De brûlantes retrouvailles
Récit érotique écrit par DXD [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-03-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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De brûlantes retrouvailles
Note de l'auteur : il y a 2 ans, sortait mon premier récit « Katherine 1 ». Pour fêter ça dignement, je poste le même jour un récit qui se passe 10 ans après Katherine 1. Le Narrateur et Katherine, sont devenus pleinement adultes, et leurs folles années d'adolescents sont derrière eux, le Narrateur s'est rangé, est entré dans un relation de couple stable (et monogame) avec une femme nommée Claire. Il n'a plus revu la belle Katherine depuis 3 ans... comment leurs retrouvailles vont se passer ? Je précise que ce récit est beaucoup plus centré sur les sentiments des protagonistes que d'habitude, il a pour but d'explorer à fond la relation entre Katherine et le narrateur. J'espère que vous apprécierez ce bref saut dans le temps, et vous remercie en tout cas pour ces deux années de fidélité.
Le réveil sonna, et je me réveillai en sursaut. Le cerveau encore engourdi, je tâchai de me rappeler mon rêve. Je me souvenais qu'il était agréable… Non ce n'était pas ça, il était très agréable, j'y ressentais beaucoup de plaisir et… je me rappelai soudain qu'il s'agissait en fait d'un rêve érotique. Rien d'anormal en somme, ça m'arrivait souvent. Mais en revanche, la personne présente dans ce rêve avait de quoi m'intriguer : c'était Katherine. J'avais rêvé qu'elle me chevauchait, comme au temps de nos jeunes années, en me griffant le torse et me regardant droit dans les yeux en signe de défi, son sourire provocateur aux lèvres… En grognant, je repoussai le souvenir de mon rêve, renonçant à y apporter une quelconque explication : je n'avais pas revu Katherine depuis des années, il n'y avait aucune raison penser à elle. Mes yeux tombèrent sur le réveil, et je réalisai soudain le jour qu'on était. Une pointe d'excitation me prit, et je secouai Claire, encore endormie.
« Quoiiii ?! Grommela-t-elle dans son sommeil. »
Caressant ses longs cheveux blonds, je lui dis :
« C'est le grand jour ma belle, dépêche toi, on va rater l'avion. »
Claire se leva, soudain fraîche et dispo et s'exclama :
« Ouiii ! Enfin ! A nous la Guadeloupe ! »
Je souris devant son enthousiasme.
« Hé oui dis je, dix jours de vacance, on les a pas volés ! »
Nous nous habillâmes en hâte, et prîmes rapidement notre petit déjeuner. Nos valises étant déjà faites, nous n'avions plus qu'à partir.
« Ta pote nous retrouve à l'aéroport c'est ça ? »
Laure, ma meilleure amie depuis l'enfance, nous accompagnait pour ce voyage. Claire aurait pu être gênée de sa présence, car par le passé, Laure et moi avions souvent couché ensemble, mais elle ignorait ce « détail ». En effet, trois ans plus tôt, lorsque je m'étais mis en couple avec Claire, j'avais alors cessé toute activité sexuelle avec toutes les autres filles, Laure y compris. Ainsi, elle et moi n'étions plus que des amis, il n'y avait donc aucune raison de rendre Claire jalouse en lui parlant d'un passé définitivement révolu.
« Oui voilà, répondis je à Claire, et elle sera accompagnée de sa mystérieuse amie. »
Un an plus tôt, lorsque j'avais proposé à Laure de nous accompagner Claire et moi en Guadeloupe, elle avait aussitôt accepté, mais à la condition qu'elle puisse venir avec une de ses amies. Sinon avait elle dit, elle ne ferait que « tenir la chandelle », entre Claire et moi. J'avais accepté sans problème, mais depuis, j'avais remarqué un fait étrange : Laure semblait refuser de me dire qui était sa fameuse amie. A chaque fois que je lui posai des questions sur elle, elle éludait et répondait à côté avant de changer de sujet. J'avais fini par laisser tomber, me disant que le mystère serait résolu en temps voulu. J'étais ravi de ce premier voyage en amoureux avec Claire, et n'allait certainement pas m'en faire parce que ma meilleure amie voulait jouer les filles mystérieuses.
En outre, je tenais à ce que Laure participe à ce voyage, car j'avais besoin de ces conseils : en effet, je comptais pendant le séjour demander Claire en mariage. Si j'étais sur qu'elle répondrait « oui », j'étais néanmoins très, très nerveux à cette idée, et la présence de ma meilleure amie ne serait pas de trop !
Claire semblait ne se douter de rien. Elle avait bien remarqué mon attitude un peu étrange : j'étais un peu stressé, avais été particulièrement méticuleux pour préparer ce voyage, choisir le vol, l'hôtel, les activités qu'on ferait, organisant tout, ne laissant rien au hasard, ce qui n'était pas du tout mon habitude. Claire en avait été surprise, mais n'avait pas nourri de soupçons pour autant, elle s'était simplement félicitée de ma maturité.
Une fois à l'aéroport, nous commençâmes l'interminable file d'attente pour faire enregistrer nos bagages. Après quoi, il nous fallut encore passer tous les contrôles de sécurité avant d'enfin entrer en salle d'embarquement. Claire et moi nous assîmes sur des sièges en attendant d'être appelés pour monter à bord de notre avion. Ma chérie posa sa tête contre mon épaule, et je me mis à lui caresser ses cheveux blonds.
En attendant, je me répétai mentalement le programme que j'avais élaboré pour ce séjour, avec comme bouquet final ma demande en mariage. Je me souris à moi même, et me dis que j'avais tout bien prévu et organisé, et que ce serait un séjour parfait dont Claire et moi nous souviendrons longtemps. Je ne voyais pas ce qui pouvait mal tourner, je m'étais assuré d'y aller à une saison où la météo ne pourrait pas gâcher mes plans, il y avait une éternité que Claire et moi ne nous étions pas disputés, nous risquions donc pas de le faire pendant le séjour, je n'avais choisi que des activités qui l'enchanteraient, et je savais qu'elle aimait bien Laure, et celle ci m'avait assuré que son amie s'entendrait bien avec Claire. Non vraiment, j'étais plus optimiste que je ne l'avais jamais été, et ne voyait pas ce qui pourrait contrarier mes plans.
Je reçus à ce moment un SMS de Laure :
« On arrive, on vous voit. Lève la tête je fais coucou. »
Je levai les yeux, et effectivement vis Laure entrain de me faire des signes à 10 mètres de là. Elle venait droit vers nous, et je voyais quelqu'un marcher derrière elle, sans doute son amie. Laure se décala sur le côté, et je pus enfin voir qui était sa mystérieuse amie. Je la reconnus tout de suite, et sentis mon cœur s'accélérer, mon estomac se tordre, et mon bel optimisme voler en éclats.
Son amie était de taille moyenne, brune, vêtue d'une chemise noire qui moulait sa magnifique poitrine (du 95C) et d'un jean qui dessinait parfaitement les courbes de ses très belles fesses. En un mot, elle était très sexy, elle avait quelque peu changé depuis la dernière fois que je l'avais vue, mais dire qu'elle avait vieilli aurait été mensonger, ou alors, il faudrait dire qu'elle avait « très bien » vieilli. Elle était devenue encore plus sexy que lorsque je l'avais connue, si c'était possible.
En voyant Laure arriver, Claire se leva, et courut la rejoindre, l'enlaçant, avant de lui faire la bise. Je les rejoignis, le pas nettement plus traînant. L'appréhension avait remplacé l'optimisme chez moi.
Laure faisait les présentations :
« Claire je te présente ma meilleure amie, Katherine. »
Ma future fiancée fit la bise à mon ancien plan cul régulier. J'avais l'impression de faire un drôle de cauchemar.
Katherine se tourna ensuite vers moi, planta ses yeux marrons dans les miens, et me fis un grand sourire :
« Salut. Tu vas bien ? »
Je restai un moment figé, incapable de répondre. Je me repris bien vite cependant, et affichant un air dégagé, je répondis :
« Oui et toi ? Ca faisait longtemps. »
« Très longtemps... Me répondit Katherine en me regardant fixement. »
Elle fit un geste pour me faire la bise, mais je l'ignorai, et fis semblant d'être affairé à vérifier nos billets d'avion : j'étais très mal à l'aise à la seule idée de la toucher. Je vis Katherine hausser un sourcil, mais elle ne dit rien. Nous allâmes nous asseoir en attendant d'embarquer dans l'avion. L'attente dura environ une demi-heure pendant lesquelles Claire et Katherine firent plus ample connaissance. Il s'avéra qu'elle s'entendaient très bien.
Quant à moi j'étais sous le choc : cette soudaine réapparition de Katherine dans ma vie, c'était comme si mon passé de célibataire ressurgissait devant moi, au moment même où je me préparais à me fiancer ! Un malaise persistant s'insinuait en moi. Je tentais de me calmer : je me disais qu'il n'y avait aucune raison pour que mes retrouvailles avec Katherine ne gâchent mon plan de fiançailles avec Claire… Mais à chaque fois que je regardais furtivement Katherine, que je voyais son magnifique visage, que j’apercevais son corps de rêve, et que je me remémorais ces 7 années de plaisir brut passées en sa compagnie, mon malaise revenait, sans cesse grandissant. Une question surtout me taraudait : pourquoi Katherine avait elle demandé à participer à ce voyage ? Il fallait que j'en parle à Laure, et que j'en aie le cœur net.
L'occasion m'en fut donnée deux heures plus tard. Nous étions dans l'avion depuis une heure et demie, quand Katherine qui était assise à côté de Laure un peu plus loin dans l'avion se rendit aux toilettes. Je dis à Claire assise à côté de moi que je revenais, et alla m'asseoir à côté de Laure. Ma meilleure amie me fit un grand sourire.
« Ca va ? »
« Non. Répondis je d'un ton abrupt. »
« Qu'est ce qu'il y a ? »
« Katherine. Voilà ce qu'il y a. Pourquoi tu l'as fait venir ? »
Le ton de Laure devint glacial. Elle semblait sur la défensive.
« C'est ma meilleure amie au cas où tu l'aurais oubliée… Elle avait envie de partir en vacance avec moi, et j'ai accepté. Tu sais, tout le monde ne peut pas jeter ses amis comme des vieilles chaussettes... »
Cette réflexion, et ce qu'elle sous entendait eut le don de me rendre furieux.
« Ne sois pas de mauvaise foi, tu sais très bien pourquoi j'ai arrêté de voir Katherine… Elle et moi on a jamais pu être que des amis, elle voulait constamment coucher avec moi. Je suis en couple maintenant, je peux pas me permettre de fréquenter ce genre de… de nympho. »
Laure retint de justesse une exclamation outrée.
« Je t'interdis de parler de Kat comme ça ! Siffla-t-elle furieuse. Je crois que tu étais ravi de connaître cette « nympho » quand tu t'envoyais en l'air avec elle ! »
Je préférai ne pas poursuivre sur ce terrain là… il était on peut plus glissant.
« Écoute, dis je d'un ton apaisant, je voulais pas te faire de peine, mais tu peux comprendre ce que je ressens non ? Ça fait trois ans que je suis avec Claire, je l'aime et je veux pas risquer que Katherine gâche tout… »
« Et qu'est ce qui te fait croire que Katherine va tout gâcher ? »
Je lui lançai un regard exaspéré.
« Oh s'il te plaît ! On parle de Katherine là ! »
« Tu l'as pas vu depuis trois ans espèce de cruche ! Répliqua vertement Laure. Qu'est ce qui te fait croire qu'elle a pas changé ? Et si je te disais que ça faisait presque deux ans qu'elle avait rien fait ? »
Je la regardai avec des yeux ronds : imaginer Katherine s'abstenir de sexe pendant deux ans était un exercice difficile… Si Laure avait voulu me faire taire, c'était réussi ! Je ne savais que répondre, mais heureusement, l'arrivée de Katherine, qui était de retour des toilettes me dispensa de poursuivre la conversation. Je retournai m'asseoir auprès de Claire.
