Damien ( 1 )
Récit érotique écrit par Gay30a18 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-01-2014 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Damien ( 1 )
Lorsque j’ai vécu en foyer d’hébergement d’urgence dans le courant de l’année 2003, dès mon retour de Bordeaux, je pensais que les rencontres avec d’autres garçons afin de satisfaire mes besoins sentimentaux et sexuels allaient se faire beaucoup plus rares. Sur ce point, je m’étais trompé et ce que j’allais découvrir lorsque mon éducatrice me déposa à l’appartement dans lequel j’allais pouvoir souffler. Cette habitation se situait dans l’un des quartiers chauds de Bourges, au cinquième et dernier étage d’un immeuble. Pour pouvoir s’y rendre, on n’avait pas d’autres choix que de monter ses paliers à pieds puisque la structure ne comprenait aucun ascenseur pour rendre la tâche beaucoup moins ardue. Une fois dans l’appartement, la femme qui m’accompagnait me présenta ma chambre qui se trouvait juste à côté de la salle à manger.
La pièce que j’allais occupée pendant mon séjour me convenait parfaitement même si beaucoup de gens l’auraient trouvée trop petite. Tout en promenant mon regard dans la chambre, je constatais que j’allais devoir composer avec une table, une chaise, un lit et une armoire durant les jours à suivre. Tenant mes sacs dans mes mains et sur mon dos, j’attendais que mon éducatrice parte pour commencer à conquérir ce lieu que je voulais rendre douillet. Tandis qu’elle m’expliquait quelques clauses du règlement qui paraissaient importantes à ses yeux, je ne mis pas longtemps à ouvrir mes sacs afin de ranger mes vêtements dans l’armoire. Une fois que la femme eut terminé son récit, elle me salua et quitta l’appartement.
Désormais seul, je pouvais enfin me concentrer sur ce que je voulais faire et je ne tardais pas à poursuivre mon rangement. Une fois que la porte du meuble se referma sur mes habits soigneusement pliés sur ses étagères, je fis demi-tour pour faire une liste mentale de ce qui me restait à faire. Puisque ma passion première est l’écriture, il était important que je m’installe un petit bureau et c’est avec cette idée que je m’attaquais à la reconversion de la table. Une fois mon lieu de travail correctement préparé, je mis un terme à la personnalisation de la chambre en y accrochant plusieurs photos sur les murs. Maintenant que tout était achevé, il ne me restait plus qu’à attendre le retour de mon colocataire afin de faire sa connaissance, tout en espérant que celui-ci ne soit pas un con.
En fin d’après-midi, alors que j’étais en train d’écrire une fiction originale fantastique, j’entends l’ouverture de la porte d’entrée. Devinant que celui avec qui j’allais partager l’appartement venait de faire son grand retour, je me levai de ma chaise et me rendis dans la salle à manger pour le saluer. Une fois face à lui, des bonjours timides furent prononcés tandis qu’une poignée de mains fut échangée. Mon colocataire se présenta : il se nommait Laurent, avait la quarantaine et une chose est sûre, ce n’était pas grâce à son concours que j’allais faire des vagues concernant une éventuelle partie de jambes en l’air. Déjà, il était plus vieux que moi et physiquement, ce n’était pas ça.
Brun, les yeux marrons, la moitié du visage mal rasée, des vêtements sales et un ventre qui débordait un peu sur sa ceinture. Ouais, tu n’as rien à craindre de moi mon gars. Comme je savais à qui j’avais affaire désormais, il n’était guère utile que je m’attarde dans la pièce et c’est rapidement que je retournai devant le bureau de ma chambre. Dans les jours qui suivirent, je tentais de m’adapter à la vie qu’imposait le foyer et très vite, je n’avais plus qu’une envie : me trouver un boulot puis un appartement pour en dégager. Malgré cela, je nouai une petite amitié avec Laurent et on se rendit compte qu’on partageait beaucoup plus de points communs que je ne le pensais, notamment sur nos préférences pour les petites combines.
D’ailleurs, ces dernières se pratiquaient souvent le soir, après la visite quotidienne des éducateurs. Tandis que Laurent sortait les bouteilles d’alcool, je déposais mon matos sur la petite table du salon afin de nous rouler quelques joints. Une heure plus tard, on commençait à se sentir plutôt bien grâce à ce savoureux mélange lorsque la sonnette de l’appartement se mit à retentir.
