Crepuscule Texan

- Par l'auteur HDS NoirPuissant -
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Récit libertin : Crepuscule Texan Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-08-2015 dans la catégorie En solitaire
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Crepuscule Texan
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Sally Dixon, la femme du Gouverneur, avait quitte Austin juste après l'heure du déjeuner.
L'exécution était prévue pour dix-huit heures, et elle aurait largement le temps d'arriver.
Selon les statuts très précis de l'état du Texas, l'acte se déroulait a la prison de Huntsville, a deux cent cinquante kilomètres a l'est d'Austin, une bonne cinquantaine de fois par an.
Austin, capitale du Texas, est le lieu de résidence du Gouverneur, une magnifique bâtisse blanche, ante-bellum, avec ses colonnes imposantes.
Au fil des mandats de son mari, pendant vingt ans, elle avait su décorer cette maison avec gout, amour, et dévotion.

Dans le couloir de la mort, a Huntsville State Prison, il ne restait plus a Mike Schiller que quelques heures a vivre. Fils de la prairie, comme Sally, c'était un garçon de la campagne.
Des parents pas très riches, mais chacun un petit boulot, il avait grandi dans les roulottes pourries sur South Padre Island. Cette ile de sable blanc qui borde l'eau bleue du Golfe du Mexique, et qui lui paraissait subitement si lointaine. Malgré cette pauvreté abjecte, son enfance avait été faite de petits plaisirs simples, de pêche a la crevette, de feux de bois sur la plage, et de petits larcins ici et la.

Sally était de la bas aussi. Et sa jeunesse dans ces eaux tièdes, brulantes parfois en plein été, lui rappela toute la sensualité libre de ses seize ans. Dans la décapotable, filant a 110 sur l'autoroute vide, elle accéléra un peu plus, et puis cala la Cadillac en cruise control de manière a libérer ses cuisses bronzées.
Chienne de vie. Ce n'était qu'a cinquante trois ans qu'elle commençait a souffler un peu.
Et pour en arriver la, elle en avait bave. Seul roc dans sa vie, son mari, Paul Dixon, avait été la depuis le début, ou presque, elle ne l'avait jamais trompe. Elle ne le tromperait jamais, et lui non plus. C'était comme ca.
Trop de souvenirs. Et surtout trop d'amour. Un amour qui durerait jusqu'a la mort, leurs morts, et sans doute au de la.

Mike Schiller quand a lui, en avait aussi un paquet, de souvenirs. Plus d'une fois le pater lui avait tanne le cuir avec une violence sans nom. L'amour lui, il ne connaissait pas. Ni ses parents d'ailleurs. Sa mère n'avait pas été épargnée non plus.
Bizarrement, c'étaient peut être les warden, les gardes, de l'autre cote du couloir, qui lui avaient donne le plus de compassion durant les dernières vingt quatre heures de sa vie. Ils avaient été sympas, des le matin, et a midi, lui avaient cuit le hamburger frites traditionnel avec attention et raffinement. Le gout lui rappelait ses escapades dans les dunes derrieres les roulottes, l'après-midi. Et aussi comment les seins pointus de la jeune fille qui se croyait seule dans les vagues, l'avait profondément excite. Tellement qu'il en avait oublie de manger son hamburger, et gorge sèche, avait descendu son short alors qu'elle sortait de l'eau.

Sally s'était arrêtée pour manger vite fait, elle aussi, dans un diner désert au bord de l'autoroute.
Elle n'avait rien mis sous sa robe pour le voyage, c'était prévu. Elle appela Paul pour lui dire que tout allait bien.
Lui, mari fidele, gouverneur du Texas, était désormais le seul par statut, a pouvoir enrayer, stopper l'exécution de Mike Schiller. L'affaire n'était pas nouvelle. Elle durait depuis vingt ans. Le crime avait été commis par Schiller lorsqu'il avait vingt cinq ans, il en avait aujourd'hui quarante cinq.
Procès, appels, rejets, et puis finalement la Cour Supreme avait donne le feu vert.
Il ne restait donc plus que lui, le père, le mari fidèle, terrasse par le viol de sa femme et le viol et meurtre de sa fille adolescente pour tout arrêter. Il était allé au fond de lui même, fouillant sa conscience, son âme, cherchant la réponse spirituelle a ce dilemme dont le tempo s'accélérait.