De longues heures plus tard, nous arrivâmes finalement en Guadeloupe. L'avion atterrit nous récupérâmes nos bagages, et nous rendîmes en taxi à l'hôtel. Pendant tout ce temps, j'observai Katherine en catimini : était ce vrai qu'elle avait changé ? Je devais bien admettre qu'elle ne se comportait pas du tout comme la Katherine adolescente que j'avais connu. Elle ne m'avait pas fait de rentre dedans, lorsqu'elle me parlait, ce n'était pas pour faire des allusions salaces comme elle savait si bien les faire, bref, ne me draguait en aucune façon, et semblait même accepter cette distance que j'avais mise entre nous. Cela me rassurait : peut être était elle en effet devenue mâture, et peut être que son arrivée inattendue ne gâcherait pas mes fiançailles avec Claire…
Il faisait nuit quand nous arrivâmes à l'hôtel. Katherine et Laure allèrent profiter des joies de la piscine, tandis que j'emmenais Claire au restaurant pour un dîner romantique. Cette première soirée se passa parfaitement bien, et j'en fus ravi. Peut être que tout allait se passer comme prévu finalement.
Le lendemain, nous pûmes profiter de notre première journée complète en Guadeloupe. Comme la veille au soir, tout se passa parfaitement bien. Nous restâmes dans les environs de l'hôtel, qui étaient magnifiques. Entre baignades dans eaux turquoises, bronzages sur des plages de carte postale, promenade dans des forêts de palmiers, nous passâmes une journée idyllique. Je m'étais fait à l'idée de la présence de Katherine, d'autant qu'elle ne semblait avoir aucune arrière pensée. Nous discutions de choses et d'autres comme si ces trois années sans nous voir n'avaient jamais existé, et comme si nous n'avions été que de bons amis dans le passé.
Je ressentais toujours un léger malaise par moment cependant. Comme lorsque Katherine se mettait en maillot de bain, ou lorsque par inadvertance elle me touchait… Mais je refusais d'y réfléchir, me disant que ce n'était rien…
Le deuxième jour fut un peu près identique au premier. Les activités changèrent, mais tout se passa aussi bien qu'au premier jour. Notre groupe de quatre s'entendait à la perfection, et je me sentis plus optimiste que jamais : rien ne pouvait plus gâcher mes plans, et j'étais sur de repartir de Guadeloupe fiancé… Je prévoyais de faire ma demande le lendemain,
Le soir venu, nous dînions à l'hôtel lorsque Laure dit soudain :
« J'ai hâte d'être demain ! »
« Pourquoi lui demandai je ? »
« Avec Katherine on va à un concert demain. Dit Laure avec un grand sourire. »
« C'est de qui ? Demanda Claire avec intérêt. »
« Barbara Hendricks »
« Oh ! J'adore ce groupe, vous avez de la chance ! S'exclama ma chérie. »
« En fait… Si tu veux je te laisse ma place, proposa Katherine, moi ça me disait pas trop d'y aller. »
« Tu rigoles ? »
« Non pas du tout, si tu veux y aller, vas y. »
Claire avait l'air ravie, elle se tourna vers moi :
« Ca ne te gêne pas mon amour ? »
Je jetai à Katherine un regard soupçonneux : je craignais que derrière cette générosité soudaine se cache un mauvais coup dont elle avait le secret… Mais Claire avait l'air si heureuse que je ne voulus pas lui dire non :
« Pas du tout, vas y avec Laure si tu veux je vais bien trouver à m'occuper. »
Claire poussa un cri de joie et me fit un bisou. Quant à moi, j'appréhendai la journée du lendemain : non seulement je voyais ma demande en mariage repoussée d'au moins un jour, mais en plus, je savais que je devrai passer la journée seul avec Katherine…
Le lendemain, je me levai très tôt le matin : je savais que Claire et Laure ne rentreraient que tard la nuit, et je désirai éviter Katherine. Je ne cessai de me dire que je devenais paranoïaque, que l'offre qu'elle avait faite à Claire était purement désintéressée, mais je craignais trop Katherine et ses coups tordus pour prendre des risques.
La veille, j'avais repéré une plage isolée, il fallait traverser un bout de forêt accidenté pour y accéder, aussi je ne pensais pas y être dérangé. En plus, comme cette plage faisait partie de l'hôtel, des chaises longues y étaient installées : c'était le rêve pour quiconque voulant être un peu seul.
Une fois là bas, je m'installai sur une chaise longue, et m'y étala paresseusement, profitant du paysage. Une heure plus tard, j'entendis quelqu'un approcher. Je poussai un grognement : pas moyen d'être tranquille ! Lorsque je redressai la tête pour voir qui venait, je sentis la tension monter d'un cran : c'était Katherine.
Elle était vêtue d'un t-shirt noir assez moulant, et d'un mini-short qui avait quelque chose d'indécent. Elle s'avançait vers moi un grand sourire aux lèvres.
« Tu prends le soleil mon grand ? »
« Comme tu vois dis je avec un sourire aimable. »
Mais au fond de moi, je restai sur mes gardes. M'avait elle suivi ?
Elle s'installa sur la chaise longue à côté de moi avec un petit soupir de contentement, comme si elle avait fait une longue distance… Ou comme si elle s'était dépêchée de me rejoindre…
« Pourquoi tu viens sur cette plage isolée ? Demandai je en essayant de pas avoir l'air suspicieux. »
« Je suis venue me cacher d'un mec qui me harcèle depuis qu'on est arrivés, un guadeloupéen, que visiblement je laisse pas indifférent… Répondit Katherine d'un air dégagé. »
Je n'étais pas vraiment rassuré : Katherine avait toujours été très douée pour mentir. Tout en restant sur mes gardes, je décidai de poursuivre la conversation.
« Il est pas mignon ton guadeloupéen ? »
« Si très. Mais j'ai pas la tête à ça en ce moment. »
Décidément, Laure ne m'avait pas menti : Katherine avait bel et bien changé. Je me sentis soulagé : elle ne devait vraiment avoir aucune arrière pensée en venant ici, que ce soit sur cette plage ou en Guadeloupe. J'étais néanmoins curieux de savoir pourquoi elle avait à ce point changé.
« Dis moi… Laure m'a dit que ça faisait deux ans que tu… que tu n'avais pas... lui demandai je sur un ton gêné.»
« Que j'ai pas baisé ? Oui c'est vrai, je suis abstinente depuis deux ans. Me dit elle avec un sourire parfaitement décontracté. »
J'étais assez stupéfait. J'avais vraiment envie de demander à Katherine pourquoi elle avait autant changé, mais je ne savais comment aborder la question.
« Toi par contre, tu dois t'envoyer en l'air tout le temps depuis trois ans non ? Me dit Katherine avec un sourire. J'imagine qu'entre Claire et toi, ça doit être torride, régulier et sauvage ? »
Cette question eut le don de me plonger dans la stupeur. J'aurais aimé répondre « oui » avec conviction, mais je me pris à réfléchir à ma vie sexuelle depuis que j'étais en couple avec Claire : nous ne faisions l'amour qu'épisodiquement, (la dernière fois que nous l'avions fait c'était le mois dernier), et ce n'était pas du tout « sauvage », Claire n'aimant guère que le missionnaire…
« Oh… oui bien sur, on le fait tout le temps, c'est très torride. Répondis je. »
« Tu n'as pas l'air très convaincu… Railla Katherine. »
« Disons qu'on est … plutôt romantiques dis je avec hésitation. »
« Ah oui, vous êtes du genre missionnaire une fois par mois. Dit Katherine avec une redoutable intuition. Non je respecte ça hein, c'est mignon de faire l'amour comme un couple de 90 ans. Ajouta-t-elle sarcastique. »
Je lui jetai un regard noir. Mais c'était en fait contre moi que j'étais furieux. Pourquoi est ce que maintenant mes nuits passées avec Claire me paraissaient si fades ? Pourquoi est ce que cela ne me venait à l'esprit que maintenant après trois ans de couple ? Et surtout, pourquoi est ce qu'en regardant Katherine, j'étais assailli des souvenirs de nos nuits embrasées qui paraissaient maintenant éclipser totalement mes nuits avec Claire ?
Katherine me regardait fixement, et j'avais la très désagréable impression qu'elle savait exactement ce que je pensais…
« Il commence à faire chaud ici, dit elle. Je vais me baigner. »
Elle retira son t-shirt, puis son short. Elle était maintenant vêtue d'un bikini noir, qui mettait parfaitement son corps en valeur. Je ne pus m'empêcher de remarquer que son corps était toujours aussi parfait qu'il y a trois ans. Lorsqu'elle se leva, et se dirigea vers la plage, je pus constater que son fessier n'avait rien perdu de sa superbe… Je fus pris d'un brusque sursaut. Mais qu'est ce qu'il m'arrivait ? J'étais entrain de reluquer mon ancien plan cul, de rêver à nos nuits passées, alors que je me préparai à me fiancer dans une poignée de jours ? Mais qu'est ce que j'avais dans la tête ?
Juste avant d'entrer dans l'eau, Katherine se retourna et me dit :
« Tu viens te baigner mon grand ? »
Je ne sus ce qui me prit alors. Je me levai d'un bond retirai mes vêtements, ne gardant qu'un maillot de bains, et rejoignis Katherine. Une petite voix au fond de moi me murmurait que je faisais une énorme bêtise, mais je ne l'écoutais pas. A dire vrai, je ne savais mas trop ce que j'étais entrain de faire.
Katherine et moi nous jetâmes à l'eau, et nageâmes avec délice. L'eau était délicieuse, et nous nagions dedans avec grand bonheur. Nous nous mîmes à chahuter dans l'eau comme des gamins à grands renforts d'éclaboussures et de cris de joie. Vint un moment où Katherine plongea sous l'eau et ressortit de sous la surface juste devant moi, m'enlaçant comme pour jouer. Nous restâmes un moment figés dans cette position… Nous regardions droit dans les yeux, une flamme brûlait dans les yeux de Katherine… La petite voix hurlait à présent. Lentement, très lentement, elle approcha sa bouche de la mienne… Lorsque nos lèvres se touchèrent, j'eus l'impression que mon cerveau explosait. C'était comme si ces trois années de séparation n'avaient pas existé. Katherine prit possession de mes lèves comme si elles avaient toujours été siennes, son bras s'enroula autour de ma nuque tandis que l'autre m'attrapait par le dos et me collait contre elle. Quant à moi, je saisis ses fesses et les massai, dans un geste familier. Tout cela se faisait naturellement, comme si c'était la chose la plus normale du monde. J'avais complètement oublié Claire, nos fiançailles, et même tout le reste, tout ce qui comptait pour moi, c'était d'embrasser Katherine toujours plus passionnément, de me coller à son corps de rêve, et de frémir sous la sauvagerie de son baiser. Je ne sus combien de temps dura notre baiser, j'avais l'impression que le temps s'était arrêté. Mais lorsque nous finîmes par nous séparer, je revins brutalement à la réalité. Je n'arrivai pas à croire que je venais d'embrasser une autre femme que la mienne, mais surtout, ce qui me mettait extrêmement mal à l'aise, c'est le plaisir que j'en avais tiré. J'étais complètement abasourdi, incapable de dire un mot. Curieusement, Katherine ne disait rien elle non plus, elle se contentait de me fixer avec son regard de braise, ce qui n'améliorait pas mon trouble…
Sans un mot, je sortis de l'eau, me rhabillai à la hâte, et rentrai à l'hôtel. Katherine ne fit rien pour me retenir. Le chemin du retour fut un vrai supplice pour moi. La tête me tournai à force de repenser à ce qu'il venait de se passer. Je tentai de me rassurer : un baiser donné à une autre, ce n'était pas si grave… mais je ne parvenais pas à me mentir à moi même : ce qui était grave, c'était qu'en 3 ans de relation, jamais je n'avais éprouvé un tel plaisir en embrassant ou même en baisant Claire. Que d'un simple baiser, Katherine puisse effacer trois ans de plaisir amoureux, et même faire passer ce plaisir pour un vague contentement avait de quoi me faire douter… Mais ce n'était pas tout, il y avait pire. Ce qui me stupéfiait, c'était le naturel avec lequel tout s'était passé, comme si embrasser Katherine, et même aller plus loin avec elle (à cette seule pensée, je me sentis très chaud) était la chose la plus normale du monde. Notre baiser avait été délicieux et intense, mais aussi mécanique et routinier, preuve que chacun de nous connaissait le plaisir de l'autre par coeur, et ce après trois ans de séparation… En somme, ce baiser m'avait laissé une impression extrêmement perturbante : celle que j'étais en couple avec Katherine, et non avec Claire.
