Cours d'anglais particulier 2 - histoire érotique

Ses paroles me font l'effet d'une bombe. Comment peut-elle dire quelque chose d'aussi insensé en me regardant droit dans les yeux ? Mon cœur s'emballe à toute vitesse. Cette prof est complètement folle ! Les élèves aussi, d'ailleurs. J'envisage très sérieusement de partir lorsqu'elle ajoute.

- Tiens, d'ailleurs, on va commencer par toi.
- Hein ?!
- Va t'asseoir entre les deux rangées, là-bas.

Je la regarde avec de grands yeux ronds. Est-ce qu'elle se moque de moi ? Son air sérieux ne tarde pas à me donner la réponse. Cette femme ne plaisante pas. Mais qu'est-ce que je suis censé faire ?! M'enfuir ? Et s'ils m'en empêchent ? Pire encore, que se passera-t-il si j'obéis ? Un torrent de questions m'envahit, à tel point que j'en reste immobile. C'est lorsque la prof se racle la gorge pour signaler son mécontentement que je reviens à moi. Merde. Il faut que je fasse quelque chose.

Hésitante, je me redresse et observe les élèves. Certains d'entre eux ont l'air impatients, d'autres envieux... Un petit malin me défie du regard. Je lorgne la porte d'entrée et me dirige entre les deux rangées précédemment indiquées. Une partie de moi me hurle de courir, mais redoute les représailles en cas de fuite. Je reste donc plantée là comme une gourde à attendre, quand soudain, une voix féminine s'élève.

- Madame Beaussart, sur quoi porte la leçon d'aujourd'hui ?
- Sur les insultes. répond-elle. Bien ! Maintenant, mets-toi à genoux.

Non, mais je rêve !!! Et après ?! Morte de honte, je grimace et m'exécute. Je comprends aussitôt pourquoi cette malade tenait à ce que je me place ici. Tout le monde me regarde !

- Eli, tu te lances ? Je compte sur toi pour rattraper ta note de la dernière fois.

Attendez, quoi ? Parce qu'elle a l'intention de nous noter en plus ? Je jette un bref coup d'œil à Mme Beaussart et remarque qu'en effet, elle tient dans ses mains un petit cahier ainsi qu'un stylo. On nage en plein délire... Un type à ma droite se lève de manière assez nonchalante. Eli, je présume. Mains dans les poches, il s'approche de moi et affiche un rictus. J'ose lever la tête et manque d'avaler ma salive de travers en voyant son visage. Un GAMIN ! Il doit avoir tout juste 18 ans ! Qu'est-ce que c'est que ce cirque ?!

Il me tourne autour sans un mot et, rapidement, la situation me met particulièrement mal à l'aise. Déjà parce que je dois avoir au moins 10 ans de plus que lui, et aussi parce que je n'ai aucune idée de ce qu'il a en tête. Tout à coup, il prononce d'une voix étonnamment amicale.

- Alors, comment tu vas aujourd'hui ?
- Euh... Ben, je...

CLAC! Une gifle s'abat sans ménagement sur ma joue. Je suis tellement sous le choc que j'en ai le souffle coupé.

- Je ne t'ai pas autorisée à parler. Lance-t-il sèchement.

Estomaquée, je pose une main sur ma peau rougie pour tenter d'apaiser ma douleur. Le sourire de ce salopard s'élargit davantage et je sors de mes gonds.

- Non, mais pour qui tu te prends ?!
- In english, please ! intervient la prof.
- Bon ça suffit maintenant !!!

Je déplie les genoux pour me redresser, mais la main d'Eli vient saisir brutalement mes joues pour m'empêcher de bouger.

- Shut the fuck up you fucking whore. You're not allowed to speak. Do you understand what I'm saying ?

Médusée par ses paroles, je le regarde avec de grands yeux. Je ne peux pas croire qu'il ose me parler aussi mal. Comment peut-il savoir dire tout ça ? Madame Beaussart lui a-t-elle appris ? Comprenant que j'avais bel et bien saisi le sens de ses dires, il relâche la pression sur mon visage et me donne deux petites tapes sur la tête.

- Good girl, minaude-t-il.

Je bouillonne de rage, humiliée et impuissante. J'aimerais lui dire d'aller se faire foutre, pourtant, une certaine partie mon corps qui vient de se réveiller ne semble pas être du même avis. Alors quoi, ce type m'insulte et mon sexe réagit... ? Non, ça ne peut pas être vrai. Je me mure dans le silence pendant qu'il continue à me traiter de tous les noms. Son vocabulaire est tellement riche que je ne comprends pas toujours ce qu'il dit. Madame Beaussart prend quelques notes tandis que les élèves ne ratent pas une miette de la scène.

En jetant quelques regards, j'aperçois un certain nombre d'érections chez les mecs. Les nanas, quant à elles, ont l'air tout aussi excitées. La plus extravagante me murmure un « slut » qui me fait rougir. Il ne manquait plus que ça... Je suis entourée de malades. Et en plus, mon entrecuisse commence à s'humidifier sérieusement.