Contrôle judiciaire
Récit érotique écrit par Emile [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-01-2013 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Contrôle judiciaire
J'ai à peine 25 ans lorsque, diplôme d'éducatrice en poche, je trouve un poste de contrôleur judiciaire dans une association. Après une courte période de doublure, le directeur m’autorise enfin avoir mes propres dossiers. Les premiers rendez-vous sont d'une monotonie sans nom : deux ou trois alcooliques pratiquants, une comptable ayant détourné la caisse, quelques jeunes voleurs de petite envergure, un poli-toxicomane en cours de sevrage et enfin une jeune receleuse accompagnée de sa maman. Consciente de mes 40 kg et de mon physique enfantin, je passe ma journée à me donner un air sérieux et adulte. Je ne quitte pas mes lunettes aux épaisses montures, me tiens bien droite et feuillette avec beaucoup d'application des dossiers quasi vides auquel j'ajoute quelques notes succinctes. Mes interlocuteurs saluent mon professionnalisme apparent d'une excessive déférence qui me sidère. Ils ne sont pas inintéressants, mais leur histoire s'avère assez commune.
La présence de la maman qui accompagne sa jeune délinquante de fille m'intrigue. Lorsqu'elles pénètrent toutes deux dans le bureau de permanence du service, la mère s'exprime pour minimiser la responsabilité de sa progéniture. Celle-ci semble amusée par la situation et son œil pétille en me contemplant de la tête aux pieds. A ce moment, je me sens moins à l'aise que lors des premiers entretiens. J'explique longuement la mesure judiciaire et notamment l'obligation de rembourser les victimes, celle de formation ou de travail. La mère répète mes propos comme pour s'en convaincre. La fille semble s'en moquer comme d'une guigne. Lorsque nous nous séparons, elle caresse ma main au lieu de la serrer, son regard vissé dans le mien. Je me sens alors terriblement mal à l'aise. Je la regarde s'éloigner et remarque, malgré son physique trapu, l'élégance de sa silhouette. Ses vêtements très près du corps mettent en valeur des seins magnifiquement dressés et un bas du dos de princesse. Ses cheveux bruns et sa peau halée soulignent – s'il en était besoin – son regard clair si difficile à soutenir.
Au rendez-vous suivant, elle est seule. Sa mère a regagné sa région d’origine et l’a laissée s’installer seule dans notre petite ville. Elle est revêtue d'une affolante mini-robe qui ne cache que l'essentiel de son anatomie. Je n'ai d'autre choix que de soutenir son regard si je ne veux plonger dans son décolleté ou vers ses cuisses nues. Je m'applique tout en sentant mes joues s'empourprer. Son regard me défie et je n'y peux mais. Je la questionne sur sa vie. Elle décrit avec plaisir ses expériences amoureuses en insistant sur sa capacité à séduire les femmes. Je perds contenance, me mets à bafouiller et réoriente la discussion sur sa condamnation. Elle justifie avec application de son scrupuleux respect des obligations judiciaires. Elle indemnise les parties civiles. Elle vient de trouver un stage de formation pour les métiers du transport routier. Je l'en félicite et m'apprête à la raccompagner vers la sortie lorsque, en me déshabillant du regard, elle me fait cette demande incongrue : « Pourriez-vous enlever un moment vos lunettes, s'il vous plaît ? ». Gênée, je le fais sans réfléchir. Elle contemple intensément mon visage, effleure mon avant-bras, me tourne le dos et s'éloigne en tortillant allègrement ses jolies fesses. J'en suis terriblement troublée et honteuse à la fois, consciente que mon attitude n'est pas celle d'une professionnelle. Mais à qui parler d'une telle attirance ? Toute fraternisation avec les délinquants est bien évidemment proscrite dans mon contrat de travail et je n'ai jamais ressenti une telle pulsion pour quiconque d'autre qu'un garçon. Me voilà dans de beaux draps !