Ainsi tourmenté, je rentrai dans ma chambre d'hôtel. Il n'était que dix heures du matin, mais je n'avais plus envie de rien faire, à part rester étendu sur mon lit. J'y étais depuis une demi-heure environ, lorsque quelqu'un toqua à la porte. Grommelant qu'on ne pouvait pas être tranquille, j'allai ouvrir. Je restai figé, en découvrant que c'était Katherine. Sans un mot, elle entra dans la chambre et referma la porte derrière elle. Elle s'était rhabillée, et avait remis son t-shirt et son mini-short. Ses cheveux étaient toujours trempés, et dégageaient son merveilleux visage, mettant particulièrement en valeur son regard flamboyant… Toujours sans rien dire, elle m'attrapa par le t-shirt, et m'embrassa langoureusement. Comme hypnotisé, je lui rendis son baiser avec passion, retrouvant cette impression que tout allait de soit. Après un baiser endiablé, Katherine me poussa sur le lit. Nous étions hors d'haleine et tremblions littéralement : comme si après trois ans l'un sans l'autre, il était désormais vital que nous nous retrouvions charnellement. Il semblait qu'il en allait de notre santé, de notre bien être.
Katherine retira son t-shirt sous lequel elle avait son bikini. Elle se retourna et retira ensuite son mini-short, me faisant au passage admirer son fessier. En hâte, je me débarrassai de mon propre t-shirt. Katherine vint sur moi, me poussa sur le matelas, et m'embrassa le corps, avec une avidité peu commune. A mon tour, je la fis rouler, et lui dévorai le buste, son ventre plat, et ses seins, encore dissimulés par son bikini. C'était si bon de redécouvrir ce corps de rêve ! Si j'en avais été capable, j'aurais noté à quel point Katherine était plus sexy que Claire, mais à vrai dire, j'avais oublié jusqu'à l'existence de ma future fiancée. Tout ce qui comptait pour moi, c'était d'embrasser chaque millimètre du corps de Katherine, puis de lui laisser me rendre la pareille. Ce petit jeu dura un bon quart d'heure, chacun de nous explorant le corps de l'autre, comme si il lui avait toujours appartenu. Puis, Katherine vint au dessus, et me retira mon pantalon, puis mon caleçon. Les choses sérieuses commençaient.
Avec un sourire qui m'était familier, elle passa son doigt le long de mon sexe, me faisant frémir. Toujours souriante, elle approcha sa bouche de mon sexe, et le goba. On aurait pu penser qu'après deux ans d'abstinence, Katherine aurait perdu la main (ou plutôt la bouche), mais il n'en n'était rien. Dés qu'elle démarra ses va-et-viens buccaux, je fus aussitôt submergé par le plaisir. Elle allait et venait à un grand rythme, jouant de sa langue pour me faire tressaillir, ou ralentissant et ré-accélérant soudainement pour me faire défaillir. Elle était bien plus douée que Claire dans ce domaine, et je ne tardai pas à lâcher quelques cris, qui tirèrent à Katherine un sourire satisfait. Elle me fit profiter de son adresse pour la chose pendant encore de longues et délicieuses minutes, puis, je fis quelque chose dont j'avais très envie. Je me redressai, la plaquai contre le matelas, et glissai mon sexe dans ses seins, sous son bikini. Je mis alors à le faire coulisser dans sa poitrine, allant et venant à grande vitesse, frissonnant de plaisir. Je lui baisai ainsi les seins pendant un certain temps, puis, Katherine décida de passer à la vitesse supérieure.
Elle se releva, et à nouveau, et me plaqua contre le matelas, mais cette fois ci, elle se dénuda totalement, retirant son maillot de bain. Puis, lentement, elle s'empala sur moi, me regardant droit dans les yeux. Elle démarra alors lentement ses va-et-viens, commençant doucement, pour accélérer le rythme progressivement, comme si elle voulait s'assurer d'être toujours aussi douée, et que j'aimais toujours autant ça. On fut vite rassurés : dés ses allers-retours, je fus en proie à un grand plaisir, de même que Katherine, qui ferma à moitié les yeux, et gémit doucement en se suçant le doigt. Elle se mit alors à accélérer le rythme, devant sauvage, me baisant avec tant de vigueur, que le lit en était secoué, et grinçait. Ses hanches s'activaient si vite, qu'elles en devenaient presque floues, ses seins lourds se balançaient à un rythme hypnotique, tandis que ses mains parcouraient mon corps avec avidité. De temps en temps, elle changeait ses attaques, et se mettait à se déhancher de gauche à droite comme pour faire une danse du ventre, me faisant frémir d'extase. Katherine ne tarda pas à gémir à pleine voix, et je ne fus pas long à la rejoindre, criant de concert avec elle. On devait probablement nous entendre dans tout l'étage, mais j'avais complètement oublié que le monde extérieur existait, tout ce qui importait pour moi, c'était Katherine qui me baisait implacablement, et me faisait tellement de bien. Je me redressai pour lui embrasser les seins, enfouis ma tête dans sa poitrine, tandis qu'elle me maintenait la tête dedans, me tenant par les cheveux. Elle tira ensuite dessus pour m'obliger à la regarder, et m'embrassa avec délectation. Puis, elle me plaqua contre le matelas, et reprit son impétueuse chevauchée. Elle se mit à accélérer le rythme, son visage rougissant sous l'effort. Je sentis une vague de plaisir me submerger, et me sentis partir : j'eus le plus délicieux orgasme depuis 3 ans, me vidant comme jamais, tandis que Katherine avait un tel orgasme, qu'elle sembla s'évanouir.
Nous nous effondrâmes, vidés et heureux. Je n'avais pas connue de chevauchée aussi sauvage depuis 3 ans, Claire n'aimant pas cette position, et n'ayant clairement pas le temps de Katherine pour la chose. Pas étonnant que je jouisse aussi vite donc. Néanmoins, ni Katherine, ni moi, n'étions rassasiés, et nous nous embrassâmes avec ardeur, jusqu'à ce que je sois prêt à recommencer.
Katherine se mit à quatre pattes, dans une invitation sans équivoque. Je vins derrière elle, et la pris vigoureusement en levrette. La tenant par les hanches, je me mis à la baiser avec vigueur, lui claquant les fesses de temps à autres. Je lui tirai ensuite les cheveux, ce que je n'aurais jamais fait avec Claire, et lui malmenai le clito avec ma main libre. Katherine poussa un véritable hurlement de plaisir, son corps frissonnant. Je la baisai un bon moment ainsi, jusqu'à vouloir une autre position : je la portai, et la plaquai dos au mur, pour la baiser ainsi. Je la pilonnai tout en lui massant les seins avec passion, m'émerveillant de leur rondeur et de leur fermeté. Katherine me fit ensuite tomber, et me baisa à même le sol en andromaque, me chevauchant comme une furie.
Nous baisâmes ainsi pendant tout l'après midi. Nous fîmes de nombreuses positions, excepté le missionnaire, car après trois ans à n'avoir fait que ça, je n'en voulais plus. En revanche, je pris Katherine en levrette à de nombreuses reprises, admirant son magnifique postérieur en mouvement. Je la prenais aussi en cuillère, me collant contre son dos, massant ses seins avec vigueur. Elle me chevaucha aussi à de nombreuses reprises, et c'était ces moments là que je préférai, tant elle était douée pour la chose. Elle me chevauchait avec une passion folle, tout en me fixant du regard. La flamme dans ses yeux marrons étaient devenus un incendie, et cela empirait à mesure qu'elle se déchaînait sur moi. A la fin de l'après midi, alors que le soleil baissait, mais que notre envie était toujours aussi forte, Katherine me chevauchait, me tournant le dos. Elle allait et venait sur un tempo rapide, décidée à en finir, son magnifique cul s'agitait devant moi, me donnant envie de le mordre tant il était ferme. Le plaisir montait par accoues, et lorsque Katherine se mit à me baiser d'avant en arrière à un rythme effréné, je sentis une puissante vague monter en moi, et j'eus beau serrer les dents, rien n'y fit : je jouis à grands flots, me vidant totalement dans un délicieux frisson. Katherine s'écroula à côté de moi, hors d'haleine, mais comblée.
« C'est tellement bon ! Souffla-t-elle, je me demande comment j'ai pu m'en passer pendant deux ans ! »
Elle avait un grand sourire, et exprimait un tel contentement que je n'aurais pas été surpris qu'elle se mette à ronronner. Tout naturellement, elle se pelotonna contre moi, posant sa tête sur mon épaule.
« J'imagine que tu as pris ton pied mon grand ? »
J'étais trop sonné pour réfléchir aux conséquences de ce que je venais de faire. Le plaisir courrait toujours en moi, et je me n'étais pas senti aussi bien depuis très longtemps.
« J'ai adoré, répondis je, t'as pas perdu la main. »
Elle eut un faible sourire, mais ne répondit pas, et fermant les yeux, elle s'endormit doucement. Je la rejoignis bien vite au pays des rêves.
« Chéri tu dors ? »
Je me réveillai en sursaut : Claire était dans la chambre, souriant d'un air ravi. Il était 23h, et elle était revenue. J'eus un instant de panique : la chambre était en bazar, et Katherine dormait nue à côté de moi… difficile à expliquer ! Mais je fus vite rassuré : la chambre avait été plus ou moins rangée, et Katherine avait disparu, sans doute rentrée dans sa propre chambre. Je souris à Claire :
« C'était bien le concert ? »
« Génial ! S'exclama Claire avec enthousiasme. Tu t'es pas ennuyé ? »
« Euh… non pas du tout. »
La culpabilité m'envahit, avec une violence peu commune. Claire ne se doutait vraiment de rien, mais j'avais l'impression que mon coeur se broyait à chaque fois que je la regardais. Nous nous mîmes au lit, mais je dormais depuis la fin de l'après midi, et n'était pas du tout fatigué. En revanche, j'avais très faim, n'ayant pas mangé depuis ce matin. Et surtout, la culpabilité et le doute me rongeaient. N'en pouvant plus, je sortis en douce de la chambre, tandis que Claire dormait paisiblement.
Mourant de faim, je me rendis au restaurant. Même à minuit, l'équipe de l'hôtel assurait le service. Je me mis à table, au grand soulagement de mon ventre vide. Le restaurant était silencieux, et presque vide. Je commençai à manger, et me sentis mieux. Néanmoins, la nourriture n'apaisait pas mon tourment : comment avais je pu me laisser séduire par Katherine ? Pourquoi est ce que je gâchais tout entre Claire et moi, quelques jours seulement avant de la demander en mariage ? Jamais je n'avais été aussi furieux contre moi même. Soudain, la voix que je craignais le plus d'entendre retentit :
« Tu vas bien ? »
C'était Katherine. Elle était debout derrière moi, vêtue d'un débardeur noir et d'un jean moulant. Elle m'observait le visage indéchiffrable.
« Bien sur, répondis je d'un ton sarcastique, ça ne saurait aller mieux ! Je trompe ma copine un jour avant de la demander en mariage, mais à part ça, tout va bien ! »
Katherine s'assit en face de moi, et dit d'une voix étonnamment douce :
« Tu sais, t'es pas le premier qui trompe sa copine, y a des couples qui y survivent... »
Je lui jetai un regard noir. Je ne savais pourquoi, mais elle m'exaspérait. Peut être parce qu'elle était tellement belle sous l'éclairage tamisé du restaurant que ça ne m'aidait pas à y voir clair…
« Tu comprends pas, lui répondis d'un ton abrupt. »
« Je crois que je comprends mieux que toi ce qui se passe… Répliqua-t-elle. »
Je sentis mon impatience grandir :
« Non tu comprends pas. C'est pas une histoire de cul, c'est une question de sentiments : j'aime Claire et je l'ai trompée, mais ça tu peux pas le comprendre, tu n'as jamais aimé qui que ce soit. »
J'avais jeté ces derniers mots avec une vigueur excessive. A ma grande surprise, Katherine eut une expression profondément blessée. Elle sembla lutter avec elle même pendant un temps, puis, sans rien dire, elle quitta le restaurant.
C'était parfait : désormais je me sentais coupable vis à vis de Claire, et de Katherine. Avec un grognement, je me levai, et tâchai de rattraper Katherine. Elle était sortie de l'hôtel et marchait vers la plage.
