Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1175)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-06-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1175)
Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1175) -
… mon désir d'être avec Monsieur le Marquis, en devenant Sa soumise…
De retour devant le perron, c'est avec un certain bonheur que je retrouvais les sols lisses et la protection des murs contre le vent et le froid en retournant à l'intérieur du Château. J'avais la certitude que le fantôme de Monsieur le Marquis D'Evans était là près de moi, ne m'ayant jamais quittée des yeux. La porte du salon était restée grande ouverte. Heureusement, car j'aurais bien été en peine de saisir et d’actionner la poignée avec mes bras et mains ainsi encordés dans mon dos. Tandis que je m'avançais doucement, en proie à une bataille d'émotions mélangées d'angoisses, de honte et d'excitation, je remarquais que mes vêtements laissés de manière dispersée sur le sol, se trouvaient à présent pliés soigneusement, mon smartphone posé dessus, et mes chaussures juste côté, près du guéridon. Celui-ci se trouvait à présent presque au milieu de la pièce, si ce n'est décalé à droite plus vers la cheminée. Et que là où était posé le guéridon, se trouvait à présent une sélection d'accessoires de flagellation; qui a leur simple vue me fit frémir. La simple présence de ses objets ainsi préparés à mon attention, à n'en pas douter, fit croître mon excitation, je dois bien l’avouer. Je ne pouvais nier le plaisir pervers que je prenais à vivre cette expérience insolite et hors du commun.
C’est alors qu'à nouveau, traversant le voile des différentes dimensions dans un éclair vert, furtif, apparut un vélin de papier, qui telle une feuille morte tombant d'un arbre virevolta lentement devant mes yeux, jusqu’à se poser doucement sur le sol. Dans l'impossibilité de m'en saisir pour le lire, il me fallut m'agenouiller devant celui-ci et me pencher en avant pour y lire son message :
- Vous voir ainsi, vous exhiber dans la nuit sous le feu des lumières fut des plus merveilleux, vous êtes si belle ! Je suis sûr que cela vous à exciter, n'est-ce pas... N'avez-vous pas envie à présent d'être fessée, cravachée, fouettée ? Sauriez-vous à même d'endurer votre punition et ainsi gagner le privilège de devenir l'une de Mes soumises ?... et de rajouter votre nom à la longue liste de toutes celles et ceux qui ont goûté au bonheur et à l'infini plaisir de Me servir un jour ? ... Mais si vous hésitez encore, où ne vous sentez pas à la hauteur... dans ce cas partez à jamais…
- Maintenant que j'y repense, dit Carole en arrêtant là un moment le récit de son histoire, on aurait dit un choix à la Matrix avec Morpheus qui propose la pilule rouge ou bleue. Sauf que la scène que je vécus alors était plus du genre érotique bdsm, m'offrant de découvrir les tourments, humiliations et plaisirs de ce que serait d'être une esclave, mais non plus à travers mon imagination à la lecture de ses histoires sulfureuses, mais de manière réelle en les vivant par moi-même. Et de plus est contrairement à Néo, je savais où me conduirait le tunnel du lapin blanc d’Alice au Pays des Merveilles et comme lui c'est librement, de ma propre volonté et en pleine connaissance de cause que je fis mon choix.
Carole sourit à Sandra, qui la regardait effarée comme si elle écoutait les propos d'une illuminée.
- Je comprends ta réaction ! J'aurais certainement eu la même si notre rôle était inversé. Une femme qui tombe amoureuse d'un fantôme, on ne voit cela que dans les films. Pourtant c'est ce qui m'est arrivé. À l'instar de madame Muir dans le film de 1947 "les aventures de Madame Muir.", je suis tombée amoureuse du fantôme de mon doux Maître le Marquis D'Evans. Bien que j'en n’étais pas encore totalement consciente à ce moment-là. Moins par son physique, même si... que de par sa personnalité, son charismatique, sa bienveillance et sa passion pour l’Art de la Domination/soumission...
Carole se tue, fermant les yeux, semblant en proie à un sentiment de bonheur et presque d'extase au souvenir d'un événement auquel lui faisait penser ses propres mots
- N'essaye pas de rationaliser ce que je te dis. Je veux dire, ne cherche pas à trouver une signification immédiate à ce que je te raconte. Contente-toi d'écouter et peut-être cela ouvrira-t-il les portes de ton esprit… Bon où en étais-je ? Ah oui... !, Et Carole reprit son récit.
