Dans le verger du Satyre
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-12-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Dans le verger du Satyre
L'Odyssée de La Belle Hélène : Dans le verger du Satyre –
Le voyage se poursuivit, le long de la rivière Alfios. Hélène chevauchait la belle jument dérobée dans les écuries du palais royal de Sparte et Clytia suivait en trottinant, menant une mule offerte par Priape afin de transporter les effets de La Belle Hélène. Leur hôte en perpétuelle érection s'était montré fort généreux, remplaçant toute la garde-robe d'Hélène et leur fournissant vivres et couvertures pour plusieurs jours. Il est vrai que malgré son attirance marquée pour les mâles, Priape avait été séduit en enthousiasmé par le merveilleux cul de l'esclave au crâne rasé. Celle qui avait été une jeune aristocrate spartiate n'était plus qu'une esclave, marquée au fer de l'Initiale de sa Maîtresse, le crâne rasé en symbole de son profond asservissement. Elle vouait un véritable culte à La Belle Hélène qui était à la fois Femme et Déesse à ses yeux et elle pouvait tout subir pour Elle... ayant pour le prouver renoncé à sa magnifique chevelure qui avait irrité Hélène car Ménélas avait tenté d'en faire une (pâle) copie de l'abondante crinière dorée de son épouse infidèle. C'était pour la punir du rôle, certes involontaire, qu'elle avait joué dans cette mascarade qu’Hélène avait infligé à Son esclave l'humiliation permanente de ce crâne lisse. Mais conjugué aux courbes délicieuses de ses hanches, cette calvitie avait eu un effet particulièrement euphorisant sur Priape qui avait utilisé Clytia tout au long de la nuit, la fourrant tant de fois que l'esclave était maintenant contrainte de marcher d'une étrange façon, tant son cul avait été sollicité !
Sans le moindre égard pour les difficultés rencontrées par son esclave, Hélène faisait aller sa monture d'un bon pas, souhaitant progresser d'un bon nombre de stades (stade = mesure itinéraire ses Anciens Grecs) avant la nuit. Le soleil commençait à décliner lorsque La Cavalière fit stopper leur petit groupe pour observer les environs. Du chemin dominant la petite vallée formée au long du cours d'eau, elle fixa son choix sur une petite clairière environnée d'arbres. Tout l'équipage descendit donc jusqu'au bord de la rivière. Là l’endroit s’avérait de toute beauté, comme par magie, on aurait cru à un petit paradis terrestre. En effet, ici s'élevait un verger sorti de nulle part et qui donnait toutes sortes de superbes fruits à profusion. La végétation verdoyante en était dense et luxuriante. La rivière Alfios promenait avec lenteur ses eaux limpides arrosant de très nombreuses plantes aquatiques toutes aussi belles les unes que les autres. Ce cours que l'on devinait riches en poissons frétillants et au-delà s'étendaient des prairies d’un vert vif où broutaient tranquillement quelques brebis. Puis le terrain s'élevait lentement vers des bois couvrant les pentes de quelques collines environnantes, elles aussi verdoyantes. Le terrain peu à peu laissait deviner les prochaines montagnes où se blottissait, sacrée et intouchable, la légendaire Cité d'Olympie. Hélène, à son habitude, s'allongea sous un arbre à peine descendue de sa jument fourbue. Elle aimait ce moment où Clytia s'affairait nue et empressée pour panser la monture et la mule, ranger leur bagage et préparer un coin confortable afin d'accueillir sa Maîtresse. Lorsqu'une épaisse couverture fut déployée dans le coin le plus agréable du verger paradisiaque afin d'accueillir Hélène, Clytia s'empressa d'aller chercher de l'eau bien fraîche dont elle proposa humblement une coupe à sa Maîtresse qui but, savourant la simple et délicieuse fraîcheur de cet instant. Elle vida sa coupe et la tendit à nouveau à l'esclave qui s'en retourna jusqu'à la rivière, revenant encore avec la coupe pleine.
