De l'outrage à l'hommage (partie 1)
Récit érotique écrit par Terrible effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-08-2015 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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De l'outrage à l'hommage (partie 1)
Pour la première fois depuis des lustres, Michelle s’arrêtait dans ce petit bristro, pas très loin de chez elle. Un peu désordonné, mais avec des barmans passionnés de cocktails, il ne désemplissait guère à partir de la fermeture des bureaux environnants. Elle se glissa rapidement sur le premier tabouret libéré au comptoir, accrocha son sac à main sous celui-ci, posa ses coudes sur le bois verni et poussa un long soupir de soulagement.
Enfin, sa journée était terminée.
Michelle officiait comme professeure de littérature en première et en terminale, dans un coin assez difficile de la banlieue. Elle avait le malheur de s’attacher profondément à chacun de ses étudiants et, malgré leur niveau lamentable (souvent), n’avait guère le cœur de les faire échouer. Elle se mettait à leur place, pensant aux difficultés financières de leur famille, aux défis de se mettre à une nouvelle langue, une nouvelle culture, un nouveau climat… Et elle montait souvent leur note finale d’un point ou deux, si cela pouvait leur éviter l’échec.
Son dévouement et son ouverture étaient reconnus par les étudiants. Ces derniers ne se privaient en remerciement, à la fin de l’année scolaire. Dans leurs messages de remerciements, ils la qualifiaient «de hors du commun», de «prof la plus chill», etc. Bref, ils semblaient l’apprécier autant qu’elle les adorait.
Parfois, elle sentait un regard plus insistant se balader sur elle, lorsqu’elle enseignait. Elle rougissait un peu, prenait une grande respiration, et continuait d’enseigner à sa façon, alternant les blagues légèrement déplacées et les données théoriques ennuyantes.
Ce jour-là, le regard l’avait troublé plus intensément. Le jeune homme tentait de faire sa présentation orale, debout à moins d’un mètre, et semblait perdre complètement ses moyens. Son parfum, pourtant léger, flottait jusqu’à Michelle. Loin de son professionnalisme habituel, elle n’entendait plus un mot de ce qu’il disait. Elle se contentait d’hocher de la tête, pour l’encourager, pour qu’il finisse au plus vite.
Son entrejambe se délavait, son visage se décomposait, son attention se délayait : elle ne pensait plus qu’à se faire ce jeune étudiant, ni laid, ni attrayant au demeurant. Uniquement une vibration sexuelle qui passait entre eux… et qu’elle ne se permettrait pas d’assouvir.
Arrivée, enfin, à son bureau, sommairement cloisonné, elle laissa libre cours à son imagination. Elle l’imaginait, entrant dans son bureau, dans un contexte complètement fallacieux. Un pied courant le long d’un mollet (le pied de qui d’ailleurs?). Elle, s’agenouillant sur le plancher de vinyle froid, dégageant un membre étonnamment lourd de la braguette de son protégé. Humant le musc émis, salivant doucement, retardant le plaisir de la dégustation.
Elle s’inventait une hardiesse hors de ses habitudes. Décalottait le gland, le léchant lentement, comme on déguste un vin. De longs coups de langue le long de la hampe, une légère succion sur sa bourse… Des vas et viens s’accélérant le long du membre.
Son imaginaire aussi enflammé que son entrejambe, elle l’imaginait poussant des râles de plaisir, et… étouffait les siens, retirant sa main de sa chatte très humide.
Bref, quelque 35 minutes plus tard, elle se retrouvait là, accoudée au comptoir du bistro d’à côté. Son esprit encore empli de ces accointances imaginaires. Elle buvait à gorgées rapides un old fashion. Une rapidité qui ne manqua d’attirer l’attention de sa voisine de tabouret.
- Dure journée?
- Oui, non… bizarre en fait.
- Pour moi, vraiment moche… Tu n’as rien contre la téquila au fait?
- Non?
Et une commande plus tard, shots, citron vert et sel arrivèrent. Michelle, plutôt sage habituellement, apprécia d’autant plus le comportement dissolu que le lendemain était jour de congé.
Sans trop se rendre compte comment, elle se retrouva en pleine confession avec – elle venait de l’apprendre- Jeanne. Elles ricanaient ensemble d’un client ou d’une cliente – telle coupe de cheveux était complètement démodée, telles aisselles auraient mérité de rencontrer un rasoir. Une main glissa légèrement contre la cuisse de Michelle. Erreur de sa voisine? Maladresse? Toujours est-il qu’elle était troublée. Elle. Pour la deuxième fois de la journée. Alors qu’elle se contentait, sans même s’en rendre compte, du régime sec, depuis des mois.
Sentant que Michelle ne réagissait pas, la main de Jeanne se révéla plus vindicative, plus intrusive. S’appuyant fermement sur la cuisse gauche de Michelle, elle avança, centimètre par centimètre, sous la jupe sage de celle-ci.
Il s’agissait sur sa cuisse d’un premier contact féminin. Elle était renversée par la douceur mêlée de fermeté, de confiance, de celui-ci. Plus ou moins consciemment, elle entrouvrit ses cuisses. De plus en plus largement, plus la main de Jeanne avançait.
