Daddy
Récit érotique écrit par lelivredejeremie [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 34 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de lelivredejeremie ont reçu un total de 91 393 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-08-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
Cette histoire de sexe a été affichée 3 151 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Daddy
- Oh oui, juste làààà, daddy ! ai-je gémi, accroché à son corps comme un bébé koala à celui de sa mère, mes mollets croisés sur ses reins et mes mains serrées sur ses épaules, comme l’orgasme prostatique montait lentement sous ses coups de queue.
Une bête erreur, j’aurais dû le savoir. Il a interrompu un instant sa douce pénétration, et a poussé ses dix-neuf centimètres en moi d’un coup brusque, jusqu’à buter sur mon coude du côlon. "Aie !"
- Je suis conscient de mon âge, petit con…
Quarante-cinq ans, près du double du mien, mais voilà, s’il l’a longue, elle est mince, et tous les passifs le diront, c’est l’épaisseur qui compte. Sauf qu’il a un gland énorme, quasi disproportionné, et quand il l’applique sur une profondeur limitée, ça masse ma prostate, qu’il m’a fait découvrir…
C’était bizarre dès notre première fois, ce plaisir différent, celui qui précède l’éjaculation, sans vraiment l’atteindre… L’edging, comme il m’a expliqué… Mon gland à moi, à demi décalotté, luisant, laisse couler un filet translucide de présperme qui semble ne jamais se tarir, avant qu’il se lasse et augmente l’amplitude de ses mouvements, pour me donner un orgasme anal, alors. Et ça peut durer ! C’est l’endurance liée à la maturité, à ce qu’il dit, je pense plutôt que sa bite circoncise balance dans ses sous-vêtements depuis des décennies et que ça lui a endurci la peau du gland, mais je m’en fous un peu, là où Joachim, Louis, Hadrien, Thomas, Tao, l’autre Louis… même cet éjaculateur précoce de monsieur Mégot, mon prof d’EPS de terminale… tous m’ont trop vite juté dans le cul, me forçant à me branler pour me finir, Rom’ me lime pendant quinze bonnes minutes, je n’ai qu’à faire glisser mes doigts sur ma hampe une dizaine de fois max pour m’en foutre jusqu’aux tétons, qu’il lèche ensuite.
Sauf que je l’ai vexé, et sa queue qui m’a explosé le rectum sur toute sa profondeur me le rappelle.
Mais il a ajouté, avec un clin d’œil, "Petit con que j’adore… Jamais baisé un garçon aussi réactif que toi, puis ton corps tout fin, ta peau douce… Tu me rajeunis, Jérémie, mais sinon, daddy, tu es gentil, tu oublies, ok ?"
- Ça m’a échappé, Rom’, déso, mais fais-moi… s’il... te plait ?
- Inutile de le demander, ça, je ne vais pas me priver de voir ton plaisir, tu ne peux pas le cacher, a-t-il soufflé, en reprenant sa pénétration retenue, pour l’alterner avec des mouvements plus profonds.
- Ainsi, oui… Oh oui… Je v… je vais… Oooooh.
Mon éjac s’est accompagnée de quelques mouvements plus profonds et espacés de sa bite, pour enfin m’envoyer les jets de son sperme dense.
- Eh flûte, ai-je gémi, après qu’il s’était retiré, la queue toujours raide, le méat béant, suintant encore un peu de sa semence. "J’ai plus le temps de me rincer sous la douche, je dois aller bosser…" J’ai tiré six mouchoirs en papier pour me les caler sur la raie, avant de me rhabiller à la hâte.
- Ton boulot d’étudiant m’emmerde, on est samedi, quoi ! Puis tu verras ta mère, j’imagine…
- C’est son anniversaire, Rom’… Elle n’a plus que moi, et inversement… Enfin, je t’ai toi… pour ce que ça durera, donc j’ai besoin de mon job, voilà.
- Pour ce que ça durera ? Toujours, Jérémie ! Tu voudrais la sécurité financière ? Je te l’offre, si tu veux… Et tu es majeur mais, pour la forme, ça implique quand même un peu l’approbation de ta mère, au final.
- Pour ?
- Épouse-moi.
À l’entrée de service de la supérette, Léa m’a chambré, comme d’hab’… "Trop la chance d’avoir un daddy friqué, p’tit pédé !" a-t-elle dit, alors que la Tesla redémarrait.
- Il n’aime pas tellement le terme, tu vois ? ai-je répondu, en remontant l’épaisseur de papier entre mes fesses. "Comme il ne kiffe pas les vagins, même aussi accueillants que le tien, pétasse."
