Complot pervers

- Par l'auteur HDS Veilleur -
Récit érotique écrit par Veilleur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Complot pervers Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-08-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Complot pervers
- Oublions-les . . . Demain, il faut choisir la destination de notre voyage de noces. As-tu consulté les prospectus?
-Entre Grèce, Egypte, Tunisie, Turquie ou Maroc que préfères-tu?
-J’ai visité la Grèce.
-Roger et Juliette voulaient nous servir de guides en Tunisie, ils ont déjà leurs billets.
-Est-il indispensable de subir leurs ritournelles, de les entendre démontrer notre peu de chances de vivre longtemps ensemble? Ne me dis pas que tu as besoin de ces deux malfaisants pour tenir la chandelle ou border le lit nuptial. Ils me sortent par les trous de nez. L’Egypte m’attire, je remonterais volontiers le Nil, mais le moment est-il bien propice au tourisme? La révolution gronde. Et le Maroc?

Nous avons eu raison de boucler la maison: deux portières de voiture claquent. On sonne, on sonne encore. Le doigt appuie longuement. On appelle:
-Sylvie, tu es là? Montre-toi. Paul, allo, Paul.

Ils sont deux, commencent le tour de la maison, cognent sur chaque volet et Roger appelle. Ils reviennent devant le sas et passent leurs nerfs sur la malheureuse sonnette. Un individu peste:-Bon dieu, elle n’est pas là. Comment as-tu fait pour la laisser filer; tu t’es absenté?
-Je suis allé au PMU, mais pas plus de cinq à dix minutes. Le temps de déposer ma grille, je n’ai même pas bu une bière.

Sylvie me souffle: c’est André.