Hélène prit tout son temps pour boire, puis regarda Clytia qui se tenait à un mètre d'elle, agenouillée sur la terre, mains jointes dans le dos, tête baissée...
- As-tu soif ? s'enquit Hélène en souriant, conscient que la longue marche et les travaux de préparatifs de leur campement n'avaient pu qu'assoiffer la soumise jeune femme.
- Oui Divine Maîtresse, répondit cette dernière- Approche ! ordonna Hélène et l'esclave s'avança vers Elle à quatre pattes, s'arrêtant tout près, Hélène releva sa coupe et laissa lentement couler l'eau fraîche sur ses propres seins, son ventre et sa chatte mouillant ainsi sa tunique faite d’une seule pièce et d’une fine étoffe et qui retenait l’eau en de larges auréoles d’eau- Bois, tout en léchant mes seins, mon ventre, mon sexe… !
Clytia plongea son visage entre les seins de sa Divine Maîtresse et de sa langue elle réussit à laper quelques gouttes que le tissu n’avait pas encore absorbé. Par-dessus l étoffe, elle s’appliqua à passer sa langue autour de chaque téton que le tissu mouillé faisait ressortir. La scène par elle-même était très érotique. Hélène de temps en temps laissait déverser un filet d’eau sur les lèvres assoiffées de son esclave. Puis Clytia s’approcha, avec sa langue, du ventre d’Hélène, tout en récupérant là encore quelques gouttes d’eau au gré de ce qu’Hélène daignait déverser. Quand Clytia passa près du sexe, Hélène souleva sa tunique, pour que l’esclave vienne la lécher plus efficacement. Après de longs coups de langue bien savoureux, le tout arrosé d’eau de la coupe déversée, la Maîtresse se mit à jouir, dans le visage de l’esclave qui avait positionné sa tête entre les cuisses de se Divine Maîtresse. En récompense, Clytia but de bonnes gorgées d’eau salvatrices sous le regard satisfait de La Maîtresse.
- Bien cela suffit ! coupa-t-Elle brusquement. Ces magnifiques vergers semblent fort abondants... Vas donc cueillir quelques fruits, les plus beaux et juteux que tu trouveras. Quant à moi, je vais me reposer un peu de cette exténuante chevauchée… ma jouissance m’a bien délassé et je vais m’étendre à l’ombre de ce grand arbre.
- Oui Divine Maîtresse, dit Clytia en se précipitant à la recherche des plus beaux fruits, disparaissant rapidement entre les arbres...
Hélène savourait ces instants. Elle aimait se montrer exigeante avec Clytia qui l'admirait et la vénérait. Elle avait perçu dès leur première rencontre ce qui couvait au plus profond de l'âme de la jeune aristocrate spartiate. Favorite contrainte et forcée de Ménélas, prête à tout pour sauver sa famille du déshonneur et de l'exil, elle s'était prêtée à toutes les volontés du souverain, sans jamais se laisser vraiment soumettre ou dominer. Mais pourtant, Clytia avait une âme d'esclave, Hélène riche de l'expérience acquise lorsqu'elle n'était que êta, avait su deviner les plus profondes aspirations. Quelques échanges avaient suffi pour qu’Hélène mette à nu l'âme profonde de Clytia, ses désirs refoulés, son destin enfoui... Et Clytia avait bien vite cédé à l'évidence de cette "Moïra" (destiné) qu'elle se devait de respecter et d'accomplir pour ne pas encourir les pires sanctions de Némésis, Déesse de la Juste Colère. Oui Hélène prenait plaisir à humilier Clytia, mais avec affection. Elle avait deviné combien la jeune noble désirait Lui appartenir. Elle avait été prête à tout subir, tout endurer, juste pour évoluer à Ses Pieds et cela méritait une récompense... Une récompense qui ne pouvait être qu'une façon inflexible de lui apprendre à devenir la plus docile, dévouée et experte des esclaves. Hélène avait subi bien des avanies lorsqu'Elle n'était que êta, il fallait à Clytia subir encore bien des épreuves pour mériter sa place, aussi humble et servile soit-elle. Sur ces douces pensées, car Hélène appréciait aussi les caresses de Son esclave, elle s'assoupit confortablement installée à l’ombre et sans s'inquiéter de la cueillette de l'esclave qui s'était fort éloignée...