« Kat attends ! Criai je. »
Elle se retourna, le visage à nouveau fermé, inexpressif.
« Je suis désolé, dis je. J'avais pas à te dire ça. »
Elle ne répondit pas, et se remit à marcher. C'était la première fois que je la voyais vexée. Je lui emboîtai le pas, ne sachant que dire de plus.
« Tu sais ce que c'est ton problème ? Demanda-t-elle avec brusquerie. »
« Non ? »
« Tu te compliques la vie. T'as vécu quelque chose de merveilleux aujourd'hui, t'as pris plus de plaisir en une journée avec moi qu'en trois ans avec ta Claire, et au lieu d'en tirer les conséquences, tu tournes en rond en te lamentant. »
Je retins un soupir : une fois de plus, elle présentait les choses de façon simpliste.
« Encore une fois Kat, c'est pas une question de cul, mais de sentiment. »
Elle s'arrêta net, et me regarda intensément. Je notai une fois de plus à quel point elle était belle, surtout à la lumière du clair de lune, qui faisait briller sa peau blanche, et ses longs cheveux noirs.
« Je sais dit elle, moi aussi c'est de ça que je parle. »
Je restai stupéfait, sans comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle sembla s'impatienter.
« Enfin c'est évident non ? Dit elle d'une voix forte. Combien de fois t'as trompé Claire avant aujourd'hui ? »
« Jamais, répondis je aussitôt. »
« Et trois jours après nos retrouvailles, on s'embrasse, puis on couche ensemble le plus naturellement du monde. Ca ne te met pas la puce à l'oreille ? Pourquoi est ce que tu trompes Claire avec moi et pas une autre ? Et pourquoi et c'est si naturel quand on le fait ? Tu vois pas ce qu'il y a entre nous ? »
Une réponse logique me vint, mais je refusai de la prononcer. C'était absurde, et impossible… Katherine m'observait, et visiblement s'impatientait de me voir comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle s'approcha de moi, jusqu'à me coller presque. Je sentis mon cerveau se paralyser, et notai qu'elle rougissait. D'une voix tremblante que je ne lui avais jamais entendue, elle souffla :
« C'est évident non ? Je… je t'aime mon grand. »
J'eus une terrible sensation de vertige, comme si le monde s'écroulait. Entendre Katherine faire des déclarations, semblait irréel. Je n'arrivais pas à prendre en compte l'ampleur de cette révélation. Elle n'en n'avait pourtant pas fini, de cette même voix tremblante elle dit :
« Et… je sais que tu m'aimes aussi, même si visiblement tu ne l'as pas encore compris... »
J'étais incapable de répondre, je parvenais à comprendre les mots qu'elle disait, mais saisir leur portée était au-delà de mes possibilités. Cependant, Katherine perdit patience. Elle m'attrapa par le t-shirt, et m'attira contre elle. Puis, elle m'embrassa comme jamais elle ne m'avait embrassé. C'était à la fois sauvage et passionné, mais aussi doux et tendre d'une certaine façon. Comme si elle voulait illustrer sa déclaration. Cela fonctionna parfaitement. Je lui rendis son baiser avec une vigueur inédite, lui enserrant doucement les joues. Katherine avait raison, c'était la chose la plus naturelle du monde de l'embrasser. Elle avait raison sur toute la ligne, mon coeur vibrait jusqu'à en exploser, je tremblai de la tête aux pieds : j'étais bel et bien fou amoureux de cette fille, et au fond de moi, je me demandai comment j'avais pu passer tout ce temps sans m'en rendre compte.
Notre baiser dura longtemps. Lorsque nous nous séparâmes, nous prîmes un moment pour nous dévisager. J'avais la curieuse impression que le monde entier était différent, comme si j'avais eu une révélation. Katherine eut un faible sourire, puis comme si nous étions incapables de rester plus longtemps décollés l'un de l'autre, nous reprîmes notre baiser, plus passionnément que jamais. Seulement cette fois, Katherine me retira mon t-shirt et m'embrassa le torse, avec avidité. Puis, elle retira son débardeur. Je me jetai aussitôt sur son décolleté que je léchai, m'émerveillant de la douceur de sa peau. Nous nous déshabillâmes ainsi jusqu'à être totalement nus. Katherine plongea ensuite dans la mer, et je l'y suivis aussitôt.
L'eau était assez chaude, et de toutes les façons j'étais brûlant de désir. Je rejoignis Katherine en quelques brasses, elle m'enlaça, et enroula ses jambes autour de ma taille. Je la pénétrai, et nous nous mîmes à baiser sauvagement dans l'eau. Chacun de nous donnait des coups de reins à l'autre, l'eau s'agitait dans ce merveilleux ballet, et le plaisir devint vite insupportable. Ca n'avait jamais été aussi intense. Les mouvements que nous faisions n'avaient rien de nouveau, mais les regards que l'on s'échangeait étaient brûlants d'une ardeur nouvelle. Nous nous regardions droit dans les yeux, et je pris alors la mesure de ce que j'étais entrain de faire : je n'étais plus entrain de tromper Claire, j'étais tout simplement entrain de la quitter. Désormais, mon futur, c'était Katherine. Savoir cela, rendait cette baise magnifique, c'était le début de quelque chose de nouveau. Je dévorai le cou de Katherine, et descendis sur son buste, avant d'enfouir ma tête dans sa poitrine. Katherine poussa un léger gémissement, et accéléra le rythme de ses va-et-viens. Je la saisis par le dos, et me mis à la pilonner plus sauvagement que jamais tout en lui embrassant l'épaule, et lui mordillant l'oreille. Elle poussa un grand gémissement de plaisir et eut un grand frisson : elle venait d'avoir un orgasme.
Nous retournâmes sur la plage, mais à peine sortis de l'eau, Katherine me poussa sur le sable, et vint s'empaler sur moi. Elle se mit à me donner des coups de reins terribles, comme si elle cherchait à m'enfoncer dans le sable. De temps en temps, une vaguelette nous atteignait, et me submergeait presque, les coups de reins de Katherine faisaient alors clapoter l'eau. Bien que ballotté par ses coups de reins, je pris le temps de l'admirer, elle était ruisselante d'eau, et à la lumière de la lune, elle brillait littéralement, ses seins dansant tandis qu'elle s'activait sur moi. C'était une vision féerique. Elle se mit à aller de haut en bas et de bas en haut, sur un rythme qui en disait long sur son endurance. Je ne tardai pas à pousser à être submergé par le plaisir, et finis par avoir un terrible orgasme qui me laissa cloué au sol, haletant et vidé.
Nous nous rhabillâmes et rentrâmes dans la chambre d'hôtel de Katherine. A peine entrés dans la pièce, Katherine me plaqua contre le mur, et recommença à m'embrasser. En quelques secondes à peine, nous fûmes nus, c'était comme si les vêtements nous étaient insupportables et qu'il fallait les enlever au plus vite. Je poussai Katherine sur le lit, et vins sur elle. Je la pris en missionnaire, et lui fis l'amour avec vigueur. Je me sentais en pleine forme, aussi je la baisai à un rythme effréné, me délectant de voir son regard chavirer sous le plaisir. Je l'embrassai sensuellement sans pour autant m'arrêter de la baiser toujours plus vigoureusement. Je finis par trouver que le missionnaire manquait de piment, aussi je la retournai et la pris en levrette. Je la limai avec une passion décuplée, tout admirant, massant, et claquant son cul si rond et si ferme. Katherine frémissait de plaisir, et s'agrippait au lit comme si elle avait peur de décoller. Je lui tirai les cheveux pour pouvoir admirer son merveilleux visage, torturé par le plaisir que je lui procurais. Elle se redressa sur ses genoux, et je me hâtai de l'enlacer, tout en continuant de la baiser par derrière. Lui embrassant la clavicule, je lui massai les seins avec force, tout en donnant des coups de reins profonds, qui m'emmenaient toujours plus loin en elle. Katherine en hurlait de plaisir.
Elle se retourna, et me plaqua contre le matelas. Elle vint s'empaler sur moi, et démarra une incroyable chevauchée. Elle se mit à me baiser sauvagement et sans ménagement, désireuse de m'offrir un merveilleux orgasme, de finir en bouquet final notre première nuit de couple… Ses hanches s'activaient plus vite que jamais, ses cheveux et ses seins se balançaient au rythme implacable de ses va-et-viens. De temps à autres, je me redressais pour lui dévorer les seins, elle me maintenait la tête dans sa poitrine un certain temps, avant de me rejeter sur le matelas, m'offrant son fameux sourire narquois. Elle vibrait de plaisir, rejetait régulièrement la tête en arrière en fermant les yeux comme si c'était trop pour elle, et gémissait à pleine voix. Et pourtant elle continuait de me baiser sur un tempo toujours plus rapide. De temps à autres, elle variait ses attaques, se déhanchait de gauche à droite, avec des mouvements de danseuse digne de Shakira, ou allait de haut en bas, telle une amazone au galop. Elle se penchait parfois sur moi, soit pour m'embrasser, soit pour me mordiller le menton, parfois elle me griffait aussi le torse, ou me donnait une gifle : elle était déchaînée ! Je perdais complètement la tête, criait aussi fort que possible, sans me soucier que le monde entier ne nous entende : tout ce qui comptait, c'était Katherine. J'avais l'impression que c'était à nouveau notre première fois, je croyais redécouvrir le sexe, tant il était bon de sentir la passion, l'amour derrière cette baise si sauvage. Le plaisir montait en vagues successives et dévastatrices sous l'effet des coups de reins de Katherine. Il était trop énorme, comme si j'avais en moi une montagne de bien être que je devais absolument évacuer… Lorsque je jouis, je ressentis un tel soulagement, que j'en tremblai de la tête aux pieds, tandis que Katherine lâcha un véritable hurlement. Epuisés mais plus heureux que jamais, nous nous pelotonnâmes l'un contre l'autre, avant de nous endormir paisiblement, non sans que Katherine m'ait soufflé une dernière fois : « je t'aime mon chéri. »
Dés le lendemain matin, les choses se compliquèrent. Je ne pouvais plus me considérer comme étant en couple avec Claire, mais rompre avec elle pendant les vacances aurait été compliqué, et aurait gâché la fin du séjour. Je passai donc une pénible semaine à faire semblant d'être toujours amoureux, lui tenant la main, lui faisant de petits bisous parfois, mais au fond de moi, je ne cessai de penser à Katherine, et à notre nouvelle relation. Les premiers jours, je la retrouvais toutes les nuits, et l'on moins que l'on puisse dire, c'est que je ne dormis pas beaucoup… Mais rapidement cependant, les nuits ne nous suffirent plus, et nous baisâmes en secret dans différents coins de l'hôtel. Ces moments torrides et secrets mériteraient d'être narrés plus en détail, je vous les raconterai à l'occasion.
En tout cas, je fus soulagé lorsque le séjour prit fin, et que nous rentrâmes en France métropolitaine. Le lendemain de notre retour, je pris mon courage à deux mains, et rompis avec Claire. Celle-ci pleura amèrement, et je me maudis de ne pas avoir compris la nature de mes sentiments pour Katherine plus tôt, mais qu'y pouvais je ? Je déménageai ensuite, et m'installai chez Katherine, et c'est ainsi que débuta notre grande aventure à deux.
Nos premiers jours de couple furent on peut plus torrides, si bien que je n'eus pas le temps de regretter ma décision. Cependant, au fil des années, non seulement la passion qui nous animait ne retomba pas, mais elle sembla encore augmenter. Jamais nous ne passâmes de « l'amour passion » à « l'amour chausson », ce que beaucoup de couples nous envieraient. Il faut dire, que la vie avec une femme telle que Katherine n'avait rien d'ennuyant !
Voilà, cette histoire un peu spéciale est terminée, j'espère que vous l'avez appréciée. Vous l'aurez noté, c'était une histoire moins « bandante » que d'habitude, je me suis plus concentré sur les sentiments amoureux que d'ordinaire, car ce récit avait pour but d'explorer la relation entre le narrateur et Katherine. Si malgré tout, vous avez aimé cette histoire, n'hésitez pas à me le dire, ça me ferait un grand plaisir ;)
Pour ceux qui aiment les récits plus « bandants », qu'il se rassure dés le prochain récit on reviendra à des histoires qui ont pour centralité le sexe :) Nous sommes sur HDS après tout. Je vous informe que le prochain récit sera la conclusion de l'intrigue entre Francesca Sarah et le narrateur, on tâchera de conclure cette querelle de voisinage de la plus excitante des façons ;) !