Après quatre heures à subir ses vannes, et la grogne des clients du magasin "Les sodas, allée 3, monsieur, comme la semaine dernière… Non, je ne connais pas la valeur calorique des confitures, désolé, madame", je suis arrivé au resto où, depuis toujours, d’aussi loin que je me souvienne…
- Bonsoir, mon chéri, tu as retrouvé le chemin ? Je plaisante, tu connais trop l’endroit, c’est devenu un rituel… Papa…
- Il aimait bien, je sais. Mais là, c’est moi qui t’invite.
- Je voudrais avoir plus de moyens, pour que tu ne doives pas travailler en plus de tes études, mais bon… Sinon, tu vas bien ? Et ton… copain… Rom’, c’est ça ?
- Il a déjà un vrai job, lui, je me demande pourquoi il bosse vu… Il m’a fait une proposition inattendue, et avec ton accord… Il sait, comme moi, ce n’est pas exactement ce qu’une mère veut pour son fils, mais…
- Je n’ai pas de problème avec le fait que tu préfères les garçons, si papa était encore avec nous, il n’en aurait pas non plus, nous voudrions juste que tu sois heureux. Il est gentil avec toi ? Et… dans l’intimité, ça se passe bien ? C’est important dans un couple, papa était… bien, à ce niveau.
- J’aurais pu vivre sans cette précision, tu sais. Alors… euh… très protecteur, un peu possessif, même… Et je t’épargne les détails, mais oui, il me donne du plaisir, et c’est tout ce que tu sauras.
- Soit, je préfère, un peu. Et si sa… proposition inattendue est ce que je pense, allez-y, les garçons. Je rigole déjà à l’idée de voir la tête des voisins, a-t-elle souri.
- Qu’a dit ta mère ? a demandé Rom’, lorsque je suis revenu à l’appartement.
- D’accord pour la demande en bonne et due forme, vendredi prochain, vingt heures, à la Taverne des Arbalétriers, si ça te va.
Pour seule réponse, il m’a offert un sourire lubrique en s’attaquant à mon slim, qu’il a descendu à mi-cuisses pour m’offrir une pipe gourmande, avant de me pousser, le dos sur la table et de s’empaler en moi… "Tu le sens que ça me va, non ?"… Et de me limer sur une dizaine de centimètres jusqu’à capter mes gémissements, pour se redresser, en me pressant sur sa taille, aller m’écraser sur le mur du séjour, et, dans cette position ne permettant qu’une possession limitée, me pistonner le rectum… "Je vais… Touche-toi, Jérémie, fais-toi… plai… sir ! Je vais… Oooooh !"
Pour une fois, pas le temps de me branler, tant pis… J’ai récupéré de l’index le liquide pré-éjaculatoire qui avait suinté de mon gland, pour le lui pousser dans la bouche.
- Ça va, on est en avance, arrête de stresser, ai-je dit, en calant de la main sa cuisse agitée. "Elle sera là à vingt heures pile, je la connais. Ou même avant, tiens, la voilà" l’ai-je rassuré, en voyant la silhouette derrière la porte de la taverne.
Silhouette qui se fige, et repart. Pas bon, ça…
- Attends-moi ici, s’il te plait, je vais voir…
J’ai rattrapé maman à hauteur du parc, pour la trouver, figée… "C’est lui, ton copain…Rom ?"
- Ben oui, il voudrait faire ta connaissance.
- C’était déjà fait, ça ! J’imaginais que c’était le diminutif de Romain, un garçon de ton âge, ou un peu plus, mais c’est… Romuald.
- Ah ! Euh… oui, effectivement. Et oui aussi, il est plus âgé, mais comment…
- Il est ton père ! Enfin, ton géniteur…
- Quoi ?
- Papa… n’était pas ton père, voilà… J’étais amoureuse de Romuald, et il a suffi d’une fois, je me suis retrouvée enceinte, mais c’était inconcevable pour sa famille de bourgeois, ses parents ont interdit notre relation, l’ont envoyé un an aux Etats-Unis et ont déménagé, je ne l’ai jamais revu. Papa savait tout cela, il m’a tout de même épousée, et il a été un bon père pour toi, je pense.
- Le meilleur, Et tu as raison, papa est mon père, le seul que j’ai connu ! Lui, il est un étranger.
- N’empêche que ce lâche t’a floué de ce qui te revient, alors…
- Oui ?
