Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode précédent N°1333)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-03-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode précédent N°1333)
Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode précédent N°1333) -
Je sombrais alors dans un profond sommeil … Plus tard, après ce long sommeil récupérateur, je geignis, me réveillant soudain en proie à une crampe au mollet droit, me retrouvant dans la chambre, avec le silence et l’obscurité comme seule compagne. Je fus surprise, en me relevant pour me masser la jambe, de découvrir que j'étais au sol sur une couverture et non allonger dans le lit. Et surtout que j'étais enchaînée tel un animal retenu par sa laisse, attachée aux pieds de l’imposante et lourde armoire en chêne verni. Il m’était possible de m'avancer jusqu'au lit, ni de m'y allonger dessus, du moins pleinement. Me retrouver à devoir dormir par terre, me semblait sur l'instant désobligeant, étant la seule soumise dans ce vaste Château qui comptait de nombreuses et vastes chambres. Monsieur Le Marquis me traitait comme... comme une véritable esclave... Mais ne l'étais-je pas devenue !? Je ramassais la couverture et je me blottis dans l'un des coins de la pièce du peu que la lourde chaine, cadenassée à un lourd anneau métallique fermé à ma cheville, me le permettait, m'emmitouflant dans la couverture. J'avais fini par redescendre de mon état de surexcitation. Mon clitoris et le bout de mes seins étaient douloureux, mais j'étais heureuse d'éprouver des sensations redevenues plus ou moins normales. Je n'étais pas sûre toutefois de pouvoir supporter d'autres supplices de ce genre, du moins durant les 24 heures à venir... C'était étrange, car cependant je me sentais à la fois heureuse et excitée par le fait de sentir ce collier de soumise autour de mon cou que je portais avec envie et qui me rappelait que tout cela était bien réel... Mais excitée aussi par le touché de celui-ci et cette odeur du cuir qu’il dégageait, me rappelant également à tout instant ma décision et mon choix ! ...
Et puis ma raison se réveilla, pour jouer, j'allais dire les démons, mais un démon m'aurait applaudi et encouragé, lui. Non, elle se mit à jouer les anges moralisateurs. J'étais une jeune adulte, une simple serveuse... enfin ex-serveuse au chômage à présent c’est vrai !... mais étant une brillante élève en informatique, secrétariat, comptabilité, j'avais toute mes chances bientôt de décrocher un meilleur emploi. Alors que vivre ici m'apportait quoi en somme ?... une vie BDSM avec un homme... mort !!!! Un fantôme ! Alors, tout d'un coup, je me mis à flipper grave ! Ma raison rationnelle avait mis le doigt sur le point le plus important. Et soudain, je me sentis perdue, anxieuse et terrifiée face à mon avenir en ces lieux sinistres, lieux que je voyais tout d’un coup sombres, abandonnés dans ce Château délabré, je voyais cette demeure comme une réalité d’une raison cartésienne refusant d’emblée ce que l’on appelle le paranormal. Ce collier que j'avais été si heureuse de porter, me devenait soudain trop serré... inconfortable... Et mes questionnements galopaient à mille à l’heure dans mon cerveau, mes remises en questions sur ma présence ici, mes doutes à être et devenir cet esclave enchaînée, mes craintes d’un spectre me dominant, mes peurs d’un monde que je croyais ne pas forcément être le mien reprenaient le dessus… J'étais une adulte, zut ! Et ce bien avant la date légale. Depuis la mort de mes parents, je m'étais prise en main, ne comptant sur personne pour m'aider, même pas ma sœur. Et je ne m’en sortais pas trop mal... Mais à présent, j'étais en plein désarrois. ... J'avais pourtant pris ma décision en toute connaissance de cause, sans contrainte et saine d’esprit … enfin saine d’esprit, façon de s’exprimer car à moins que je devenais folle !… Alors pour quelles raisons, je me mis tellement à douter maintenant ?
- Tout ça n'est qu'une aventure …, me susurra ma raison... une aventure, certes, mais oh combien des plus folle et des plus surnaturelle … mais sans vrai avenir, renchérie ma rationalité à penser… Et puis de toute façon, je rêve, je suis en plein délire irréaliste, les fantômes ça n’existe pas et je vais me réveiller sans chaine chez moi dans ma chambre, dans mon bon lit douillet, et ainsi il est certain que ma raison aura triomphé !