Affairée par la mission qui lui avait été confiée, Clytia sillonnait l'immense et improbable verger. Verger à faire pâlir n’importe lequel des producteurs de fruits, tant ce paradis était généreux. En effet, chaque arbre fruitier donnait, comme par magie, des multitudes de fruits en une impossible abondance, à en faire plier chaque branches sous le poids des fruits trop nombreux, lesquels aucun ne paraissaient abîmés. Chaque fruit était d’une beauté, d’une couleur, d’une qualité rare. Nul doute que leur goût devait être tout aussi succulent. Et c’est ainsi que l’esclave choisit pour sa Maîtresse les fruits les plus beaux et les plus juteux. Preuve de son profond attachement et de son profond asservissement, la jeune femme ne pensait même pas, malgré la faim qui la tenaillait, à mordre dans un de ces fruits. Elle n'était préoccupée que par la cueillette qui comblerait Hélène et espérait humblement que La Maîtresse daignerait lui jeter quelques trognons de pomme ou de poire, car rien à ses yeux et à son goût, ne pouvait rivaliser avec la saveur d'un fruit qui avait connu l'effleurement des lèvres de La Belle Hélène. Toute concentrée sur sa mission, l'esclave ne perçut pas tout de suite le son doux et insistant qui s'était élevé depuis déjà quelques minutes. Soudain, toutefois, elle l'entendit et progressa alors entre les arbres fruitiers en essayant de se rapprocher de la source de cette mélodie aigrelette.
Au détour d'un sentier, Clytia s'immobilisa ! Entre les arbres, assis tranquillement sur un rocher rond et moussu se tenait un grand Satyre, jouant de l'aulos (sorte de flûte à multi-becs) avec maestria. La créature regardait Clytia avec un regard sans équivoque. Immobile, il ne cessait pas de jouer de son instrument, mais son regard détaillait la belle jeune femme dont la nudité ne dissimulait rien des courbes idéales, des seins lourds et fermes, de la taille fine et des hanches ... Il scruta un instant le lourd collier d'esclave en métal qui enserrait le cou et sourit en constatant que le crâne lisse ne gâchait rien du fin visage de l'esclave. Clytia demeurait immobile, comme pétrifiée, les bras serrés devant elle autour des fruits qu'elle avait cueillis. Le Faune (ou Satyre) jouait encore en quittant sa position assise pour venir tournoyer autour de Clytia. La musique était si envoûtante... Magique... On aurait dit que la végétation dansait doucement tout autour au rythme de la musique. Clytia ne put s'empêcher de lâcher ses fruits et d'entrer dans la danse, comme envoûtée, charmée, hypnotisée... Elle ondulait de tout son corps, suivant avec grâce les mouvements que lui inspiraient les notes de l'aulos. Ils dansaient désormais tous les deux, elle et le puissant Satyre, ses doigts courant le long du double tuyau de la flûte, ses pattes de bouc dansant en harmonie avec la jeune femme. Clytia ne pouvait rien faire pour échapper à l'Emprise de cette musique qui envahissait sa tête et l'empêchait d'agir autrement qu'ainsi que le lui dictait chaque note. Elle ondulait de tout son corps, se complaisait dans des attitudes aussi impudiques qu'aguicheuses. Elle avait laissé tomber les fruits cueillis pour sa Maîtresse et en piétinait parfois... Mais la musique la guidait comme certains forains amusaient le peuple en agitant des créatures de bois menées par des fils attachés à leurs membres. Il en était ainsi de Clytia, mais la musique remplaçait les fils… Ainsi la mystérieuse magie de cette mélodie rendait la jeune femme esclave de plus en plus enivrée par la musique…