Près de la ville de Villefranche-sur-Saône, au sein d'une immense forêt beaujolaise se trouvait donc ce Château illustre semblant abandonné et ignoré depuis si longtemps. Pourtant au cœur de ce vaste Château se trouvait dans un âtre, un feu dansant en liberté sous le manteau d'une grande cheminée, symbole immortel de l'âme de Monsieur le Marquis D'Evans. Éclairant la pièce sombre d'une lumière légèrement ambrée, donc les ombres des flammes ondulaient sur le corps nu d'une jeune femme, à la peau moirée de sueur, attachée là debout en croix au milieu de la pièce. Les yeux bandés, elle se tenait là frémissante à demi inconsciente le corps comblé de soumission et de jouissances multiples...
- Mmmhhh " fit Sandra en secouant la tête.
- Oh... tu as raison ! J'ai sauté un passage ! Merci de me le faire remarquer !, dit Carole avec un grand sourire, je reprends...
Dès mon assentiment, à continuer et a endurer après l'humiliation, la douleur... Le noble spectre m'a libéré des cordes et m’a bandé les yeux. M'ordonnant à prendre place devant la cheminée, légèrement penchée en avant, mains posées sur son manteau, cuisses largement écartées... Jamais je n'aurais pensé être capable d'autant de docilité... Sans même qu'il me touche, je sentais qu'il me désirait, j’avais l’impression de sentir son souffle dans mon cou, sur ma nuque. Appelle ça un sixième sens si tu veux, mais moi je s'avais qu'il avait envie de moi... parce que moi-même j'avais envie de Lui. Je suis sûre que comme moi, il ressentait mon désir. Cette exhibition solitaire qu'il m'avait imposé comme épreuve, m'avait enflammé et rendu impatiente de le recevoir en moi. Avec un autre, tout aurait été déjà fini depuis longtemps. Seulement Il n'était pas le premier homme venu, il était l'illustre Monsieur le Marquis D'Evans, un homme d'une Noblesse infime, d’une grande beauté d’âme, mais pas seulement puisqu'Il était également un Grand Maître, un vrai Maître, digne de ce nom. Il était l'héritier spirituel du Marquis de Sade et de son ancêtre qui fut jadis son ami.
Il se tenait là, tout près de moi sans aucun bruit, observant le spectacle de ma nudité et de mon entière soumission... Après avoir de nouveau ressenti son souffle, cette fois sur ma poitrine, plus aucune respiration ne venait trahir sa présence, puisqu'un fantôme ne respire pas, me disais-je … Et pourtant son souffle, je sais que c’était le sien, ça ne pouvait être que le sien ! … Plus de souffle donc, plus rien,… était-il toujours là ? Assurément quand tout d’un coup, je sus qu'il était toujours là... je pouvais le sentir ! Je ne te parle pas de son odeur, fut qu'il n'en eut pas. Mais à nouveau tel un sixième, septième ou huitième sens, je pouvais deviner sa présence et presque...presque l'entendre, me semblait-il. Oui une présence, un sentiment inouï d’être observée, d’être admirée, désirée …
- Vous êtes vraiment très belle ! Je savais qu’un jour je rencontrerais de nouveau une femme aussi désireuse de soumission que Moi de Domination !
Bien sûr, ce n'était pas là les paroles de Monsieur le Marquis, seulement l'œuvre de mon imagination qui me faisait lui prêter ces paroles, enfin c’est ce que je supposais au début, juste avant de me demander si ces mots venaient de Lui et qu’ils étaient transmis par une forme de télépathie paranormale… Pendant un long moment rien ne se passa, comme s'il m'avait oublié là. Mais je savais qu'il n'en était rien. C'était là une sorte de subtile torture psychologique et physique. Car je n'arrêtais pas de penser à ces instruments de flagellation que j'avais vue sur le guéridon et à la douleur que j'allais devoir endurer. Alors que la chaleur du feu dans l'âtre augmentait comme par magie et devenait de minute en minute de plus en plus éprouvant sur ma peau. Tout comme ma station debout, immobile, qui devenait pénible, alors que l'attente et l'appréhension de la souffrance et du plaisir excitant m'étaient plus torturant encore que ne fut ma première correction. Subjectivement, je savais qu'un coup de cravache ou le cinglement d'un martinet pouvait faire souffrir. Mais physiquement, j'ignorais de quelle espèce et intensité de douleur cela pouvaient procurer exactement. Je n'ignorais pas, après la lecture des nombreux récits du Marquis d’Evans, sur quelle partie du corps je pouvais être cinglée. Mais se contenterait-il de corriger ma croupe ? Ou me corrigera-t-il là où ça faisait le plus mal ? Ou là où s'était le plus stimulant et excitant ? Allais-je pouvoir le supporter ? Etait-il possible, ainsi que telles les soumises de ses écrits, que j'en retire du plaisir ? Et qu'elle sorte de plaisir ? De cette sorte de plaisir étrange qui palpitait dans mon bas-ventre depuis que j'avais accepté de m'exhiber et de me soumettre à Ses Volontés.