Inquiet, je tourne mon visage vers mon colocataire qui me rassura sur le fait que c’était sûrement l’un de ses potes. Soulagé, je repris ma fumette tandis que Laurent se leva du canapé pour aller ouvrir. Lorsqu’il fut de retour dans la salle à manger, un jeune homme lui emboîtait le pas.
Habillé d’un ensemble Nike bleu et coiffé d’une casquette aux teintes foncées, le garçon me serra la main et se posa sur l’une des chaises se trouvant autour de la grande table de la salle à manger. En me saluant, il se présenta sous le prénom de Damien et c’est naturellement que je l’invite à se joindre à nous pour passer une excellente soirée. Très vite, nous discutons ensemble et il était évident que le courant passait plutôt bien entre moi et le jeune homme. D’ailleurs, Laurent ne se priva pas pour nous en faire la remarque et nous prîmes la décision d’inviter Damien aussi souvent qu’on le pouvait. A la fin de cette première soirée, le gamin retourna chez lui et je me retrouve seul avec mon colocataire.
Celui-ci me fit part du quotidien que vivait son ami et à la connaissance de son histoire, je me pris d’affection pour ce dernier. Sa mère avait quitté le foyer lorsqu’il avait quatorze ans, laissant derrière elle mari et enfants. Du coup, son père a commencé à noyer son chagrin dans la boisson et cette dernière fut rapidement sa nouvelle compagne. Si j’ai pris soin de mettre le mot enfant au pluriel, c’est parce que Damien avait une grande sœur avec qui il partageait sa chambre. Hélas, là où l’on aurait pu se sentir rassuré pour lui était en réalité, une autre source d’existence vraiment stupéfiante.
Certains soirs, son aînée n’hésitait pas à autoriser son petit ami à combler le vide dans son lit à deux places, quitte à la baiser tandis que le petit frère tentait de s’endormir par tous les moyens, sur un autre pieu bien plus petit. De plus, Laurent me raconta que certaines personnes du voisinage avaient alertés les services sociaux de ce qui se passait dans cette famille mais comme les deux enfants étaient adultes, ils s’en foutaient un peu. A l’écoute de ce quotidien, j’étais plus que décidé à prendre Damien sous mon aile mais bizarrement, je sentis que je pourrais tomber très vite amoureux de lui, surtout si on passait du temps en tête à tête. Dès le lendemain, plusieurs pensées concernant Damien me traversèrent l’esprit.
Un soir, nouvelle sonnerie stridente à l’intérieur de l’appartement. Cette fois, Laurent et moi étions clean et tandis qu’il allait ouvrir, je regardais la télévision tout en étant installé sur le canapé. Dès qu’il fit son entrée dans la pièce, Damien vient me dire bonjour et prit place à côté de moi. Alors que mon colocataire dressa la table à repasser pour s’occuper de ses vêtements propres, je continuai de fixer l’écran tout en discutant avec le jeune homme. Très vite, la conversation part sur un sujet plutôt coquin et pour m’amuser, je posai ma main sur l’intérieur de sa cuisse et tout en lui caressant, je prononçais des petits « humm… ».
Aussitôt, mon jeune ami en fit autant et notre petit jeu s’arrêta là puisque nous n’étions pas seuls. D’ailleurs, lorsque j’avais agis de cette façon, je n’avais encore aucune idée en tête car je ne connaissais pas encore les limites du jeune adulte, concernant son humour. La suite de la soirée se passa normalement et vers les coups de minuit, le garçon repartit chez son père alors que Laurent lui avait proposé de rester un peu plus longtemps. A son départ, le temps me semblait plus long et l’appréciation de sa compagnie était vraiment une évidence. Ne sachant quoi faire, je choisis d’aller me coucher et sur le chemin qui me conduisait à ma chambre, je souhaitais une bonne nuit à mon colocataire.
Le lendemain matin, lorsque j’ouvris les yeux, je pris la décision de me réserver cette journée.
Ainsi, je pourrais me reposer un peu et me consacrer à mes passions car j’estimais que le début de ma semaine fut plutôt éprouvant. La matinée passa très rapidement et à midi, je pris mon repas tout seul puisque Laurent était parti en ville pour la journée afin de régler quelques histoires personnelles. Du coup, j’avais l’appartement pour moi tout seul et comme j’étais propriétaire d’une console à cette époque, je me suis dit qu’une petite partie ne pourrait pas me faire de mal. Alors que le jeu se lançait, je buvais tranquillement mon café.