Sally cherchait aussi. A l'extérieur du diner, elle alluma une cigarette, fixant le paysage de Western dans l'oppressive chaleur de quinze heures. Il lui avait fallu bien du courage pour redevenir femme.
Forte, séductrice, épouse, mère. Elle avait d'abord du redonner du courage a son mari détruit.
Puis, pour parvenir a ses fins, séduire un magnat de la presse Texane, a Dallas, afin qu'aucun reporter ne soit autorise comme témoin lors de l'exécution.
Elle y était allé, seule, en semaine, a l'insu de son mari. La, dans le bureau en angle, vitre, au trente septième étage, elle avait propose un marche a son interlocuteur:
Elle se donnerait a lui, après l'exécution, si effectivement il aurait garanti l'absence des reporters le jour j.
Il lui avait demande un gage; Sa croupe délicieuse de femme du gouverneur comme apéritif visuel.
" Sans la toucher. " avait-elle renchéri aussitôt.
Lui, tendu comme un pur sang a la vue des lèvres généreuses et épilées, a un mètre de lui, avait acquiesce.

Mike Schiller bandait lui aussi, dans sa cellule.
Le répit de l'après-midi et un appel de son avocat lui avaient redonne espoir.
Malgré l'épuisement des recours, et le fait que c'était la famille du gouverneur elle même qui avait été la victime, la comparaison de son ADN avec celui du fils de Sally et de Paul Dixon avait été formelle:
Jack Dixon, vingt ans, était bel et bien son fils. La procédure avait été requise la veille par les avocats de la défense en ultime recours. Jack, par respect pour sa sœur, même si il ne l'avait jamais connu, avait demande a assister a l'exécution.
Sa mère avait accepte, mais il viendraient séparément a Huntsville. Pendant l'exécution, il occuperait la pièce réservée a la famille des victimes, seul. Sally, par pudeur, serait dans la petite salle réservée a la presse, seule elle aussi. Personne n'était prévu dans la troisième pièce vitrée destinée a la famille du condamne.

Elle avait du séduire également les bourreaux quelques semaines plus tôt, a l'insu de son mari et de son fils.
Bons fonctionnaires de l'état, ils avaient été bien moins vicieux que le patron de presse a Dallas.
Elle leur avait fait un strip tease de cow-girl, dans un appartement middle class de Huntsville ou résidait l'un des deux.
Rideaux tires, les énormes pick-ups sur le parking d'en bas, elle leur avait dévoile sa poitrine de Texane, ses aréoles roses, juteuses, maternelles, et prometantes de par leur taille magnifique.
Eux aussi y auraient droit, si ils satisfaisaient sa requête. Charnelle et abondante, elle avait garde son string, mais des épis blonds et réfractaires avaient déjà repris le dessus depuis son voyage a Dallas.

Pervers jusqu'au bout, Mike Schiller avait retenu son orgasme. Le taureau en lui avait retrouve, le temps d'un instant, la lucidité. Si Jack était son fils, Sally la mère digne ne permettrait jamais son exécution.
Femme de cœur, battante, morale aussi, comme il avait pu le lire dans les journaux, elle trouverait le moyen de parler a son mari. Elle lui avait bien cache la paternité de Jack pendant vingt ans. Elle parlerait a Paul Dixon.
Même si c'était a la dernière minute. Le décor macabre de la chambre d'exécution aiderait a cette prise de conscience.
Sa peine serait commuée en sentence a perpétuité. Elle lui rendrait peut-être visite, qui sait ?