Nouveau prodige, le Satyre lâcha sa double flûte mais celle-ci demeura en suspension dans le vide et la musique continuait de plus belle, tandis que le Satyre s'approchait de Clytia et saisissait ses mains afin de partager sa danse. Ils dansaient, dansaient... l'esclave était comme ivre de musique et de danse ! Guidée par le Satyre, elle s'abandonnait, se pliait aux positions que lui imposait avec souplesse son partenaire obligé. Il menait la danse et elle n'était devenue qu'une poupée entre ses bras... Le Satyre était de plus en plus proche, de plus en plus insistant. Il ne se contentait plus de danser, mais la pelotait sans aucune gêne. Il passait ses mains sur ses seins, entre ses cuisses, palpait ses fesses fermes et se frottait à elle, avec une énorme verge démesurée émergeant de la pelure touffue de son entrejambe pour venir titiller les chairs humides de désirs de Clytia. La musique ne cessait pas un instant, au contraire, elle s’amplifiait de sensualité et le Satyre ne dansait plus, il accompagnait le corps de Clytia afin de la faire reposer sur le sol de fraîches herbes, il pesait sur elle tandis que l’impressionnante verge gonflée à l’extrême, dure et tendue s'enfonçait entre les cuisses de la belle esclave qui n'opposait aucune résistance, au contraire, elle ouvrait ses cuisses et attirait à elle le corps puissant et musclé du Satyre qui la pénétrait et la possédait avec une incroyable virilité si puissante ! Une voix perça dans l'esprit embrumé de musique et de désir de Clytia :
- Toi, belle esclave inconnue, saches que mon nom est Marsyas, le Satyre, fils d'Olympos et Hyagnis... Tu as volé des fruits dans mon verger magique... En paiement, je prends donc ton corps pour en jouir !
Clytia ne répondit rien, éperdue qu'elle était sous les caresses et les coups de boutoir de cette créature au corps mi-homme mi-bouc qui la faisait succomber de plaisir. Elle était secouée de spasmes tandis que le Satyre la soulevait et continuait de la baiser, debout, supportant sans difficulté le poids de la belle esclave empalée sur son sexe, véritable phallus hors norme. Il la maintenait ainsi, la faisant aller et venir le long de cette tige épaisse et aussi dure qu'une lance d'acier. Elle avait renversé sa tête en arrière, et ses seins lourds se balançaient au rythme des coups de hanches du Satyre, sur le même rythme que la musique que continuait d'égrainer la flûte flottant dans l'air et tournoyant autour de cet improbable couple. Puis au bout de longs et très longs vas et viens générant de multiples spasmes de plaisirs pour chacun d’eux, le Satyre se mit à jouir de cette étrange femelle au crâne rasé, qui elle-même jouissait à répétition entre les bras de la puissante créature. Elle gémissait, éperdue, consciente de fauter à l'égard de sa Divine Maîtresse, mais envoûtée de cette musique qui la rendait incapable de réaction. Et puis, elle gémissait aussi de plaisir, de ce plaisir brutal et barbare, du frottement de la fourrure drue des cuisses de l’homme- bouc qui contrastait tellement avec la peau douce et fine de la femelle humaine… Quand au loin, une voix appelait :
- Clytia ! ... esclave, où es-tu ? ...
S'étant réveillée encore seule, Hélène s'était inquiétée de l'absence prolongée de son esclave. Tenant fermement le glaive par lequel elle avait déjà vaincue et asservie Hyppodémée la centauresse, elle progressait maintenant avec prudence dans le verger, bien décidée à retrouver son esclave et à lui infliger la punition la plus indiquée mais aussi inquiète qu’il ne lui soit arrivée malheur... quand entrant plus profondément dans le verger, la Belle Hélène, prudente mais déterminée, entendit une petite musique, elle se dirigea alors vers cette étrange mélodie...