Les mois passent et les attitudes provocatrices succèdent aux discours conformistes chargés de me rassurer. Elle décrit son stage qualifiant de chauffeur de bus, ses premières expériences professionnelles en CDD. A chaque entretien, je connais un moment de trouble en lien avec sa plastique ou son discours de séduction. Elle s’en contente sans trop pousser son avantage. Sa toilette soignée la met en valeur et je reste très sensible à son charme. Le clou du spectacle intervient au printemps suivant. A peine entrée dans le bureau, elle prétexte la chaleur pour ôter sa légère veste de coton marine. Elle est vêtue d'une jupe minimaliste qu'elle retrousse en s'asseyant et d'un corsage transparent qui laisse voir le moindre détail de sa poitrine sans entrave. Je ne peux réprimer un hoquet de surprise. Dans un éclat de rire, elle me tend les nouveaux justificatifs de paiement et le récépissé de réussite au permis de conduire pour les véhicules de transport de passagers. Je m'émerveille d'une voix enrouée, me tortille sur ma chaise, enlève et remets mes lunettes. Son attitude est plus provocante que d’habitude. Son regard pétille d'amusement. Elle saisit mes lunettes et joue avec, comme pour mieux me priver de toute barrière à ses avances. Elle me conte longuement les conditions de son passage à l’acte. Elle me fait comprendre à demi-mot qu’elle fut l’instigatrice du vol par le pouvoir de séduction qu’elle exerçait sur une jeune sortant de prison qui fut son amante. Lorsqu'elle se lève pour partir, nous nous retrouvons à franchir ensemble la porte et je sens son sein ferme heurter mon bras nu. Je suis au comble de la panique ! Je m’enfuis. Elle semble au sommet du plaisir. Nous nous quittons après un vague et lointain salut.
Le temps passe et je me rassure de ses projets, dont elle me rend compte régulièrement par courrier. J’ai décidé de ne plus la convoquer tant j’appréhende notre prochaine rencontre ! Ses longues lettres qui accompagnent les justificatifs d’emploi et de paiement sont des modèles du genre. En apparence, elles ne parlent que de ce qui doit nous occuper, mais comportent de discrètes allusions affectives ou sexuelles qui ont l’art de me faire rougir. Je rédige un rapport très favorable au procureur qui vient d’audiencer l’affaire. Les faits objectifs le justifient, même si sa provocation perverse ne cesse de me hanter. Elle a tant de charme ! Le soir du jugement où elle a été dispensée de toute peine elle m’appelle sous prétexte de me remercier. « J’aimerais que nous scellions la fin du contrôle par un moment de partage. Je viens d’être recrutée comme chauffeur dans une petite société de bus rurale et ai déménagé à la campagne. Je suis en coupure de 14h15 à 16h45. Que diriez-vous de passer mardi à mon domicile ? Je vous y attendrai. » Comment refuser, malgré toutes mes appréhensions ? Je m’y résous, vaguement émoustillée par le fait de la rencontrer hors du cadre de la contrainte.
Je dors mal la nuit du lundi, tourmentée par ma promesse. Le mardi, j’arrive dès 14h devant son domicile, terriblement mal à l’aise. Depuis mon départ, je me tortille sur mon siège de voiture comme sur des charbons ardents. Je conduis mal et suis oppressée par la situation. Je descends de voiture en fais les cent pas, nerveuse. Elle gare son bus quelques minutes après mon arrivée. Je la trouve magnifique à la manœuvre. Elle en descend vêtue d’une élégante salopette. Elle me sourit tel un félin qui contemple sa proie. Mes tempes bourdonnent. Elle me précède à l’intérieur d’une maison en désordre, meublée de bric et de broc. La porte franchie, elle me saisit par le bras. L’émotion monte et je commence à trembler. Pour la première fois, elle m’étreint, dépose un baiser sur ma nuque puis se colle à mon dos. Fébrile, elle m’arrache maladroitement mon pull puis se calme. Elle me déleste de mon soutien-gorge et me pousse, à demi nue, en pleine lumière au centre de la pièce. J’essaie de cacher mes petits seins de mes deux mains. Elle en profite pour baisser brutalement ma culotte et mon jean un peu ample sans déboutonner ce dernier. J’écarte les bras et libère mes pieds de l’amas de vêtements et de mes mocassins. Me voici nue, entièrement à sa merci, et gonflée de désir autant que de culpabilité. Mon petit corps androgyne semble lui plaire car elle le dévore des yeux. « J’ai fait ce que tu voulais pendant tous ces mois. » Dit-elle d’une voix rauque, avec ce regard vicieux que je lui ai déjà vu. « Tu vas maintenant accepter mes caprices ! »
Elle commence par m’effleurer du bout des doigts en restant à distance. Chaque contact provoque sursauts et contorsions. J’ai d’étonnants hoquets de plaisir qui, à peine sortis, me font honte. Je voudrais qu’elle s’approche et m’embrasse mais elle s’y refuse et continue sa douce torture. Je manque plusieurs fois de défaillir, mais elle continue, toujours plus sarcastique et distante. Mon corps embrasé se contorsionne en d’acrobatiques positions d’une rare indécence. Jambes et bras écartés, mon torse est tendu vers elle. Mon entre-jambe devient humide. Mes seins se durcissent. Je sur-ventile, mon cœur bat la chamade et je finis par défaillir. Je m’effondre au sol inconsciente.