Tout à coup, on sonna à l’entrée. Surpris, je mis le jeu en pause et quitta le canapé pour savoir qui passait à l’appartement à cette heure-ci. Dès que j’ouvris la porte, je fus très heureux de voir Damien me faire face.
- Salut, Laurent est là ?
- Non. Il est parti en ville pour l’après-midi.
- D’accord. Y a moyen que je rentre ?
- Ouais.
Je savais très bien les risques que je prenais en laissant entrer Damien dans l’appartement. Si par malheur, un éducateur avait l’idée de passer me voir à ce moment précis, j’étais bon pour être expulsé. Cependant, comme je désirais par-dessus tout de passer du temps en tête à tête avec ce gentil voisin, je m’écartai du passage pour lui permettre d’entrer. Une fois la porte refermée, je l’invite à me suivre jusqu’au salon et nous nous installons sur le canapé. Aussitôt, je pris ma manette dans les mains pour poursuivre ma partie et les discussions s’enchaînèrent.
Soudain, Damien aborda un sujet en me faisant part de son impression.
- Tu sais que j’ai beaucoup aimé lorsque tu m’as caressé la cuisse hier soir ?
- Ha ouais ?
En guise de réponse, le garçon se contenta de me sourire et pour vérifier la véracité de ses dires, ma main se posa doucement sur son pantalon. Tout en se faisant caresser, Damien imita mon geste et lorsque ses doigts cajolèrent ma cuisse, l’expression qu’il avait sur ses lèvres persista. Tout en se flattant de cette façon, des idées perverses se bousculèrent dans ma tête et je devais trouver un moyen pour l’avoir dans mon lit sauf que …
- Tu veux que je te caresse ailleurs ? Me dit-il.
J’étais un peu étonné d’entendre cette question de sa bouche mais j’estimai que c’était un bon moyen de savoir jusqu’où il voulait aller.
- Pourquoi pas ?
- A quel endroit aimerais-tu ?
- A toi de choisir.
Aussitôt, il fit migrer sa main sur mon entrejambe et aussitôt, une bosse pointa. Comprenant
dans quel état il venait de me mettre, l’ami de mon colocataire se pencha légèrement sur moi afin de me rouler une pelle. Comme c’est ce que je souhaitais, il était évident que je me laisse faire et lorsqu’il se retira, je lui demandais s’il voulait qu’on s’isole dans ma chambre pour poursuivre tout ça. Damien me répondit par l’affirmatif et tandis que je sauvegardai ma partie, il se leva du canapé et se rendit dans ma piaule pour m’attendre. Une fois que j’eus terminé avec ma console, je quittai le sofa à mon tour pour éteindre la télé et ensuite, je me dirigeai vers la pièce se trouvant à côté.
Quand je fis mon entrée dans la chambre, Damien était déjà allongé sur mon lit et je pris soin de refermer la porte avant de le rejoindre. Une fois près de lui, nos lèvres se scellèrent une nouvelle fois tandis que nos langues jouèrent longuement entre elles. Ce contact me refit bander et le jeune homme posa sa main sur mon pantalon pour évaluer l’état d’esprit dans lequel j’étais. Peu après, j’entendis le bouton de mon vêtement s’ouvrir ainsi que ma fermeture éclair. Quelques secondes plus tard, mon voisin baissa son caleçon et permit ainsi à ma verge d’exprimer toute sa vigueur.
Toujours en m’embrassant, il s’empara de mon sexe dans l’une de ses mains et entreprit de me le masturber doucement afin de je puisse apprécier correctement les bienfaits de son geste. De mon côté, je me laisse faire et au bout de plusieurs va-et-vient sur mon membre, Damien abandonna mes lèvres et glisse sur mon lit pour que son visage puisse se retrouver à la hauteur de mon bassin. Pour ne pas perdre de temps, le jeune homme glissa mon chibre dans sa bouche et rapidement, je sentis sa langue passer de nombreuses fois sur mon gland tandis qu’il me suçait. Voulant connaître ses expériences en matière de garçon, je me permis de lui poser la question.
- Je suis ton premier mec ?
- Ouais.
Me répondit-il en retirant ma queue de sa bouche avant de la remettre. J’étais agréablement surpris de constater à quel point il s’en sortait très bien alors que ce type d’expérience était tout nouveau pour lui. D’ailleurs, Damien se débrouillait si merveilleusement que mes premiers gémissements ne tardèrent pas à se manifester. Voulant qu’il connaisse le même plaisir que moi, je proposai à mon amant de lui en faire autant et c’est en m’embrassant qu’il accepta. Dès qu’il reprit sa place à mes côtés, c’est moi qui me glissais jusqu’à la hauteur de son entrejambe.