Le réveil sonna, et je me réveillai en sursaut. Le cerveau encore engourdi, je tâchai de me rappeler mon rêve. Je me souvenais qu'il était agréable… Non ce n'était pas ça, il était très agréable, j'y ressentais beaucoup de plaisir et… je me rappelai soudain qu'il s'agissait en fait d'un rêve érotique. Rien d'anormal en somme, ça m'arrivait souvent. Mais en revanche, la personne présente dans ce rêve avait de quoi m'intriguer : c'était Katherine. J'avais rêvé qu'elle me chevauchait, comme au temps de nos jeunes années, en me griffant le torse et me regardant droit dans les yeux en signe de défi, son sourire provocateur aux lèvres… En grognant, je repoussai le souvenir de mon rêve, renonçant à y apporter une quelconque explication : je n'avais pas revu Katherine depuis des années, il n'y avait aucune raison penser à elle. Mes yeux tombèrent sur le réveil, et je réalisai soudain le jour qu'on était. Une pointe d'excitation me prit, et je secouai Claire, encore endormie.
« Quoiiii ?! Grommela-t-elle dans son sommeil. »
Caressant ses longs cheveux blonds, je lui dis :
« C'est le grand jour ma belle, dépêche toi, on va rater l'avion. »
Claire se leva, soudain fraîche et dispo et s'exclama :
« Ouiii ! Enfin ! A nous la Guadeloupe ! »
Je souris devant son enthousiasme.
« Hé oui dis je, dix jours de vacance, on les a pas volés ! »
Nous nous habillâmes en hâte, et prîmes rapidement notre petit déjeuner. Nos valises étant déjà faites, nous n'avions plus qu'à partir.
« Ta pote nous retrouve à l'aéroport c'est ça ? »
Laure, ma meilleure amie depuis l'enfance, nous accompagnait pour ce voyage. Claire aurait pu être gênée de sa présence, car par le passé, Laure et moi avions souvent couché ensemble, mais elle ignorait ce « détail ». En effet, trois ans plus tôt, lorsque je m'étais mis en couple avec Claire, j'avais alors cessé toute activité sexuelle avec toutes les autres filles, Laure y compris. Ainsi, elle et moi n'étions plus que des amis, il n'y avait donc aucune raison de rendre Claire jalouse en lui parlant d'un passé définitivement révolu.
« Oui voilà, répondis je à Claire, et elle sera accompagnée de sa mystérieuse amie. »
Un an plus tôt, lorsque j'avais proposé à Laure de nous accompagner Claire et moi en Guadeloupe, elle avait aussitôt accepté, mais à la condition qu'elle puisse venir avec une de ses amies. Sinon avait elle dit, elle ne ferait que « tenir la chandelle », entre Claire et moi. J'avais accepté sans problème, mais depuis, j'avais remarqué un fait étrange : Laure semblait refuser de me dire qui était sa fameuse amie. A chaque fois que je lui posai des questions sur elle, elle éludait et répondait à côté avant de changer de sujet. J'avais fini par laisser tomber, me disant que le mystère serait résolu en temps voulu. J'étais ravi de ce premier voyage en amoureux avec Claire, et n'allait certainement pas m'en faire parce que ma meilleure amie voulait jouer les filles mystérieuses.
En outre, je tenais à ce que Laure participe à ce voyage, car j'avais besoin de ces conseils : en effet, je comptais pendant le séjour demander Claire en mariage. Si j'étais sur qu'elle répondrait « oui », j'étais néanmoins très, très nerveux à cette idée, et la présence de ma meilleure amie ne serait pas de trop !
Claire semblait ne se douter de rien. Elle avait bien remarqué mon attitude un peu étrange : j'étais un peu stressé, avais été particulièrement méticuleux pour préparer ce voyage, choisir le vol, l'hôtel, les activités qu'on ferait, organisant tout, ne laissant rien au hasard, ce qui n'était pas du tout mon habitude. Claire en avait été surprise, mais n'avait pas nourri de soupçons pour autant, elle s'était simplement félicitée de ma maturité.
Une fois à l'aéroport, nous commençâmes l'interminable file d'attente pour faire enregistrer nos bagages. Après quoi, il nous fallut encore passer tous les contrôles de sécurité avant d'enfin entrer en salle d'embarquement. Claire et moi nous assîmes sur des sièges en attendant d'être appelés pour monter à bord de notre avion. Ma chérie posa sa tête contre mon épaule, et je me mis à lui caresser ses cheveux blonds.
En attendant, je me répétai mentalement le programme que j'avais élaboré pour ce séjour, avec comme bouquet final ma demande en mariage. Je me souris à moi même, et me dis que j'avais tout bien prévu et organisé, et que ce serait un séjour parfait dont Claire et moi nous souviendrons longtemps. Je ne voyais pas ce qui pouvait mal tourner, je m'étais assuré d'y aller à une saison où la météo ne pourrait pas gâcher mes plans, il y avait une éternité que Claire et moi ne nous étions pas disputés, nous risquions donc pas de le faire pendant le séjour, je n'avais choisi que des activités qui l'enchanteraient, et je savais qu'elle aimait bien Laure, et celle ci m'avait assuré que son amie s'entendrait bien avec Claire. Non vraiment, j'étais plus optimiste que je ne l'avais jamais été, et ne voyait pas ce qui pourrait contrarier mes plans.
Je reçus à ce moment un SMS de Laure :
« On arrive, on vous voit. Lève la tête je fais coucou. »
Je levai les yeux, et effectivement vis Laure entrain de me faire des signes à 10 mètres de là. Elle venait droit vers nous, et je voyais quelqu'un marcher derrière elle, sans doute son amie. Laure se décala sur le côté, et je pus enfin voir qui était sa mystérieuse amie. Je la reconnus tout de suite, et sentis mon cœur s'accélérer, mon estomac se tordre, et mon bel optimisme voler en éclats.
Son amie était de taille moyenne, brune, vêtue d'une chemise noire qui moulait sa magnifique poitrine (du 95C) et d'un jean qui dessinait parfaitement les courbes de ses très belles fesses. En un mot, elle était très sexy, elle avait quelque peu changé depuis la dernière fois que je l'avais vue, mais dire qu'elle avait vieilli aurait été mensonger, ou alors, il faudrait dire qu'elle avait « très bien » vieilli. Elle était devenue encore plus sexy que lorsque je l'avais connue, si c'était possible.
En voyant Laure arriver, Claire se leva, et courut la rejoindre, l'enlaçant, avant de lui faire la bise. Je les rejoignis, le pas nettement plus traînant. L'appréhension avait remplacé l'optimisme chez moi.
Laure faisait les présentations :
« Claire je te présente ma meilleure amie, Katherine. »
Ma future fiancée fit la bise à mon ancien plan cul régulier. J'avais l'impression de faire un drôle de cauchemar.
Katherine se tourna ensuite vers moi, planta ses yeux marrons dans les miens, et me fis un grand sourire :
« Salut. Tu vas bien ? »
Je restai un moment figé, incapable de répondre. Je me repris bien vite cependant, et affichant un air dégagé, je répondis :
« Oui et toi ? Ca faisait longtemps. »
« Très longtemps... Me répondit Katherine en me regardant fixement. »
Elle fit un geste pour me faire la bise, mais je l'ignorai, et fis semblant d'être affairé à vérifier nos billets d'avion : j'étais très mal à l'aise à la seule idée de la toucher. Je vis Katherine hausser un sourcil, mais elle ne dit rien. Nous allâmes nous asseoir en attendant d'embarquer dans l'avion. L'attente dura environ une demi-heure pendant lesquelles Claire et Katherine firent plus ample connaissance. Il s'avéra qu'elle s'entendaient très bien.
Quant à moi j'étais sous le choc : cette soudaine réapparition de Katherine dans ma vie, c'était comme si mon passé de célibataire ressurgissait devant moi, au moment même où je me préparais à me fiancer ! Un malaise persistant s'insinuait en moi. Je tentais de me calmer : je me disais qu'il n'y avait aucune raison pour que mes retrouvailles avec Katherine ne gâchent mon plan de fiançailles avec Claire… Mais à chaque fois que je regardais furtivement Katherine, que je voyais son magnifique visage, que j’apercevais son corps de rêve, et que je me remémorais ces 7 années de plaisir brut passées en sa compagnie, mon malaise revenait, sans cesse grandissant. Une question surtout me taraudait : pourquoi Katherine avait elle demandé à participer à ce voyage ? Il fallait que j'en parle à Laure, et que j'en aie le cœur net.
L'occasion m'en fut donnée deux heures plus tard. Nous étions dans l'avion depuis une heure et demie, quand Katherine qui était assise à côté de Laure un peu plus loin dans l'avion se rendit aux toilettes. Je dis à Claire assise à côté de moi que je revenais, et alla m'asseoir à côté de Laure. Ma meilleure amie me fit un grand sourire.
« Ca va ? »
« Non. Répondis je d'un ton abrupt. »
« Qu'est ce qu'il y a ? »
« Katherine. Voilà ce qu'il y a. Pourquoi tu l'as fait venir ? »
Le ton de Laure devint glacial. Elle semblait sur la défensive.
« C'est ma meilleure amie au cas où tu l'aurais oubliée… Elle avait envie de partir en vacance avec moi, et j'ai accepté. Tu sais, tout le monde ne peut pas jeter ses amis comme des vieilles chaussettes... »
Cette réflexion, et ce qu'elle sous entendait eut le don de me rendre furieux.
« Ne sois pas de mauvaise foi, tu sais très bien pourquoi j'ai arrêté de voir Katherine… Elle et moi on a jamais pu être que des amis, elle voulait constamment coucher avec moi. Je suis en couple maintenant, je peux pas me permettre de fréquenter ce genre de… de nympho. »
Laure retint de justesse une exclamation outrée.
« Je t'interdis de parler de Kat comme ça ! Siffla-t-elle furieuse. Je crois que tu étais ravi de connaître cette « nympho » quand tu t'envoyais en l'air avec elle ! »
Je préférai ne pas poursuivre sur ce terrain là… il était on peut plus glissant.
« Écoute, dis je d'un ton apaisant, je voulais pas te faire de peine, mais tu peux comprendre ce que je ressens non ? Ça fait trois ans que je suis avec Claire, je l'aime et je veux pas risquer que Katherine gâche tout… »
« Et qu'est ce qui te fait croire que Katherine va tout gâcher ? »
Je lui lançai un regard exaspéré.
« Oh s'il te plaît ! On parle de Katherine là ! »
« Tu l'as pas vu depuis trois ans espèce de cruche ! Répliqua vertement Laure. Qu'est ce qui te fait croire qu'elle a pas changé ? Et si je te disais que ça faisait presque deux ans qu'elle avait rien fait ? »
Je la regardai avec des yeux ronds : imaginer Katherine s'abstenir de sexe pendant deux ans était un exercice difficile… Si Laure avait voulu me faire taire, c'était réussi ! Je ne savais que répondre, mais heureusement, l'arrivée de Katherine, qui était de retour des toilettes me dispensa de poursuivre la conversation. Je retournai m'asseoir auprès de Claire.
De longues heures plus tard, nous arrivâmes finalement en Guadeloupe. L'avion atterrit nous récupérâmes nos bagages, et nous rendîmes en taxi à l'hôtel. Pendant tout ce temps, j'observai Katherine en catimini : était ce vrai qu'elle avait changé ? Je devais bien admettre qu'elle ne se comportait pas du tout comme la Katherine adolescente que j'avais connu. Elle ne m'avait pas fait de rentre dedans, lorsqu'elle me parlait, ce n'était pas pour faire des allusions salaces comme elle savait si bien les faire, bref, ne me draguait en aucune façon, et semblait même accepter cette distance que j'avais mise entre nous. Cela me rassurait : peut être était elle en effet devenue mâture, et peut être que son arrivée inattendue ne gâcherait pas mes fiançailles avec Claire…
Il faisait nuit quand nous arrivâmes à l'hôtel. Katherine et Laure allèrent profiter des joies de la piscine, tandis que j'emmenais Claire au restaurant pour un dîner romantique. Cette première soirée se passa parfaitement bien, et j'en fus ravi. Peut être que tout allait se passer comme prévu finalement.