Lorsque je reprends connaissance, elle est en train de me soulever de ses bras et me dépose, grotesque et disloquée, sur une imposante table de ferme. Armée d’une plume de paon elle recommence à exciter ma peau. Je me tords encore, couchée sur le plateau, de plaisir et de manque. La plume excite mon téton tendu à l’extrême. Elle s’intéresse ensuite à l’intérieur de mes cuisses qui s’écartèlent et dévoilent mon intimité. Mon cul est en feu et ma vulve se détrempe. Je supplie : « Pitié ! » Elle ricane, enlève sa combinaison qu’elle porte à même la peau. Totalement nue, et (oh combien !) désirable, elle redouble d’attention à mon égard sans plus s’approcher. Je meurs de désir et ne puis toucher son corps provoquant, maintenue à distance par d’humiliantes caresses. Elle a un peu grossi mais est toujours aussi belle. Son sexe est soigneusement épilé, tout comme ses aisselles. Ses grandes lèvres sont brunes et terriblement proéminentes. Ses fesses nues paraissent encore plus galbées que sous la toile. Ses seins ont pris une taille de bonnet mais paraissent toujours taillés dans l’albâtre. « Laisse-toi toucher, que diable ! » Elle s’y refuse toujours. J’ai honte de mon sexe et de mes aisselles poilues, de mes fesses presque plates, de mon bassin étroit, de mon absence de maquillage sur un visage sans relief, de mon œil marron sans charme, de mes cheveux raides hérissés sur ma tête, en un mot de mon aspect petit garçon pré-pubère. Mais aussi, j’ai honte d’être si totalement à sa merci.
Elle s’éloigne en me laissant ainsi inerte et offerte sans pudeur. J’ai les yeux clos et la tête en révolution. Le bruit d’un moteur électrique me tire de ma torpeur. J’entrouvre les yeux et la vois armée d’une tondeuse prête à raccourcir mes pilosités. Elle me maintient fermement sur la table. Le froid de la tondeuse caresse la peau sensible de mon entre-jambes et de la proximité de mes seins. Je m’étire pour faciliter sa tâche. La cire froide vient relayer la mécanique. Quelques cris de douleur plus loin, me voilà soigneusement épilée et toujours plus nue, encore plus indécente. Mon sexe sans relief confirme mon aspect enfantin. Mon amante (car c’est bien de cela qu’il s’agit !) masse maintenant les zones irritées avec un onguent à l’odeur suave. Cette caresse tant désirée m’incendie et je me tords et me cabre pour mieux sentir le contact de ses mains. L’angle obtus de mes jambes invite à la pénétration. La cyprine coule entre mes fesses. Ses doigts agiles violent ma bouche et se détrempent de salive. Ils pénètrent ensuite doucement ma vulve et mon cul et s’agitent en moi avec une progressive vigueur. Mon cœur va éclater et mes poumons aussi. Ma tête bourdonne de mon sang bouillonnant. Le plaisir monte à la vitesse d’un cheval au galop. Je jouis brutalement à trois reprises en hurlant, puis mon corps entier se détend. Je suis toute à elle, son objet, sa chose, esclave de mes sens.