Des liens se tisseraient, maintenant que Jack était devenu sa chair, leur chair, cette vie qui le reliait a Sally.
Alors, peut-être que durant l'une de ces visites futures, il pourrait parvenir également a la pervertir.
Ainsi, en présence du prêtre assermente par l'état du Texas, en cette dernière heure, il se jura intérieurement l'abstinence jusqu'au jour ou il pourrait prendre possession des fesses généreuses de Sally de manière perverse, et ce, pour la seconde fois.

Jack Dixon était arrive en premier, et avait déjà pris place dans la petite pièce vitrée donnant sur le lit d'exécution. Tout était prêt. Les sangles, les intraveineuses branchées dans le mur derrière le lit. La pièce était construite de façon a ce que les familles des victimes puissent voir la mise a mort se dérouler du début a la fin, mais n'avait pas de vis a vis avec celle de la presse.
Il n'avait pas été mis au courant des résultats du test ADN. Pour lui, Mike Schiller était un assassin, celui de sa sœur. Et il éprouvait, quelque part, un plaisir de voyeur a être ici.
Son sexe de jeune homme de vingt ans avait subitement durci au moment de l'entrée de Schiller au travers de la vitre épaisse. Aucun son, bien sur, ne pouvait filtrer d'un cote comme de l'autre.

La terreur avait finalement envahi Mike Schiller lorsqu'il pénétra dans la salle d'exécution en béton, encadre par les deux bourreaux. Sa vie n'était plus qu'un mensonge, un fantasme de mytho, une succession de violences, de trahisons conscientes, de viols, et de perversités sans nom.
La nuit de son crime, il avait viole la mère et la fille. Rebecca Dixon d'abord, seize ans, qu'il avait remarque en voyeur derrière les dunes de South Padre Island lorsqu'elle était en vacances, nue, innocente. Il s'était masturbe lorsqu'elle était sortie de l'eau bleue, puis l'avait suivi sur l'autoroute pendant des heures, jusqu'a comprendre qu'elle était la fille du gouverneur.

Le flash back avait été soudain, au moment ou les deux bourreaux avaient redresse le dossier du lit, un peu comme un lit d'hôpital pour malades, le forçant a regarder droit dans la vitre réservée a la presse.
Ils avaient exécute la requête de Sally Dixon a la lettre: Tranquilles durant des nuits dans le couloir de la mort, ils avaient remplace la vitre sans teint avec une vitre normale, de manière a ce que Mike Schiller puisse clairement voir Sally a son travers, et inversement. Invisible de Jack, lui n'ayant accès qu'au condamne et aux bourreaux, elle avait déboutonne sa robe en coton bleu marine, et consciente de l'urgence du temps, avait déjà ouvert ses cuisses.

L'érection de Jack était devenue insupportable. Il avait libère son sexe puissant et tendu.
Il ne saurait peut-être jamais de qui il tenait. Mais cette expérience était unique dans une vie. Transgressive.
Comme un crime. Comme ce sale type qui avait viole sa sœur, puis sa mère.
Seul Mike Schiller pensait a son crime a présent. La surprise choquante de Sallie Dixon, superbement nue dans le box de presse fit jaillir en lui un sauvage désir de survie.
Il commença a se débattre violemment, mais les bourreaux avaient tout prévu.
Les sangles tiendraient bon. Elles en avaient vu d'autres. Eux, a la vue de Sally, n'étaient pas du tout presses d'entamer la procédure. Sa promesse, et puis surtout de se savoir observes par Jack, leur avait fait garde leurs uniformes. Ils se contenaient.

Mike Schiller hurlait a présent, car de longues secondes s'écoulaient et en faisaient des minutes.
Comme le soir ou il avait viole Rebecca Dixon, l'étouffant, la bâillonnant durant son crime odieux, puis insatisfait, s'était dirige vers la chambre de Sally, sachant Paul Dixon absent, ce soir la.
Elle avait été nue dans sa chambre, et l'était a nouveau, en face de lui, sublime et alléchante, a cinquante trois ans. Depuis le strip tease chez les bourreaux, sa toison blonde avait repousse.
Elle avait voulu être intacte pour lui, le plus proche possible dans sa chair, du soir du crime.