Le lendemain, nous pûmes profiter de notre première journée complète en Guadeloupe. Comme la veille au soir, tout se passa parfaitement bien. Nous restâmes dans les environs de l'hôtel, qui étaient magnifiques. Entre baignades dans eaux turquoises, bronzages sur des plages de carte postale, promenade dans des forêts de palmiers, nous passâmes une journée idyllique. Je m'étais fait à l'idée de la présence de Katherine, d'autant qu'elle ne semblait avoir aucune arrière pensée. Nous discutions de choses et d'autres comme si ces trois années sans nous voir n'avaient jamais existé, et comme si nous n'avions été que de bons amis dans le passé.
Je ressentais toujours un léger malaise par moment cependant. Comme lorsque Katherine se mettait en maillot de bain, ou lorsque par inadvertance elle me touchait… Mais je refusais d'y réfléchir, me disant que ce n'était rien…
Le deuxième jour fut un peu près identique au premier. Les activités changèrent, mais tout se passa aussi bien qu'au premier jour. Notre groupe de quatre s'entendait à la perfection, et je me sentis plus optimiste que jamais : rien ne pouvait plus gâcher mes plans, et j'étais sur de repartir de Guadeloupe fiancé… Je prévoyais de faire ma demande le lendemain,
Le soir venu, nous dînions à l'hôtel lorsque Laure dit soudain :
« J'ai hâte d'être demain ! »
« Pourquoi lui demandai je ? »
« Avec Katherine on va à un concert demain. Dit Laure avec un grand sourire. »
« C'est de qui ? Demanda Claire avec intérêt. »
« Barbara Hendricks »
« Oh ! J'adore ce groupe, vous avez de la chance ! S'exclama ma chérie. »
« En fait… Si tu veux je te laisse ma place, proposa Katherine, moi ça me disait pas trop d'y aller. »
« Tu rigoles ? »
« Non pas du tout, si tu veux y aller, vas y. »
Claire avait l'air ravie, elle se tourna vers moi :
« Ca ne te gêne pas mon amour ? »
Je jetai à Katherine un regard soupçonneux : je craignais que derrière cette générosité soudaine se cache un mauvais coup dont elle avait le secret… Mais Claire avait l'air si heureuse que je ne voulus pas lui dire non :
« Pas du tout, vas y avec Laure si tu veux je vais bien trouver à m'occuper. »
Claire poussa un cri de joie et me fit un bisou. Quant à moi, j'appréhendai la journée du lendemain : non seulement je voyais ma demande en mariage repoussée d'au moins un jour, mais en plus, je savais que je devrai passer la journée seul avec Katherine…
Le lendemain, je me levai très tôt le matin : je savais que Claire et Laure ne rentreraient que tard la nuit, et je désirai éviter Katherine. Je ne cessai de me dire que je devenais paranoïaque, que l'offre qu'elle avait faite à Claire était purement désintéressée, mais je craignais trop Katherine et ses coups tordus pour prendre des risques.
La veille, j'avais repéré une plage isolée, il fallait traverser un bout de forêt accidenté pour y accéder, aussi je ne pensais pas y être dérangé. En plus, comme cette plage faisait partie de l'hôtel, des chaises longues y étaient installées : c'était le rêve pour quiconque voulant être un peu seul.
Une fois là bas, je m'installai sur une chaise longue, et m'y étala paresseusement, profitant du paysage. Une heure plus tard, j'entendis quelqu'un approcher. Je poussai un grognement : pas moyen d'être tranquille ! Lorsque je redressai la tête pour voir qui venait, je sentis la tension monter d'un cran : c'était Katherine.
Elle était vêtue d'un t-shirt noir assez moulant, et d'un mini-short qui avait quelque chose d'indécent. Elle s'avançait vers moi un grand sourire aux lèvres.
« Tu prends le soleil mon grand ? »
« Comme tu vois dis je avec un sourire aimable. »
Mais au fond de moi, je restai sur mes gardes. M'avait elle suivi ?
Elle s'installa sur la chaise longue à côté de moi avec un petit soupir de contentement, comme si elle avait fait une longue distance… Ou comme si elle s'était dépêchée de me rejoindre…
« Pourquoi tu viens sur cette plage isolée ? Demandai je en essayant de pas avoir l'air suspicieux. »
« Je suis venue me cacher d'un mec qui me harcèle depuis qu'on est arrivés, un guadeloupéen, que visiblement je laisse pas indifférent… Répondit Katherine d'un air dégagé. »
Je n'étais pas vraiment rassuré : Katherine avait toujours été très douée pour mentir. Tout en restant sur mes gardes, je décidai de poursuivre la conversation.
« Il est pas mignon ton guadeloupéen ? »
« Si très. Mais j'ai pas la tête à ça en ce moment. »
Décidément, Laure ne m'avait pas menti : Katherine avait bel et bien changé. Je me sentis soulagé : elle ne devait vraiment avoir aucune arrière pensée en venant ici, que ce soit sur cette plage ou en Guadeloupe. J'étais néanmoins curieux de savoir pourquoi elle avait à ce point changé.
« Dis moi… Laure m'a dit que ça faisait deux ans que tu… que tu n'avais pas... lui demandai je sur un ton gêné.»
« Que j'ai pas baisé ? Oui c'est vrai, je suis abstinente depuis deux ans. Me dit elle avec un sourire parfaitement décontracté. »
J'étais assez stupéfait. J'avais vraiment envie de demander à Katherine pourquoi elle avait autant changé, mais je ne savais comment aborder la question.
« Toi par contre, tu dois t'envoyer en l'air tout le temps depuis trois ans non ? Me dit Katherine avec un sourire. J'imagine qu'entre Claire et toi, ça doit être torride, régulier et sauvage ? »
Cette question eut le don de me plonger dans la stupeur. J'aurais aimé répondre « oui » avec conviction, mais je me pris à réfléchir à ma vie sexuelle depuis que j'étais en couple avec Claire : nous ne faisions l'amour qu'épisodiquement, (la dernière fois que nous l'avions fait c'était le mois dernier), et ce n'était pas du tout « sauvage », Claire n'aimant guère que le missionnaire…
« Oh… oui bien sur, on le fait tout le temps, c'est très torride. Répondis je. »
« Tu n'as pas l'air très convaincu… Railla Katherine. »
« Disons qu'on est … plutôt romantiques dis je avec hésitation. »
« Ah oui, vous êtes du genre missionnaire une fois par mois. Dit Katherine avec une redoutable intuition. Non je respecte ça hein, c'est mignon de faire l'amour comme un couple de 90 ans. Ajouta-t-elle sarcastique. »
Je lui jetai un regard noir. Mais c'était en fait contre moi que j'étais furieux. Pourquoi est ce que maintenant mes nuits passées avec Claire me paraissaient si fades ? Pourquoi est ce que cela ne me venait à l'esprit que maintenant après trois ans de couple ? Et surtout, pourquoi est ce qu'en regardant Katherine, j'étais assailli des souvenirs de nos nuits embrasées qui paraissaient maintenant éclipser totalement mes nuits avec Claire ?
Katherine me regardait fixement, et j'avais la très désagréable impression qu'elle savait exactement ce que je pensais…
« Il commence à faire chaud ici, dit elle. Je vais me baigner. »
Elle retira son t-shirt, puis son short. Elle était maintenant vêtue d'un bikini noir, qui mettait parfaitement son corps en valeur. Je ne pus m'empêcher de remarquer que son corps était toujours aussi parfait qu'il y a trois ans. Lorsqu'elle se leva, et se dirigea vers la plage, je pus constater que son fessier n'avait rien perdu de sa superbe… Je fus pris d'un brusque sursaut. Mais qu'est ce qu'il m'arrivait ? J'étais entrain de reluquer mon ancien plan cul, de rêver à nos nuits passées, alors que je me préparai à me fiancer dans une poignée de jours ? Mais qu'est ce que j'avais dans la tête ?
Juste avant d'entrer dans l'eau, Katherine se retourna et me dit :
« Tu viens te baigner mon grand ? »
Je ne sus ce qui me prit alors. Je me levai d'un bond retirai mes vêtements, ne gardant qu'un maillot de bains, et rejoignis Katherine. Une petite voix au fond de moi me murmurait que je faisais une énorme bêtise, mais je ne l'écoutais pas. A dire vrai, je ne savais mas trop ce que j'étais entrain de faire.
Katherine et moi nous jetâmes à l'eau, et nageâmes avec délice. L'eau était délicieuse, et nous nagions dedans avec grand bonheur. Nous nous mîmes à chahuter dans l'eau comme des gamins à grands renforts d'éclaboussures et de cris de joie. Vint un moment où Katherine plongea sous l'eau et ressortit de sous la surface juste devant moi, m'enlaçant comme pour jouer. Nous restâmes un moment figés dans cette position… Nous regardions droit dans les yeux, une flamme brûlait dans les yeux de Katherine… La petite voix hurlait à présent. Lentement, très lentement, elle approcha sa bouche de la mienne… Lorsque nos lèvres se touchèrent, j'eus l'impression que mon cerveau explosait. C'était comme si ces trois années de séparation n'avaient pas existé. Katherine prit possession de mes lèves comme si elles avaient toujours été siennes, son bras s'enroula autour de ma nuque tandis que l'autre m'attrapait par le dos et me collait contre elle. Quant à moi, je saisis ses fesses et les massai, dans un geste familier. Tout cela se faisait naturellement, comme si c'était la chose la plus normale du monde. J'avais complètement oublié Claire, nos fiançailles, et même tout le reste, tout ce qui comptait pour moi, c'était d'embrasser Katherine toujours plus passionnément, de me coller à son corps de rêve, et de frémir sous la sauvagerie de son baiser. Je ne sus combien de temps dura notre baiser, j'avais l'impression que le temps s'était arrêté. Mais lorsque nous finîmes par nous séparer, je revins brutalement à la réalité. Je n'arrivai pas à croire que je venais d'embrasser une autre femme que la mienne, mais surtout, ce qui me mettait extrêmement mal à l'aise, c'est le plaisir que j'en avais tiré. J'étais complètement abasourdi, incapable de dire un mot. Curieusement, Katherine ne disait rien elle non plus, elle se contentait de me fixer avec son regard de braise, ce qui n'améliorait pas mon trouble…
Sans un mot, je sortis de l'eau, me rhabillai à la hâte, et rentrai à l'hôtel. Katherine ne fit rien pour me retenir. Le chemin du retour fut un vrai supplice pour moi. La tête me tournai à force de repenser à ce qu'il venait de se passer. Je tentai de me rassurer : un baiser donné à une autre, ce n'était pas si grave… mais je ne parvenais pas à me mentir à moi même : ce qui était grave, c'était qu'en 3 ans de relation, jamais je n'avais éprouvé un tel plaisir en embrassant ou même en baisant Claire. Que d'un simple baiser, Katherine puisse effacer trois ans de plaisir amoureux, et même faire passer ce plaisir pour un vague contentement avait de quoi me faire douter… Mais ce n'était pas tout, il y avait pire. Ce qui me stupéfiait, c'était le naturel avec lequel tout s'était passé, comme si embrasser Katherine, et même aller plus loin avec elle (à cette seule pensée, je me sentis très chaud) était la chose la plus normale du monde. Notre baiser avait été délicieux et intense, mais aussi mécanique et routinier, preuve que chacun de nous connaissait le plaisir de l'autre par coeur, et ce après trois ans de séparation… En somme, ce baiser m'avait laissé une impression extrêmement perturbante : celle que j'étais en couple avec Katherine, et non avec Claire.