Aussitôt elle malaxe mes seins tendus et presque douloureux. Sa langue pénètre ma bouche. Puis son corps s’installe en 69 au-dessus de moi sur la table. Sa vulve se pose sur mes lèvres tandis que les siennes me guident dans l’apprentissage du cunnilingus. Je m’applique à son plaisir autant qu’elle s’applique au mien. Elle guide mes mains vers ses seins imposants et fermes. Je les caresse avec douceur, fais rouler ses tétons entre mes doigts. Je sens son dos qui se creuse puis se courbe. Son cul est maintenant sur ma bouche. Je le détrempe d’une langue gourmande. Elle guide ma main de son sein vers sa rosette, ramène d’une bascule de reins ma bouche sur son clitoris. Mes doigts s’enfoncent profondément en elle et s’agitent tandis que mes lèvres se meuvent autour de son organe. Son corps se raidit soudain et sa bouche émet un long soupir tandis qu’un nouveau spasme irradie mon ventre. Mon visage est soudain empli de l’humidité de ses sécrétions. Etonnant plaisir si discret ! Son corps s’effondre lourdement sur moi. Elle est heureuse et je suis vaincue. Je serre fermement sa taille entre mes bras qui retrouvent du muscle pour l’occasion. J’aime être ainsi écrasée par son corps abandonné.
Lorsque quatre heures arrive et la nécessité pour elle de reprendre le travail, elle ne veut plus me laisser partir. Elle a caché mes vêtements avant de se préparer à partir. Je la crois capable de m’enfermer dans la maison jusqu’au soir. Je me love, toujours insolemment nue, dans une confortable bergère et me prépare au repos. Au moment de quitter la maison, elle me prie de la suivre à bord du bus. Elle me tend, pour tout vêtement, une étonnante minirobe à demi transparente et des tongs que j’enfile sur mon corps nu. Je sens qu’elle veut m’empêcher de m’enfuir et, en même temps, pouvoir me contempler et m’exhiber comme un trophée. Pendant tout son service, elle m’oblige à rester debout à l’avant du bus. Plusieurs fois, elle trousse discrètement ma robe pour caresser mon entre-jambe, mes cuisses ou mes fesses. Mes sens restent en feu et je ressens en permanence un mélange de honte et de plaisir qui entretiennent la rougeur de mon visage. On devine ma nudité à travers le tissu sans vraiment en distinguer le dessin. Plusieurs passagers et passagères me contemplent curieusement. Je vois dans leur regard l’insulte. Je suis la « salope » de la conductrice, « bonne à fourrer » . Il en faudrait peu pour qu’ils en viennent à l’outrage. Pourtant j’éprouve du plaisir à être ainsi exhibée pour la première fois.
Dès notre retour à la maison, nous nous dénudons toutes deux. Je ne me lasse pas de regarder ses seins puissants, ses fesses galbées, la finesse du dessin de son sexe, son regard bleu sous la crinière brune, ses épaules très droites, ses jambes et ses bras musclés, en un mot son élégant physique râblé. Son regard d’envie sur moi me permet de me réconcilier avec mon physique androgyne. J’aime l’aspect de moi-même qu’elle a contribué à renforcer : naturel, enfantin et d’une nudité absolue. Toute la soirée, entre la dégustation de deux pizzas achetées en route, nous nous livrons à des jeux sexués en nous abreuvant de rosé. A moitié ivre, j’accepte d’être soumise à d’amusantes tortures. Je suis attachée, pendue par les pieds, fouettée au martinet, les orifices remplis de divers godemichés. Je découvre l’association du plaisir et de la souffrance jusqu’à ce que nous nous endormions sur son grand lit, ivres de sexe et d’alcool.
A mon réveil, elle est partie travailler. Un frugal petit déjeuner et un petit mot m’attendent sur la table de la cuisine. « Merci de ta soumission. Je pense t’avoir fait découvrir des choses que tu n’oublieras pas de sitôt. Pense au bonheur de l’amour lesbien et à celui d’être dominée. Bises et adieu. » Je sens immédiatement combien ma vie a changé. Je m’habille sans sous-vêtements comme à la recherche des traces du plaisir d’être caressée et exhibée. Je savoure le frottement du tissu sur la pointe de mes seins et mes grandes lèvres. Une leçon de vie m’a été donnée et je ne bouderai plus jamais mon plaisir ! Quant à mon amante, je l’ai revue deux ou trois fois de loin, sans jamais oser l’aborder. Qui irait au-devant du témoin-acteur de sa faute professionnelle ? Et pourtant, à chaque fois, j’ai été envahie d’émotion et de désir.