- Par ma formation, je sais deux-trois choses, notamment que tu ne pourras jamais vraiment l’inséminer – ou l’inverse, épargne-moi les détails – pour produire un enfant à deux têtes, alors… Si ta moralité peut accepter l’idée… fais-le de sa proposition, hésite un peu, tente d’esquiver le contrat de mariage trop strict qui te priverait de tout si...
- Si on divorce après un an ?
- Ou si tu es veuf… Je suis vétérinaire, mon chéri… On achève bien les chevaux…
Maman n’a pas assisté au mariage, Romuald s’en foutait un peu, comme la notion de séparation des biens, seul lui importait le fait de parader devant le maire et ses rares potes avec le minet qu’il s’était gagné pour deux décennies de sexe assuré, avant que je devienne ensuite son fidèle bâton de vieillesse.
Ce n’est pas arrivé…
Sept mois plus tard, deux cent jours de baise assez satisfaisante, pendant lesquels j’ai très vite alterné sa queue avec celle, jeune et vigoureuse de Pavel, un étudiant tchèque en Erasmus+ à ma fac, ou celle, ferme et surtout plus épaisse, de Joey, l’abruti qui entretient le jardin et la piscine…
Au bord de laquelle je m’agite sur sa queue raide, en andromaque, en veillant bien à m’appuyer, les mains à plat au-dessus de ses épaules sur le matelas de la chaise-longue.
- Rooom’, ouiii ! Tiens encore un peu, je v… je vaaais… Oooooh ! ai-je gémi en jouissant sur son torse, pour me figer et le regard brouillé, et probablement luisant, de plaisir, lentement me pencher vers lui. "Tu vois, le seul truc que je peux t’accorder, et pour lequel tu ne m’as jamais déçu, c’est ton endurance… Sans dire que ça me manquera vraiment, hein…" ai-je ajouté en récupérant, dans la serviette pliée au sol, la seringue fournie par maman, que j’ai plantée dans sa carotide. "Kétamine, dosée pour te paralyser immédiatement, mais sans te tuer… Tu vas malencontreusement te noyer tout seul dans ta foutue piscine, et d’ici à ce que je rentre ce soir de la fac et que je te retrouve, l’analgésique aura disparu de ton système et ton corps, nettoyé par les désinfectants dans l’eau, ne présentera aucune trace du mien ni la moindre marque de violence, parfait non ? Oh, j’oubliais, une dernière chose" ai-je dit en déculant, pour rejoindre la maison à grandes enjambées, avant d’en revenir avec un document à en-tête d’un labo au Danemark… "Test ADN, tu es mon père biologique, Romuald, double raison pour moi de récupérer tout ce qui m’est dû."
J’ai fait rouler son corps flasque allongé sur le meuble de terrasse jusqu’au bord, avant d’ajouter "C’est nul, toi qui voulais partir dans un orgasme, tu en es brimé, mais tu te consoleras avec l’idée qu’une autre éjac’, totalement irresponsable et peu respectueuse, il y a 23 ans laissera la trace du meilleur de toi-même, c’est-à-dire… moi. Adieu, Daddy."
***
- Quelle bête mort, claquer seul, à quarante-cinq ans, au milieu de tout ça, a grogné le commissaire, en portant le regard sur le parc et la villa, avant de le reporter sur moi et d’ajouter, avec un mépris non-dissimulé. "Avant, les pédés avaient la décence de crever du SIDA dans une chambre d’hôpital anonyme, sans emmerder le monde… Lui, il aura passé la moitié de sa vie à baiser avec des mecs, pour finir clean, noyé dans sa piscine."
- Vous avez vérifié ça ? ai-je soufflé, avec toute la candeur du monde sur le visage.
- La batterie complète d’analyse et de tests toxicologiques, a-t-il maugréé, l’air toujours méfiant, "Pour ne rien trouver, dépense inutile de l’argent du contribuable, au final. Bref, mon enquête est terminée, il reste au notaire à mener la sienne pour trouver les héritiers. Bonne journée."
- Désolé pour ça, a murmuré le jeune inspecteur qui l’accompagne, alors que le Colombo de la Lozère s’éloigne d’un pas lourd.
- Le flic homophobe n’est donc pas un cliché…
- Le commissaire est de la vieille école, ma génération a une attitude plus… humaine, plus axée sur l’approche psychologique…
- Dont j’aurais bien besoin, ai-je murmuré et détaillant son beau visage viril, avant d’imaginer le reste de son corps, entièrement nu, qui réalise un plongeon parfait dans la… dans ma piscine, avant d'en émerger pour s'allonger entre mes cuisses et enfoncer en moi ce qui, si tout est en proportion...