Et puis murissant ma réflexion, car quitte à être rationnelle, il fallait que je le sois jusqu’au bout, c’est-à-dire constater les faits qui me revenaient en pleine figure et il faut bien l’avouer m’excitaient plus que tout mon entrejambes à me faire frissonner d’un sublime bien-être : Ce que je vivais avec Monsieur le Marquis n’était pas qu'un rêve ou une simple aventure, c’était une réalité car je savais très bien que je ne rêvais pas. La preuve était par exemple ces chaînes qui m’immobilisaient au sol, je ne les imaginais pas, elles étaient bien là, fixées solidement. Et le spectre du Noble m'avait bel et bien emporté dans les jardins des plaisirs infinis, fantôme ou pas, il s'était montré un merveilleux amant et Maître. Il m'avait épuisé, certes, mais en me rendent plus qu'heureuse de me permettre de me laisser aller avec Lui dans ce paradis d'amour et de Domination/soumission, jusqu'à en oublier qui j'étais... n'étant plus que jouissance… C'est alors que ma raison laissa tomber les armes, battant en retraite, en se rendent compte qu'elle ne pourrait jamais gagner et me libérer du désir engendré par le souvenir de mes ébats avec Monsieur le Marquis d'Evans. Et de mon envie plus forte que jamais d'être à Lui. Voilà les faits évidents qui eurent raison de ma stupide et stérile rationalité moralisatrice !
Cette nuit-là, j'ai donc vraiment pris conscience de mon besoin viscéral de soumission, de mon désir d'abandon total à la jouissance de n’être plus qu’une marionnette, un pantin, une poupée gonflable que l’on utilise par ses trois orifices, une simple chose, Sa chose incarnée par les entraves, les volées de cravaches ou de fouet et plus encore part le sexe majestueux du Châtelain fantasmagorique... comme lorsqu'il m'a fait découvrir la quintessence du plaisir incarné par mes gémissements et cris de satisfaction qui exultaient fortement de ma bouche, tandis qu'il me possédait encore et encore quelques heures plutôt… Encore aujourd’hui, Je l'avoue, même s’il m'arrive parfois de flipper, voire de douter comme tantôt, je sais désormais que ma vie, mon avenir sont au Château. Et oserais-je dire, mon union de couple avec Le Maître, Monsieur le Marquis d'Evans. Je sais, c’est vraiment peu orthodoxe et des plus paranormal... mais c’est devenu une évidence implacable comme deux et deux font quatre. Seulement, je n'ai désormais plus jamais à douter de ma décision d'être son amante soumise et que ma vie Lui appartient...
Malgré le sol inconfortablement dur, avec qui je guerroyai encore et parfois une bonne partie de la nuit, je ne dormis pas trop mal en fin de compte... enfin, je veux dire pour une esclave ! Car assurément, j’aurais préféré pouvoir me reposer dans un lit ou sur un divan moelleux, bien au chaud sous une bonne couette douillette, mais ce genre de pensée ne convient pas à une esclave soumise mais plus à une jeune femme vanille. Alors assurément quand on n’est pas habituer, on se réveille toute courbaturés. Quand l'aube se mit à poindre, cela faisait déjà un petit moment que j'étais réveillée, mise au supplice d’une attente à ne savoir ce qui allait se passer tout en étant toujours enchaînée au sol. A tout âge on peut être confronté à une longue attente, quel que soit l'endroit. Le pire c'est quand il n'y a pas de distraction et que vous ne pouvez rien faire d'autre que d'attendre et attendre encore par exemple que l'heure arrive ou qu'on vienne vous chercher ou que quelque chose arrive. Dans ces moments-là, c'est fou comme le temps semble ralentir et passer plus lentement qu'à la normale. Car comme on nous la appris à l'école le temps est relatif suivant notre perception des choses. Mais j'ai vite découvert que l'attente et l’ennui pour une esclave peuvent s’avérer une douce torture en soit également, c’est ainsi car l’attente doit être acceptée car cela faire partie de son quotidien, et certainement de son état de servilité de ladite esclave...