Ainsi tourmenté, je rentrai dans ma chambre d'hôtel. Il n'était que dix heures du matin, mais je n'avais plus envie de rien faire, à part rester étendu sur mon lit. J'y étais depuis une demi-heure environ, lorsque quelqu'un toqua à la porte. Grommelant qu'on ne pouvait pas être tranquille, j'allai ouvrir. Je restai figé, en découvrant que c'était Katherine. Sans un mot, elle entra dans la chambre et referma la porte derrière elle. Elle s'était rhabillée, et avait remis son t-shirt et son mini-short. Ses cheveux étaient toujours trempés, et dégageaient son merveilleux visage, mettant particulièrement en valeur son regard flamboyant… Toujours sans rien dire, elle m'attrapa par le t-shirt, et m'embrassa langoureusement. Comme hypnotisé, je lui rendis son baiser avec passion, retrouvant cette impression que tout allait de soit. Après un baiser endiablé, Katherine me poussa sur le lit. Nous étions hors d'haleine et tremblions littéralement : comme si après trois ans l'un sans l'autre, il était désormais vital que nous nous retrouvions charnellement. Il semblait qu'il en allait de notre santé, de notre bien être.
Katherine retira son t-shirt sous lequel elle avait son bikini. Elle se retourna et retira ensuite son mini-short, me faisant au passage admirer son fessier. En hâte, je me débarrassai de mon propre t-shirt. Katherine vint sur moi, me poussa sur le matelas, et m'embrassa le corps, avec une avidité peu commune. A mon tour, je la fis rouler, et lui dévorai le buste, son ventre plat, et ses seins, encore dissimulés par son bikini. C'était si bon de redécouvrir ce corps de rêve ! Si j'en avais été capable, j'aurais noté à quel point Katherine était plus sexy que Claire, mais à vrai dire, j'avais oublié jusqu'à l'existence de ma future fiancée. Tout ce qui comptait pour moi, c'était d'embrasser chaque millimètre du corps de Katherine, puis de lui laisser me rendre la pareille. Ce petit jeu dura un bon quart d'heure, chacun de nous explorant le corps de l'autre, comme si il lui avait toujours appartenu. Puis, Katherine vint au dessus, et me retira mon pantalon, puis mon caleçon. Les choses sérieuses commençaient.
Avec un sourire qui m'était familier, elle passa son doigt le long de mon sexe, me faisant frémir. Toujours souriante, elle approcha sa bouche de mon sexe, et le goba. On aurait pu penser qu'après deux ans d'abstinence, Katherine aurait perdu la main (ou plutôt la bouche), mais il n'en n'était rien. Dés qu'elle démarra ses va-et-viens buccaux, je fus aussitôt submergé par le plaisir. Elle allait et venait à un grand rythme, jouant de sa langue pour me faire tressaillir, ou ralentissant et ré-accélérant soudainement pour me faire défaillir. Elle était bien plus douée que Claire dans ce domaine, et je ne tardai pas à lâcher quelques cris, qui tirèrent à Katherine un sourire satisfait. Elle me fit profiter de son adresse pour la chose pendant encore de longues et délicieuses minutes, puis, je fis quelque chose dont j'avais très envie. Je me redressai, la plaquai contre le matelas, et glissai mon sexe dans ses seins, sous son bikini. Je mis alors à le faire coulisser dans sa poitrine, allant et venant à grande vitesse, frissonnant de plaisir. Je lui baisai ainsi les seins pendant un certain temps, puis, Katherine décida de passer à la vitesse supérieure.
Elle se releva, et à nouveau, et me plaqua contre le matelas, mais cette fois ci, elle se dénuda totalement, retirant son maillot de bain. Puis, lentement, elle s'empala sur moi, me regardant droit dans les yeux. Elle démarra alors lentement ses va-et-viens, commençant doucement, pour accélérer le rythme progressivement, comme si elle voulait s'assurer d'être toujours aussi douée, et que j'aimais toujours autant ça. On fut vite rassurés : dés ses allers-retours, je fus en proie à un grand plaisir, de même que Katherine, qui ferma à moitié les yeux, et gémit doucement en se suçant le doigt. Elle se mit alors à accélérer le rythme, devant sauvage, me baisant avec tant de vigueur, que le lit en était secoué, et grinçait. Ses hanches s'activaient si vite, qu'elles en devenaient presque floues, ses seins lourds se balançaient à un rythme hypnotique, tandis que ses mains parcouraient mon corps avec avidité. De temps en temps, elle changeait ses attaques, et se mettait à se déhancher de gauche à droite comme pour faire une danse du ventre, me faisant frémir d'extase. Katherine ne tarda pas à gémir à pleine voix, et je ne fus pas long à la rejoindre, criant de concert avec elle. On devait probablement nous entendre dans tout l'étage, mais j'avais complètement oublié que le monde extérieur existait, tout ce qui importait pour moi, c'était Katherine qui me baisait implacablement, et me faisait tellement de bien. Je me redressai pour lui embrasser les seins, enfouis ma tête dans sa poitrine, tandis qu'elle me maintenait la tête dedans, me tenant par les cheveux. Elle tira ensuite dessus pour m'obliger à la regarder, et m'embrassa avec délectation. Puis, elle me plaqua contre le matelas, et reprit son impétueuse chevauchée. Elle se mit à accélérer le rythme, son visage rougissant sous l'effort. Je sentis une vague de plaisir me submerger, et me sentis partir : j'eus le plus délicieux orgasme depuis 3 ans, me vidant comme jamais, tandis que Katherine avait un tel orgasme, qu'elle sembla s'évanouir.
Nous nous effondrâmes, vidés et heureux. Je n'avais pas connue de chevauchée aussi sauvage depuis 3 ans, Claire n'aimant pas cette position, et n'ayant clairement pas le temps de Katherine pour la chose. Pas étonnant que je jouisse aussi vite donc. Néanmoins, ni Katherine, ni moi, n'étions rassasiés, et nous nous embrassâmes avec ardeur, jusqu'à ce que je sois prêt à recommencer.
Katherine se mit à quatre pattes, dans une invitation sans équivoque. Je vins derrière elle, et la pris vigoureusement en levrette. La tenant par les hanches, je me mis à la baiser avec vigueur, lui claquant les fesses de temps à autres. Je lui tirai ensuite les cheveux, ce que je n'aurais jamais fait avec Claire, et lui malmenai le clito avec ma main libre. Katherine poussa un véritable hurlement de plaisir, son corps frissonnant. Je la baisai un bon moment ainsi, jusqu'à vouloir une autre position : je la portai, et la plaquai dos au mur, pour la baiser ainsi. Je la pilonnai tout en lui massant les seins avec passion, m'émerveillant de leur rondeur et de leur fermeté. Katherine me fit ensuite tomber, et me baisa à même le sol en andromaque, me chevauchant comme une furie.
Nous baisâmes ainsi pendant tout l'après midi. Nous fîmes de nombreuses positions, excepté le missionnaire, car après trois ans à n'avoir fait que ça, je n'en voulais plus. En revanche, je pris Katherine en levrette à de nombreuses reprises, admirant son magnifique postérieur en mouvement. Je la prenais aussi en cuillère, me collant contre son dos, massant ses seins avec vigueur. Elle me chevaucha aussi à de nombreuses reprises, et c'était ces moments là que je préférai, tant elle était douée pour la chose. Elle me chevauchait avec une passion folle, tout en me fixant du regard. La flamme dans ses yeux marrons étaient devenus un incendie, et cela empirait à mesure qu'elle se déchaînait sur moi. A la fin de l'après midi, alors que le soleil baissait, mais que notre envie était toujours aussi forte, Katherine me chevauchait, me tournant le dos. Elle allait et venait sur un tempo rapide, décidée à en finir, son magnifique cul s'agitait devant moi, me donnant envie de le mordre tant il était ferme. Le plaisir montait par accoues, et lorsque Katherine se mit à me baiser d'avant en arrière à un rythme effréné, je sentis une puissante vague monter en moi, et j'eus beau serrer les dents, rien n'y fit : je jouis à grands flots, me vidant totalement dans un délicieux frisson. Katherine s'écroula à côté de moi, hors d'haleine, mais comblée.
« C'est tellement bon ! Souffla-t-elle, je me demande comment j'ai pu m'en passer pendant deux ans ! »
Elle avait un grand sourire, et exprimait un tel contentement que je n'aurais pas été surpris qu'elle se mette à ronronner. Tout naturellement, elle se pelotonna contre moi, posant sa tête sur mon épaule.
« J'imagine que tu as pris ton pied mon grand ? »
J'étais trop sonné pour réfléchir aux conséquences de ce que je venais de faire. Le plaisir courrait toujours en moi, et je me n'étais pas senti aussi bien depuis très longtemps.
« J'ai adoré, répondis je, t'as pas perdu la main. »
Elle eut un faible sourire, mais ne répondit pas, et fermant les yeux, elle s'endormit doucement. Je la rejoignis bien vite au pays des rêves.
« Chéri tu dors ? »
Je me réveillai en sursaut : Claire était dans la chambre, souriant d'un air ravi. Il était 23h, et elle était revenue. J'eus un instant de panique : la chambre était en bazar, et Katherine dormait nue à côté de moi… difficile à expliquer ! Mais je fus vite rassuré : la chambre avait été plus ou moins rangée, et Katherine avait disparu, sans doute rentrée dans sa propre chambre. Je souris à Claire :
« C'était bien le concert ? »
« Génial ! S'exclama Claire avec enthousiasme. Tu t'es pas ennuyé ? »
« Euh… non pas du tout. »
La culpabilité m'envahit, avec une violence peu commune. Claire ne se doutait vraiment de rien, mais j'avais l'impression que mon coeur se broyait à chaque fois que je la regardais. Nous nous mîmes au lit, mais je dormais depuis la fin de l'après midi, et n'était pas du tout fatigué. En revanche, j'avais très faim, n'ayant pas mangé depuis ce matin. Et surtout, la culpabilité et le doute me rongeaient. N'en pouvant plus, je sortis en douce de la chambre, tandis que Claire dormait paisiblement.
Mourant de faim, je me rendis au restaurant. Même à minuit, l'équipe de l'hôtel assurait le service. Je me mis à table, au grand soulagement de mon ventre vide. Le restaurant était silencieux, et presque vide. Je commençai à manger, et me sentis mieux. Néanmoins, la nourriture n'apaisait pas mon tourment : comment avais je pu me laisser séduire par Katherine ? Pourquoi est ce que je gâchais tout entre Claire et moi, quelques jours seulement avant de la demander en mariage ? Jamais je n'avais été aussi furieux contre moi même. Soudain, la voix que je craignais le plus d'entendre retentit :
« Tu vas bien ? »
C'était Katherine. Elle était debout derrière moi, vêtue d'un débardeur noir et d'un jean moulant. Elle m'observait le visage indéchiffrable.
« Bien sur, répondis je d'un ton sarcastique, ça ne saurait aller mieux ! Je trompe ma copine un jour avant de la demander en mariage, mais à part ça, tout va bien ! »
Katherine s'assit en face de moi, et dit d'une voix étonnamment douce :
« Tu sais, t'es pas le premier qui trompe sa copine, y a des couples qui y survivent... »
Je lui jetai un regard noir. Je ne savais pourquoi, mais elle m'exaspérait. Peut être parce qu'elle était tellement belle sous l'éclairage tamisé du restaurant que ça ne m'aidait pas à y voir clair…
« Tu comprends pas, lui répondis d'un ton abrupt. »
« Je crois que je comprends mieux que toi ce qui se passe… Répliqua-t-elle. »
Je sentis mon impatience grandir :
« Non tu comprends pas. C'est pas une histoire de cul, c'est une question de sentiments : j'aime Claire et je l'ai trompée, mais ça tu peux pas le comprendre, tu n'as jamais aimé qui que ce soit. »
J'avais jeté ces derniers mots avec une vigueur excessive. A ma grande surprise, Katherine eut une expression profondément blessée. Elle sembla lutter avec elle même pendant un temps, puis, sans rien dire, elle quitta le restaurant.
C'était parfait : désormais je me sentais coupable vis à vis de Claire, et de Katherine. Avec un grognement, je me levai, et tâchai de rattraper Katherine. Elle était sortie de l'hôtel et marchait vers la plage.
« Kat attends ! Criai je. »
Elle se retourna, le visage à nouveau fermé, inexpressif.
« Je suis désolé, dis je. J'avais pas à te dire ça. »
Elle ne répondit pas, et se remit à marcher. C'était la première fois que je la voyais vexée. Je lui emboîtai le pas, ne sachant que dire de plus.
« Tu sais ce que c'est ton problème ? Demanda-t-elle avec brusquerie. »
« Non ? »
« Tu te compliques la vie. T'as vécu quelque chose de merveilleux aujourd'hui, t'as pris plus de plaisir en une journée avec moi qu'en trois ans avec ta Claire, et au lieu d'en tirer les conséquences, tu tournes en rond en te lamentant. »
Je retins un soupir : une fois de plus, elle présentait les choses de façon simpliste.