Son sourire me dit qu’il a compris le message.
Une bête erreur, j’aurais dû le savoir. Il a interrompu un instant sa douce pénétration, et a poussé ses dix-neuf centimètres en moi d’un coup brusque, jusqu’à buter sur mon coude du côlon. "Aie !"
- Je suis conscient de mon âge, petit con…
Quarante-cinq ans, près du double du mien, mais voilà, s’il l’a longue, elle est mince, et tous les passifs le diront, c’est l’épaisseur qui compte. Sauf qu’il a un gland énorme, quasi disproportionné, et quand il l’applique sur une profondeur limitée, ça masse ma prostate, qu’il m’a fait découvrir…
C’était bizarre dès notre première fois, ce plaisir différent, celui qui précède l’éjaculation, sans vraiment l’atteindre… L’edging, comme il m’a expliqué… Mon gland à moi, à demi décalotté, luisant, laisse couler un filet translucide de présperme qui semble ne jamais se tarir, avant qu’il se lasse et augmente l’amplitude de ses mouvements, pour me donner un orgasme anal, alors. Et ça peut durer ! C’est l’endurance liée à la maturité, à ce qu’il dit, je pense plutôt que sa bite circoncise balance dans ses sous-vêtements depuis des décennies et que ça lui a endurci la peau du gland, mais je m’en fous un peu, là où Joachim, Louis, Hadrien, Thomas, Tao, l’autre Louis… même cet éjaculateur précoce de monsieur Mégot, mon prof d’EPS de terminale… tous m’ont trop vite juté dans le cul, me forçant à me branler pour me finir, Rom’ me lime pendant quinze bonnes minutes, je n’ai qu’à faire glisser mes doigts sur ma hampe une dizaine de fois max pour m’en foutre jusqu’aux tétons, qu’il lèche ensuite.
Sauf que je l’ai vexé, et sa queue qui m’a explosé le rectum sur toute sa profondeur me le rappelle.
Mais il a ajouté, avec un clin d’œil, "Petit con que j’adore… Jamais baisé un garçon aussi réactif que toi, puis ton corps tout fin, ta peau douce… Tu me rajeunis, Jérémie, mais sinon, daddy, tu es gentil, tu oublies, ok ?"
- Ça m’a échappé, Rom’, déso, mais fais-moi… s’il... te plait ?
- Inutile de le demander, ça, je ne vais pas me priver de voir ton plaisir, tu ne peux pas le cacher, a-t-il soufflé, en reprenant sa pénétration retenue, pour l’alterner avec des mouvements plus profonds.
- Ainsi, oui… Oh oui… Je v… je vais… Oooooh.
Mon éjac s’est accompagnée de quelques mouvements plus profonds et espacés de sa bite, pour enfin m’envoyer les jets de son sperme dense.
- Eh flûte, ai-je gémi, après qu’il s’était retiré, la queue toujours raide, le méat béant, suintant encore un peu de sa semence. "J’ai plus le temps de me rincer sous la douche, je dois aller bosser…" J’ai tiré six mouchoirs en papier pour me les caler sur la raie, avant de me rhabiller à la hâte.
- Ton boulot d’étudiant m’emmerde, on est samedi, quoi ! Puis tu verras ta mère, j’imagine…
- C’est son anniversaire, Rom’… Elle n’a plus que moi, et inversement… Enfin, je t’ai toi… pour ce que ça durera, donc j’ai besoin de mon job, voilà.
- Pour ce que ça durera ? Toujours, Jérémie ! Tu voudrais la sécurité financière ? Je te l’offre, si tu veux… Et tu es majeur mais, pour la forme, ça implique quand même un peu l’approbation de ta mère, au final.
- Pour ?
- Épouse-moi.
À l’entrée de service de la supérette, Léa m’a chambré, comme d’hab’… "Trop la chance d’avoir un daddy friqué, p’tit pédé !" a-t-elle dit, alors que la Tesla redémarrait.
- Il n’aime pas tellement le terme, tu vois ? ai-je répondu, en remontant l’épaisseur de papier entre mes fesses. "Comme il ne kiffe pas les vagins, même aussi accueillants que le tien, pétasse."
