Czech Hunter - histoire érotique

À sa remarque ‘Les cours du quadrimestre y sont intéressants, mais pourquoi Prague ?’, j’avais dit une connerie sur la ‘ville chargée d’histoire’ à mon prof de biodiversité, pour vite ajouter que la matière me passionne, bien sûûûr. Il ne m’avait pas vraiment cru, il est l’un des rares gays que je ne me sois pas fait sur le campus, il sait que c’est la capitale européenne du porno, notamment gay, du meilleur avec les studios BelAmi, au quasi pire avec les vidéos Czech Hunter, du gay-for-pay où un mature propose du fric à de soi-disant étudiants hétéros, innocents et pauvres, qui commencent par 'timidement' s'exposer à poil, pour finir par se faire baiser bien trop facilement.

J’avais effectivement exploré la biodiversité de la faune locale, et presque au terme de l’Erasmus de trois mois, j’avais chevauché un bon nombre de jeunes bites vigoureuses, et vidé autant de paires de couilles. Dont cette nuit, celles de Jakub, le vingt-neuvième.
- Cum… inside you, ok ? avait-il grogné, après m’avoir limé le rectum pendant cinq minutes.
Bah, ouais, c’est bon, il peut jouir en moi, il a été plutôt attentionné, en s’enfonçant d’abord à moitié, pour appliquer patiemment de son gland un long massage de ma prostate, et sourire en voyant le résultat, le filet de présperme qui m’a coulé du méat, puis endurant, en me poussant ses seize centimètres assez longtemps pour me permettre de bander suffisamment, me branler et éjaculer, plus faiblement, sur mon pubis, cette fois, la deuxième de ma dernière nuit à Prague. Puis, bon, ses pénétrations devenaient erratiques, et il avait déjà joui, lui aussi, respectueusement, sur mon torse, il n’allait pas me mettre des litres...
J’avais affiché une expression un peu lubrique et couiné ‘’Ouiiiii’’. Il s’était légèrement redressé sur un bras, posé l’autre main derrière ma cuisse serrée sur sa taille, pour cinq saillies plus agressives, et éjecté son sperme au fond de mon rectum. Il n’y a rien de plus beau qu’un grand mec comme Jakub, calé entre mes cuisses avides, qui jouit, les yeux brillants…

Après m’être épongé les muqueuses, j’ai quitté son immeuble, me suis dirigé vers l’auberge de jeunesse, et la chambre que j’y partage avec Florian, un Suisse, prétendu hétéro, sauf qu’il parlait vraiment trop des vidéos de Czech Hunter… jusqu’à ce que je lui dise que c’est mis en scène de A à Z. Bref, juste une grosse honteuse, très naïf, et probablement toujours puceau.
Je me suis arrêté à une aubette et, pour me débarrasser de ma monnaie, j’ai gratté mes poches pour compter quatre malheureuses pièces de 20 couronnes en fronçant les sourcils. ‘Trois euros, assez pour un café, c’est bon.’
Vingt mètres plus loin, j’ai été rattrapé devant l’entrée d’une impasse par un mec, la cinquantaine, légère calvitie, une banane sous son petit ventre, qui a ânonné ‘’Stioudènte ? Not much money ?’’
Sérieux ? Ce gogol veut se faire un épisode Czech Hunter ? J’y crois pas, ça peut être marrant...
J’ai répondu ‘’Student, yes’’ avec mon idée d’un accent slave, avant de replonger ma main libre dans ma poche et d’exposer ma paume vide.
Il m’a tiré dans la ruelle et a sorti un billet de mille korunas de son sac ridicule. ‘’I see your… euh… your sex, you touche my sex, ok ?’’
Sans prendre le billet, j’ai regardé autour de moi, faussement inquiet et timide, pour exposer ma queue, puis prendre la sienne, qu’il avait sortie, de mes doigts peu assurés. Ça a suffi à lui mettre une mi-molle, assez large, même si elle ne devait pas être très longue en érection… J’ai lâché un ‘Oh’ surpris, aussi innocent que possible en éjectant un assez gros gland de son prépuce épais.
- You wizz me, more money for… sex… in ze hotel ?
Je l’y ai suivi, avec le regard du Chat Potté de Shreck, pour le persuader que j’étais son idéal, un garçon innocent qu’il allait pénétrer pour la première fois…
Alors que je n’y étais entré qu’une fois, avec un jeune touriste autrichien croisé un soir en boîte, le concierge de l’hôtel m’a reconnu, et jeté un clin d’œil… Mignon, lui, si j’avais plus de temps ici…