(A suivre…)
Le voyage se poursuivit, le long de la rivière Alfios. Hélène chevauchait la belle jument dérobée dans les écuries du palais royal de Sparte et Clytia suivait en trottinant, menant une mule offerte par Priape afin de transporter les effets de La Belle Hélène. Leur hôte en perpétuelle érection s'était montré fort généreux, remplaçant toute la garde-robe d'Hélène et leur fournissant vivres et couvertures pour plusieurs jours. Il est vrai que malgré son attirance marquée pour les mâles, Priape avait été séduit en enthousiasmé par le merveilleux cul de l'esclave au crâne rasé. Celle qui avait été une jeune aristocrate spartiate n'était plus qu'une esclave, marquée au fer de l'Initiale de sa Maîtresse, le crâne rasé en symbole de son profond asservissement. Elle vouait un véritable culte à La Belle Hélène qui était à la fois Femme et Déesse à ses yeux et elle pouvait tout subir pour Elle... ayant pour le prouver renoncé à sa magnifique chevelure qui avait irrité Hélène car Ménélas avait tenté d'en faire une (pâle) copie de l'abondante crinière dorée de son épouse infidèle. C'était pour la punir du rôle, certes involontaire, qu'elle avait joué dans cette mascarade qu’Hélène avait infligé à Son esclave l'humiliation permanente de ce crâne lisse. Mais conjugué aux courbes délicieuses de ses hanches, cette calvitie avait eu un effet particulièrement euphorisant sur Priape qui avait utilisé Clytia tout au long de la nuit, la fourrant tant de fois que l'esclave était maintenant contrainte de marcher d'une étrange façon, tant son cul avait été sollicité !
Sans le moindre égard pour les difficultés rencontrées par son esclave, Hélène faisait aller sa monture d'un bon pas, souhaitant progresser d'un bon nombre de stades (stade = mesure itinéraire ses Anciens Grecs) avant la nuit. Le soleil commençait à décliner lorsque La Cavalière fit stopper leur petit groupe pour observer les environs. Du chemin dominant la petite vallée formée au long du cours d'eau, elle fixa son choix sur une petite clairière environnée d'arbres. Tout l'équipage descendit donc jusqu'au bord de la rivière. Là l’endroit s’avérait de toute beauté, comme par magie, on aurait cru à un petit paradis terrestre. En effet, ici s'élevait un verger sorti de nulle part et qui donnait toutes sortes de superbes fruits à profusion. La végétation verdoyante en était dense et luxuriante. La rivière Alfios promenait avec lenteur ses eaux limpides arrosant de très nombreuses plantes aquatiques toutes aussi belles les unes que les autres. Ce cours que l'on devinait riches en poissons frétillants et au-delà s'étendaient des prairies d’un vert vif où broutaient tranquillement quelques brebis. Puis le terrain s'élevait lentement vers des bois couvrant les pentes de quelques collines environnantes, elles aussi verdoyantes. Le terrain peu à peu laissait deviner les prochaines montagnes où se blottissait, sacrée et intouchable, la légendaire Cité d'Olympie. Hélène, à son habitude, s'allongea sous un arbre à peine descendue de sa jument fourbue. Elle aimait ce moment où Clytia s'affairait nue et empressée pour panser la monture et la mule, ranger leur bagage et préparer un coin confortable afin d'accueillir sa Maîtresse. Lorsqu'une épaisse couverture fut déployée dans le coin le plus agréable du verger paradisiaque afin d'accueillir Hélène, Clytia s'empressa d'aller chercher de l'eau bien fraîche dont elle proposa humblement une coupe à sa Maîtresse qui but, savourant la simple et délicieuse fraîcheur de cet instant. Elle vida sa coupe et la tendit à nouveau à l'esclave qui s'en retourna jusqu'à la rivière, revenant encore avec la coupe pleine.