J'étais à deux doigts de craquer et de me redresser, quand je sentis le contact de la languette de cuir de sa cravache se poser sur la peau de ma cuisse intérieure, me faisant frissonner. Cette cravache était suspendue dans le vide et maintenue à l’évidence par une main invisible. Lentement, Il la fit remonter vers mon sexe, me faisant retenir mon souffle. Seulement, Il évita soigneusement tout contact avec ce dernier, retirant sa cravache, pour caresser de même mon autre cuisse. D'un point de vue extérieur on se serait cru dans une scène d’un film érotico-D/s tel qu'Histoires d'O ". Surtout avec les flammes éclairant mon entrejambes tel un spot triangulaire, m'éprouvant de ses vagues de chaleur, contribuant à l'instar du vent et du froid qui m'avaient secoué quelques minutes plus tôt au délice douloureux des palpitations qui faisaient frémir tout mon corps, frémissements qui me remontaient sur toute mon échine. Je pouvais presque ressentir le plaisir à venir brûlant, érotique, sensuel et intense, tel ce feu en face de moi.
Jamais encore je n'avais éprouvé une telle appréhension mélange de peur et de désir à la fois. De peur, du faite de cet instrument qui à tout moment pouvait s'abattre sur ma peau durement et le désir du fait de ses caresses du bout de cette bande de cuir qui me faisait frissonner délicieusement à faire réagir mon bas-ventre. Avec un autre je ne sais si j'aurais accepté cela. Mais avec Monsieur le Marquis, je ne saurais dire pourquoi, je me sentais totalement en sécurité et en confiance, prête à m'offrir et à me perdre dans la volupté du vice…
(A suivre …)
… mon désir d'être avec Monsieur le Marquis, en devenant Sa soumise…
De retour devant le perron, c'est avec un certain bonheur que je retrouvais les sols lisses et la protection des murs contre le vent et le froid en retournant à l'intérieur du Château. J'avais la certitude que le fantôme de Monsieur le Marquis D'Evans était là près de moi, ne m'ayant jamais quittée des yeux. La porte du salon était restée grande ouverte. Heureusement, car j'aurais bien été en peine de saisir et d’actionner la poignée avec mes bras et mains ainsi encordés dans mon dos. Tandis que je m'avançais doucement, en proie à une bataille d'émotions mélangées d'angoisses, de honte et d'excitation, je remarquais que mes vêtements laissés de manière dispersée sur le sol, se trouvaient à présent pliés soigneusement, mon smartphone posé dessus, et mes chaussures juste côté, près du guéridon. Celui-ci se trouvait à présent presque au milieu de la pièce, si ce n'est décalé à droite plus vers la cheminée. Et que là où était posé le guéridon, se trouvait à présent une sélection d'accessoires de flagellation; qui a leur simple vue me fit frémir. La simple présence de ses objets ainsi préparés à mon attention, à n'en pas douter, fit croître mon excitation, je dois bien l’avouer. Je ne pouvais nier le plaisir pervers que je prenais à vivre cette expérience insolite et hors du commun.