- You… euh… vêtements… not, ok ? a dit… Gaston, ouais, il avait une bonne tête de Gaston… en se désapant lui-même.
Assis au bord du lit, sa queue sous le nez, j’ai timidement retiré mes sneakers et mes chaussettes, mon hoodie et mon tee, avant de détacher mon pantalon et de lentement le faire glisser en agitant ingénument les jambes.
- Splendide ! Tu es trop bandant…
- I am what ? French is so beautiful… The language of love... j’ai ironisé.
- Je vais t’en donner, moi, du langage, a-t-il dit, en prenant ma cheville pour me lécher les orteils de sa langue baveuse. ‘’Adorables, si délicats…’’
‘C’est tout, sérieux ?’ ai-je pensé, avant qu’il la fasse remonter ma jambe, pour finir par me prendre entre les lèvres, à travers le tissu de mon boxer, qu’il a vite tiré, pour exhiber ma bite, pas encore trop excitée à ce stade, et l’avaler.
‘Ouais, bon, juste un rôdeur des aires d’autoroute, habitué à sucer des camionneurs bulgares…’
Il l’a lâchée trop vite, pour courir vers son sac, en sortir une pochette de capote, qu’il a déchirée théâtralement des dents avant de maladroitement enfiler le latex, et son smartphone, pour lancer l’enregistrement d’une vidéo.
- I fuck you… money, yes ?
J’ai affiché un sourire mêlé d’inquiétude et de reconnaissance simulées, et je l’ai vu plonger entre mes cuisses, pour les relever, et me lécher la rondelle, assez maladroitement, en fait…
- Oooh ! To je dobrý… is good, yes ! j’ai gémi.
- Tu t’ouvres, gamin, tu la veux, je pense…
‘Je suis toujours ouvert de la deuxième baise avec Jakub, comment tu ne t’en aperçois pas, mec ? Mais soit, si tu veux le croire…’
Il a imposé son gland sur mon sphincter dilaté pour assez vite le dépasser et limer un accès à sa queue courte mais épaisse, qui m’a lentement, par à-coups, limé la prostate.
- Dobrý... good… francouzský muž sex… Oooh… Gruby ogon…
Ah nooon, c’est grosse queue en polonais ça… Comme celle de Pavel un autre ‘étudiant invité’, originaire de Cracovie. En trois mois, j’aurais peut-être dû intégrer un peu de vocabulaire en plus des presque cinq mètres de bite, mais bon, pas grave, il n’a pas capté… ni le fait qu’un supposé puceau du cul se prend plutôt facilement sa soi-disant première sodo…
À fond dans le rôle, j’avais été bien inspiré de me tourner pour m’exposer cul à l’air, c’est la position qu’adopte spontanément un néophyte, même si je préfère le missionnaire, je vois le corps qui me possède, et en relevant la tête, la queue qui me pistonne… Vu qu’on mange aussi avec les yeux, c’est idem pour la baise, mais si j’avais dû le regarder s’agiter au-dessus de moi, j’aurais pu éclater de rire. Là, je peux me concentrer sur la pénétration, sans images parasites, et sans dire qu’il va me mettre l’orgasme du siècle, le plaisir monte lentement… Finalement, une queue, c’est une queue, et j’ai déjà joui avec un gode en silicone, puis avec un toy vibrant, ce qui compte, c’est la durée…
Je l’ai arrêté plusieurs fois, en simulant la douleur, avec des cris pas trop virils qui l’ont satisfait, ce gros con… ‘’Tu la sens, gamin ?’’… Juste pathétique, en fait.
Après, vient le moment où mon plaisir prostatique plafonne, et il est temps de passer un niveau…
J’ai feint un pic de souffrance, me suis cambré, et par un prétendu réflexe, je me suis enfoncé sur son membre, ‘’Aaaaaaah ! Zastavka… Stooop…’’ en jetant précipitamment une main derrière moi, sur sa hanche, pour néanmoins le retenir à fond, et en contractant mon sphincter… ‘’O…K… good now, fuck meeeee !’’
‘Maintenant, ça passe ou ça casse’ ai-je pensé, ‘Soit il va être tendre, soit…’
Sauf qu’il s’en foutait, il a calé ses mains sur ma taille pour bourriner comme un malade, éjaculer très vite, et s’éjecter trop brusquement, m’arrachant un grognement de frustration. Eh meeerde !
- Oh putain, petit, c’était top… Regarde la capote, j’ai jamais joui autant ! C’était bon pour toi aussi ?
Je me suis retenu de répondre, je n’étais pas sensé comprendre, j’ai juste calé mon visage dans l’oreiller pour ne pas rigoler quand il a ajouté ‘’J’ai le gland qui suinte toujours, et la transpiration… Je prends vite une douche et on remet ça, mon minet… Euh… You wait… more money and more pleasure, ok ?’’

