COLLECTION ZONE ROUGE. Prudence, l’iroquoise. Fin de la saison I (3/3)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Prudence, l’iroquoise. Fin de la saison I (3/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-08-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Prudence, l’iroquoise. Fin de la saison I (3/3)
Prudence, mes parents m’ont appelée par ce prénom, mais dans le choix que je viens de faire, le suis-je vraiment ?
Changement de tenue, plus pratique pour marcher et nouveau look.
Lorsque je quitte le squat, un vieux sac à dos sur le dos
• Rocco, qui est Henriette, comment s'est elle retrouvée à dormir dans votre squat ?
Pendant que tu finissais de te préparer, elle est partie comme des millions de femmes qui prennent les transports en commun tous les jours !
• Henriette a un métier, elle travaille dans un hôpital parisien.
Il y a plus d’un an, son mari a demandé le divorce et l'a obtenu sous un sombre motif.
Elle a perdu logement et enfants.
Au début, elle s’est retrouvée à dormir dans sa voiture.
Lorsque le squat que nous venons de quitter a été ouvert, elle y a trouvé cette place.
• Je comprends pourquoi elle m’a donné trois boîtes de pilules contraceptives.
Elle m’a dit que tu savais qui voir à Avignon pour ce genre de chose.
• On dit toujours que les gens sont individualistes dans notre pays.
C’est vrai pour certains, mais si tu savais les réseaux qui existent où plein de gens viennent en aide à des personnes en rupture avec notre société de consommation, tu serais étonnée.
Oui, des Henriette, j’en connais une dans la plupart des villes que nous traverserons.
De Paris, nous allons marcher vers Dijon, à Beaune, j’ai un point d’attache que je souhaite te faire connaitre.
• Nous sommes arrivés, j’habite dans l’immeuble d’en face, je vais pouvoir récupérer mes chaussures de randonnée avec des chaussettes à ma pointure.
J’en profiterai pour faire une visite dans le bureau de papa.
Il y a la bonne à cette heure, je sais ce qu’elle fait le matin quand tout le monde est absent.
• Tu es magnifique avec ta nouvelle coupe de cheveux, tu es méconnaissable.

Je laisse mon sac sur le banc dans le square voisin de notre immeuble dont mes parents sont propriétaires.
À part les chaussures que j’avais hier quand je suis restée avec Rocco et où il m’a faite femme pour mon plus grand plaisir, une autre jeune femme du squat, s’est occupée de mes cheveuxElle me les a teints en brun et à l’aide de ciseaux et d’un rasoir, elle m’a fait une coupe à l’iroquoise.
Rasée sur les côtés, une crête sur la tête et comme les miens étaient longs, elle m’a laissé la mèche dans le prolongement de la crête rouge, sur l’arrière.
Moi-même en me regardant dans un bout de glace brisée, j’ai failli me dire « bonjour mademoiselle qui êtes-vous » !

• Brutus, soit sans crainte, je vais chercher des affaires et je reviens.

Notre pauvre chien me voyant partir après avoir posé mon sac pleure.
Je m’abaisse à sa hauteur et je lui prends la tête dans mes bras.
Un baiser sur sa truffe et notre pépère se recouche au pied de Rocco.
Qui un jour a donné le nom de « bêtes » aux animaux et spécifiquement aux chiens.
Je tape le code de la porte et je rentre.
J’entre dans le saint des saints, par la porte du palier menant à nos appartements avec ma clef.
J’entends Alice la bonne dans la cuisine.
Je sais être tranquille, le vendredi, papa dirige son conseil d’administration à cette heure et maman est chez son esthéticienne à se faire raser la chatte.
J’ouvre la porte du placard où se rangent les chaussures.
Les chaussures de marche sont là, je les récupère avec un sac, j’aurais d’autres choses à y mettre bien que Rocco m’ait prévenu qu’il fallait faire attention au poids de nos sacs à dos.