Hélène prit tout son temps pour boire, puis regarda Clytia qui se tenait à un mètre d'elle, agenouillée sur la terre, mains jointes dans le dos, tête baissée...
- As-tu soif ? s'enquit Hélène en souriant, conscient que la longue marche et les travaux de préparatifs de leur campement n'avaient pu qu'assoiffer la soumise jeune femme.
- Oui Divine Maîtresse, répondit cette dernière- Approche ! ordonna Hélène et l'esclave s'avança vers Elle à quatre pattes, s'arrêtant tout près, Hélène releva sa coupe et laissa lentement couler l'eau fraîche sur ses propres seins, son ventre et sa chatte mouillant ainsi sa tunique faite d’une seule pièce et d’une fine étoffe et qui retenait l’eau en de larges auréoles d’eau- Bois, tout en léchant mes seins, mon ventre, mon sexe… !
Clytia plongea son visage entre les seins de sa Divine Maîtresse et de sa langue elle réussit à laper quelques gouttes que le tissu n’avait pas encore absorbé. Par-dessus l étoffe, elle s’appliqua à passer sa langue autour de chaque téton que le tissu mouillé faisait ressortir. La scène par elle-même était très érotique. Hélène de temps en temps laissait déverser un filet d’eau sur les lèvres assoiffées de son esclave. Puis Clytia s’approcha, avec sa langue, du ventre d’Hélène, tout en récupérant là encore quelques gouttes d’eau au gré de ce qu’Hélène daignait déverser. Quand Clytia passa près du sexe, Hélène souleva sa tunique, pour que l’esclave vienne la lécher plus efficacement. Après de longs coups de langue bien savoureux, le tout arrosé d’eau de la coupe déversée, la Maîtresse se mit à jouir, dans le visage de l’esclave qui avait positionné sa tête entre les cuisses de se Divine Maîtresse. En récompense, Clytia but de bonnes gorgées d’eau salvatrices sous le regard satisfait de La Maîtresse.
- Bien cela suffit ! coupa-t-Elle brusquement. Ces magnifiques vergers semblent fort abondants... Vas donc cueillir quelques fruits, les plus beaux et juteux que tu trouveras. Quant à moi, je vais me reposer un peu de cette exténuante chevauchée… ma jouissance m’a bien délassé et je vais m’étendre à l’ombre de ce grand arbre.
- Oui Divine Maîtresse, dit Clytia en se précipitant à la recherche des plus beaux fruits, disparaissant rapidement entre les arbres...
Hélène savourait ces instants. Elle aimait se montrer exigeante avec Clytia qui l'admirait et la vénérait. Elle avait perçu dès leur première rencontre ce qui couvait au plus profond de l'âme de la jeune aristocrate spartiate. Favorite contrainte et forcée de Ménélas, prête à tout pour sauver sa famille du déshonneur et de l'exil, elle s'était prêtée à toutes les volontés du souverain, sans jamais se laisser vraiment soumettre ou dominer. Mais pourtant, Clytia avait une âme d'esclave, Hélène riche de l'expérience acquise lorsqu'elle n'était que êta, avait su deviner les plus profondes aspirations. Quelques échanges avaient suffi pour qu’Hélène mette à nu l'âme profonde de Clytia, ses désirs refoulés, son destin enfoui... Et Clytia avait bien vite cédé à l'évidence de cette "Moïra" (destiné) qu'elle se devait de respecter et d'accomplir pour ne pas encourir les pires sanctions de Némésis, Déesse de la Juste Colère. Oui Hélène prenait plaisir à humilier Clytia, mais avec affection. Elle avait deviné combien la jeune noble désirait Lui appartenir. Elle avait été prête à tout subir, tout endurer, juste pour évoluer à Ses Pieds et cela méritait une récompense... Une récompense qui ne pouvait être qu'une façon inflexible de lui apprendre à devenir la plus docile, dévouée et experte des esclaves. Hélène avait subi bien des avanies lorsqu'Elle n'était que êta, il fallait à Clytia subir encore bien des épreuves pour mériter sa place, aussi humble et servile soit-elle. Sur ces douces pensées, car Hélène appréciait aussi les caresses de Son esclave, elle s'assoupit confortablement installée à l’ombre et sans s'inquiéter de la cueillette de l'esclave qui s'était fort éloignée...