C’est alors qu'à nouveau, traversant le voile des différentes dimensions dans un éclair vert, furtif, apparut un vélin de papier, qui telle une feuille morte tombant d'un arbre virevolta lentement devant mes yeux, jusqu’à se poser doucement sur le sol. Dans l'impossibilité de m'en saisir pour le lire, il me fallut m'agenouiller devant celui-ci et me pencher en avant pour y lire son message :
- Vous voir ainsi, vous exhiber dans la nuit sous le feu des lumières fut des plus merveilleux, vous êtes si belle ! Je suis sûr que cela vous à exciter, n'est-ce pas... N'avez-vous pas envie à présent d'être fessée, cravachée, fouettée ? Sauriez-vous à même d'endurer votre punition et ainsi gagner le privilège de devenir l'une de Mes soumises ?... et de rajouter votre nom à la longue liste de toutes celles et ceux qui ont goûté au bonheur et à l'infini plaisir de Me servir un jour ? ... Mais si vous hésitez encore, où ne vous sentez pas à la hauteur... dans ce cas partez à jamais…
- Maintenant que j'y repense, dit Carole en arrêtant là un moment le récit de son histoire, on aurait dit un choix à la Matrix avec Morpheus qui propose la pilule rouge ou bleue. Sauf que la scène que je vécus alors était plus du genre érotique bdsm, m'offrant de découvrir les tourments, humiliations et plaisirs de ce que serait d'être une esclave, mais non plus à travers mon imagination à la lecture de ses histoires sulfureuses, mais de manière réelle en les vivant par moi-même. Et de plus est contrairement à Néo, je savais où me conduirait le tunnel du lapin blanc d’Alice au Pays des Merveilles et comme lui c'est librement, de ma propre volonté et en pleine connaissance de cause que je fis mon choix.
Carole sourit à Sandra, qui la regardait effarée comme si elle écoutait les propos d'une illuminée.
- Je comprends ta réaction ! J'aurais certainement eu la même si notre rôle était inversé. Une femme qui tombe amoureuse d'un fantôme, on ne voit cela que dans les films. Pourtant c'est ce qui m'est arrivé. À l'instar de madame Muir dans le film de 1947 "les aventures de Madame Muir.", je suis tombée amoureuse du fantôme de mon doux Maître le Marquis D'Evans. Bien que j'en n’étais pas encore totalement consciente à ce moment-là. Moins par son physique, même si... que de par sa personnalité, son charismatique, sa bienveillance et sa passion pour l’Art de la Domination/soumission...
Carole se tue, fermant les yeux, semblant en proie à un sentiment de bonheur et presque d'extase au souvenir d'un événement auquel lui faisait penser ses propres mots
- N'essaye pas de rationaliser ce que je te dis. Je veux dire, ne cherche pas à trouver une signification immédiate à ce que je te raconte. Contente-toi d'écouter et peut-être cela ouvrira-t-il les portes de ton esprit… Bon où en étais-je ? Ah oui... !, Et Carole reprit son récit.
Près de la ville de Villefranche-sur-Saône, au sein d'une immense forêt beaujolaise se trouvait donc ce Château illustre semblant abandonné et ignoré depuis si longtemps. Pourtant au cœur de ce vaste Château se trouvait dans un âtre, un feu dansant en liberté sous le manteau d'une grande cheminée, symbole immortel de l'âme de Monsieur le Marquis D'Evans. Éclairant la pièce sombre d'une lumière légèrement ambrée, donc les ombres des flammes ondulaient sur le corps nu d'une jeune femme, à la peau moirée de sueur, attachée là debout en croix au milieu de la pièce. Les yeux bandés, elle se tenait là frémissante à demi inconsciente le corps comblé de soumission et de jouissances multiples...
- Mmmhhh " fit Sandra en secouant la tête.
- Oh... tu as raison ! J'ai sauté un passage ! Merci de me le faire remarquer !, dit Carole avec un grand sourire, je reprends...
Dès mon assentiment, à continuer et a endurer après l'humiliation, la douleur... Le noble spectre m'a libéré des cordes et m’a bandé les yeux. M'ordonnant à prendre place devant la cheminée, légèrement penchée en avant, mains posées sur son manteau, cuisses largement écartées... Jamais je n'aurais pensé être capable d'autant de docilité... Sans même qu'il me touche, je sentais qu'il me désirait, j’avais l’impression de sentir son souffle dans mon cou, sur ma nuque. Appelle ça un sixième sens si tu veux, mais moi je s'avais qu'il avait envie de moi... parce que moi-même j'avais envie de Lui. Je suis sûre que comme moi, il ressentait mon désir. Cette exhibition solitaire qu'il m'avait imposé comme épreuve, m'avait enflammé et rendu impatiente de le recevoir en moi. Avec un autre, tout aurait été déjà fini depuis longtemps. Seulement Il n'était pas le premier homme venu, il était l'illustre Monsieur le Marquis D'Evans, un homme d'une Noblesse infime, d’une grande beauté d’âme, mais pas seulement puisqu'Il était également un Grand Maître, un vrai Maître, digne de ce nom. Il était l'héritier spirituel du Marquis de Sade et de son ancêtre qui fut jadis son ami.