Ces chaussures ont une histoire, il y a deux ans, nous sommes allés à Annecy avec la chorale en journée découverte fin mai.
Nous sommes partis en car pour cinq jours.
Maman a trouvé le moyen de me ridiculiser en m’achetant pantalon et anorak comme si nous étions en hiver.
J’étais la seule avec un tel accoutrement.
Le car nous a déposés à la station de ski du Semnoz et nous sommes montés à pied sur 200 mètres environ vers des Yourtes pour y passer la nuit.
Tous étaient en basket, Jean et haut ou chemise pour les garçons.
Depuis les chaussures sont là à m’attendre.
J’en profite pour récupérer un poncho que j’ai dû mettre une seule fois lui aussi.
Sur mon chemin toujours petite souris, je rejoins le bureau de papa.
Je sais ce que je vais chercher, je me dirige vers son bureau, j’ouvre le tiroir central et je récupère une petite clef.
J’avance vers la cheminée ou je sais trouver une boîte.
Je l’ouvre, je suis déçu, je l’ai ouverte plusieurs fois, il y avait toujours 2000 à 2500 €.
Là, j’en récupère 1250, mais c’est toujours ça.
C’est à ce moment que j’entends une voix que je connais trop bien, papa.
Il est dans le couloir menant à cette pièce.
Je cherche ou me cacher à part sous le bureau, aucun autre endroit.
Je fonce, je referme le tiroir au passage et je plonge sous le bureau digne d’un ministre.
Merde, j’ai l’argent dans la main, mais la clef est restée sur la boîte ouverte.
La porte s’ouvre, je suis cachée.

• Entrée inspecteur, je vais vous donner la photo dont vous avez besoin pour votre enquête.
Trouvez et ramenez-moi de bonnes nouvelles de ma fille, cette petite écervelée nous a tenus éveillés toute la nuit !
Nous avons essayé de l’appeler sur son portable, pour finir de nous apercevoir qu’il était resté sur sa table de nuit.
• Dommage, je vais tout de même le récupérer pour l’analyser.
Je vais voir qui elle fréquentait.
• Tenez, prenez-le, je l’ai amené sur mon bureau, ce matin avant de partir.

D’un coup, je vois les chaussures impeccables de mon père avec ses bas de pantalon.
S’il s’assoit, il va s’apercevoir que je suis là.
Il reste debout et je l’entends faire du bruit au-dessus de ma crête-de-coq.

• Voilà la photo, une petite blonde.
• Merci, le commissaire m’a détaché sur la recherche de votre fille.
Il vous à la bonne, pour les disparitions, en temps normal on commence une enquête 48 heures après la déclaration de disparition.
Neuf fois sur dix, elles reviennent chez papa maman dans les 24 heures après avoir passé un petit moment avec un beau garçon.
• Vous vous trompez inspecteur, nous élevons Prudence dans le respect des valeurs du mariage.
Elle a déjà rencontré son futur époux et elle s’isolera avec lui le soir de ses noces.
• Vous m’avez bien dit qu’elle avait 16 ans.
• 17 très exactement le 14 juillet.
Vous savez inspecteur, ma fille est comme sa mère, très dépensière de l’argent que je gagne, je la vois mal, se sauver avec un inconnu.
Regardez ma femme, sa fille a disparu et au lieu de m’aider à la retrouver, elle se fait épiler le vagin, dans un institut de beauté près de l’opéra.
• Vous venez de me donner une indication, qui est ce jeune homme, je vais aller l’interroger.
• Benoit, c’est facile, vous allez rive gauche sur les quais de seine face à notre cathédrale bien malade et vous verrez le signe des notaires au-dessus d’un porche, c’est là.
L’étude et leur logement, nous y avons mangé dimanche.

Eh ! papa tu as la tête de travers, fuguer avec Benoit quelle horreur.
Non, c’est Rocco qui m’enlève et c’est Rocco qui a fait de moi une femme.
Par compte, que mon père me compare à ma mère, quand je me serai éclipsé, j’espère qu’il se souviendra de ce qu’il vient de dire.
Moi, une petite bourge capricieuse, j’ai mal à ce que je suis et surtout ce que j’ai été.

