COLLECTION ZONE ROUGE. J’étais venue dans le cadre de ma thèse de philo. Fin de la saison II et de

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE.  J’étais venue dans le cadre de ma thèse de philo. Fin de la saison II et de Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. J’étais venue dans le cadre de ma thèse de philo. Fin de la saison II et de
Ou suis-je, à oui, à l’hôpital de Tour, un inspecteur vient de dire que la pute que je suis devenue et qui était programmé pour mourir ce soir s’en serait sorti.
Pourquoi, Christophe que je croyais mon copain, même si c’est lui qui m’a aidé à rejoindre le marché du sexe m’a amputé de mon mamelon sous les directives de son père ?

• Reposez-vous, encore un peu, nous allons revenir avec la police pour tous vous expliquer.

Je me rendors, mais je repense à ce qui s’est passé.
Je me réveille définitivement.
Je sonne l’infirmière, elle fait prévenir l’inspecteur.

• Je suis content que vous soyez définitivement réveillée, je suis l’inspecteur Armand.
Dans les limites de l’enquête, je vais vous dire ce qui vous est arrivé.
Avec mon équipe, nous enquêtions sur la disparition de prostituées à intervalles réguliers.
Rapidement un point commun s’est fait jour, vous le connaissez Christophe.
Il était en lien avec deux des sept prostitués disparus.
Sur ordre, mes collègues ont réussi à piéger son véhicule et à le suivre pendant plusieurs jours.
Il y avait une surveillance permanente de ses mouvements, car nous étions dans l’intervalle de ces disparitions.
Hier au soir, il a bougé et ils ont pu le suivre jusqu’à ce manoir dans la banlieue de Tour.

En même temps, j’ai confirmation que je suis à l’hôpital de cette ville, j’étais encore dans le brouillard lorsqu’il me l’avait dit avant que je me réveille définitivement.

• Chaque fois que les filles étaient amenées au manoir, il faisait partie des chauffeurs.
La voiture dans laquelle on vous amenait, c’était lui qui la conduisait.

Je comprends mieux pourquoi son comparse m’avait sermonné lorsque j’avais essayé de voir.

• Les autres filles putes volontaires au départ et au retour, sauf celles finissant dans une fosse creusée dans la pelouse derrière une haie, venaient dans un mini bus.
Ce qui bien sûr elles ignoraient, lorsqu’une fille posait des questions, ceux qui les conduisaient leur disaient que le maître de soirée, le père de Christophe gardait les filles pendant plusieurs jours.
C’est un de ces deux chauffeurs qui a parlé, chaque fois qu’une de ces filles avait tendance à la ramener, s’était elle qui montait les marches la fois d’après.

Dire que j’avais hâte de les monter hâte de monter comme chacune d’elles !
Chacune de celles qui avaient la cape d’or montait à ce que je sais maintenant à l’abattoir, radieuse d’être l’élue.

• Tout cela nous a été confirmé par l’homme et la femme, ceux qui vous guidaient à l’étage, ils nous ont tout avoué après que nous les ayons arrêtés.
C’étaient les proprios de ce manoir qui avaient trouvé ce moyen de se remettre à flot, car sinon ils auraient été en faillite.
Je dois vous avouer, que celui qui se disait votre ami, Christophe et Douglas son père sont morts.
Vous pouvez être tranquille après ce qu’ils avaient commencé à vous faire.
Lorsque avec mes policiers nous sommes entrés, vous veniez de tourner de l’oeil.
Christophe avait son scalpel en main et par chance il a tranché la gorge de son père avant vous lorsqu’il s’est vu pris.
Il allait en faire de même avec vous quand une policière intervenante a réussi à lui retenir le bras.
Elle le tenait, mais pas suffisamment, retournant le scalpel contre lui, il s’est égorgé lui-même.
Lorsque je suis arrivé, vous étiez couverte de sang, mais la policière aidée de deux de mes adjoints vous a décroché.
Elle a constaté que votre sein avait été amputé.
Par chance, elle était secouriste, elle a eu le réflexe de me demander un des sacs à pièces à conviction et a envoyé un de nos gars chercher de la glace dans la cuisine.

Je porte ma main à mon sein, ça me fait mal.

• Soyez sans crainte, tout va bien, nous avons fait intervenir un chirurgien de cet hôpital dès que vous avez été amené.
Il vous a greffé votre mamelon, à part une petite cicatrice, vous serez une femme normale dans quelques semaines.

Il a raison, une femme normale, mais une pute.

• Nous tenons à votre disposition, le piercing récupéré dessus.
Il vous a laissé les autres, vous nous excuserez, nous avons vu celui sur votre sexe, comme vous étiez suspendue nue.
Si c’est votre truc, vous pourrez les garder, mais le chirurgien, qui va venir vous voir, va vous conseiller d’éviter de remettre définitivement celui de votre sein greffé.

Lorsqu’il me parle de mes piercings, je sais que je vais tous les ôtés.
Je suis passé si près de la mort que la prostitution s’est terminée, je vais revenir à une vie dite normale.
Christophe sans avoir l’air d’y toucher avait fait de moi ce qu’il voulait, j’étais tombé dans ses filets en courant et de moi-même.

• Nous avons arrêté les participants à ces orgies.
Tous semblaient ignorer ce qui se pratiquait à l’étage.
• Les piercings, c’est la femme d’un couple présent la première fois où j’ai été amené les yeux bandés, qui me les a posés, je dirais même imposés !
• Oui, Steeven et Solange, permettez-moi de garder leur nom sauf si vous le connaissez ?
• Non, dans ma tête, je les appelais Marie-Chantal et Victor.
• Ça leur convenait très bien, celle que vous appeliez Marie-Chantal était une médecin réputée à Paris qui a été rayée de l’ordre pour pratique d’actes chirurgicaux illégaux.
Vous me confirmez que c’est elle qui vous a fait ça contre votre volonté ?
Acceptez-vous de signer un procès-verbal l’attestant, elle risque gros, surtout qu’on la soupçonne d’être partie prenante dans toute cette affaire.
Ce serait eux qui auraient mis les propriétaires du manoir et Christophe en contact, elles étaient toutes les deux maîtresses du garçon.