Cependant, contrairement à lui, j’avais quelques obstacles à défaire avant d’avoir accès à son sexe que j’étais impatient de découvrir. Une fois que son habit était arrivé à ses genoux, je fus heureux de découvrir une verge aux dimensions respectables puisqu’elle faisait autour des dix-huit centimètres. Mon ami bandait à mort et il était évident qu’une fellation ne pourrait lui faire que le plus grand bien, ce que je débutai aussitôt. En plaçant ma main à sa base, je veillai à le masturber correctement tout en me régalant avec son gland et le reste de son sexe.
Très vite, la peau de son organe brillait sous l’effet des nombreuses couches de salive que je déposai dessus bien malgré moi. Cela faisait longtemps que je n’avais pas une queue aussi bonne à déguster et je m’amusai à prendre tout mon temps. Je me foutais complètement que mon colocataire soit de retour ou qu’un éducateur passe par là. J’étais avec Damien et c’est ce qui comptait le plus à mes yeux. Pendant que celui-ci exprimait son bonheur de se faire pomper, je cessai de caresser sa tige par sa base pour flatter ses testicules peu poilues avec mes doigts.
Cette attention à cette partie de son corps lui fit beaucoup d’effet puisque quelques secondes plus tard, je sentis son foutre se répandre dans ma bouche. Comme d’habitude, je recueillis ce nectar au plus profond de moi puis j’abandonnai son sexe pour retourner l’embrasser. Enfin, pendant que nos langues s’amusèrent, Damien se saisit de mon membre et le branla avec un rythme effréné. Au moment où je sentais mon sperme sur le point de jaillir, je n’hésitai pas à le faire savoir à mon amant qui se dépêcha de se mouvoir pour que je puisse le déposer sur sa langue. Damien se régala de ce liquide chaleureux avant de s’allonger correctement et de se lover dans mes bras.
- C’était super sympa, me dit-il.
- Ouais et je suis prêt à remettre ça quand tu veux.
- Ben dès que j’ai le temps, je passe te voir et si Laurent est là, on ira dans l’une de mes planques pour qu’on soit tranquille.
- Entendu.
Après cette conversation, Damien m’embrasse et se leva de mon lit pour se rhabiller. Le voyant faire, je décide de le copier et tranquillement, nous sortons de la chambre pour se rendre dans la salle à manger. Une fois dans la pièce, du bruit venant de la porte d’entrée parvient jusqu’à nos oreilles. Inquiet, je tourne mon visage dans sa direction et libéra un soupir de soulagement lorsque je remarquai que l’auteur de ce vacarme n’était autre que Laurent. D’ailleurs, il était très étonné que Damien soit là et ne se priva pas pour lui demander ce qu’il faisait ici.
Volant à la rescousse de mon amant, je lui expliquai qu’il était venu pour lui mais comme il était absent, je l’avais autorisé à me tenir compagnie le temps de son retour. Cette excuse fut suffisante puisque mon colocataire goba l’histoire sans l’interroger une nouvelle fois. Dès qu’il entra dans la cuisine pour se servir un verre, le jeune homme me regarda et me fit un sourire accompagné d’un petit merci, prononcé à voix basse. Ensuite, Laurent quitta la pièce dans laquelle il se trouvait pour se rendre dans le couloir qui mène à sa chambre. Là encore, Damien dialogua avec moi en me posant une question à laquelle je ne m’attendais pas.
- Il y a moyen que tu sois mon mec ?
- Si tu veux.
- Cool. On se voit ce soir alors ?
- Ouais.
Dès que mon colocataire fut de retour dans le salon, il engueula un peu Damien sur le fait qu’il était plus prudent pour nous qu’il vienne le soir et non l’après-midi. Sur ce point, j’étais d’accord et Damien reconnu qu’il avait fait une bêtise et veillera à ne pas recommencer. En clair, j’avais l’impression de voir un père en train d’engueuler son gamin, scène que je trouvais particulièrement marrante. Bien sûr, je me gardais de leur dire pour ne pas me faire tuer et après ce savon, Laurent accompagna notre voisin jusqu’à la sortie. Avant de partir, Damien lui demanda s’il pouvait revenir le soir même et mon colocataire lui dit que oui.