-Fallait pas, tu devais les surveiller. Que va dire Gilles? Ca va barder. Tiens, le voilà, il s’impatiente. Merde, tu vas à la voiture, ça vaut mieux pour toi, attends-moi.
-Alors, ils ne sont pas là?
Sylvie ouvre de grands yeux: « C’est Gilles ».
-Non, il n’y a personne; tu veux que je force une porte?
-Pas question. Rien d’illégal. C’est con, on avait l’occasion de dégoûter définitivement le cocu. Avec le programme de Juliette, bien épicé, Sylvie lui serait apparue comme la reine des salopes, tripoteuse de couilles, branleuse de bite, suceuse de glands et, une fois bien chaude, baiseuse universelle, offerte à tous et couverte de sperme. Juliette est parfois géniale, je le reconnais.
-Je sais, c’est ma femme. Mais tu l’inspires et elle sait mettre en musique tes idées les plus tordues. Hélas, ce n’est pas aujourd’hui que nous coincerons Sylvie. Je me la serais bien payée pour te remercier de ton intérêt pour ma femme. André et Paul seront déçus de ce coup raté, ils espéraient se la faire des deux faces depuis si longtemps. Mais un jour, Sylvie nous reviendra et ce jour là, je te le jure, nous lui ferons sa fête.
-Dommage! Paul immobilisé par les furies aurait ensuite plaqué vite fait la fiancée aux yeux bandés, braillant ses orgasmes successifs. C’était bien imaginé de lui laisser croire qu’elle commençait avec son fiancé et de l’encourager en criant « Paul » alors qu’un autre la culbutait et la bourrait, puis un autre et encore un. Aurait-elle reconnu son ex mari qui la défonçait avec rage? Evidemment lors de la double pénétration elle aurait fini par comprendre, mais trop tard pour pouvoir s’arrêter. Je la connais trop bien pour la croire capable de s’arracher au plaisir une fois pénétrée par une bonne queue.
-Il me connaît bien mal-Après chaque brouille, je savais la faire reluire et je la récupérais à coups de zizi dans la zézette. Sauf depuis ce cocu de Paul. C’est une ardente, une chaude. Tu verras le jour où nous l’attraperons. Alors, prise entre toi et moi, elle voudra jouir et réclamera plus de vigueur. Crois-moi, je me serais régalé à la fourrer avec énergie. Je lui aurais fait regretter le bon vieux temps, je lui aurais fait son petit, je l’aurais comblée, remplie de sperme, fait hurler de bonheur, je l’aurais…-Pourquoi me fais-tu les dents longues. Je croyais toucher au but, baiser enfin cette nana dont la voix suffit à me faire bander. On pourrait reporter la séance à demain ou après-demain?
Je ne suis pas le seul à la désirer. Mais tout en les écoutant, je suis le seul à la tenir contre moi. Son corps tremble dans mes bras, sa déception est si brutale. Dehors l’échange continue.
-Non, on va aller s’amuser sans elle. Mais ce crétin d’André va payer. On va le ligoter sur une chaise, il ne pourra rien faire et devra regarder et tirera la langue. Et toi, pour payer ce ratage, tu devras t’envoyer publiquement sa grosse Marthe. Si, ne discute pas, tu as été nul sur ce coup, c’est ta punition: Marthe et ses cent cinq kilos à remuer, à pétrir, à bourrer comme un étalon, pendant que je gâterai ta Juliette. Maintenant il va falloir sortir la grosse artillerie pour empêcher ce foutu mariage. Il faut que cette fille de pute paie notre divorce.
-Quand je pense à tous les efforts que j’ai faits pour les séparer. Elle est follement amoureuse. A plusieurs reprises je lui ai proposé la botte sans succès; elle ne veut pas coucher. Un soir, dans ta maison, dans la chambre du bas, j’ai cru qu’elle allait céder, j’ai senti un flottement dans sa résistance mais l’autre imbécile est arrivé juste comme je la ployais sur le lit. Elle disait non, mais ses forces l’abandonnaient, dans la lutte elle rougissait mais s’essoufflait, j’avais placé ma jambe entre ses genoux et elle allait se rendre quand Paul a appelé. Au son de sa voix elle a retrouvé assez d’énergie pour se dégager et me repousser.
Sylvie me fait signe que ce n’est pas vrai et murmure-Il se vante pour se faire valoir aux yeux de Gilles.
Roger relance:
-Je lui ai souvent déconseillé le mariage avec un cocu forcément trop jaloux, je lui ai soufflé de rester à la colle, je lui ai même proposé de lui faire un rejeton. Rien. J’ai désorganisé ses soirées, inventé une histoire de compensation de cours pour qu’il suppose qu’elle le trompait avec moi le soir, j’ai fait déplacer une réunion de profs pour la mettre en retard à ses rendez-vous. On l’a entraînée seule à l’achat de sa tenue de mariage, on a espionné ses sorties pour les emmerder au théâtre ou au bal. Enfin, hier, en dansant, j’ai cru toucher au but en lui faisant manquer à sa règle. Ah! Je tiens peut-être un filon: Elle m’a fait une confidence intéressante…
Une moto passe au ralenti, nous n’entendons pas la suite. Sylvie broie ma main. Penchée en avant derrière le volet fermé, elle relève le bas de sa robe, fait glisser sa culotte, prend appui sur la banquette de fenêtre, tend ses fesses divines et m’ordonne:-Prends-moi, dis-moi que tu m’aimes et que tu ne les crois pas. Je t’aime et je ne t’ai jamais trompé avec ce Roger.
C’est fou, ils vont nous entendre. Elle insiste, son regard est décidé.
Roger continue:
-Cet abruti ne bouge pas, ne se fâche pas, il est mou comme une chiffe. Qu’est-ce qu’elle peut lui trouver? Serait-elle devenue frigide? Se coller avec un cocu, quel manque de goût.
La chiffe molle bouge, je suis bien planté dans le sexe offert de Sylvie, collé à la croupe avantageuse. Frigide parce qu’elle couche avec moi et parce qu’elle se passe de ces deux bavards? Ce n’est pas mon impression, alors que je lime calmement, je glisse en souplesse dans le conduit chaud qui m’attendait. Sylvie furieuse contre les deux zigotos qui la tourmentent depuis des semaines, n’a pas besoin de lubrifiant. Sa gaine élastique me communique son feu. Elle est amoureuse de moi, je lui donne le meilleur de moi. C’est la première fois que debout nous sommes l’un dans l’autre devant une fenêtre, à écouter parler de nous. Peu importe leur discours, nous nous laissons emporter par notre envie de nous prouver notre amour réciproque. Sylvie creuse ses reins, balance sa croupe en cercle autour de mon moyeu ravi.
Dehors la discussion se termine. Gilles parle, l’ex mari a une voix que je reconnaîtrais entre mille depuis qu’il a brisé mon foyer en séduisant Rose à la cuisse légère.
-Bon, on ne va pas continuer à se les geler, c’est fichu pour aujourd’hui: la garce a senti que ça se passerait mal pour elle. Ce n’est que partie remise. C’est reculer pour mieux la sauter. A bien y réfléchir, ne serait-il pas plus judicieux de l’entraîner à l’adultère après ce mariage: Paul serait doublement cocu? Faute de la baiser, je lui baiserai la gueule. Allez, à la fête, je sens que nos femmes auront du plaisir. Je veux les voir pisser de bonheur. Et si tu refilais une gamine à ce cocu, ça marcherait peut-être mieux dans ce sens? De la chair fraîche, encore acide, un tendron auquel il ne pourrait pas résister. Cocue une deuxième fois, Sylvie le quitterait.
-Juliette lui en a mis une dans les pattes hier au bal, pas n‘importe laquelle, notre fille aînée; une sacrée rapide pourtant. Ce cocu n’a pas marché. Ce sont deux amoureux fous. La gamine de 17 ans s’est ouvertement offerte, l’a flatté, lui a proposé une virginité supposée mais perdue depuis belle lurette. Il n’a même pas relevé. Ma fille en a pleuré de rage. Elle se croyait irrésistible. J’ai dû la consoler après le bal, avec la bénédiction de ma femme. Tu aurais vu frétiller la sauterelle quand André l’a prise sur le capot de ma voiture sous les yeux de Juliette qui se masturbait sur son siège. Une chaude de partout, qui sait remuer autre chose que les sentiments. Nous l’avons élevée pour qu’elle agisse librement, sans tabous idiots. Elle dépasse toutes nos espérances.
Oh! Les parents indignes! Malgré notre indignation, nous parvenons au plaisir partagé et Sylvie ne ressent plus l’envie de se retenir. Elle gémit, se plaint bruyamment sous mes coups de boutoir et se met à crier sans discrétion-Oui, mon chéri, vas-y, plus fort. Ah! Que c’est bon, encore. Tu entends Gilles? Je jouis!
C’est de la provocation. C’est la première fois que je sens et son plaisir et sa rage s’allier pour défier les auteurs de tant de complots.
Ils s’éloignent, sidérés d’avoir dévoilé leurs vilains plans.