Etre attachée, nue, à même le sol m’excitait et je sentais mon ventre réagir à cette situation. Alors la seule chose que je trouvai à faire pour passer cette attente plus agréablement, fut de me caresser. Fermant les yeux, je commençai par malaxer mes seins, pinçant doucereusement mes tétons encore quelque peu sensibles, ce qui me fis gémir suavement, glissant ensuite lentement ma main vers mon bas-ventre, passant mes mains à l’intérieur de mes cuisses pour remonter jusqu’aux genoux et revenir près de mon bouton rose, pour y trouver mon clitoris déjà pointant prédisposé à mes caresses intimes. J'y allai tout doucement, me procurant du plaisir, mais en évitant au possible de me faire jouir. Du moins trop vite, car plus je me touchais, et plus j'en avais envie. Ma respiration s’accélérait sous mes insistantes caresses et mes doigts que je voulais baladeurs s’en donnaient à cœur joie passant de mon clito à mes lèvres intimes et vis vers ça… C'est à ce moment-là, alors que j'étais à deux doigts d'un orgasme libérateur, que je perçus à nouveau la présence de Monsieur le Marquis d'Evans. Ouvrant grand mes yeux, je le cherchais dans la pièce, quand je le vis allongé entièrement nu sur le lit... Je n'écoutais pas la petit voix de la scientifique en moi qui se demandait si un fantôme a besoin de dormir, tout ce que je voyais c'était un homme nu en train de dormir et dans une apparence bien vivante, à vrai dire dans une apparence en chair et en os avec en prime Son énorme Verge majestueuse, fièrement dressée... Je ne sais pas ce qui m’a pris alors, mais excitée comme j'étais, j’écoutais l’appel primitif de la nature, de ma Nature ! Et donc je me suis levée et me suis mise à avancer tout doucement jusqu'à la limite permise de la chaîne tendue, et tirant un peu dessus, je me suis penchée en avant au-dessus de l'entre jambes du Noble, pour me mettre à lécher doucement Son incroyable Vit, une queue énorme, épaisse et longue, je léchais comme l'aurait fait une vraie soumise pour réveiller le Maître qui l’a soumet.
Comme il ne bougeait pas, je me mis à caresser de mes mains Son volumineux sexe. L'agrippant entre la paume et mes doigts pour l'astiquer lentement d'une main et de l'autre malaxant ses belles grosses bourses... Rapidement mes doigts s’écartèrent, sous le gonflement de l'érection toujours aussi impressionnante de Son phallus... Comme il feignait de toujours dormir, (enfin c’est ce que je supposais) même si Sa grosse bite était assurément parfaitement réveillée, je m'en hardis. Tirant un peu plus sur la chaîne, ma jambe levée presque à l’équerre, tirée par la chaine à ma cheville, je venais ourler mes lèvres autour de Son sexe, l'aspirant dans ma bouche, le plus possible afin de le sucer de mon mieux. Si je n'avais pas été enchaînée, j'aurais certainement poussé l'audace jusqu'à le chevaucher, tellement je désirais sentir à nouveau Sa Verge tendue se mouvoir dans ma chatte en feu. A m'entendre parler ainsi, on pourrait croire que je suis une affamée de la bite... Mais en effet, il vaut mieux croire que je le suis devenue, telle une chienne en chaleurs ayant un véritable besoin de copuler. Assurément j'avais faim de ce gros Vit, celui de Monsieur le Marquis, mon amant et Le Maître qui me soumet.
Je ne ménageais pas mes efforts, pouvant sentir ses veines enflées et bien vivantes (et je ne sais pas par quelle magie, il avait su redonner vie à Son corps) alors que Sa sève de vie affluait dans sa hampe, me rendant encore plus hardie pour la faire jaillir. Le Noble ne put bientôt plus feindre l'inconscience, poussant des râles de plaisirs souverain tel un Mâle en rut quand en jouissant formidablement, il giclait tout sa crème blanche au fond de ma bouche que je m'empressais d'avaler... Si on se demande quel goût ça à, le sperme d'un fantôme, eh bien je dirai le même qu’un homme vivant, un goût acre et délicieux à la fois. Cela m’a beaucoup aidé pour l'avaler et ce à chaque fois qu'il me l'offrait et l'exigeait de moi.