De mon côté, je ne disais rien car je songeais déjà à une seule chose : me retrouver seul avec Damien pour poursuivre nos jeux amoureux. Mine de rien, je n’étais pas trop à me plaindre malgré la situation dans laquelle j’étais. Certes, j’étais hébergé par un foyer et je n’avais pas de boulot mais au moins, j’avais un petit ami. J’espérais seulement que cette relation m’accorde suffisamment de bonheur pour que je puisse trouver la force de me battre…
La pièce que j’allais occupée pendant mon séjour me convenait parfaitement même si beaucoup de gens l’auraient trouvée trop petite. Tout en promenant mon regard dans la chambre, je constatais que j’allais devoir composer avec une table, une chaise, un lit et une armoire durant les jours à suivre. Tenant mes sacs dans mes mains et sur mon dos, j’attendais que mon éducatrice parte pour commencer à conquérir ce lieu que je voulais rendre douillet. Tandis qu’elle m’expliquait quelques clauses du règlement qui paraissaient importantes à ses yeux, je ne mis pas longtemps à ouvrir mes sacs afin de ranger mes vêtements dans l’armoire. Une fois que la femme eut terminé son récit, elle me salua et quitta l’appartement.
Désormais seul, je pouvais enfin me concentrer sur ce que je voulais faire et je ne tardais pas à poursuivre mon rangement. Une fois que la porte du meuble se referma sur mes habits soigneusement pliés sur ses étagères, je fis demi-tour pour faire une liste mentale de ce qui me restait à faire. Puisque ma passion première est l’écriture, il était important que je m’installe un petit bureau et c’est avec cette idée que je m’attaquais à la reconversion de la table. Une fois mon lieu de travail correctement préparé, je mis un terme à la personnalisation de la chambre en y accrochant plusieurs photos sur les murs. Maintenant que tout était achevé, il ne me restait plus qu’à attendre le retour de mon colocataire afin de faire sa connaissance, tout en espérant que celui-ci ne soit pas un con.
En fin d’après-midi, alors que j’étais en train d’écrire une fiction originale fantastique, j’entends l’ouverture de la porte d’entrée. Devinant que celui avec qui j’allais partager l’appartement venait de faire son grand retour, je me levai de ma chaise et me rendis dans la salle à manger pour le saluer. Une fois face à lui, des bonjours timides furent prononcés tandis qu’une poignée de mains fut échangée. Mon colocataire se présenta : il se nommait Laurent, avait la quarantaine et une chose est sûre, ce n’était pas grâce à son concours que j’allais faire des vagues concernant une éventuelle partie de jambes en l’air. Déjà, il était plus vieux que moi et physiquement, ce n’était pas ça.
Brun, les yeux marrons, la moitié du visage mal rasée, des vêtements sales et un ventre qui débordait un peu sur sa ceinture. Ouais, tu n’as rien à craindre de moi mon gars. Comme je savais à qui j’avais affaire désormais, il n’était guère utile que je m’attarde dans la pièce et c’est rapidement que je retournai devant le bureau de ma chambre. Dans les jours qui suivirent, je tentais de m’adapter à la vie qu’imposait le foyer et très vite, je n’avais plus qu’une envie : me trouver un boulot puis un appartement pour en dégager. Malgré cela, je nouai une petite amitié avec Laurent et on se rendit compte qu’on partageait beaucoup plus de points communs que je ne le pensais, notamment sur nos préférences pour les petites combines.
D’ailleurs, ces dernières se pratiquaient souvent le soir, après la visite quotidienne des éducateurs. Tandis que Laurent sortait les bouteilles d’alcool, je déposais mon matos sur la petite table du salon afin de nous rouler quelques joints. Une heure plus tard, on commençait à se sentir plutôt bien grâce à ce savoureux mélange lorsque la sonnette de l’appartement se mit à retentir.
Inquiet, je tourne mon visage vers mon colocataire qui me rassura sur le fait que c’était sûrement l’un de ses potes. Soulagé, je repris ma fumette tandis que Laurent se leva du canapé pour aller ouvrir. Lorsqu’il fut de retour dans la salle à manger, un jeune homme lui emboîtait le pas.