Affairée par la mission qui lui avait été confiée, Clytia sillonnait l'immense et improbable verger. Verger à faire pâlir n’importe lequel des producteurs de fruits, tant ce paradis était généreux. En effet, chaque arbre fruitier donnait, comme par magie, des multitudes de fruits en une impossible abondance, à en faire plier chaque branches sous le poids des fruits trop nombreux, lesquels aucun ne paraissaient abîmés. Chaque fruit était d’une beauté, d’une couleur, d’une qualité rare. Nul doute que leur goût devait être tout aussi succulent. Et c’est ainsi que l’esclave choisit pour sa Maîtresse les fruits les plus beaux et les plus juteux. Preuve de son profond attachement et de son profond asservissement, la jeune femme ne pensait même pas, malgré la faim qui la tenaillait, à mordre dans un de ces fruits. Elle n'était préoccupée que par la cueillette qui comblerait Hélène et espérait humblement que La Maîtresse daignerait lui jeter quelques trognons de pomme ou de poire, car rien à ses yeux et à son goût, ne pouvait rivaliser avec la saveur d'un fruit qui avait connu l'effleurement des lèvres de La Belle Hélène. Toute concentrée sur sa mission, l'esclave ne perçut pas tout de suite le son doux et insistant qui s'était élevé depuis déjà quelques minutes. Soudain, toutefois, elle l'entendit et progressa alors entre les arbres fruitiers en essayant de se rapprocher de la source de cette mélodie aigrelette.
Au détour d'un sentier, Clytia s'immobilisa ! Entre les arbres, assis tranquillement sur un rocher rond et moussu se tenait un grand Satyre, jouant de l'aulos (sorte de flûte à multi-becs) avec maestria. La créature regardait Clytia avec un regard sans équivoque. Immobile, il ne cessait pas de jouer de son instrument, mais son regard détaillait la belle jeune femme dont la nudité ne dissimulait rien des courbes idéales, des seins lourds et fermes, de la taille fine et des hanches ... Il scruta un instant le lourd collier d'esclave en métal qui enserrait le cou et sourit en constatant que le crâne lisse ne gâchait rien du fin visage de l'esclave. Clytia demeurait immobile, comme pétrifiée, les bras serrés devant elle autour des fruits qu'elle avait cueillis. Le Faune (ou Satyre) jouait encore en quittant sa position assise pour venir tournoyer autour de Clytia. La musique était si envoûtante... Magique... On aurait dit que la végétation dansait doucement tout autour au rythme de la musique. Clytia ne put s'empêcher de lâcher ses fruits et d'entrer dans la danse, comme envoûtée, charmée, hypnotisée... Elle ondulait de tout son corps, suivant avec grâce les mouvements que lui inspiraient les notes de l'aulos. Ils dansaient désormais tous les deux, elle et le puissant Satyre, ses doigts courant le long du double tuyau de la flûte, ses pattes de bouc dansant en harmonie avec la jeune femme. Clytia ne pouvait rien faire pour échapper à l'Emprise de cette musique qui envahissait sa tête et l'empêchait d'agir autrement qu'ainsi que le lui dictait chaque note. Elle ondulait de tout son corps, se complaisait dans des attitudes aussi impudiques qu'aguicheuses. Elle avait laissé tomber les fruits cueillis pour sa Maîtresse et en piétinait parfois... Mais la musique la guidait comme certains forains amusaient le peuple en agitant des créatures de bois menées par des fils attachés à leurs membres. Il en était ainsi de Clytia, mais la musique remplaçait les fils… Ainsi la mystérieuse magie de cette mélodie rendait la jeune femme esclave de plus en plus enivrée par la musique…