Tout homme rêve un jour de se faire réveiller ainsi par une belle femme, et si comme moi elle est toute nue et soumise à ses exigences, c'est le paradis pour lui… Monsieur Le Marquis plus encore se sentait béni par les Dieux. Revenir, si je puis dire à la vie, après des années de frustration spectrale tout seul perdu dans les limbes et pouvoir posséder à nouveau une magnifique jeune femme toute disposée à être Son esclave, c'est plus qu'il n'aurait jamais plus pu espérer dans ce monde… Il était à cet instant rempli de bonheur m’observant en train de lécher, de nettoyer consciencieusement Sa queue, avec mon regard suppliant pour obtenir à mon tour la permission de jouir... Cela chassa mes craintes. Seul comptait l'instant présent, et les jours à venir qui s'annonçaient assurément des plus paradisiaques et jouissif pour Lui, comme pour moi…
(A suivre…)
Je sombrais alors dans un profond sommeil … Plus tard, après ce long sommeil récupérateur, je geignis, me réveillant soudain en proie à une crampe au mollet droit, me retrouvant dans la chambre, avec le silence et l’obscurité comme seule compagne. Je fus surprise, en me relevant pour me masser la jambe, de découvrir que j'étais au sol sur une couverture et non allonger dans le lit. Et surtout que j'étais enchaînée tel un animal retenu par sa laisse, attachée aux pieds de l’imposante et lourde armoire en chêne verni. Il m’était possible de m'avancer jusqu'au lit, ni de m'y allonger dessus, du moins pleinement. Me retrouver à devoir dormir par terre, me semblait sur l'instant désobligeant, étant la seule soumise dans ce vaste Château qui comptait de nombreuses et vastes chambres. Monsieur Le Marquis me traitait comme... comme une véritable esclave... Mais ne l'étais-je pas devenue !? Je ramassais la couverture et je me blottis dans l'un des coins de la pièce du peu que la lourde chaine, cadenassée à un lourd anneau métallique fermé à ma cheville, me le permettait, m'emmitouflant dans la couverture. J'avais fini par redescendre de mon état de surexcitation. Mon clitoris et le bout de mes seins étaient douloureux, mais j'étais heureuse d'éprouver des sensations redevenues plus ou moins normales. Je n'étais pas sûre toutefois de pouvoir supporter d'autres supplices de ce genre, du moins durant les 24 heures à venir... C'était étrange, car cependant je me sentais à la fois heureuse et excitée par le fait de sentir ce collier de soumise autour de mon cou que je portais avec envie et qui me rappelait que tout cela était bien réel... Mais excitée aussi par le touché de celui-ci et cette odeur du cuir qu’il dégageait, me rappelant également à tout instant ma décision et mon choix ! ...
Et puis ma raison se réveilla, pour jouer, j'allais dire les démons, mais un démon m'aurait applaudi et encouragé, lui. Non, elle se mit à jouer les anges moralisateurs. J'étais une jeune adulte, une simple serveuse... enfin ex-serveuse au chômage à présent c’est vrai !... mais étant une brillante élève en informatique, secrétariat, comptabilité, j'avais toute mes chances bientôt de décrocher un meilleur emploi. Alors que vivre ici m'apportait quoi en somme ?... une vie BDSM avec un homme... mort !!!! Un fantôme ! Alors, tout d'un coup, je me mis à flipper grave ! Ma raison rationnelle avait mis le doigt sur le point le plus important. Et soudain, je me sentis perdue, anxieuse et terrifiée face à mon avenir en ces lieux sinistres, lieux que je voyais tout d’un coup sombres, abandonnés dans ce Château délabré, je voyais cette demeure comme une réalité d’une raison cartésienne refusant d’emblée ce que l’on appelle le paranormal. Ce collier que j'avais été si heureuse de porter, me devenait soudain trop serré... inconfortable... Et mes questionnements galopaient à mille à l’heure dans mon cerveau, mes remises en questions sur ma présence ici, mes doutes à être et devenir cet esclave enchaînée, mes craintes d’un spectre me dominant, mes peurs d’un monde que je croyais ne pas forcément être le mien reprenaient le dessus… J'étais une adulte, zut ! Et ce bien avant la date légale. Depuis la mort de mes parents, je m'étais prise en main, ne comptant sur personne pour m'aider, même pas ma sœur. Et je ne m’en sortais pas trop mal... Mais à présent, j'étais en plein désarrois. ... J'avais pourtant pris ma décision en toute connaissance de cause, sans contrainte et saine d’esprit … enfin saine d’esprit, façon de s’exprimer car à moins que je devenais folle !… Alors pour quelles raisons, je me mis tellement à douter maintenant ?
- Tout ça n'est qu'une aventure …, me susurra ma raison... une aventure, certes, mais oh combien des plus folle et des plus surnaturelle … mais sans vrai avenir, renchérie ma rationalité à penser… Et puis de toute façon, je rêve, je suis en plein délire irréaliste, les fantômes ça n’existe pas et je vais me réveiller sans chaine chez moi dans ma chambre, dans mon bon lit douillet, et ainsi il est certain que ma raison aura triomphé !