Habillé d’un ensemble Nike bleu et coiffé d’une casquette aux teintes foncées, le garçon me serra la main et se posa sur l’une des chaises se trouvant autour de la grande table de la salle à manger. En me saluant, il se présenta sous le prénom de Damien et c’est naturellement que je l’invite à se joindre à nous pour passer une excellente soirée. Très vite, nous discutons ensemble et il était évident que le courant passait plutôt bien entre moi et le jeune homme. D’ailleurs, Laurent ne se priva pas pour nous en faire la remarque et nous prîmes la décision d’inviter Damien aussi souvent qu’on le pouvait. A la fin de cette première soirée, le gamin retourna chez lui et je me retrouve seul avec mon colocataire.
Celui-ci me fit part du quotidien que vivait son ami et à la connaissance de son histoire, je me pris d’affection pour ce dernier. Sa mère avait quitté le foyer lorsqu’il avait quatorze ans, laissant derrière elle mari et enfants. Du coup, son père a commencé à noyer son chagrin dans la boisson et cette dernière fut rapidement sa nouvelle compagne. Si j’ai pris soin de mettre le mot enfant au pluriel, c’est parce que Damien avait une grande sœur avec qui il partageait sa chambre. Hélas, là où l’on aurait pu se sentir rassuré pour lui était en réalité, une autre source d’existence vraiment stupéfiante.
Certains soirs, son aînée n’hésitait pas à autoriser son petit ami à combler le vide dans son lit à deux places, quitte à la baiser tandis que le petit frère tentait de s’endormir par tous les moyens, sur un autre pieu bien plus petit. De plus, Laurent me raconta que certaines personnes du voisinage avaient alertés les services sociaux de ce qui se passait dans cette famille mais comme les deux enfants étaient adultes, ils s’en foutaient un peu. A l’écoute de ce quotidien, j’étais plus que décidé à prendre Damien sous mon aile mais bizarrement, je sentis que je pourrais tomber très vite amoureux de lui, surtout si on passait du temps en tête à tête. Dès le lendemain, plusieurs pensées concernant Damien me traversèrent l’esprit.
Un soir, nouvelle sonnerie stridente à l’intérieur de l’appartement. Cette fois, Laurent et moi étions clean et tandis qu’il allait ouvrir, je regardais la télévision tout en étant installé sur le canapé. Dès qu’il fit son entrée dans la pièce, Damien vient me dire bonjour et prit place à côté de moi. Alors que mon colocataire dressa la table à repasser pour s’occuper de ses vêtements propres, je continuai de fixer l’écran tout en discutant avec le jeune homme. Très vite, la conversation part sur un sujet plutôt coquin et pour m’amuser, je posai ma main sur l’intérieur de sa cuisse et tout en lui caressant, je prononçais des petits « humm… ».
Aussitôt, mon jeune ami en fit autant et notre petit jeu s’arrêta là puisque nous n’étions pas seuls. D’ailleurs, lorsque j’avais agis de cette façon, je n’avais encore aucune idée en tête car je ne connaissais pas encore les limites du jeune adulte, concernant son humour. La suite de la soirée se passa normalement et vers les coups de minuit, le garçon repartit chez son père alors que Laurent lui avait proposé de rester un peu plus longtemps. A son départ, le temps me semblait plus long et l’appréciation de sa compagnie était vraiment une évidence. Ne sachant quoi faire, je choisis d’aller me coucher et sur le chemin qui me conduisait à ma chambre, je souhaitais une bonne nuit à mon colocataire.
Le lendemain matin, lorsque j’ouvris les yeux, je pris la décision de me réserver cette journée.
Ainsi, je pourrais me reposer un peu et me consacrer à mes passions car j’estimais que le début de ma semaine fut plutôt éprouvant. La matinée passa très rapidement et à midi, je pris mon repas tout seul puisque Laurent était parti en ville pour la journée afin de régler quelques histoires personnelles. Du coup, j’avais l’appartement pour moi tout seul et comme j’étais propriétaire d’une console à cette époque, je me suis dit qu’une petite partie ne pourrait pas me faire de mal. Alors que le jeu se lançait, je buvais tranquillement mon café.
Tout à coup, on sonna à l’entrée. Surpris, je mis le jeu en pause et quitta le canapé pour savoir qui passait à l’appartement à cette heure-ci. Dès que j’ouvris la porte, je fus très heureux de voir Damien me faire face.
- Salut, Laurent est là ?
- Non. Il est parti en ville pour l’après-midi.
- D’accord. Y a moyen que je rentre ?
- Ouais.