Après quatre heures à subir ses vannes, et la grogne des clients du magasin "Les sodas, allée 3, monsieur, comme la semaine dernière… Non, je ne connais pas la valeur calorique des confitures, désolé, madame", je suis arrivé au resto où, depuis toujours, d’aussi loin que je me souvienne…
- Bonsoir, mon chéri, tu as retrouvé le chemin ? Je plaisante, tu connais trop l’endroit, c’est devenu un rituel… Papa…
- Il aimait bien, je sais. Mais là, c’est moi qui t’invite.
- Je voudrais avoir plus de moyens, pour que tu ne doives pas travailler en plus de tes études, mais bon… Sinon, tu vas bien ? Et ton… copain… Rom’, c’est ça ?
- Il a déjà un vrai job, lui, je me demande pourquoi il bosse vu… Il m’a fait une proposition inattendue, et avec ton accord… Il sait, comme moi, ce n’est pas exactement ce qu’une mère veut pour son fils, mais…
- Je n’ai pas de problème avec le fait que tu préfères les garçons, si papa était encore avec nous, il n’en aurait pas non plus, nous voudrions juste que tu sois heureux. Il est gentil avec toi ? Et… dans l’intimité, ça se passe bien ? C’est important dans un couple, papa était… bien, à ce niveau.
- J’aurais pu vivre sans cette précision, tu sais. Alors… euh… très protecteur, un peu possessif, même… Et je t’épargne les détails, mais oui, il me donne du plaisir, et c’est tout ce que tu sauras.
- Soit, je préfère, un peu. Et si sa… proposition inattendue est ce que je pense, allez-y, les garçons. Je rigole déjà à l’idée de voir la tête des voisins, a-t-elle souri.
- Qu’a dit ta mère ? a demandé Rom’, lorsque je suis revenu à l’appartement.
- D’accord pour la demande en bonne et due forme, vendredi prochain, vingt heures, à la Taverne des Arbalétriers, si ça te va.
Pour seule réponse, il m’a offert un sourire lubrique en s’attaquant à mon slim, qu’il a descendu à mi-cuisses pour m’offrir une pipe gourmande, avant de me pousser, le dos sur la table et de s’empaler en moi… "Tu le sens que ça me va, non ?"… Et de me limer sur une dizaine de centimètres jusqu’à capter mes gémissements, pour se redresser, en me pressant sur sa taille, aller m’écraser sur le mur du séjour, et, dans cette position ne permettant qu’une possession limitée, me pistonner le rectum… "Je vais… Touche-toi, Jérémie, fais-toi… plai… sir ! Je vais… Oooooh !"
Pour une fois, pas le temps de me branler, tant pis… J’ai récupéré de l’index le liquide pré-éjaculatoire qui avait suinté de mon gland, pour le lui pousser dans la bouche.
- Ça va, on est en avance, arrête de stresser, ai-je dit, en calant de la main sa cuisse agitée. "Elle sera là à vingt heures pile, je la connais. Ou même avant, tiens, la voilà" l’ai-je rassuré, en voyant la silhouette derrière la porte de la taverne.
Silhouette qui se fige, et repart. Pas bon, ça…
- Attends-moi ici, s’il te plait, je vais voir…
J’ai rattrapé maman à hauteur du parc, pour la trouver, figée… "C’est lui, ton copain…Rom ?"
- Ben oui, il voudrait faire ta connaissance.
- C’était déjà fait, ça ! J’imaginais que c’était le diminutif de Romain, un garçon de ton âge, ou un peu plus, mais c’est… Romuald.
- Ah ! Euh… oui, effectivement. Et oui aussi, il est plus âgé, mais comment…
- Il est ton père ! Enfin, ton géniteur…
- Quoi ?
- Papa… n’était pas ton père, voilà… J’étais amoureuse de Romuald, et il a suffi d’une fois, je me suis retrouvée enceinte, mais c’était inconcevable pour sa famille de bourgeois, ses parents ont interdit notre relation, l’ont envoyé un an aux Etats-Unis et ont déménagé, je ne l’ai jamais revu. Papa savait tout cela, il m’a tout de même épousée, et il a été un bon père pour toi, je pense.
- Le meilleur, Et tu as raison, papa est mon père, le seul que j’ai connu ! Lui, il est un étranger.
- N’empêche que ce lâche t’a floué de ce qui te revient, alors…
- Oui ?
- Par ma formation, je sais deux-trois choses, notamment que tu ne pourras jamais vraiment l’inséminer – ou l’inverse, épargne-moi les détails – pour produire un enfant à deux têtes, alors… Si ta moralité peut accepter l’idée… fais-le de sa proposition, hésite un peu, tente d’esquiver le contrat de mariage trop strict qui te priverait de tout si...