Mais ni le visage de Mike Schiller, ni le décor clinique, ni l'absence de son, ne l'affectaient.
Elle était une femme sentimentale, une femme d'amour, une femme droite.
Pas une bourgeoise dévergondée. Elle était morale, fidèle, elle faisait les choses jusqu'au bout, comme l'amour.
Et puis elle avait eu le temps de tout dépasser. Vingt longues années depuis ce soir terrible et la mort de sa fille, durant lesquelles elle s'était reconstruite, jour après jour. Des pleurs parfois, mais aussi beaucoup d'amour.
La naissance de Jack, même si elle avait été une trahison, l'unique mensonge de sa vie vis a vis de son mari, avait aussi été une source d'espérance, de vie, de bonheur.

Sexuellement, Paul était un mari parfait, malgré ses obligations de gouverneur.
Elle n'avait pas a se plaindre de ce cote la. Et puis ses fantasmes faisaient le reste.
Elle n'avait jamais eu l'idée d'en vivre un jusqu'a l'âge de cinquante ans environ.
Alors l'idée avait germe, avec l'approche, dans les news de l'exécution imminente de Mike Schiller.

Il continuait de hurler, bâillonné lui aussi a présent, incapable d'aucun mouvement, ni même celui de tourner la tete vers la vitre de Jack. Seule la perspective de Sally, derrière la vitre épaisse, a un mètre a peine du bout du lit, lui était autorisée. Les yeux fermes, aucun des cris de Mike ne la dérangeant, elle partait déjà, pieds nus sur la moquette, debout, cambrée, cuisses ouvertes, ruisselante de désir pour son mari Paul. Elle l'aimait, continuerait a l'aimer, a lui faire l'amour.

Son clitoris de reine quinquagénaire émergeait lui aussi, du pubis blond sous la poitrine généreuse.
Il pointait vers Mike Schiller, le père de Jack, l'assassin. Le coup tendu, Mike regardait, les yeux obnubiles les doigts de la belle chercher l'orgasme dans son entrejambe.

Jack, ne comprenant pas le remue ménage, et ce retard apparent derrière la vitre, avait été excite par les vibrations violentes de Mike Schiller sous les sangles marron.
Il ne tarda pas a éjaculer, alors que les bourreaux introduisirent les trois aiguilles dans l'avant bras du condamne.

Sally Dixon avait été formelle avec les fonctionnaires pénitenciers.
Si ils voulaient leur récompense, ils ne déclencheraient la minuterie des injections synchronisées qu'âpres coup.
Une préméditation vicieuse qui égalait enfin celle de Mike Schiller.
Lui avait garde toutes ses forces, et la violence de ses sursauts avait fait saute l'attache de sa cheville gauche.
Il ne pouvait s'empêcher de la regarder. Comme avec la fille, vingt ans plus tôt.

La mère, délicieuse féline fidele, au bord du plaisir, avait fini par ouvrir les yeux.
Elle le regardait, elle aussi a présent. Tout au moins ses vibrations muettes derrière la glace.
Le visage écarlate, son cou de taureau, son violeur, le père de son fils, l'assassin de sa fille, ses mouvements saccades, puissants, dévastateurs. Elle hésita un instant de dire aux gardes qui s'étaient retires juste derrière le lit pour lui faire face, eux aussi, d'interrompre l'exécution.
Cela était possible par un micro qui reliait la salle de presse a la chambre d'exécution.

Mais l'appel de l'orgasme était irréversible, comme les blessures d'une vie.
Elle revit Paul, son mari, la première fois qu'ils avaient refait l'amour après la tragédie.
Son homme, son amour, suçant ses lèvres gorgées de désir, et puis sa langue sur ses immenses aréoles roses.
Alors elle éjacula pendant de nombreuses secondes, par jets successifs, contre la vitre épaisse, brouillant a présent partiellement, l'accès visuel a sa somptueuse féminité.

Les bourreaux comprirent.
Mike Schiller aussi.

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