Je savais très bien les risques que je prenais en laissant entrer Damien dans l’appartement. Si par malheur, un éducateur avait l’idée de passer me voir à ce moment précis, j’étais bon pour être expulsé. Cependant, comme je désirais par-dessus tout de passer du temps en tête à tête avec ce gentil voisin, je m’écartai du passage pour lui permettre d’entrer. Une fois la porte refermée, je l’invite à me suivre jusqu’au salon et nous nous installons sur le canapé. Aussitôt, je pris ma manette dans les mains pour poursuivre ma partie et les discussions s’enchaînèrent.
Soudain, Damien aborda un sujet en me faisant part de son impression.
- Tu sais que j’ai beaucoup aimé lorsque tu m’as caressé la cuisse hier soir ?
- Ha ouais ?
En guise de réponse, le garçon se contenta de me sourire et pour vérifier la véracité de ses dires, ma main se posa doucement sur son pantalon. Tout en se faisant caresser, Damien imita mon geste et lorsque ses doigts cajolèrent ma cuisse, l’expression qu’il avait sur ses lèvres persista. Tout en se flattant de cette façon, des idées perverses se bousculèrent dans ma tête et je devais trouver un moyen pour l’avoir dans mon lit sauf que …
- Tu veux que je te caresse ailleurs ? Me dit-il.
J’étais un peu étonné d’entendre cette question de sa bouche mais j’estimai que c’était un bon moyen de savoir jusqu’où il voulait aller.
- Pourquoi pas ?
- A quel endroit aimerais-tu ?
- A toi de choisir.
Aussitôt, il fit migrer sa main sur mon entrejambe et aussitôt, une bosse pointa. Comprenant
dans quel état il venait de me mettre, l’ami de mon colocataire se pencha légèrement sur moi afin de me rouler une pelle. Comme c’est ce que je souhaitais, il était évident que je me laisse faire et lorsqu’il se retira, je lui demandais s’il voulait qu’on s’isole dans ma chambre pour poursuivre tout ça. Damien me répondit par l’affirmatif et tandis que je sauvegardai ma partie, il se leva du canapé et se rendit dans ma piaule pour m’attendre. Une fois que j’eus terminé avec ma console, je quittai le sofa à mon tour pour éteindre la télé et ensuite, je me dirigeai vers la pièce se trouvant à côté.
Quand je fis mon entrée dans la chambre, Damien était déjà allongé sur mon lit et je pris soin de refermer la porte avant de le rejoindre. Une fois près de lui, nos lèvres se scellèrent une nouvelle fois tandis que nos langues jouèrent longuement entre elles. Ce contact me refit bander et le jeune homme posa sa main sur mon pantalon pour évaluer l’état d’esprit dans lequel j’étais. Peu après, j’entendis le bouton de mon vêtement s’ouvrir ainsi que ma fermeture éclair. Quelques secondes plus tard, mon voisin baissa son caleçon et permit ainsi à ma verge d’exprimer toute sa vigueur.
Toujours en m’embrassant, il s’empara de mon sexe dans l’une de ses mains et entreprit de me le masturber doucement afin de je puisse apprécier correctement les bienfaits de son geste. De mon côté, je me laisse faire et au bout de plusieurs va-et-vient sur mon membre, Damien abandonna mes lèvres et glisse sur mon lit pour que son visage puisse se retrouver à la hauteur de mon bassin. Pour ne pas perdre de temps, le jeune homme glissa mon chibre dans sa bouche et rapidement, je sentis sa langue passer de nombreuses fois sur mon gland tandis qu’il me suçait. Voulant connaître ses expériences en matière de garçon, je me permis de lui poser la question.
- Je suis ton premier mec ?
- Ouais.
Me répondit-il en retirant ma queue de sa bouche avant de la remettre. J’étais agréablement surpris de constater à quel point il s’en sortait très bien alors que ce type d’expérience était tout nouveau pour lui. D’ailleurs, Damien se débrouillait si merveilleusement que mes premiers gémissements ne tardèrent pas à se manifester. Voulant qu’il connaisse le même plaisir que moi, je proposai à mon amant de lui en faire autant et c’est en m’embrassant qu’il accepta. Dès qu’il reprit sa place à mes côtés, c’est moi qui me glissais jusqu’à la hauteur de son entrejambe.
Cependant, contrairement à lui, j’avais quelques obstacles à défaire avant d’avoir accès à son sexe que j’étais impatient de découvrir. Une fois que son habit était arrivé à ses genoux, je fus heureux de découvrir une verge aux dimensions respectables puisqu’elle faisait autour des dix-huit centimètres. Mon ami bandait à mort et il était évident qu’une fellation ne pourrait lui faire que le plus grand bien, ce que je débutai aussitôt. En plaçant ma main à sa base, je veillai à le masturber correctement tout en me régalant avec son gland et le reste de son sexe.