- Si on divorce après un an ?
- Ou si tu es veuf… Je suis vétérinaire, mon chéri… On achève bien les chevaux…
Maman n’a pas assisté au mariage, Romuald s’en foutait un peu, comme la notion de séparation des biens, seul lui importait le fait de parader devant le maire et ses rares potes avec le minet qu’il s’était gagné pour deux décennies de sexe assuré, avant que je devienne ensuite son fidèle bâton de vieillesse.
Ce n’est pas arrivé…
Sept mois plus tard, deux cent jours de baise assez satisfaisante, pendant lesquels j’ai très vite alterné sa queue avec celle, jeune et vigoureuse de Pavel, un étudiant tchèque en Erasmus+ à ma fac, ou celle, ferme et surtout plus épaisse, de Joey, l’abruti qui entretient le jardin et la piscine…
Au bord de laquelle je m’agite sur sa queue raide, en andromaque, en veillant bien à m’appuyer, les mains à plat au-dessus de ses épaules sur le matelas de la chaise-longue.
- Rooom’, ouiii ! Tiens encore un peu, je v… je vaaais… Oooooh ! ai-je gémi en jouissant sur son torse, pour me figer et le regard brouillé, et probablement luisant, de plaisir, lentement me pencher vers lui. "Tu vois, le seul truc que je peux t’accorder, et pour lequel tu ne m’as jamais déçu, c’est ton endurance… Sans dire que ça me manquera vraiment, hein…" ai-je ajouté en récupérant, dans la serviette pliée au sol, la seringue fournie par maman, que j’ai plantée dans sa carotide. "Kétamine, dosée pour te paralyser immédiatement, mais sans te tuer… Tu vas malencontreusement te noyer tout seul dans ta foutue piscine, et d’ici à ce que je rentre ce soir de la fac et que je te retrouve, l’analgésique aura disparu de ton système et ton corps, nettoyé par les désinfectants dans l’eau, ne présentera aucune trace du mien ni la moindre marque de violence, parfait non ? Oh, j’oubliais, une dernière chose" ai-je dit en déculant, pour rejoindre la maison à grandes enjambées, avant d’en revenir avec un document à en-tête d’un labo au Danemark… "Test ADN, tu es mon père biologique, Romuald, double raison pour moi de récupérer tout ce qui m’est dû."
J’ai fait rouler son corps flasque allongé sur le meuble de terrasse jusqu’au bord, avant d’ajouter "C’est nul, toi qui voulais partir dans un orgasme, tu en es brimé, mais tu te consoleras avec l’idée qu’une autre éjac’, totalement irresponsable et peu respectueuse, il y a 23 ans laissera la trace du meilleur de toi-même, c’est-à-dire… moi. Adieu, Daddy."
***
- Quelle bête mort, claquer seul, à quarante-cinq ans, au milieu de tout ça, a grogné le commissaire, en portant le regard sur le parc et la villa, avant de le reporter sur moi et d’ajouter, avec un mépris non-dissimulé. "Avant, les pédés avaient la décence de crever du SIDA dans une chambre d’hôpital anonyme, sans emmerder le monde… Lui, il aura passé la moitié de sa vie à baiser avec des mecs, pour finir clean, noyé dans sa piscine."
- Vous avez vérifié ça ? ai-je soufflé, avec toute la candeur du monde sur le visage.
- La batterie complète d’analyse et de tests toxicologiques, a-t-il maugréé, l’air toujours méfiant, "Pour ne rien trouver, dépense inutile de l’argent du contribuable, au final. Bref, mon enquête est terminée, il reste au notaire à mener la sienne pour trouver les héritiers. Bonne journée."
- Désolé pour ça, a murmuré le jeune inspecteur qui l’accompagne, alors que le Colombo de la Lozère s’éloigne d’un pas lourd.
- Le flic homophobe n’est donc pas un cliché…
- Le commissaire est de la vieille école, ma génération a une attitude plus… humaine, plus axée sur l’approche psychologique…
- Dont j’aurais bien besoin, ai-je murmuré et détaillant son beau visage viril, avant d’imaginer le reste de son corps, entièrement nu, qui réalise un plongeon parfait dans la… dans ma piscine, avant d'en émerger pour s'allonger entre mes cuisses et enfoncer en moi ce qui, si tout est en proportion...
Son sourire me dit qu’il a compris le message.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par lelivredejeremie
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...