Et puis murissant ma réflexion, car quitte à être rationnelle, il fallait que je le sois jusqu’au bout, c’est-à-dire constater les faits qui me revenaient en pleine figure et il faut bien l’avouer m’excitaient plus que tout mon entrejambes à me faire frissonner d’un sublime bien-être : Ce que je vivais avec Monsieur le Marquis n’était pas qu'un rêve ou une simple aventure, c’était une réalité car je savais très bien que je ne rêvais pas. La preuve était par exemple ces chaînes qui m’immobilisaient au sol, je ne les imaginais pas, elles étaient bien là, fixées solidement. Et le spectre du Noble m'avait bel et bien emporté dans les jardins des plaisirs infinis, fantôme ou pas, il s'était montré un merveilleux amant et Maître. Il m'avait épuisé, certes, mais en me rendent plus qu'heureuse de me permettre de me laisser aller avec Lui dans ce paradis d'amour et de Domination/soumission, jusqu'à en oublier qui j'étais... n'étant plus que jouissance… C'est alors que ma raison laissa tomber les armes, battant en retraite, en se rendent compte qu'elle ne pourrait jamais gagner et me libérer du désir engendré par le souvenir de mes ébats avec Monsieur le Marquis d'Evans. Et de mon envie plus forte que jamais d'être à Lui. Voilà les faits évidents qui eurent raison de ma stupide et stérile rationalité moralisatrice !
Cette nuit-là, j'ai donc vraiment pris conscience de mon besoin viscéral de soumission, de mon désir d'abandon total à la jouissance de n’être plus qu’une marionnette, un pantin, une poupée gonflable que l’on utilise par ses trois orifices, une simple chose, Sa chose incarnée par les entraves, les volées de cravaches ou de fouet et plus encore part le sexe majestueux du Châtelain fantasmagorique... comme lorsqu'il m'a fait découvrir la quintessence du plaisir incarné par mes gémissements et cris de satisfaction qui exultaient fortement de ma bouche, tandis qu'il me possédait encore et encore quelques heures plutôt… Encore aujourd’hui, Je l'avoue, même s’il m'arrive parfois de flipper, voire de douter comme tantôt, je sais désormais que ma vie, mon avenir sont au Château. Et oserais-je dire, mon union de couple avec Le Maître, Monsieur le Marquis d'Evans. Je sais, c’est vraiment peu orthodoxe et des plus paranormal... mais c’est devenu une évidence implacable comme deux et deux font quatre. Seulement, je n'ai désormais plus jamais à douter de ma décision d'être son amante soumise et que ma vie Lui appartient...
Malgré le sol inconfortablement dur, avec qui je guerroyai encore et parfois une bonne partie de la nuit, je ne dormis pas trop mal en fin de compte... enfin, je veux dire pour une esclave ! Car assurément, j’aurais préféré pouvoir me reposer dans un lit ou sur un divan moelleux, bien au chaud sous une bonne couette douillette, mais ce genre de pensée ne convient pas à une esclave soumise mais plus à une jeune femme vanille. Alors assurément quand on n’est pas habituer, on se réveille toute courbaturés. Quand l'aube se mit à poindre, cela faisait déjà un petit moment que j'étais réveillée, mise au supplice d’une attente à ne savoir ce qui allait se passer tout en étant toujours enchaînée au sol. A tout âge on peut être confronté à une longue attente, quel que soit l'endroit. Le pire c'est quand il n'y a pas de distraction et que vous ne pouvez rien faire d'autre que d'attendre et attendre encore par exemple que l'heure arrive ou qu'on vienne vous chercher ou que quelque chose arrive. Dans ces moments-là, c'est fou comme le temps semble ralentir et passer plus lentement qu'à la normale. Car comme on nous la appris à l'école le temps est relatif suivant notre perception des choses. Mais j'ai vite découvert que l'attente et l’ennui pour une esclave peuvent s’avérer une douce torture en soit également, c’est ainsi car l’attente doit être acceptée car cela faire partie de son quotidien, et certainement de son état de servilité de ladite esclave...