La présence de la maman qui accompagne sa jeune délinquante de fille m'intrigue. Lorsqu'elles pénètrent toutes deux dans le bureau de permanence du service, la mère s'exprime pour minimiser la responsabilité de sa progéniture. Celle-ci semble amusée par la situation et son œil pétille en me contemplant de la tête aux pieds. A ce moment, je me sens moins à l'aise que lors des premiers entretiens. J'explique longuement la mesure judiciaire et notamment l'obligation de rembourser les victimes, celle de formation ou de travail. La mère répète mes propos comme pour s'en convaincre. La fille semble s'en moquer comme d'une guigne. Lorsque nous nous séparons, elle caresse ma main au lieu de la serrer, son regard vissé dans le mien. Je me sens alors terriblement mal à l'aise. Je la regarde s'éloigner et remarque, malgré son physique trapu, l'élégance de sa silhouette. Ses vêtements très près du corps mettent en valeur des seins magnifiquement dressés et un bas du dos de princesse. Ses cheveux bruns et sa peau halée soulignent – s'il en était besoin – son regard clair si difficile à soutenir.
Au rendez-vous suivant, elle est seule. Sa mère a regagné sa région d’origine et l’a laissée s’installer seule dans notre petite ville. Elle est revêtue d'une affolante mini-robe qui ne cache que l'essentiel de son anatomie. Je n'ai d'autre choix que de soutenir son regard si je ne veux plonger dans son décolleté ou vers ses cuisses nues. Je m'applique tout en sentant mes joues s'empourprer. Son regard me défie et je n'y peux mais. Je la questionne sur sa vie. Elle décrit avec plaisir ses expériences amoureuses en insistant sur sa capacité à séduire les femmes. Je perds contenance, me mets à bafouiller et réoriente la discussion sur sa condamnation. Elle justifie avec application de son scrupuleux respect des obligations judiciaires. Elle indemnise les parties civiles. Elle vient de trouver un stage de formation pour les métiers du transport routier. Je l'en félicite et m'apprête à la raccompagner vers la sortie lorsque, en me déshabillant du regard, elle me fait cette demande incongrue : « Pourriez-vous enlever un moment vos lunettes, s'il vous plaît ? ». Gênée, je le fais sans réfléchir. Elle contemple intensément mon visage, effleure mon avant-bras, me tourne le dos et s'éloigne en tortillant allègrement ses jolies fesses. J'en suis terriblement troublée et honteuse à la fois, consciente que mon attitude n'est pas celle d'une professionnelle. Mais à qui parler d'une telle attirance ? Toute fraternisation avec les délinquants est bien évidemment proscrite dans mon contrat de travail et je n'ai jamais ressenti une telle pulsion pour quiconque d'autre qu'un garçon. Me voilà dans de beaux draps !
Les mois passent et les attitudes provocatrices succèdent aux discours conformistes chargés de me rassurer. Elle décrit son stage qualifiant de chauffeur de bus, ses premières expériences professionnelles en CDD. A chaque entretien, je connais un moment de trouble en lien avec sa plastique ou son discours de séduction. Elle s’en contente sans trop pousser son avantage. Sa toilette soignée la met en valeur et je reste très sensible à son charme. Le clou du spectacle intervient au printemps suivant. A peine entrée dans le bureau, elle prétexte la chaleur pour ôter sa légère veste de coton marine. Elle est vêtue d'une jupe minimaliste qu'elle retrousse en s'asseyant et d'un corsage transparent qui laisse voir le moindre détail de sa poitrine sans entrave. Je ne peux réprimer un hoquet de surprise. Dans un éclat de rire, elle me tend les nouveaux justificatifs de paiement et le récépissé de réussite au permis de conduire pour les véhicules de transport de passagers. Je m'émerveille d'une voix enrouée, me tortille sur ma chaise, enlève et remets mes lunettes. Son attitude est plus provocante que d’habitude. Son regard pétille d'amusement. Elle saisit mes lunettes et joue avec, comme pour mieux me priver de toute barrière à ses avances. Elle me conte longuement les conditions de son passage à l’acte. Elle me fait comprendre à demi-mot qu’elle fut l’instigatrice du vol par le pouvoir de séduction qu’elle exerçait sur une jeune sortant de prison qui fut son amante. Lorsqu'elle se lève pour partir, nous nous retrouvons à franchir ensemble la porte et je sens son sein ferme heurter mon bras nu. Je suis au comble de la panique ! Je m’enfuis. Elle semble au sommet du plaisir. Nous nous quittons après un vague et lointain salut.