-Ciel! Il est beau, l’ami sincère, le collègue enseignant si attentionné. Il est aux ordres de mon ex mari. Gilles est aux commandes, dans l’ombre et dirige les attaques contre notre couple. Pour lui, Roger m’a manipulée. Par touches successives, il a rendu ta vie difficile, mon pauvre amour. Il a fait le nécessaire pour te décourager. Mais c’est un vantard, tu as assisté à la scène de la chambre, tu sais qu’il n’a jamais eu l’avantage, il ne m’a pas couchée sur le lit, je n’ai pas faibli. Quand j’additionne tous ces détails, je me rends compte de ma stupidité. Je marchais dans ses plans et tu encaissais les coups, sans te plaindre ou presque. Oh! Que je t’aime. Pauvre chéri pardonne-moi. Tu as eu une patience incroyable.
-Plus d’une fois j’ai failli te quitter. Il me devenait insupportable de te voir soumise à leurs désirs. Comment ne pas imaginer le pire. Il avait ton oreille, il pouvait aussi te posséder. J’ai douté, j’ai souffert, c’est vrai. Je l’ai d’ailleurs manifesté par ma mauvaise humeur. Finalement ce Roger travaille pour Gilles et un peu beaucoup pour lui. Gilles a dû lui promettre de te livrer à lui. J’ai même cru comprendre qu’ils comptaient coucher avec toi ensemble, l’un par devant, l’autre par derrière. Et l’organisatrice des festivités s’appelle Juliette. La bonne conseillère aurait trouvé le moyen de te soumettre aux caprices des mâles de la troupe. Méfie-toi d’elle à chaque instant.
-Gilles est mû par un esprit de vengeance et non par amour. Tu as entendu, il veut me faire payer le divorce. Me salir à tes yeux, te forcer à désespérer et à m’abandonner. C’était l’enjeu de leur fête. J’ai eu chaud. Merci d’avoir refusé de m’y accompagner et de m’avoir ainsi protégée.
-Et la semaine risque d’être dure. Ils vont « sortir la grosse artillerie ».Il va falloir s’accrocher. Faisons ce que nous avons prévu, mais nous devons refuser toute décision nouvelle. Je ne tiendrai aucun compte de leurs provocations, je ne dévierai pas du but.

-Je serai plus attentive pour éviter leurs pièges. Nous avons un avantage sur eux désormais, nous connaissons leurs intentions et nous savons qu’ils sont prêts à tout pour réussir. Ils savent que nous les avons entendus, ils se savent découverts, ça doit les ennuyer. Je te jure que je ferai attention. Au moindre doute, je viendrai t’embrasser pour t’alerter.
-C’est un excellent signal. J’en ferai autant. Oublions les incidents passés. Je te fais confiance, fais-moi confiance et n’oublie jamais que je t’aime.

A trop vouloir nous séparer, ils nous ont rapprochés, moralement et physiquement. Dommage pour eux, ils n’assisteront pas aux manifestations de tendresse et d’amour de cet après-midi. Point n’est besoin d’être deux pour faire jouir la personne qu’on aime. C’est le compliment de Sylvie heureuse sous moi.

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