La main se retira soudain, au grand désespoir de Michelle, engluée de plaisirs inassouvis. La bouche de Jeanne s’approcha de son oreille et rétablit le moral de Michelle: « tu habites dans le coin?»
Enfin, sa journée était terminée.
Michelle officiait comme professeure de littérature en première et en terminale, dans un coin assez difficile de la banlieue. Elle avait le malheur de s’attacher profondément à chacun de ses étudiants et, malgré leur niveau lamentable (souvent), n’avait guère le cœur de les faire échouer. Elle se mettait à leur place, pensant aux difficultés financières de leur famille, aux défis de se mettre à une nouvelle langue, une nouvelle culture, un nouveau climat… Et elle montait souvent leur note finale d’un point ou deux, si cela pouvait leur éviter l’échec.
Son dévouement et son ouverture étaient reconnus par les étudiants. Ces derniers ne se privaient en remerciement, à la fin de l’année scolaire. Dans leurs messages de remerciements, ils la qualifiaient «de hors du commun», de «prof la plus chill», etc. Bref, ils semblaient l’apprécier autant qu’elle les adorait.
Parfois, elle sentait un regard plus insistant se balader sur elle, lorsqu’elle enseignait. Elle rougissait un peu, prenait une grande respiration, et continuait d’enseigner à sa façon, alternant les blagues légèrement déplacées et les données théoriques ennuyantes.
Ce jour-là, le regard l’avait troublé plus intensément. Le jeune homme tentait de faire sa présentation orale, debout à moins d’un mètre, et semblait perdre complètement ses moyens. Son parfum, pourtant léger, flottait jusqu’à Michelle. Loin de son professionnalisme habituel, elle n’entendait plus un mot de ce qu’il disait. Elle se contentait d’hocher de la tête, pour l’encourager, pour qu’il finisse au plus vite.
Son entrejambe se délavait, son visage se décomposait, son attention se délayait : elle ne pensait plus qu’à se faire ce jeune étudiant, ni laid, ni attrayant au demeurant. Uniquement une vibration sexuelle qui passait entre eux… et qu’elle ne se permettrait pas d’assouvir.
Arrivée, enfin, à son bureau, sommairement cloisonné, elle laissa libre cours à son imagination. Elle l’imaginait, entrant dans son bureau, dans un contexte complètement fallacieux. Un pied courant le long d’un mollet (le pied de qui d’ailleurs?). Elle, s’agenouillant sur le plancher de vinyle froid, dégageant un membre étonnamment lourd de la braguette de son protégé. Humant le musc émis, salivant doucement, retardant le plaisir de la dégustation.
Elle s’inventait une hardiesse hors de ses habitudes. Décalottait le gland, le léchant lentement, comme on déguste un vin. De longs coups de langue le long de la hampe, une légère succion sur sa bourse… Des vas et viens s’accélérant le long du membre.
Son imaginaire aussi enflammé que son entrejambe, elle l’imaginait poussant des râles de plaisir, et… étouffait les siens, retirant sa main de sa chatte très humide.
Bref, quelque 35 minutes plus tard, elle se retrouvait là, accoudée au comptoir du bistro d’à côté. Son esprit encore empli de ces accointances imaginaires. Elle buvait à gorgées rapides un old fashion. Une rapidité qui ne manqua d’attirer l’attention de sa voisine de tabouret.
- Dure journée?
- Oui, non… bizarre en fait.
- Pour moi, vraiment moche… Tu n’as rien contre la téquila au fait?
- Non?
Et une commande plus tard, shots, citron vert et sel arrivèrent. Michelle, plutôt sage habituellement, apprécia d’autant plus le comportement dissolu que le lendemain était jour de congé.
Sans trop se rendre compte comment, elle se retrouva en pleine confession avec – elle venait de l’apprendre- Jeanne. Elles ricanaient ensemble d’un client ou d’une cliente – telle coupe de cheveux était complètement démodée, telles aisselles auraient mérité de rencontrer un rasoir. Une main glissa légèrement contre la cuisse de Michelle. Erreur de sa voisine? Maladresse? Toujours est-il qu’elle était troublée. Elle. Pour la deuxième fois de la journée. Alors qu’elle se contentait, sans même s’en rendre compte, du régime sec, depuis des mois.
Sentant que Michelle ne réagissait pas, la main de Jeanne se révéla plus vindicative, plus intrusive. S’appuyant fermement sur la cuisse gauche de Michelle, elle avança, centimètre par centimètre, sous la jupe sage de celle-ci.
Il s’agissait sur sa cuisse d’un premier contact féminin. Elle était renversée par la douceur mêlée de fermeté, de confiance, de celui-ci. Plus ou moins consciemment, elle entrouvrit ses cuisses. De plus en plus largement, plus la main de Jeanne avançait.
La main se retira soudain, au grand désespoir de Michelle, engluée de plaisirs inassouvis. La bouche de Jeanne s’approcha de son oreille et rétablit le moral de Michelle: « tu habites dans le coin?»
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