Le temps passe et je me rassure de ses projets, dont elle me rend compte régulièrement par courrier. J’ai décidé de ne plus la convoquer tant j’appréhende notre prochaine rencontre ! Ses longues lettres qui accompagnent les justificatifs d’emploi et de paiement sont des modèles du genre. En apparence, elles ne parlent que de ce qui doit nous occuper, mais comportent de discrètes allusions affectives ou sexuelles qui ont l’art de me faire rougir. Je rédige un rapport très favorable au procureur qui vient d’audiencer l’affaire. Les faits objectifs le justifient, même si sa provocation perverse ne cesse de me hanter. Elle a tant de charme ! Le soir du jugement où elle a été dispensée de toute peine elle m’appelle sous prétexte de me remercier. « J’aimerais que nous scellions la fin du contrôle par un moment de partage. Je viens d’être recrutée comme chauffeur dans une petite société de bus rurale et ai déménagé à la campagne. Je suis en coupure de 14h15 à 16h45. Que diriez-vous de passer mardi à mon domicile ? Je vous y attendrai. » Comment refuser, malgré toutes mes appréhensions ? Je m’y résous, vaguement émoustillée par le fait de la rencontrer hors du cadre de la contrainte.
Je dors mal la nuit du lundi, tourmentée par ma promesse. Le mardi, j’arrive dès 14h devant son domicile, terriblement mal à l’aise. Depuis mon départ, je me tortille sur mon siège de voiture comme sur des charbons ardents. Je conduis mal et suis oppressée par la situation. Je descends de voiture en fais les cent pas, nerveuse. Elle gare son bus quelques minutes après mon arrivée. Je la trouve magnifique à la manœuvre. Elle en descend vêtue d’une élégante salopette. Elle me sourit tel un félin qui contemple sa proie. Mes tempes bourdonnent. Elle me précède à l’intérieur d’une maison en désordre, meublée de bric et de broc. La porte franchie, elle me saisit par le bras. L’émotion monte et je commence à trembler. Pour la première fois, elle m’étreint, dépose un baiser sur ma nuque puis se colle à mon dos. Fébrile, elle m’arrache maladroitement mon pull puis se calme. Elle me déleste de mon soutien-gorge et me pousse, à demi nue, en pleine lumière au centre de la pièce. J’essaie de cacher mes petits seins de mes deux mains. Elle en profite pour baisser brutalement ma culotte et mon jean un peu ample sans déboutonner ce dernier. J’écarte les bras et libère mes pieds de l’amas de vêtements et de mes mocassins. Me voici nue, entièrement à sa merci, et gonflée de désir autant que de culpabilité. Mon petit corps androgyne semble lui plaire car elle le dévore des yeux. « J’ai fait ce que tu voulais pendant tous ces mois. » Dit-elle d’une voix rauque, avec ce regard vicieux que je lui ai déjà vu. « Tu vas maintenant accepter mes caprices ! »
Elle commence par m’effleurer du bout des doigts en restant à distance. Chaque contact provoque sursauts et contorsions. J’ai d’étonnants hoquets de plaisir qui, à peine sortis, me font honte. Je voudrais qu’elle s’approche et m’embrasse mais elle s’y refuse et continue sa douce torture. Je manque plusieurs fois de défaillir, mais elle continue, toujours plus sarcastique et distante. Mon corps embrasé se contorsionne en d’acrobatiques positions d’une rare indécence. Jambes et bras écartés, mon torse est tendu vers elle. Mon entre-jambe devient humide. Mes seins se durcissent. Je sur-ventile, mon cœur bat la chamade et je finis par défaillir. Je m’effondre au sol inconsciente.