• Descendez, je vous rejoins, j’ai des consignes à donner à notre bonne si Prudence réapparaissait.

Ça bouge, l’inspecteur doit quitter les lieux, par contre j’entends Alice qui arrive à l’appel de papa.

• Elle nous emmerde, cette petite conne à disparaître, à cause d’elle, cette semaine, il m’est impossible de te baiser.
Embrasse-moi petite salope, putain tu avais suivi mon conseil, tu as oublié de mettre une petite culotte.
• Arsène, on se rattrapera ce soir, je laisserais ma porte ouverte.

Ça c’est une information.
Depuis quand mon père monte-t-il tous les soirs dans les appartements de la bonne ?
Ça fait deux ans que maman l'a engagée en la logeant dans les chambres aux derniers étages.
On me dira, il a bon goût, mince, dire qu’elle a failli être la première, il y a trois jours. Je préparais mon épreuve de Français qui risque de m’attendre longtemps quand je me serai éclipsée du merdier où je me suis mise en venant chercher mes chaussures.
Elle avait frappé et m’avait apporté un plateau pour mon petit déjeuner, moi qui le prends toujours dans la salle à manger.
Je l’ai remerciée, elle m’a mis la main sur ma main.
Je rigole maintenant de la réaction que j’ai eue en l’enlevant précipitamment.
Elle a semblé surprise et est partie se levant rapidement.
Je parlais d’oie blanche, maintenant après que ma vie ait évolué, je suis certaine que si j’avais compris j’aurais eu un rapport avec cette jeune femme.

Il quitte le bureau, j’entends la porte du palier claquer.
Je reste deux secondes, Alice a dû retourner à sa cuisine.
Je sors de mon trou, j’ouvre la porte, personne pour me gêner.
Je rejoins ma chambre, je vais dans ma commode et je récupère cinq paires de chaussettes épaisses.
Elles font partie de mon expédition à Annecy, ma mère les avait achetées avec les chaussures, on sait à quoi elles ont servi.
Papa a raison sur un point, elle est dépensière, si nous avons un invité pour déjeuner, un kilo de rosbif suffirait, elle en prend trois.
Les chaussettes, c’est pareil, mais je vais faire une longue marche et elles me seront d’une grande utilité.
Une seule chose me chagrine, mon portable, je pensais le récupérer, j’étais déjà au lycée quand j’ai vu que je l’avais laissé sur son chargeur.
Il est vrai que j’étais perturbée suite à ma rencontre avec Rocco.
Je vais pour partir, je viens d’entrebâiller la porte de ma chambre pour voir si la petite salope qui se farci papa essayant certainement avec moi quand de nouveau j’entends la porte du palier s’ouvrir.

• Alice ?
• Oui, Odile, je suis là.
• Viens, j’ai le sang retourné, je suis partie précipitamment du salon de beauté.

Je m’attends à ce qu’elle dise son anxiété à ma disposition.
Je suis rapidement détrompée.
Maman relève la jupe de son tailleur, s’appuient les fesses sur la table Empire de l’entrée.

● Bouffe-moi la chatte, à cause de cette petite conne, mon mari est resté plus longtemps dans son bureau à téléphoner.
● Moi aussi Odile, tu m’as manqué.

La scène à laquelle j’assiste est édifiante à voir, pour moi qui m’éveille au sexe.
Alice se baisse jusqu’au sexe de maman et commence à la lécher.

● Putain que c’est bon, continue petite salope, ta langue est divine, ça me calme les nerfs...



La saison I se termine, il est vrai que Prudence découvre bien des secrets en peu de temps.
Nous la retrouverons rapidement dans une deuxième saison de ses aventures.

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Texte coquin : COLLECTION ZONE ROUGE. Prudence, l’iroquoise. Fin de la saison I (3/3)
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