Etre attachée, nue, à même le sol m’excitait et je sentais mon ventre réagir à cette situation. Alors la seule chose que je trouvai à faire pour passer cette attente plus agréablement, fut de me caresser. Fermant les yeux, je commençai par malaxer mes seins, pinçant doucereusement mes tétons encore quelque peu sensibles, ce qui me fis gémir suavement, glissant ensuite lentement ma main vers mon bas-ventre, passant mes mains à l’intérieur de mes cuisses pour remonter jusqu’aux genoux et revenir près de mon bouton rose, pour y trouver mon clitoris déjà pointant prédisposé à mes caresses intimes. J'y allai tout doucement, me procurant du plaisir, mais en évitant au possible de me faire jouir. Du moins trop vite, car plus je me touchais, et plus j'en avais envie. Ma respiration s’accélérait sous mes insistantes caresses et mes doigts que je voulais baladeurs s’en donnaient à cœur joie passant de mon clito à mes lèvres intimes et vis vers ça… C'est à ce moment-là, alors que j'étais à deux doigts d'un orgasme libérateur, que je perçus à nouveau la présence de Monsieur le Marquis d'Evans. Ouvrant grand mes yeux, je le cherchais dans la pièce, quand je le vis allongé entièrement nu sur le lit... Je n'écoutais pas la petit voix de la scientifique en moi qui se demandait si un fantôme a besoin de dormir, tout ce que je voyais c'était un homme nu en train de dormir et dans une apparence bien vivante, à vrai dire dans une apparence en chair et en os avec en prime Son énorme Verge majestueuse, fièrement dressée... Je ne sais pas ce qui m’a pris alors, mais excitée comme j'étais, j’écoutais l’appel primitif de la nature, de ma Nature ! Et donc je me suis levée et me suis mise à avancer tout doucement jusqu'à la limite permise de la chaîne tendue, et tirant un peu dessus, je me suis penchée en avant au-dessus de l'entre jambes du Noble, pour me mettre à lécher doucement Son incroyable Vit, une queue énorme, épaisse et longue, je léchais comme l'aurait fait une vraie soumise pour réveiller le Maître qui l’a soumet.
Comme il ne bougeait pas, je me mis à caresser de mes mains Son volumineux sexe. L'agrippant entre la paume et mes doigts pour l'astiquer lentement d'une main et de l'autre malaxant ses belles grosses bourses... Rapidement mes doigts s’écartèrent, sous le gonflement de l'érection toujours aussi impressionnante de Son phallus... Comme il feignait de toujours dormir, (enfin c’est ce que je supposais) même si Sa grosse bite était assurément parfaitement réveillée, je m'en hardis. Tirant un peu plus sur la chaîne, ma jambe levée presque à l’équerre, tirée par la chaine à ma cheville, je venais ourler mes lèvres autour de Son sexe, l'aspirant dans ma bouche, le plus possible afin de le sucer de mon mieux. Si je n'avais pas été enchaînée, j'aurais certainement poussé l'audace jusqu'à le chevaucher, tellement je désirais sentir à nouveau Sa Verge tendue se mouvoir dans ma chatte en feu. A m'entendre parler ainsi, on pourrait croire que je suis une affamée de la bite... Mais en effet, il vaut mieux croire que je le suis devenue, telle une chienne en chaleurs ayant un véritable besoin de copuler. Assurément j'avais faim de ce gros Vit, celui de Monsieur le Marquis, mon amant et Le Maître qui me soumet.
Je ne ménageais pas mes efforts, pouvant sentir ses veines enflées et bien vivantes (et je ne sais pas par quelle magie, il avait su redonner vie à Son corps) alors que Sa sève de vie affluait dans sa hampe, me rendant encore plus hardie pour la faire jaillir. Le Noble ne put bientôt plus feindre l'inconscience, poussant des râles de plaisirs souverain tel un Mâle en rut quand en jouissant formidablement, il giclait tout sa crème blanche au fond de ma bouche que je m'empressais d'avaler... Si on se demande quel goût ça à, le sperme d'un fantôme, eh bien je dirai le même qu’un homme vivant, un goût acre et délicieux à la fois. Cela m’a beaucoup aidé pour l'avaler et ce à chaque fois qu'il me l'offrait et l'exigeait de moi.
Tout homme rêve un jour de se faire réveiller ainsi par une belle femme, et si comme moi elle est toute nue et soumise à ses exigences, c'est le paradis pour lui… Monsieur Le Marquis plus encore se sentait béni par les Dieux. Revenir, si je puis dire à la vie, après des années de frustration spectrale tout seul perdu dans les limbes et pouvoir posséder à nouveau une magnifique jeune femme toute disposée à être Son esclave, c'est plus qu'il n'aurait jamais plus pu espérer dans ce monde… Il était à cet instant rempli de bonheur m’observant en train de lécher, de nettoyer consciencieusement Sa queue, avec mon regard suppliant pour obtenir à mon tour la permission de jouir... Cela chassa mes craintes. Seul comptait l'instant présent, et les jours à venir qui s'annonçaient assurément des plus paradisiaques et jouissif pour Lui, comme pour moi…
(A suivre…)
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