Il se tenait là, tout près de moi sans aucun bruit, observant le spectacle de ma nudité et de mon entière soumission... Après avoir de nouveau ressenti son souffle, cette fois sur ma poitrine, plus aucune respiration ne venait trahir sa présence, puisqu'un fantôme ne respire pas, me disais-je … Et pourtant son souffle, je sais que c’était le sien, ça ne pouvait être que le sien ! … Plus de souffle donc, plus rien,… était-il toujours là ? Assurément quand tout d’un coup, je sus qu'il était toujours là... je pouvais le sentir ! Je ne te parle pas de son odeur, fut qu'il n'en eut pas. Mais à nouveau tel un sixième, septième ou huitième sens, je pouvais deviner sa présence et presque...presque l'entendre, me semblait-il. Oui une présence, un sentiment inouï d’être observée, d’être admirée, désirée …
- Vous êtes vraiment très belle ! Je savais qu’un jour je rencontrerais de nouveau une femme aussi désireuse de soumission que Moi de Domination !
Bien sûr, ce n'était pas là les paroles de Monsieur le Marquis, seulement l'œuvre de mon imagination qui me faisait lui prêter ces paroles, enfin c’est ce que je supposais au début, juste avant de me demander si ces mots venaient de Lui et qu’ils étaient transmis par une forme de télépathie paranormale… Pendant un long moment rien ne se passa, comme s'il m'avait oublié là. Mais je savais qu'il n'en était rien. C'était là une sorte de subtile torture psychologique et physique. Car je n'arrêtais pas de penser à ces instruments de flagellation que j'avais vue sur le guéridon et à la douleur que j'allais devoir endurer. Alors que la chaleur du feu dans l'âtre augmentait comme par magie et devenait de minute en minute de plus en plus éprouvant sur ma peau. Tout comme ma station debout, immobile, qui devenait pénible, alors que l'attente et l'appréhension de la souffrance et du plaisir excitant m'étaient plus torturant encore que ne fut ma première correction. Subjectivement, je savais qu'un coup de cravache ou le cinglement d'un martinet pouvait faire souffrir. Mais physiquement, j'ignorais de quelle espèce et intensité de douleur cela pouvaient procurer exactement. Je n'ignorais pas, après la lecture des nombreux récits du Marquis d’Evans, sur quelle partie du corps je pouvais être cinglée. Mais se contenterait-il de corriger ma croupe ? Ou me corrigera-t-il là où ça faisait le plus mal ? Ou là où s'était le plus stimulant et excitant ? Allais-je pouvoir le supporter ? Etait-il possible, ainsi que telles les soumises de ses écrits, que j'en retire du plaisir ? Et qu'elle sorte de plaisir ? De cette sorte de plaisir étrange qui palpitait dans mon bas-ventre depuis que j'avais accepté de m'exhiber et de me soumettre à Ses Volontés.
J'étais à deux doigts de craquer et de me redresser, quand je sentis le contact de la languette de cuir de sa cravache se poser sur la peau de ma cuisse intérieure, me faisant frissonner. Cette cravache était suspendue dans le vide et maintenue à l’évidence par une main invisible. Lentement, Il la fit remonter vers mon sexe, me faisant retenir mon souffle. Seulement, Il évita soigneusement tout contact avec ce dernier, retirant sa cravache, pour caresser de même mon autre cuisse. D'un point de vue extérieur on se serait cru dans une scène d’un film érotico-D/s tel qu'Histoires d'O ". Surtout avec les flammes éclairant mon entrejambes tel un spot triangulaire, m'éprouvant de ses vagues de chaleur, contribuant à l'instar du vent et du froid qui m'avaient secoué quelques minutes plus tôt au délice douloureux des palpitations qui faisaient frémir tout mon corps, frémissements qui me remontaient sur toute mon échine. Je pouvais presque ressentir le plaisir à venir brûlant, érotique, sensuel et intense, tel ce feu en face de moi.
Jamais encore je n'avais éprouvé une telle appréhension mélange de peur et de désir à la fois. De peur, du faite de cet instrument qui à tout moment pouvait s'abattre sur ma peau durement et le désir du fait de ses caresses du bout de cette bande de cuir qui me faisait frissonner délicieusement à faire réagir mon bas-ventre. Avec un autre je ne sais si j'aurais accepté cela. Mais avec Monsieur le Marquis, je ne saurais dire pourquoi, je me sentais totalement en sécurité et en confiance, prête à m'offrir et à me perdre dans la volupté du vice…
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