Très vite, la peau de son organe brillait sous l’effet des nombreuses couches de salive que je déposai dessus bien malgré moi. Cela faisait longtemps que je n’avais pas une queue aussi bonne à déguster et je m’amusai à prendre tout mon temps. Je me foutais complètement que mon colocataire soit de retour ou qu’un éducateur passe par là. J’étais avec Damien et c’est ce qui comptait le plus à mes yeux. Pendant que celui-ci exprimait son bonheur de se faire pomper, je cessai de caresser sa tige par sa base pour flatter ses testicules peu poilues avec mes doigts.
Cette attention à cette partie de son corps lui fit beaucoup d’effet puisque quelques secondes plus tard, je sentis son foutre se répandre dans ma bouche. Comme d’habitude, je recueillis ce nectar au plus profond de moi puis j’abandonnai son sexe pour retourner l’embrasser. Enfin, pendant que nos langues s’amusèrent, Damien se saisit de mon membre et le branla avec un rythme effréné. Au moment où je sentais mon sperme sur le point de jaillir, je n’hésitai pas à le faire savoir à mon amant qui se dépêcha de se mouvoir pour que je puisse le déposer sur sa langue. Damien se régala de ce liquide chaleureux avant de s’allonger correctement et de se lover dans mes bras.
- C’était super sympa, me dit-il.
- Ouais et je suis prêt à remettre ça quand tu veux.
- Ben dès que j’ai le temps, je passe te voir et si Laurent est là, on ira dans l’une de mes planques pour qu’on soit tranquille.
- Entendu.
Après cette conversation, Damien m’embrasse et se leva de mon lit pour se rhabiller. Le voyant faire, je décide de le copier et tranquillement, nous sortons de la chambre pour se rendre dans la salle à manger. Une fois dans la pièce, du bruit venant de la porte d’entrée parvient jusqu’à nos oreilles. Inquiet, je tourne mon visage dans sa direction et libéra un soupir de soulagement lorsque je remarquai que l’auteur de ce vacarme n’était autre que Laurent. D’ailleurs, il était très étonné que Damien soit là et ne se priva pas pour lui demander ce qu’il faisait ici.
Volant à la rescousse de mon amant, je lui expliquai qu’il était venu pour lui mais comme il était absent, je l’avais autorisé à me tenir compagnie le temps de son retour. Cette excuse fut suffisante puisque mon colocataire goba l’histoire sans l’interroger une nouvelle fois. Dès qu’il entra dans la cuisine pour se servir un verre, le jeune homme me regarda et me fit un sourire accompagné d’un petit merci, prononcé à voix basse. Ensuite, Laurent quitta la pièce dans laquelle il se trouvait pour se rendre dans le couloir qui mène à sa chambre. Là encore, Damien dialogua avec moi en me posant une question à laquelle je ne m’attendais pas.
- Il y a moyen que tu sois mon mec ?
- Si tu veux.
- Cool. On se voit ce soir alors ?
- Ouais.
Dès que mon colocataire fut de retour dans le salon, il engueula un peu Damien sur le fait qu’il était plus prudent pour nous qu’il vienne le soir et non l’après-midi. Sur ce point, j’étais d’accord et Damien reconnu qu’il avait fait une bêtise et veillera à ne pas recommencer. En clair, j’avais l’impression de voir un père en train d’engueuler son gamin, scène que je trouvais particulièrement marrante. Bien sûr, je me gardais de leur dire pour ne pas me faire tuer et après ce savon, Laurent accompagna notre voisin jusqu’à la sortie. Avant de partir, Damien lui demanda s’il pouvait revenir le soir même et mon colocataire lui dit que oui.
De mon côté, je ne disais rien car je songeais déjà à une seule chose : me retrouver seul avec Damien pour poursuivre nos jeux amoureux. Mine de rien, je n’étais pas trop à me plaindre malgré la situation dans laquelle j’étais. Certes, j’étais hébergé par un foyer et je n’avais pas de boulot mais au moins, j’avais un petit ami. J’espérais seulement que cette relation m’accorde suffisamment de bonheur pour que je puisse trouver la force de me battre…
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci beaucoup :)
Vraiment très bien écrit !! Bravo ;)
Merci beaucoup pour ton commentaire.
très agréable histoire !
merci et bisous
merci et bisous