite. Daniel



Texte coquin : COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Mannequins les colombes enlacées (2/10)
Histoire sexe : Une rose rouge
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