« Encore une fois Kat, c'est pas une question de cul, mais de sentiment. »
Elle s'arrêta net, et me regarda intensément. Je notai une fois de plus à quel point elle était belle, surtout à la lumière du clair de lune, qui faisait briller sa peau blanche, et ses longs cheveux noirs.
« Je sais dit elle, moi aussi c'est de ça que je parle. »
Je restai stupéfait, sans comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle sembla s'impatienter.
« Enfin c'est évident non ? Dit elle d'une voix forte. Combien de fois t'as trompé Claire avant aujourd'hui ? »
« Jamais, répondis je aussitôt. »
« Et trois jours après nos retrouvailles, on s'embrasse, puis on couche ensemble le plus naturellement du monde. Ca ne te met pas la puce à l'oreille ? Pourquoi est ce que tu trompes Claire avec moi et pas une autre ? Et pourquoi et c'est si naturel quand on le fait ? Tu vois pas ce qu'il y a entre nous ? »
Une réponse logique me vint, mais je refusai de la prononcer. C'était absurde, et impossible… Katherine m'observait, et visiblement s'impatientait de me voir comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle s'approcha de moi, jusqu'à me coller presque. Je sentis mon cerveau se paralyser, et notai qu'elle rougissait. D'une voix tremblante que je ne lui avais jamais entendue, elle souffla :
« C'est évident non ? Je… je t'aime mon grand. »
J'eus une terrible sensation de vertige, comme si le monde s'écroulait. Entendre Katherine faire des déclarations, semblait irréel. Je n'arrivais pas à prendre en compte l'ampleur de cette révélation. Elle n'en n'avait pourtant pas fini, de cette même voix tremblante elle dit :
« Et… je sais que tu m'aimes aussi, même si visiblement tu ne l'as pas encore compris... »
J'étais incapable de répondre, je parvenais à comprendre les mots qu'elle disait, mais saisir leur portée était au-delà de mes possibilités. Cependant, Katherine perdit patience. Elle m'attrapa par le t-shirt, et m'attira contre elle. Puis, elle m'embrassa comme jamais elle ne m'avait embrassé. C'était à la fois sauvage et passionné, mais aussi doux et tendre d'une certaine façon. Comme si elle voulait illustrer sa déclaration. Cela fonctionna parfaitement. Je lui rendis son baiser avec une vigueur inédite, lui enserrant doucement les joues. Katherine avait raison, c'était la chose la plus naturelle du monde de l'embrasser. Elle avait raison sur toute la ligne, mon coeur vibrait jusqu'à en exploser, je tremblai de la tête aux pieds : j'étais bel et bien fou amoureux de cette fille, et au fond de moi, je me demandai comment j'avais pu passer tout ce temps sans m'en rendre compte.
Notre baiser dura longtemps. Lorsque nous nous séparâmes, nous prîmes un moment pour nous dévisager. J'avais la curieuse impression que le monde entier était différent, comme si j'avais eu une révélation. Katherine eut un faible sourire, puis comme si nous étions incapables de rester plus longtemps décollés l'un de l'autre, nous reprîmes notre baiser, plus passionnément que jamais. Seulement cette fois, Katherine me retira mon t-shirt et m'embrassa le torse, avec avidité. Puis, elle retira son débardeur. Je me jetai aussitôt sur son décolleté que je léchai, m'émerveillant de la douceur de sa peau. Nous nous déshabillâmes ainsi jusqu'à être totalement nus. Katherine plongea ensuite dans la mer, et je l'y suivis aussitôt.
L'eau était assez chaude, et de toutes les façons j'étais brûlant de désir. Je rejoignis Katherine en quelques brasses, elle m'enlaça, et enroula ses jambes autour de ma taille. Je la pénétrai, et nous nous mîmes à baiser sauvagement dans l'eau. Chacun de nous donnait des coups de reins à l'autre, l'eau s'agitait dans ce merveilleux ballet, et le plaisir devint vite insupportable. Ca n'avait jamais été aussi intense. Les mouvements que nous faisions n'avaient rien de nouveau, mais les regards que l'on s'échangeait étaient brûlants d'une ardeur nouvelle. Nous nous regardions droit dans les yeux, et je pris alors la mesure de ce que j'étais entrain de faire : je n'étais plus entrain de tromper Claire, j'étais tout simplement entrain de la quitter. Désormais, mon futur, c'était Katherine. Savoir cela, rendait cette baise magnifique, c'était le début de quelque chose de nouveau. Je dévorai le cou de Katherine, et descendis sur son buste, avant d'enfouir ma tête dans sa poitrine. Katherine poussa un léger gémissement, et accéléra le rythme de ses va-et-viens. Je la saisis par le dos, et me mis à la pilonner plus sauvagement que jamais tout en lui embrassant l'épaule, et lui mordillant l'oreille. Elle poussa un grand gémissement de plaisir et eut un grand frisson : elle venait d'avoir un orgasme.
Nous retournâmes sur la plage, mais à peine sortis de l'eau, Katherine me poussa sur le sable, et vint s'empaler sur moi. Elle se mit à me donner des coups de reins terribles, comme si elle cherchait à m'enfoncer dans le sable. De temps en temps, une vaguelette nous atteignait, et me submergeait presque, les coups de reins de Katherine faisaient alors clapoter l'eau. Bien que ballotté par ses coups de reins, je pris le temps de l'admirer, elle était ruisselante d'eau, et à la lumière de la lune, elle brillait littéralement, ses seins dansant tandis qu'elle s'activait sur moi. C'était une vision féerique. Elle se mit à aller de haut en bas et de bas en haut, sur un rythme qui en disait long sur son endurance. Je ne tardai pas à pousser à être submergé par le plaisir, et finis par avoir un terrible orgasme qui me laissa cloué au sol, haletant et vidé.
Nous nous rhabillâmes et rentrâmes dans la chambre d'hôtel de Katherine. A peine entrés dans la pièce, Katherine me plaqua contre le mur, et recommença à m'embrasser. En quelques secondes à peine, nous fûmes nus, c'était comme si les vêtements nous étaient insupportables et qu'il fallait les enlever au plus vite. Je poussai Katherine sur le lit, et vins sur elle. Je la pris en missionnaire, et lui fis l'amour avec vigueur. Je me sentais en pleine forme, aussi je la baisai à un rythme effréné, me délectant de voir son regard chavirer sous le plaisir. Je l'embrassai sensuellement sans pour autant m'arrêter de la baiser toujours plus vigoureusement. Je finis par trouver que le missionnaire manquait de piment, aussi je la retournai et la pris en levrette. Je la limai avec une passion décuplée, tout admirant, massant, et claquant son cul si rond et si ferme. Katherine frémissait de plaisir, et s'agrippait au lit comme si elle avait peur de décoller. Je lui tirai les cheveux pour pouvoir admirer son merveilleux visage, torturé par le plaisir que je lui procurais. Elle se redressa sur ses genoux, et je me hâtai de l'enlacer, tout en continuant de la baiser par derrière. Lui embrassant la clavicule, je lui massai les seins avec force, tout en donnant des coups de reins profonds, qui m'emmenaient toujours plus loin en elle. Katherine en hurlait de plaisir.
Elle se retourna, et me plaqua contre le matelas. Elle vint s'empaler sur moi, et démarra une incroyable chevauchée. Elle se mit à me baiser sauvagement et sans ménagement, désireuse de m'offrir un merveilleux orgasme, de finir en bouquet final notre première nuit de couple… Ses hanches s'activaient plus vite que jamais, ses cheveux et ses seins se balançaient au rythme implacable de ses va-et-viens. De temps à autres, je me redressais pour lui dévorer les seins, elle me maintenait la tête dans sa poitrine un certain temps, avant de me rejeter sur le matelas, m'offrant son fameux sourire narquois. Elle vibrait de plaisir, rejetait régulièrement la tête en arrière en fermant les yeux comme si c'était trop pour elle, et gémissait à pleine voix. Et pourtant elle continuait de me baiser sur un tempo toujours plus rapide. De temps à autres, elle variait ses attaques, se déhanchait de gauche à droite, avec des mouvements de danseuse digne de Shakira, ou allait de haut en bas, telle une amazone au galop. Elle se penchait parfois sur moi, soit pour m'embrasser, soit pour me mordiller le menton, parfois elle me griffait aussi le torse, ou me donnait une gifle : elle était déchaînée ! Je perdais complètement la tête, criait aussi fort que possible, sans me soucier que le monde entier ne nous entende : tout ce qui comptait, c'était Katherine. J'avais l'impression que c'était à nouveau notre première fois, je croyais redécouvrir le sexe, tant il était bon de sentir la passion, l'amour derrière cette baise si sauvage. Le plaisir montait en vagues successives et dévastatrices sous l'effet des coups de reins de Katherine. Il était trop énorme, comme si j'avais en moi une montagne de bien être que je devais absolument évacuer… Lorsque je jouis, je ressentis un tel soulagement, que j'en tremblai de la tête aux pieds, tandis que Katherine lâcha un véritable hurlement. Epuisés mais plus heureux que jamais, nous nous pelotonnâmes l'un contre l'autre, avant de nous endormir paisiblement, non sans que Katherine m'ait soufflé une dernière fois : « je t'aime mon chéri. »
Dés le lendemain matin, les choses se compliquèrent. Je ne pouvais plus me considérer comme étant en couple avec Claire, mais rompre avec elle pendant les vacances aurait été compliqué, et aurait gâché la fin du séjour. Je passai donc une pénible semaine à faire semblant d'être toujours amoureux, lui tenant la main, lui faisant de petits bisous parfois, mais au fond de moi, je ne cessai de penser à Katherine, et à notre nouvelle relation. Les premiers jours, je la retrouvais toutes les nuits, et l'on moins que l'on puisse dire, c'est que je ne dormis pas beaucoup… Mais rapidement cependant, les nuits ne nous suffirent plus, et nous baisâmes en secret dans différents coins de l'hôtel. Ces moments torrides et secrets mériteraient d'être narrés plus en détail, je vous les raconterai à l'occasion.
En tout cas, je fus soulagé lorsque le séjour prit fin, et que nous rentrâmes en France métropolitaine. Le lendemain de notre retour, je pris mon courage à deux mains, et rompis avec Claire. Celle-ci pleura amèrement, et je me maudis de ne pas avoir compris la nature de mes sentiments pour Katherine plus tôt, mais qu'y pouvais je ? Je déménageai ensuite, et m'installai chez Katherine, et c'est ainsi que débuta notre grande aventure à deux.
Nos premiers jours de couple furent on peut plus torrides, si bien que je n'eus pas le temps de regretter ma décision. Cependant, au fil des années, non seulement la passion qui nous animait ne retomba pas, mais elle sembla encore augmenter. Jamais nous ne passâmes de « l'amour passion » à « l'amour chausson », ce que beaucoup de couples nous envieraient. Il faut dire, que la vie avec une femme telle que Katherine n'avait rien d'ennuyant !
Voilà, cette histoire un peu spéciale est terminée, j'espère que vous l'avez appréciée. Vous l'aurez noté, c'était une histoire moins « bandante » que d'habitude, je me suis plus concentré sur les sentiments amoureux que d'ordinaire, car ce récit avait pour but d'explorer la relation entre le narrateur et Katherine. Si malgré tout, vous avez aimé cette histoire, n'hésitez pas à me le dire, ça me ferait un grand plaisir ;)
Pour ceux qui aiment les récits plus « bandants », qu'il se rassure dés le prochain récit on reviendra à des histoires qui ont pour centralité le sexe :) Nous sommes sur HDS après tout. Je vous informe que le prochain récit sera la conclusion de l'intrigue entre Francesca Sarah et le narrateur, on tâchera de conclure cette querelle de voisinage de la plus excitante des façons ;) !
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Super ! Lier le sexe et les sentiments amoureux, en plus de l'infidélité c'est génial ! Cet avis reste très personnel, mais je pense que c'est ton meilleur récit à ce jour. Continues, je trouve tes histoires de plus en plus excitantes à tous les niveaux... Pourquoi pas une milf prochainement? Je pense que ça plairait !