Lorsque je reprends connaissance, elle est en train de me soulever de ses bras et me dépose, grotesque et disloquée, sur une imposante table de ferme. Armée d’une plume de paon elle recommence à exciter ma peau. Je me tords encore, couchée sur le plateau, de plaisir et de manque. La plume excite mon téton tendu à l’extrême. Elle s’intéresse ensuite à l’intérieur de mes cuisses qui s’écartèlent et dévoilent mon intimité. Mon cul est en feu et ma vulve se détrempe. Je supplie : « Pitié ! » Elle ricane, enlève sa combinaison qu’elle porte à même la peau. Totalement nue, et (oh combien !) désirable, elle redouble d’attention à mon égard sans plus s’approcher. Je meurs de désir et ne puis toucher son corps provoquant, maintenue à distance par d’humiliantes caresses. Elle a un peu grossi mais est toujours aussi belle. Son sexe est soigneusement épilé, tout comme ses aisselles. Ses grandes lèvres sont brunes et terriblement proéminentes. Ses fesses nues paraissent encore plus galbées que sous la toile. Ses seins ont pris une taille de bonnet mais paraissent toujours taillés dans l’albâtre. « Laisse-toi toucher, que diable ! » Elle s’y refuse toujours. J’ai honte de mon sexe et de mes aisselles poilues, de mes fesses presque plates, de mon bassin étroit, de mon absence de maquillage sur un visage sans relief, de mon œil marron sans charme, de mes cheveux raides hérissés sur ma tête, en un mot de mon aspect petit garçon pré-pubère. Mais aussi, j’ai honte d’être si totalement à sa merci.
Elle s’éloigne en me laissant ainsi inerte et offerte sans pudeur. J’ai les yeux clos et la tête en révolution. Le bruit d’un moteur électrique me tire de ma torpeur. J’entrouvre les yeux et la vois armée d’une tondeuse prête à raccourcir mes pilosités. Elle me maintient fermement sur la table. Le froid de la tondeuse caresse la peau sensible de mon entre-jambes et de la proximité de mes seins. Je m’étire pour faciliter sa tâche. La cire froide vient relayer la mécanique. Quelques cris de douleur plus loin, me voilà soigneusement épilée et toujours plus nue, encore plus indécente. Mon sexe sans relief confirme mon aspect enfantin. Mon amante (car c’est bien de cela qu’il s’agit !) masse maintenant les zones irritées avec un onguent à l’odeur suave. Cette caresse tant désirée m’incendie et je me tords et me cabre pour mieux sentir le contact de ses mains. L’angle obtus de mes jambes invite à la pénétration. La cyprine coule entre mes fesses. Ses doigts agiles violent ma bouche et se détrempent de salive. Ils pénètrent ensuite doucement ma vulve et mon cul et s’agitent en moi avec une progressive vigueur. Mon cœur va éclater et mes poumons aussi. Ma tête bourdonne de mon sang bouillonnant. Le plaisir monte à la vitesse d’un cheval au galop. Je jouis brutalement à trois reprises en hurlant, puis mon corps entier se détend. Je suis toute à elle, son objet, sa chose, esclave de mes sens.
Aussitôt elle malaxe mes seins tendus et presque douloureux. Sa langue pénètre ma bouche. Puis son corps s’installe en 69 au-dessus de moi sur la table. Sa vulve se pose sur mes lèvres tandis que les siennes me guident dans l’apprentissage du cunnilingus. Je m’applique à son plaisir autant qu’elle s’applique au mien. Elle guide mes mains vers ses seins imposants et fermes. Je les caresse avec douceur, fais rouler ses tétons entre mes doigts. Je sens son dos qui se creuse puis se courbe. Son cul est maintenant sur ma bouche. Je le détrempe d’une langue gourmande. Elle guide ma main de son sein vers sa rosette, ramène d’une bascule de reins ma bouche sur son clitoris. Mes doigts s’enfoncent profondément en elle et s’agitent tandis que mes lèvres se meuvent autour de son organe. Son corps se raidit soudain et sa bouche émet un long soupir tandis qu’un nouveau spasme irradie mon ventre. Mon visage est soudain empli de l’humidité de ses sécrétions. Etonnant plaisir si discret ! Son corps s’effondre lourdement sur moi. Elle est heureuse et je suis vaincue. Je serre fermement sa taille entre mes bras qui retrouvent du muscle pour l’occasion. J’aime être ainsi écrasée par son corps abandonné.