Je découvre l’une des facettes de Christophe, en plus d’un fumier tortionnaire, il était un chaud lapin se sautant de vieilles rombières.
Il avait tous les défauts, proxo, chronophile, bien que parmi mes clients comme je l’ai dit, j’ai des clientes aussi vieilles que Marie-Chantal.

• Bien, je vous laisse, vous passerez au commissariat quand vous sortirez, pour signer tout ce que nous vous présenterons comme procès-verbaux.
• Je peux vous poser une question, je travaillais et je vivais avec Laurence, je dirais...
• Une prostituée, dite le, je pense que vous voulez savoir si elle était partie prenante dans ce qui vous est arrivé.
Il va sans dire que nous avons investigué de ce côté, à part son métier normalement déclaré en payant ses impôts, tout est clean.
La prostitution étant tolérée en France, seul le racolage sur la voie public étant répréhensible, tout va bien, à vous de voir si vous voulez persévérer dans ce milieu glauque ou à tout instant le danger peut survenir.
Mais moi ce que je vous en dis !

L’inspecteur en est resté là, le chirurgien est venu, je lui ai fait enlever tous mes piercings.
Il a eu un regard bien différent que celui d’un homme de médecine, mais il est resté stoïque au dernier moment.
Étant seul dans ma chambre, qu’aurais-je faite s’il m’avait placé deux doigts voire trois.
Lorsqu’il me quitte avant la venue de l’infirmière qui m’a refait mon pensement, mon sein étant dans des drôles de couleurs, c’est moi qui me passe un doigt, soulagée que tous fonctionnent normalement.
Je suis à deux doigts, non à un, de crier de plaisir lorsqu’un début d’orgasme me ravage.

• Ma chérie, comment vas-tu, l’inspecteur qui s’occupe de ton affaire, m’a autorisé à venir te voir, je suis contente que tu t’en sois sortie sans plus de mal.

Laurence est là, c’est elle qui est venue jusqu’à Tour pour me ramener en convalescence à Paris.
Chez-elle, je veux dire chez nous, je vois des journaux qui ont fait leur chou gras de mon affaire.
On parle d’une jeune étudiante à deux doigts d’avoir été la neuvième victime.
Tient, Christophe ou Douglas dans ma mémoire avait parlé de sept filles torturées et tuées.
Je trouve la raison dans celui du lendemain, les propriétaires du manoir avaient une servante qui dans les premiers jours avait compris ce qui se passait chez ses patrons.
Ce qu’elle ignorait, c’est que lorsqu’elle en a parlé à son amant, Christophe, elle signait son arrêt de mort.
Aucune recherche pour elle, car elle était pupille de la nation habitant chez ses patrons.
Dans tous ce fatras, des personnes près de la médecine, mais aussi de la politique, se sont trouvées incriminées.
Je comprends pourquoi une petite pute comme moi est passée au travers du prisme médiatique.
Pourtant avec mon bas de laine une fois reçu à ma thèse sur le nombre de petits poids dans une boîte d’un kilo, attention des petits poids extra fin, j’ai quitté Paris pour Bordeaux.
Je me suis payé une maison ou j’ai ouvert mon cabinet.

• Chantal, soyez sans crainte, je vous sens sur la défensive, vous pouvez tout me dire si vous voulez que je puisse vous aider.
• Merci, je me suis prostituée pour me payer es études.

J’ai l’impression que cette jeune fille de dix-neuf ans est venue pour me provoquer.

• Non, une seule fois, mais depuis je suis mal, j’oscille entre recommencer où me suicider.
• Je pourrais vous dire d’éviter le suicide, il y a une vie après les erreurs que l’on fait.
Pourquoi cette fois-là ?
• Pour payer mes études, j’avais faim, un vieux monsieur l’a vu, il m’a offert un repas et auprès de l’argent pour coucher avec moi.
C’était abject, j’étais vierge, alors soit je me tue, soit j’en recherche d’autres, car sinon je vais devoir devenir caissière à Carrefour.
• Que faite vous comme études ?
• Je voudrais devenir chercheuse pour le téléthon pour les maladies orphelines des enfants, mais ce sont de longues études et qui coûtent cher.
• Relève-toi, la séance est terminée.
Ça te dirait que je te paye un bon restaurant, j’en ai testé un non loin d’ici.

Voilà, ma vie a changé d’orientation quand j’ai quitté Paris et le soir dans ce qui doit devenir notre lit.
C’est quand nous sommes nues, lovées dans les bras l’une de l’autre qu’elle me demande ce qu’il m’est arrivé à mon sein au moment de le mettre dans sa bouche.
Elle le caresse, il réagit.

• À toi, ma chérie, je veux bien tout te raconter.

Voilà, j’ai gagné du fric avec mes miches, assez pour payer ses études à ma nouvelle amie, bien que je prenne bien du plaisir à lui faire aimer les filles.
Lui payer ses études, ce sera ma contribution à ma rédemption.
De toute façon, j’en ai assez pour deux, surtout avec mon métier et la loi de l’État donnant le droit à des heures de psy en cas du mal être ambiant suite au covid.
Ce que je découvre en plus de l’amour avec Chantal, c’est qu’il y a une vie après la prostitution.

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