Il a jeté son smartphone sur le matelas et, dès que j’ai entendu l’eau couler, je l’ai pris, en avance rapide, j’ai regardé les images tremblantes de sa vidéo, trois minutes d’un traveling à la con qui court de ma nuque à mes fesses qu’il pistonne maladroitement, puis une du plafond de la chambre.
J’ai lancé un second enregistrement, en mode selfie. ‘’Salut Gaston… Ouais, j’ai décidé que tu t’appelles ainsi mais je m’en fous un peu, en fait. Bonne bourre, mec ? Tu pourras raconter à tes branleurs de potes de forum que tu t’es tapé un étudiant tchèque, sauf qu’on est compatriotes, mais je m’en suis fait un paquet, il y a de la bonne queue par ici. La tienne était juste moyenne, mais elle a mis une conclusion assez fun à l’Erasmus. Je te laisse ton fric, ma fac a payé mon séjour, et côté bouffe, ça m’a pas trop coûté, j’ai fait le plein de protéines avec tout le sperme que j’ai avalé. Après, l’expérience m’a fait marrer, mais n’imagine pas que tu vas te vider dans beaucoup de jolis petits culs comme le mien, faut vraiment être con pour ne pas capter que Czech Hunter, c’est entièrement fake. Allez, bye !’’
Inconsciemment, j’avais joué avec ma mi-molle, et sans trop savoir si c’était la perspective de son humiliation, ou le souvenir des vingt-neuf premières queues praguoises, je bandais suffisamment…
Je me suis branlé énergiquement, et j’ai tiré sur l’écran les salves de sperme dont il m’avait privé. ‘’C’était plutôt satisfaisant, au final, mon vieux Gaston’’ ai-je murmuré, avant de me rhabiller en vitesse.

Avec mon vol de retour à 15h40, j’avais largement le temps de rejoindre l’auberge de jeunesse pour récupérer mes bagages.
- T’auras vraiment baisé jusqu’à la dernière nuit, hein, a grogné mon coloc aigri, qand je suis entré dans la chambre partagée.
- Et de trente, mec… J’aime bien les nombres ronds. Et le dernier est vraiment mémorable…
- Trente ? Ton cul est une gare de péage sur l’A1, Jérémie !
- Tu sais, Florian, c’est bien que j’ai atteint mon quota, et que j’ai la prostate trop tuméfiée, là, sinon je t’aurais bien proposé d’enfin y perdre ta virginité.
- J’suis pas pédé !
- C’est cela, oui…