Lorsque quatre heures arrive et la nécessité pour elle de reprendre le travail, elle ne veut plus me laisser partir. Elle a caché mes vêtements avant de se préparer à partir. Je la crois capable de m’enfermer dans la maison jusqu’au soir. Je me love, toujours insolemment nue, dans une confortable bergère et me prépare au repos. Au moment de quitter la maison, elle me prie de la suivre à bord du bus. Elle me tend, pour tout vêtement, une étonnante minirobe à demi transparente et des tongs que j’enfile sur mon corps nu. Je sens qu’elle veut m’empêcher de m’enfuir et, en même temps, pouvoir me contempler et m’exhiber comme un trophée. Pendant tout son service, elle m’oblige à rester debout à l’avant du bus. Plusieurs fois, elle trousse discrètement ma robe pour caresser mon entre-jambe, mes cuisses ou mes fesses. Mes sens restent en feu et je ressens en permanence un mélange de honte et de plaisir qui entretiennent la rougeur de mon visage. On devine ma nudité à travers le tissu sans vraiment en distinguer le dessin. Plusieurs passagers et passagères me contemplent curieusement. Je vois dans leur regard l’insulte. Je suis la « salope » de la conductrice, « bonne à fourrer » . Il en faudrait peu pour qu’ils en viennent à l’outrage. Pourtant j’éprouve du plaisir à être ainsi exhibée pour la première fois.
Dès notre retour à la maison, nous nous dénudons toutes deux. Je ne me lasse pas de regarder ses seins puissants, ses fesses galbées, la finesse du dessin de son sexe, son regard bleu sous la crinière brune, ses épaules très droites, ses jambes et ses bras musclés, en un mot son élégant physique râblé. Son regard d’envie sur moi me permet de me réconcilier avec mon physique androgyne. J’aime l’aspect de moi-même qu’elle a contribué à renforcer : naturel, enfantin et d’une nudité absolue. Toute la soirée, entre la dégustation de deux pizzas achetées en route, nous nous livrons à des jeux sexués en nous abreuvant de rosé. A moitié ivre, j’accepte d’être soumise à d’amusantes tortures. Je suis attachée, pendue par les pieds, fouettée au martinet, les orifices remplis de divers godemichés. Je découvre l’association du plaisir et de la souffrance jusqu’à ce que nous nous endormions sur son grand lit, ivres de sexe et d’alcool.
A mon réveil, elle est partie travailler. Un frugal petit déjeuner et un petit mot m’attendent sur la table de la cuisine. « Merci de ta soumission. Je pense t’avoir fait découvrir des choses que tu n’oublieras pas de sitôt. Pense au bonheur de l’amour lesbien et à celui d’être dominée. Bises et adieu. » Je sens immédiatement combien ma vie a changé. Je m’habille sans sous-vêtements comme à la recherche des traces du plaisir d’être caressée et exhibée. Je savoure le frottement du tissu sur la pointe de mes seins et mes grandes lèvres. Une leçon de vie m’a été donnée et je ne bouderai plus jamais mon plaisir ! Quant à mon amante, je l’ai revue deux ou trois fois de loin, sans jamais oser l’aborder. Qui irait au-devant du témoin-acteur de sa faute professionnelle ? Et pourtant, à chaque fois, j’ai été envahie d’émotion et de désir.
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ce texte mérite publication beaucoup plus large
EXCELLENTE SÉDUCTION! l'érotisme lesbien est un jeu auquel on s'abandonne tôt ou tard dans sa vie d'hetero...
un récit extraordinaire qui relate d'une façon si précise et érotique , l'accès au
plaisir d'une femme qui nous fait ressentir le contact voluptueux entre ces deux femme
plaisir d'une femme qui nous fait ressentir le contact voluptueux entre ces deux femme
Magnifique séduction, toute en finesse, toute en délicatesse mais si affolante, si
persuasive.
Le besoin est créé et rien ne peut arrêter la montée de l'érotisme, de la sensualité
jusqu'à l'explosion finale.
persuasive.
Le besoin est créé et rien ne peut arrêter la montée de l'érotisme, de la sensualité
jusqu'à l'explosion finale.
Très beau récit. Et au diable la faute professionnelle.
Ce plaisir d'être exhibée et humiliée . . . Bravo.
Rudy
Ce plaisir d'être exhibée et humiliée . . . Bravo.
Rudy