Nouveau prodige, le Satyre lâcha sa double flûte mais celle-ci demeura en suspension dans le vide et la musique continuait de plus belle, tandis que le Satyre s'approchait de Clytia et saisissait ses mains afin de partager sa danse. Ils dansaient, dansaient... l'esclave était comme ivre de musique et de danse ! Guidée par le Satyre, elle s'abandonnait, se pliait aux positions que lui imposait avec souplesse son partenaire obligé. Il menait la danse et elle n'était devenue qu'une poupée entre ses bras... Le Satyre était de plus en plus proche, de plus en plus insistant. Il ne se contentait plus de danser, mais la pelotait sans aucune gêne. Il passait ses mains sur ses seins, entre ses cuisses, palpait ses fesses fermes et se frottait à elle, avec une énorme verge démesurée émergeant de la pelure touffue de son entrejambe pour venir titiller les chairs humides de désirs de Clytia. La musique ne cessait pas un instant, au contraire, elle s’amplifiait de sensualité et le Satyre ne dansait plus, il accompagnait le corps de Clytia afin de la faire reposer sur le sol de fraîches herbes, il pesait sur elle tandis que l’impressionnante verge gonflée à l’extrême, dure et tendue s'enfonçait entre les cuisses de la belle esclave qui n'opposait aucune résistance, au contraire, elle ouvrait ses cuisses et attirait à elle le corps puissant et musclé du Satyre qui la pénétrait et la possédait avec une incroyable virilité si puissante ! Une voix perça dans l'esprit embrumé de musique et de désir de Clytia :
- Toi, belle esclave inconnue, saches que mon nom est Marsyas, le Satyre, fils d'Olympos et Hyagnis... Tu as volé des fruits dans mon verger magique... En paiement, je prends donc ton corps pour en jouir !
Clytia ne répondit rien, éperdue qu'elle était sous les caresses et les coups de boutoir de cette créature au corps mi-homme mi-bouc qui la faisait succomber de plaisir. Elle était secouée de spasmes tandis que le Satyre la soulevait et continuait de la baiser, debout, supportant sans difficulté le poids de la belle esclave empalée sur son sexe, véritable phallus hors norme. Il la maintenait ainsi, la faisant aller et venir le long de cette tige épaisse et aussi dure qu'une lance d'acier. Elle avait renversé sa tête en arrière, et ses seins lourds se balançaient au rythme des coups de hanches du Satyre, sur le même rythme que la musique que continuait d'égrainer la flûte flottant dans l'air et tournoyant autour de cet improbable couple. Puis au bout de longs et très longs vas et viens générant de multiples spasmes de plaisirs pour chacun d’eux, le Satyre se mit à jouir de cette étrange femelle au crâne rasé, qui elle-même jouissait à répétition entre les bras de la puissante créature. Elle gémissait, éperdue, consciente de fauter à l'égard de sa Divine Maîtresse, mais envoûtée de cette musique qui la rendait incapable de réaction. Et puis, elle gémissait aussi de plaisir, de ce plaisir brutal et barbare, du frottement de la fourrure drue des cuisses de l’homme- bouc qui contrastait tellement avec la peau douce et fine de la femelle humaine… Quand au loin, une voix appelait :
- Clytia ! ... esclave, où es-tu ? ...
S'étant réveillée encore seule, Hélène s'était inquiétée de l'absence prolongée de son esclave. Tenant fermement le glaive par lequel elle avait déjà vaincue et asservie Hyppodémée la centauresse, elle progressait maintenant avec prudence dans le verger, bien décidée à retrouver son esclave et à lui infliger la punition la plus indiquée mais aussi inquiète qu’il ne lui soit arrivée malheur... quand entrant plus profondément dans le verger, la Belle Hélène, prudente mais déterminée, entendit une petite musique, elle se dirigea alors vers cette étrange mélodie...
(A suivre…)
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